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L es É DITIONs DU cerib

Résistance au feu :
les performances
des blocs béton
ISSN 0249-6224
PSE/JRO ISBN 2-85755-192-4
PO 080 / Produits – Ouvrages EAN 9782857551928

Résistance au feu :
les performances
des blocs en béton

Réf. 97.E
Octobre 2006

par
Paul SAUVAGE
© CERIB – 28 Épernon
97.E – octobre 2006 - ISSN 0249-6224 - ISBN 2-85755-192-4 – EAN 9782857551928
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représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement
de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de
l’article 40).
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit,
constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du
Code pénal.
SOMMAIRE

Résumé.................................................................................................................. 5

1. Contexte ............................................................................................................ 7

2. Essais sur murs en blocs de béton (CSTB) ................................................... 8

2.1. Calepinage et montage des murs ...................................................................... 8

2.2. Tableau des résultats de tenue au feu .............................................................. 10

2.3. Analyse et commentaire ..................................................................................... 11

3. Essais comparatifs sur blocs en béton (CERIB)............................................ 13

3.1. Identification des blocs ...................................................................................... 13

3.2. Répartition géographique de l’origine des blocs ............................................. 14

3.3. Résultats des essais ........................................................................................... 15

3.4. Analyse et commentaires ................................................................................... 15


3.4.1. Répétabilité de la mesure ...................................................................................... 15
3.4.2. Comparaison des résultats d’essais sur éléments (essais CERIB)
et sur ouvrages (essais CSTB) .............................................................................. 16
3.4.3. Blocs à 6 alvéoles (2 rangées de lames d’air) ....................................................... 16
3.4.4. Blocs à 8 alvéoles (2 rangées de lames d’air) ....................................................... 16
3.4.5. Blocs à 9 alvéoles (3 rangées de lames d’air) ....................................................... 17
3.4.6. Synthèse des résultats selon le nombre d’alvéoles............................................... 17

4. Conclusion ........................................................................................................ 19

Annexe 1 – Montage d’un mur d’essai .................................................................... 21

Annexe 2 – Courbes de températures au cours d’un essai de mur ..................... 23

Annexe 3 – Dispositif d’essais des blocs ............................................................... 25

Annexe 4 – Courbes de températures au cours des essais de blocs .................. 28

Annexe 5 – Exemples d’observation des parois après essais sur blocs............. 30

Annexe 6 – Tableaux récapitulatifs des résultats d’essais CERIB sur


blocs 500 x 200 x 200 ............................................................................ 32
Résumé
Les blocs en béton sont très largement utilisés dans les ouvrages de maçonnerie en
France. De ce fait, ils ont à répondre à un certain nombre d’exigences réglementaires,
dont celles de la tenue au feu.

Le CERIB fait procéder depuis plus de vingt ans à des essais de résistance au feu en
laboratoire. L’étude a eu pour but de confirmer le caractère générique du béton de
bloc vis-à-vis de ce critère, c’est-à-dire l’indépendance des résultats vis-à-vis de
l’origine géographique des granulats et donc du béton de bloc.

Il a été également démontré que le paramètre le plus important est la géométrie des
éléments (nombre d’alvéoles et de rangées d’alvéoles).

Summary
Concrete blocks are widely used in masonry structures in France. As a result they
must meet a certain number of regulatory requirements, among which those relating
to fire resistance.

For more than twenty years, the CERIB has been conducting laboratory fire
resistance tests. The aim of the study was to confirm the generic nature of concrete
block with regard to this criterion, that is the independence of results from the
geographic origin of the aggregates and thus the concrete of the blocks.

It was also demonstrated that the most important parameter is the geometry of the
elements (number of voids and rows of voids).

-5-
1. Contexte

Les blocs en béton sont très largement utilisés dans les ouvrages
de maçonnerie en France (bâtiments d’habitation, locaux
industriels et tertiaires, ERP…). Afin d’accompagner les évolutions
réglementaires, les premiers essais de tenue au feu ont été
effectués au début des années 80.
Depuis, le CERIB a régulièrement fait procéder à des essais au
CSTB sur différentes configurations (types, dimensions, classes de
résistance des blocs et différents chargements).

Les blocs testés répondent aux exigences des normes NF EN 771-3


et NF P 12 023-2 et sont certifiés .

Le présent document fait la synthèse des principaux essais :


- d’une part, qui ont été confiés au CSTB sur des murs ;
- d’autre part, réalisés au CERIB dans le cadre d’essais
comparatifs destinés à étudier l’influence éventuelle de tel ou
tel paramètre.

L’étude vise, en outre, à démontrer le caractère générique du


béton de blocs vis-à-vis des essais de résistance au feu.

-7-
2. Essais sur murs en blocs de béton
(CSTB)

Les essais sur murs ont été réalisés à la demande du CERIB


depuis plus de vingt ans sur le banc d’essais du CSTB à Champs-
sur-Marne. Les procès-verbaux d’essais correspondants sont
régulièrement reconduits.

2.1. Calepinage et Le montage des blocs est réalisé conformément aux dispositions
montage des murs du DTU 20.1 « Ouvrages en maçonnerie de petits éléments –
Parois et murs ».
Les blocs sont hourdés à l’aide d’un mortier de ciment type CEM
II/B – M (L-S-V) 32.5 R CP1 conditionné en sac. Le dosage
(1 volume de ciment pour 3 volumes de sable) correspond au
dosage, d’environ 350 kg/m3 de sable, utilisé pour les mortiers de
chantier. Le sable employé est un sable de Seine de granulométrie
0/4, le rapport eau/ciment est d’environ 0,45.

