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Le groupe de sociétés est une réalité dans le monde des affaires, il s’agit

d’un phénomène de grande ampleur qui se manifeste dans tous les secteurs.
Chacun peut aisément dresser une liste de grands groupes industriels,
commerciaux ou bancaires cotés en Bourse. Ces groupes poursuivent soit une
stratégie industrielle, soit une stratégie financière. Ils recherchent la métrise de
filières de production ou de commercialisation, ou bien ils s’orientent vers la
maximisation du profit par la diversification.

Le développement de l’entreprise se réalise souvent par la création de


filiales ou par la prise de contrôle de sociétés déjà existentes.la détention de la
moitié du capital suffit pour exercer le pouvoir dans une société. Ainsi la
société mère avec ses filiales constitue une véritable unité économique et
sociale, la direction générale de la société dominante détermine une stratégie
pour l’ensemble.

La consolidation des comptes a pour objet de donner une représentation


comptable du groupe plus conforme à sa réalité économique, en tenant compte
des liens et des échanges entre les diverses sociétés qui le composent.

Les investisseurs, les créanciers ou tout autre partenaire du groupe ainsi


constitué ne peuvent pas l’appréhender dans son ensemble par la simple analyse
des comptes individuels de chaque société ;ils ont besoin pour cela des états
financiers consolidés.

La consolidation est ainsi une technique d’analyse financière ayant pour


finalité de produire de l’information à des utilisateurs externes, mais elle est,
également un outil de gestion dans la mesure où elle permet d’éclairer les
relations complexes entre les filiales et la société mère , et de comparer les
résultats avec les objectifs de l’entreprise.

Les premiers comptes consolidés ont été publié aux Etas unis dés le début
du siècle, les structures économiques, le dynamisme des marchés financés et le
système juridique de regroupement d’entreprises des pays anglo-saxons ont
favorisé l’expansion de la pratique des comptes consolidés.
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Du fait de sa mission d’harmonisation des méthodes comptables au niveau
international, l’IASC s’est intéressé dés sa création au problème des comptes de
groupe .Il publie en 1976 sa troisième norme comptable traitant des « états
financiers consolidés ».dans le cadre de la révision périodique des normes,
l’IASC a publié deux nouveaux standards applicables à partir de 1990 :

 IAS 27 : « Les comptes consolidés et la comptabilisation des


participations dans les filiales ».
 IAS 28 : « La comptabilisation des participations dans les entreprises
associées ».
La consolidation ne se réduit pas à la combinaison des comptes
individuels, les normes relatives à la consolidation ne sont pas les mêmes que les
normes pour les comptes individuels.
Pour avoir juste une petite idée sur la consolidation des comptes, on va
présenter un exemple très simple qui va vous permettre de comprendre le
principe en général.
Exemple : Soit une société A créée par apports en numéraire avec un
capital de 100000 F ; immédiatement après sa création, cette société monte une
seconde société B, dont elle apporte 80% du capital (lequel s’élève à 50000 F).
Les bilans de création de ces deux sociétés se présentent comme suit :

Bilan de la société A

Participation dans B 40000 Capital social 100000


Disponibilités
60000

100000 100000

Bilan de la société B

Disponibilités 50000 Capital social 50000

50000 50000

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L’analyste qui ne connaitrait pas les liens de participation qui existent
entre A et B pourrait considérer que ces deux sociétés représentent ensemble une
entité économique disposant de moyens financiers s’élevant à 150000 F, Or ,il
n’en est rien puisque le capital de B comprend 40000 F issus de A ,mis
ensemble, leurs moyens financiers s’élevant donc non pas à 150000 F ,mais à
150000- 40000 =110000 F.C’est ce que fait apparaitre l’union au sens
mathématique du terme, des deux bilans.

Bilan de la société (A µ B)

Disponibilités 110000 Capital du groupe 110000

110000 110000

L’objet de ce travail est d’introduire les notions essentielles de la


consolidation, les étapes et modes de consolidation ainsi que les états financiers
consolidés, en fin on va présenter les différentes méthodes de consolidation,

Partie I. les concepts de base de la consolidation :


1. La notion de groupe :

Le groupe est un ensemble d’entreprises juridiquement indépendantes,


mais liées entre elles par des participations ou des contrats, et exercent leurs
activités sous la direction ou le contrôle de l’une d’entres elles. Alors c’est pour
cela que les comptes consolidés sont établis.

Les comptes consolidés ont pour but de présenter le patrimoine, la


situation financière et les résultats de l’ensemble constitué par une société
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consolidante, et les entreprises qui lui sont liées comme s’il ne formait qu’une
seule entité.

Les comptes consolidés d’une société donnent une présentation plus


complète que les comptes annuels au regard de trois domaines :

 Le patrimoine : Les comptes consolidés mettent en évidence tout le


patrimoine dont le groupe a la responsabilité. Ce patrimoine peut
être représenté par des usines, des biens immobiliers, du matériel
ou même des actifs financiers.

