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Chapitre 4

Propriétés du Béton à l’Etat Frais et


Durci

1. Propriétés des bétons................................................................................................................................. 42


1.1. Le béton Frais ....................................................................................................................................................................................... 42
1.1.1. Ouvrabilité du béton .................................................................................................................................................................... 42
1.1.2. Mesure de l’ouvrabilité : la consistance ....................................................................................................................................... 43
1.1.3. Essais de mesure de l’ouvrabilité ................................................................................................................................................. 43
1.2. Le béton durci ...................................................................................................................................................................................... 46
1.2.1. La porosité ................................................................................................................................................................................... 46
1.2.2. Les résistances mécaniques ......................................................................................................................................................... 47
1.2.3. La durabilité du béton .................................................................................................................................................................. 50
1.3. Variations volumiques .......................................................................................................................................................................... 50
1.3.1. Le retrait hydraulique avant prise et en cours de prise .......................................................................................................... 51
1.3.2. Le retrait hydraulique à long terme .......................................................................................................................................... 51
1.3.3. Le retrait thermique .................................................................................................................................................................... 51
1.3.4. Les paramètres influençant le phénomène du retrait .................................................................................................................. 51
1.3.5. Prévention du retrait .................................................................................................................................................................... 52
1.3.6. Mesure du retrait du béton .......................................................................................................................................................... 52
1.4. Déformation sous chargement constant : le fluage ............................................................................................................................. 52

2. Essais sur bétons : Contexte normatif......................................................................................................... 53


2.1. Normes d’essais sur béton frais ........................................................................................................................................................... 53
2.2. Normes d’essais sur béton durci .......................................................................................................................................................... 53
2.3. Normes d’essais sur béton durci sur site .............................................................................................................................................. 53
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1. PROPRIETES DES BETONS


Pour utiliser au mieux le béton, il faut connaître ses propriétés :
- à l’état frais, alors qu’il est plastique et qu’on peut le travailler (le béton est apte au
transport et à la mise en œuvre) ;
- à l’état durci, alors que sa forme ne peut plus être modifiée mais que ses
caractéristiques continuent à évoluer durant de nombreux mois, voire des années.

Béton frais Béton durci


(Source : https://www.buildwise.be/media/ciaj310z/an-fiches-béton-mortier-granulats_2021_finale-cgo.pdf)

La quantité et la qualité des constituants du béton permettent de déterminer ses


propriétés, à savoir :
– sa résistance mécanique ;
– son ouvrabilité (ou maniabilité) ;
– la durabilité du béton. Le béton doit être adapté à la durée de vie et aux conditions
d’exploitation de l’ouvrage ainsi qu’à l’environnement auxquels il sera exposé.

1.1. Le béton Frais


1.1.1. Ouvrabilité du béton
* La propriété essentielle du béton frais est son ouvrabilité.
* L’Ouvrabilité : est la facilité offerte par le béton à bien se mise mettre en œuvre pour :
- Un remplissage optimal des moules et des coffrages
- Un enrobage parfait des armatures
A condition que :
- Sa composition ait été étudiée en conséquence
- Les moyens de mise en œuvre soient appropriés.
* De nombreux facteurs influent sur l’ouvrabilité, exemple :
– type et dosage en ciment,
– forme des granulats,
– la granularité du squelette du béton (distribution dimensionnelle des grains),
– la présence d’adjuvants,
– la quantité d’eau.

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Mais il ne faut pas augmenter le dosage en eau au-delà d’une certaine valeur. Une trop
forte teneur en eau (excès d’eau) cause des inconvénients :
– le phénomène de « ressuage », qui est la création à la surface d’une pièce en béton,
d’un film d’eau, générateur de fissures après évaporation ;
– la diminution de la compacité et des résistances mécaniques du béton ;
– un risque de ségrégation des constituants du béton ;
– un retrait augmenté ;

La teneur en eau doit être strictement limitée au minimum (ouvrabilité et d’hydratation


du ciment).

http://www.guidebeton.com/ajout-eau-beton

Figure : influence de la quantité d’eau sur les performances du béton


(https://www.abc-maconnerie.com/technologie/mise-oeuvre/beton/specificites/Fggeau.html)

1.1.2. Mesure de l’ouvrabilité : la consistance


* La grandeur qui caractérise l’ouvrabilité est la consistance. La mesure peut être
effectuée par plusieurs essais, tel que la méthode du cône d’Abrams ou « slump test »,
qui est un essai d’affaissement d’un volume de béton.
* La norme NF EN 206 définit des classes de consistance pour les bétons plastiques et
fluides adaptées aux moyens de mesure : classe d’affaissement (S), classes Vébé (V),
classes de serrage (C) et classes d’étalement (F).

