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Chapitre I : Les composants passifs

Objectifs du cours :
A la fin de la séance, l’élève de la calasse de première F2 sera capable de :
- de définir Les différents types de résistance ;
- d’identifier la valeur nominale des résistances ;
- De donner leur domaine d’application

Pré-requis : Technologie des composants passifs : les résistances

Généralités

Un composant électronique est comme un élément qui, une fois assemblé dans un circuit électrique, permet
d'effectuer une fonction spécifique.

Les composants passifs sont des composants qui ne permettent pas d'augmenter la puissance
d'un signal électrique. Ils n'ont pas besoin d'une source d'énergie pour fonctionner. Ces
composants sont : les condensateurs, les résistances, les inductances…

A. Les résistances

I- Définitions

Une résistance ou un conducteur ohmique ( resistor) est un composant électronique passif


dont la caractéristique principale est de s’opposer au passage du courant dans un circuit.
Non polarisée, elle fait partir des composants les plus utilisés dans le domaine électrique et
électronique.
Les résistances peuvent être classées en deux grandes familles : les résistances linéaires et les
résistances non linéaires.

II- Symbole

Sur les schémas, les résistances sont représentées par leur symbole normalisé et sont les plus
souvent désignées par la lettre R

III- La loi d’ohm


La tension u aux bornes d’une résistance idéale est proportionnelle à l’intensité i du
courant qui la traverse. En convention récepteur , cette relation s’écrit (loi d’Ohm) :

L’unité de la résistance est l’ohm ( Ω)du nom du physicien allemand Georg-Simon Ohm qui
a étudié les lois des circuits électriques. Dans la loi d’Ohm, la tension doit alors être exprimée
en volts (V) et l’intensité du courant en ampères (A).

Devant la diversité des valeurs des résistances, on emploie les multiples et éventuellement les
sous-multiples de l’ohm. Pour les composants électroniques, on utilise surtout le kilo-ohm et
le méga-ohm. Le milli-ohm apparaît seulement pour chiffrer des résistances parasites comme
les résistances de contact. Les correspondances sont données dans le tableau ci-dessous.

IV- Les résistances linéaires


Une résistance linéaire est une résistance dont la valeur ne change pas avec la tension
appliquée et la température. Il existe deux catégories de résistances linéaires que sont les
résistances fixes et les résistances variables ( réglables)
1- les résistances fixes

Une résistance est dite fixe lorsqu’elle possède une valeur ohmique qui est constante entre ses
bornes.

a. Caractéristiques des résistances fixes

- la valeur nominale (valeur ohmique) : c’est la valeur indiquée par le constructeur sur
le composant (à l’aide d’un code de couleurs, sauf pour les résistances de puissance,
de précision, ou dans le cas de certains modèles spéciaux dont le marquage est
effectué en clair). Elle exprimée en ohms (et ses multiples et sous-multiples).
- La puissance nominale ( watt) : c’est la puissance que peut dissipée la résistance
sans être détériorée.
- La tolérance ou précision (en %) : c’est la fourchette de valeurs extrêmes entre
lesquelles doit se trouver la valeur réelle de la résistance.
- Le coefficient de température : Il définit la sensibilité de la résistance par rapport à
la température. Une résistance dont la valeur ne varie pas en fonction de la
température aura un coefficient de température nul.
- Le bruit : c’est la tension parasite variable aléatoirement. Il ya deux types de bruits :
le bruit thermique due au déplacement d’électrons dans les composants et le bruit
courant dû au passage du courant dans les composants. Il est plus fort que le bruit
thermique.
- La tension limite : c’est la tension à ne pas dépasser sous peine de claquage de
l’isolant.
- La stabilité. On dit qu'une résistance est stable, lorsqu'après un long usage, sa valeur
reste proche de celle qu'elle avait à l'origine.
- Le coefficient de tension est la mesure de la variation de la valeur ohmique de la
résistance en fonction de la tension à ses bornes. Elle s'exprime en pourcentage de
variation par volt.

b. Identification des résistances fixes

L’utilisation d'une résistance dans un circuit électronique nécessite la prise en compte de ses
caractéristiques dont la valeur nominale. Cette valeur est indiquée soit en clair sur le corps du
composant ou par un code appelé code de couleur.
- Le code des couleurs
Les principaux codes internationaux sont : le code à quatre couleurs, à cinq couleurs.

Pour chaque code, chaque anneau de couleur, selon la position occupée, a une signification
particulière.

