Projet Énergie Hydraulique Et Transfert, BOULALA Wassim

ENSH 2019 Energie Hydraulique Et Transferts
I. Introduction Général
Vers un éloignement des énergies fossiles, les nations commencent à se tourner vers l’énergie
renouvelable.et ceux dès le XIXème siècle lorsque l’industriel britannique William George
Armstrong construit une centrale hydro-électrique d’une puissance de 7 KW. Au fil du temps
les centrales hydro-électriques ont contribué a la prospérité des communes qu’elles les
alimentent elle-même en électricité, en vue de leur cout faible par rapport au centrale nucléaire
ou autre.
L’énergie hydraulique comme son nom l’indique est une énergie qui est fournie par le
mouvement de l’eau (chutes d’eau, cours d’eau, marée ...etc.). Les centrales hydro-électrique
fonctionnement simplement avec une série d’ouvrages constituant cette derniers pour
emmagasiné de l’énergie qui ne nuit pas a l’environnement.
La source d’énergie étant l’eau, les puissances hydro-électriques dépendent étroitement des
phénomènes atmosphériques. C’est la répartition des apports qui fixe les puissances
disponibles. Le constructeur d’une usine hydroélectrique doit d’une part satisfaire la demande
en énergie difficilement prévisible et d’autre part il doit se contenter d’une simple probabilité
en ce qui concerne l’efficacité même de ses réalisations.
Les principaux critères qu’il faut prendre pour dimensionner une centrale hydro-électrique
sont :
• La topographie.
• Le mode d’exploitation de la centrale hydro électrique.
• L’optimisation du projet.
L’avantage majeur pour la réalisation d’une centrale hydro-électrique c’est le bilan écologique
qui est favorable pendant toute la longueur du cycle de vie. Aussi la gratuité des ressources et
la protection contre les crues en vue de la régularisation des débits. L’inconvenant de cette
dernières c’est la fragmentation des espaces naturels.
Ce travail englobe toutes les étapes essentielles pour dimensionner une centrale hydro-
électrique . et en prise de considération de l’aspect technico-économique du projet .
-1-
II. Données initiales et traitement
• Numéro de la variante : 13
1. Variation de l’apport mensuel
Tableau -1- Apport mensuel
Mois Sep Oct Nov Déc Jen Fev Mar Avr Mai Juin Juil Aout
Apport
16.685 15.685 17.685 19.685 30.685 24.685 19.185 17.685 16.685 10.685 7.685 2.185
(m3/s)
35 L'apport en m3/s histogramme des apport

30
25
20
15
apport
10
5 Mois
0
sep oct nov dec jen fev mar av mai juin juil aout
Figure -1- : Histogramme des apports

2. Variation du volume en fonction des altitudes
Tableau-2- : variation du volume en fonction de l’altitude
Hauteur (m) 30 50 75 100 125 150 175 200 230
Volume (m3) 0 47 58 65 70 73.5 81 84.6 92

Volume
0 47 105 170 240 313.5 394.5 479.1 571.1
cumulé (m3)
Ceci nous permettra de dessiner la figure-2- ci-dessous (la courbe capacité hauteur).
La courbe peut être corrélé par l’équation de deuxième degré suivante :
𝐻 = −0.0001 𝑉 2 + 0.4206 𝑉 + 31.054 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑅 = 0.9996
-2-
3. Variation du niveau d’eau a l’aval
Tableau –3- variation du niveau d'eau a l'aval
H av (m) 31.04 37.04 39.2 40.52 41.04

Q (m3/s) 1.04 11.04 21.04 31.04 41.24
Ceci nous permettra de tracer la courbe de tarage H=f(Q) suivante
Hav
Haav'
50
40
HAUTEUR (M)
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
DEBITS EN M3/S
Figure –3- courbe de tarage H av=f(Q)
- La courbe peut être corrélée par l’équation polynomiale suivante :
𝐻 = −1.2282 .10−5 𝑄 4 + 1.2880 .10−3 𝑄 3 − 5.1649 .10−2 𝑄 2 + 1.0690 𝑄 + 29.9833
4. Courbe des débits classés
Cette dernière sert à déterminer le débit aménagé qu’on verra dans le chapitre suivant
- On classe les apport de façon décroissante et on trace le graph Q=f(t) tel que t c’est
suivant les jours ou bien les mois.
-3-
HAUTEUR (M)
300
CAPACITE HAUTEUR h=f(V)

250
200
150
100
50
VOLUME CUMULÉ
0
0
100
200
300
400
500
600
Figure -2- Courbe capacité hauteur
-4-
apport
35
30
25
apport (m3/s)
20
15
10
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400
temps en (jours)
Figure –4- Courbe des apports classée
Détermination du débit aménagé
La détermination du débit aménager repose sur la notion du débit le plus fréquent. En fait,
s'intéresser au débit le plus fréquent d'un cours d'eau revient à rechercher le mode de la
distribution des débits moyens journaliers. Cette grandeur statistique est assez peu utilisée en
hydrologie, mais l'on trouve néanmoins quelques auteurs qui y font référence. Ainsi, en 1928,
A.F. MEYER (in J.K. SEARCY, 1959) définit déjà le débit modal comme étant le débit
"normal" ("normal flow"), dans la mesure où il s'agit du débit qui apparaît le plus souvent.
(Https://journals.openedition.org/)
Pour simplifier les calcule nous avons supposé que le débits aménager est déterminé a partir de
20% de la période d’un année soit 73 j .
100 % 365 j
X= 73 j
20 % x
5. Conclusion
Cette partie du projet de cours avez pour but de traité et collecté les données de départ
afin de commencer le calcule et le dimensionnement.
-5-
III. Calcul des hauteurs de chute brutes