Nota. Le DTU 20.1 actuel ne donne pas de correspondance entre


la composition des mortiers et leur classe de résistance. En
revanche, le projet d’annexe nationale de l’Eurocode 6 partie 1.1
propose une classe M10 selon la norme NF EN 998.2 pour ce type
de mortier.

La pose des blocs est réalisée à bain de mortier par assises


horizontales successives et joints croisés. Les blocs d’un même
rang sont posés jointifs. Le remplissage des joints verticaux est
effectué avant la réalisation du joint horizontal, assurant ainsi la
continuité entre joints verticaux et horizontaux de chaque rangée
de blocs. Les joints horizontaux entre chaque rangée de blocs ont
une épaisseur moyenne d’environ 12 mm. Le montage complet du
mur est réalisé principalement à l’aide de blocs entiers, excepté
aux extrémités et en tête de mur où sont utilisés des blocs
préalablement découpés afin de réaliser l’appareillage des blocs
aux dimensions de la baie du cadre d’essai.
Dans tous les cas, les deux faces du mur sont laissées brutes
(sans aucun enduit).

Les dimensions du poste d’essais sont de 3,0 m x 3,0 m environ.


Le calepinage du mur est réalisé tel qu’indiqué sur la figure ci-
après. Selon la configuration testée, la poutre applique (murs
porteurs) ou non (murs non porteurs) une charge sur l’ouvrage.

-8-
Figure 1 - Calepinage du mur d’essai

L’annexe 1 présente les photographies d’un montage de mur.

L’annexe 2 présente des courbes de température sur divers


thermocouples obtenues au cours d’un essai de mur (voir courbes
échauffement moyen et maxi).

Elles mettent en évidence des comportements typiques de


températures de parois de blocs faisant apparaître les phases
suivantes :
- élévation assez rapide de la température jusqu’à un palier situé
un peu en dessous de la température T = 100 °C ;
- palier correspondant à la phase de vaporisation de l’eau
(température du béton stabilisée pendant toute la phase) ;
- élévation à nouveau rapide de la température jusqu’à environ
T = 350 °C.

-9-
2.2. Tableau des Le tableau ci-dessous présente les principaux résultats obtenus :
résultats
de tenue au feu

Classe de
Dimensions Date
Type de Groupe résistance Degré Degré Degré N° du PV Référence de
des blocs limite de
bloc EC 6 NF P 12- C.F. P.F. S.F. d'essai reconduction
(L*l*h) validité
023-2
CSTB RS
500 x 100 x 200 NF creux 3 B 40 0 h 30 1h - - 20 juin 04*
99.050
CSTB
500 x 100 x 200 NF plein 1 B 80 1 h 30 6h - SF.DE.02/2 12 mai 07
92.33345
NF creux
CSTB RS
500 x 200 x 200 2 rangées 3 B 40 1 h 30 4h - - 21 sept. 06
01.095
d'alvéoles

Configuration NF creux
d’essais 3 rangées CSTB RS
500 x 200 x 200 3 B40 EI 240 E 120 - 20 mai 10
murs non d'alvéoles 05.059
porteurs (9 alvéoles)

NF creux
CSTB RS
3 rangées
500 x 200 x 200 3 B40 3h 6h - 04-117
d'alvéoles
(Fabemi)
(9 alvéoles)
NF creux
apparent1 CSTB RS
400 x 200 x 200 2 P 60 2h 6h - - 25 sept. 06
1 rangée 01.096
d'alvéoles
NF creux
CSTB
500 x 150 x 200 1 rangée 3 B 40 1 h 30 3h 4h AR 542/01.3 25 fév. 06
85.22776
d'alvéoles

NF creux
CSTB
500 x 150 x 200 2 rangées 3 B 40 2h 6h 6h AR 542/00.3 07 mai 05*
85.22030
d'alvéoles
NF creux
2 rangées
alvéoles CSTB
500 x 200 x 200 3 B 40 3h 6h 6h AR 542/00.3 19 juin 05*
(8 alvéoles 85.22031
et parois
épaisses)
NF creux
CSTB
500 x 200 x 200 2 rangées 3 B40 2h 6h 6h
RS02-096
d'alvéoles
Configuration NF creux
d’essais 2 rangées 2h CSTB
murs 500 x 200 x 200 3 B40 EI 360 EI 360 6 fév. 10
d'alvéoles REI 120 RS05-005
porteurs (8 alvéoles)
NF creux à
emboîtement2 CSTB
500 x 200 x 250 3 B 40 2h 6h 6h AR 542/01.2 14 août 06
2 rangées 91.31532
d’alvéoles
CSTB
500 x 150 x 200 NF perforé 1 B 80 3h 6h 6h 02 / 03 05 mars 07
86.24014
CSTB
500 x 175 x 200 NF perforé 1 B 80 4h 6h 6h 20 / 03 23 mars07
86.24013
CSTB RS
500 x 200 x 200 NF perforé 1 B 120 6h 6h 6h 02 / 01 12 juin 07
97.023
CSTB
500 x 200 x 250 NF perforé 1 B 80 3h 6h 6h AR 542/01.2 29 nov. 05*
90.30453
CSTB
400 x 200 x 200 NF plein 1 B 160 6h 6h 6h 38020 26 oct. 08
93.35280

* er
Procès-verbaux valides jusqu'au 1 avril 2011 en application de l'article 22 de l'arrêté du 22 mars 2004 relatif à la résistance
au feu des produits et ouvrages.
1
Alvéoles non débouchantes.
2
Joint et about vertical central rempli.

