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BTS Electrotechnique
Formation Initiale
1ère Année
B.T.S / I.T.O
Eugène Langangue
Ingénieur en Systèmes Industriels
Infoline: (+241) 05 09 07 32 / 06 40 19 93
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BTS 1 Représentation des ouvrages et des systèmes Electrotechnique
COURS sur les automatismes programmables industrielles
La Gestion Technique du Bâtiment dite GTB (ou BMS en anglais, Building Management
System) est l'ensemble des systèmes de traitement des informations provenant d'un même site et
permet de "connecter" les équipements techniques du bâtiment de confort, de chauffage, de
sécurité,…, dans les objectifs de:
Une première partie dite Partie Relation (en abrégé P.R.) ou dialogue homme - machine
regroupe les capteurs-opérateurs (Bp & inter) et les composants de signalisation visuels
et / ou sonores. Le pupitre de commande sert de support aux éléments de la P.R.
Une deuxième partie nommée Partie Commande (en abrégé P.C.) regroupe les
constituants et les composants destinés au traitement des informations (signaux) émises
par les capteurs-machines de la P.O. et les capteurs-opérateurs de la P.R. Les éléments
de la P.C. sont contenus dans l’armoire de commande.
Une troisième partie nommée Partie Opérative (en abrégé P.O.) regroupe les mécanismes,
les actionneurs et leurs pré-actionneurs ainsi que les capteurs-machines nécessaires au
contrôle du déplacement des actionneurs et au contrôle de présence des objets ou des
personnes.
1- LA LOGIQUE DE BASE
Le contact électrique permet de bien visualiser l’état passant ou non passant du courant dans un
circuit.
Nous l’utiliserons le plus souvent pour représenter les valeurs binaire 0 et 1.
1.1- Définition.
a- Le contact à fermeture
C’est un contact qui est normalement ouvert au repos et qui se ferme lorsqu’il est actionné.
On le désigne par :
b- Le contact à ouverture
C’est un contact qui est normalement fermé au repos et qui s’ouvre lorsqu’il est actionné.
On le désigne par :
-
-
b- L’état 1
-
-
-
-
-
-
-
b- L’équation
c- La table de vérité
a L
0
1
d- Définition
e- Le symbole
b- L’équation
c- La table de vérité
a L
0
1
d- Définition
e- Le symbole
2.3- La fonction « ET »
a- Le schéma
b- L’équation
c) La table de vérité
a b L
0 0
0 1
1 0
1 1
d- Définition
e- Le symbole
2.4- La fonction « OU »
a- Le schéma
b- L’équation
c- La table de vérité
a b L
0 0
0 1
1 0
1 1
d- Définition
e- Le symbole
3.2- Associativité
On peut écrire : a + ( b + c ) = ( a + b ) + c = ( a + c ) + b = a + ( c + b ) = a + b + c
On peut écrire : a . ( b . c ) = ( a . b ) . c = ( a . c ) . b = a . ( c . b ) = a . b . c
3.3- Distributivité
Il y a distributivité de la fonction ET par rapport à OU.
On peut écrire : a . ( b + c ) =
a+0=a
a.0=0
a+1=1
a.1=a
a+a=a
a.a=a
a+a =1
a.a=0
5- THEOREME DE DEMORGAN
Priorité
Pour faciliter leur compréhension, il a été décidé que ces opérations seraient
soumises aux mêmes règles que les opérations mathématiques. La fonction
ET (multiplication logique) est ainsi prioritaire par rapport à la fonction OU
(somme logique); on peut, pour s'aider, placer des parenthèses dans les
opérations.
Augustus de Morgan
(1806-1871)
Exemple:
(a+b)=
(a+b+c)=
(a+b)=
Exemple:
(a.b)=
(a.b.c)=
(a.b)=
6- FONCTIONS SUPPLEMENTAIRES
6.1- Fonction « NON-ET » ou « NAND »
a- Définition
b- Le schéma
c- La table de vérité
a b L
0 0
0 1
1 0
1 1
d- L’équation
e- Le symbole
b- Le schéma
c- La table de vérité
a b L
0 0
0 1
1 0
1 1
d- L’équation
e- Le symbole
L
a b
b- La table de vérité
a b L
0 0
0 1
1 0
1 1
c- L’équation
d- La définition
e- Le symbole
ab+ab=
a+ab=
a+ab=
(a+b). (a+b)=
a(a+b)=
a (a+b)=
8- LE LOGIGRAMME
Exemple:
Soit l’équation suivante : S = [ ( a + b ) . e ] + ( a . c . d )
Réaliser le logigramme de l’équation ci-dessus.