1.1.3. Essais de mesure de l’ouvrabilité


Il existe de nombreux essais et tests divers permettant la mesure de l'ouvrabilité. On n'en
citera que quelques-uns.

1. Affaissement au cône d'Abrams.


Cet essai est le plus fréquemment utilisé, car il est très facile à mettre en œuvre. Il ne
nécessite qu'un matériel peu coûteux et peut être effectué directement sur chantier.
L'appareillage est décrit dans la norme NF P 18-451.

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Figure : Mesure de l'affaissement au cône d'Abrams

La norme NF EN 206 définit cinq classes de consistance (voir Tableau, « S » = slump test).
Tableau : Classement des bétons selon la valeur d’affaissement au cône d’Abrams – norme NF EN 206

Classe Consistance du béton Affaissement (en mm) au cône d’Abrams

S1 Ferme 10-40
S2 Plastique 50-90
S3 Très plastique 100-150
S4 Fluide 160-120
S5 Très fluide ≥ 220

- Béton type S1 : béton ferme ;


- Béton type S2 : béton pour construction en pente ;
- Béton type S3 : béton de construction courante (dalle, fondations) ;
- Béton type S4 : béton fluide pour remplissage de coffrages ;
- Béton type S5 : béton très fluide, autoplaçant, mise en œuvre par vibration.

2. Essai Vébé
L’essai au cône d’Abrams ne convient pas pour tester les bétons qui seraient encore plus
fermes, plus secs qu'un béton donnant un affaissement presque nul. Dans ce cas, la
consistance du béton frais est déterminée par une autre méthode appelée l'essai Vébé.
Les étapes de l’essai sont indiquées sur la figure ci-après.

Figure : Mesure de la consistance (Essai Vébé)

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3. Etalement sur table (flow-test)


L'essai d'étalement sur table consiste à utiliser une table à chocs comprenant un plateau
métallique animé d'un mouvement vertical. Un moule tronconique disposé sur cette table
et du matériau à étudier. Dans cet essai, le matériau s'étale sous forme d'une galette dont
on mesure les deux diamètres perpendiculaires.

(Source : Wikipédia)

Figure : Mesure de l'affaissement sur table

Plus l’étalement est important, plus le béton se mettra en place facilement. La norme NF
EN 2063 classe l’étalement du béton en six groupes.
Tableau : Classement des bétons selon la valeur de l’étalement

Classe Étalement (mm) Propriété du béton

F1 ≤ 340 Ferme
F2 350 – 410 Plastique
F3 420 – 480 Mou
F4 490 – 550 Très mou
F5 560 – 620 Fluide
F6 630 – 700 Très fluide

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4. Essai de compactage
Dans cet essai, la dimension maximale des granulats ne doit pas dépasser 40 mm. Dans
cet essai, la consistance est appréciée par le rapport entre un volume donné de béton
avant compactage et après compactage. Ce rapport est d'autant plus faible que le béton
est plus fluide. Le matériel est composé d'un récipient parallélépipédique : 20×20×40 cm,
d'une truelle rectangulaire, d'un moyen de compactage qui est une aiguille vibrante, de
40 mm de diamètre maximal ou une table vibrante.

Figure : Mesure du degré de compactage

1.2. Le béton durci


1.2.1. La porosité
Une caractéristique essentielle du béton durci est sa porosité :
La porosité = volume des vides/volume total
Il y a un lien entre la porosité du béton et sa résistance, ainsi que sur la résistance du
béton aux agents agressifs, sur la carbonatation… C’est donc un facteur déterminant de
la durabilité du béton.

