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Les pouvoirs publics ont toujours accordé au contrôle interne dans l’entreprise
publique une importance de premier plan, ceci à en juger par le nombre de circulaires
émises et les rencontres et séminaires organisés sous l’égide du ministère des finances
autour de ce thème.
Pendant longtemps ce contrôle interne s’est limité au contrôle financier et comptable.
Il a fallu attendre l’année 1988 pour voir l’audit interne consacrée par un texte de lois à
travers la loi 88-01 portant réformes économiques qui fait obligation dans son article 40
à l’entreprise publique algérienne de mettre en place et de renforcer l’audit interne.
Ce dernier énonce ce qui suit :
« Les entreprises publiques économiques sont tenues d’organiser et de renforcer
les structures internes d’audit et d’améliorer d’une manière constante leurs procédés de
fonctionnement. »
C’est à partir de cette date que l’audit interne a commencé à connaître un essor dans les
entreprises algériennes même si le degré de développement est très différencié d’une
entreprise à une autre.
De plus, les commissaires aux comptes en application de la loi précitée ont souvent fait
de la mise en place, et le développement de l’audit interne a une réserve dans leurs
rapports annuels, ce qui a contraint encore plus les entreprises publiques économiques à
la mise en œuvre de cette disposition.
Au sein des entreprises s’est développée alors une nette prise de conscience chez ses
dirigeants de la nécessité de veiller à la cohérence permanente des activités qui passent
nécessairement par la mise en place d’un dispositif de contrôle interne efficient.
A titre préliminaire il est important de faire la distinction entre les différentes forme
d’audit.
L’audit légal qui a pour mission d’aboutir à la certification ou au rejet des comptes
annuels de l’entreprise confiée à un commissaire aux comptes.
La révision comptable est confiée à un auditeur externe qui a pour but de donner une
appréciation sur la régularité et sincérité des comptes.
L’audit interne est exercé par une structure interne de l’entreprise.
Le présent rapport se propose de définir l’audit interne, clarifier les concepts, situer son
importance, son organisation et sa mise en œuvre dans l’entreprise.
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I - PRINCIPES GENERAUX
Parmi les définitions qui existent, nous avons retenu celle de l’IIA (the institutes of
international auditors) qui nous semble la plus complète.
Elle n’intervient qu’au deuxième degré.Le contrôle du premier degré étant un élément
de fonctionnement de l’organisation dont la responsabilité dépend en fait et
exclusivement des responsables opérationnels eux-mêmes.
B – OBJECTIF :
C - DOMAINES D’INTERVENTION :
L’audit était cantonnée dans le domaine du contrôle des comptes qui fut le sien
mais dont il s’est largement affranchi au fil des années, Elle représente aujourd’hui une
fonction d’assistance au management et recouvre une conception plus large et plus riche
répondant aux exigences de la gestion des entreprises et embrasse tous les domaines
d’activité :
• La production.
• Le commercial.
• Les ressources humaines.
• Les ressources matérielles.
• L’organisation et le management.
• L’administration générale etc.
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II - MISE EN PLACE DE L’AUDIT DANS L’ORGANISATION DE
L’ENTREPRISE.
Elle doit mener ses actions en conformité avec les vues de la direction générale et doit
rendre compte de deux objectifs :
Aider les responsables concernés à améliorer leur niveau de contrôle et leur efficacité.
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MACRO STRUCTURE DE L’ENTREPRISE
DI
TI
O
G
C
R
A
E
E
L
2 - ORGANIGRAMME DE LA STRUCTURE D’AUDIT :
Si le choix est porté sur le dernier cas, l’organisation de cette structure peut se présenter
DIRECTION
sous le schéma suivant : DIRECTION DES
FINANCE RESSOURCES DIRECTION
COMPTABILITE HUMAINES COMMERCIALE
D I R EDIRECTION
C T I O N
DIRECTION
DIREC
UCTIO
DE LA
PROD
TION
RESSOURCES BUDGET
N
MATERIELLE ORG-INFORM
S U P E R V I S E U R
E Q U I PE EQ AU I PE EQ BU I P E C
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ATTRIBUTIONS DU PERSONNEL DE L’AUDIT INTERNE :
a) ATTRIBUTIONS DU DIRECTEUR :
b) ATTRIBUTIONS DU SUPERVISEUR :
d) ATTRIBUTIONS DE L’AUDITEUR :
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Mais également les documents de travail appropriés et un personnel hautement qualifié
et aguerri aux spécificités du métier.
