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Phase d’insertion

Résumé

Dans cette partie nous parlons de l’accueil qui nous a été réservé au Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU),
nous présentons cette structure, ses missions, son organisation et son fonctionnement.

Accueil dans le centre de stage

Nous avons été reçus à notre arrivée au MINHDU le lundi 01 juillet 2019 par le Chef de la Cellule Informatique M. OSSAMA
François. Nous avons échangé sur notre cadre de travail et nous lui avons remis notre cahier de charges. Il nous a également donné des
conseils pratiques sur le comportement à adopter face à certaines difficultés, le respect de la hiérarchie, et il nous a défini les horaires de
travail et de pause (7h 30-12h 30 et 13h-15h30 avec une pause entre 12h 30 et 13h).

Après cette étape, l’attente a été d’une semaine et c’est le 08 juillet 2019 que nous avons effectivement débutés notre stage, par
l’attribution de notre encadreur M. KENMOE patrice, la présentation des cadres de la Cellule et des Chargés d’Etudes Assistants. On a
visité les locaux du ministère qui sont répartis sur 08 étages en tout. Dans la tour principale le MINHDU occupe les étages 6, 7, 8, 9 et dans
le bâtiment B, le MINHDU occupe les étages 2, 3, 4, 5. C’est dans le bureau des cadres au deuxième étage de la tour secondaire, que nous
avons été installés et le Chargé d’Etude Assistant numéro 2 nous a créé nos paramètres de connexion au réseau.

Présentation et situation géographique

Rédigé par Ndji jean paul


Historique

Le MINHDU, de son ancienne appellation MINVILLE a été institué par décret présidentiel le 7 décembre 1997. Le MINVILLE qui,
avait pour principales missions l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies de gestion des infrastructures urbaines, ainsi que la conduite
des opérations urbaines, intervenait uniquement dans 16 grandes agglomérations, notamment les dix chefs-lieux des régions et 6 autres villes
de plus de 100 000 habitants (Foumban, Edéa, Kumba, Limbé, Nkongsamba et Kousséri).

Le 08 décembre 2004, le MINVILLE, toujours par décret présidentiel, change de dénomination et devient MINDUH Avec le
MINDUH, les missions s’élargissent et englobent entre autres le secteur de l’Habitat. De même, le MINDUH intervient désormais dans
toute l’étendue du territoire national.

Depuis le 09 décembre 2011, le MINDUH est devenu MINHDU (Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain).

Le siège actuel du MINHDU se trouve à la poste centrale sis à l’Immeuble de l’Emergence (Ancien « Immeuble de la mort ») ou
encore Immeuble Ministériel N°2. Il partage l’immeuble avec le MINEE, le MINTP et le MINPMEESA.

Présentation

A la suite du Décret N°2012/384 du 14 septembre 2012 portant son organisation, le Ministère de l’Habitat et du Développement
Urbain est responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière d’habitat et de développement
urbain.

A ce titre, il est chargé :

En matière d’habitat :

De l’élaboration et de la mise en œuvre d’un plan d’amélioration de l’habitat, tant en milieu urbain qu’en milieu rural ;

Rédigé par Ndji jean paul


De la mise en œuvre de la politique d’habitat social ;

Du suivi de l’application des normes en matière d’habitat ;

En matière de développement urbain :

De l’élaboration et du suivi de la mise en œuvre des stratégies d’aménagement et de restructuration des villes en relation avec les
Administrations concernées ;

De l’élaboration et de la mise en œuvre des stratégies de développement social intégré des différentes zones urbaines ;

De l’élaboration et de la mise en œuvre des stratégies de gestion des infrastructures urbaines en liaison avec le Ministère des Travaux
Publics ;

De l’élaboration et de la mise en œuvre des stratégies d’amélioration de la circulation dans les grands centres urbains avec les
Départements Ministériels et les Collectivités Territoriales Décentralisées concernés ;

Rédigé par Ndji jean paul


De l’embellissement des centres urbains en liaison avec les Départements Ministériels et les Collectivités Territoriales Décentralisées
intéressés ;

De la planification et du contrôle du développement des villes ;

Du suivi de l’élaboration des plans directeurs des projets d’urbanisation en liaison avec les Collectivités Territoriales Décentralisées ;

Du suivi de l’application des normes en matière d’assainissement et de drainage ;

Du suivi du respect des normes en matière d’hygiène et de salubrité, d’enlèvement et/ou de traitement des ordures ménagères ;

De la liaison avec les organisations internationales concernées par le développement des grandes villes en relation avec le Ministère
des Relations Extérieures.