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9- TABLES DE KARNAUGH
Une table de Karnaugh est une méthode inventée par Maurice Karnaugh
en 1954 et qui sert à simplifier des équations logiques ou à trouver l'équation
logique correspondant à une table de vérité.
La méthode utilisée est graphique. Elle fonctionne très bien avec 3 ou 4
variables, beaucoup moins bien avec 5 ou 6 variables, et plus du tout au-delà
!
Maurice Karnaugh
(1924)
9.1- Principe
Soit la table de vérité de S suivante avec les variables a, b, d et e :
a b c d S
0 0 0 0 1
0 0 0 1 0
0 0 1 0 1
0 0 1 1 1
0 1 0 0 0
0 1 0 1 1
0 1 1 0 1
0 1 1 1 1
1 0 0 0 1
1 0 0 1 0
1 0 1 0 1
1 0 1 1 1
1 1 0 0 0
1 1 0 1 1
1 1 1 0 1
1 1 1 1 1
La table de Karnaugh correspondante se présente ainsi :
Mise en équation
Le rectangle bleu correspond à l'équation « c », car dans ces deux colonnes c est toujours égal à
1. a, b et d prennent les valeurs 0 ou 1.
Le carré vert correspond à l'équation « b et d », car dans ces cases b = 1 et c = 1, tandis que a et d
valent soit 0, soit 1.
L'équation du rectangle rouge est « b et d », car dans ces quatre cases, b = 0 et d = 0, alors que a
et c valent soit 0, soit 1.
On fait ensuite la somme des trois équations : « S = c ou (b et d) ou b et d », que l'on peut
aussi écrire sous forme de l'équation « S = c + b·d + b.d ».
a b c d S T U
0 0 0 0 0 1 0
0 0 0 1 0 1 1
0 0 1 0 0 0 1
0 0 1 1 0 1 1
0 1 0 0 0 0 0
0 1 0 1 1 1 1
0 1 1 0 1 1 0
0 1 1 1 1 1 0
1 0 0 0 0 0 0
1 0 0 1 1 1 1
1 0 1 0 0 1 1
1 0 1 1 1 1 1
1 1 0 0 0 1 0
1 1 0 1 0 1 1
1 1 1 0 1 1 0
1 1 1 1 1 1 0
a- Introduction
- Une étape: correspond à une phase durant laquelle on effectue une ou des actions
pendant une certaine durée.
- Les actions: associées aux étapes sont inscrites dans les étiquettes.
Pour aborder de façon progressive l’étude d’un automatisme, l’analyse du GRAFCET est divisée
en deux niveaux. Le premier niveau s’attarde aux spécifications fonctionnelles. Le second aux
spécifications technologiques.
a- Règles d'évolution
La modification de l'état un automatisme est appelée évolution, et est régie par différentes
règles:
Règle 1: Les étapes initiales sont celles qui sont actives au début du
fonctionnement, on les précise par un double carré.
- Elle est validée lorsque toutes les étapes immédiatement précédentes sont
actives.
Réceptivité T0 vraie
Etape 0 active Réceptivité T0 fausse => T0 est franchie
=> Transition T0 validée => T0 non franchie Etape 0 désactivée
Etape 1 active
Exemple 2:
b- Structures de base
Constitué d’un ou plusieurs GRAFCET connexes. Un GRAFCET partiel résulte d’une partition,
selon des critères méthodologiques, du GRAFCET global décrivant le comportement de la partie
séquentielle d’un système.
Tache 1
Tache 2
Plusieur action sont commandées simultanément à l’étape 20 et le reste durant sont activation
b-3-2– Temporisation
La transition 20-21 est franchie lorsque la temporisation, démarrée à l’étape 20 est écoulée,
soit au bout de 5s
b-3-3– Comptage
La transition 20-21 est franchie lors d’un front montant sur h (cas n°1),
ou lors d’un front descendant sur h (cas n°2)
b-3-6– Action conditionnelle
La variable vitesse est affectée à une sortie analogique, à l’étape 1 on lui affecte la valeur 500.
L’expansion de la macro – étape commence par une seule étape d’entrée et se termine par une
seule étape de sortie, étapes qui représentent les seuls liens posssible avec le GRAFCET auquel
elle appartient.
Le franchissement de la transition (1) active l’étape E2.