- 10 -
Nota.
- Sauf indication contraire, le type de blocs NF creux à 2 rangées
d’alvéoles signifie 6 alvéoles réparties sur 2 rangées.
- L’épaisseur des parois des blocs creux est de 17 mm ;
l’indication parois épaisses signifie supérieures à 20 mm.
- Contrairement aux murs porteurs, les murs non chargés ne
possèdent pas de caractéristique de stabilité au feu ; ceci
s’explique par le fait qu’ils ne concourent pas à la stabilité
globale de l’ouvrage.

2.3. Analyse Le degré coupe-feu varie de 0 h 30 à 6 h selon l’épaisseur et le


et commentaire type de bloc (creux, perforé ou plein).

Les paramètres qui semblent ne pas avoir d’impact sur les


caractéristiques sont les suivants :
- la classe de résistance pour un même type de blocs ;
- la hauteur des blocs ;
- la forme des abouts.

Analyse concernant Les blocs creux d’épaisseur 200 mm ont fait l’objet de nombreux
essais, desquels il ressort les éléments suivants :
les blocs creux
- le nombre de rangées d’alvéoles, et donc de parois
longitudinales, est un critère fondamental ;
- à épaisseur de parois identiques, le nombre d’alvéoles par
rangée est indifférent ;
- un degré coupe-feu de 2 heures est obtenu en bloc de
200 mm :
. soit avec des blocs à 6 alvéoles à parois épaisses
(supérieures à 20 mm),
. soit avec des blocs à 8 alvéoles,
. soit avec des blocs de parement à une rangée d’alvéoles
(épaisseurs de parois de 30 mm) ;
- des degrés coupe-feu jusqu’à 4 heures peuvent être obtenus
grâce à des blocs à 3 rangées d’alvéoles (9 alvéoles par
exemple).

Les blocs perforés et pleins permettent d’obtenir des degrés


coupe-feu compris entre 3 heures et 6 heures.

Comparaison entre murs Nous ne disposons d’aucun essai strictement comparatif (à type et
épaisseur de blocs identiques).
porteurs et murs
non porteurs Néanmoins, les observations suivantes ont pu être faites dans le
cas des blocs creux :
- les essais non chargés induisent des déformations importantes
(bombement) ; mais l’absence de chargement permet au mur
de conserver une certaine tenue, même lorsque la paroi
extérieure des blocs est totalement dénaturée par le feu ;

- 11 -
- à l’inverse, les observations ont montré que les essais chargés
induisent des déformations (bombement) beaucoup moins
importantes dans le plan du mur ; en revanche, la présence
d’une charge est reportée sur les éléments restants (cloison
intermédiaire et paroi intérieure) lorsque la paroi extérieure des
blocs est totalement dénaturée par le feu.

Dans chacun des cas, chargés et non chargés, il y a donc là deux


effets contradictoires dont il est difficile de déterminer lequel est
prédominant pour le résultat global.

Par ailleurs, deux essais réalisés en 2003 n’ont fait l’objet d’aucun
rapport d’essai. Les résultats figurent dans le tableau ci-dessous :

Date
Classe de N° du
Dimensions Type de Groupe Degré Degré Degré Référence de limite
résistance PV
des blocs bloc EC6 C.F. P.F. S.F. reconduction de
NF P 12-023-2 d'essai
validité
Creux
500 x 200 x 200 2 rangées 3 B 60 1h 1h 1h - - -
d’alvéoles
Murs
porteurs creux
500 x 200 x 200 2 rangées 3 B 60 30 min - - -
d'alvéoles

Ces deux essais ont fait apparaître une dégradation importante, en


pied de mur, des deux premiers rangs avec désaffleurement des
parois extérieures et ouverture de fissures.
Une recherche destinée à expliquer ces deux résultats
« aberrants » a motivé les expérimentations complémentaires
réalisées au CERIB (voir chapitre 3).

- 12 -
3. Essais comparatifs sur blocs en béton
(CERIB)

Il s’agit d’évaluer le comportement au feu de différents blocs béton


provenant de 25 centres de production répartis sur le territoire
national.
Les corps d'épreuve sont soumis à un feu normalisé en vue
d’évaluer le critère d’isolation thermique selon l’arrêté du 22 mars
2004.
Les dispositifs d’essais sont décrits en annexe 3 avec le
positionnement des thermocouples, la description du matériel
utilisé, la courbe de référence (ISO) température-temps.

Nous avons retenu dans ces expérimentations des blocs creux de


dimensions 500 x 200 x 200 mm, pour les raisons évoquées au
chapitre précédent. Il s’agit du type de bloc le plus largement
utilisé et répandu en France.

Afin de compléter notre analyse, trois géométries ont également


été retenues :
- 6 alvéoles réparties en 2 rangées ;
- 8 alvéoles réparties en 2 rangées ;
- 9 alvéoles réparties en 3 rangées.

3.1. Identification Tous les blocs testés répondent aux exigences des normes
des blocs NF EN 771-3 et NF P 12 023-2 et sont certifiés . Les blocs
sont communément définis par un certain nombre de critères,
parmi lesquels :
- dimensions et classe de tolérance dimensionnelle ;
- aspect de surface ;
- épaisseur minimale de paroi ;
- masses volumiques du béton et des blocs ;
- résistance caractéristique à la compression
- variation dimensionnelle (retrait-gonflement) ;
- etc.

Tous ces critères sont donc largement suffisants pour procéder à


l’identification des produits, en particulier par rapport à leur classe
de résistance.