Il suit les activités des ordres correspondants aux professions d’architecte, d’urbaniste et de géomètre.

Il travaille en étroite collaboration avec les Collectivités Territoriales Décentralisées et exerce la tutelle sur la Société Immobilière du
Cameroun (SIC), les projets et les organismes concourant à l’aménagement des villes et de l’habitat.

Il assisté d’une Secrétaire d’Etat chargée de l’habitat.

Rédigé par Ndji jean paul


Organisation

Le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain est placé sous l’autorité d’un ministre chargé de l’élaboration et de la mise en
œuvre de la politique du gouvernement en matière d’habitat et de développement urbain. Pour l’accomplissement de ses missions, le
ministre de l’habitat et du développement urbain dispose :

D’un secrétariat particulier ;

De deux conseillers techniques ;

D’une inspection générale ;

D’une administration centrale ;

Des services déconcentrés.

Les secrétariats particuliers

Placés sous l’autorité d’un chef de secrétariat particulier, les secrétariats particuliers sont chargés des affaires réservées du ministre et
de la secrétaire d’Etat.

Les Conseillers techniques

Rédigé par Ndji jean paul


Ils effectuent toutes missions qui leur sont confiées par le ministre.

L’Inspection Générale

Elle comprend deux inspecteurs généraux chargés :

En ce qui concerne les questions administratives :

De l'évaluation des performances des services par rapport aux objectifs fixés, en liaison avec le Secrétaire Général ;

Du contrôle interne et de l'évaluation du fonctionnement des services centraux et déconcentrés, des établissements sous tutelle ainsi
que des organismes et projets rattachés ;

De l'information du Ministre sur la qualité du fonctionnement et du rendement des services ;

De l'évaluation régulière de l'application des techniques d'organisation et méthodes ainsi que de la simplification du travail
administratif, en liaison avec les services compétents de la réforme administrative ;

De la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la corruption au sein du Ministère, en liaison avec la cellule ministérielle de lutte
contre la corruption.

Rédigé par Ndji jean paul


En ce qui concerne les questions techniques :

Du contrôle et de l'évaluation des investissements publics dans le cadre de la mise en œuvre de la politique gouvernementale en
matière de développement urbain et de l'habitat ;

Du contrôle et de l'évaluation de l'exécution des projets à financement conjoint, interne et externe ;

De l'évaluation des enquêtes et des statistiques en matière de développement urbain et de l'habitat ;

Du contrôle des organismes placés sous tutelle du Ministère ;

De l'évaluation des stratégies et des modalités de garantie de la sécurisation de l'habitat ;

Du contrôle de la conformité aux normes en matière de développement urbain et de l'habitat ;

Rédigé par Ndji jean paul


De l'exploitation des rapports d'audit technique des programmes et projets de développement et de promotion de l'habitat et de
développent urbain ;

Du contrôle et de l'évaluation des opérations urbaines ;

De l'évaluation séquentielle des performances sectorielles en matière de développement urbain et de l'habitat.

Chaque Inspecteur Général est assisté de deux Inspecteurs.

L’Administration Centrale

L’Administration Centrale comprend :

Le Secrétariat Général ;

La Division du développement Social et Urbain ;

La Direction de l’Habitat Social et de la Promotion Immobilière ;

La Direction de l’Architecture et des Normes d’Habitat ;

La Direction des Opérations Urbaines ;

La Direction des Affaires Générales.

Rédigé par Ndji jean paul


Le Secrétariat général

Le Secrétariat Général est placé sous l'autorité d'un Secrétaire Général, principal collaborateur du Ministre, qui suit l'instruction des
affaires du Département et reçoit du Ministre les délégations de signature nécessaires.