Code à quatre couleurs

*La lecture débute à partir de la bande la plus proche de l'une des extrémités de la résistance ;
*Les couleurs des deux premiers anneaux indiquent les deux premiers chiffres significatifs de
la valeur ohmique
*La couleur du troisième anneau donne le coefficient de multiplication(0nombre de0 à
ajouter)
* Le quatrième la tolérance.
NB : L'éventuelle absence du quatrième anneau sous-entend une valeur avec tolérance de ±
20 %

La valeur d’une résistance est égale à :

1er chiffre ET 2ème chiffre x (multiplié par) Multiplicateur

Quelques exemples de lecture de valeurs ohmiques

 premier anneau : marron = 1

 deuxième anneau : rouge = 2

 troisième anneau : rouge = 00 (102)

 quatrième anneau : or = ± 5 %

Valeur nominale de 1 200 Ω ± 5 %

 vert = 5

 bleu = 6

 orange = 000 (103)


 argent = ± 10 %

Valeur nominale est de 56 000 Ω ± 10 %

Exercice d’application

Quelle est la valeur de ces résistances :

Rouge Rouge Marron Or :

Marron Noir Rouge Argent :

Marron Noir Orange Or :

Marron Noir Jaune Argent

Quelle est la couleur de chaque bande des résistances suivantes :4,7 MΩ, 1,8 k Ω, 82 Ω, 22 k

 marron = 1

 rouge = 2

 noir = -

 marron = ± 1 %

Valeur est de 12 Ω ± 1 %.

 marron = 1

 noir = 0

 vert = 00000 (105)

La valeur est de 1 000 000 W = 1 M Ω ; l'absence du quatrième anneau indique une tolérance
de ± 20 %.

Prenons cette fois deux exemples concernant le codage des résistances inférieures à 10 Ω :

 premier anneau : blanc = 9

 deuxième anneau : marron = 1

 troisième anneau : argent = / 100 (10-2)

 quatrième anneau : or = ± 5 %

La valeur est de 91 / 100 = 0,91 Ω tolérance ± 5 %


NB : Un raccourci est souvent utilisé pour écrire la valeur d’une résistance. Par exemple :

“100R”=100Ω

“10k”=10kΩ

“4k7”=4.7kΩ

Code à cinq couleurs

*La lecture débute à partir de la bande la plus proche de l'une des extrémités de la résistance ;
*Les couleurs des trois premiers anneaux indiquent les trois premiers chiffres significatifs de
la valeur ohmique
*La couleur du quatrième anneau donne le coefficient de multiplication(nombre de 0 à
ajouter)
* Le cinquième la tolérance.

La valeur d’une résistance est égale à 

1er chiffre et 2e chiffre et 3e chiffre x (multiplié par) Multiplicateur


- Marquage en clair
Exemple : Il est écrit 5W100ΩJ. Ce qui signifie que la résistance fait 100 ohm (Ω), a une
puissance de 5W et une tolérance de 5%
Explication du marquage en clair :
La valeur de la résistance peut être exprimée en ohm, en Kilo ohm (=1000 ohm), ou en Méga
ohm (=1000 Kilo ohm).
La tolérance est donnée par une lettre généralement placée après la valeur de la résistance.
Dans notre exemple ci dessus, La lettre est J. Elle peut également être écrite en clair (par
exemple 5%).

Remarque
L'indication de puissance peut être omise et qu’on peut trouver un point à la place de la
virgule.
Pour les valeurs ohmiques inférieures à 1 000Ω, Ω est remplacé par la lettre "R" ; si cette
valeur est décimale, la lettre "R" peut prendre la place de la virgule ou du point Exemples :
100 R ± 10 % = 100 Ω ± 10 %
R499 ± 1 % = 0,499 Ω± 1 %
19R6 ± 1 % = 19,6 Ω± 1 %
Pour les valeurs supérieures à 1 000 Ω, Ω est remplacée par la lettre "K"
8K2 = 8,200 k Ω = 8 200 Ω
2K15 + 2,15 k Ω = 2 150 Ω
Enfin, l'inscription peut être abrégée ainsi :
1,5M /10 / 1 = 1,5 MW ± 10 %, 1 W

- Marquage CMS
Avec 3 caractères : les 2 premiers chiffres indiquent la valeur et le 3e indique le
multiplicateur en puissance de 10. Pour une valeur de résistance inférieure à 10 ohms, le
positionnement de la lettre R indiquera la virgule.

Exemple : R22= 0,22 ohm. 1R6 =de 1,6 ohms, 122 = 1200 ohms.

Avec 4 caractères : les 3 premiers chiffres indiquent la valeur et le 4 eme indique le


multiplicateur en puissance de 10. Pour une valeur de résistance inférieure a 100 ohms, le
positionnement de la lettre R indiquera la virgule.