La transition (2) ne sera validée que lorsque l’étape S2 sera active.
Le franchissement de la transition (2) désactive l’étape S2.
a– Poste de perçage
Remarque: Attention à la différence d’une commande simple effet et d’une commande double effet.
Une commande simple effet doit être maintenue pour être réalisée alors qu’avec une commande
double effet, y a deux actions distinctes pour mettre et enlever la commande.
Un automatisme est représenté par un Grafcet à sélection d’une séquence (aiguillage) lorsque cet
automatisme possède plusieurs cycles de fonctionnement. Ces cycles sont sélectionnés par des
informations fournies soit par l’operateur (commutateur, clavier…), soit par la machine elle-
même (capteurs de position, détecteurs…).
a- Divergence et Convergence en OU
Divergence en OU Convergence en OU
b– Tri de caisses
Remarque: L’étape 8 permet uniquement de contrôler que le poussoir 1 est bien revenu en arrière avant de
recommencer le cycle à l’étape 1. Le passage dans cette étape sera donc transitoire si le poussoir 1 est déjà
revenu en position arrière.
c– Monte charge
Ordres :
- Mo : Monter la cabine
- De : Descendre la cabine
- Ou : Ouvrir les portes
- Fe : Fermer les portes
- E1, E2, E3 : Bouton poussoir d’étage
Ordres :
- a : porte ouverte
- b : porte fermée
- P1, P2, P3: Ouvrir les portes
Grafcet :
Remarque: On a ici une sélection possible de l’une des 3 séquences car les réceptivités sont toujours
exclusives (on suppose que les 3 BP ne sont jamais appuyés simultanément).
d) – saut d’étape
Remarque:
le saut d’étape et la reprise de séquence sont deux cas particuliers de
l’aiguillage en OU.
le saut d’étape comprend au minimum le saut d’une étape.
la reprise de séquence doit comporter au moins trois étapes puisque
l’activation d’une étape comporte la désactivation de l’étape précédente et la
validation de l’étape suivante. Dans une boucle de reprise de séquence avec
deux étapes, il n’est possible de remplir ces conditions.
le sens des flèches et la position des transitions sur les liaisons sont très
importants.
Un automatisme est représenté par un grafcet à séquences simultanées lorsque cet automatisme
possède plusieurs séquences qui se déroulent en même temps. Ce cas est très fréquemment
rencontré sur des machines de type transfert ou plus généralement sur toutes les machines
décomposables en sous-machines relativement indépendantes.
a– Divergence et Convergence en ET
Divergence en ET Convergence en ET
Remarque: En pratique, les étapes de fin de parallélisme ne comporte pas d’action. De plus la
transition de fin de parallélisme est souvent imposée à « = 1 ». Les étapes sans actions permettent
alors de synchroniser la fin des différents cycles en amont et lorsqu’elles sont actives. Le
franchissement de la transition est automatique.
b– Transfert de pièces
Un dispositif effectuant le transfert de pièces sur deux tapis différents est représenté par la figure
ci-dessous. Dès qu’une pièce se présente devant le poussoir 1, celui-ci la repousse devant le
poussoir 2 qui, situé perpendiculaire, transfère cette pièce sur le tapis d’évacuation.
Capteurs et actionneurs ( i = 1 ou 2 )
- APi : avance poussoir i
- RPi : recul poussoir i
- Pi : pièce devant poussoir i
- Pari : poussoir i en arrière
- Pe : pièce évacuée
Commande de machines
Machines outil à commande numérique,
Convoyage, Stockage, Emballage,
Machines de chantier, Engin de levage.
Automatisme du bâtiment
Régulation de processus
Contrôle de systèmes:
Transport
Vanoise express,
La Plagne – les Arcs,
Téléphérique.
2 – HISTORIQUE
C'est Modicon qui créa en
1968, aux USA, le premier
automate programmable. Son
succès donna naissance à
une industrie mondiale qui
s'est considérablement
développé depuis. L'automate
programmable représente
aujourd'hui l'intelligence des
machines et des procédés
automatisés de l'industrie, des
infrastructures et du bâtiment.
3 – EVOLUTION
Dans les années 80 les automates deviennent de plus en plus gros:
Dans les années 90, on utilise des automates plus petits reliés entre eux par des réseaux.
→ Architecture décentralisée
4 – DEFINITION
Un Automate Programmable Industriel (API : Automate programmable industriel ou, en anglais,
PLC: Programmable Logic Controller). Est un appareil électronique de traitement de l’information
(remplacement de logique à relais câblée). Effectue des fonctions d’automatisme programmées
telles que:
- Logique combinatoire;
- Séquencement;
- Temporisation;
- Comptage;
- Calculs numériques;
- Asservissement, régulation.
