Niveau 1 Gio Récupéré - 1

Dossier de préparation-Kyusho-Jitsu Académy
SOMMAIRE
Préambule Page 2
Le Kyusho-jitsu page 4
Le coup de poing antique page 4
La médecine traditionnelle chinoise Page 4
Les cinq éléments Page 5
Le yin et le yang Page 7
L’énergie, les méridiens et les tsubos Page 8
Les points de pressions et les points vitaux Page 10
Attaquer les méridiens Page 11
Le méridien du Poumon page 12
Le méridien du Gros intestin Page 13
Le méridien de l’estomac Page 14
Le méridien de la rate Page 16
Le méridien du cœur Page 17
Le méridien de de l’intestin grêle Page 18
Précaution pour l’entrainement Page 19
La restauration d’énergie Page 19
Documentation Page 20
Notes Page 21
Niveau 1-Version 2014 Page 1

Préambule
Ami Budoka,
Jean Paul Bindel (9ème Dan Kyusho-Jitsu et

Tuité) et la Kyusho Jitsu Academy vous
souhaitent la bienvenue à ce stage de formation
de premier niveau.
La K.J.A. est une association dont le but est de

promouvoir le Kyusho-jitsu . Son créateur et
directeur technique, Me Jean Paul Bindel, a été
lui-même élève des plus grands maîtres de la
discipline : George Dillman, Will Higginbotham,
Chis Thomas, Ken Smith, Jim Corn, Leon Jay,
Mark Kline, Pau Ramon Planellas, Song Park et
quelques autres…Il s’est vu décerné le 9ème dan
par George Dillman en 2011. Il est également
ème ème
8 dan de Ju-jitsu et 6 dan de Kiaï-Jitsu.
Le Kyusho-jitsu est le niveau supérieur d’un art martial, quel qu’il soit. À l’opposé d’un
sport de combat où il y a des règles, il est question ici de self-défense « ultime »
dans l’optique d’un maximum d’efficacité. Son étude requiert patience, persévérance,
prudence, recherche, beaucoup de travail personnel et, bien sûr, d’énormes
précautions en ce qui concerne sa pratique.
Étudier le Kyusho-jitsu nécessite également la connaissance théorique des concepts

extrême orientaux fondamentaux qui définissent la base des principes techniques de
cette science du combat, héritage des grands maîtres d’Okinawa. Ce dossier a donc
pour ambition de vous aider à vous familiariser avec quelques-uns de ces concepts
qui peuvent parfois paraître déroutants pour nos esprits occidentaux plus cartésiens.
Nous vous invitons à le lire attentivement de manière à préparer au mieux votre
journée de stage.
Vous allez passer une journée avec nos formateurs qui accompagneront vos
premiers pas dans le monde des « points de pression ». Vous apprendrez à localiser
les méridiens et à repérer une cinquantaine de points, vous travaillerez des exercices
spécifiques ainsi que de nombreuses applications pratiques en situation de self-
défense.
La matière ne manquera pas ! Mais, bien qu’il soit une mine d’informations, un stage
ne peut se suffire à lui-même pour pouvoir progresser : il vous faudra ensuite
travailler au Dojo, répéter les exercices proposés, réviser les points étudiés, revoir en
détail les ripostes travaillées pour commencer à intégrer des automatismes. Ce
travail personnel est fondamental pour pouvoir aller de l’avant et participer ensuite
aux 2ème et 3ème niveaux de notre progression.

Pour chaque niveau de cette formation, vous recevrez un nouveau document de

préparation. À l’issue du stage de 3ème niveau, vous pourrez prétendre à l’examen de
1er degré (ou dan en japonais) de la Kyusho Jitsu Academy. Si vous réussissez cet
examen, vous pourrez faire valider ce grade par Me Jean-Paul Bindel sous réserve
En vous inscrivant à cette formation, vous devenez membre de droit de l’association

que vous soyez déjà titulaire de ce grade dans votre art martial favori pour l’année en
cours. Votre cotisation est incluse dans le prix de cette journée. Vous recevrez, par
courrier, votre carte de membre ainsi que votre attestation de stage si celle-ci ne
vous a pas été remise en fin de journée. Vous serez régulièrement informé, par lettre
courriel, des séminaires organisés avec des experts en K.J. et vous pourrez refaire
gratuitement tous les niveaux de formation auxquels vous avez déjà participé.

