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Le dojo kun établit cinq grands principes à respecter par tout karatéka. Ils ont
été édictés par Maître Gichin Funakoshi dans son ouvrage Karate-dō ma Voie, ma
Vie. Grâce à ces principes, on comprend mieux que notre art martial repose sur
des valeurs et développe une dimension philosophique qui dépassent la simple
pratique sportive.
Il n’est pas obligatoire de les réciter en japonais ; ces principes peuvent se dire
dans la langue maternelle du pays où se trouve le dojo.
Explications :
DOJO KUN 1
2. Hitotsu ! Makoto no michi o mamoru koto. ----- Soyez loyal.e et fidèle.
Explications :
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Explications :
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DOJO KUN 2
autre alternative n’est possible. Même si cela semble être une contradiction du
karate-do pour les néophytes, c’est en cette circonstance précise que se trouve le
cœur de la moralité des arts martiaux. Le recours à la force doit être justifié par
des raisons moralement correctes, comme l’auto-défense ou la protection d’un
innocent.
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La rédaction du dojo kun est attribuée après-guerre, nulle trace avant cette
époque, à la Nihon Karate Kyokais (Japan Karate Association = JKA), créée en
1949 par les anciens élèves de Maître Gichin Funakoshi qui en était le Maître
Suprême jusqu’à son décès en 1957, et dirigée par un de ses disciples, Maître
Masatoshi Nakayama, qui a été un responsable très actif de la JKA jusqu’à sa
mort en 1987.
Ces cinq règles ont été édictées, on suppose, pour des raisons diplomatiques,
dictées par l’occupation américaine du Japon, pour autoriser la pratique du
karate-dō, malgré l’interdiction du général Mc Arthur après la reddition du Japon.
Bien qu’utilisé dans les dojo de style Shotokan, le dojo kun de la JKA n’est
pas exclusif. Certaines variantes existent, comme à la SKI de Maître Kanazawa et
chaque style a bien souvent son propre dojo kun. C’est le cas du style Gōju Ryu et
DOJO KUN 3
du Kyokushinkaï.
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DOJO KUN 4