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UNIVERSITE DE LOME
ENSI

EXPOSE
GEC 151 : Machine de chantier

MATERIELS POUR
ESSAIS SUR BETON
FRAIS ET DURCI
Rédigé et presenté par :
ALI Ramsi
MOGOGNOUMA-SOMA Arafa
TCHOUROU-NAPO Emeric Badji

Encadré par : BANAKINAO Sinko


Introduction
Le béton est un matériau très utilisé pour les travaux de génie civil, étant donné
que les materiaux le constituant foisonnent un peu partout sur notre territoire.
Du fait qu’il soit autant apprécié et utilisé, nous nous devons de connaître les
caractéristiques de ce dernier, ainsi que ses réalités inhérentes en vue d’une
utilisation optimale garantissant la sécurité des utilisateurs des differents
ouvrages en béton. Nous nous efforcerons dans cette presentation d’énumerer
les différents essais sur le béton, qu’il soit frais ou durci.
Plan de presentation du travail
I. Essais sur le béton frais
1. Détermination de la teneur en air
2. Essai de prise du béton
3. Essai d’affaissement au cône d’Abrams
4. Essai d’étalement sur table du béton
5. Essai VEBE
6. Essai de compactage du béton frais
II. Essai sur le béton durci
1. Essai de résistance à la compression
2. Essai de résistance à la traction
3. Essai d’abrasion : test de BOHME
III. Conclusion
I. Essai sur le béton frais

1. Mesure de la teneur en air du béton


La teneur en air est mesurée grâce à un aéromètre.
Cette valeur renseigne sur la compacité du mélange, et donc sur la présence
excessive ou non de pores de compactage, qui pourrait nuire à la résistance
future du béton ainsi que sa durabilité.
La méthode est simple et est basée sur la compressibilité de l’air contenu dans le
béton frais. On met en relation un volume de béton connu et un volume d’air
déterminé, et la valeur de la pression résultante renseigne sur le volume d’air
présent, grâce à la loi de Boyle-Mariotte qui relie la pression et le volume d’un
gaz à température constante
 Corps en fonte d'alliage léger
 Manomètre analogique gradué
 Colonne d'eau en plexiglas
 Livré avec pompe manuelle et tige de piquage

 Chambre étanche en aluminium


 Manomètre gradué directement en % d'air
occlus
 Pompe manuelle
 Livré avec kit d'étalonnage
Mesure pratique de la teneur en air du beton

2. Essai de prise du béton


L’essai de prise du ciment est un essai en laboratoire qui consiste à déterminer
le temps disponible pour la mise en œuvre in situ des mortiers et des bétons.
La présence de régulateur de prise dans la masse des liants hydrauliques offre à
ces derniers, après gâchage, une prise qui commence après une période bien
déterminée. Il est donc nécessaire de connaître la phase de début de prise des
liants hydrauliques en vue de déterminer le temps disponible pour la mise en
œuvre des mortiers et des bétons dont ils sont confectionnés. Les essais se font à
l’aide de l'appareil de Vicat qui donne deux repères pratiques : le début de
prise et la fin de prise.
Une fois la pâte de béton de consistance normale obtenue, on procède au
changement de la sonde de vicat par l’aiguille de vicat et on l’amène à la
surface de l’échantillon et relâchée sans élan (sans vitesse). L’aiguille alors
s’enfonce dans la pâte. Lorsqu’elle est immobilisée (ou après 30 s
d’attente), relever la distance séparant l’extrémité de l’aiguille de la plaque de
base.
Caractéristiques de l’Appareil de Vicat :
 Moule tronconique (h=40 mm d1= 70 mm et d2= 80 mm)
 Tige coulissante
 Balance précise à 0,1 g près
 Chronomètre précis à 0,1 s près.
On distingue deux types d’appareil de vicat : l’appareil de vicat manuel à gauche
et l’appareil de vicat automatique à droite.

