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Chapitre

14
Transferts
macroscopiques d’énergie

Activités
1 Du macroscopique au microscopique (p. 350)
1 Des particules macroscopiques sont percutées par prouver que la constante d’Avogadro ne dépend pas
des particules microscopiques et, de ce fait, sont des conditions de mesure.
animées d’un mouvement aléatoire nommé mouve- 5 J. PERRIN a déterminé le rayon moyen des grains en
ment brownien. évaporant l’eau et en alignant les grains selon un axe
2 x 2 est le carré moyen du déplacement selon l’axe x. horizontal.
Il est calculé en faisant la moyenne des carrés des 6 D’après les données de l’énoncé, l’encadre-
déplacements d’un grain suivant un axe horizontal ment actuel de la valeur de la constante d’Avoga-
pendant un intervalle de temps donné. Dans cette dro est :
relation, l’intervalle de temps est noté t. 6,022 141 02 # 1023 < NA < 6,022 144 56 # 1023
2
3 On déduit de la formule x = R $ T $ 1 que
t N A 4π r 3 η L’encadrement de J PERRIN était de :
l’activité du mouvement brownien est inversement 5,5 # 1023 < NA < 8,0 # 1023.
proportionnelle au nombre d’Avogadro. Il est bien compatible avec l’encadrement actuel.
Cette activité dépend aussi de la température, de la 7 Le mouvement brownien a permis, par des obser-
taille du grain, de la viscosité du liquide et d’une vations et des mesures à notre échelle, c’est-à-dire
constante R, la constante molaire des gaz parfaits. macroscopique, de prouver l’existence de particules
4 Lors de la première expérience, J. PERRIN a modifié infiniment petites appartenant au domaine micro-
la taille des grains et la viscosité du liquide pour scopique.

2 Énergies microscopiques (p. 351)


1 L’archer fournit de l’énergie à l’arc sous forme de glace, sont rompues. L’énergie potentielle micro-
travail pour le déformer. scopique est modifiée.
2 L’arc, après avoir été déformé, peut fournir de l’éner- 8 Pour définir l’énergie cinétique microscopique
gie à la flèche pour la mettre en mouvement. Il a donc d’une particule, il faut préciser qu’en plus d’un mouve-
emmagasiné de l’énergie au préalable. Cette énergie ment d’ensemble – qualifié de mouvement macro-
est stockée sous forme d’énergie potentielle élastique. scopique – les particules peuvent avoir un mouvement
3 Au niveau microscopique, lorsque l’arc est déformé, par rapport au centre d’inertie du système et donc
la position des atomes les uns par rapport aux autres une vitesse dans le référentiel d’inertie. On associe à
a été modifiée. cette vitesse une énergie cinétique microscopique.
Cette modification correspond à une variation, à De plus, les particules peuvent interagir entre elles.
l’échelle microscopique, d’énergie potentielle. À ces interactions, on associe une énergie potentielle
4 Lorsque la température du système s’élève, les microscopique.
particules microscopiques ont des mouvements plus L’énergie interne est définie comme la somme de
rapides. L’énergie cinétique microscopique augmente. toutes ces contributions microscopiques.
5 L’échauffement de la météorite est dû au travail des On note que, dans le modèle du gaz parfait, les inter-
actions entre les molécules de gaz sont négligées, de
forces de frottement entre la météorite et l’atmo-
telle sorte qu’au niveau microscopique le système ne
sphère. Les particules de la météorite voient leur éner-
possède qu’une énergie cinétique. On montre, en
gie cinétique augmenter.
théorie cinétique des gaz, que l’énergie interne d’un
6 Le Soleil fournit de l’énergie à la sculpture de glace gaz parfait n’est fonction que de sa température.
pour la faire fondre. Lorsque les interactions entre particules ne sont plus
7 Au niveau microscopique, des interactions entre les négligeables, on utilise d’autres modèles de gaz : le
molécules d’eau, responsables de la cohésion de la modèle de Van der Waals par exemple.

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3 Constante solaire et transfert thermique (p. 352)
m $ c `θf – θij
1 Le bloc d’aluminium utilisé a une masse De l’égalité précédente, on déduit : ϕS =
∆t$S
m = 47,5 # 10–3 kg.
d’où, avec les valeurs expérimentales obtenues :
2 ϕS est une puissance par unité de surface, son unité
47, 5 # 10 –3 # 895 # (39, 0 – 26, 3)
est donc le W · m–2. ϕS =
(26 # 10 –3) 2
3 L’énergie issue du rayonnement solaire (% S) se 1 000 # π #
4
calcule à partir de la puissance du rayonnement solaire ϕS = 1,02 # 103 W · m–2.
(ϕS), de la surface éclairée (S) et de la durée d’éclaire- 4 Puisque 30 % de l’énergie est absorbée par l’atmo-
ment (∆t) :
sphère : ϕS = 0,70 · F, donc :
%S = ϕS · ∆t · S ϕS 1, 02 # 10 3
Ce terme est une énergie, car l’étude des unités des F= = = 1,45 # 103 W · m–2.
0, 70 0, 70
grandeurs utilisées dans la relation donne :
Cette valeur est de l’ordre de grandeur des valeurs
(W · m–2) · s · m2 = J · s–1 · s = J
proposées dans la littérature.
L’énergie stockée dans le métal peut s’exprimer en
fonction de sa masse, de sa capacité thermique 5 On décompose le transfert d’énergie en trois
massique et de sa variation de température : étapes :
m · c · (θf – θi) – le transfert par rayonnement dans le vide spatial
Ce terme est une énergie, car une étude des unités donne : depuis le Soleil jusqu’à l’atmosphère terrestre ;
kg · (J · kg–1 · °C–1) · °C = J – le transfert par rayonnement et par convection dans
Ces deux énergies sont égales, on obtient : l’atmosphère jusqu’au pyromètre ;
– le transfert par conduction dans Manuel