Les contraintes de notre projet nous font calculer une hauteur de chute exploitable, qui
correspond à l'énergie que l'on peut exploiter sans compromettre le fonctionnement . Suivant la
relation entre la différence entre les niveau (amont , aval) ;
𝐻𝑏𝑟𝑢𝑡𝑒 = 𝑁𝐴𝑚𝑜𝑛𝑡 − 𝑁𝐴𝑣𝑎𝑙

1. Calcul des niveaux amonts
Le niveau amont est déterminé par l’interpolation des volumes mensuel sur la courbe
capacité hauteur Figure -2- . En transformant les apports mensuels en volume mensuel par
une formule évidente qui est la suivante :
𝑉𝑚,𝑖 = 𝐴𝑚,𝑖 𝑁𝑏𝑗 24 . 3600 [𝑚3 ]
On regroupe les résulta sur le tableau suivant :

Tableau -4- Niveau amont mensuel
Mois sep oct nov dec jen fév. mars Av Mai Juin juil Aout
APPOR 16.68 15.68 17.68 19.68 30.68 24.68 19.18 17.68 16.68 10.68 7.68 2.185
(m3/s) 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5
V(mensu
43.24 42.01 45.83 52.7 82.1 59.7 51.3 45.8 44.6 27.6 20.5 5.85
el) m3
N amont
59.0 58.5 60.2 63.2 75.71 66.23 62.63 60.22 59.7 52.17 48.9 42.19
(m)
2. Calcul des niveaux avals

Le niveau aval est déterminé par l’interpolation des apports mensuel sur la courbe de tarage
Figure –3- . En s’appuyant sur la corrélation polynomiale faites précédemment. Les
résultants sont les suivants :
Tableau -5- Niveau aval mensuel
mois sep oct nov dec jen fev mar av mai juin juil aout
APPORT 16.68 15.68 17.68 19.68 30.68 24.68 19.18 17.68 16.68 10.68 7.68 2.18
(m3/s) 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5 5
N aval
38.4 38.2 38.6 38.9 40.4 39.7 38.91 38.6 38.4 36.91 35.6 31.3
(m)
-6-
3. Hauteurs brutes
Une fois les niveaux amonts et avals déterminé on peut calculé les hauteurs brutes et
tracer ces dernières en fonction du temps.
Tableau-6- Hauteur brutes
Hb
20.61 20.27 21.56 24.23 35.23 26.52 23.73 21.56 21.25 15.25 13.27 10.81
(m)
Hb (m)
40.00
35.00
30.00
25.00
HAUTEUR (M)
20.00
15.00
10.00
5.00
0.00
0 2 4 6 8 10 12 14
MOIS (SEP-AOUT)
Figure -5- courbe des hauteur brutes Hb=f(j)
-7-
IV. Dimensionnement des ouvrages
Galerie d’amené
Figure -6 -Les principaux ouvrages d'une station hydro-électrique
1. La galerie d’amené
C’est une galerie souterraine (ou puits) destinée à permettre le passage d’eau sous pression.
Dans une majorité de cas, le transfert d’eau se fait sous pression (dénivelée, présence de
réservoir, ou nécessité d’obtenir le maximum de débit) Les forces en jeu sont généralement
beaucoup plus importantes dans les galeries d’aménagements hydroélectriques.
Le dimensionnement de cette dernière se fait suivant une étude économique car le diamètre
de dimensionnement est un diamètre économique. La méthode de dimensionnement est la
comparaison entre le cout d’exploitation et le cout en production énergétique. Ce qui
signifie que le diamètre est optimisé suivant l’aspect technique et économique du projet.
1.1. Cout d’investissement
a- Cout d’excavation
𝐶𝑒𝑥𝑐 = 𝑉𝑒𝑥𝑐 𝛼 𝑃𝑒𝑥𝑐 𝐹
Tel que :
(𝜋×𝐷 2 )
- Vexc : volume excavé 𝑉𝑒𝑥𝑐 = × 𝐿 (L=2000m)
4
- Pexc : prix unitaire d’éxcavation Pexc=12 000 DZD/m3
1
- α : coefficient d’investissement 15
- F = 1.05
-8-
b- Cout bétonnage
𝐶𝑏𝑒𝑡 = 𝑉𝑏𝑒𝑡 𝛼 𝑃𝑏𝑒𝑡
Tel que :
𝑫
- Vbet : volume du bétonnage volume d’in cylindre d’épaisseur e = 𝟏𝟎
- Pbet : prix unitaire du bétonnage Pbet = 30 000 DZD/m3
c- Cout injection
𝐶𝑖𝑛𝑗 = 𝑆𝑖𝑛𝑗 𝛼 𝑃𝑢𝑖𝑛𝑗
Tel que :
- 𝑆𝑖𝑛𝑗 : Surface injectée égale à 𝑆𝑖𝑛𝑗 = 𝜋 𝐷 𝐿.
- Pinj: Prix unitaire de l’injection Pinj = 6 000 DZD/m2
• La plage de diamètre est choisi selon le type de matériaux de la conduite, donc on a