Contenus théoriques Niveau 1
Le Kyusho-jitsu
Kyusho à Okinawa, Atemi au Japon, Dim-Mak en Chine, le Kyusho-jitsu est une

science du combat qui utilise les points d’acupuncture (Tsubos en japonais) comme
des cibles à attaquer. On distingue ainsi des points dits de « pression » et des points
dits « vitaux ». Dans une optique martiale originelle, il n’est plus question de sport de
combat mais bien de self-défense efficace, ultime.
L’origine extrême-orientale de ces techniques implique la connaissance de données

théoriques fondamentales de la médecine traditionnelle chinoise (M.T.C.) pour mieux
comprendre leur conception.
Le coup de poing Antique

L'une des particularités du Kyusho-jitsu réside dans la technique du coup de poing.
En Karaté Do, par exemple, le coup de poing basique part de la hanche, paume vers
le haut, effectue une rotation du poignet à 180° en fin de course et arrive enfin au
point d’impact paume vers le bas. En Kyusho-jitsu, la technique commence de la
même manière mais se différencie en 2 points fondamentaux:
1. Le poignet effectue une rotation de 120°. C’est un «Coup de poing de ¾» (Fig. 1).
2. À l’impact, le poignet fléchit légèrement pour augmenter le transfert d’énergie

dans la cible (Fig.2).
Mouvement plus naturel, la

force de pénétration du coup
de poing de ¾ est beaucoup
plus importante dans la mesure
où la zone d’impact se trouve
plus réduite: c’est ainsi la
technique de poing idéale pour
attaquer les Tsubos des
méridiens.
La médecine traditionnelle chinoise
On a très souvent opposé la médecine occidentale à la médecine traditionnelle

chinoise, acceptée comme la plus aboutie des médecines extrême orientales
(l’acupuncture restant la pratique la plus connue). Reflets de la pensée et des
sociétés qui leur ont donné le jour, ces deux systèmes présentent respectivement

des preuves de leur efficacité, dans de nombreux domaines. Leur singularité provient
essentiellement d’un rapport historique à des philosophies différentes, chacune
d'entre elles définissant une conception différente du corps et des rapports de
l’humain à son environnement.
La physiologie de la médecine chinoise affirme ainsi que tous les tissus et viscères
du corps humain sont étroitement dépendants. Cela la différencie de façon notable
du regard, plus volontairement compartimenté, de la physiologie occidentale qui
considère différents systèmes (nerveux, digestif, cardiovasculaire, squelettique,
endocrinien... etc.). La M.T.C. prend en compte les émotions et les sentiments,
censés influencer l’état physiologique de l’homme. Dans cette approche médicale, le
terme d’organe n'a pas la même signification qu’en occident. Ce vocable définit ici
des fonctions physiologiques et psychologiques précises influant sur le
fonctionnement de l’organisme.
Si la médecine occidentale a privilégié une approche combative directe de la

maladie, la médecine chinoise développe une approche holistique traitant la
personne dans son ensemble, plutôt qu'un organe ou une maladie particulière, avec
pour objectif, au-delà de la guérison, la restauration d’un équilibre de « l’individu
total » en osmose avec l’ensemble de l’univers. Le thérapeute s’intéresse d'abord à
l'être avant de parler de sa maladie. La M.T.C. invite à une compréhension originale
de la vie, basée sur les concepts extrême orientaux du Mouvement dynamique
(Yin/Yang), des Lois élémentaires, de l’Énergie vitale. Ces manières de penser et
d'appréhender la réalité peuvent sembler parfois déroutantes et à mille lieues de nos
références habituelles occidentales.
Les cinq éléments

La philosophie extrême orientale considère que toute chose concrète ou abstraite
(sentiment, émotion) peut se classer en fonction de cinq éléments constitutifs de la
nature : la Terre, le Métal, l’Eau, le Bois, le Feu.
À chaque élément correspond une couleur :
Feu = rouge
Terre = jaune
Métal = gris ou blanc
Eau = bleu
Bois = vert