2.0
ϕS · ∆t · S = m · c · (θf – θi)
numérique
Cette formule est homogène puisque les unités sont les le bloc de métal, et entre le bloc et Animation :
mêmes à droite et à gauche de l’égalité (le Joule). le thermomètre. Transfert thermique.

4 La résistance thermique (p. 353)


1 a. Le flux thermique ϕ est une énergie thermique transférée par unité de temps. Il s’exprime donc en watt (W).
T1 – T2
b. La résistance thermique Rth et le flux sont liés par ϕ = .
R th
La résistance thermique s’exprime donc en K · W–1 ou °C · W–1.
2 Le tableau suivant résume quelques mesures :
Rth calculée
Matériau Épaisseur T1 (°C) T2 (°C) I (mA) U (V) P (W)
(°C · W–1)
Verre 5,0 mm 21,6 14,6 295 14,34 4,23 1,65
Bois 9,0 mm 22,0 7,0 118 5,81 0,68 21,84
PVC 3,0 mm 21,6 9,4 241 11,73 2,82 4,31
Plâtre 9,0 mm 21,6 8,8 192 9,17 1,76 7,26

Puisque ϕ = Q et que l’on considère que l’énergie électrique reçue par le conducteur ohmique est convertie en
∆t
énergie thermique, puis est totalement transférée à travers la plaque, on a ϕ = 𝒫.
Pour chaque condition, on peut déterminer Rth et la comparer à la valeur affichée.
3 Lors de la mesure de la résistance thermique, il existe des erreurs, notamment au niveau des mesures des
températures, de la tension et de l’intensité du courant.
4 a. Plus la résistance thermique du matériau est élevée, plus le flux thermique est faible à travers le matériau.
Ce dernier empêche le transfert d’énergie à travers lui ; c’est un bon isolant thermique.
b. Lorsque plusieurs matériaux sont accolés, la résistance thermique totale est égale à la somme des résistances
thermiques de chaque matériau.

5 Ça refroidit dedans et ça chauffe dehors (p. 354-355)


1 Pour comprimer un système, il faut lui fournir de 2 Une liquéfaction (condensation liquide) correspond à
l’énergie (en appuyant dessus par exemple). On en la formation de nouvelles interactions intermoléculaires
déduit que le travail W est reçu par le système, donc est (Première S), donc elle s’accompagne d’une libération
positif. d’énergie. C’est une transformation exothermique.

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Une vaporisation correspond à la rupture d’interactions perd de l’énergie. La température de l’armoire va
intermoléculaires présentes dans un liquide, donc elle diminuer.
nécessite de l’énergie thermique. C’est une transfor- 5 La variation d’énergie interne de l’eau liquide
mation endothermique. s’écrit :
3 a. Le principal mode de transfert thermique est la ∆U = W + Q = m · c · ∆T
conduction thermique. Or, ici, W = 0 et Q = –4,75 kJ puisque le transfert
b. Le liquide frigorifique se condense en libérant de thermique se fait de l’eau vers le liquide frigorifique.
l’énergie à l’extérieur, ce qui est perceptible en tou- Il vient alors :
chant les tuyaux au dos du réfrigérateur. 4 750
∆T= Q =– = – 0,27 °C.
4 Le transfert thermique entre le système et l’armoire m$c 4, 1 # 1, 00 # 4 180
a lieu lors de la vaporisation endothermique : l’armoire La température de l’eau liquide baisse d’environ 0,3 °C
fournit de l’énergie thermique au système, donc elle lors d’un cycle de fonctionnement.

Exercices (p. 361-373)