Appareil de vicat manuel mesurant le temps de prise du béton


3. Essai d’affaissement au cone d’Abrams
C’est l’essai le plus utilisé dans le domaine du béton frais.
Cet essai est réalisé à l’aide d’un tronc de cône en acier galvanisé de 10 et 20 cm
de diamètres intérieurs sur une hauteur de 30 cm, d’une plaque en acier à la
surface dure et non absorbante et d’une tige d’acier de 16 mm diamètre dont
l’extrèmité est arrondie.Le cône est placé sur la plaque puis rempli en trois
couches de béton frais. Chaque couche est piquée 25 fois à l’aide de la tige.La
tige doit être enfoncée jusqu’aux couches précédentes afin de correctement lier
les différentes strates.Une fois le cône entièrement rempli et après avoir été
arasé, il est levé doucement, verticalement avec une légère rotation pour obtenir
le démoulage. L’affaissement du béton peut ensuite être mesuré.
L'image suivante illustre très bien la procedure :

L’affaissement peut prendre différentes formes mais certaines ne sont pas


acceptables et l’essai doit alors être recommencé avec un nouveau prélèvement
de béton.
Caractéristiques du matériel :
 Moule tronconique sans fond de hauteur 30 cm, de diamètre inférieur
20cm et de diamètre supérieur 10 cm.
 Plaque d’appui
 Tige de piquage pour le compactage
 Portique de mesure.
En mesurant la hauteur d’affaissement après le démoulage du cône, on
obtient une indication sur l’ouvrabilité du béton, plus la hauteur
d’affaissement est importante, plus le béton est fluide.
Mesure pratique de l’affaissement au cone d’Abrams.

4. Essai d’étalement sur table du béton


Caractéristiques du matériel utilisé :
 Plateau carré de 70 cm de coté
 Moule tronconique
 Pilon en bois
Cet essai consiste à remplir avec le béton étudié le moule tronconique placé au
centre du plateau. En général le béton y est mis en deux couches compactes par
dix coups au moyen du pilon. Après avoir arasé le béton avec une truelle, le
moule est retiré verticalement et ensuite on soulève et lâche le plateau de quatre
centimètres, quinze fois en quinze secondes.
Ces mouvements vont faire secouer le béton et ce dernier se transformera en
galette. Si cette dernière est approximativement circulaire, il n’y a pas de
ségrégation, on peut dire que l’essai est valable.

Démoulage
mesure du diamètre

5. Essai VEBE
L’essai Vébé est un essai réalisé sur le béton de ciment frais d’affaissement nul
ou ferme destiné en général à être mis en œuvre par compactage. Le but de
l’essai est de déterminer la consistance de ce béton frais.
Matériel utilisé : Consistomètre
Un consistomètre comprend :
 Récipient cylindrique
 Cône d’Abrams
 Disque horizontal transparent
 Table vibrante
 Tige de piquage

On remplit le cône du béton, ensuite on commence à déterminer


l’affaissement initial c’est-à-dire sans vibration, ni compactage avec
l’ensemble disque horizontal transparent et tige de piquage dont le poids
est égal à 2750g. On remarque que le béton se compacte, il y’a diminution
jusqu’à ce que le béton soit totalement aplanit et au contact du disque
transparent qui accompagne la descente du béton pendant le compactage.
Et on calcule le temps nécessaire pour arriver à ce stade.
6. Essai de compactage du béton
Dans cet essai, la dimension maximale des granulats ne doit pas dépasser 40
mm.
Matériel utilisé :
 Récipient parallélépipédique : 20 cm × 20cm × 40cm
 Truelle rectangulaire.
 Moyen de compactage qui est une aiguille vibrante, de 40mm de
diamètre maximal ou une table vibrante.
L'essai consiste à remplir le récipient de béton. Le remplissage s'effectue avec la
truelle en laissant tomber le béton alternativement de chacun des quatre bords
supérieurs du récipient. Après avoir été arasé, le béton est compacté, soit au
moyen de l'aiguille vibrante, soit au moyen de la table vibrante, jusqu'à ce qu'on
ne puisse plus déceler de diminution de volume. Soit s la h différence de
hauteur.
II. Essais sur le béton durci