- Comment réduire la porosité ?


– l’augmentation de la compacité du béton frais grâce à une bonne composition du béton
et à des moyens de mise en œuvre adaptés ;
– l’augmentation du dosage en ciment et le choix de son type ont une influence favorable
sur la diminution de la porosité ; les hydrates formés par l’hydratation du ciment ont un
rôle essentiel de colmatage des capillaires.

- Comment améliorer la compacité d’un béton ?


On améliore la compacité du béton en jouant sur la granulométrie des granulats dans la
fraction des éléments fins, et sur la réduction d’eau.

- Avantages d’une faible porosité :


- Résistances mécaniques du béton élevées.
- Durabilité élevée :
• Un béton en contact avec un milieu agressif subira une attaque beaucoup plus lente

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si la porosité du béton est réduite.


• Pour un béton armé, une faible porosité protège les armatures contre les risques de
corrosion. Une faible porosité par exemple peut retarder la carbonatation du béton
et la protection des armatures contre la corrosion.
Carbonatation : réaction de la chaux du béton avec le gaz carbonique de l’air, pour
former du carbonate de calcium CaCO3 diminuant ainsi le pH du béton.

Nota
- L’air que contient le béton se divise en 2 catégories :
- L’air occlus introduit naturellement lors du malaxage du béton (bulles aléatoires
en forme et en taille, de 1 à 3 % en volume en général).
- L’air entraîné ajouté volontairement en utilisant des adjuvants entraîneurs d’air,
utilisé pour améliorer la résistance du béton au gel/dégel et aux sels.
- La teneur en air peut se mesurer grâce à différents appareils spécifiques : aéromètre,
manomètre, etc.

Figure : mesure de la teneur en air par manomètre

1.2.2. Les résistances mécaniques


- Paramètres influençant la résistance mécanique du béton :
Une bonne résistance à la compression est la performance bien souvent recherchée pour
le béton durci (caractérisée par la valeur mesurée à 28 jours).
La résistance dépend d’un certain nombre de paramètres :
– en particulier le type et le dosage du ciment,
– la porosité du béton,
– le facteur E/C, rapport du dosage en eau au dosage en ciment.
Parmi les formules qui permettent de prévoir les résistances, celle de Féret :

R = résistance du béton
k = coefficient dépendant de la classe de ciment, du type de granulats et du mode de mise en œuvre
C = dosage en ciment
E = dosage en eau
V = volume d’air

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Cette formule montre l’intérêt que présente la diminution de la quantité d’eau de gâchage
et de l’air, ce qui réduit la porosité et par conséquent augmente la résistance.
- Formule de Bolomey :

- Mesure de la résistance mécanique


Les résistances mécaniques du béton sont contrôlées par des essais destructifs ou non
destructifs.
– Essais destructifs
• Lors des essais, la résistance à la compression peut être mesurée en laboratoire sur des
éprouvettes généralement cylindriques ; la plus courante est l’éprouvette 1632 cm ;
confectionnées avec le béton destiné à l’ouvrage à contrôler.
– Essais non destructifs
• Les essais non destructifs peuvent utiliser le scléromètre, appareil basé sur le
rebondissement d’une bille d’acier sur la surface à tester, ou des instruments de mesure
de la vitesse du son au travers du béton (4 000 m/s pour un béton courant).

- Essais de détermination de la résistance mécanique

a) Résistance à la compression
La caractéristique essentielle du béton durci est la résistance mécanique en compression
à un âge donné (28 jours). La Résistance mécanique à la compression à 28 jours est
mesurée : sur cube ou sur cylindre

Figure : Les moules cylindriques, cubiques et les éprouvettes pour mesurer la résistance en compression

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Figure : Variations des résistances en compression d'un béton en fonction de la forme et des dimensions des
éprouvettes

- Particularités de l’essai de résistance en compression


Dans cet essai de compression, deux cônes apparaissent aux extrémités de l'éprouvette
rompue. La pression exercée par les plateaux de la presse au contact de l'éprouvette gêne
les déformations transversales dans cette zone. Les zones extrêmes, protégées par le
frettage créé par les plateaux, ne sont pas détruites.