1 - DOCUMENT DE TRAVAIL :
L’auditeur doit :
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Reconnaître les attentes soulevées par la mission :
L’auditeur doit identifier les attentes soulevées par la mission qui lui est confiée
et répondre aux préoccupations de toutes les parties prenantes à savoir :
La direction, parce que pour cette dernière les attentes résidents dans la pertinence et
l’application effectives des politiques de l’entreprise et l’existence d’objectifs à tous les
niveaux.
L’encadrement qui cherche l’assurance que toutes les procédures sont adoptées,
pertinentes, connues et suivies.
Pour que les constats de l’auditeur soient pertinents, pour que l’audité lui confie
ses problèmes en toute transparence, l’auditeur doit créer un climat de confiance en
montrant une volonté de coopération en faisant preuve d’écoute.
L’auditeur doit valider ses conclusions avec les audités pour leur faire percevoir qu’il
est objectif et favorise leur adhésion.
L’auditeur doit convaincre les responsables, pour ce faire il doit appuyer ses
constats sur une solide argumentation et faire preuve de compréhension et de
coopération pour obtenir leur adhésion.
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Une fois reconnues la pertinence, l’objectivité des conclusions et d’adhésion des
responsables l’auditeur doit inciter ses derniers à passer à l’action et prendre les mesures
adéquates pour parer aux dysfonctionnements relevés.
• Un dossier permanent.
• Des rapports existants.
• Du questionnaire de contrôle interne.
Dossier permanent :
Le dossier permanent comprend toutes les informations relatives à la fonction ou
l’entité auditée et s’articule principalement autour :
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Un travail de recensement doit être établi pour identifier toute la documentation à
même de l’informer sur l’existant.
Un check lits doit être établi et constitue une bonne aide dans la préparation de son
travail.
Il est élaboré d’une manière telle que les points faibles du dispositif du contrôle interne
soient appréhendés à travers les réponses négatives, alors que les réponses positives
donnent les points forts.
1 - DISCUSSION PREALABLE :
Le chef de mission organise une réunion de travail avec l’auditeur qui a la charge
de diriger l’équipe désignée à cet effet.
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• Il lui remet les ordres de mission des membres de l’équipe.
• Délimite le budget temps alloué à la mission.
• L’informe des conclusions préliminaires que révèlent le questionnaire de contrôle
interne établi.
• Définit les contours de la mission.
Cette réunion revêt un aspect psychologique important parce qu’il s’agit de préparer et
de conforter le responsable de l’opération dans les pouvoirs que lui confère sa mission
et de le mettre au courant des premières informations qui se dégagent afin de mieux
organiser le domaine d’intervention pour gagner en efficacité et éviter les pertes de
temps.
2 - PROGRAMME DE MISSION :
Le plan d’action établi pour mener à bien l’opération d’audit doit faire
apparaître :
a) TECHNIQUE D’AUDIT :
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des informations les plus opportunes pour apprécier, évaluer et se donner une opinion la
plus fidèle possible et formuler les recommandations appropriées.
• L’observation.
• L’interrogation.
• L’analyse.
• La vérification.
• L’investigation.
• L’évaluation.
Observation :
Elle peut être directe (vérification visuelle) ou indirecte (vérification à travers des
documents authentique).
L’interrogation :
Pour cela il s’agit de mettre en confiance la personne interviewée pour ôter toute
sensibilité et faciliter le travail de l’auditeur.
Elle est organisée sous forme d’entretien (l’interview) et peut être utilisée dans les
différentes phases de la mission.
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Cette méthode permet d’améliorer l’efficacité d’intervention de l’auditeur et marque
une rupture avec les techniques passées, où ce dernier se devait de procéder par sondage
pour limiter le coût de la mission.