Néanmoins, à titre exploratoire dans le cadre de cette étude,


nous avons fait figurer les indications suivantes (voir tableau en
annexe 6) :
- usine/département ;
- nombre de rangées de lames d’air et d’alvéoles : dans ce
dernier cas, il s’agit du nombre total d’alvéoles ;
- épaisseur moyenne des parois externes et cloison médiane ;

- 13 -
- poids moyen des blocs et masse volumique du béton ;
- composition du béton (sable/granulats/ciment/ajout et
adjuvants) : type et quantité en pourcentage ou en masse.

L’indication NC signifie que l’information n’a pas été acquise (non


mesurée par le laboratoire ou non fournie par le fabricant).
En outre, nous avons mesuré ponctuellement en laboratoire la
résistance en compression de certains lots de 3 échantillons (blocs
à 6 et 8 alvéoles) afin de pouvoir déterminer la sensibilité du
comportement au feu à ce paramètre (cf. § 3.4.3 et 3.4.4).

3.2. Répartition La carte ci-dessous met en évidence la répartition géographique,


géographique de et donc l’origine variée des granulats de blocs choisis et retenus
dans le cadre des essais réalisés au CERIB.
l’origine des blocs

Figure 2 – Localisation des usines de production concernées

- 14 -
3.3. Résultats Il a été procédé à vingt-neuf essais. Pour chacun d’eux, les
des essais résultats présentés correspondent aux moyennes obtenues sur
trois échantillons.

L’annexe 4 présente des courbes de température de blocs au


cours des essais. Nous avons retenu, dans l’exemple, les essais
des centres de production 1 à 14.
L’allure de ces courbes est totalement similaire à celle des essais
sur murs (voir annexe 2) et fait apparaître le plateau de la phase
de vaporisation de l’eau.
L’axe horizontal correspond à la température T = 160 °C et permet
de déterminer une équivalence pour le degré coupe-feu. La
température de 160 °C correspond à une élévation de 140 °C par
rapport à la température ambiante.

Les tableaux complets des résultats en annexe 6 comportent,


outre les données présentées en 3.1, les indications suivantes :

• Durées
- Isolation thermique à 140 °C minimum : permet de
déterminer la durée la plus courte mesurée par n’importe
quel capteur (celui qui subit le premier une élévation de
température de 140 °C) ; c’est le critère que nous avons
retenu dans le paragraphe « Analyse et commentaires »
(§ 3.4).
- Isolation thermique à 140 °C moyenne : durée moyenne sur
l’ensemble des capteurs.
- Isolation thermique à 140 °C maximum : durée la plus
longue mesurée par n’importe quel capteur (celui qui subit le
dernier une élévation de température de 140 °C).

• Observations
Après la fin de l’essai, les différentes parois sont observées. La
manutention des blocs permet d’apprécier qualitativement la
résistance résiduelle des parois.

L'annexe 5 présente des photographies de blocs après essais


montrant le comportement de différentes parois.

3.4. Analyse
et commentaires
3.4.1. Répétabilité Les essais 12 et 20 ont été réalisés dans les conditions suivantes :
de la mesure - même dispositif d’essai ;
- même origine des blocs (même usine) ;
- même produit (nombre d’alvéoles identiques) ;
- fourniture décalée de 4 mois.

Les résultats (1 h 30 et 1 h 27) montrent que la répétabilité de


l’essai est satisfaisante.

Nota. Il s’agit ici des mêmes blocs qui ont fait l’objet des deux
résultats d’essais « aberrants » au CSTB (voir tableau § 2.3.).

- 15 -
3.4.2. Comparaison Des blocs de trois fabricants ont été testés à la fois au CERIB et
des résultats d’essais au CSTB. Ils correspondent aux essais 3, 15 et 18. Le tableau ci-
sur éléments (essais dessous fournit les valeurs comparatives obtenues :
CERIB) et sur ouvrages
(essais CSTB)
N° essai CERIB 3 15 18
Nbre d’alvéoles 9 8 9
Durée 140 °C 2h 1 h 42 2 h 49
Conditions d’essai
non chargé chargé non chargé
CSTB
Degré CF 3h 2h 4h

L’ordre des performances est le même, mais il n’existe pas de


relation directe entre les deux types d’essais. Les essais sur
éléments ont tendance à pénaliser le résultat puisque la diffusion
de chaleur ne se produit pas sur un ouvrage complet (éléments
+ joints).

3.4.3. Blocs Les durées sont comprises entre 1 h 12 et 1 h 52. L’étendue des
à 6 alvéoles résultats pour tous les blocs fabriqués à partir de sable et de
(2 rangées gravier silico-calcaire est de 1 h 12 à 1 h 40 : il est donc clair que
de lames d’air) d’autres facteurs que le type de granulat a un impact sur les
résultats. Par ailleurs, le résultat du bloc concerné par les deux
résultats « aberrants » au CSTB est de 1 h 30 au CERIB, soit au
milieu de la fourchette de tous les résultats de blocs à 6 alvéoles
testés.

Ces essais permettent également d’analyser l’absence d’influence


de la résistance en compression des blocs (lorsqu’elle a été
mesurée individuellement), comme l’indique le graphique ci-
dessous :

Il apparaît clairement que ce paramètre n’a pas d’impact sur le


résultat.

3.4.4. Blocs Les durées sont comprises entre 1 h 35 et 1 h 56.


à 8 alvéoles L’essai 15 est utile pour la comparaison essai sur élément/essai
(2 rangées sur ouvrage (voir chapitre 3.4.2.).
de lames d’air)

- 16 -
Comme dans le cas des blocs à 6 alvéoles, la résistance à la
compression n’a pas d’impact sur le résultat.