 La situation financière : Les comptes consolidés présentent toutes


les créances et dettes à l’égard des tiers extérieurs au groupe
relatives aux entreprises comprises dans la consolidation.
Autrement dit, seules les véritables créances et dettes à l’égard des
tiers sont présentées dans les comptes consolidés.

 Les résultats et l’activité : grâce aux comptes consolidés, on mesure


mieux le volume du chiffre d’affaire réalisé par le groupe, ainsi que
les résultats, puisque les comptes consolidés visent à faire ressortir
la quote part des résultats de l’exercice de chaque entreprise qui
attribuée au groupe que ces résultats soient distribués ou maintenus
en réserves.

2. Le périmètre de consolidation :

Le périmètre de consolidation correspond à l’ensemble formé par la


société mère et les sociétés contrôlées exclusivement, conjointement ou sous
l’influence notable du groupe. Il s’agit donc d’une notion plus large que celle du
groupe.

Les différents types de contrôle permettant d’inclure une société dans le


périmètre de consolidation sont habituellement les suivants :

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 le contrôle exclusif : est le pouvoir de diriger les politiques
financières et opérationnelles d’une entreprise, afin de tirer
avantage de ses activités. Il résulte :

 Soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote dans


une autre entreprise ;
 Soit de la désignation, pendant deux exercices successifs, de la majorité des
membres des organes d’administration, de direction ou de surveillance d’une
autre entreprise ; la société consolidante est présumée avoir effectué cette
désignation lorsqu’elle a disposé au cours de cette période, directement ou
indirectement, d’une fraction supérieure à 40% des droits de vote, et
qu’aucune autre associé ou actionnaire ne détenait directement ou
indirectement, une fraction supérieure à la sienne (40%) ;
 Soit du droit d’exercer une influence dominante sur une entreprise en vertu
d’un contrat ou de clauses statutaires, lorsque le droit applicable le permet et
que la société dominante est actionnaire ou associé de cette entreprise.

 Le contrôle conjoint : est le partage de contrôle d’une société


exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou
d’actionnaires, de sorte que les décisions résultent de leur accord.

 L’influence notable : sur la gestion et la politique financière de


l’entreprise est présumée lorsqu’une société dispose, directement
ou indirectement, d’une fraction au moins égale au cinquième
(20%) des droits de vote de cette entreprise.

3. Les différents types de participations financières au sein d’un


groupe :

«Une participation est un droit dans le capital d’autres entreprises,


matérialisé ou non par de titres, créant des liens durables et destinés à diriger et
contrôler l’activité de la société émettrice de ses titres ».

Dans un groupe, la société mère (ou société consolidante) est celle qui
détient directement ou indirectement une participation dans toutes les autres
entreprises, appelées filiales ; cette participation correspond à une fraction de
capital comprise entre 10% et 50%. Par contre, est considérée comme filiale une
société dont plus de la moitie du capital est détenu par une autre.
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Les participations financières entre les sociétés du groupe peuvent être de
types différents. On pourra rencontrer, notamment, les cas suivants :

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M F Participations directes :

M F1 La société M des actionnaires


de la société F1

Participations indirectes :

M F2 La société M détient des actions


de la société F1 qui détient elle-
M F1 F2
même des actions de la société
F2

M F Participations croisées ou
M F réciproques : la société M
détient des actions de la société
F qui détient des actions de la
société M

M F1 M Participations complexes : La
société M détient des
M F2
participations directes ou
F1 F2 F1 F2 i nd i r e ct es d an s p l u s i eu r s
sociétés (F1 et F2)

Après la présentation des différents types de participations financières au


sien d’un groupe, il convient de s’arrêter sur la mesure du contrôle et la
distinction entre le pourcentage de contrôle et le pourcentage d’intérêt.

 Pourcentage de contrôle et pourcentage d’intérêt :

Il ne faut pas confondre le pourcentage de contrôle avec le pourcentage


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d’intérêt dans la filiale :

Pourcentage Exprime le pourcentage de droit de vote dont dispose la société


de mère lors des assemblées générales de la filiale.

Contrôle

Pourcentage Exprime la fraction du patrimoine qui appartient à la société


mère (droit au résultat, au dividende, etc.…)
d’intérêt

Il faut noter que pour les participations directes, le pourcentage de


contrôle se confond en principe avec le pourcentage d’intérêt. Par contre, pour
les participations indirectes, il faut tenir compte de l’enchaînement des
participations :

 Le pourcentage d’intérêt de la société mère est obtenu en multipliant entre


eux les pourcentages de détention des sociétés constituant la chaîne de
contrôle ;

 Le pourcentage de contrôle de la société mère est obtenu en additionnant


les pourcentages de contrôle des sociétés du groupe.

