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td13 PC 2019 Espeuclidiens Enonces PDF
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Chapitre 13
Espaces euclidiens
Exercices
Formes bilinéaires, produits scalaires
– Exercice 1 – ⋆ Signe constant
Sur un espace euclidien E (ou préhilibertien réel, ce qui suffit), on considère une forme bilinéaire ϕ et on pose,
pour x ∈ E, Φ(x) = ϕ(x, x).
On suppose la forme bilinéaire ϕ définie, c’est-à-dire
∀x ∈ E, ϕ(x, x) = 0 ⇒ x = 0.
Démontrer que ϕ est nécessairement soit définie positive, soit définie négative (c’est-à-dire −ϕ définie positive).
φ : R2 [X] → R2 [X],
Z 1
(P, Q) 7→ P (t)Q(t) dt.
−1
1
1. Déterminer l’orthonormalisée de Gram-Schmidt de la base canonique de R2 [X].
2. Déterminer la distance du polynôme P = X 2 + X + 1 au sous-espace vectoriel F de R2 [X] formé des polynômes
f tels que f ′ (0) = 0.
1. Rappeler le procédé de Gram-Schmidt d’orthogonalisation d’une base d’un R-espace vectoriel euclidien.
2. Considérons une base (e1 , . . . , en ) de Rn telle que :
• Pour tout i ∈ [[2, n]], (e1 |ei ) = 0.
• Pour tous (i, j) ∈ [[1, n]]2 , si |i − j| > 2 alors (ei |ej ) = 0.
Simplifier la formule de Gram-Schmidt dans ce cas.
3. L’objectif de cette question est de construire une certaine base orthogonale de Rn .
( n
)
X
Considérons F = x = (x1 , . . . , xn ) ∈ Rn / xi = 0 .
i=1
(a) Déterminer la dimension de F , l’orthogonal F ⊥ de F ainsi qu’une base de F ⊥ .
(b) À l’aide de la question 2., déterminer une base orthogonale de F ; on commencera par les cas n = 2, 3, 4 puis
on généralisera.
f (x) = x + λ (x|v) v.
1. Soit rθ et rθ′ les rotations du plan d’angles respectifs θ et θ′ , et de matrices respectives R(θ) et R(θ′ ) dans la
base canonique. Déterminer rθ ◦ rθ′ (on justifiera matriciellement la réponse).
2
2.
[
(a) Soit (~a, ~b) une base orthonormée directe de P, et ~t un vecteur non nul de P tel que (~
a, ~t) = θ [2π]. Soit s la
symétrie orthogonale par rapport à la droite vectorielle D = Vect (~t).
Déterminer la matrice de s dans la base (~a, ~b).
(b) Soit (~i, ~j) la base canonique de P.
[
Soit ~u et ~v deux vecteurs unitaires de P, avec (~
u, ~v ) = θ [2π]. Enfin, soit D = Vect (~u), D′ = Vect (~v ), s la
symétrie orthogonale par rapport D et s la symétrie orthogonale par rapprot à D′ .
′
Déterminer s ◦ s′ .
On pourra considérer la matrice de s ◦ s′ dans une base adéquate.
– Exercice 13 – Matrice
à paramètre
1 α 3
Soit la matrice A = 5 , où α est un réel.
−3 4
1. Déterminer la (ou les) valeur(s) de α pour que A soit une matrice orthogonale.
2. Déterminer dans ce cas la nature de l’endomorphisme canoniquement associé à A et ses éléments caractéristiques.
Endomorphismes symétriques
– Exercice 15 – ENSSAT Lannion - CCP PC 2015, Alexis Gastinne
Soit E un espace vectoriel euclidien.
3
1. Soit f un automorphisme orthogonal de E. Quel peut être son déterminant ? Le démontrer.
2. Soit f ∈ L(E). On suppose :
(i) f symétrique ;
(ii) f orthogonal ;
(iii) tr (f ) = n − 2.
Que peut-on en déduire pour f ?
On rangera les valeurs propres dans l’ordre croissant de leurs valeurs absolues.
4
– Exercice 22 – ⋆⋆ Matrices symétriques positives II
Soit n ∈ N .
∗
1. Soit (E1 , . . . , En ) une base orthonormée de l’espace Mn,1 (R) des vecteurs colonnes. On note Ω la matrice de
passage de la base canonique de Mn,1 (R) à la base (E1 , . . . , En ).
(a) Que peut-on dire de la matrice Ω ?
(b) Soit A ∈ Mn (R). On pose B = tΩ A Ω et on note B = (bij )i,j . Calculer, pour tout couple (i, j) ∈ [[1, n]]2 ,
l’élément de matrice bi,j en fonction de A, Ei et Ej .
X n
t
(c) Montrer que tr (A) = Ei A Ei .
i=1
2. Soit A ∈ Mn (R) une matrice symétrique. On suppose de plus que Sp(A) ⊂ R+ et on dira alors que A est
symétrique positive. Montrer que, pour tout X ∈ Mn,1 (R), on a tX A X > 0.
3. Soient A et B dans Mn (R) deux matrices symétriques positives. Montrer que tr (AB) > 0.
4. Soient A et B dans Mn (R) deux matrices symétriques positives. Montrer que tr (AB) 6 tr (A) tr (B).
φα : E −→ E,
x 7−→ x + α(x|a)a.
1. Montrer que C = {φα ; α ∈ R} est stable par composition, et commutatif pour la loi ◦.
2. Montrer que, pour tout α ∈ R, φα est un endomorphisme symétrique de E.
3. Montrer que, si α 6= 0, alors 1 et 1 + α sont les valeurs propres de φα . Quels sont les sous-espaces propres
associés ?
4. Montrer que, si α 6= −1, alors φα est inversible dans C. Quelle est la nature de φ−1 ?
5. Déterminer α ∈ R pour que φα soit une isométrie. Quelle est la nature de φ−2 ?