Exemple : 4R70 =4,7 ohm ; 3300 =330 ohms et 2204 = 2,2 Mohms.
Pour la tolérance, c'est la même chose que pour le code précédent. Exemples : 471H
= ....................... 105J = ......................... 222M = ....................... 473K = ........................ (La
lettre K et M correspondent à la tolérance et non à Kilo et Méga).
(3R3 = 3,3 ohms, 100 indique 10 ohms en effet 10+ 0 zéro, 47R = 47 ohms).
Le marquage « EIA-96 » : Avec deux chiffres et une lettre. Les deux premiers
chiffres sont à associer au tableau (voir doc.) la lettre correspond au multiplicateur (en
sachant Y ou S = 0.01 _ X ou R = 0.1 _ A = 1 _ B = 10 _ C = 100 _ D = 1 000 _ E = 10 000
_ F = 100  000 "). Exemple : s'il est marqué 66B sur la résistance elle vaudra 4750 ohm soit
4.7ko.

c. Valeurs  normalisées
Toutes les valeurs de résistances n’existent pas et de manière générale, on ne les fabrique pas
à la demande. Les valeurs proposées par les constructeurs apparaissent dans diverses listes
normalisées (Le chiffre indique le nombre de valeurs dans la série) :
- Série E6 : 1 ; 1,5 ; 2,2 ; 3,3 ; 4,7 ; 6,8
- Série E12 : 1 ;1,2 ;1,5 ;1,8 ;2,2 ;2,7 ; 3,3 ;3,9 ;4,7 ;5,6 ;6,8 ;8,2
- Série E24 : 1 ; 1,1 ; 1,2 ; 1,3 ; 1,5 ; 1,6 ; 1,8 ; 2,0 ; 2,2 ; 2,4 ; 2,7 ; 3,0 ; 3,3 ; 3,6 ; 3,9 ;
4,3 ; 4,7 ; 5,1 ; 5,6 ;6,2 ;6,8 ;7,5 ;8,2 ;9,1
Ces séries ont pour tolérance : ± 20%, ± 10%, ± 5%.
Ces valeurs peuvent être prises dans n’importe quelle décade ( x1, x10, x100…..)

Exemple : La série E6 nous propose les valeurs suivantes : 1Ω ; 1,5 Ω ;2,2 Ω;3,3
Ω ;4,7 Ω;6,8 Ω ou 1 Ω ;15 Ω ;22 Ω;33 Ω ;47 Ω ;68 Ω ou 1KΩ ; 1,5K Ω ; 2,2K Ω;3,3K
Ω ;4,7K Ω;6,8 KΩ
En dehors de ces séries, il existe d’autres séries telles que la série E48 (± 2%), la série
E96( ±1%) et la série E192( ±0,5%) mais les plus courantes sont les série E12 et E24 
Les puissances sont aussi normalisées. Nous avons les valeurs suivantes : 1/4W ; 1/2 W ; 1 W ;
1,5 W ; 2,5 W ; 3 W ; 5 W ; 8 W ; 10 W ; 12 W ; 15 W ; 20 W ; 25 W ; …

Remarque : Il peut arriver, pour expérimente un montage disposition une résistance de


valeur déterminée ne soit pas disponible ; il est possible d’associer en série ou en parallèle
deux ou plusieurs résistances.
En série , la valeurs ohmiques s'additionnent et on peut obtenir une valeur non
normalisée par deux ou plusieurs valeurs qui le sont. Exemple: la valeur 1 150 Ω peut être
obtenue par une résistance de 680 Ω en série avec une autre de 470 Ω ou une résistance de 1
000 Ω en série avec une de 150 Ω ou encore trois résistances : une de 150 Ω et deux de 500
Ω.
En parallèle on obtient une valeur ohmique inférieure à la plus petite des valeurs de
résistance du branchement. Exemple : Si deux résistances R1 = 120 W et R2 = 240 W sont
en parallèle, la résistance équivalente sera :

2- les résistances réglables

Une résistance réglable est une résistance dont la valeur est réglable manuellement.
Autrement dit pour varier la valeur d’une telle résistance, il faut obligatoirement
l’intervention humaine. Ce sont : les potentiomètres, les résistances ajustables.

a. Symboles

Potentiomètre

Résistance ajustables

b. Caractéristiques

- la valeur ohmique : elle indique la valeur de la résistance totale entre les deux bornes
extrêmes ; elle est généralement indiquée en clair (voir marquage CMS des résistances
fixes)

- l'allure de la variation : c’est l’évolution de la valeur de la résistance entre l’une des


bornes par rapport à la position du curseur ; elle peut être linéaire, logarithmique ou
pseudo-logarithmique. indiquée suivant la valeur par les lettres  A,B,C,T,f,S .Parfois
sur d'ancien modèle on peut lire lin ou log au lieu de  A  ou  B .
- la tolérance : c’est la fourchette de valeurs extrêmes entre lesquelles doit se trouver la
valeur réelle de la résistance. ;
- la puissance : c’est la puissance que peut dissipée la résistance sans être détériorée.