Pour bien mesurer le caractère différent de ces deux notions, on peut


prendre l’exemple suivant :

La société mère détient 80% des droit de vote a l’assemblée d’une filiale
F1 qui détient elle-même des droit de vote a l’assemble d’une filiale F2 :

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Société 80% 60%

mère Filiale 1 Filiale 2

Si on définit les droits de la société mère sur ces filiales, on obtient :

Dans la filiale 1 Dans la filiale 2

Pource
ntage de contrôle
80% 60%*

Pourc
entage d’intérêt
80% 80%*60% = 48%**

(*) : La société mère contrôle la filiale F1, donc elle contrôle la participation
de F1 dans F2.
(**) : Si la filiale F2 réalise un dividende de 500 dh, elle distribuera 300 dh
(60% de 500 dh) à la filiale F1.Cette somme sera intégrée aux résultats de la
filiale F1 qui la redistribuera à ses actionnaires. La part de la société mère
sera de 240 dh (80% de 300 dh), soit 240/500 = 48% du dividende distribué
par la filiale F2.

4. Bases légales et réglementaires :

En dépit de leur intérêt, tant pour les utilisateurs extérieurs de


l’information comptable que pour les dirigeants de l’entreprise, les comptes de
groupe n’ont fait que récemment l’objet d’une réglementation générale et sont
longtemps hors du champ couvert par le plan comptable général.
Au Maroc, on trouve une absence totale du cadre réglementaire des comptes
consolidés ; c’est la raison pour laquelle on va citer les textes réglementaires de
la consolidation des comptes en France :

La quatrième directive, adoptée le 25 juillet 1978 par le conseil des


ministres de la communauté, stipulait dans son préambule que : « lorsqu’une

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société fait partie d’un groupe, il est souhaitable que des comptes de groupe
donnant une image fidèle des activités de l’ensemble du groupe soient publiés»

Mais c’est la septième directive, adoptée le 13 juin 1983, qui allait


coordonner les législations nationales en matière d’élaboration et de diffusion
des comptes consolidés.

Le contenu de la septième directive fut très rapidement introduit dans la


législation française par la loi n° 85-11 du 3 janvier 1985 qui a impose
l’élaboration et la publication de comptes de groupes aux sociétés, au plus tard :

 En ce qui concerne les sociétés qui émettent des valeurs mobilières


inscrites à la cote officielle des bourses de valeurs, à compter du
premier exercice ouvert après le 31 décembre 1985 ;
 En ce qui concerne les autres, à compter du premier exercice ouvert
le 31 décembre 1989.

Cette loi fut suivie d’un décret d’application n° 86-221 du 17 février 1986
et d’une mise à jour du PCG par un arrêté du 9 décembre 1986.

Partie II : La démarche globale de la consolidation :

1. L’harmonisation des méthodes comptables à l’intérieur du groupe :

Dans le cadre d’une consolidation des comptes, l’harmonisation des


méthodes comptables poursuit deux objectifs :

 Premièrement, la nécessité de rendre homogènes les comptes des


sociétés. En effet, le cumul des postes ne peut valablement
s’effectuer s’il n’existe pas à l’intérieur du groupe une uniformité
quant aux méthodes d’évaluation, et quant aux méthodes de
présentation des comptes.
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La plupart des pays autorisent des règles d’évaluation et certaines
méthodes comptables dans les comptes consolidés qui sont interdites dans les
comptes sociaux, en effet, en France, par exemple, les principales dérogations
sont les suivantes :

 Les immobilisations corporelles amortissables et les stocks


peuvent être inscrits à leur valeur de remplacement à la
clôture de l’exercice.
 Les éléments fongibles de l’actif circulant peuvent être évalués
selon la méthode LIFO
 Les biens utilisés dans le cadre d’un contrat de crédit bail
peuvent être inscrits au bilan consolidé.
 Les écarts de conversion, actifs ou passifs, sur les créances et
dettes libellées en monnaie étrangère peuvent être inscrits au
compte de résultat.

 Deuxièmement, la nécessité d’éliminer l’incidence de certaines


contraintes juridiques et fiscales particulières, afin de donner une
image fidèle de la situation financière et du résultat du groupe
reflétant au mieux la réalité économique.

2. Modes de consolidation :

Le mode de consolidation influence plus directement les comptes


consolidés, dans la mesure où il porte des données utilisées selon le mode de
consolidation.

 La consolidation par paliers

Cette méthode consiste à consolider en tenant compte des sous ensembles


consolidés incorporés dans des ensembles plus grands, Ce mode de
consolidation conduit à effectuer la consolidation des sous groupes, puis insérer
dans la consolidation principales les comptes consolidés des entreprises filiales

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de la société mère. Cette approche aura pour conséquence, dans certains cas, de
mettre en évidence, des intérêts minoritaires dans les sociétés intégrées
proportionnellement ou mises en équivalence.

