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Avertissement
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Tant que ce projet de norme ne sera pas formellement approuvé pour publication au terme du processus de normalisation, il ne
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peut être considéré comme norme officielle du BNQ.
Les destinataires du présent document doivent faire part au BNQ de leur connaissance de l’existence de toute demande en
instance de droits de propriété intellectuelle et de l’existence de droits de propriété intellectuelle concernant le présent document.
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Les destinataires du présent document sont priés de fournir, s’il y a lieu, la documentation pertinente à cet effet.
Vos commentaires
devront être retournés au plus tard le
27 juin 2020
Il importe de prendre note que la présente édition inclut implicitement tout modificatif et tout errata qui
pourront éventuellement être faits et publiés séparément. C’est la responsabilité des utilisateurs du présent
document de vérifier s’il existe des modificatifs et des erratas.
INTERPRÉTATION
Les formes verbales conjuguées doit et doivent sont utilisées pour exprimer une exigence (caractère
obligatoire) qui doit être respectée pour se conformer au présent document.
Les expressions équivalentes il convient et il est recommandé sont utilisées pour exprimer une suggestion ou
un conseil utiles mais non obligatoires ou la possibilité jugée la plus appropriée pour se conformer au présent
document.
À l’exception des notes mentionnées notes normatives qui contiennent des exigences (caractère obligatoire),
présentées uniquement dans le bas des figures et des tableaux, toutes les autres notes du document
mentionnées notes sont informatives (à caractère non obligatoire) et servent à fournir des éléments utiles à la
compréhension d’une exigence (caractère obligatoire) ou de son intention, des clarifications ou des précisions.
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Les annexes normatives fournissent des exigences supplémentaires (caractère obligatoire) qui doivent être
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respectées pour se conformer au présent document.
Les annexes informatives fournissent des renseignements supplémentaires (à caractère non obligatoire)
destinés à faciliter la compréhension ou l’utilisation de certains éléments du présent document ou à en clarifier
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l’application, mais ne contiennent aucune exigence (caractère obligatoire) qui doit être respectée pour se
conformer au présent document.
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DÉGAGEMENT DE RESPONSABILITÉ
Le présent document a été élaboré comme document de référence à des fins d’utilisation volontaire. C’est
la responsabilité des utilisateurs de vérifier si des lois ou des règlements rendent obligatoire l’utilisation du
présent document ou si des règles dans l’industrie ou des conditions du marché l’exigent, par exemple, des
règlements techniques, des plans d’inspection émanant d’autorités règlementaires, des programmes de
certification. C’est aussi la responsabilité des utilisateurs de tenir compte des limites et des restrictions
formulées notamment dans l’objet et dans le domaine d’application et de juger de la pertinence du présent
document pour l’usage qu’ils veulent en faire.
Il est possible que le présent document contienne des exigences concernant le marquage ou l’étiquetage, ou les
deux. Dans cette éventualité, en plus de se conformer à ces exigences, les fournisseurs de produits ont la
responsabilité de respecter les lois et les règlements nationaux, provinciaux ou territoriaux sur les langues en
vigueur là où les produits sont distribués.
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Projet de norme P 2560-510-5
PRÉAMBULE
Les problèmes de gonflement des remblais granulaires ou de roc sous les dalles de béton résultent
de réactions chimiques faisant intervenir certains minéraux se trouvant dans les matériaux utilisés.
Plus spécifiquement, les réactions font intervenir les sulfures de fer (pyrite, pyrrhotite, etc.) et les
carbonates présents, produisant la cristallisation de sulfates et le gonflement subséquent des
remblais granulaires. Cette réaction chimique est influencée par plusieurs facteurs, dont la présence
de minéraux argileux (qui facilitent l’absorption de l’eau et l’oxydation des sulfures de fer), la
granulométrie, la teneur en eau des matériaux et la température. L’épaisseur de remblai en place est,
à cet égard, un facteur déterminant.
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Le gonflement des remblais crée une pression sous les dalles de béton, qui se soulèvent et se
fissurent. Dans certains cas plus sévères, il apparait que des pressions latérales sont créées,
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entrainant la fissuration des murs de fondation. Ce type de fissuration apparait généralement dans
les sections d’un bâtiment dont les remblais excèdent le niveau des semelles, telles que les garages
ou encore des sections du rez-de-chaussée. De plus, les produits secondaires générés lors des
réactions chimiques peuvent conduire à la sulfatation des dalles de béton, ce qui peut créer un
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gonflement supplémentaire apparent. Dans certains cas, les désordres relevés peuvent être reliés
uniquement à la sulfatation du béton.