décidé de choisir un interval de diametre selon les vitesses 2.5 m/s jusqu’as 4m/s (c’est
entre cette intervalle que le diamétre économique est situé)
Donc puis que notre débit aménager Qa= 22.45 m3/s
𝑄𝑎 4∗𝑆1
V1 = 2.5 m/s S1= = 9.98 m2 D1 =√ = 3.38 m
𝑉1 𝜋
Q𝑎 4∗𝑆2
V2 = 4 m/s S2= = 5.61 m2 D1 =√ = 2.7 m
𝑉2 𝜋
Le tableau suivant résume les résultats trouvés pour le calcul du volume et le cout de
l’Investissement.
-9-
Tableau -7- Volumes des travaux
Diamètre (m) 2.67 2.72 2.77 2.82 2.87 2.92 2.97 3.02 3.07 3.12 3.17 3.22 3.27 3.32 3.37 3.38
Volume d'excavation (m3) 11225 11649 12081 12520 12967 13423 13886 14357 14836 15322 15817 16319 16829 17347 17873 17945
Volume du béton (m3) 4490.0 4659.5 4832.2 5008.0 5187.0 5369.1 5554.3 5742.7 5934.2 6128.9 6326.7 6527.7 6731.7 6939.0 7149.4 7178.2
Surface injecté (m²) 16796 17110 17425 17739 18053 18367 18681 18995 19310 19624 19938 20252 20566 20880 21195 21237
Tableau -8- Cout totale des travaux pour chaque diamètre
diametre (m) 2.67 2.72 2.77 2.82 2.87 2.92 2.97 3.02
Cout
d'excavation 9 429 000.00 9 785 020.55 10 147 638.45 10 516 853.69 10 892 666.27 11 275 076.20 11 664 083.48 12 059 688.10
(DZD)
Cout de béton
17 286 500.00 17 939 204.34 18 604 003.82 19 280 898.43 19 969 888.17 20 670 973.04 21 384 153.04 22 109 428.17
(DZD)
Cout injection
4 115 088.59 4 192 057.61 4 269 026.63 4 345 995.65 4 422 964.67 4 499 933.69 4 576 902.71 4 653 871.73
(DZD)
Cout totale
30 830 588.59 31 916 282.50 33 020 668.90 34 143 747.76 35 285 519.11 36 445 982.93 37 625 139.23 38 822 988.00
(DZD)
diametre (m) 3.07 3.12 3.17 3.22 3.27 3.32 3.37 3.38
Cout
d’excavation 12 461 890.06 12 870 689.37 13 286 086.02 13 708 080.02 14 136 671.36 14 571 860.04 15 013 646.07 15 074 140.67
(DZD)
Cout de béton
22 846 798.44 23 596 263.84 24 357 824.37 25 131 480.03 25 917 230.82 26 715 076.75 27 525 017.80 27 635 924.56
(DZD)
Cout injection
4 730 840.75 4 807 809.77 4 884 778.79 4 961 747.81 5 038 716.83 5 115 685.85 5 192 654.87 5 203 105.75
(DZD)
Cout totale
40 039 529.25 41 274 762.97 42 528 689.18 43 801 307.85 45 092 619.01 46 402 622.64 47 731 318.75 47 913 170.98
(DZD)
- 10 -
1.2 Cout de la perte d’énergie
∆𝐸 = 𝜂 𝜌 𝑔 𝑄𝑎 ∆𝐻 𝑡
Avec :
- 𝜂 : le rendement égale à 82%.
- 𝜌 : poids volumique de l’eau égale à 1000N/m³.
- 𝑡 : temps égale a 1 année (365 jrs) = 31536000 s.
𝜆𝐿 𝑉2
∆𝐻 = 1,1 × × 2𝑔 ; on a supposé le ∆𝐻𝑠𝑖𝑛𝑔 = 10%∆𝐻𝑙𝑖𝑛
𝐷
• Appliquant la Formule de Cole brook
−2
𝜀
𝜆 = (1.14 − 𝑙𝑛 0.86 ( ))
𝐷
𝜺 = 𝟎, 𝟏𝟑𝟕𝟓𝒎𝒎
4×𝑄 𝑄𝑎
• 𝑉 = 𝜋×𝐷𝑎2 𝑚/𝑠 = 𝑚/𝑠 .
𝑆
• P(ΔE) : coût total de la perte d’énergie, égale à 𝑃(∆𝐸) = 𝑃𝑒 × ∆𝐸 DA ; tel que
Pe=3.5 DA/KWH
Voici les résultats obtenus sur les tableau suivant :

Tableau -9- Calcule du cout de perte d’énergie
Diametre S(m²) V(m/s) ε/d λ ∆H ∆E(KwH) Cp(DZD)