Figure : Mode de rupture des éprouvettes cylindriques en compression

b) Résistance en traction
Généralement le béton est un matériau travaillant bien en compression, mais on a parfois
besoin de connaître la résistance en traction, en flexion.
Les essais de détermination de résistance à la traction de béton :
 La résistance en traction - flexion
L’essai de traction par flexion est un essai indirect. C’est un essai courant. Cet essai
s’effectue sur des éprouvettes prismatiques d'élancement 4, reposant sur deux appuis,
soit sous charge concentrée unique appliquée au milieu de l'éprouvette, soit sous deux
charges concentrées, symétriques, égales, appliquées au tiers de la portée.
 La résistance en traction par fendage
C’est un essai indirect de traction. L'essai consiste à écraser un cylindre de béton suivant

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deux génératrices opposées entre les plateaux d'une presse. Cet essai est souvent appelé
"Essai Brésilien".
 La résistance en traction directe
La mesure se fait par mise en traction de cylindres, mais l'essai est assez délicat à réaliser
car il nécessite, après sciage des extrémités, le collage de têtes de traction parfaitement
centrées, l'opération devant avoir lieu sans aucun effort de flexion parasite.

Figure : Différents essais sur les résistances d'un béton en traction

1.2.3. La durabilité du béton


La durabilité de l’ouvrage caractérise sa capacité à conserver les fonctions d'usage pour
lesquelles il a été conçu et à maintenir son niveau de fiabilité et son aspect esthétique
dans ses conditions d’environnement, avec des frais de maintenance et d'entretien aussi
réduits que possible.
La durabilité d'un ouvrage dépend de nombreux paramètres dont la qualité de sa conception,
la qualité des matériaux et des produits utilisés, la qualité des dispositions constructives, de la
réalisation de l'ouvrage et de la mise en œuvre des produits ainsi que des conditions d'usage,
d'exploitation et de maintenance.
- Agressions du béton durci
Carbonatation : piégeage du CO2 par le béton causant la corrosion des armatures
Gel-dégel : Ecaillage du béton
Sels de déverglaçage : Ecaillage du béton/corrosion du béton
Chlorures : Corrosion des armatures
Sulfates : Gonflement du béton et fissuration du béton

1.3. Variations volumiques


Au cours de son évolution, le béton est l’objet de modifications physico-chimiques qui
entraînent des variations dimensionnelles : retrait et gonflement.
Le retrait provoque le raccourcissement du béton et donc engendre des contraintes de
traction qui peuvent générer des fissures dans le béton au jeune âge (lors de la phase
d’hydratation, la résistance de la pâte cimentaire est faible) ou au cours de la vie de
l’ouvrage.

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Les différents types de retraits :

1.3.1. Le retrait hydraulique avant prise et en cours de prise


Il est dû à un départ rapide d’une partie de l’eau de gâchage :
– soit par évaporation (rapport élevé surface/volume des pièces, en atmosphère
sèche, par temps chaud ou vent violent),
– soit par absorption (coffrage, granulats poreux).

Une surface de béton frais peut évaporer plus 1 litre d’eau/m² et par heure.
Nota - Ce retrait sera limité par une bonne compacité du béton ou par un traitement de
cure (pour freiner l’évaporation).

1.3.2. Le retrait hydraulique à long terme


Il est dû à un départ lent de l’eau en atmosphère sèche. Il varie suivant les ciments
(nature, finesse).

1.3.3. Le retrait thermique


Il est dû à des baisses rapides de température provenant ( on p e u t a vo i r l e s d e u x
effets en même temps) :
– soit du ciment lui-même lors de son hydratation aux premiers âges, qui provoque
une élévation de température, suivie de son refroidissement. Cet effet peut être
réduit en utilisant des ciments à faible chaleur d’hydratation surtout pour les pièces
massives en béton.
– soit des variations climatiques du milieu.

Nota - L’ordre de grandeur du retrait total est de 200 à 300 µm/m pour un béton.

Exemple de fissuration due à un retrait plastique trop important sur une dalle béton.