 La consolidation directe

Cette méthode conduit à déterminer pour chaque entreprise incluse dans le


périmètre les droits du groupe dans les capitaux propres quelle que soit
l’entreprise concernée. Cette approche permet de calculer la part contributive de
chaque entreprise dans les réserves et dans les résultats du groupe.

Ce mode de consolidation a pour avantage de mieux appréhender la répartition


des capitaux propres de chaque entreprise entre le groupe et les intérêts hors
groupe. C’est le mode de consolidation recommandée dans la pratique.

 La consolidation modulaire

Ce mode de consolidation consiste à :

 Répartir les capitaux propres de chaque entreprise consolidée entre le


groupe et les minoritaire ;
 Porter en déduction les titres d’autres entreprises consolidées détenues par
cette même entreprise ;
 Tenir compte, s’il y a lieu des écarts d’acquisition positif ou négatif à
l’égard d’autres entreprises consolidées.

Cette solution convient très bien aux progiciels de consolidation

3. Les Etats financiers consolidées :


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 Le Bilan

Le bilan consolidé peut se présenter soit sous forme de tableau soit sous
forme de liste.

L’actif se répartit entre l’actif immobilisé et l’actif circulant, le passif,


entre les capitaux propres et les dettes appariassent en bas.

Par rapport au modèle de bilan d’une société, on peut relever les


particularités suivantes du bilan consolidé :

 A l’actif, il existe deux postes spécifiques à la consolidation : les


« écarts d’acquisition » et les « titres mis en équivalence ».

L’écart d’acquisition : ne doit pas être confondu avec la « différence de


consolidation ». En effet, la différence de consolidation résulte d’une
comparaison entre le prix d’acquisition et la valeur des titres au moment de la
consolidation. L’écart d’acquisition représente en revanche, la différence entre le
prix d’acquisition des titres et valeur de ces titres à la date de l’acquisition

Titres mis en équivalence : le montant des capitaux propres des sociétés


mises en équivalence correspondant à la participation de la société mère.

Exemple :

Une société A achète l’intégration des titres d’une société B pour un prix
de 1000 Dh. Au moment de la transaction, la valeur comptable des capitaux
propres de B est de 700. L’analyse des actifs de B a permis de mettre en
évidence une plus-value latente de réévaluation de 180. Dans ces conditions, le
montant de l’écart d’acquisition peut être déterminé comme suit :

Prix d’acquisition des titres = 1000

-valeur comptable des capitaux propres (700)

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=Ecart de première consolidation 300

- Plus-value de réévaluation (180)

= Ecart d’acquisition 120

 Au passif, La spécificité du bilan consolidé réside dans l’existence


d’un poste qui n’a pas d’équivalent dans les comptes individuels :
les intérêts minoritaires, ce poste représente les droits des
actionnaires minoritaires dans les sociétés intégrées globalement.

Il est important de noter que les intérêts minoritaire ne font pas


partie des capitaux propres consolidés. Il s’agit la d’une conception
restrictive de la notion de groupe en consolidation qui ne prend en compte que
les droits des actionnaires majoritaires dans la mesure du patrimoine du groupe.

« Mais d’autres postes, dont l’intitulé n’est pas spécifique d’un bilan consolidé
et que l’on trouve dans un bilan individuel, ont un contenu qui mérite attention.
Ainsi les postes « capital » et « prime » ne concerne que la société mère ; le
poste « réserves » comprend les réserves de la société mère et la part de celle-ci
dans les réserves des entreprises consolidées depuis leur date d’acquisition ou de
création.

 Le compte de résultats

Comme pour le bilan, il existe deux formats de présentation possibles :


en tableau ou en liste.

Par ailleurs, le classement des charges peut être effectué selon deux
critères : par nature ou par destination.

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Par rapport à la présentation par nature, la présentation par destination
fait apparaître les indicateurs suivants :

 cout de production des ventes ;


 La « marge provenant du chiffre d’affaires » : il s’agit en fait d’une
marge sur cout de production ;
 Les charges administratives ;
 Les charges commerciales.
A partir du « résultat d’exploitation », les deux présentations se rejoignent

 L’annexe

C’est un document tout à fait essentiel pour lire et interpréter le bilan et le


compte de résultat consolidés.

L’annexe doit comprendre « toutes information de caractère significatif


permettant aux destinataires des comptes consolidés d’avoir une juste
appréciation du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’ensemble
constitué par l’entreprise comprises dans la consolidation ».

Ces informations sont les suivantes :

 Les informations relatives au périmètre de consolidation ;


 La présentation des principes, des méthodes et des modalités de
consolidation retenue ainsi que celle des moyens mis en œuvre pour
assurer la comptabilité des postes du bilan et du compte de résultat d’un
exercice sur l’autre ;
 Des explications sur les soldes et les variations d’un certains nombres de
postes du bilan et du compte de résultat. »

 Les documents recommandés :

Bien que la réglementation n’ai rendu obligatoire que les trois documents
décrits précédemment, le PCG recommande de les compléter par un tableau de
financement et un tableau des variations des capitaux propres.