68 430 897.45
2.7 5.613 4.00 0.000051 0.010742 7.209376 11405149.58 DZD
62 169 653.56
2.72 5.824 3.85 0.000050 0.010707 6.549737 10361608.93 DZD
56 580 293.71
2.77 6.040 3.72 0.000049 0.010672 5.960884 9430048.952 DZD
51 580 465.48
2.82 6.260 3.59 0.000048 0.010638 5.434138 8596744.246 DZD
47 099 124.25
2.87 6.484 3.46 0.000047 0.010605 4.962017 7849854.042 DZD
43 074 819.48
2.92 6.711 3.35 0.000046 0.010573 4.538046 7179136.579 DZD
39 454 264.18
2.97 6.943 3.23 0.000045 0.010541 4.156611 6575710.696 DZD
36 191 137.27
3.02 7.178 3.13 0.000045 0.010510 3.812832 6031856.212 DZD
33 245 077.66
3.07 7.418 3.03 0.000044 0.010480 3.502457 5540846.277 DZD
30 580 836.90
3.12 7.661 2.93 0.000043 0.010450 3.221772 5096806.15 DZD
28 167 563.43
3.17 7.908 2.84 0.000043 0.010421 2.967527 4694593.905 DZD
25 978 196.27
3.22 8.160 2.75 0.000042 0.010393 2.736872 4329699.378 DZD
- 11 -
23 988 950.03
3.27 8.415 2.67 0.000041 0.010365 2.527299 3998158.338 DZD
22 178 876.41
3.32 8.674 2.59 0.000041 0.010337 2.336603 3696479.401 DZD
20 529 489.86
3.37 8.937 2.51 0.000040 0.010310 2.162836 3421581.644 DZD
20 317 005.38
3.38 8.973 2.50 0.000040 0.010307 2.140450 3386167.564 DZD
Ensuite il y’auras le calcul du cout total pour chaque diamètre

CT= CP+CTR
Tableau -10- cout totale de la réalisation de la galerie d’amené
CP CTR CTOT
68 430 897.45 DZD 30 830 588.59 DZD 99 261 486.04 DZD
62 169 653.56 DZD 31 916 282.50 DZD 94 085 936.07 DZD
56 580 293.71 DZD 33 020 668.90 DZD 89 600 962.61 DZD
51 580 465.48 DZD 34 143 747.76 DZD 85 724 213.24 DZD
47 099 124.25 DZD 35 285 519.11 DZD 82 384 643.36 DZD
43 074 819.48 DZD 36 445 982.93 DZD 79 520 802.41 DZD
39 454 264.18 DZD 37 625 139.23 DZD 77 079 403.40 DZD
36 191 137.27 DZD 38 822 988.00 DZD 75 014 125.27 DZD
33 245 077.66 DZD 40 039 529.25 DZD 73 284 606.91 DZD
30 580 836.90 DZD 41 274 762.97 DZD 71 855 599.87 DZD
28 167 563.43 DZD 42 528 689.18 DZD 70 696 252.61 DZD
25 978 196.27 DZD 43 801 307.85 DZD 69 779 504.12 DZD
23 988 950.03 DZD 45 092 619.01 DZD 69 081 569.03 DZD
22 178 876.41 DZD 46 402 622.64 DZD 68 581 499.05 DZD
20 529 489.86 DZD 47 731 318.75 DZD 68 260 808.61 DZD
20 317 005.38 DZD 47 913 170.98 DZD 68 230 176.36 DZD
Le calcule nous a permis de tracer les courbe suivante CTOT =f(D) qui aide a déterminé le diamètre
économique .
- 12 -
Figure -7- Cout de réalisation et perte d’énergie en fonction des diamètres

120 000 000.00 DZD
Ct=f(Diametre)
100 000 000.00 DZD
80 000 000.00 DZD
60 000 000.00 DZD
40 000 000.00 DZD
20 000 000.00 DZD
- DZD
2.5 2.6 2.7 2.8 2.9 3.0 3.1 3.2 3.3 3.4 3.5
le diamètre choisi est celui ou le cout total est le plus bas donc ;
Déco=3.38 m
• Vérification de la vitesse
𝑸𝒂 𝟒𝑸𝒂
𝑽𝑫_é𝒄𝒐 = =
𝑺 𝝅𝑫²é𝒄𝒐
𝟒∗ 𝟐𝟐.𝟒𝟓
𝑽𝑫_é𝒄𝒐 = 𝝅 (𝟑.𝟑𝟖)𝟐 = 𝟐. 𝟓 𝒎/𝒔 Vérifié
2. Conduite forcée
Nav
- 13 -
• le diamètre de la conduite est déterminer de façon avantageuse car c’est une conduite
en charge ou sa pente est assez importante. Le diamétre est calculé avec la relation
suivante
7 5.2 𝑄𝑎
𝐷𝐶𝑓 = √
∆𝐻𝑠
∆Hs : la différence entre le niveau amont 0 et le niveau aval
𝑁𝑎𝑚 = 𝑁𝑎𝑚0 + 𝐿𝑔 𝑖
Nam : niveau amont déterminé par la courbe capacité hauteur (NNR)
Nam0 : niveau après la galerie d’amené
Lg : longueur de la galerie d’amené 2000 m ; i : la pente 2%
Nam 70 % capacité de la cuvette (volume utile et volume mort)