Analyse :
Les informations recueillies doivent faire l’objet d’un classement basé sur
l’importance et la pertinence de chacune d’elle.
Cette classification devra par ailleurs localiser les causes, ce qui permettra à l’auditeur
de mener un travail comparatif et d’analyse pour mettre en exergue les forces et les
faiblesses décelées.
Vérification :
Investigation :
L’évaluation consiste à apprécier ce qui a été audité par rapport à des situations
normatives.
Lorsque les écarts sont recensés il y a lieu par conséquent de pousser le travail
d’investigation et de s’interroger sur :
Sondage statistique :
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Le sondage est une technique qui permet à partir d’un échantillon prélevé aléatoirement
dans une population de référence d’extrapoler à la population totale les observations
effectuées sur l’échantillon avec une certitude spécifique et une précision désirée.
Il permet d’estimer ou de vérifier avec des proportions, et dans délais réduits par rapport
à un recensement ou contrôle exhaustif manuel.
B-Supports matériels :
• Le dossier permanent.
• Les rapports des procès-verbaux.
• Le questionnaire du contrôle interne.
• Les feuilles de travail qu’il utilise pour l’exécution de sa mission.
• Les feuilles de synthèse qu’il élabore au terme de sa mission.
3 - RESULTATS DE LA MISSION :
La mission confiée à l’auditeur se conclut par l’établissement d’un compte rendu
de mission et d’un rapport final.
Compte rendu de mission :
Un compte rendu de mission est fait au responsable de la fonction auditée par le
chef de mission en présence de tous les membres de l’équipe au cours duquel sont
présentées les conclusions des travaux effectués, ceci dans un double objectif :
• L’informer des résultats de la mission.
• Le sensibiliser et recevoir son adhésion sur la mise en œuvre des
recommandations émises.
Ce compte rendu final est effectué à la fin du travail de terrain et consiste en une
présentation verbale.
Il y va de soi que ce compte rendu du chef de mission exige de ce dernier une parfaite
maîtrise des conclusions, c’est pour cela qu’il organise au préalable une réunion de
synthèse avec les auditeurs dont l’objectif est d’ordonner les idées et de décider de ce
qui va être présenté.
Ce compte rendu final de mission peut être précédé par plusieurs comptes rendus
provisoires.
Rapport final :
La mission d’audit se clôture par l’élaboration d’un rapport de mission dans
lequel sont portés les faits recensés et les recommandations émises.
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Rédigé dans un style accessible à tous et d’une lecture facile, il donne à la structure
auditée et à la direction générale une appréciation sur l’efficience de l’organisation et du
management.
Ce rapport doit être :
Objectif : il doit être impartial et reposer sur les faits constatés et vérifiés.
Clair : il doit être compris aisément accessible et argumenté.
Concis : il doit être concis et éviter tout ce qui est inutile.
Utile : il doit être constructif dans le contenu et le ton pour favoriser les
améliorations nécessaires.
Convaincant : il doit être convaincant pour entraîner l’adhésion et motiver
l’action.
Les recommandations émises dans le rapport final qui auront été au préalable
reconnues par les responsables opérationnels tant sur le plan de leur pertinence que de
leur objectivité, et suscité leur totale adhésion doivent connaître une prise en charge
effective sur le terrain.
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CONCLUSION :
« La phase que nous présentons au monde doit être le portrait de quelqu’un qui
fait partie de la mission et non celle d’un policier frappant à la porte, d’un guide pour
améliorer les opérations et non d’un doigt pointé, de quelqu’un qui entraîne les autres et
non qui les abaisse, d’un catalyseur qui aide les dirigeants à tous les niveaux de
l’entreprise à corriger leurs propres problèmes faisant en sorte qu’ils reçoivent le crédit
de ces actions correctives et non d’un projecteur braqué sans merci sur leurs
défaillances et surtout un agent de construction et non de destruction. »
c’est de cette façon que nous pouvons atteindre les deux buts les plus élevés de la
profession :
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APPRECIATION DU MAITRE DU STAGE :
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