1. Resistance à la compression du béton


Matériels utilisés :
 Eprouvette de béton cylindrique 16cm*32cm
 Machine de compression
 Sclérometre

Un essai de compression mesure la résistance à la compression d'un matériau sur


une machine d'essais mécaniques suivant un protocole normalisé. Les essais de
compression se font souvent sur le même appareil que l'essai de traction mais en
appliquant la charge en compression au lieu de l'appliquer en traction.
Pendant l'essai de compression, l'échantillon se raccourcit et s'élargit. La
déformation relative est « négative » en ce sens que la longueur de l'échantillon
diminue. La compression tend de plus à amplifier les irrégularités latérales de
l'échantillon et, au-delà d'une contrainte critique, l'échantillon peut fléchir et la
flèche peut s'accentuer jusqu'au flambage.
Deux types d’essai peut être réalisés : un essai non destructive (scléromètre) ou
un essai destructif (machine de compression)
Pour se faire il faut donc :
 appliquer une contrainte de compression sur les éprouvettes cylindriques
posées verticalement (machine de compression)
 mesurer donc le « rebond » de la tête après son choc avec la surface d'un
matériau ou d'une structure (scléromètre)
on cherchera donc à déterminer :
 Le rapport de la force d’écrasement sur la section de l’éprouvette
(machine de compression)
 Indice de rebondissement à la surface du matériau (scléromètre)
On peut voire sur cette image ci-dessus la position de l’eprouvette cylindrique
pour la réalisation de l’essai avec une machine de compression. Le calcul de la
résistance à la compression se fera de la manière suivante :

Nous pouvons observer le processus de determination de la resistance à la


compression à l’aide du scléromètre:
2. Résistance à la traction du béton
Le procédé est presque identique à celui de la résistance à la compression
Matériels utilisés :
 Eprouvette de béton cylindrique 16cm*32cm
 Machine de compression
 Machine de traction
L’essai de résistance à la traction peut s’opérer de trois différentes
manières comme le présente le tableau suivant :

L’image ci-dessous nous montre une éprouvette qui a subit l’essai par
fendage brésilien :
3. Essai d’abrasion : test de Böhme
Matériels utilisés :
 Eprouvette de béton carrée d'une surface de 50 cm² et d'une épaisseur d'au
moins 4 cm
 Table d’abrasion de béton

L'essai de Böhme est effectué sur des échantillons carrés d'une surface de
50 cm² et d'une épaisseur d'au moins 4 cm . La surface de l'échantillon est
pressée contre un disque rotatif sur lequel on aura préalablement appliqué
une certaine quantité de sable fin. L'échantillon est soumis à 16 cycles de
22 rotations chacun, le sable étant remplacé après chaque cycle. La
résistance à l'usure est définie comme la perte de volume moyenne de
trois échantillons après les 16 cycles et est exprimée en cm³/50 cm². Cette
perte de volume peut être calculée à partir des pertes de masse ou en
mesurant la perte d'épaisseur si l'échantillon est constitué de couches
ayant des caractéristiques différentes, ce qui peut être notamment le cas en
présence d'une couche d'usure.
Ceci nous permettra de determiner la classe d’usure du béton en question,
Se référer au tableau suivant :
Conclusion
Au vu de toute cette présentation, il parait plus ou moins claire que négliger la
vérification des propriétés du béton qu'il soit frais ou durci, pourrait
inévitablement provoquer de lourdes pertes tant matérielles, financiaires,
qu'humaines. Notre devoir en tant que future ingénieur est donc de cerner
objectivement ces essais pour ainsi être plus productif et optimiser notre travail.

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