Nam 400 Hm3 courbe cap/hauteur Nam= 193.21 m
𝑁𝑎𝑚0 = 193.21 − 2000 ∗ 2% = 153.21 𝑚
• le niveau aval est déterminé par la courbe de tarage en extrapolant avec le débit
d’aménagement Qa
Nav courbe de tarage Nav = 39.4 m
Cela implique que ;

∆𝐻𝑠 = 153.21 − 39.4 = 𝟏𝟏𝟑. 𝟖𝟏 𝐦
• le diametre de la conduite est le suivant :
7 5.2 𝑄𝑎3 7 5.2 . 22.453

𝐷𝐶𝑓 = √ = √
∆𝐻𝑠 113.81
𝑫𝑪𝒇 = 𝟐. 𝟒𝟒 𝒎
Vérification de la vitesse
𝑸𝒂 𝟒𝑸
𝑽𝑪𝒇 = = 𝝅𝑫²𝒂
𝑺 𝑪𝑭
𝟒∗ 𝟐𝟐.𝟒𝟓
𝑽𝑪𝒇 = = 𝟒. 𝟕𝟖 𝒎/𝒔 Vérifié
𝝅 (𝟐.𝟒𝟒)𝟐
• La longueur de la conduite forcée est calculée comme suit :
𝑁𝑎𝑚 − 𝑁𝑎𝑣 153.21 − 39.4

𝐿𝑐 = =
cos 15 cos 15
𝑳𝒄 = 𝟏𝟏𝟕. 𝟖𝟐 𝒎
- 14 -
V. Calcul des hauteurs de chute nettes

la relation générale de la hauteur brute est la suivante
𝐻𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒 = 𝐻𝑏𝑟𝑢𝑡𝑒 − ∆𝐻𝑖
∆Hi : perte de charge totale de chaque apport mensuel
∆𝐻𝑇 = ∆𝐻𝑠 + ∆𝐻𝑙
∆𝐻𝑇 = 1.1∆𝐻𝑙
Vu que les apports sont variables on peut généraliser la formule de la perte de charge en :
Δ𝐻𝑇 = 𝑎𝑄 2
Tel que ;
8,8 𝜆𝐺 𝐿𝐺 𝜆𝑐 𝐿𝑐
𝑎= [ + 5 ]
𝜋 2 𝑔 𝜙𝐺5 𝜙𝑐
- λG : coefficient de frottement de la galerie déterminer par le diagramme de Moody ou

bien la relation de rugosité.
- λc : coefficient de frottement de la conduite forcé
−2
𝜀
𝜆 = (1.14 − 𝑙𝑛 0.86 ( ))
𝐷
- εg : rugosité de la galerie d’amené 0.1375(mm)
- εc : rugosité de la conduite forcé 0.1 (mm)
- ϕg : diamètre de la galerie d’amené (m)
- ϕc : diamètre de la conduite forcée (m)
Application numérique :
8.8 0.01033 2000∗1.1 0.0109∗117.82
𝑎 = 𝜋2 9.81 [ + ]
𝟑.𝟑𝟖5 𝟐.𝟒𝟒 5
𝒂 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟔𝟎𝟑𝟗𝟎𝟕
Donc les hauteurs nettes seront en fonction des apport

𝐻𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒 = 𝐻𝑏𝑟𝑢𝑡𝑒 − 𝑎𝑄𝑖2
Les résultats sont sur le tableau suivant :
- 15 -
Tableau -11- Les hauteurs nettes
apport
16.69 15.69 17.69 19.69 30.69 24.69 19.19 17.69 16.69 10.69 7.685 2.185
(m^3/s)
Hb (m) 20.61 20.27 21.56 24.23 35.23 26.52 23.73 21.56 21.25 15.25 13.27 10.81
∆H (m) 1.62 1.42 1.82 2.26 5.57 3.58 2.15 1.82 1.62 0.65 0.33 0.02
Hnette
19.00 18.85 19.74 21.96 29.67 22.94 21.58 19.74 19.63 14.61 12.94 10.79
(m)
40
35
30
HAUTEUR (m)
25
20
Hauteurs brutes
15
hauteurs nettes
10
5
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400
Temps en jours
Figure -8- hauteur de chute nettes
VI. Dimensionnent de la Turbine

Une turbine est une machine tournante qui récupère l’énergie cinétique d’un fluide pour
mettre en mouvement l’arbre de transmission.
La turbine est constituée :
- D’une partie mobile comprenant un arbre sur lequel sont fixées les roues à aubes du
compresseur et de la turbine.
- D’une partie fixe couramment appelée « carter de la turbine » et dans lequel on
retrouve les chambres de combustion, les déflecteurs pour correctement diriger le
fluide sur les aubes de la turbine.
La turbine montée sur l’arbre de transmission est mise en rotation par la force exercée sur le
fluide (liquide, gaz) sur les aubes. Cette action engendre une diminution de la pression du
fluide ou détente. Dans le cas de la cogénération, l’arbre est couplé à un alternateur pour la
production d’électricité.
- 16 -
La turbine est une machine qui nécessite un fonctionnement idéalement en continu. Ce type
d’équipement présente, entre autres comme avantage, de demander moins d’entretien que les
moteurs.
1. Choix du type de la turbine
la projection du débit aménagé par rapport a sa hauteur nettes nous donne la hauteur
spécifique . Cette derniers nous permet de savoir le type de turbine approprié .
Hs hauteur nette a t=73j Hs=19 m
A l’aide de l’abaque suivant on peut déterminé :
- Le type de turbine.
- Vitesse spécifique.
- 17 -
- On choisi une turbine de type KAPLAN