1.3.4. Les paramètres influençant le phénomène du retrait


Le béton est soumis à plusieurs types de retrait qui peuvent se superposer, phénomènes
complexes qui dépendent :
– de la forme, géométrie et dimensions de l’ouvrage ;
– de la formulation du béton : type et dosage en ciment - Rapport E/C (rôle très

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important) - Classe de résistance du béton - Taille des granulats : le retrait augmente


si la taille des granulats diminue…
– des conditions climatiques : température, vent, humidité relative ... ;
– des conditions de réalisation : la cure joue un rôle primordial ;
– des conditions d’hygrométrie pendant la vie de l’ouvrage.

1.3.5. Prévention du retrait


Principes de prévention : optimiser la formulation du béton, la conception des structures
et la mise en œuvre du béton.

- Retraits hydrauliques
- Limitation de l’évaporation de l’eau avant et pendant le durcissement.
- Ajout d’armatures.- Maîtrise du rapport E/C.
- Cure.

- Retrait thermique
- Utilisation de ciments à faible chaleur d’hydratation.
- Additions minérales.
- Protection de la surface des parements.
- Refroidissement du béton.

1.3.6. Mesure du retrait du béton


Le retrait du béton est mesuré conformément à la
norme NF P 18-427. L’essai consiste à mesurer la
variation de la longueur entre deux faces opposées
d’éprouvettes prismatiques de béton durci équipées
de plots. Les éprouvettes prismatiques sont de
dimensions 7x7x28 cm ou 10x10x40 cm.
La mesure se fait à l’aide d’un appareil spécifique muni
d’un comparateur (rétractomètre). Pendant toute la
durée de l’essai, les éprouvettes sont conservées en
laboratoire en conditions régulées (généralement à
une température de 20 +/-2°C et une humidité relative
de 50 +/-5%). Mesure du retrait sur une éprouvette de
béton à l’aide d’un rétractomètre
https://www.toutsurlebeton.fr/le-ba-ba-du-beton/le-retrait-
du-beton/

1.4. Déformation sous chargement constant : le fluage


Le fluage se produit lorsque le béton est soumis à l’action d’une charge de longue durée.
La déformation instantanée qu’il subit au moment de l’application de la charge est suivie
d’une déformation lente ou différée qui se stabilise après quelques années. C’est ce que
l’on appelle le fluage.

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2. ESSAIS SUR BETONS : CONTEXTE NORMATIF


2.1. Normes d’essais sur béton frais
EN 12350-1 Partie 1 : Prélèvement
EN 12350-2 Partie 2 : Essai d’affaissement
EN 12350-3 Partie 3 : Essai Vébé
EN 12350-4 Partie 4 : Degré de compactabilité
EN 12350-5 Partie 5 : Essai d’étalement à la table à choc
EN 12350-6 Partie 6 : Masse volumique
EN 12350-7 Partie 7 : Teneur en air – Méthode de la compressibilité

2.2. Normes d’essais sur béton durci


EN 12390-1 Partie 1 : Forme, dimensions et autres exigences relatives aux éprouvettes et aux moules
EN 12390-2 Partie 2 : Confection et conservation des éprouvettes pour essais de résistance
EN 12390-3 Partie 3 : Résistance à la compression des éprouvettes
EN 12390-4 Partie 4 : Résistance à la compression - Caractéristiques des machines d’essais
EN 12390-5 Partie 5 : Résistance à la flexion sur éprouvettes
EN 12390-6 Partie 6 : Résistance en traction par fendage d’éprouvettes
EN 12390-7 Partie 7 : Masse volumique du béton
EN 12390-8 Partie 8 : Profondeur de pénétration sous pression

2.3. Normes d’essais sur béton durci sur site


Pr EN 13791 : évaluation de la résistance en compression du béton dans les structures ou
les éléments structuraux.
Cette norme décrit les différentes méthodes d’investigation (directes = carottage,
indirectes = vitesse du son, scléromètre, arrachement). Elle donne des coefficients de
corrélation entre la résistance sur site et la classe de résistance.

Carottage du béton Appareil : le scléromètre

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