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L'automate programmable reçoit les informations relatives à l'état du système et puis commande les
pré-actionneurs suivant le programme inscrit dans sa mémoire.
Un API se compose donc de trois grandes parties:
- Le processeur;
- La zone mémoire;
- Les interfaces Entrées/Sorties.
5 - 1- Le microprocesseur
Le microprocesseur réalise toutes les fonctions logiques ET, OU, les fonctions de temporisation, de
comptage, de calcul... à partir d'un programme contenu dans sa mémoire. Il est connecté aux autres
éléments (mémoire et interface E/S) par des liaisons parallèles appelées ' BUS ' qui véhiculent les
informations sous forme binaire.
5 - 2- La zone mémoires
a- La Zone mémoire va permettre
- De recevoir les informations issues des capteurs d'entrées;
- De recevoir les informations générées par le processeur et destinées à la commande des sorties
2 – RACCORDEMENT DE L’AUTOMATE
a- Les étapes à suivre pour raccorder un automate:
Pour raccorder un automate, il est recommandé:
De suivre les spécifications du fabricant;
De suivre la technique de raccordement;
De vérifier si les modules sont dans leurs embases respectives. Vérifier le type, le numéro
du modèle et le diagramme de câblage. Vérifier l’emplacement des embases dans le
document pour l’assignation des adresses d’E/S;
De localiser le paquet de fils correspondant à chaque module et le diriger à travers le
conduit à l’emplacement du module. Identifier chacun des fils dans le paquet et s’assurer
qu’ils correspondent à ce module en particulier;
En commençant avec le premier module, repérer le fil dans le paquée qui se branche à la
borne la plus basse. Au point où le fil arrive à la même hauteur que le point de
terminaison, plie le fil à angle droit vers la borne;
De couper le fil pour qu’il dépasse de 6 mm du côté de la vis de la borne. Dégainer
l’isolant du fil à approximativement 9 mm. Insérer le fil sous la plaque de la borne et
serrer la vis;
Si deux modules ou plus utilisent la même source d’alimentation, on peut utiliser du
cavalier «jumpers » pour le câblage de la source d’alimentation d’un module à l’autre;
Si le câble blindé est utilisé, en brancher seulement un bout à la mise à la terre,
préférablement au châssis. Ce branchement évitera toutes boucles possibles de retour de
masse. L’autre bout doit être coupé et non branché;
De répéter la procédure de câblage pour chaque fil du paquet jusqu’à ce que le câblage du
module soit complété. Après que tous les fils auraient été branchés, tirer doucement sur
chacun pour s’assurer d’avoir un bon branchement;
De répéter la procédure de câblage jusqu’à ce que tous les modules soient terminés.
(voir figure 2).
b- Exemple de câblage
c- Tensions
Les tensions les plus couramment rencontrées sur
les entrées sont :
- en courant continu : 12, 24, 48 V ;
- en courant alternatif : 24, 48, 130, 230 V
Un automate possède plusieurs entrées et sorties (10ES à 24ES), voir plus avec l’ajout de modules
d’extensions entrées/sorties.
Sur les entrées, l’automate va recevoir les informations provenant des capteurs de la machine
ainsi que les consignes données par l’opérateur.
Elles disposent généralement d’une alimentation fournie par l’automate. De même, il y a un
commun à toutes les entrées.
Les entrées sont connectées au 24 V (commun) de cette alimentation.
Les informations des capteurs/détecteurs sont traitées par les interfaces d'entrées.
Il est possible de lui câbler des contacts classiques (contact sec sans potentiel) mais aussi des
capteurs électroniques deux ou trois fils.
Fig. 3.1 - Bouton coup Fig. 3.2 – Bouton tournant Fig. 3.3 - Bouton tournant Fig. 3.4 - Bouton poussoir.
de Point. à serrure. à manette.
Fig. 3.5 - Interrupteur de position Fig. 3.6 - Détecteur de proximité inductif pour Fig. 3.7 - Détecteur de pression
pour machines de la détection sélective de matériaux électronique.
conditionnement. ferreux uniquement ou non ferreux
uniquement.
Fig. 3.8 - Détecteur Orisis pour Fig. 3.9 - Codeur rotatif opto-électronique.
détection de couleur. Applications:
-indication de comptage;
-indication de position absolue dans un tour;
-indication de vitesse de rotation.