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Certains cas de soulèvement de dalles ont été associés non pas aux matériaux des remblais
granulaires, mais plutôt au gonflement du roc en place. Pour les constructions où un roc
potentiellement gonflant se trouve près de la surface, les précautions d’usage devront être prises au
moment des travaux (voir le Manuel canadien d’ingénierie des fondations).
Le gonflement sulfatique associé aux matériaux de remblai peut être présent partout. Des cas ont été
répertoriés dans plusieurs régions du Québec. On note qu’une quantité importante de cas a été
observée dans la grande région de Montréal, plus particulièrement sur la Rive-Sud. Pour examiner
les problèmes liés à ces matériaux, un comité technique a été formé en 1997. Initialement parrainé
par l’Association of Engineering Geologists (AEG), section de Montréal, il a été créé à la suite de la
tenue, en mai 1997, d’un premier colloque organisé conjointement avec le Regroupement
professionnel des producteurs de granulats (RPPG) sur la problématique des shales. La Société
d’habitation du Québec (SHQ) a assumé la présidence du comité technique en 1998.
Le comité technique s’est ensuite adjoint plusieurs partenaires afin d’accélérer les travaux de
recherche et de diffusion de l’information. Il était formé de représentants et de représentantes des
organismes, des firmes ou des universités suivants :
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Projet de norme P 2560-510-5
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— Université Laval
— Université de Sherbrooke
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— Inspec-Sol inc.
Le mandat du comité était principalement de définir une méthode d’essai de caractérisation des
matériaux granulaires, afin d’éviter les problèmes de gonflement de remblais dans l’avenir. C’est le
travail du comité qui a conduit à l’élaboration d’un premier protocole d’essai.
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Projet de norme P 2560-510-5
Les deux protocoles CTQ-M100 et CTQ-M150 sont maintenant intégrés au document BNQ
2560-500 et au présent document.
La méthode élaborée est basée sur l’état des connaissances scientifiques actuelles et sur les avis des
experts et expertes du Québec ayant participé aux travaux du comité. De l’avis du comité, elle est
présentement la méthode d’essai de caractérisation des matériaux granulaires utilisés comme
remblai sous les dalles de béton la plus appropriée qui existe.
À la suite d’une entente entre l’ACRGTQ et l’APCHQ, il a été établi que les matériaux utilisés
comme remblai sous les dalles de béton (matériaux DB) des habitations résidentielles, des édifices
commerciaux et des édifices industriels et caractérisés selon le présent document seront identifiés
comme matériaux DB (exemples : DB 0-20 mm; DB 10-14 mm).
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AVANT-PROPOS
Le présent document a été élaboré conformément aux exigences et lignes directrices du Conseil
canadien des normes (CCN) pour les organismes d’élaboration de normes par un comité de
normalisation formé des membres suivants :
Fournisseurs
GONZALEZ, Arsenio
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Lafarge Canada
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VINCENT, Jerry Demix Béton / Demix Agrégats
Utilisateurs
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Intérêt général
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Projet de norme P 2560-510-5
Coordination
L’élaboration du présent document a été rendue possible grâce au soutien financier des organismes
suivants : l’Association des constructeurs de routes et de grands travaux du Québec (ACRGTQ), la
Garantie de construction résidentielle (GCR), la Société d’habitation du Québec (SHQ) et la Régie
du bâtiment du Québec (RBQ).
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L’examen systématique qui permettra de déterminer si le présent document doit être modifié,
révisé, reconduit ou archivé sera commencé au plus tard à la fin de (mois) 20xx.