- Une vitesse spécifique ns=600
- La puissance :
𝑷 = 𝝆 𝒈 𝑸𝒂 𝑯𝒏 ƞ
𝑃 = 1000 × 9.81 × 22.45 × 19 × 0.82 = 3431253.51 𝑊𝑎𝑡𝑡
𝑷 = 𝟒𝟔𝟔𝟓. 𝟐𝟎𝟔𝟒 𝒄𝒉𝒆𝒗𝒂𝒍/𝒗𝒂𝒑𝒆𝒖𝒓
- La vitesse de rotation :
5
𝑛s 𝐻 4
𝑁= 1
𝑃2
5
600 × 194
𝑁= 1
4665.20642
𝑵 = 𝟑𝟒𝟖. 𝟒𝟔𝟑𝟗 𝒕𝒓/𝒎𝒊𝒏

- Le nombre de pair de pole :
𝑁×𝑃
𝐹= ; 𝐹 = 50 ℎ𝑧
60
60×50
𝑃 = 348.46 = 𝟖. 𝟔 ≈ 𝟗
2. Dimensionnement du distributeur
Notre énergie hydraulique étant composée d'énergie de hauteur et d'énergie cinétique, il
nous faudra convertir l'énergie de hauteur en énergie cinétique avant de passer dans
l'hélice .c’est le rôle du distributeur qui utilise la pression générée par la hauteur pour
contraindre l’eau à traverser les ailettes orientés de manière a généré un tourbillon.
L’énergie de hauteur est ainsi transformée en vitesse tangentielle.
D1 -on prend pour ce projet

𝐷1
= 1.1
𝐷2
𝐵0
B = 0.3
𝐷1
0
Tel que ;
√𝐻𝑠
𝐷1 = 62,5
D2 𝑁
√19
𝐷1 = 62.5 ×
348.4639
- 18 -
𝑫𝟏 = 𝟕𝟖𝟏. 𝟖𝟎 𝒎𝒎 =≫ 𝑫𝟐 = 𝟕𝟏𝟎. 𝟕𝟑 𝒎𝒎 =≫ 𝑩𝟎 = 𝟐𝟑𝟒. 𝟓𝟒 𝒎𝒎
3. Dimensionnent du diffuseur
- α =12° (10° — 13°)
- H=2.5 D1 = 1954.45 mm
- L=(4 —5.5)D1=4.75D1=3713.57 mm
- L1=1.5 D1 =1172.709 mm
- hcoude=D1 =781.80 mm
- h’=(0.4 — 0.8)D1=0.6 D1=469.08 mm
- hcone=H-h’-hcoude= 703.625mm
𝜽
- selon l’abaque 11.125°
𝟐
- Hauteur limite pour éviter la cavitation :

𝑁𝑜𝑣
𝐻S = 10 − − 𝑘𝜎𝑡 𝐻𝑛
900
𝑛𝑠 2
𝑘 = 1.2 ; 𝜎𝑡 = 0.039 × ( ) = 0.038
100
39.4
𝐻𝑺 = 10 − − 1.2 × 0.038 × 19
900
𝑯𝑺 = 𝟗. 𝟎𝟕 𝒎
- 19 -
782mm
235 mm
710 mm
469 mm
704 mm
1955 mm
11.125° 𝜃
2
α= 12°
782 mm
450 mm
1172 mm
3714 mm
- 20 -
4. La bâche spirale
La bâche spirale crée un tourbillon contenant l'énergie de la chute en amenant l'eau à tourner
autour de l'avant-distributeur. L'eau est distribuée entre les avant-directrices et sa quantité est
liée à la variation de la section de la bâche. Le but est d'obtenir un champ de vitesse uniforme
sur toutes les avant-directrices. Hydrauliquement, la bâche n'est pas toujours nécessaire.
Lorsque l'énergie de la chute est faible, on peut éliminer la bâche spirale. Il y a pour ces cas
de faible chute la bâche fronto-spirale qui permet d'intégrer l'amenée et la bâche.
La bâche est attachée mécaniquement à l'avant-distributeur et est généralement ancrée dans le
béton. C'est un réservoir sous-pression.
- La vitesse d’entré déterminé par l’abaque suivant :
- Vsp= 4 m/s (spirale en béton)

