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Les abattoirs sont de gros producteurs de déchets solides et liquides qui ne sont pas valorisés et sont

jetés dans la décharge publique et dans les égouts, polluant ainsi les sols, les nappes phréatiques, les
oueds et le littoral (Ouahabi et al., 2016). Les déchets des abattoirs et des aires d’abattage posent un
problème à la fois environnemental et sanitaire (FAO, 2013).

En effet, les abattoirs sont généralement sources de bruits, d’odeurs nauséabondes, d’émissions de
gaz à effet de serre et d’effluents. Parmi les effluents agro-industriels, les rejets des abattoirs ont été
classés par l’Agence américaine de protection de l’environnement parmi les plus dommageables à
l’environnement (Chennaoui et al., 2006). Pourtant, ces déchets constitués de parties du corps
animal découpées

lors de la préparation des carcasses pour le commerce alimentaire, sont en majorité des déchets
biodégradables et, de ce fait, détiennent un potentiel exploitable. Au nombre des déchets d’abattoir
à potentiel exploitable, on peut citer les déchets de panse. La panse est à la fois la première et la
principale poche de l’estomac des ruminants, dans laquelle s’accumulent les végétaux non mastiqués
avant leur régurgitation. Les déchets de panse sont donc le contenu de cette poche. La présente
étude vise, non seulement, à valoriser ces déchets de panse par la méthanisation, mais aussi, à
améliorer leur potentiel méthanogène par la co-méthanisation.

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