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Projet de norme P 2560-510-5
SOMMAIRE
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INTRODUCTION 1
1 OBJET ET DOMAINE D’APPLICATION 2
2 RÉFÉRENCES NORMATIVES 2
2.1 GÉNÉRALITÉS 2
2.2 DOCUMENT D’UN ORGANISME DE NORMALISATION 2
2.3 DOCUMENT GOUVERNEMENTAL 2
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3 DÉFINITIONS 2
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4 ÉCHANTILLONNAGE DES MATÉRIAUX DB 3
5 MÉTHODE D’ESSAI 3
6 CRITÈRES D’ÉVALUATION DU POTENTIEL DE GONFLEMENT
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LES MATÉRIAUX DB 4
7.1 SYNTHÈSE DES RÉSULTATS 4
7.2 ATTESTATION DES CARRIÈRES 4
8 VALIDITÉ, CONTRÔLE ET AUTRES DOCUMENTS 5
8.1 VALIDITÉ ET CONTRÔLE 5
8.2 BILLETS DE PESÉE ET BONS DE LIVRAISON 5
9 LABORATOIRES D’ESSAIS 6
TABLEAU 1 — MASSE MINIMALE DES ÉCHANTILLONS 7
TABLEAU 2 — FRÉQUENCES MINIMALES DES CONTRÔLES DES
MATÉRIAUX DB 8
TABLEAU 3 — CRITÈRES D’ÉVALUATION DU POTENTIEL DE
GONFLEMENT SULFATIQUE DES MATÉRIAUX
GRANULAIRES 8
ANNEXE A — MODÈLE D’ATTESTATION DE MATÉRIAUX DB 9
ANNEXE B — RÉFÉRENCES INFORMATIVES 11
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Projet de norme P 2560-510-5
INTRODUCTION
Les éléments qui se trouvent dans le présent document ont été préparés par le Comité technique
québécois d’étude des problèmes de gonflement associés à la pyrite, qui a travaillé sur l’élaboration
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du protocole CTQ-M100. Ces renseignements s’adressent aux producteurs de granulats, aux
camionneurs, aux entrepreneurs, aux administrateurs de plans de garantie d’habitation, aux
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autoconstructeurs, aux prêteurs hypothécaires et aux autres intervenants des secteurs d’activité
touchés par les risques d’utilisation de granulats ayant un potentiel de gonflement sulfatique.
Le présent document a été revu et discuté par le comité de normalisation présenté dans l’avant-
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propos.
Le présent document a été établi dans le but de caractériser, sur le site de production, les matériaux
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Le présent document traite des procédures de gestion des documents techniques et administratifs
lors des étapes de la caractérisation des granulats, de leur livraison sur le chantier et de leur prise de
possession par le propriétaire du bâtiment.
Le présent document ne vise pas à caractériser les matériaux prélevés lors d’expertises sur des
bâtiments existants; il existe un protocole particulier CTQ-M200 qui a été établi par le comité
technique pour couvrir ces aspects.
Les critères proposés ici ne doivent donc en aucun temps être utilisés lors d’expertises sur des
bâtiments existants. Comme critère de remplacement des matériaux dans un bâtiment existant,
compte tenu des couts importants des travaux de réfection, une expertise complète incluant une
inspection visuelle du bâtiment doit être faite par un professionnel qui tiendra compte de l’ensemble
des données afin de formuler son opinion.
L’utilisation d’un matériau approuvé DB (sous dalle de béton) ne soustrait pas les constructeurs aux
règles de bonnes pratiques reconnues ou exigées dans les codes de construction (par exemple, le
Code national du bâtiment du Canada). Les règles de bonnes pratiques reconnues et les exigences
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Projet de norme P 2560-510-5
concernant notamment l’épaisseur minimale des dalles, la résistance minimale du béton, la présence
d’un pare-vapeur, la granulométrie et le degré de compaction des matériaux granulaires doivent être
respectées afin d’éviter les problèmes de sulfatation.
Le présent document spécifie des exigences, fait des recommandations et donne des renseignements
quant à l’utilisation et à l’interprétation des résultats obtenus par la méthode d’essai du document
BNQ 2560-500 pour la production de granulats destinés à être utilisés comme remblai sous les
dalles de béton non-structurales.
2 RÉFÉRENCES NORMATIVES
2.1 GÉNÉRALITÉS
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Les références présentées ci-dessous (incluant tout modificatif ou errata) sont des références
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normatives, c’est-à-dire à caractère obligatoire. Elles sont essentielles à la compréhension et à
l’utilisation du présent document et sont citées aux endroits appropriés dans le texte.
Il convient de prendre note qu’une référence normative datée signifie que c’est l’édition donnée de
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cette référence qui s’applique, tandis qu’une référence normative non datée signifie que c’est la
dernière édition de cette référence qui s’applique.
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NOTE — Le présent document cite également des références informatives, dont la liste est donnée en
annexe.
3 DÉFINITIONS
Pour les besoins du présent document, les termes suivants sont ainsi définis :
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Projet de norme P 2560-510-5
matériaux DB, n. m. Matériaux ayant des propriétés non gonflantes appropriés pour une utilisation
en tant que remblai sous dalle de béton (DB).
L’échantillonnage doit être fait par un laboratoire d’essais ou un producteur de granulat certifié
ISO 9001 possédant les compétences et l’expertise nécessaires.