3.4.5. Blocs Les durées sont comprises entre 2 h 06 et 2 h 51.


à 9 alvéoles Les essais 3 et 18 sont utiles pour la comparaison essai sur
(3 rangées élément/essai sur ouvrage (voir chapitre 3.4.2.).
de lames d’air)
Influence du dosage en ciment : les essais 17 à 19 ont été réalisés
sur des blocs de géométrie identique en provenance du même site
de production. La seule différence est le dosage d’un même
ciment (52.5R).

Essai 17 18 19
Dosage en kg X X + 10 % X - 10 %
Durée 2 h 35 2 h 49 2 h 53

Les résultats montrent qu’il n’y a pas de corrélation avec ce


paramètre. Le dosage en ciment (pour la place de ceux
couramment utilisés dans l’industrie du bloc en béton) n’est donc
pas un paramètre essentiel pour la tenue au feu.

3.4.6. Synthèse Les chapitres précédents montrent que ce paramètre est très
des résultats selon pertinent pour expliquer le comportement au feu des ouvrages
le nombre d’alvéoles maçonnés. Le graphique ci-dessous résume l’ensemble des
résultats :

- 17 -
Note complémentaire : Complémentairement aux essais présentés dans ce document,
des analyses minéralogiques ont été confiées au Laboratoire
analyse minéralogique Environnement et Minéralogie de l’École Supérieure de Géologie
de Nancy.
Elles ont consisté à procéder à des mesures de spectroscopie
infrarouge en mode réflexion diffuse ainsi que des mesures par
diffraction des rayons X.

Ces essais ont porté sur les éléments suivants provenant de


quelques fabricants :
- granulats de différentes origines géographiques ;
- béton de blocs recueilli après essai de tenue au feu au CERIB.

Le principal objectif de cette analyse a été de déceler si une ou


plusieurs phases minéralogiques spécifiques pouvaient expliquer
des différences de résultat de tenue au feu. Nous avons ainsi
sélectionné, en particulier, les granulats constituant le bloc
concerné par les 2 résultats « aberrants » au CSTB indiqués au
tableau du chapitre 2.3. Dans ce dernier cas, nous avons
également intégré des granulats provenant de carrières
différentes.

Les mesures mettent en évidence les phases minérales


suivantes :
- quartz ;
- calcite ;
- kaolinite ;
- sépiolite ;

en proportions très importantes pour les deux premières, ce qui est


normal pour des granulats silico-calcaires.
Aucune phase minéralogique spécifique n’a été décelée dans le
cas des granulats constituant le bloc concerné.

- 18 -
4. Conclusion

L’étude a permis d’établir un point d’avancement sur les


connaissances acquises dans le domaine du comportement au feu
de murs en bloc de béton.
Des essais ont été réalisés au CERIB sur des blocs représentatifs
de la production nationale (500 x 200 x 200 classe B40). Les 25
centres de production retenus sont géographiquement répartis sur
tout le territoire. La nature du sable et du gravier est
principalement silico-calcaire.

Ces essais ont permis de mettre en évidence les points suivants :


• Les résultats obtenus au CERIB sont plus pénalisants que ceux
obtenus au CSTB, ceci est dû au fait qu’ils sont réalisés sur des
éléments seuls et non des murs complets. Toutefois, la
hiérarchie des résultats est conservée.
• Bien que le nombre d’essais concernant le sujet reste
globalement faible, la répétabilité des mesures au CERIB
semble satisfaisante.
• Ni le dosage en ciment, ni la résistance en compression des
blocs n’ont d’influence sur le résultat final de la tenue au feu,
dans la limite où les blocs sont conformes à leur classe de
résistance garantie.
• Les essais montrent clairement que les résultats de tenue au
feu sont meilleurs pour les blocs à 8 alvéoles (2 rangées) par
rapport aux blocs à 6 alvéoles (2 rangées), et pour les blocs à 9
alvéoles (3 rangées) par rapport aux blocs à 8 alvéoles (2
rangées).
• Pour la tenue au feu, les paramètres importants concernant la
géométrie des blocs sont les suivants :
- d’abord, le nombre total de parois et de cloisons
longitudinales ;
- à un degré moindre, le nombre de cloisons transversales.
• L’origine des granulats n’est pas un critère prépondérant pour
la tenue au feu : en effet, l’étendue des résultats obtenus sur
des blocs fabriqués avec des granulats silico-calcaires est du
même ordre de grandeur que celle obtenue lorsqu’on intègre
toutes les origines (silice, basalte, laitier).
• Aucune phase minéralogique spécifique n’a été décelée sur le
bloc utilisé lors des essais de 2003 au CSTB. Il présente au
CERIB des performances identiques à celles des autres blocs
de même géométrie. Les résultats de 2003 n’ayant pas trouvé
d’explication rationnelle, nous ne pouvons que les considérer
comme aberrants au sens du DTU Feu.
• Par conséquent, le caractère générique de l’identification des
blocs selon la conformité aux normes (marquage ) et au
référentiel est confirmé.

- 19 -
En intégrant les conclusions évoquées ci-dessus et les essais
réalisés au CSTB, il apparaît ainsi clairement que pour les blocs
500 x 200 x 200 :
• seuls les blocs creux à 9 alvéoles (3 rangées de 3
alvéoles), de classe au moins B40, peuvent prétendre à un
degré coupe-feu de 3 heures et plus (PV CSTB RS 05.059) ;
• les blocs creux à 8 alvéoles (2 rangées de 4 alvéoles), de
classe au moins B40, permettent d’obtenir un degré coupe-
feu de 2 heures (PV CSTB RS 05.005) ;
• les blocs creux à 6 alvéoles (2 rangées de 3 alvéoles), de
classe au moins B40, permettent d’obtenir un degré coupe-
feu de 1 h 30 (PV CSTB RS 01.095) ;
• d’autres configurations de blocs peuvent permettre de viser des
performances particulières (3 heures pour les 8 alvéoles à
parois épaisses, soit supérieures à 20 mm, PV CSTB
85.22031).