A ce titre, il :

Coordonne l'action des services de l'Administration Centrale et des Services Déconcentrés du Ministère et tient à cet effet des
réunions de coordination dont il adresse le procès-verbal au Ministre ;

Définit et codifie les procédures internes du Ministère ;

Veille à la formation permanente du personnel et organise sous l'autorité du Ministre, des séminaires et des stages de recyclage, de
perfectionnement ou de spécialisation ;

Suit, l'action des services rattachés dont il approuve le programme d'action et reçoit les comptes rendus d'activités ;

Veille à la célérité dans le traitement des dossiers, centralise les archives et gère la documentation du Ministère.

Sont rattachés au Secrétariat Général :

La Division des Etudes, de la Planification et de la Coopération ;

La Division des Affaires juridiques ;

Rédigé par Ndji jean paul


La Cellule de Communication ;

La Cellule de Suivi ;

La Cellule Informatique ;

La Cellule de Traduction ;

La Sous-Direction de la Documentation et des Archives ;

La Sous-Direction de l'Accueil, du Courrier et de Liaison.

Organigramme du MINHDU

Le Ministère de l’Habitat et du Développement Urbain est placé sous l’autorité d’un Ministre chargé de l’élaboration et de la mise en
œuvre de la politique du gouvernement en matière d’habitat et de développement urbain. Pour l’accomplissement de ses missions, le
ministre de l’habitat et du développement urbain dispose :

D’un secrétariat particulier ;

De deux conseillers techniques ;

D’une inspection générale ;

D’une administration centrale ;

Des services déconcentrés.

Les secrétariats particuliers

Placés sous l’autorité d’un chef de secrétariat particulier, les secrétariats particuliers sont chargés des affaires réservées du ministre et
de la secrétaire d’Etat.

Les Conseillers techniques

Rédigé par Ndji jean paul


Ils effectuent toutes missions qui leur sont confiées par le ministre.

L’Inspection Générale

Elle comprend deux inspecteurs généraux chargés :

En ce qui concerne les questions administratives :

De l'évaluation des performances des services par rapport aux objectifs fixés, en liaison avec le Secrétaire Général ;

Du contrôle interne et de l'évaluation du fonctionnement des services centraux et déconcentrés, des établissements sous tutelle ainsi
que des organismes et projets rattachés ;

De l'information du Ministre sur la qualité du fonctionnement et du rendement des services ;

De l'évaluation régulière de l'application des techniques d'organisation et méthodes ainsi que de la simplification du travail
administratif, en liaison avec les services compétents de la réforme administrative ;

De la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la corruption au sein du Ministère, en liaison avec la cellule ministérielle de lutte
contre la corruption.

En ce qui concerne les questions les questions techniques :

Du contrôle et de l'évaluation des investissements publics dans le cadre de la mise en œuvre de la politique gouvernementale en
matière de développement urbain et de l'habitat ;

Rédigé par Ndji jean paul


Du contrôle et de l'évaluation de l'exécution des projets à financement conjoint, interne et externe ;

De l'évaluation des enquêtes et des statistiques en matière de développement urbain et de l'habitat ;

Du contrôle des organismes placés sous tutelle du Ministère ;

De l'évaluation des stratégies et des modalités de garantie de la sécurisation de l'habitat ;

Du contrôle de la conformité aux normes en matière de développement urbain et de l'habitat ;

De l'exploitation des rapports d'audit technique des programmes et projets de développement et de promotion de l'habitat et de
développent urbain ;

Du contrôle et de l'évaluation des opérations urbaines ;

De l'évaluation séquentielle des performances sectorielles en matière de développement urbain et de l'habitat.

Chaque Inspecteur Général est assisté de deux Inspecteurs.

L’Administration Centrale

L’Administration Centrale comprend :

Le Secrétariat Général ;

La Division du développement Social et Urbain (DDSU) ;

La Direction de l’Habitat Social et de la Promotion Immobilière (DHSPI) ;

La Direction de l’Architecture et des Normes d’Habitat (DANH) ;

La Direction des Opérations Urbaines (DOU);

La Direction des Affaires Générales(DAG).

Rédigé par Ndji jean paul


Le Secrétariat général

Le Secrétariat Général est placé sous l'autorité d'un Secrétaire Général, principal collaborateur du Ministre, qui suit l'instruction des
affaires du Département et reçoit du Ministre les délégations de signature nécessaires.