c. Domaine d’utilisation
- Régulateurs de vitesse dans les moteurs : Si nous mettons un potentiomètre avec un
moteur en série en augmentant la résistance du potentiomètre, la vitesse du moteur
diminuera. Le potentiomètre contrôle l’intensité de la base.
- Contrôle audio: nous pouvons utiliser un potentiomètre pour contrôler le volume
d’une chaîne stéréo, le volume dans les appareils auditifs, les radios ou les
amplificateurs. Les potentiomètres logarithmiques sont presque toujours utilisés pour
l’audio en raison de leur comportement asymétrique en cas de variation de l’axe. Ils
sont communs dans le volume d’une radio.
- Éclairage: nous pouvons utiliser un potentiomètre pour contrôler le niveau d’éclairage
d’un téléviseur ou la luminosité d’un écran d’ordinateur.
- Systèmes de contrôle: ils sont courants dans les systèmes de contrôle si vous
souhaitez agir en tant que compteur d’une variable particulière. Par exemple: le niveau
de chaleur dans un radiateur ou pour indiquer le niveau d’essence dans une voiture.

V- Les résistances non linéaires

Une résistance linéaire est une résistance dont la valeur varie en fonction d’une grandeur
physique (tension, la température , lumière) 

1. Les résistances variables avec la lumière ou photorésistances (LDR  : Light


Dependent Resistor)

Ce sont des résistances dont la valeur varie en fonction de la lumière. Quand la lumière
augmente, leur valeur diminue et lorsque la lumière diminue, la valeur augmente.

a. Symbole

a. Matériau : Sulfure de cadmium

b. Application :
- détecteur de passage ;
- des systèmes antivol ;
- détecteurs de flamme ;
- interrupteur crépusculaire ;
- cellule photo-électrique.
2. Les résistances variables avec la température ou thermistances
La thermistance est une résistance dont la valeur de la résistance varie en fonction de la
température. Nous distinguons les CTN (Coefficient de Température Négatif) dont la valeur
diminue quand la température augmente et les CTN (Coefficient de Température Positif)
dont la valeur augmente quand la température augmente)
a. Symboles

Matériau : Elle sont constituées de petits grains de semi-conducteur obtenus par


le frittage d’oxydes métalliques ( oxyde de fer, oxyde de manganèse ou de titane)

b. Application :
- régulation de température ;
- mesure de température;
- protection contre les surintensités
-
3. Les résistances variables avec la tension ou varistances (VDR  : Voltage
Dependent Resistor)
Ce sont des résistances dont la valeur varie en fonction de la tension en ses bornes. La valeur
de la résistance diminue quand la tension augmente à partir d’une tension de seuil
a. Symbole

Matériau : carbures de silicium

b. Application :
- régulation de tension,
- protection contre les surtensions

VI- Valeurs  normalisées

Toutes les valeurs de résistances n’existent pas et de manière générale, on ne les fabrique pas
à la demande. Les valeurs proposées par les constructeurs apparaissent dans diverses listes
normalisées (Le chiffre indique le nombre de valeurs dans la série) :
- Série E6 : 1 ; 1,5 ; 2,2 ; 3,3 ; 4,7 ; 6,8
- Série E12 : 1 ;1,2 ;1,5 ;1,8 ;2,2 ;2,7 ; 3,3 ;3,9 ;4,7 ;5,6 ;6,8 ;8,2
- Série E24 : 1 ; 1,1 ; 1,2 ; 1,3 ; 1,5 ; 1,6 ; 1,8 ; 2,0 ; 2,2 ; 2,4 ; 2,7 ; 3,0 ; 3,3 ; 3,6 ; 3,9 ;
4,3 ; 4,7 ; 5,1 ; 5,6 ;6,2 ;6,8 ;7,5 ;8,2 ;9,1
Ces séries ont pour tolérance : ± 20%, ± 10%, ± 5%.
Ces valeurs peuvent être prises dans n’importe quelle décade ( x1, x10, x100…..)

Exemple : La série E6 nous propose les valeurs suivantes : 1Ω ; 1,5 Ω ;2,2 Ω;3,3
Ω ;4,7 Ω;6,8 Ω ou 1 Ω ;15 Ω ;22 Ω;33 Ω ;47 Ω ;68 Ω ou 1KΩ ; 1,5K Ω ; 2,2K Ω;3,3K
Ω ;4,7K Ω;6,8 KΩ
En dehors de ces séries, il existe d’autres séries telles que la série E48 (± 2%), la série
E96( ±1%) et la série E192( ±0,5%) mais les plus courantes sont les série E12 et E24 
Les puissances sont aussi normalisées. Nous avons les valeurs suivantes : 1/4W ; 1/2 W ; 1 W ;
1,5 W ; 2,5 W ; 3 W ; 5 W ; 8 W ; 10 W ; 12 W ; 15 W ; 20 W ; 25 W ; …

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