L’échantillonnage des matériaux doit être fait selon la méthode d’essai LC 21-010. La masse
minimale des échantillons doit correspondre aux masses indiquées dans le tableau 1 du présent
document.
La masse minimale d’une réserve doit être de 3000 tonnes métriques lors de l’échantillonnage.
Un échantillon doit être prélevé à toutes les 10 000 tonnes métriques de granulats mis en réserve. Si
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plus d’un échantillon est prélevé, les échantillons doivent être répartis de sorte que l’ensemble des
matériaux de la réserve soit couvert.
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Un plan situant clairement chacune des réserves de granulats à l’intérieur de la carrière doit être
fourni par le producteur de granulats.
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5 MÉTHODE D’ESSAI
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Les critères d’évaluation du potentiel de gonflement sulfatique des matériaux granulaires sont
présentés dans le tableau 2 du présent document.
Si, lors de l’échantillonnage, plus d’un échantillon a été prélevé, l’ensemble des résultats individuels
doit alors respecter ces critères d’évaluation. Par exemple, si trois échantillons sont prélevés et que
seul un de ceux-ci présente un IPPG supérieur à 10 après l’étape 1 du document BNQ 2560-500, cet
échantillon doit être soumis aux essais de l’étape 2 du document BNQ 2560-500 pour un classement
final de l’ensemble de la réserve de granulats.
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Projet de norme P 2560-510-5
Le ou la pétrographe doit confirmer une des conclusions suivantes en se basant sur l’ensemble des
observations et des résultats :
Une attestation de matériaux DB est une acceptation des granulats sur le site de production.
NOTE — Le laboratoire d’essais produisant cette attestation ne peut garantir que les matériaux qu’il a
échantillonnés et analysés sont bien ceux qui ont été livrés et mis en œuvre sur le chantier.
Dans certains cas, des remarques restrictives peuvent être associées à l’acceptation des matériaux.
Ces remarques doivent être en tout temps indiquées sur les billets de pesée des producteurs de
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granulats.
Les attestations doivent inclure les éléments exigés dans le chapitre 9 du document BNQ 2560-500
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ainsi que la provenance de chacun des échantillons.
Si l’attestation résulte de l’analyse de plus d’un échantillon, les résultats de chaque échantillon
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doivent être présentés séparément dans l’attestation des résultats.
Il est recommandé que l’attestation des matériaux DB d’une carrière soit faite selon le modèle de
l’exemple présenté dans l’annexe A.
Le producteur doit préserver les attestations des matériaux DB pour une durée minimale de cinq
ans, période durant laquelle, sur présentation d’un billet de pesée, le producteur doit fournir une
reproduction de l’attestation de matériaux DB liée au billet de pesée.
NOTE — Une attestation des matériaux DB peut être attribuée à n’importe quel fuseau granulaire.
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Projet de norme P 2560-510-5
La validité des attestations est attribuée aux masses produites. La fréquence minimale de contrôle de
la validité des attestations est basée sur les critères présentés dans le tableau 3 et est fonction du
résultat du contrôle précédent. Les dates et les masses produites doivent être indiquées sur les
attestations des carrières.
EXEMPLES —
1 Lors de la production de granulats, si l’échantillonnage d’une réserve qui atteint 10 000 tonnes
métriques indique un IPPG de 0, le producteur de granulats peut ajouter 30 000 tonnes métriques
additionnelles de matériaux. L’attestation délivrée permet alors la vente d’un maximum de
40 000 tonnes métriques, et le contrôle suivant est à faire.
2 Si une réserve contient 50 000 tonnes métriques de matériaux, alors 5 échantillons doivent être
prélevés. Si les valeurs des IPPG se situent entre 7 et 9, alors le producteur peut ajouter un tonnage
additionnel de 10 000 tonnes métriques, et l’attestation délivrée permet la vente d’un maximum de
60 000 tonnes métriques.
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Chaque contrôle doit être fait en fonction du résultat obtenu lors du contrôle précédent.
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8.2 BILLETS DE PESÉE ET BONS DE LIVRAISON
8.2.1 Généralités
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Les billets de pesée sont fournis sur le site de production par les producteurs de granulats, et les
bons de livraison sont fournis par les transporteurs. Chaque billet de pesée et chaque bon de
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Afin d’éviter toute reproduction non autorisée, seule la présentation des originaux ou des copies sur
carbone des billets de pesée et des bons de livraison est reconnue.