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 Le tableau de financement :

L PCG ne propose pas de modèle de tableau de financement consolidé


mais recommande de s’inspirer du modèle qu’il propose pour les entreprises
individuelles et d’adapter ce modèle aux spécificités de la consolidation.

 Le tableau des variations des capitaux propres :

Ce tableau, plus couramment appelé « tableau de variations de la


situation nette », a pour objet de faire apparaître les mouvement comptables
permettant d’expliquer le passage du montant des capitaux propres en début
d’exercice à celui de la fin d’exercice et entre les mouvements qui ont une
signification financière et ceux qui n’en ont pas.

Partie III. METHODE DE CONSOLIDATION :

Consolider les comptes d'un groupe, c'est remplacer les titres de


participation dans les sociétés détenues par les vrais actifs de ces dernières.
Il existe trois méthodes de consolidation que nous allons expliquer
succinctement à l'aide d'exemples simplifiés où le groupe est formé à chaque
fois d'une société mère et d'une seule filiale :

 Cas d'application :

La société "A" détient 60% dans la société "B", et ceci depuis la création
de "B" l'année N-3.
Les bilans et les comptes de résultat des deux sociétés se présentent comme suit:
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Bilan de "A" au 31/12/N

PASSIF
Capital 800
Réserves 600
Résultat de l'exercice 200
Dettes 1940

TOTAL 3540

PASSIF
Capital 400
Réserves 520
Résultat de l'exercice 100
Dettes 600
TOTAL 1620

Compte de résultat de "A" année N

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CHARGES
Total charges 6800
Résultat 200
TOTAL 7000

Compte de résultat de "B" année N

CHARGES
Total charges 4900
Résultat 100
TOTAL 5000

1. L'intégration globale :

Elle consiste à regrouper (après retraitement éventuel) :

Au bilan consolidé

A l'actif consolidé Au passif consolidé


L'actif de la société mère Les capitaux propres de la mère
- les titres de participation dans la + les capitaux propres de la filiale
filiale détenus par les associés hors du
groupe
+ l'actif de la filiale

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+ dettes de la mère
+ dettes de la filiale

Au compte de résultat consolidé

Total des charges de la Total produit de la


mère mère
+ total des charges filiale + total produits filiale

Résultat global = résultat appartenant au groupe + résultat hors groupe

Bilan consolidé au 31/12/N

Intégration globale

ACTIF
Immobilisations nettes 2400
(1800 + 600)
Stocks 770
(500+ 270)
Créances 1600
(900+ 700)
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Liquidité 150
(100+ 50)

TOTAL 4920

Remarque :
 Les titres de participation de "A" dans "B" disparaissent, ils sont
remplacés par les divers actifs de "B".
 les capitaux propres :

 Le capital social est celui de "A".


 Les intérêts des minoritaires correspondent à 40% du capital et des
réserves de "B" détenus par des associés hors groupe.

Compte de résultat consolidé par intégration globale

CHARGES
Total charges 11700
Résultat 300

TOTAL 12000

2.L'intégration proportionnelle :
La méthode de l'intégration proportionnelle consiste :
 Au niveau du bilan à substituer à la valeur comptable des titres de
participation la quote-part détenue par le groupe.
Les intérêts minoritaires se trouvent ainsi éliminés.
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 Au niveau du compte de résultat, à incorporer au total des charges
et des produits de la société mère la quote-part des charges et des
produits de la société consolidée Bilan consolidé de "A" et "B"
au 31/12/N

Par intégration proportionnelle :


ACTIF
Immobilisations nettes 2160
[1800 + (600*60%)]
Stocks 662
[500+ (270*60%)]
Créances 1320
[900+ (700*60%)]
Liquidité 130
[100+ (50*60%)]
TOTAL 4272
Remarque :
 Les titres de participation de "A" dans "B" sont remplacés par les
60% des actifs et des dettes de "B".
 Les capitaux propres : le capital de "A" est repris, celui de "B" est
complètement éliminé. Les réserves et le résultat de "B" sont repris
à 60%.

Compte de résultat consolidé par intégration proportionnelle :

CHARGES
Total charges 9740
Résultat 260

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TOTAL 10000

3. La mise en équivalence

Cette méthode consiste à :


 À substituer, dans le bilan de la société mère, les titres de
participation que cette dernière détient par la quote-part de la
situation nette de la société consolidée.
 A reprendre le compte de résultat de la société mère et lui ajouter la
quote-part des résultats de la société mise en équivalence.