𝜑
𝑄𝜑 = ⋅𝑄
360 𝑎
- φ l’angle caractérisant la spirale
Q_ϕ rayon spirale

i ϕ (°) S_ϕ(Q/V)
(m3/s) (mm)
1 45 2.80625 0.7015625 472.56
2 90 5.6125 1.403125 668.30
3 135 8.41875 2.1046875 818.50
4 180 11.225 2.80625 945.12
5 225 14.03125 3.5078125 1056.68
6 270 16.8375 4.209375 1157.53
7 315 19.64375 4.9109375 1250.28
8 360 22.45 5.6125 1336.61
- 21 -
5. Cheminé d’équilibre
Une chambre d’équilibre (ou cheminée d’équilibre) est un organe hydraulique essentiel à la
régularisation des débits d’acheminement de l’eau entre un bassin d’accumulation et une
centrale hydroélectrique : il s'agit d'un puits vertical situé à proximité de la tête de la conduite
forcée qui joue un rôle de tampon neutralisant les variations de débit de la galerie d’amenée et
permettant de limiter sa contribution aux coups de bélier.
- Pour déterminé les 2 niveaux (Zmax ; Zmin) amont et aval de la cheminé d’equilibre il
faut vérifié que
𝑣0 𝐿𝑔 𝑆𝑔
𝑆𝑐ℎ >
2𝑔𝐻0 ∆𝐻𝑔
Sch : section de la cheminée d’équilibre
𝐻0 = 𝑁𝑎𝑚0 − 𝐿𝑔 𝑖 − ∆𝐻𝑔
𝐻0 = 193.21 − 2200 × 0.02 − 2.91
𝑯𝟎 = 𝟏𝟒𝟔. 𝟑 𝒎
Application numérique
2.5 × 2200 × 8.97
𝑆𝑐ℎ > = 5.9
2 × 9.81 × 146.3 × 2.91
𝑺𝒄𝒉 = 𝟔 𝒎²
- La charge au-dessus du niveau d’eau dans la cheminée :
𝐿𝑔 𝑆𝑔
𝑍∗ = 𝑣0 √
𝑔 𝑆𝑐ℎ
2200 × 8.97
𝑍∗ = 2.5√ = 45.77𝑚
9.81 × 6
∆𝐻𝑔
𝑎𝑏𝑎𝑞𝑢𝑒 (𝑍𝑚𝑎𝑥 , 𝑍min )
𝑍∗
- 22 -
𝑍𝑚𝑎𝑥 𝑍𝑚𝑖𝑛
= 1.02 ; = 0.9
𝑍∗ 𝑍∗
𝒁𝒎𝒂𝒙 = 𝟒𝟔. 𝟒𝟖 𝒎 ; 𝒁𝒎𝒊𝒏 = 𝟒𝟏. 𝟏𝟗 𝒎
6. Conclusion
- L’interprétation des résultats sont :
✓ Le choix du type de turbine influe sur le rendement de cette dernier on a choisi

ici la turbine KAPLAN car c’est pales sont orientable.
✓ La spirale de type béton peut poser des problèmes d’érosion lors d’un coup de
bélier soudain ou bien lors d’une cavitation.
✓ Une réalisation de la galerie avec du béton est préférable pour diminuer le cout
du projet , cela malgré la perte d’énergie qui est considérable , mais vu que
notre hauteur de chutes nettes est de 19 m c a d qu’elle est minime par rapport
au hauteur trouvé dans les grande centrales hydroélectrique .
VII. Impact sur l’environnement

Cette partie traite sur les impacts que peut conduire un barrage impliquant une construction
d’une centrale hydroélectrique. les impacts sont classé d’une maniéré croissante sur les
conséquence dans l’environnement.
❖ Les avantages :
- L’énergie hydro-électrique est une énergie renouvelable : considérées
comme inépuisables à l'échelle du temps humain.
- Une rentabilité rapide, surtout quand c’est une centrale de grande ampleur
(ex : le barrage des trois gorges)
- Un rejet de CO2 minime et une pollution casi nulle.
- Un contrôle de débit d’un fleuve lors des crues : une régularisation du
volume et une possibilité d’évité un aléa.
- Un risque de dommage ou de catastrophe minime : aucun enregistrement de
mort ou de catastrophe dans le monde.
- Un contexte d’unité et d’innovation économique pour plusieurs pays (ex : le
barrage d’Itaipu , une coopération entre le brésil et le Paraguay)
- Création d’emploie et valorisation de l’économie régionale
- Tourisme et création d’endroit ludique et pédagogique.
❖ Les inconvenants :
- la mise en eau des barrages induit très souvent des déplacements de
population et la disparition de zones agricoles.(ex : barrage des trois gorges ,
barrage d’Itaipu et le barrage de Xiluodu)
- la création de retenues d’eau artificielles peut entraîner la sous-oxygénation
de l’eau. A contrario, la libération subite de l’eau a pour conséquence une
suroxygénation. Dans un cas comme dans l’autre, l’équilibre des
écosystèmes est mis à mal.
- 23 -
- L’augmentation du danger de disparation de la faune et la flore (ex :

opération de Mymba kuera de sauvetage des espèces vivant dans la région
d’Itaipu)
- les barrages arrêtent les sédiments créant des cuvettes artificielles. Les cours
d’eau ont alors tendance à s’envaser.
- Dégradation des sols.
- Comme les centrales et les barrages hydro-électrique sont des signe de paix,
ils peuvent être un élément de conflit géopolitique (ex : le grand barrage de
la renaissance en Ethiopie qui contrôle le débit du Nil et la colère du
gouvernement Egyptien)
VIII. Conclusion Générale