Enfin, et dans le but de répondre à des questions souvent posées


par les maîtres d’ouvrage et les contrôleurs techniques, il pourrait
être utile d’engager une réflexion destinée à établir, par calcul ou
équivalence, les performances d’ouvrages en maçonnerie de blocs
de béton de grandes dimensions (cas des locaux de stockage, par
exemple).

- 20 -
Annexe 1 – Montage
d’un mur d’essai

Figure 1 - Mur en cours de montage

Figure 2 - Mur en cours d’essai

- 21 -
Figure 3 - Mur après refroidissement du côté exposé

- 22 -
Annexe 2 – Courbes
de températures
au cours d’un essai
de mur

- 23 -
- 24 -
Annexe 3 –
Dispositif d’essais
des blocs
Équipements des blocs Chaque bloc est équipé de thermocouples type K :

- sur la face exposée au feu (réf. dc111 avec carré cuivre à


l’extrémité) ;
- sur la ou les parois intermédiaires suivant la structure des blocs
(réf cc1.5) ;
- un sur la paroi non exposée (réf. cc1.5).

Les schémas ci-dessous présentent les équipements des blocs en


thermocouples ainsi que les positionnements des blocs dans le
four :

Figure 1 – Exemple de positionnement des thermocouples


sur les blocs à 6 alvéoles

Figure 2 – Exemple de positionnement des thermocouples


sur blocs à 3 lames d’air et 9 alvéoles

Figure 3 – Exemple de disposition des blocs dans le four,


vue de dessus faces exposées

- 25 -
Dispositif d’essai Le four d’essai (figures 4 à 6) est muni de quatre brûleurs à gaz
pilotés de manière automatique au moyen de thermocouples à
et mode opératoire plaque (1 par brûleur). La consigne correspond à la courbe
normalisée (courbe figure 7). Les thermocouples à plaque sont
disposés à 100 mm de la paroi des éléments à tester.

Les éléments à tester au feu, placés horizontalement dans le four,


reposent sur différents supports.
Un isolant en laine minérale assure l’étanchéité au feu autour des
éléments. La température ambiante est maintenue à l’aide d'un
extracteur d'air.

Nota Les blocs ont été préalablement exposés en salle


conditionnée de sorte qu’ils aient atteint leur état d’équilibre avant
l’essai.

Les surfaces exposées au feu ont été observées au travers des


hublots (4 par porte) et après refroidissement du four.

Des observations et photographies ont été réalisées après essai


(après refroidissement du corps d'épreuve).

Les matériels utilisés sont :


- thermocouples à plaque (pilotage du four) :
marque : CIM N° 26210504 ;
- programmateur de four :
marque : EUROTHERM ;
- type 2400 Centrale d’acquisition de données :
marque : EUROTHERM,
type 2500,
précision : MAX (1 °C ; 0,2 % de la mesure).

Figure 4 – Schéma du four d’essai

- 26 -
Figures 5 et 6 – Photographies du dispositif d’essai

Figure 7 – Courbe de référence température – temps (ISO)


et enregistrement des températures des thermocouples à plaque
(pilotage du four)

Thermocouples
à plaque Série
de 3
blocs

Thermocouples de
surface avec protections

Calfeutrement

Figure 8 – Positionnement des blocs dans le four

- 27 -
Annexe 4 – Courbes
de températures
au cours des essais
de blocs

- 28 -
- 29 -
Annexe 5 –
Exemples
d’observation des
parois après essais
sur blocs

Paroi
intermédiaire
fissurée

Parois non Paroi


exposées exposée
résistantes dénaturée

Paroi exposée
dénaturée
mais résistante

Figure 1 – Exemple de blocs après refroidissement et soumis au feu


durant 120 min

Figure 2 – Exemple de blocs de granulats à prédominance calcaire après


refroidissement et soumis au feu durant 120 min

- 30 -
Paroi exposée
non dénaturée,
mais peu
résistante

Parois non
exposées
résistantes et
non
détériorées

Figure 3 – Exemple d’un bloc de granulats à prédominance sillico-calcaire


soumis au feu durant 120 min et après refroidissement

Figure 4 – Même bloc, après manipulation de la paroi exposée

Parois
exposées
résistantes

Parois
exposées
détériorées

Figure 5 – Exemple de séries de blocs soumis au feu

- 31 -
Annexe 6 – Essais 1 à 8
Tableaux
récapitulatifs des
résultats d’essais
CERIB sur blocs
500 x 200 x 200

