Vous êtes sur la page 1sur 4

2.

Compression de béton

a. Définition et but :

Le but de cet essai est de rechercher la résistance à la compression d'un béton. La résistance à la
compression est donc la capacité d'un matériau ou d'une structure à supporter les charges qui tendent à
réduire sa taille par compression ou à le déformer

b. Principe :

Cet essai consiste à soumettre une éprouvette (ou bloc de béton conçu spécialement pour cet essai)
cylindrique ou cubique, dont on connait l'Age, à une force croissante et constante jusqu'à rupture de
celle-ci afin de déterminer sa résistance à la compression.

Si le matériau est ductile (matériau qui peut s'étirer sans se rompre) cette rupture n'aura pas lieu mais il
se déformera de manière irréversible, de sorte que la résistance à la compression est assimilée à Yeffort
atteint à la limite de la déformation. L'éprouvette en béton sera placé vertical c'est-à-dire dans le sens
de sa plus grande dimension. Comme l'indique cette figure :

c. Appareillage :

- Moule normalisée cylindrique de diamètre \( 16 \mathrm{~cm} \) et de hauteur \( 32 \mathrm{~cm} \)

- Eprouvette

- Presse de compression (capacité maximal est de \( 3000 \mathrm{KN} \) )

d. Mode opératoire :

- On introduit le béton dans le moule

- 24 heure après on passe au démoulage du béton

- On plonge le béton dans l'eau pendant au moins 7 jours

- Ensuite on passe à l'essaie de compression proprement dit.

- Connaitre l'Age de ce béton (c'est-à-dire son temps depuis sa fabrication jusqu'au moment de l'essai)

- Peser le poids de l'éprouvette en béton obtenu

- Placer léprouvette dans la presse

- Démarrer le moteur de la presse à compression (la partie inférieure, mobile de la presse, va faire
monter l'éprouvette jusqu'à atteindre la partie supérieure qui est fixe)
- A la limite de compression il y aura une rupture infligée au matériau

- Lire la valeur en \( \mathrm{KN} \) indiqué par l'aiguille de la presse de compression.

- La charge de rupture c'est lorsque l'aiguille s'arrête

e. Conclusion :

Le résultat obtenu en \( \mathrm{Kg} \mathrm{N} \) sera convertie en \( \mathrm{Kgf} \).

\[

\text { La résistance }=\frac{\text { Force }}{\text { Surface }} \text { et sera exprimé en Méga Pascal }

\]

Le béton simple travail mieux en compression qu'en traction. Si le béton possède une faible résistance
en fonction de sollicitation qui lui sera imposer, on n'utilisera pas un tel béton.

3. Traction du béton

0. Introduction

Il est à noter que la résistance à la traction du béton peut être déterminer par des essais très différents
les une des autres, tel que :

- L'essai de flexion sur éprouvette prismatique

- Essai de traction direct ou essai l'essai de fendage appelée essai brésilien.

It en résulte que les valeurs numériques du rapport de la résistance à la compression ne sont pas
uniques mais varie avec la forme de l'éprouvette mise à l'essai. Cependant au laboratoire nous avons eu
à effectuer que l'essai de fendage (ou essai brésilien).

1. Développement

a. Définition et But :

Le but de cet essal est de rechercher la résistance à la traction d'un béton. La résistance à la traction est
donc la capacité d'un matériau ou d'une structure à supporter les charges qui tendent à réduire sa taille
par traction ou à le déformer.
b. Principe :

L'essai de traction du béton est similaire à celui de la compression du béton. Tant dans le mode
opératoire que dans Pappareillage. La seule différence résulte dans le fait que l'essai de compression
Y'éprouvette en béton est placé horizontalement c'est-á-dire de manière à ce que la base de
réprouvette soit perpendiculaire au sol, comme l'indique cette figure

Appareil de Vicat

- L'aiguille de Vicat

- La sonde amovible de \( 10 \mathrm{~mm} \)

- Une balance de précision

- Un chronomètre précis à 0,1 seconde près

- Une louche

- Une éprouvette

- Moule tronconique

d. Mode opératoire :

- Mélanger une certaine quantité d'eau avec du ciment dans le moule tronconique

- Passer au malaxage grâce à notre malaxeur électrique

- Une minute de malaxage à vitesse lent suivie de deux minutes de malaxages à vitesse rapide

- Retirer le moule tronconique du malaxeur électrique et ramener la pâte à coller aux parois intérieure
vers le fond du moule

- Remettre le moule tronconique au malaxeur et malaxer à vitesse rapide pendant 2 minutes

- Lire le résultat de la pénétration de la sonde

e. Conclusion :

Si la sonde entre de 6 à \( 8 \mathrm{~cm} \) ce que le ciment a une bonne consistance. La quantité


d'eau utilisé est donc la bonne. Si l'aiguille pénètre à moins de \( 6 \mathrm{~cm} \) ou à plus de \( 8 \
mathrm{~cm} \) ce que le mélange a été soit sous-dosé soit surdose et donc on doit recommencer le
mélange
5. Temps de prise du ciment

a. Définition et but :

La prise peut être définie comme un changement de viscosité on dit qu'un liquide est visqueux lorsqu'il
résiste à l'écoulement) le début de la prise correspond au moment où l'on observe une augmentation de
viscosité ou un raidissement de la pâte de ciment. De mème la fin de la prise au moment où même le
malaxage devient impossible (on remarque que l'aiguille de Vicat ne s'enfonce plus). Cet essai nous
permet notamment, de minimiser les pertes des substances chimiques qui donne à la páte son
étanchéité et la bonne utilisation des adjuvant.

b. Principe :

Cet consiste à tester le temps de prise à l'aide de l'appareil de Vicat, nous pouvons considérer cet essaí
comme un essai qui chevauche tout de suite celui de la consistance de la pâte de ciment c'est-à-dire que
l'essai de temps de prise est étroitement lié à celui de la consistance de la patte fcomme on l'indiquera
dans le mode opératoire). En effet, on procède tout d'abord à l'essaide consistance, ce quí nous
permettra d'avoir une bonne proportion eu ciment dans la pâte. Ensuite on procède à l'essai

Vous aimerez peut-être aussi