Les billets de pesée doivent inclure, en tout temps, les renseignements suivants :
— le numéro séquentiel;
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Projet de norme P 2560-510-5
NOTE — Le producteur de granulats ne peut garantir que les matériaux DB qui ont été achetés sur le site
de production n’ont été ni altérés ni modifiés de quelque façon que ce soit hors de ce site de production, le
transporteur et l’entrepreneur utilisant les matériaux étant indépendants du producteur de granulats.
Les bons de livraison remplis par les transporteurs doivent fournir, en tout temps, les
renseignements suivants :
8.2.4
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Distribution et conservation des billets de pesée et des bons de livraison
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Les billets de pesée et les bons de livraison (originaux ou copies sur carbone) doivent être remis par
le producteur au client et, s’il y a lieu, par le livreur à l’acheteur des matériaux.
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NOTE — Il est recommandé aux constructeurs, aux administrateurs du plan de garantie, aux
autoconstructeurs et aux propriétaires de conserver les copies des billets de pesée et des bons de livraison
pour qu’elles servent de références ultérieures et de les faire suivre à tout nouveau propriétaire.
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9 LABORATOIRES D’ESSAIS
Pour pouvoir livrer une attestation à un producteur, un laboratoire d’essais doit être indépendant de
ce producteur et répondre aux exigences suivantes :
— archiver les rapports afférents aux expertises pour une durée de 20 ans;
— posséder ou avoir accès à l’ensemble des équipements précisés dans la norme BNQ
2560-500.
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Projet de norme P 2560-510-5
TABLEAU 1
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56 100
80 150
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Projet de norme P 2560-510-5
TABLEAU 2
TABLEAU 3
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CRITÈRES D’ÉVALUATION DU POTENTIEL DE
GONFLEMENT SULFATIQUE DES MATÉRIAUX GRANULAIRES
(chapitre 5)
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Projet de norme P 2560-510-5
ANNEXE A
(informative)
[à caractère non obligatoire]
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Troisième palier d’exploitation
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Secteur nord de la carrière
Échantillonnage : Fait par le laboratoire ABC inc.
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Le 15 avril 2029
Réserve de 8000 tonnes métriques
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(Voir croquis)
Date de délivrance : 22 avril 2029
Classement du granulat : Accepté comme remblai sous une dalle de béton
Période de validité : Attestation 123 990425-001
Jusqu’à une production de 10 000 tonnes métriques
ou jusqu’au 15 avril 2034
Laboratoire : Laboratoire DEF inc., 1, rue Larue, Saint-Pierre (Québec)
G1P 4C7
Signature : ___________________________________________________
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Projet de norme P 2560-510-5
La méthodologie et les techniques d’analyse utilisées sont celles qui sont exigées dans la
méthode d’essai du document BNQ 2560-500. Elles représentent à notre avis, compte tenu des
connaissances scientifiques actuelles, une méthode adéquate d’évaluation du potentiel de
gonflement sulfatique des matériaux. Les conclusions sont, par conséquent, une opinion
professionnelle qui tient compte des résultats obtenus avec la présente méthodologie et de
l’expérience acquise.
Le laboratoire d’essais faisant cet essai est membre d’une association reconnue; il possède un
programme d’assurance de la qualité et une assurance professionnelle couvrant les erreurs et
les omissions. Ses équipements et le personnel respectent les critères précisés dans la méthode
d’essai du document BNQ 2560-500. Le laboratoire d’essais est inscrit sur la liste des
laboratoires d’essais respectant les critères établis par le comité technique.
Le laboratoire d’essais produisant cette attestation ne peut garantir que les matériaux qu’il a
échantillonnés et analysés sont bien ceux qui ont été livrés et mis en œuvre sur le chantier. Un
échantillonnage sur le chantier et une analyse subséquente peuvent être faits afin de garantir la
qualité et la stabilité chimique des matériaux mis en place.
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L’utilisation d’un matériau approuvé DB ne soustrait pas les constructeurs aux règles de
bonnes pratiques reconnues ou exigées dans les codes de construction. Les règles de bonnes
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pratiques et les exigences concernant notamment l’épaisseur minimale des dalles, la résistance
minimale du béton, la présence d’un pare-vapeur, la granulométrie et le degré de compaction
des matériaux granulaires doivent être respectées afin d’éviter les problèmes de sulfatation.
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Projet de norme P 2560-510-5
ANNEXE B
(informative)
[à caractère non obligatoire]
RÉFÉRENCES INFORMATIVES
Les références indiquées ci-dessous sont citées à titre informatif dans le présent document.
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