A ce titre, il :

Coordonne l'action des services de l'Administration Centrale et des Services Déconcentrés du Ministère et tient à cet effet des
réunions de coordination dont il adresse le procès-verbal au Ministre ;

Définit et codifie les procédures internes du Ministère ;

Veille à la formation permanente du personnel et organise sous l'autorité du Ministre, des séminaires et des stages de recyclage, de
perfectionnement ou de spécialisation ;

Suit, l'action des services rattachés dont il approuve le programme d'action et reçoit les comptes rendus d'activités ;

Veille à la célérité dans le traitement des dossiers, centralise les archives et gère la documentation du Ministère.

Sont rattachés au Secrétariat Général :

La Division des Etudes, de la Planification et de la Coopération (DEPC);

La Division des Affaires juridiques (DAJ) ;

La Cellule de Communication (CELL COM);

La Cellule de Suivi (CELL SUIVI);

La Cellule Informatique (CELL INFO);

La Cellule de Traduction (CELL TRAD);

Rédigé par Ndji jean paul


La Sous-Direction de la Documentation et des Archives (SDDA);

La Sous-Direction de l'Accueil, du Courrier et de Liaison(SDACL).

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Rédigé par Ndji jean paul
Figure 1:Organigramme MINHDU (www.minhdu.gov.cm)

Projets

Pour mener à bien ses missions, le MINHDU s’appuie sur le Document de Stratégie pour le Croissance et l’Emploi (DSCE) adopté
par le Gouvernement camerounais en 2009 et qui énonce des objectifs clairs notamment en matière de stratégie de développement du sous-
secteur urbain. Le DSCE permet au MINHDU d’avoir une meilleure vision et lisibilité des activités à mener pour améliorer la contribution
des villes camerounaises au développement du pays horizon 2020.

Programme de construction de 1500 logements sociaux sur financement de la république populaire de Chine

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme global du Gouvernement visant la relance de l’habitat social par la construction de
10.000 logements et l’aménagement de 50.000 parcelles constructibles.

Le Programme Gouvernemental de construction de 10.000 logements sociaux et d’aménagement de 50.000 parcelles constructibles,
prévu pour s’exécuter dans les dix capitales régionales (4.500 logements à Yaoundé et Douala, 50 logements par ville pour les 8 autres
chefs-lieux de région) ; six villes universitaires et industrielles (à raison de 50 logements par ville) ; ainsi que dans six chefs-lieux de
département (50 logements par localité) ; soit dans 22 localités, se déploie en ce moment dans les deux principales métropoles nationales que
sont Douala et Yaoundé.

Le Projet de Développement des secteurs Urbain et de l'approvisionnement en Eau (PDUE)

Le Projet de Développement des secteurs Urbain et de l'approvisionnement en Eau (PDUE) a comme objectif le développement de
l'accès des populations urbaines, et celles des quartiers précaires en particulier, aux infrastructures et services de base, dont

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l'approvisionnement en eau. Afin d'atteindre cet objectif, le Projet va aider les différentes parties prenantes du développement urbain à
préparer et mettre en place les instruments et les investissements nécessaires pour faire bénéficier le plus grand nombre possible de l'accès
aux services ; et appuyer et faciliter la mise en place du partenariat public-privé destiné à assurer la fourniture des services d'eau urbains. Les
résultats escomptés du Projet comprennent :

Un accès accru aux infrastructures et services de base ;

Un renforcement des capacités des administrations locales, notamment à Douala, Yaoundé, Bamenda, Mbalmayo, et Maroua en
matière de planification, exécution et continuité de la mise en place des infrastructures et des services ;

Un renforcement de la pérennité et des capacités à gérer et développer les services d'approvisionnement en eau.

Le Projet comprend trois composantes :

Composante 1 : Renforcement des capacités et appui à la décentralisation ;

Composante 2 : Travaux d'infrastructures dans des zones d'habitat à faible revenu ;

Composante 3 : Appui à la mise en place du partenariat public-privé en matière d'hydraulique urbaine.