QCM Pour commencer


1 1. B ; 2 1. A ; 2. A, B et C ; 3. C ; 3 1. B ;
7 Connaître l’intérêt de la constante
2. A et C ; 3. B et C ; 4. A ; 4 1. B ; 2. A.
d’Avogadro
1. La constante d’Avogadro représente le nombre
d’entités présentes dans une mole de cette entité.
Application immédiate 2. La constante d’Avogadro lie les mondes macrosco-
pique et microscopique.
5 Interpréter des transferts thermiques
8 Prendre conscience de la valeur de NA
Le flux thermique est défini par ϕ = ∆T = ∆T
R th_bois 16 e 1. Dans 60 millions de m3 de sable, il y a :
donc e = ∆T . 6
16 ϕ N = 60 # 10 –11
= 1 # 10 18 grains de sable.
Application numérique : 5 # 10
e= 30 = 0, 16 m, soit 16 cm. On néglige le volume entre les grains de sable.
16 # 12
2. Le nombre de moles de grain de sable est :
Il faudrait un panneau de bois de 16 cm d’épaisseur 18
pour obtenir un flux thermique de 12 W. n grains de sable = N = 1 # 10 23 = 2, 0 # 10 –6 mol.
NA 6, 02 # 10
3. Il faudrait environ 5 # 105 dunes du Pilat pour
6 Faire un bilan d’énergie rassembler 1 mole de grains de sable.
1. Après la coupure électrique, le système dont fait
partie le radiateur ne reçoit plus de travail électrique. 9 Savoir définir l’énergie interne
Il y a deux transferts d’énergie à faire intervenir : L’énergie interne d’un système est la somme de ces
un transfert vers l’air extérieur et un transfert vers énergies potentielle et cinétique microscopiques.
l’occupant. L’énergie interne résulte de propriétés microscopiques.
Ces deux transferts sont négatifs pour le système.
10 Comprendre la variation d’énergie
Transfert vers interne d’un système
l’air extérieur 1. L’énergie interne d’un système peut varier s’il
Q,0
échange avec l’extérieur du travail W et/ou de l’éner-
Transfert gie thermique Q. La relation qui en résulte s’écrit :
Cabine vers l’occupant ∆U = W + Q
+ air intérieur
+ radiateur Q’ , 0 2. La variation ∆U = Uf – Ui de l’énergie interne d’un
système est positive si l’énergie interne du système
augmente ; elle est négative dans le cas contraire.
2. Par ailleurs, pour le système ∆U = Q + Q’.
Q et Q’ sont deux grandeurs négatives, donc la varia- 11 Connaître la relation entre ∆U et c
tion d’énergie interne l’est aussi.
La température du système diminue puisque son éner- 1. Un corps est dans un état condensé s’il est à l’état
gie interne diminue. liquide ou à l’état solide.

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2. La capacité thermique massique c d’un corps est augmente localement la température de la plaque. Il
l’énergie nécessaire pour élever de 1 °C (ou de 1 K) la y a ensuite un transfert thermique par conduction dans
température d’une masse de 1 kg de ce corps. toute la plaque.
3. La relation entre la variation d’énergie interne et la
variation de température est : 17 Calculer et exploiter un flux thermique
∆U = m · c · ∆T
avec ∆U en J, m la masse du système en kg, c la capa- 1. a. Le flux thermique qui traverse la plaque de cuivre
cité thermique massique en J · kg –1 · K –1 (ou en est :
J · kg–1 · °C–1) et ∆T la variation de température du Q 4, 4 # 10 6
ϕCu = Cu = = 4, 9 # 10 3 W.
corps exprimée en K ou en °C. ∆t 15 # 60
b. Le flux thermique qui traverse la plaque d’alumi-
nium est :
12 Calculer la variation d’énergie interne ∆T 5, 0
d’un système ϕ Al = = = 2, 9 # 10 2 W.
R th_Al 1, 7 # 10 –2
La variation d’énergie interne de la masse m d’eau est 2. Pour des dimensions identiques, le flux thermique
liée à sa variation de température par : qui traverse une plaque d’aluminium est moins impor-
∆U = m · c · (T2 – T1) tant que celui qui traverse une plaque de cuivre.
La masse m se calcule à partir de la masse volumique : Un flux thermique est l’énergie transférée à travers
m = Veau · ρeau une surface par unité de temps. Le cuivre est donc
donc : ∆U = Veau · ρeau · c · (T2 – T1) le métal qui transfère le plus rapidement l’énergie
AN : ∆U = 1,7 # 1,00 # 4,18 # 103 # (64 – 20) = 3,1 # 105 J. thermique.
L’énergie interne de ce volume d’eau a augmenté de
3,1 # 105 J. 18 Calculer une énergie thermique transférée
1. T1 > T2
13 Calculer une variation d’énergie interne
1. L’énergie interne d’un système peut varier si le
système échange avec l’extérieur de l’énergie par
travail ou par transfert thermique. Face 1
2. Les flèches indiquent le sens du transfert énergé-
tique. W et Q1 sont reçus par le système, donc W > 0 Q S
Face 2
et Q1 > 0.
Le système perd Q2 par transfert thermique, donc
e
Q2 < 0.
3. La variation d’énergie interne est :
Le flux thermique est orienté de la source chaude
∆U = W + Q1+ Q2 = 120 + 100 – 200 = + 20 J.
(l’intérieur) vers la source froide (l’extérieur).
L’énergie interne du système augmente de 20 J.
2. Le flux thermique s’exprime par :
T – Te (19 – (–1)) 20
ϕ= i = =
14 Identifier des modes de transferts R th_vitre 5, 0 # 10 –3 5, 0 # 10 –3
thermiques
soit ϕ = 4,0 # 103 W.
a. Le transfert thermique du Soleil vers le sac se fait Le flux thermique à travers la vitre est de 4,0 # 103 W.
par rayonnement. 3. L’énergie thermique transférée s’écrit :
b. Le transfert thermique du sac vers l’eau se fait par
Q = ϕ · ∆t
conduction.
avec ∆t exprimé en seconde.
c. Le transfert thermique dans l’eau se fait par convection.
En 1,25 h, elle a pour valeur :
Q = 4,0 # 103 # 1,25 # 3 600 = 1,8 # 107 J.
15 Illustrer des modes de transferts thermiques
a. Il y a des transferts thermiques par conduction entre 19 Établir un bilan énergétique
la piscine et le sol qui l’entoure, entre l’eau de la
piscine et la couche d’air à son contact. 1. Le système étudié est l’eau contenue dans le cumulus.
b. Il y a des transferts thermiques par convection dans 2. La résistance, lorsqu’elle est traversée par un
l’eau de la piscine, dans l’air. courant électrique, transfère à l’eau de l’énergie par
c. Il y a des transferts thermiques par rayonnement travail électrique Wélec.
entre le Soleil et la piscine, et entre le Soleil et le sol. La température de l’eau diminue, donc elle perd de
l’énergie Q par transfert thermique.
16 Reconnaître un mode de transfert 3. L’eau reçoit de l’énergie par travail, donc W > 0, et
en perd par transfert thermique, Q < 0. L’énergie reçue
1. La température de la plaque augmente, son énergie
par rayonnement est négligeable.
interne également.
4. Wélec > 0 Q<0
2. La plaque reçoit un travail mécanique de la force Eau
de frottement de la scie sur la plaque. Ce travail