C’est la Loi des « 5 éléments » qui interagissent entre eux selon un cycle dit de
création ou d’engendrement et un cycle de contrôle ou de destruction.
Cycle de création : le feu crée la terre (cf. : Big bang), la terre crée le métal (cf. : les
métaux sont dans la terre), le métal crée l’eau (cf. : condensation le long des tuyaux),
l’eau crée le bois (cf. : les arbres ont besoin d’eau), le bois crée le feu.
Cycle de destruction : le feu détruit le métal (cf. : fusion des métaux), le métal détruit
le bois (cf. : la hache ou la scie qui coupe l’arbre), le bois détruit la terre (cf. : les
racines qui envahissent le sol), la terre détruit l’eau (cf. : la terre absorbe l’eau de
pluie), l’eau détruit le feu (cf. : l’eau éteint le feu).

Yin et Yang
La philosophie extrême orientale taoïste considère que l'Univers émerge du vide, du
néant initial. Le TAO, est le principe dynamique universel dans lequel tout
mouvement (ou toute transformation), résulte des échanges entre deux forces
primaires opposées et complémentaires, symbolisées par le Yin (principe passif ou
négatif) et le Yang (principe actif ou positif).
La polarité Yin tend vers la concentration, l'immobilité, le calme, le repli sur soi,
l’inertie, la matière, le froid. La polarité Yang tend vers le mouvement, l'expansion,
l’agitation, la lumière, l’esprit, la chaleur.
Dans la représentation chinoise de la réalité du monde, Yin et Yang servent de

points de repère aidant à classer les phénomènes observés. Toute manifestation
tangible répond invariablement à
cette bipolarisation. Il n'y a pas
d'exception!!!
À la lumière et à l'activité Yang,

succèdent l'obscurité et le
repos Yin. Le Yin doit succéder au
Yang et le Yang au Yin afin de
préserver tout équilibre.
Yin Yang
La nuit Le jour
L’Hiver L’été
Le froid La chaleur
La matière L’esprit
La terre Le ciel
Le bas du corps Le haut du corps
Le devant du corps Le dos du corps
Le côté gauche Le côté droit

Énergie, Méridiens et Tsubos
La physiologie de la M.T.C. distingue les Liquides organiques (transpiration, urine,

salive, sécrétions diverses), le Sang qui nourrit et hydrate l’organisme et le « QI ».
Concept abstrait, difficilement compréhensible pour un occidental cartésien, le qi
chinois (prononcer « tchi ») ou le « kI » japonais désignent une même réalité
présente dans toutes les manifestations de la nature, dans le règne vivant ainsi que
dans le règne minéral. Cette réalité se définit comme une Énergie universelle ou une
Énergie vitale.
« Énergie », selon le dictionnaire : « qui contient l’action en puissance ». Le Ki

représente donc le moteur de la vie qui contient tout ce qui peut nous aider à naître,
grandir et nous régénérer, ainsi que tout ce qui nous permet de fonctionner comme
de nous reproduire. Dans l’organisme vivant, il représente à la fois la matière, le
mouvement et l'esprit. Il circule en nous, de notre naissance à notre mort.
Mythe ou une réalité ? Le concept de Ki reste une croyance mystique à laquelle on

reste libre d'adhérer ou de ne pas adhérer : le problème se pose, comme dans tout
choix mystique, lorsque l'on veut prouver qu’il existe (ou pas).
La M.T.C. distingue 12 méridiens qui sont des circuits ou canaux sur l’ensemble du
corps par lesquels passe le ki selon un cycle diurne de 24 heures.
Ces 12 méridiens sont rattachés à des organes dont ils portent le nom et sont
symétriquement répartis de chaque côté de 2 vaisseaux centraux uniques appelés
: vaisseaux conception et gouverneur. Chaque méridien est associé à l’un des 5
éléments.
Si les méridiens sont considérés comme des circuits d’énergie, les vaisseaux sont
assimilés à des accumulateurs d’énergie.
Sur les méridiens se trouvent des points précis dénommés « tsubos » qui sont
utilisés en acupuncture, en shiatsu ou en kyusho-jitsu. Selon la neurologie
occidentale ces tsubos sont situés à la terminaison d’un nerf ou à l’intersection de
deux nerfs ou bien à l’endroit où un nerf se sépare en deux.
Le Ki circule du bas vers le haut dans les méridiens Yin : des pieds vers la poitrine
puis vers l’extrémité des bras. Le « ki » circule du haut vers le bas dans les méridiens
« Yang »: du bout des doigts ou de la tête vers les pieds.

