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- Principe d’incertitude- -
• constante de Planck : h = 6, 63.10−34 J.s
5. Dans la cadre du modèle atomique planétaire de la mécanique classique, l’atome ne peut pas être
stable puisque en tournant autour du noyau, il rayonne une onde électromagnétique, et donc perd
continuellement de l’énergie. Il finirait donc inévitablement par s’effondrer sur le noyau.
Pourquoi le principe d’incertitude interdit cette possibilité ?
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TD no 3 CPPH 3002
Ex. no 4 Limite quantique et température
Dans un gaz parfait monoatomique, l’énergie cinétique d’une particule est donnée par : Ec = 32 .kB .T
kB désigne la constante de Boltzmann : kB = 1, 38.10−23 j.K −1
1. On considère un atome d’hélium, enfermé dans une enceinte (dimension ' 1 m) à température
ambiante.
La mécanique quantique est-elle nécessaire pour décrire l’état d’un atome d’hélium ?
Données : masse d’un atome He : m = 6, 7.10−27 kg
2. Si l’on modifie la température du gaz, les effets quantiques vont-ils se manifester pour des tempéra-
tures élevées ou des températures faibles ?
On considère à présent le cas d’un gaz parfait composé de N molécules. On voudrait évaluer la température
T0 qui limite le domaine de validité de la mécanique classique :
3. En utilisant le modèle du gaz parfait, exprimer le volume
moyen occupé par un atome en fonction de la température
et de la pression.
On rappelle l’équation d’état pour un gaz parfait :
P.V = N.kB .T
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CPPH 3002 TD no 3
solution Ex.no 1 Unités de Planck
r r
J.s · m3 .kg −1 .s−2 kg.m2 .s−1 · m3 .kg −1 .s−2
[Lp ] = = =m Lp = 1, 6.10−35 m
m3 .s−3 m3 .s−3
r r
J.s · m3 .kg −1 .s−2 kg.m2 .s−1 · m3 .kg −1 .s−2
[Tp ] = = =s Tp = 5, 4.10−44 s
m5 .s−5 m5 .s−5
s s
−1
J.s · m.s kg.m2 .s−1 · m.s−1
[Mp ] = 3 −1 −2
= 3 −1 −2
= kg Mp = 2, 2.10−8 kg
m .kg .s m .kg .s
h
1. Longueur d’onde pour un proton d’énergie cinétique de 70 M eV : λ =
p
p2 √ p
Ec = ⇒ p = 2 m.Ec = 2 × 1, 67.10−27 × 70.106 × 1, 6.10−19 = 1, 93.10−19 kg.m.s−1
2m
λ = 3, 4.10−15 m
Dans le cas du proton, la longueur d’onde est du même ordre de grandeur que les dimensions du noyau
: la description ondulatoire s’impose. Au contraire, dans le cas d’une balle de fusil, la longueur d’onde
est insignifiante par rapport aux dimension de la balle : le comportement ondulatoire sera totalement
négligeable.
5. Dans l’hypothèse où l’électron s’effondrerait sur le noyau, l’incertitude sur la position ∆x tendrait
vers 0, ce qui impliquerait une divergence de la quantité de mouvement et donc de l’énergie.
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TD no 3 CPPH 3002
solution Ex.no 4 Limite quantique et température
p2
1. Quantité de mouvement d’un atome He : Ec =
√ √ 2m
⇒ p = 2 m.Ec = 3 m.kB .T = 9, 1.10−24 kg.m.s−1
h h
Longueur d’onde de De Broglie : λ = λ= √ λ = 7, 3.10−11 m
p 3 m.kB .T
λ est extrêmement faible par rapport aux dimensions de l’enceinte : les effets quantiques sont donc
totalement négligeables.
V kB .T
3. P.V = N.kB .T ⇒ =
N P
1/3
kB .T kB .T
4. Le volume moyen occupé par un atome est également : d ⇒ d =
3 3
d=
P P
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