Réduire le fléau dans les grandes villes

Rédigé par Ndji jean paul


L’objectif global du programme est l’amélioration des conditions de vie des populations des trois villes Yaoundé, Douala,
Sangmélima et de six centres urbains secondaires, plus particulièrement des populations habitant les zones pauvres. Les objectifs spécifiques
du programme sont :

L’évaluation des eaux pluviales et usées ainsi que des déchets solides ;

La mise en œuvre des mesures de mitigation des effets environnementaux négatifs;

La mise en place d’un cadre institutionnel performant et viable ;

La réhabilitation des infrastructures communautaires de base prioritaires (centres de santé et écoles).

Les principales composantes du projet qui en résulteront devront s’articuler comme suit :

Recalibrage des collectes des eaux pluviales (Yaoundé) ;

Curage des collecteurs (Yaoundé) ;

Travaux d’AEP des populations urbaines dans les sept centres secondaires ;

Réhabilitation des infrastructures sanitaires, sociales et socio-économiques (marchés) ;

Rédigé par Ndji jean paul


Protection et valorisation de l’environnement par l’aménagement du lac municipal de Yaoundé.

Plan de Localisation

Rédigé par Ndji jean paul


Figure 2: Plan de localisation MINHDU

VI- Présentation de la Structure D’accueil (Cellule informatique du MINHDU)

L’organe du MINHDU chargé de gérer le système informatique en place est la Cellule Informatique. Elle est constituée de :

01 chef de cellule.

02 Chargés d’Etudes Assistants 

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08 cadres.

La cellule informatique est chargée :

De la conception et de la mise en œuvre du schéma directeur informatique du ministère ;

Du choix des équipements en matière d’informatique et d’exploitation des systèmes ;

Des études de développement, de l’exploitation et de la maintenance des applications et du réseau informatique du ministère ;

De la mise en place des banques et des bases de données relatives aux différents sous-systèmes informatiques du ministère ;

De la sécurisation, de la disponibilité et de l’intégrité du système informatique du ministère ;

Du traitement informatique, de la conservation et de la diffusion des données ;

De la veille technologique en matière informatique ;

De la promotion des TIC ;

De la promotion de la gouvernance électronique au sein du ministère.

Elle est repartie dans 03 bureaux en tout situés au deuxième étage du bâtiment B de l’immeuble de l’émergence.

Nous pouvons y trouver multitudes d’équipements informatiques et de télécommunication, tels que :

05 serveurs de marque HP ProLiant

08 Ordinateurs Client de marque HP

Une imprimante HP LaserJet P4515x

Rédigé par Ndji jean paul


Une imprimante Couleur Officejet Pro 8610

Une imprimante Couleur HP Laserjet Pro M400 DWN

Pour permettre aux différents camerounais et internautes de voir les différents projets menés par le MINHDU, la cellule informatique
a mis en ligne un site web répondant à l’adresse http://www.minhdu.gov.cm/. Elle a aussi mis sur pied des applications pour la bonne
gestion de leur Système d’information. Nous pouvons les énumérer dans le tableau ci-après :

N Objectif Spécifications
om techniques
O Il s’agit d’une base de données alphanumérique des indicateurs urbains, - Application web à
bserva développé par un prestataire et mise en place en 2014 à travers le Projet PDUE Accès public
toire sous le financement de la Banque Mondiale. La base de donnés urbaines a été http://www.minhdu.gov.cm/o
définie comme un outil dont le but est de gérer et de partager avec le public bservatoire/
camerounais (et étranger) un ensemble d’informations associées à plusieurs Outils de
thèmes ayant pour cadre le développement urbain. développement/déploiement
L’application permettant ainsi de disposer d’un observatoire urbain pour Langage de
les villes du Cameroun c'est-à-dire d’un : - Outil d’observation permanente et de programmation : PHP
visualisation des situations d’un espace urbain précis au moyen des données; - - Base de données :