Polarité, code et localisation sommaire des méridiens

dans l’ordre du cycle diurne.
Méridiens :
Tronc > côté interne du bras, avant-bras, poignet >
M. du poumon = Yin P
pouce.
Index > dos de la main > côté externe main, poignet,
M. du gros intestin = Yang GI avant-bras, bras > épaule, cou, tête > base du nez (côté
opposé au bras correspondant).
Tête, cou > tronc > cuisse, côté externe jambe >dessus
M. de l’estomac = Yang E
du pied > deuxième orteil.
Gros orteil > dessus du pied > côté interne jambe,
M. de la rate = Yin Rte
cuisse > tronc.
Tronc > interne du bras, avant-bras, poignet > petit
M. du cœur = Yin C
doigt.
Petit doigt > côté externe main, poignet, avant-bras,
M. de l’intestin grêle = Yang IG
bras > épaule, cou, tête > base de l’oreille.
Tête > nuque > dos du tronc > fesse, cuisse, jambe >
M. de la vessie = Yang V
bord externe du pied > petit doigt de pied.
M. du rein = Yin R Plante du pied > côté interne jambe, cuisse > tronc.
Tronc > côté interne du bras, avant-bras, paume >
M. du péricarde = Yin PC
majeur.
Annulaire > dos de la main > côté externe poignet,
M. triple réchauffeur = Yang TR
avant-bras, bras > épaule, cou, tête > base du sourcil.
Coin de l’œil > tête (circonvolutions) > dos > épaule >
M. de la vésicule biliaire = Yang VB côté du tronc > côté externe fesse, cuisse, jambe >
dessus du pied > quatrième orteil.
Gros orteil > dessus du pied > côté interne jambe,
M. du foie = Yin F
cuisse > tronc.
Vaisseaux :
Bas ventre au-dessus des parties génitales > tronc >
V. conception = Yin VC
cou > menton.
Bord supérieur de la bouche > dessus de la tête > nuque

V. gouverneur = Yang VG
> tronc (colonne vertébrale) > sacrum.

Points pression et points vitaux

Le Kyusho-jitsu, art martial, utilise les Tsubos comme des cibles à atteindre pour agir
directement sur la circulation de l’énergie. Toute action « violente » sur ces cibles
crée ainsi un dysfonctionnement de l’organisme qui se traduit par une douleur vive,
une syncope… voire la mort dans les cas extrêmes.
Répartis sur l’ensemble du corps, ces points ont différentes fonctions et produisent
des effets différents lorsqu’ils sont attaqués. On les désigne par la même
nomenclature que celle utilisée en acupuncture : P5 = cinquième point sur le
méridien du poumon dans le sens du « ki ».
Les points dits de « pression » (de l’anglais « pressure points ») affectent
indirectement un organe, via le système nerveux. Leur sollicitation entraîne
généralement une douleur vive, paralysant temporairement la zone corporelle
concernée et se répercutent sur cet organe. L’activation séquencée ou simultanée de
plusieurs points de pression a un effet cumulé provoquant généralement la perte de
connaissance de l’adversaire. On parle alors de « K.O. neurologique ». Ces Tsubos
sont plus particulièrement utilisés pour se dégager d’une saisie, optimiser l’efficacité
d’une clé ou une projection, impliquer une réaction physique de l’adversaire afin
d’enchaîner une attaque consécutive, provoquer une perte de connaissance légère.
Les points dits «vitaux » affectent directement un organe. Ces derniers sont
généralement situés au-dessus ou à proximité d’un organe sensible (foie, estomac,
cœur, rein, glande…), au-dessus d’un vaisseau sanguin majeur (artère fémorale,
carotide…), au-dessus d’un plexus nerveux ou d’un nerf majeur en liaison directe
avec un organe (plexus solaire, nerf vague…), dans une zone accessible faiblement
protégée (tempes, cervicales, testicules, trachée…). Ces Tsubos sont plus
particulièrement utilisés comme dernière cible dans une combinaison de plusieurs
attaques. En fonction de la puissance développée, leur attaque peut avoir pour
conséquence : une perte de connaissance (k.o.), un arrêt de la respiration, un arrêt
du cœur, voire une hémorragie interne mortelle.
Les médecines neurologiques et cardiovasculaires occidentales sont, aujourd’hui, en
mesure d’expliquer ces phénomènes observés depuis 6000 ans. Les Tsubos étant
situés sur des terminaisons ou des ramifications nerveuses, toute action « violente »
sur ces cibles met à contribution l’ensemble du système nerveux et agit sur les
organes par un réseau complexe de connexions neurologiques. Simultanément, on
constate un mécanisme réflexe de diminution de la pression du sang et de l’irrigation
du cerveau qui se traduit physiquement par un malaise vagal, une syncope.