Bilan consolidé au 31/12/N


Mise en équivalence :

ACTIF
Immobilisations nettes 1800
Titres mis en équivalence 612
Stocks 500
Créances 900
Liquidité 100

TOTAL 3912

Remarque :
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La société "A" a acheté les titres de "B" à la création de cette
dernière et elle a payé 60% du capital social : 400 * 60% = 240
Au 31/12/N l'actif net de "B" est de : 1620 – 600 = 1020
La valeur des titres "B" détenus par "A" = 1020 * 60% = 612

Compte de résultat consolidé par mise en équivalence :

CHARGES
Total charges 6800
Résultat 260

TOTAL 7060

L’objectif de cet exposé n’était pas de faire le « tour de la question » de la


consolidation. Il s’agissait seulement d’introduire les notions essentielles de la
technique comptable de la consolidation.

En guise de conclusion, on peut dire que les comptes consolidés ont pour
but de refléter l’activité d’une société et de ses filiales, de présenter une véritable
situation patrimoniale, de donner une image économique réelle des groupes, de
fournir un outil de gestion de l’entité économique. Elle consiste à présenter le
patrimoine, la situation financière et le résultat des entreprises comprises dans la
consolidation comme s'il s'agissait d'une seule entreprise.

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La consolidation est en pratique un processus complexe qui appelle de
nombreux retraitement qui peuvent nuire, malgré les informations données dans
l’annexe, à l’intelligibilité de certains chiffres. De plus, sa réglementation et sa
normalisation sont beaucoup plus souples que celle des entreprises individuelles
et offrent d’importantes marges de liberté aux dirigeants des groupes.

L’auditeur doit avoir une bonne maîtrise des méthodes et techniques de


consolidation afin de s’assurer de la validité, de la régularité et de la sincérité
des comptes consolidés. Alors quelle est la démarche qu’il doit suivre pour
mener à bien cette opération ?

Annexe consolidée : document inclus dans les comptes consolidés reprenant un


ensemble d’informations complémentaires au bilan et au compte de résultat
consolidé.

Autocontrôle : détention des titres de la société mère par d’autres entreprises


consolidées dans le groupe.

Bilan consolidé : bilan de l’ensemble des entreprises comprises dans la


consolidation.

Capitaux propres du groupe: quote part du capital, des réserves et des résultats
de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation revenant au
groupe.

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Comptes consolidés : présentation du patrimoine, de la situation financière et
des résultats de l’ensemble constitué par une société consolidante et les
entreprises qui lui sont liées comme s’il ne formait qu’une seule entité. Ces
comptes comprennent le bilan, le compte de résultat et l’annexe.

Comptes individuels : les comptes individuels représentent les comptes annuels


d’une entreprise par opposition aux comptes consolidés.

Comptes intra-groupe : comptes d’actif, de passif, de charges ou de produits


apparaissent entre deux entreprises comprises dans la consolidation.

Comptes pré-consolidés : comptes d’une entreprise consolidée ayant été arrêtés


selon les règles comptables du groupe (ajustements, éliminations et
retraitements).

Comptes réciproques : comptes intra-groupe entre deux entreprises consolidées


dont le montant est identique.

Contrôle conjoint : contrôle partagé d’une entreprise consolidante.

Contrôle exclusif : contrôle majoritaire du groupe dans une entreprise


consolidante.

Ecarts d’acquisition : Partie non ventilable d’un écart de première


consolidation

Elimination : opération comptable visant à supprimer notamment les doubles


emplois, les opérations intra-groupe et les titres.

Entreprise consolidante : entreprise pouvant être consolidée.

Groupe : ensemble d’entreprises consolidées.

Impôt différé : impôts constatés dans le compte de résultat consolidé sur une
opération comptable qui aurait subi l’incidence de ces impôts dans les comptes
annuels. L’impôt différé le plus significatif est l’impôt sur les sociétés.

Influence notable : contrôle du groupe significatif (20% au moins) mais non


majoritaire dans une entreprise consolidante.

Intégration globale : prise en compte des actifs et passifs, des charges et des
produits d’une entreprise consolidée et partage des capitaux propres entre la part

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du groupe sous déduction de la valeur des titres détenue et la part des intérêts
hors groupe.

Intérêts hors groupe : quote part de la situation nette revenant aux actionnaires
ou associés d’une entreprise consolidée extérieurs au groupe. Synonyme :
intérêts minoritaires.

Intégration proportionnelle : prise en compte de la quote part des actifs,


passifs, charges et produits d’une entreprise consolidée et mise en évidence de la
quote part du groupe dans les capitaux propres sous déduction de la valeur des
titres.

Méthode de consolidation : méthode utilisée pour consolider une entreprise.


Les trois méthodes de consolidation utilisées sont l’intégration globale,
l’intégration proportionnelle et la mise en équivalence.

Mise en équivalence : méthode de consolidation conduisant à revaloriser les


titres détenus d’une entreprise consolidée à hauteur de la quote part des capitaux
propres retraités.

