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5-6- Détermination des sommets :

Le canevas d’ensemble est caractérisé par sa possibilité de densification par points isolés.
Un tel point est déterminé par les mesures suivantes :
• angulaires : intersection, relèvement, recoupement (procédés dits de
triangulation).
• de distances : multilatération (procédé de trilatération) ;
• mixtes : insertion.

Il peut également être :


• déterminé par localisation satellitaire (GPS).
a. TRIANGULATION :

La triangulation est une technique permettant de déterminer les éléments d’une figure en la
décomposant en triangles adjacents dont l’opérateur mesure les angles au théodolite,
dont il assure les fermetures angulaires et dont un côté au moins est connu ou
déterminé.
• Lorsqu’on ne dispose d’aucun canevas préexistant le topographe est amené pour
asseoir son levé à effectuer une triangulation locale. La triangulation a pour but
d’établir un canevas de points éloignés les uns des autres. Les opérations
comportent :
• Le choix d’une base et la mesure de sa longueur
• L’orientation de la base
• La mesure des angles
• Le calcul de la triangulation
• Eventuellement la mesure d’une base supplémentaire et l’ajustement des angles.
b. Mesure et calcul de triangulation
Soit à déterminer les coordonnées du point C par triangulation à partir de la base AB (Voir la
figure si dessous mentionnée).

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5-6-1- l’intersection
• L’intersection consiste à déterminer les coordonnées d’un point mesurant
exclusivement des angles horizontaux à partir des stations faites sur d’autres points de
coordonnées connues.
Les visées doivent être réparties aussi uniformément que possible autour du point à
déterminer et leur nombre doit être suffisant pour assurer une détermination correcte. (Quatre

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visées au minimum : 2 pour calcul, troisième pour vérification et la quatrième pour que le
point M soit déterminé avec sécurité

Les gisements observés sont :

G AM obs = Go A + LA

G BM obs = Go B + LB

G CM obs = Go C + LC

G DM obs = Go D + LD

Les croquis sont représentés sur les « mappes d’observation » à très petite échelle (1/100 000
ou 1/200 000) par les désignations conventionnelles suivantes :

 visée d’intersection désignée par une


croix ;
 points indiqués par leur numéro.
 Le point M se situe sur chaque demi-droite matérialisant chaque visée : ces demis
droits sont les lieux géométriques de M ; il se situe donc à leur intersection
 Dans ce procédé de l’intersection, on appelle lieux-droites du point M les demi droites
matérialisant les visées.

Mappes d’observation

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5-6-2- le relèvement

Principe

• Le relèvement consiste à déterminer les coordonnées d’un point en le


stationnant et en effectuant un tour d’horizon sur des points de coordonnées
connues.
• Les visées doivent être réparties aussi uniformément que possible autour du
point et leur nombre doit être suffisant pour assurer une détermination
correcte. (Quartes visées au minimum : 3 pour calcul est 1 pour vérification)
Un point relevé est un point stationné depuis lequel l’opérateur effectue un tour
d’horizon sur des points anciens connus

(L’opérateur lit les angles suivants :

AMB = α = LB – LA

AMC = β = LC – LA

AMD = γ = LD – LA

AME = δ = LE – LA

Sur les mappes d’observation, une visée de relèvement est représentée par un cercle

- L’opérateur voit l’arc AB sous un angle α M se situe donc sur cet arc il est appelé
arc capable AMB
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- Deux arcs capables sont donc nécessaires et suffisants pour déterminer le point M
- Trois points donnent trois arcs et une intersection M
Le nombre d’arcs est une combinaison de n éléments pris deux à deux soit

5-6-3- le recoupement

Le recoupement est le procédé qui utilise simultanément l’intersection et le relèvement pour


la détermination d’un point.

 Le point M est déterminé par recoupement à partir de trois visées d’intersection et


trois visées de relèvement.
Pour obtenir les quatre lieux nécessaires, il faut au minimum soit :

- une visée d’intersection et quatre de relèvement soit 1 + 3 = 4 lieux indépendants ;


- deux visées d’intersection et trois de relèvement soit 2 + 2 = 4 lieux indépendants ;
trois visées d’intersection et deux de relèvement soit 3 + 1 = 4 lieux indépendants.
Le recoupement est pratique quand les points d’appui sont peu nombreux et stationnable.

5-6-4 – l’insertion

L’insertion est un procédé qui utilise l’intersection, le relèvement et la multilatération


pour la détermination d’un point

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