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Outil de conseil et d’aide à la décision à l’intention des autorités et au profit des PostgreSQL
acteurs du développement urbain grâce à l’analyse régulière des situations des - Serveur web :
villes; - Interface et appui aux services des différents départements ministériels en Apache2
charge des questions d’aménagement urbain; - Outil indispensable à la mise en
place d’une « politique de la ville ».
G La plateforme de suivi des projets du MINHDU est un outil informatique Application web à
ESPR conçu par la Cellule Informatique à la demande de la hiérarchie et mise en Accès limité à l’Intranet
O fonctionnement depuis 2015, dans le but de moderniser et d’améliorer le suivi de http://172.16.10.4:8080/proje
l’exécution des projets au MINHDU. En effet, l’objectif principal de cette tsminhdu/ Outils de
plateforme est de centraliser toutes les données de suivi des projets dans un espace développement/déploiement
unique, accessible à tous les acteurs intervenant dans le suivi exécution des - Langage de
projets, puis de produire en temps réel des indicateurs (analyses statistiques) utiles programmation JAVA (JEE)
pour les prises de décisions. De façon spécifique, cette application permet : - Base de données :
De faciliter la collecte des informations sur l’avancement des projets, car PostgreSQL 9.4
chaque ingénieur de suivi peut accéder en ligne (Intranet/Internet) à la plateforme Serveur d’application
et renseigner l’état d’avancement des projets dont il a la charge du suivi ; :GlassFish (Payara 4.1.2)
De maîtriser en temps réel la situation de chaque projet, ainsi que la
situation globale (par structure/programme) des projets grâce aux indicateurs ;

De faire des analyses statistiques et de produire des informations d’aide à


la décision utiles aux décideurs (Ministre, Secrétaire d’État, Secrétaire Général,
Inspecteurs généraux, etc.) ;

De constituer une base d’archives des documents physiques de suivi-


exécution des projets (dossier d’appels d’offres, marchés/contrats, avenants,
décomptes, procès-verbaux, ordres de services, etc.
M Ce module a été réalisé par l’INC (Institut National de la Cartographie) Application web
inhdus dans le cadre des activités du contrat 2016 de la convention MINHDU – INC, en Accès limité à l’Intranet
pace étroite collaboration avec la Cellule Informatique. Il s’appuie sur la base de http://172.16.10.4/
données des projets du MINHDU et permet de visualiser les projets à partir de la Outils de
carte du Cameroun, en faisant ressortir dans chaque ville, les projets du MINHDU. développement/déploiement
Il est également possible via ce module d’accéder à toutes les informations - Langage de

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administratives et techniques des projets. programmation JAVA (JEE)
- Base de données :
PostgreSQL 9.4
- Serveur web :
Apache2
C Il s’agit d’une plateforme d’archivage et de diffusion des cartes Application web /
artoth numériques téléchargeables et couvrant plusieurs villes et domaines d’action du Accès public
èque MINHDU. Elle donne accès à ce jour à une soixantaine de cartes. http://www.minhdu.gov.cm/c
artotheque
Outils de
développement/déploiement
- CMS
- Serveur web :
apache2
Tableau 1: Liste de de quelques réalisations de la cellule informatique

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Conclusion :

Au cours de cette phase, nous avons découvert l’environnement dans lequel nous
allions travailler, l’équipement que nous allons utiliser. Nous pouvons donc commencer
la phase technique de notre stage.

Rédigé par Ndji jean paul


CHAPITRE 1 : CAHIER DES CHARGES

Présentation du Projet

Contexte et Justification

Le MINHDU depuis sa création est en charge des projets d’aménagement des


Zones Urbaines. De ce fait elle gère de multiples projets qui ont besoin d’être historiés
aussi bien en données numériques que physiques. Ainsi la cellule informatique a la
charge de la conception des applications pour gérer ces différents projets du MINHDU,
mais aussi la mise en place d’un système fiable et sécurisé pour permettre la circulation
des flux de données qui y circulent. Le réseau du MINHDU géré par la cellule
informatique est protégé par un pare-feu, il est néanmoins difficile pour les
administrateurs d’écrire de bonnes règles de sécurité dans le pare-feu car ils ne sont pas
informés des attaques qui peuvent être perpétrées sur le réseau. Il est alors impératif
d’installer un système de détection d’intrusion pour rendre le réseau plus sécurisé.

Etude de L’existant

Nous ne saurions continuer ce travail sans avoir une idée claire de l’existant quel
qu’il soit. Le réseau du MINHDU est constitué de plusieurs machines qui s’échangent les
informations en interne et à l’extérieur vers internet. Ainsi nous allons faire une analyse
des outils matériels et logiciels dans le but de trouver des failles sur le système
d’information de ce ministère.