Attaquer les méridiens

Attaquer une cible :
On vise une cible et non une zone globale où elle est sensée se trouver (cf.: karaté
de compétition). La surface de cette cible est généralement celle d’une pièce de 5
centimes.
La technique d’attaque choisie est précise : pression, frottement, coup (atémi) en
fonction de chaque cible visée et de l’effet recherché : du simple contrôle à la mise
hors de combat par une syncope.
La partie du corps offensive ainsi que la technique appropriée sont choisies en
fonction de la cible visée : doigt, configuration particulière du poing en fonction de la
phalange d’attaque, « nukite », « tetsui », « haito », « shuto », « ippon ken »… etc.
(Cf. : nomenclature du Karaté).
Chaque cible a un angle d’attaque précis.
Attaquer les méridiens :

On sollicite plusieurs cibles (règle des trois) dans un ordre défini, en partant de la
partie la plus éloignée du corps pour se rapprocher de celui-ci. La puissance
d’attaque développée est progressive : 30% sur la première cible, 50 ou 60% sur la
deuxième, 90% ou 100% sur la troisième (uniquement en situation réelle de self-
défense).
- On peut attaquer 3 cibles situées sur un même méridien.

- On peut attaquer 3 cibles situées sur des méridiens de polarité différente.
- On peut attaquer 3 cibles dans l’ordre du cycle de destruction.
Si une frappe sur un seul Tsubo entraîne une forte douleur ou la paralysie temporaire
d’un membre, deux frappes simultanées, ou rapprochées dans le temps, sur deux
Tsubos différents produisent un effet douloureux au milieu entre ces points. Trois
frappes rapprochées sur trois Tsubos différents entraînent une mise hors de
conscience, c’est-à-dire un K.O.

6 méridiens et 40 points au programme du niveau 1 dans l’ordre du

cycle diurne : angle et direction d’attaque
5 P.P. du méridien du Poumon Yin / Métal
P4
P7
P9
Attaque Angle Direction

P1 Descendante. 45° Vers le cœur.
P4 Perpendiculaire 90° Contre l’humérus
P5 Descendante. 45° Vers la main.
P6 Descendante. 45° Vers le poignet.
P7 Légèrement descendante. 45° Vers le poignet.
P8 Légèrement descendante. 45° Vers le poignet.
P9 Descendante. 45° Vers la main.
P10 Perpendiculaire. 90° Contre la base du pouce.

7 P.P. du méridien du Gros Intestin Yang / Métal
GI 15
GI 13

GI3 Perpendiculaire. 90° Vers la paume de la main.
GI4 Légèrement descendante. 45° Vers la paume de la mai n.
GI10 Rectiligne. 90° Contre le radius du bras.
Contre face externe du
GI11 Rectiligne 90°
coude.
GI13 Rectiligne 90° Contre l’humérus du bras
GI15 Légèrement descendante. 45° Vers la cage thoracique
GI16
GI17 Diagonale descendante. 45° Vers la base du cou.
GI18 Rectiligne. 90° Vers côté opposé.
GI20 Perpendiculaire. 90° Vers aile opposée du nez.