Périmètre : liste des entreprises retenues dans la consolidation.

Pourcentage d’intégration du groupe : quote part de prise en compte des


valeurs d’une entreprise consolidée.

Pourcentage d’intérêt du groupe : quote part directe ou indirecte de la société


consolidante dans les capitaux propres d’une entreprise consolidée.

Pourcentage de contrôle du groupe : quote part directe ou indirecte de société


consolidante dans la direction d’une entreprise consolidée.

Pourcentage de détention directe : fraction du capital d’une entreprise


consolidante détenue directement par une autre entreprise consolidable.
Synonyme : pourcentage d’intérêt direct.

Résultat groupe : quote part d’enrichissement ou d’appauvrissement du groupe


au titre des exercices antérieurs.

Retraitement : opération comptable permettant de rendre les évaluations


homogènes et comptabiliser l’impôt différé.

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Société consolidante : société qui possède des liens directs ou indirects avec
d’autres entreprises et qui réalise la consolidation. Synonyme : société mère.

Tableau de financement consolidé : tableau de financement du groupe


déterminé à parti les flux de toutes les entreprises comprises dans la
consolidation.

Tableau de variation de capitaux consolidés : tableau justifiant les variations


de capitaux propres du groupe d’un exercice à un autre.

Titres des sociétés mises en équivalence : compte d’actif correspondant à la


quote part des capitaux propres des entreprises consolidées par mise en
équivalence.

Variation de périmètre : variation des entreprises comprises dans la


consolidation d’un exercice à un autre.

Depuis 1999, les règles en matière d'établissement et de publication des


états financiers consolidés n'ont cessé d'évoluer. Les entreprises n'ont pas
toujours adapté la présentation de leurs comptes consolidés. Certains choix
possibles ont pourtant une incidence sur la présentation des comptes et la
maîtrise du résultat consolidé.

Le tableau de financement et le tableau de variation des capitaux propres sont


des composantes des états financiers. ,
La réponse est : FAUX.
Selon le règlement 99-02, ceux sont des informations de l'annexe. Ces états sont
des composantes des états financiers uniquement en IFRS.
EXPLICATION : Il s'agit d'information faisant partie de l'annexe.

Les modèles de bilan et de compte de résultat présentés par la règle 99-02 sont
indicatifs.
EXPLICATION : Le modèle est indicatif, et des rubriques supplémentaires
peuvent être ajoutées .Néanmoins, les rubriques préconisées sont obligatoires si
elles sont significatives. La réponse est : VRAI.

La colonne "amortissement et provisions" ne doit plus figurer à l'actif.


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EXPLICATION : Le règlement 99-02 a supprimé ce type de présentation.
La réponse est : VRAI.

Toutes les sociétés du périmètre de consolidation doivent arrêter des comptes à


la date de clôture des comptes consolidés.
EXPLICATION : Il n'existe qu'une exception pour les filiales arrêtant leurs
comptes moins de trois mois avant la date de clôture des comptes consolidés. Et
encore faut-il retraiter ces comptes des évènements significatifs intervenus dans
l'intervalle des trois mois.
La réponse est : VRAI.

Les entités n'ayant pas de lien capitalistique avec le groupe ne sont pas
consolidées. La réponse est : FAUX.
EXPLICATION : La loi sur la sécurité financière a supprimé la condition de
détention d'au moins un titre pour rendre obligatoire la consolidation des entités
ad hoc.

Le compte de résultat doit présenter les produits et charges par nature.


La réponse est : FAUX.
Un modèle de présentation par destination est proposé. Le montant des charges
de personnel doit alors faire l'objet d'une mention en annexe. Bonne réponse !
EXPLICATION : Les deux modèles sont proposés.

Le résultat par action doit être mentionné dans l'annexe.


La réponse est : FAUX.
EXPLICATION : Le résultat par action doit obligatoirement être présenté en
pied du compte de résultat. L'annexe devra comporter une référence au texte
utilisé pour le calcul.
Les libellés des rubriques du bilan et du compte de résultat sont modifiables.
La réponse est : FAUX. Bonne réponse !
EXPLICATION : Les libellés des rubriques font appel à des notions
normalisées. Si une notion évolue, le normalisateur fait évoluer le libellé. Ainsi
la rubrique Provision pour risques et charges a été remplacée par la rubrique
Provision par le CRC 2005-05 du 3 novembre 2005.

Le règlement 99-02 définit la notion d'importance significative à laquelle il fait


référence. La réponse est : FAUX.
EXPLICATION : La notion de signification n'est pas définie dans le règlement
99-02. Le paragraphe 1000 du règlement donne seulement des indications
générales.

L'application des cinq méthodes préférentielles n'est pas obligatoire.