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Pour s’entraîner 23 Une ou plusieurs couches ?
1. Le matériau le mieux adapté aux vêtements d’hiver
20 Des nombres astronomiques à l’échelle est celui qui a la résistance thermique la plus élevée,
microscopique ! c’est-à-dire le feutre.
1. La constante d’Avogadro représente le nombre 2. Lorsqu’on accole plusieurs matériaux, la résistance
d’entités présentes dans une mole de cette entité thermique totale est la somme des résistances ther-
(atomes, ions, molécules, etc.). miques de chacun des matériaux.
2. La conversion s’effectue en divisant par la constante 3. a. Entre deux vêtements est emprisonnée une fine
d’Avogadro : épaisseur d’air.
– n(humains) = 1,2 # 10–14 mol ; b. On constate que, pour une même épaisseur e, l’air
– n(étoiles,Voie Lactée) = 3,89 # 10–13 mol ; a une résistance thermique plus élevée que les maté-
– n(étoiles, Univers) = 0,1 mol. riaux présentés. C’est donc un bon isolant thermique.
3. Le nombre d’entités microscopiques présentes dans Deux vêtements de même épaisseur, l’un constitué
un système macroscopique étudié en chimie est gigan- d’un tissu unique et l’autre d’une superposition de
tesque (il y a presque dix fois plus d’atomes dans tissus fins, n’ont pas la même résistance thermique. La
une mole que d’étoiles dans tout l’Univers). Travailler résistance du tissu épais est plus faible que la somme
avec des quantités de matière permet de manipuler de la résistance des tissus fins et de celle de l'air empri-
plus commodément des nombres. Cette grandeur est sonné dans ces tissus.
adaptée à l’échelle macroscopique.