Essai 1 2 3 4 5 6 7 8
Usine Béziers Nîmes Donzère Laon Bordeaux Geneston Ukange Rixhem
Département 34 30 26 59 33 44 57 57
Nbre de
rangées de 2 3 3 2 2 2 2 2
lames d’air
Nbre total
6 9 9 6 6 6 6 6
d’alvéoles
Épais. moy.
paroi externe 17,8 18,1 16,2 17,5 16,2 19,1 16,6 18,5
mm
Épais. moy.
cloison 17,9 17,4 16 18,6 14,5 18,8 16,7 16,4
médiane mm
Poids moy. kg 18,5 19,6 18,2 17,5 17 17,6 17,1 17,1
Masse vol.
3 2 048 1 847 1 965 2 071 2 138 1 924 2 088 2 011
béton kg/m
Nature sable Basalte SilicCalc SilicCalc Calcaire SilicCalc Siliceux Laitier SilicCalc
Quantité 47 % 43 % NC 41,5 % 26 % 37 % NC NC
Nature gravier Basalte Calcaire SilicCalc+ SilicCalc SilicCalc Niaise Laitier SilicCalc
Quantité 47 % 49 % NC 52 % 65 % 54 % NC NC
Type ciment 52,5 R 52,5 R 52.5 R 52,5 N 52,5R CPAHPR 52,5 N 52,5 R
Qt ciment 6% 7,5 % NC 5% 5% 6.8 % NC NC
Ajout Sans Sans NC Filler Filler Filler Sans Sans
Adjuvant Sans Sans NC Sans Oui Oui Sans Sans
Date essai 28/09/04 28/09/04 28/09/04 5/10/04 5/10/04 5/10/04 12/10/04 12/10/04
Isolation therm.
1 h 51 2 h 29 2h 1 h 33 1 h 12 1 h 33 1 h 50 1 h 16
à 140° mini
Isolation therm.
1 h 55 2 h 33 2 h 09 1 h 33 1 h 18 1 h 34 1 h 50 1 h 20
à 140° moy.
Isolation therm.
2 h 20 2 h 48 2 h 09 2 h 02 1 h 29 1 h 46 2 h 06 1 h 36
à 140° maxi
Paroi Paroi
Observations Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi
exposée exposée
exposée exposée exposée exposée exposée exposée
après peu non pas
fissurée, fissurée, fissurée, fissurée, fissurée, fissurée,
refroidissement fissurée,
le béton est le béton est le béton est le béton est le béton est
fissurée,
le béton est
dans le four le béton le béton
dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé
se tient se tient
Paroi
Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi
exposée
exposée exposée exposée exposée exposée exposée
Observations Cloison peu
désagrégée. désagrégée. désagrégée. désagrégée. désagrégée. désagrégée.
après sortie centrale peu désagrégée.
Cloison Cloison Cloison Cloison Cloison Cloison
du four endommagée Cloison
centrale centrale centrale centrale centrale centrale
centrale non
fissurée fissurée fissurée fissurée fissurée fissurée
fissurée
Paroi(s) non Reste Reste Reste Moins Moins Moins Reste Moins
exposée(s) résistante résistante résistante résistante résistante résistante résistante résistante

Niaise : roche métamorphique (ni silico, ni calcaire)

- 32 -
Essais 9 à 16

Essai 9 10 11 12 13 14 15 16
St
Usine Piolenc Vedene Puiseux La Garde Redon Cavaillon Salsogne
Georges
Département 28 84 84 95 13 35 13 02
Nbre de
rangées lames 2 2 2 2 2 2 2 2
d’air
Nbre total
6 8 8 6 6 6 8 8
d’alvéoles
Épais. moy.
paroi externe 17,5 18,8 18,2 17,6 18,5 18.5 17,5 17,3
mm
Épais. moy.
cloison 17,8 17,7 17,2 17,3 18,0 18.1 17,5 17,6
médiane mm
Poids moy. kg 16,1 17 17,7 17,2 17,9 16.5 17.5 17,1
Masse vol.
3 1 911 1 849 1 884 - - 1 930 1 950 1 930
béton kg/m
Nature sable SilicCalc SilicCalc Calcaire SilicCalc SilicCalc SilicCalc SilicCalc SilicCalc
Quantité 43 % 40 % 47.5 % 50 % 39 % 35 % 37 % 40 %
Nature gravier Silex SilicCalc Calcaire SilicCalc SilicCalc SilicCalc SilicCalc SilicCalc
Quantité 51 % 54 % 46.5 % 50 % 61 % 65 % 55 % 60 %
Type ciment 52.5 R 52,5 R 52,5 R 52.5 52,5 R 42.5 II 52,5 R 52,5 R
Qt ciment 6% 6% 6% 6.9 % 5.9 % 6.4 % 6.1 % 5,5 %
Ajout Oui Non Non Filler Non Filler Filler Filler
Adjuvant Oui Non Non Non Oui Non Non Oui
Date essai 12/10/04 29/10/04 29/10/04 21/12/04 21/012/04 21/12/04 18/01/05 18/01/05
Isolation therm.
1 h 23 1 h 56 1 h 35 1 h 30 1 h 40 1 h 37 1 h 42 1 h 36
à 140° mini
Isolation therm.
1 h 23 1 h 56 1 h 35 1 h 33 1 h 40 1 h 45 1 h 41 2 h 12
à 140° moy
Isolation therm.
1 h 35 1 h 58 1 h 36 1 h 33 1 h 45 1 h 45 2 h 12 2 h 16
à 140° maxi
Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi
Observations
exposée exposée exposée exposée exposée exposée exposée exposée
après
fissurée, le fissurée, le fissurée, le fissurée, le fissurée, le fissurée, le fissurée, le fissurée, le
refroidissement
béton est béton est + béton est béton est + béton est béton est béton est béton est
dans le four
dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé
Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi
exposée exposée + exposée exposée + exposée exposée exposée exposée
Observations
désagrégée. désagrégée. désagrégée. désagrégée. désagrégée. désagrégée. désagrégée. désagrégée.
après sortie
Cloison Cloison Cloison Cloison Cloison Cloison Cloison Cloison
du four
centrale centrale + centrale centrale est centrale centrale centrale centrale
fissurée fissurée fissurée + fissurée fissurée fissurée fissurée fissurée
Paroi(s) non Moins Reste Reste Moins Reste Reste Reste Reste
exposée(s) résistante résistante résistante résistante résistante résistante résistante résistante