Cette analyse s’étale sur 3 plan tel que mentionnés ci-après :

Matériels :

Environ 175 postes de travail Client.

05 serveurs de marque HP ProLiant

05 routeurs dont 1 est sous l’administration de CAMTEL et Les 4 autres routeurs


sont des D-LINK et CISCO Lynksys

06 switch mangeables CISCO CATALYST 2960 et plusieurs switch D-LINK de


niveau 2.

Des scanners et imprimantes de marque HP pour la majorité.

Des onduleurs (APC) ;

Téléphones fixes (Alcatel Temporis 700) ;

Logiciels

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Les Systèmes d’exploitation Serveur tel que Linux Debian, Windows 2012
Server, Windows 2008 Server.

Concernant les systèmes d’exploitation client, sont énumérés : Windows 7,


Windows 8.1, Windows 10, Linux UBUNTU.

Le réseau est sécurisé par un pare-feu, Nous avons nommé Forefront. Ce pare-
feu contrôle tout le trafic entrant dans le réseau. Forefront est une nouvelle solution de
Microsoft Security, qui a part la grosse fonctionnalité de Pare-feu, intègre d’autre
fonctionnalités tel que l’analyse du trafic web dont l’HTTPS, la Protection d’email, un
accès à distance par VPN et bien d’autre fonctionnalités détaillés et disponible sur
https://docs.microsoft.com/en-us/previous-versions/tn-archive/cc441438(v=technet.10).

L’Antivirus utilisé par la cellule informatique pour protéger d’avantage le


Système est Kaspersky Endpoint Security 10 client/serveur qui est régulièrement mis à
jour.

Sur ce réseau il existe un serveur proxy sur lequel les postes clients passent pour
avoir un accès à internet.

Il y a aussi l’existence un serveur DNS et d’un serveur Active Directory pour la


gestion des utilisateurs, groupe et ressources des postes client connectés au réseau, d’un
serveur web.

Réseau et communication

Le MINHDU (à l’immeuble ministériel n°1) a recours à 2 fournisseurs d’accès


internet : CAMTEL, qui fournit une connexion par Fibre Optique de 4 Mo et MTN qui
fournit une liaison WiMax de 3 Mo. A l’immeuble ministériel n°2, le MINHDU a
recours à une liaison WiMax de MTN de 5 Mo.

Nous pouvons ainsi découvrir architecture du réseau du MINHDU

Rédigé par Ndji jean paul


Figure 3 : architecture réseaux du MINHDU à l’immeuble ministériel numéro 1

C- Critique de l’existant
Après l’étude de l’existant les limites suivantes sont à signalés:

 Réseaux non segmenté.


 Pas de politique de sécurité
 Pas de gestion des stratégies d’accès
 Abus d’utilisation des ressources réseaux
 Une perte de temps : le fait que le technicien doit réinstaller l’ensemble
des logiciels chaque fois qu’il a des problèmes par exemple des virus.
 Le taux de travaux pratiques réalisés est faible sur les machines du
minhdu : Dû aux formatages de disque, l’accès non sécurisés au postes de
travail beaucoup de séances ne se déroulent pas.
 Un travail manuel pénible : la réparation logiciel des machines à chaque
incident et un travail répétitif qu’on peut le surmonter.
 Perte des données : Pas de sauvegarde des données des employés.
 Mauvaise exploitation du matériel : Soit une sous exploitation du matériel
le cas des machines avec 8 Go de RAM avec Windows8.1 32 bit
seulement 3.72 Go exploitable ainsi que le processeur n’est pas exploité,
ou une surcharge des microordinateurs d’où un temps de réponse très lent.

Problématique
La détection d’intrusion consiste en un ensemble de techniques et de méthodes
utilisées pour détecter des activités suspectes au niveau d’un réseau et/ou d’un équipement
terminal. En effet de plus en plus d’entreprises subissent des attaques qui peuvent entraîner
des pertes conséquentes. Le besoin des entreprises en sécurité informatique est de plus en plus
important, et un élément essentiel d’une bonne politique de sécurité est l’utilisation d’un
NIDS (Network Intrusion Detection System). La mise sur pied d’un tel système sur le réseau
informatique du MINHDU permettra-t-il de prévenir les différentes activités suspectes (vers,

Rédigé par Ndji jean paul


Trojan et attaques) qu’un pirate pourrait envoyer sur le réseau et en même temps contrôler le
trafic des différents postes de travail dudit ministère ?