21 Chacun son domaine et les unités 24 Mesure d’une résistance thermique


seront bien gardées ! 1. La résistance thermique se calcule à partir de l’ex-
1. À l’aide des données de l’énoncé, on calcule : pression du flux thermique.
T – T2 20, 0 – 8, 0
a. R = 6, 02 # 10 –23 mol –1 . N A R th = 1 = = 120 K $ W –1.
kB ϕ 0, 100
La résistance thermique de cette plaque d’aluminium
b. F = 6, 03 # 10 –23 mol –1 . N A
e est de 120 K · W–1.
c. D’après la définition de l’unité de masse atomique : 2. a. La résistance thermique de l’appareil est la résis-
1u = 1 # m (1 atome 12 C) = 1 m (1 mol 12 C) tance de la plaque de polystyrène plus celle des deux
12 12 N A
plaques d’aluminium :
1u = 1 # 1 # M (12 C) = 1 g Rth_tot = Rth + 2 Rth’
12 N A NA
On retrouve encore une fois le nombre d’Avogadro. La résistance thermique des plaques d’aluminium doit
2. Le passage d’un domaine à l’autre se faisant grâce être faible devant celle du polystyrène pour que la
à la constante d’Avogadro : valeur mesurée soit identifiable à la résistance ther-
mique du polystyrène.
Domaine microscopique Domaine macroscopique b. On vérifie que 2 R’th<< Rth ; la résistance thermique
kB R de l’aluminium est négligeable devant celle du poly-
styrène.
e F
3. a. U(ϕ) = 0,06 # 0,100 = 0,006 W
1u 1g
La valeur du flux thermique a une valeur encadrée par :
3. Certaines unités sont mal adaptées à l’échelle micro- 0,094 W < ϕ < 0,106 W
ou macroscopique. Il est souvent plus commode de b. U(∆T) = U (T1) 2 + U (T2) 2 = 0, 2 2 + 0, 2 2 = 0, 3 °C
manipuler des nombres qui ne sont ni infiniment petits,
d’où 11,7 °C < ∆T < 12,3 °C.
ni infiniment grands (sans puissance de dix), d’où l’intro-
c. À partir de la formule de calcul d’incertitude du
duction de nouvelles unités comme celle de masse ∆T
atomique, plus facile à manipuler que 1,66 # 10–24 g. texte et de R th = , on déduit :
ϕ
U ` ∆T j U ` ϕj
2 2
22 Calculer une variation de température
U (R th) = R th $ f p +f p
1. La température de l’huile diminue ; il en est de ∆T ϕ
2
même pour son énergie interne. La variation d’énergie 0, 3 2
d n +f p
0, 006
U (R th) = 120 #
interne de l’huile est donc négative. 12 0, 100
2. La variation d’énergie interne de l’huile s’exprime par : U (Rth) = 8 K · W–1
∆U = m · c · (Tf – Ti) d’où 112 K · W–1 < Rth < 128 K · W–1,
avec m la masse de l’huile. ce qui s’écrit aussi Rth = 120 ± 8 K · W–1.
m = Vhuile · dhuile · ρeau
d’où ∆U = Vhuile · dhuile · ρeau · (Tf - Ti).
25 Four à micro-ondes
On en déduit :
Tf = ∆U
+ Ti 1. La fréquence des ondes décrites est comprise entre
V huile $ d huile $ρ eau $ c huile
109 et 1011 Hz, ce qui correspond bien, d’après le
AN :
– 2, 2 # 10 5 spectre des ondes électromagnétiques, au domaine
Tf = + 50 soit Tf c 23 °C.
5, 0 # 0, 81 # 1, 00 # 2 000 des micro-ondes.

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La longueur d’onde dans le vide se calcule par : un réfrigérant à eau). L’agitation thermique et donc la
8 température diminuent (l’énergie interne de la phase
λ = c = 3 # 10 9 = 0, 122 m.
ν 2, 450 # 10 vapeur décroît) jusqu’à atteindre la température de
changement d’état et les vapeurs se condensent (l’agi-
2. Du magnétron à l’eau liquide, le transfert thermique
tation thermique n’est plus suffisante pour empêcher
s’effectue par rayonnement. De l’eau liquide aux autres
les interactions moléculaires, assurant la cohésion du
parties de l’aliment, il s’effectue par conduction ther-
liquide, de s’établir). Le liquide retombe dans le ballon
mique.
et il est de nouveau chauffé.
3. a. Pour une masse m d’eau, la variation d’énergie
3. Ce montage permet de chauffer le milieu réaction-
interne s’écrit :
nel, ce qui accélère la réaction, sans perte de matière.
∆U = m · c (H2O (ℓ)) · (Tf – Ti)
AN : 27 À chacun son rythme
∆U = 0,500 # 4,18 # 103 # (40,8 – 18,2)
∆U = 47,2 # 103 = 47,2 kJ
1. a. L’eau est en contact avec l’air et avec le sac
∆U est positive, ce qui est cohérent avec l’augmenta-
plastique.
tion de la température de l’eau.
b. Il y a transfert thermique par conduction entre l’eau
b. L’énergie consommée par le four est :
froide et le sac plastique ainsi qu’entre l’eau froide et l’air.
%cons = 750 # 90 = 67,5 kJ.
Il y a aussi un transfert thermique par rayonnement
c. Le rendement de conversion du four est :
entre l’eau froide et le milieu extérieur, mais le texte
ρ = ∆ U = 0, 70. indique qu’il est négligeable.
%cons
Le rendement de conversion du four est de 70 %. 2. a. Les températures des faces intérieure et exté-
rieure du sac plastique sont de 22 °C et 2 °C.
26 Chauffage à reflux T – Ti
R th_plastique = e = 22 – 2
ϕ 200
1. Il faut utiliser un chauffe-ballon et un ballon muni R th_plastique = 1 # 10 –1 K $ W –1 .
d’une colonne réfrigérante à air ou, plus efficace, à
b. La résistance thermique du sac en plastique est bien
eau.
plus grande que celle du seau en acier.
Pour pouvoir arrêter le chauffage rapidement, il faut
c. Le sac plastique s’oppose bien mieux au transfert
installer le montage sur un support élévateur.
thermique que le seau en acier. Un sac plastique
conserve plus longtemps une bouteille au frais qu’un
seau en acier de mêmes dimensions.
Support
28 Coup de chaud au bureau
Eau Réfrigérant 1. Le processeur étant en contact avec les ailettes, il
ou condenseur
leur transfère de l’énergie par conduction thermique.
à eau
Son énergie interne et sa température diminuent
(celles des ailettes augmentent). À leur tour, les ailettes
transfèrent de l’énergie par conduction à l’air qui est
Ballon en contact avec elles.
Noix Eau 2. Le flux thermique est d’autant plus élevé que la
Pierre ponce surface de contact entre les deux corps est grande,
d’où un refroidissement plus efficace.
Associer un ventilateur au radiateur permet de trans-
Pince férer l’énergie des ailettes à l’air par conduction et
Chauffe-ballon
améliore sensiblement la convection (en renouvelant
Support l’air), d’où un refroidissement plus efficace.
élévateur
à croisillons 3. L’eau est un meilleur conducteur thermique que
l’air ; de plus, on peut refroidir le processeur par l’inté-
rieur et non juste par les surfaces externes.