Les sorties de l’A.P.I permettent de commandés les pré actionneurs ou les interfaces
(contacteurs auxiliaires, relais, électrovanne, etc.) qui agissent sur les actionneurs de la
partie opérative;
De même les sorties permettent de renvoyer des informations à l’opérateur sous la forme
d’une signalisation. (voyant, afficheur, terminal de visualisation);
Les sorties de l’automate peuvent être sous la forme de contact ou sous la forme statique
(ces dernières devront être relayées);
Fig. 4.1 - Voyant électrique. Fig. 4.2 - Contacteur. Fig. 4.3 - Contacteur – Fig. 4.4 - Electrovanne.
inverseur.
Fig. 4.5 - Distributeur. Fig. 4.6 – Variateur de vitesse. Fig. 4.7 – démarrage - ralentisseur.
Dans les exemples ci-dessus, l'opérateur à l'aide d'une console de programmation, entre dans
l'automate les instructions nécessaires à l'élaboration et à la gestion du cycle du système
automatisé.
Des connaissances informatiques ne sont pas nécessairement obligatoires.
Les consoles de programmation ou les logiciels de programmation sont conversationnels et ne
demandent souvent que la maîtrise des outils graphiques de gestion des automatismes.
2 - LE LADDER
a- Description
Le langage Ladder est une succession de "réseaux de contacts" véhiculant des informations
logiques depuis les entrées vers les sorties. C'est une simple traduction des circuits de commande
électriques.
c- Exemple
Dans cet exemple, on traduit le GRAFCET correspondant à la perceuse automatisée en LADDER :
Principe de base
Les automates TSX 17-20, TSX 27, TSX 47-J et TSX 47-10/20 comprennent:
Eléments séparés
- Une pile S de sauvegarde mémoire programme et données.
- Une cartouche 3 mémoire EPROM ou EEPROM pour sauvegarde du programme de 8 ou 24 K
octets.
3 - AFFECTATION DES ENTREES / SORTIES POUR TSX 17-20, TSX 27, TSX 47-J ET
TSX 47-10/20
(Entrées: I comme INPUT sorties: O comme OUTPUT).
Notre TSX 17-20 possède un module de base et peut être raccordé à un ou deux modules
d’extension d’entrée/sortie.
Les Entrées / Sorties sont repérées et adressées respectivement par les instructions:
Ii,j et Oi,j avec « I »: pour la sélection d’une entrée (Input);
« O »: pour la sélection d’une sortie (Output);
« i »: numéro du module. Module de base: 0, première extension: 1, deuxième extension: 2;
« j »: numéro de l’entrée ou de la sortie.
Temporisateur Ti i : N° du temporisateur T3
Compteur Ci i : N° du compteur C4
X : étape,
Variable d’étape Xi X10
i : N° étape
1 - Huit entrées ou six sorties avec raccordement sur borniers à vis (entrées 24 V ou ~ 110 V,
sorties relais, triacs ou à transistors 0,35 A protégées).
2 - Un ensemble de visualisation des entrées/sorties.
3 - Un connecteur pour une autre extension au bus d’entrées/sorties.
Exemples d’association
N° 1 N° 2
TSX 07 / 08 / NANO Twido
N° 3
M221
INSTRUCTION FONCTION
LD Lire une entrée ou une variable interne.
LDN Lire l’inverse d’une entrée ou d’une variable interne.
AND ET logique entre le résultat de l'instruction précédente et l'état de l'opérande.
ANDN ET logique entre le résultat de l'instruction précédente et l'état inverse de l'opérande.
OR OU logique entre le résultat de l'instruction précédente et l'état de l'opérande.
ORN OU logique entre le résultat de l'instruction précédente et l'état inverse de
l'opérande.
N Négation du résultat de l'instruction précédente
ST L'opérande associé prend la valeur du résultat de la zone test.
STN L'opérande associé prend la valeur inverse du résultat de la zone test.
S L'opérande associé est mis à 1 lorsque le résultat de la zone test est à 1.
R L'opérande associé est mis à 0 lorsque le résultat de la zone test est à 1.
END Fin de programme.
6 - DESCRIPTION DES EXTENSIONS D’ENTREES/SORTIES “TOUT OU RIEN”
Les automates TSX Nano non extensibles TSX 07 3L ii28 comprennent en face avant:
1 - une prise (1) pour raccordement du terminal de programmation (ou bus Uni-Telway ou liaison
série).