Dans le monde, l’énergie l’hydroélectricité a encore un potentiel de développement.
Comme la plupart des autres sources d’énergie renouvelable, l’hydroélectricité demande
des investissements élevés pour la réalisation du projet mais ensuite les frais d’exploitation
et d’entretien sont très faibles. La majeure partie des investissements est consacrée aux
ouvrages de génie civil ; c’est pourquoi 75 % de ces investissements dépendent du site.
Aujourd’hui, la gestion des ouvrages intègre le respect de la vie du cours d’eau (passage
du sable, des graviers et galets composant le lit des rivières, passage des corps flottants
comme les feuilles, les débris végétaux qui eux aussi participent à la vie du cours d’eau).
Dans ce projet nous avons traité les point principaux de dimensionnement de la turbine et
nous avons déterminer a bien les diamètre des conduite et le débits d’aménagement.
- 24 -
Bibliographie
o BARRAGES ET HYDROÉLECTRICITÉ – ATELIA – (2016)
o www.cfmr-roches.org/
o LA CENTRALE HYDROELECTRIQUE LA CENTRALE
HYDROELECTRIQUE -ITAIPU BINATIONALE (Maria Ferreira) -2002
o Galeries hydrauliques en charge et massifs rocheux -Christophe VIBERT-
Séance du 20 mars 2014
o ENERGIE HYDRAULIQUE principe de fonctionment- Mokrane-2019.
- 25 -

Projet Énergie Hydraulique Et Transfert, BOULALA Wassim

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II. Données initiales et traitement

1. Variation de l’apport mensuel

Tableau -1- Apport mensuel

35 L'apport en m3/s histogramme des apport

Figure -1- : Histogramme des apports

Tableau-2- : variation du volume en fonction de l’altitude

Hauteur (m) 30 50 75 100 125 150 175 200 230

Volume (m3) 0 47 58 65 70 73.5 81 84.6 92

3. Variation du niveau d’eau a l’aval

Tableau –3- variation du niveau d'eau a l'aval

H av (m) 31.04 37.04 39.2 40.52 41.04

Ceci nous permettra de tracer la courbe de tarage H=f(Q) suivante

Figure –3- courbe de tarage H av=f(Q)

- La courbe peut être corrélée par l’équation polynomiale suivante :

𝐻 = −1.2282 .10−5 𝑄 4 + 1.2880 .10−3 𝑄 3 − 5.1649 .10−2 𝑄 2 + 1.0690 𝑄 + 29.9833

4. Courbe des débits classés

CAPACITE HAUTEUR h=f(V)

Figure –4- Courbe des apports classée

Détermination du débit aménagé

III. Calcul des hauteurs de chute brutes

𝐻𝑏𝑟𝑢𝑡𝑒 = 𝑁𝐴𝑚𝑜𝑛𝑡 − 𝑁𝐴𝑣𝑎𝑙

On regroupe les résulta sur le tableau suivant :

2. Calcul des niveaux avals

Figure -5- courbe des hauteur brutes Hb=f(j)

IV. Dimensionnement des ouvrages

Figure -6 -Les principaux ouvrages d'une station hydro-électrique

𝐶𝑏𝑒𝑡 = 𝑉𝑏𝑒𝑡 𝛼 𝑃𝑏𝑒𝑡

𝐶𝑖𝑛𝑗 = 𝑆𝑖𝑛𝑗 𝛼 𝑃𝑢𝑖𝑛𝑗

• La plage de diamètre est choisi selon le type de matériaux de la conduite, donc on a

Donc puis que notre débit aménager Qa= 22.45 m3/s

Tableau -8- Cout totale des travaux pour chaque diamètre

1.2 Cout de la perte d’énergie

Voici les résultats obtenus sur les tableau suivant :

Diametre S(m²) V(m/s) ε/d λ ∆H ∆E(KwH) Cp(DZD)

Ensuite il y’auras le calcul du cout total pour chaque diamètre

Tableau -10- cout totale de la réalisation de la galerie d’amené

Figure -7- Cout de réalisation et perte d’énergie en fonction des diamètres

80 000 000.00 DZD

60 000 000.00 DZD

40 000 000.00 DZD

20 000 000.00 DZD

Nam 70 % capacité de la cuvette (volume utile et volume mort)

Nav courbe de tarage Nav = 39.4 m

Cela implique que ;

• le diametre de la conduite est le suivant :

7 5.2 𝑄𝑎3 7 5.2 . 22.453

• La longueur de la conduite forcée est calculée comme suit :

𝑁𝑎𝑚 − 𝑁𝑎𝑣 153.21 − 39.4

V. Calcul des hauteurs de chute nettes

- λG : coefficient de frottement de la galerie déterminer par le diagramme de Moody ou

Donc les hauteurs nettes seront en fonction des apport

Les résultats sont sur le tableau suivant :

Tableau -11- Les hauteurs nettes

Figure -8- hauteur de chute nettes

VI. Dimensionnent de la Turbine

- On choisi une turbine de type KAPLAN

𝑵 = 𝟑𝟒𝟖. 𝟒𝟔𝟑𝟗 𝒕𝒓/𝒎𝒊𝒏

D1 -on prend pour ce projet

𝑫𝟏 = 𝟕𝟖𝟏. 𝟖𝟎 𝒎𝒎 =≫ 𝑫𝟐 = 𝟕𝟏𝟎. 𝟕𝟑 𝒎𝒎 =≫ 𝑩𝟎 = 𝟐𝟑𝟒. 𝟓𝟒 𝒎𝒎

- Hauteur limite pour éviter la cavitation :

- Vsp= 4 m/s (spirale en béton)

Q_ϕ rayon spirale