EXPLICATION : Cependant, un groupe doit chiffrer en annexe les impacts
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qu'auraient l'application des méthodes préférentielles non retenues.,
La réponse est : VRAI.
Testez votre annexe en particulier
VRAI FAUX
L'annexe consolidée comporte 6 natures d'informations.
EXPLICATION : Le règlement 99-02 classe les informations selon six natures :
* informations relatives au référentiel comptable, aux modalités de
consolidation, et aux méthodes et règles d'évaluation (voir n° 7420 s.),
* informations relatives au périmètre de consolidation (voir n° 7435 s.),
* informations permettant d'assurer la comparabilité des comptes (voir n°7440s.)
* explications des principaux postes du bilan et du compte de résultat et de leurs
variations (voir n° 7478 s.),
* autres informations, dont l'information sectorielle (voir n° 7525 s.),
* tableau de financement par l'analyse des flux de trésorerie (voir n° 7554 s.).

Le Règlement. 99-02 (§ 42) précise que cette liste n'est pas limitative et que
l'ordre est indicatif.
La réponse est : VRAI.
Le règlement 99-02 organise l'annexe en six parties.
Un groupe n'applique pas la méthode préférentielle de comptabilisation des
engagements relatifs aux avantages à long terme accordés aux salariés. Il n'aura
donc pas au passif consolidé de provisions sur ces engagements.
La réponse est : FAUX.
EXPLICATION : Lors d'une entrée de périmètre par acquisition, les
engagements de la société acquise devront être identifiés et comptabilisés au
passif, alors même l'entreprise consolidante n'applique pas ce principe dans ses
comptes consolidés. Le suivi ultérieur de ce passif conduira à suivre 2
populations.

La notion de seuil est expressément mentionnée dans l'annexe. Bonne réponse !


EXPLICATION : La notion de seuil peut être abordée pour de nombreux sujets
et faire d'une mention en cas d'application, par exemple pour la définition des
seuils de consolidation de filiales ou des seuils d'activation de contrat de location
financement.
La réponse est : VRAI.

Titres de participation non consolidés : l'annexe doit obligatoirement comporter


des informations chiffrées (Capitaux propres, résultat des derniers exercices,
fraction du capital détenu,...) Bonne réponse !
EXPLICATION : Comme c'est le cas dans les comptes sociaux pour l'ensemble
des titres de participation.
La réponse est : VRAI.

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La valeur boursière des titres cotés doit obligatoirement être mentionnée en
annexe.
EXPLICATION : Le règlement 99-02 rend la communication de cette
information obligatoire pour autant qu'elle soit significative.
La réponse est : VRAI.

Le tableau de variation des intérêts minoritaires est obligatoire.


La réponse est : FAUX.
EXPLICATION : Il s'agit d'un tableau venant compléter le tableau de variation
des capitaux propres.
Le tableau de variation des capitaux propres groupe doit être présenté pour
l'exercice en cours et le précédent.
La réponse est : VRAI.

Un groupe consolidé doit produire une information pro forma lorsqu'il acquiert
une société ou un groupe de société.
La réponse est : FAUX.

EXPLICATION : La présentation d'une information pro forma est obligatoire


lorsque les comptes consolidés sont affectés par des prises de contrôle
significatives. Cette information peut prendre la forme de "comptes pro forma".
Les textes relatifs aux modalités d'établissement de ces informations ont fait
l'objet d'évolutions récentes.

Les comptes consolidés d'un groupe doivent obligatoirement présenter une


information sectorielle.
EXPLICATION : Selon le mode d'organisation choisi par le groupe,
l'information peut être plus ou moins restreinte.
La réponse est : VRAI.

La preuve d'impôt, justifiant la charge d'impôt est obligatoire dans l'annexe.


La réponse est : VRAI.

Les écarts d'acquisition sont amortis. Ils ne font donc pas l'objet de test de
valeur.
La réponse est : FAUX.
EXPLICATION : Certains changements peuvent aboutir à un amortissement
exceptionnel. Le règlement 99-02 ne fournisant aucune précision, l'AMF
recommande de retenir les modalités des normes Ias 36 ou Fas 142. Ces
informations doivent être spécifiées en annexe.

L'annexe doit obligatoirement contenir des informations sur les frais de


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développement.
La réponse est : VRAI.
EXPLICATION : Le groupe doit préciser la méthode choisie, comptabilisation
en charge ou inscription à l'actif. L'inscription à l'actif étant une méthode
préférentielle, si le groupe a choisi l'inscription en charge, il doit donner en
annexe tous les impacts d'une inscription à l'actif.

 Jean-Claude Dutailly : « Manuel de comptabilité à l’usage des


opérationnels ».

 Bernard Esnault, Christian Hoarau : « Comptabilité financière ».1ère


Edition: 1994,Septembre;

 Bernard Colasse : « Comptabilité générale » . 5ème Edition:


Economica 1996;

 Meunier Rocher Beatrice : « le diagnostic financier »Edition des


organisations.

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