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Composition du béton  :

Les méthodes de calcul de la composition du béton sont nombreuses et il n’existe pas


de méthode qui soit universellement reconnue comme étant la meilleure. Une composition
debéton est toujours le résultat d’un compromis entre une série d’exigences
généralementcontradictoires. Une méthode de composition du béton pourra être considéré
commesatisfaisante si elle permet de réaliser un béton répondant aux exigences suivantes :

 Le béton doit présenter, après durcissement, une certaine résistance,


 Le béton frais doit pouvoir facilement être mise en œuvre (ouvrabilité),
 Le béton doit présenter un faible retrait et fluage peu important,
 Le coût du béton doit rester le plus bas possible,

Parmi les méthodes de composition les plus connues on peut citer celles de Bolomey,Dreux,
Faury, Joisel et Valette. Les différences principales entre ces méthodes résidententre autres
dans la définition de la courbe granulométrique de référence, selon que l'oninclue ou non le
ciment dans les matières fines. Pourtant, toutes ont un point commun, ellesdépendent de
paramètres qui sont intimement reliés aux caractéristiques morphologiquesdes matériaux
utilisés (nature et qualité des granulats, type de liant, etc.). C'est pourquoi,connaissant la
nature éminemment variable des composants du béton et surtout desgranulats, il est
absolument nécessaire lors de la définition d'une composition de béton decompléter le calcul
théorique des quantités des divers composants par un essai degâchage et par des essais de
résistance après durcissement. Pour le béton frais, l'essai degâchage permet de contrôler que
les propriétés du béton frais sont conformes auxexigences, ou sinon d'effectuer les corrections
nécessaires (soit en agissant sur lacomposition, soit au moyen d'adjuvants). Il faut noter aussi
qu’une étude effectuée enlaboratoire doit généralement être adaptée ultérieurement aux
conditions réelles duchantier.

But de l'essai :

Déterminer les proportions de ciment, d’eau, de granulats éventuels devant entrer dans
la compositiond’un béton dont on exige certaines performances.

Principe de l’essai  :

Le principe est de formuler dans un premier temps une composition de1m 3 de béton,
en suite on calcule la proportion de (sable, gravier, ciment, eau) nécessaire pour notre propre
gâchée.

Matérielle nécessaire
 malaxeur à béton.
 Balance.
 1 Cône d’Abram.
 3 moules métalliques 16 x 32.
 1 table vibrante.
 1 chronomètre.
 Truelles, brosses métalliques, pinceaux
Détermination des quantités de la gâchée  :

A partir de l’abaque de la composition de béton, on a déterminé pour notre


gâché une composition volumétrique pour 1m3 de béton dont on vise une résistance de
25MPa à 28jours du durcissement et un affaissement de 10cm.

La composition volumétrique ainsi trouvée pour 1m3 de béton:

 L’eau : 175 l/m3


 Le ciment : 340 kg/m3.
 Le sable (0/5) : 832 kg/m3.
 Le gravier (5/25) : 1125 kg/m3.

Qui nous donne le poids total de la composition du béton par m3= 2472 Kg/m3

Pour notre essai on confectionner 3 éprouvettes de béton et chaque une pèse 15


Kg, pour cela on prépare une gâchée de 50Kg.

Pour avoir les quantités nécessaires pour 50Kg, il suffit d’appliquer la règle de
trois pour la composition déjà trouvée.

Composition du béton /m3 Composition du béton pour 3 éprouvettes


Cimen
Eau Ciment Sable 0/5 Granulat 5/25 Eau Sable 0/5 Granulat 5/25
t
175 340 832 1125 3,5 6,56 16 21,7

Conduite de l’essai :

On mais les constituant de la gâchée dans le malaxeur et en va le faire marcher.


2 minutes de malaxage à sec du mélange ordre introduction de sable granulat et
ciment puait 3 minutes de malaxage à l’introduction de l’eau.

Mesure de la consistance du béton (l’essai de cône d’ABRAMS ) :

But de l'essai

Le slump test ou le cône d’Abram permet d’évaluer la consistance d’un béton courant,
c’est-à-dire ni trop sec ni trop fluide. Cette méthode convient bien pour le contrôle du béton
sur chantier lors de la réception.

Méthode  :

La consistance est caractérisée par l’affaissement, mesuré en mm après démoulage,


d’un cône de en béton de forme normalisée.
Mode opératoire:

 Mouiller l'intérieur du moule.


 Placer le moule avec la rehausse sur un support rigide ethorizontal, mais non
absorbant.
 A l'aide d'une truelle remplir le moule de béton frais, en troiscouches d'à peu près
même hauteur, éviter le déplacementdu moule en pesant sur les pattes de calage.
 Compacter chaque couche par 25 coups de barre.
 Retirer la rehausse, araser le dessus du moule et nettoyer lesupport autour du moule.
 Retirer le moule verticalement avec précaution.
 Mesurer l'affaissement du cône par rapport à la hauteurinitiale (moule).

Résultat de l’essai  :

On atrouvé un affaissement de (h = 6 cm) qui correspond à un béton


plastique.Pour attendre l’affaissement visé (h = 10cm) on a ajouté une quantité du
plastifiant.
a) Alors la cause de cette différance d’affaissement entre le résultat et
l’affaissement quand doit avoir est : -peut être le ciment est move , ou biens le béton
n’est pas assai compacté, ou bien le béton n’est pas bien mélangé est ça a dû a la
différance d’affaissement entre les deux .

b) Après avoir mesuré l’affaissement on a procédé au remplissage des éprouvettes


qui se traduit comme suit :

 le nettoyage des éprouvettes.


 Huiler légèrement les parois des éprouvettes.
 Mettre en œuvre le béton dans les 3 éprouvettes en trois couches, soit par
piquage à 25 coups par couche ou par table vibrante.
 Lisser les éprouvettes durcit pour contrôler leurs résistances à la compression à
28jours.

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