29 Un isolant, la laine de verre


2. Par conduction thermique entre le chauffe-ballon 1. La résistance thermique se calcule à partir du flux
et le ballon, le contenu de celui-ci est chauffé, son thermique et de l’écart de température :
énergie interne croît. Il y a aussi des courants de ∆T
R th1 = = 15 = 1, 5 K $ W –1 .
convection au sein du mélange liquide. Quand la ϕ1 10
température est suffisamment élevée, le corps le plus 2. Pour la laine de verre 2, il faut utiliser l’énergie
volatil (en général le solvant) est vaporisé (rupture des transférée : T – TA
interactions intermoléculaires qui assuraient la cohé- ϕ2 = Q = B
sion du liquide). ∆t R th2
Les vapeurs atteignent la colonne réfrigérante et y sont ∆t $ TB – TA 2, 0 # 3 600 # (30 – 10)
d’où R th2 = =
refroidies (par conduction essentiellement dans un Q 36 # 10 3
réfrigérant à air et par conduction et convection dans Rth2 = 4,0 K · W–1.

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3. a. Par étude des unités des grandeurs de la rela- – reçoit, de la part de l’extérieur, le transfert thermique
tion, on trouve λ en W · m–1 · °C–1 ou W · m–1 · K–1. Qext qui est compté positivement ;
b. AN : – fournit, à l’intérieur de l’habitation, un transfert ther-
e1 –3 mique Qint qui est compté négativement.
λ1 = = 60 # 10 = 4, 0 # 10 –2 W $ m –1 $ K –1
S 1 R th1 1, 0 # 1, 5 2. Par définition, et puisque la relation puissance-
e2 –3 %
énergie s’écrit 𝒫 = , le coefficient de performance
λ2 = = 240 # 10 = 4, 0 # 10 –2 W $ m –1 $ K –1 ∆t
S 2 R th2 4, 0 # 1, 5
de la pompe à chaleur s’exprime par :
4. La conductivité thermique est indépendante de Q Q
COP = – int $ ∆t = – int
l’épaisseur du matériau. Sa valeur caractérise les proprié- ∆t W W
tés d’un matériau à faciliter les transferts thermiques. qui est bien positif puisque Qint < 0 et W > 0.
5. Le flux thermique s’exprime par : 3. On cherche la valeur de W :
λ $ S $ ∆T Q
ϕ= W = – int
e COP
6. Lorsqu’on double la surface de laine de verre, Or, pour chauffer cette habitation et la maintenir à Tint,
le flux thermique double. il faut compenser les pertes thermiques qui ont été
7. Lorsqu’on double l’épaisseur de laine de verre, évaluées à Qpertes = – 874 kJ pour le système habita-
le flux thermique est divisé par deux. tion pendant 3 heures.
8. Les pertes d’énergie sont d’autant plus grandes que Il faut donc que Qint = Qpertes. Il vient donc :
le flux thermique est élevé. Pour limiter les pertes W = – – 874 . 219 kJ.
d’énergie par la toiture, il faut limiter sa surface et 4
augmenter l’épaisseur de laine de verre. Pour maintenir la température intérieure à Tint pendant
3 heures, cette PAC consomme environ 2,2 # 102 kJ.
30 Identifier des transferts d’énergie 4. Un COP supérieur à 1 montre que l’on récupère plus
d’énergie (ici Qint en valeur absolue) que ce que l’on
1. On considère le système {canette + boisson}. Il consomme pour faire fonctionner la machine. Grâce à
reçoit de l’énergie sous forme de transfert thermique, l’énergie gratuite fournie par l’air extérieur, ce genre de
puisque sa température augmente, par rayonnement machine permet de réaliser des économies d’énergie.
et par conduction.
2. Si la température ne varie plus, on peut seulement 33 Convection in Earth’s mantle
affirmer que la variation d’énergie interne du système
est nulle. Traduction du texte :
La température du système est plus grande que celle « Des fluides chauffés par le bas du récipient et loin
de l’extérieur ; il y a donc un transfert thermique du des conditions d’équilibre de la conduction s’orga-
système vers l’extérieur. Ce transfert thermique est nisent en cellules de convection. Dans les conditions
compensé par rayonnement. du manteau terrestre, les roches sont généralement
3. La masse de boisson contenue dans la canette est : considérées comme des fluides.
meau = ρeau · Veau La convection mantellique est assez différente de la méta-
La variation d’énergie interne du système {canette + phore habituelle du pot posé sur une cuisinière. Le para-
boisson} s’écrit : mètre manquant dans les expériences de laboratoire et
∆U = Q = mAl · cAl · ∆TAl + meau · ceau · ∆Teau = 39 kJ. à la cuisine, dans la plupart des simulations informatiques,
est la pression. Le manteau est chauffé par l’intérieur,
31 Stop ! se refroidit par-dessus et latéralement. Tous ces effets
sont le moteur des mouvements de convection. »
1. Il y a une conversion de l’énergie cinétique en éner-
1. Les trois modes de transfert thermique sont la
gie thermique par le biais du travail dû aux frottements
conduction thermique, la convection thermique et le
des plaquettes de frein sur les disques de frein.
rayonnement.
2. L’énergie transmise est l’énergie cinétique de la
voiture : 2. C’est la convection thermique qui est principale-
%c = 7,5 # 105 J. ment mise en jeu au sein d’un fluide dans une casserole
et au sein du manteau terrestre.
3. On utilise la relation qui lie la variation de tempé-
rature et la variation d’énergie interne de l’eau : 3. La décroissance radioactive est responsable du
∆U = m · ceau · ∆T = %c soit ∆T = 36 °C. chauffage interne des roches mantelliques.
Il y a donc une élévation de la température de l’eau de 4. Le modèle du fluide chauffé dans une casserole est
36 °C. trop simpliste. Si on retrouve bien le gradient de tempé-
rature à l’origine du mouvement de convection, il faut
aussi tenir compte de la pression (facteur très important).
Pour aller plus loin
32 Récupérer de l’énergie gratuite dans 34 Que calor !
la nature
1. Les transferts thermiques par conduction et convec-
1. Durant un cycle de fonctionnement, le système PAC : tion sont limités par le vide entre les parois ; le
– reçoit un travail électrique W qui est compté positi- couvercle limite aussi la convection. Le rayonnement
vement ; est limité grâce aux surfaces argentées réfléchissantes.