- 33 -
Essais 17 à 24

Essai 17 18 19 20 21 22 23 24
Bernière
Usine Lagny Lagny Lagny Puiseux Bonneuil Mireval Puiseux
s/Seine
Département 77 77 77 95 27 94 34 95
Nbre de
rangées lames 3 3 3 2 2 2 3 2
d’air
Nbre total
9 9 9 6 6 6 9 6
d’alvéoles
Épais. moy.
paroi externe 17.6 17.7 17.7 19.3 18.2 18.15 17.3 17.9
mm
Épais. moy.
cloison 18.7 19.0 18.6 18.3 18.4 18.5 18.2 17.3
médiane mm
Poids moy. kg 19.2 19.5 19.0 17.0 16,4 15,6 19.0 17.3
Masse vol.
3 - - - - - - - -
béton kg/m
Nature sable SilicCalc SilicCalc SilicCalc SilicCalc SilicCalc Calcaire Calcaire NC
Quantité 0/11.2 0/11.2 0/11.2 50 % 43 % 0/11.2 45 % NC
Nature gravier SilicCalc SilicCalc SilicCalc SilicCalc SilicCalc Calcaire Calcaire NC
Quantité 2 200 kg 2 200 kg 2 200 kg 50 % 50 % 1 900 kg 48 % NC
Type ciment 52.5 R 52.5 R 52.5 R 52.5 52,5 N 52. R 52.5 R NC
Qt ciment 120 kg 125 kg 115 kg 6.9 % 7% 135 kg 7% NC
Ajout Cendre v. Cendre v. Cendre v. Filler Non Filler Filler NC
Adjuvant Oui Oui Oui Non Oui Oui Oui NC
Date essai 20/04/05 20/04/05 20/04/05 28/04/05 28/04/05 28/04/05 30/05/05 30/05/05
Isolation therm.
2 h 35 2 h 49 2 h 51 1 h 27 1 h 25 1 h 45 2 h 12 1 h 52
à 140° mini
Isolation therm.
2 h 44 2 h 54 2 h 53 1 h 29 1 h 26 1 h 47 2 h 18 1 h 53
à 140° moy
Isolation therm.
2 h 46 2 h 57 2 h 54 1 h 32 1 h 28 1 h 47 2 h 19 1 h 53
à 140° maxi
Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi
Observations
exposée exposée exposée exposée exposée exposée exposée exposée
après
fissurée, le fissurée, le fissurée, le fissurée, le fissurée, le fissurée, le fissurée, le fissurée, le
refroidissement
béton est béton est béton est béton est béton est béton est béton est béton est
dans le four
dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé
Le béton Le béton Le béton
re re re
de la 1 de la 1 de la 1
paroi est paroi est paroi est
Le béton Le béton Le béton Le béton Le béton
Observations re re re dénaturé, dénaturé, dénaturé, re re
de la 1 de la 1 de la 1 de la 1 de la 1
après sortie du les blocs les blocs les blocs
paroi est paroi est paroi est paroi est paroi est
four sont sont sont
dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé
fendus fendus fendus
en deux en deux en deux
parties parties parties
Parois Parois Parois Parois
Paroi(s) non intactes et intactes et intactes et Restent Restent Restent intactes et Restent
exposée(s) restent restent restent résistantes résistantes résistantes restent résistantes
résistantes résistantes résistantes résistantes

- 34 -
Essais 25 à 29

Essai 25 26 27 28 29
Usine Petiville Limay Ailly Ailly Vernon
Département 76 78 27 27 60
Nbre de rangées
2 2 2 2 3
de lames d’air
Nbre total
6 6 6 8 9
d’alvéoles
Épais. moy.
paroi externe 19.1 17.2 18.9 19.8 17.3
mm
Épais. moy.
cloison médiane 20.2 17.8 20.2 19.4 18.7
mm
Poids moy. kg 19.2 17.7 18.3 19.7 19.3
Masse vol.
3 - - - - -
béton kg/m
Nature sable Jumièges SillicCalc NC NC Les Andelys
Quantité 50 % NC NC NC 41.5 %
Nature gravier CBoulonnais SillicCalc NC NC Les Andelys
Quantité 42 % NC NC NC 51.9 %
Type ciment 52,5 N 52.5R calcia NC NC 52.5R calcia
Qt ciment 7.6 % NC NC NC 6.5 %
Ajout Filler Filler NC NC Filler
Adjuvant Non Oui NC NC Oui
Date essai 30/05/05 21/06/05 21/06/05 21/06/05 06/07/05
Isolation therm.
1 h 32 1 h 30 1 h 40 1 h 50 2 h 06
à 140° mini
Isolation therm.
1 h 33 1 h 30 1 h 40 1 h 50 2 h 12
à 140° moy
Isolation therm.
1 h 37 1 h 30 1 h 40 1 h 56 2 h 18
à 140° maxi
Paroi Paroi Paroi Paroi Paroi
Observations
exposée exposée exposée exposée exposée
après
fissurée, fissurée, fissurée, fissurée, fissurée,
refroidissement
le béton est le béton est le béton est le béton est le béton est
dans le four
dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé dénaturé
Le béton Le béton
Le béton
des 2 autres des 2 autres Le béton des
des 2 autres
Observations Le béton de parois est parois est autres parois
re parois est
après sortie la 1 paroi résistant. résistant. est résistant.
résistant.
du four est dénaturé Le bloc est Le bloc est Le bloc
Le bloc
fendu en fendu en se tient
se tient
deux parties deux parties
Parois
Paroi(s) non Restent Restent Restent Restent intactes et
exposée(s) résistantes résistantes résistantes résistantes restent
résistantes

- 35 -
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