10 P.P. du méridien de l’Estomac Yang / Terre
E11
E36
E17


Descendante. Vers l’épaule opposée.
E5 45°
Remontante. Vers côté supérieur opposé.
E6 Descendante. 45° Vers colonne vertébrale.
Descendante. Vers base du cou.
45°
E9 Remontante. Vers le côté supérieur opposé.
Rectiligne. 90° Vers la nuque.
Descendante. Vers l’intérieur du cou.
45°
E10 Remontante.
Rectiligne. 90° Vers la nuque.
E11 Descendante. 45° Contre la clavicule.
E12 Descendante. 45° Contre la clavicule.
E17 Remontante. 45° Vers le coeur
E18 Remontante. 45° Vers le centre de la poitrine.
Descendante. Vers la vessie.
E25 45°
Remontante. Vers l’estomac.
Descendante. 45° Vers la rotule.
E34
Rectiligne. 90° Sur le dessus du genou.
Remontante. 45° Vers la rotule.
E36
Rectiligne. 90° Sur le dessous du genou.
E40 Légèrement descendante. 30° Sur le bord externe du tibia.
E 43 Verticale en « poinçonnant ». 90° Sur le dessus du pied.

7 P.P. du méridien de la Rate Yin / Terre
Rte 13

Descendante.
45°
Rte6 Remontante. Vers le côté opposé.
Rectiligne. 90°
Rte9 Remontante. 45° Vers la rotule.
Remontante. 45°
Rte10 Contre le fémur.
Rectiligne. 90°
Descendante. 45°
Rte11 Contre le fémur.
Rectiligne. 90°
Remontante. 45° Vers la colonne vertébrale.
Rte15
Rectiligne. 90° Sur l’abdomen.
Rte17 Remontante. 45° Sur côté, vers centre du corps.
Rte21 Rectiligne. 90° Vers le centre du corps.

7 P.P. du méridien du Cœur Yin / Feu

C1 Rectiligne 90° Vers le centre du corps.
C2 Rectiligne 90° Sur l’humérus.
C3 Descendante. 45° Vers la pointe du coude.
C4-5-6 Rectiligne. 90° Contre l’os.
C8 Perpendiculaire. 90° Entre les métacarpes.

4 P.P. du méridien de l’Intestin Grêle Yang / Feu
IG19

IG6 Descendante. 45° Vers côté opposé.
IG16 De l’arrière vers l’avant. 90° Vers la gorge.
IG17 Remontante. 45° Vers le centre de la tête.
IG18 Remontante. 45° Vers l’œil.
IG19 Perpendiculaire 90° Vers le centre de la tête.

Précautions pour l’entraînement

Le Kyusho-jitsu est une « arme redoutable ». Son étude est réservée à des
artistes martiaux chevronnés, responsables et conscients des dangers
encourus.
Même lorsqu’elle est portée avec un minimum de puissance, l’attaque précise de
certains points s’avère dangereuse pour la santé et l’intégrité physique d’autrui.
L’objectif n’est surtout pas de mettre son partenaire K.O. mais de travailler
intelligemment avec lui.
À ce premier niveau de la formation, les frappes à la tête, au cou et au corps
sont strictement interdites. On se contentera de « poser » la main ou le poing
sur la cible.
Les 6 points étudiés, situés sur le côté et le devant du cou, (GI 17, GI18, E9, E10,
IG16, IG17) sont parmi les plus dangereux, leur sollicitation est donc prohibée à
l’entraînement du fait de la proximité du sinus carotidien (irrigation du cerveau) et du
nerf vague (contrôle des battements cardiaques). Il en est de même pour le point
E18, à gauche du thorax, dont l’attaque se répercute directement sur le cœur.
La dangerosité du K.J. implique la connaissance et la maîtrise des techniques de
réanimation ou de restauration de l’énergie (en termes M.T.C.).
La restauration de l’énergie : Kuatsu