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2. La variation d’énergie interne du système {cuivre} 6. a. En 600 s, la masse d’eau qui va circuler au
s’écrit : contact de la centrale est :
∆U = m2 · c2 · (Tf – T2) m = 4,2 # 104 # 600 = 2,52 # 107 kg.
Remarque : le bilan devrait être enthalpique et non en b. Pour l’eau liquide, transfert thermique et variation
énergie interne, l’évolution se fait à pression constante de température sont liés par :
et non à volume constant ; mais pour des phases – Q’ = m · c · ∆T
condensées, il y a en général peu d’écart entre les varia- W d 1 – ρn
tions d’énergie interne et celles d’enthalpie du système. d’où : ∆T = – Q ’ =–
ρ
m$c m$c
3. Ce système n’échange aucun travail (W = 0), mais
AN :
il échange de l’énergie thermique :
5, 4 # 10 11 # f p
1 – 0, 33
UÊ Qa avec l’eau initialement froide, négative, car cédée 0, 33
par le cuivre (corps chaud) à l’eau (corps froid) ; ∆T = – = 10, 4 K.
UÊ Qb avec le calorimètre, négative, car cédée par le 2, 52 # 10 7 # 4, 18 # 10 3
cuivre (corps chaud) au calorimètre (corps froid). La température de l’eau s’élève d’environ 10 °C lors
du fonctionnement de la centrale.
4. D’après ce qui précède, la variation d’énergie
interne du cuivre solide est donc : 7. L’étude montre que plus le débit de l’eau est impor-
∆U = m2 · c2 · (Tf – T2) = Qa + Qb tant, moins la variation de température est élevée.
m2 · c2 · (Tf –T2) = –m1 · c1 · (Tf – T1) – Ccal · (Tf – T1)
Il vient : 36 Moteur de Stirling
(m $ c + C cal) $ (Tf – T1)
c2 = – 1 1 1. a. Pour le système {gaz parfait}, le nombre de
m 2 $ (Tf – T2) moles n et la température T restent constants lors de
(80, 1 # 4, 19 + 8, 5) # (20, 4 – 16, 4) la transformation 1 → 2, mais le volume V et la pression
c2 = –
62, 3 # (20, 4 – 75, 0) P varient (voir l’équation d’état).
c 2 . 0, 404 J $ g –1 $ °C –1 . b. Compte tenu de ce qui précède :
V2 dV
W12 = ∫ – n · R · T ·
5. Les sources d’erreur systématique sont dues à V1 V
l’opérateur, au calorimètre (isolation thermique non Puisque n, R et T ne varient pas, on peut écrire :
VB 1
parfaite, incertitude sur la valeur de Ccal), au thermo- W12 = – n · R · TC · ∫ · dV
VA V
mètre (mesures de T), à la balance (mesures de m) et
c. Par intégration :
à l’incertitude sur c1. VB 1
W12 = –n · R · TC · ∫
V
Pour améliorer le résultat, il faut répéter plusieurs fois · dV = – n · R · TC · 8InVBVBA
VA V
la mesure (par exemple, tenir compte des mesures de
W 12 = – n · R · TC · (InVB – InVA) = n · R · TC · In f B p
V
tous les binômes en TP), utiliser des balances et ther-
VA
momètres de précision, un calorimètre très bien isolé.
d. La variation d’énergie interne du système s’écrit :
35 Centrale électronucléaire ∆U12 = W12 + Q12
e. Lors de cette transformation, la variation de tempé-
1. Le système {centrale} échange avec l’extérieur : rature du système est nulle, donc celle de son énergie
– un travail électrique W, compté négativement, car interne aussi. Ceci entraîne :
fourni à l’extérieur par la centrale ;
Q12 = – W12 = + n · R · TC · In f B p
V
– un transfert thermique Q, compté positivement, car
VA
fourni à la centrale par l’extérieur (cœur du réacteur) ;
– un transfert thermique Q‘, compté négativement, Le transfert thermique est positif, car effectivement
car fourni à l’extérieur (circuit de refroidissement) par reçu par le système.
la centrale. 2. Pour le système {gaz parfait}, le nombre de moles n
2. D’après la conservation de l’énergie pour ce et le volume V restent constants lors de la transforma-
système, l’énergie reçue par la centrale est égale à tion 2 → 3, mais la température T et la pression P
l’énergie fournie par la centrale : varient (voir l’équation d’état).
Q = – W – Q’ (puisque W < 0 et Q‘ < 0). Compte tenu de ce qui précède :
dV = 0, donc W23 = 0.
3. Le rendement de conversion de la centrale est le
Le système n’échange pas de travail avec l’extérieur.
rapport de l’énergie exploitable en sortie de chaîne et
La variation d’énergie interne du système s’écrit :
de l’énergie utilisée en entrée de chaîne :
∆U23 = W23 + Q23 = 0 + Q23
ρ = – W (puisque W < 0). Lors de cette transformation, la variation de tempéra-
Q
4. En combinant les deux relations précédentes, ture du système est (TF – TC), donc celle de son énergie
il vient : interne s’écrit :
Q’ = –W – Q = –W + W = W f 1 – 1p ∆U23 = n · CV · (TF – TC)
ρ ρ Ceci entraîne :
Q’ est bien négatif, car W < 0 et ρ < 1. Q23 = ∆U23 = n · CV · (TF – TC)
3. La puissance est liée au travail par :
5. L’eau du circuit de refroidissement reçoit le transfert
𝒫 = W · N où N est le nombre de cycles effectués
thermique (–Q‘) > 0, donc son énergie interne et sa ∆t
température vont augmenter. pendant la durée ∆t.

