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Pour avoir une approche « fine » du dosage d’un béton, on utilise traditionnellement une
feuille d’abaque dite de « Dreux ».
Cet abaque permet de doser un béton, tout en prenant en compte sa résistance et sa
consistance.
La résistance : exprimée en Méga Pascal (MPa), elle peut être plus ou moins élevée. Une
résistance faible est de ~15 MPa tandis qu’une résistance élevée est de ~40 MPa.
La consistance : le béton peut être plus ou moins « fluide ». La fluidité du béton est
déterminée par essai au cône d’Abrams.
A l’aide de la plasticité, on choisit la résistance que l’on souhaite (élevée, très bonne, bonne,
moyenne, faible) et l’on obtient un point sur la courbe de résistance à la compression
choisie ;
Ce point nous amène au deuxième abaque traitant du dosage du ciment (en kg/m3) en
fonction du volume de granulats (granulats que l’on aura choisis) ;
Le deuxième point nous amène donc au troisième abaque qui informe sur l’humidité des
granulats qu’il faut (secs, humides, mouillés, trempés) ;
Enfin le dernier abaque nous désigne le dosage en eau
Afin de pouvoir effectuer les tests de résistance sur le béton, il est nécessaire de prévoir
plusieurs échantillons du béton frais, prélevés lorsqu’une toupie arrive sur le chantier.
Cet échantillonnage consiste à confectionner des éprouvettes. Il est nécessaire de réaliser au
minimum 3 éprouvettes béton par prélèvement de béton pour un essai de la résistance du
béton à 28 jours. Ainsi une moyenne sera réalisée sur les 3 résultats obtenus et toute valeur
aberrante pourra être écartée.
2- 3- Contrôle de la résistance :
3- - par écrasement d’éprouvettes
4- - à l’aide d’appareils (scléromètre, etc.)
5- 4- Contrôle des matériaux composant le béton
6- 5- Contrôle de l’ouvrabilité (Cône d’Abrams)
7- 6- Maniabilité du mélange
8- 7- Centrale à Béton
9- 8 - Essai de chargement et déchargement
10- Après la réalisation d'un pont