Pour éviter les douleurs persistantes, des lésions futures dangereuses ou pour
ranimer un partenaire ayant subi une perte de connaissance, tout pratiquant doit
connaître le geste qui permet la restauration de l’énergie. Ces techniques
ancestrales sont regroupées sous le nom de Kuatsu.
Douleur sur les membres :
Pour faire disparaître la douleur ou l’atténuer immédiatement, frapper exactement
avec la paume de la main (en forme de creux) sur le point où a été portée l’attaque
puis masser l’endroit douloureux dans le sens de circulation du ki : vers l’épaule pour
les attaques portées sur les méridiens Ying vers les doigts ou les orteils pour les
attaques sur les méridiens Yang.
Partenaire inconscient, K.O. neurologique :
Faire asseoir le partenaire et lui croiser les jambes (assis en tailleur). Le

« redresser » en se plaçant accroupi de 3/4 derrière lui, un genou à terre, l’autre
derrière son dos mais sans toucher la colonne vertébrale. Avec une main sous le
menton, lui maintenir la tête droite et de la paume de l’autre main (en creux), frapper
la nuque sur le nerf spinal (c’est l’endroit exact que l’on se frotte instinctivement
lorsqu’on a mal à la tête). Ce coup est toujours porté du côté opposé à celui qui a
reçu le choc ayant provoqué la perte de connaissance. Masser ensuite le muscle
spinal vers le bas.

Documentation
Anatomie essentielle, pour combattre et soigner, Marc Tedeschi
.
144 pages - Broché - 21 x 27 - Illustrations et photos en N & B -
Éditeur : Budo
Précis, facile à comprendre, clairement illustré. Spécialement

pensé pour les thérapeutes et les pratiquants d'arts martiaux, ce
livre a pour objectif de familiariser les artistes martiaux et les
thérapeutes avec les concepts élémentaires du corps humain
tels que les définissent les traditions occidentales et orientales.
L’art secret des POINTS VITAUX, self-défense ultime,

Jean Paul Bindel. DVD Zone 2 - Pal - Editeur : Bushido.
Pour la première fois en France, Jean Paul Bindel, expert reconnu,

dévoile au grand public les principes de base de cet art qu'on nomme
aussi Kyusho-jitsu ou Dim-mak : description des méridiens
d'acupuncture et circulation de l'énergie interne; localisation exacte des
corps vitaux sur le corps humain; comment attaquer chacun de ces
points vitaux; les blocages et les contre-attaques qui utilisent les points
vitaux; les techniques de "réparation" et de "réanimation" après un KO.
Forum de discussion K.J. : http://ecolefrancaisedebudo.forumperso.com/index.htm
Kyusho-jitsu est un terme déposé
Sous le contrôle de Jean-Paul Bindel (9ème dan)

NOTES :…………………………………………………………………………………………………………………………………………….
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Kyusho à Okinawa, Atemi au Japon, Dim-Mak en Chine, le Kyusho-jitsu est une

L’origine extrême-orientale de ces techniques implique la connaissance de données

Le coup de poing Antique

2. À l’impact, le poignet fléchit légèrement pour augmenter le transfert d’énergie

Mouvement plus naturel, la

La médecine traditionnelle chinoise

On a très souvent opposé la médecine occidentale à la médecine traditionnelle

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Si la médecine occidentale a privilégié une approche combative directe de la

Les cinq éléments

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Dans la représentation chinoise de la réalité du monde, Yin et Yang servent de

À la lumière et à l'activité Yang,

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Énergie, Méridiens et Tsubos

La physiologie de la M.T.C. distingue les Liquides organiques (transpiration, urine,

« Énergie », selon le dictionnaire : « qui contient l’action en puissance ». Le Ki

Mythe ou une réalité ? Le concept de Ki reste une croyance mystique à laquelle on

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Polarité, code et localisation sommaire des méridiens

Bord supérieur de la bouche > dessus de la tête > nuque

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Points pression et points vitaux

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Attaquer les méridiens

Attaquer les méridiens :

- On peut attaquer 3 cibles situées sur un même méridien.

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6 méridiens et 40 points au programme du niveau 1 dans l’ordre du

5 P.P. du méridien du Poumon Yin / Métal

Attaque Angle Direction

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7 P.P. du méridien du Gros Intestin Yang / Métal

Attaque Angle Direction

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10 P.P. du méridien de l’Estomac Yang / Terre

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