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L’application numérique donne : b. Avec un simple vitrage aussi épais qu’un double
𝒫 = – 790 # 1 080 . –14 kW. vitrage et de même surface, le flux thermique est
60 1, 92 # 10 3
3 est négative puisque cette puissance est fournie par = 31 fois plus important, donc les pertes
62, 2
le système à la génératrice.
d’énergie sont beaucoup plus grandes.
4. Le rayonnement est le mode de transfert thermique
5. La paroi en verre présente un intérêt esthétique,
mis en jeu au niveau de l’absorbeur.
mais une moins bonne résistance thermique.

Retour sur l’ouverture


du chapitre Comprendre un énoncé
37 Double ou simple vitrage ?
38 Thermographie et isolation
1. Par lecture graphique, la température extérieure
(x = 0 mm) est Te = 3,0 °C et la température intérieure 1. Le transfert thermique par rayonnement (domaine
(x = 24 mm) est Ti = 19,0 °C. des infrarouges) permet à la caméra thermique embar-
quée dans l’avion de mesurer des flux thermiques.
2. Le flux thermique constant au cours du temps est
le même à travers les différents matériaux (verre, air) 2. Les toits sont chauffés principalement par convec-
traversés : tion grâce à l’air chaud de l’habitation.
T – Te 3. On exploite la formule du flux :
ϕ = e’
R th_vitre T – Text 16 – (–1) 17
R th_toit = int = =
d’où Te’ = ϕ $ R th_vitre + Te ϕ 170 # 10 3 17, 0 # 10 4
Rth_toit = 1,0 # 10–4 K · W–1.
Te’ = 62, 2 # 1, 4 # 10 –3 + 3, 0 = 3, 1 °C.
4. a. Pour ces deux parois superposées les résistances
La variation de température est très faible, d’où un thermiques s’ajoutent :
segment pratiquement horizontal de x = 0 mm à Rth_toit = Rth_laine + Rth_toit
x = 4,0 mm.
b. La résistance thermique totale doit être 200 fois
3. On utilise l’expression du flux thermique pour plus grande que celle du toit seul. La résistance ther-
l’ensemble de la paroi : mique de la laine est donc égale à 199 fois la résistance
T – Te 19, 0 – 3, 0 thermique du toit.
R th_tot = i = = 0, 26 K $ W –1 .
ϕ 62, 2 R th_laine = e = R th_tot – R th_toit = 199 Rth_toit
S $λ
4. a. À nouveau, on utilise la relation définissant le
donc e = 199 Rth,toit · λ · S
flux thermique :
soit e = 199 # 1,0 # 10–4 # 0,04 # 100 ≈ 8 # 10–2 m.
T – Te 19, 0 – 3, 0
ϕ= i = = 1, 92 # 10 3 W. Pour réduire les pertes thermiques par 200, il faut
R vitre 8, 3 # 10 –3 poser environ 8 cm de laine de verre.

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