En réponse à cette préoccupation, il est évident qu’il existe le besoin d’un système de
détection d’intrusion sur le réseau du MINHDU, d’où le thème de « Mise en place D’un
système de détection d’intrusion dans le réseau du MINHDU »

Pour la mise en place de ce système, SNORT qui est un système de détection


d’intrusion réseau (Network Intrusion Détection Système). Serra utiliser car bien qu’étant
libre et Open source, ce système constitué de plusieurs composant l’logiques, qui nous
permettrons d’analyser les flux de donnée afin de détecter les anomalies sur le réseau.

d- Spécification des besoins


Pendant cette phase nous allons étudier les besoins fonctionnels ainsi que les
besoins en sécurité de l’infrastructure réseau ainsi que de notre cloud et ses services.
Nous étions amenés à répondre aux questions suivantes :

 Quels services doit fournir notre cloud ?


 Comment avoir un niveau de sécurité élevé pour notre cloud ?

3.1. Besoins en services Pour répondre à la question « Quels services doit fournir
notre cloud ? » on a eu recours à l’écoute de l’employé du minhdu, qui se présente par les
employés et l’administration. Les services résultants de cette enquête se présentent
comme suit :

 Service d’hébergement web local;


 Service de messagerie ;
 Service de transfert des fichiers et stockage de données;
 Service de connection à distance;
 Service de téléphonie sur IP (VoIP) ;
 Service de gestion documentaire
 Service de gestion d’inventaire et maintenance

E- Besoins en sécurité
La sécurité informatique, c’est l’ensemble des moyens mis en œuvre pour réduire
la vulnérabilité d’un système contre les menaces accidentelles ou intentionnelles. Il
convient d'identifier les exigences fondamentales en sécurité informatique. Elles
caractérisent ce à quoi attendent les utilisateurs de systèmes informatiques en regard de la
sécurité :

 Disponibilité : Les données doivent rester accessibles aux utilisateurs.


 Confidentialité : Les données ne doivent être visibles que des personnes
habilitées.

Rédigé par Ndji jean paul


 Intégrité : Il faut pouvoir garantir que les données protégées n’ont pas été
modifiées par une personne non autorisée.
 La non-répudiation et l'imputation : Aucun utilisateur ne doit pouvoir
contester les opérations qu'il a réalisées dans le cadre de ses actions
autorisées, et aucun tiers ne doit pouvoir s'attribuer les actions d'un autre
utilisateur.
 L'authentification : L'identification des utilisateurs est fondamentale
pour gérer les accès aux espaces de travail pertinents et maintenir la
confiance dans les relations d'échange.

La sécurité de notre cloud ainsi que de l’infrastructure peut être subdivisée en


deux volet la sécurité contre les attaques et les menaces réseau ainsi que la sécurité contre
les défaillances matérielles et supports de communications d’où la nécessité d’avoir les
systèmes suivants :

 Pare-feu (Firewall) ;
 Prévention des intrusions ;
 Supervision de la disponibilité.

Le système de sécurité doit fournir une séparation des différents types d’utilisateurs,
sécurisé les accès par des identifiants, sécurisé les accès sans fils et exposé les services
en interne et externe.

Les besoins en sécurités sont de deux sources :

 Besoins exprimés par le centre informatique


 Gestion d'accès centralisé ;
 Sécurisation du réseau sans fils ;
 Création de profils utilisateurs personnalisé ;
 Protection de donnée critique ;
 Filtrage de sites indésirables ;
 Besoins résultants de notre étude
 Gestion de la haute disponibilité ;
 Gestion de la monté en charge des serveurs ;
 Segmentation du réseau.
 Créer une politique de sécurité

Conclusion

Ce chapitre a fait l’objet d’une présentation de tous les besoins en services ou en


sécurité de l’institut, ce qui nous permettra la conception de notre architecture réseau et
des services du cloud ainsi que le choix des solutions techniques qui feront l’objet du
prochain chapitre

Rédigé par Ndji jean paul


Rédigé par Ndji jean paul

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