2 - une visualisation:
des entrées 0 à 7 ou 0 à 11;
des sorties 0 à 5 ou 0 à 7;
de l'état automate (RUN, ERR, COM, I/O).
3 - un raccordement de l'alimentation secteur.
4 - une alimentation capteurs (a 24 V/150 mA).
5 - un raccordement des capteurs d'entrées.
6 - un raccordement des préactionneurs de sorties.
7 - un cache amovible pour protection des borniers à vis.
Les automates TSX Nano extensibles à 16/24 entrées/sorties TSX 07 31 16/24 comprennent en
face avant:
1 - une prise (1) pour raccordement du terminal de programmation (ou bus uni-Telway ou liaison
série).
2 - un sélecteur pour codage de la fonction base/extension.
3 - deux points de réglage analogique.
4 - une visualisation:
des entrées 0 à 8 ou 0 à 13 et sorties 0 à 6 ou 0 à 9;
de l'état automate (RuN, ERR, COM, I/O).
5 - un raccordement de l'alimentation secteur.
6 - une alimentation capteurs ( 24 V/150 mA) sur modèles alimentés en ~ 100/240 V.
7 - un raccordement des capteurs d'entrées.
8 - un raccordement des préactionneurs de sorties.
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Chaque automate TSX 07/08-Nano de base 1 (1) peut être étendu par une extension
d’entrées/sorties 2, constituée par l’un des automates TSX 07/08-Nano.
De plus, un maximum de trois extensions automates 3, 4 et 5 avec communication par mots
d’échanges, peuvent être associées à l’automate de base. Seul l’automate de base peut recevoir
une extension d’entrées/sorties.
Eléments séparés
- Une pile S de sauvegarde mémoire programme et données.
- Une cartouche 3 mémoire EPROM ou EEPROM pour sauvegarde du programme de 8 ou 24 K
octets.
Exemple:
I004: signifie entrée n°4 du module 0 (module de base);
Q0,02: signifie sortie n°2 du module 0 (module de base).
N° 1
TSX MICRO / PREMIUM
N° 3
N° 2 M580
M340
Exemple de configuration:
L'adressage des:
16 entrées à la position 1 sera de %I1.0 à %l1.15
12 sorties à la position 2 sera de %Q2.0 à %Q2.11
32 entrées à la position 3 sera de% I3.0 à %l3.31
32 sorties à la position 4 sera de %Q4.0 à %Q4.31
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Les automates TSX 37-XX et le mini bac d'extension TSX RKZ 02 comprennent:
1 - un bac de base à 3 emplacements disponibles (positions 1 à 6).
2 - un emplacement réservé à un module au format standard.
3 - un bloc de visualisation centralisée.
4 - une prise terminal repérée TER.
5 - une prise de dialogue opérateur repérée AUX.
6 - un emplacement pour une carte d'extension mémoire.
7 - une trappe d'accès aux bornes d'alimentation.
8 - un emplacement pour un coupleur de communication.
9 - des connecteurs pour les fonctions analogiques et comptage intégrées pour TSX 37-XX.
10 - un mini bac d'extension à 2 emplacements disponibles (positions 7 à 10).
11 - un voyant de présence de tension 24 V.
12 - des bornes d'alimentation protégées par un cache amovible, pour le raccordement d'une
alimentation auxiliaire 24 V dans le cas des automates alimentés en ~ 100/240 V.
13 - une borne de masse.
14 - des connecteurs de raccordement à l'automate de base.
15 - un bouton de réinitialisation.
7 - INSTRUCTIONS DE BASE
INSTRUCTION FONCTION
LD Lire une entrée ou une variable interne.
LDN Lire l’inverse d’une entrée ou d’une variable interne.
AND ET logique entre le résultat de l'instruction précédente et l'état de l'opérande.
ANDN ET logique entre le résultat de l'instruction précédente et l'état inverse de l'opérande.
OR OU logique entre le résultat de l'instruction précédente et l'état de l'opérande.
ORN OU logique entre le résultat de l'instruction précédente et l'état inverse de l'opérande.
N Négation du résultat de l'instruction précédente
ST L'opérande associé prend la valeur du résultat de la zone test.
STN L'opérande associé prend la valeur inverse du résultat de la zone test.
S L'opérande associé est mis à 1 lorsque le résultat de la zone test est à 1.
R L'opérande associé est mis à 0 lorsque le résultat de la zone test est à 1.
END Fin de programme.