Communauté

Batchingou
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nationale de règlement des litiges relatifs aux limites
des circonscriptions administratives traditionnelles

Communauté Batchingou du Wouri

Le Dr DJOUAKEP Noël est le nouveau Chef

Il est installé officiellement ce Samedi 6 Juin 2015 à
Douala, par Sa majesté NANA André Flaubert

CERESBAW
Quel bilan pour
Wemba Sop Ndjiyep
Tchiegang Philippe ?
2

SOMMAIRE
3- Message du Président du
Comité d’organisation
5- Historique de la Communauté
Batchingou du Wouri
7- ORGANES - REUNIONS DE
BASE ET ANNEXES
9- La CERESBAW
(Création et fonctionnement)
10- Bilan du Président
Wemba Sop NDIYEP
12- Dr Noël DJOUAKEP est le
nouveau Che de la Communauté
14- DOSSIER : Conflit frontalier
BATCHINGOU-BATCHA
18- Les quatre vérités de
S.M. NANA André Flaubert
Interview exclusive du Roi
INSTALLATION DU NOUVEAU CHEF
MOT DU PRESIDENT DU COMITE D'ORGANISATION
Nwèmbà Mbe’e Nsa’ngon
Tchapdieu Tangué Rigobert
Une Plateforme
de rassemblement
a journée du Samedi 6 Juin 2015 restera
L marquée d’une pierre blanche pour la
Communauté Batchingou du Wouri qui va
se mobiliser en masse afin de participer à l’ins-
tallation de son Chef, le Dr NDJOUAKEP Noël.
A cette occasion solennelle, le Roi des Batchingou, Sa Majesté NANA
André Flaubert sera présent pour introniser son représentant dans le
Département du Wouri, et valider ainsi le choix de son représentant,
d’après la charte du Groupement Batchingou.
Et pour rendre légale et légitime cette intronisation, les pouvoirs
publics, notamment le Sous-Préfet et Madame le maire tous de Douala
2e vont honorer de leur présence cette cérémonie qu’ils vont honorere
de leur présence.
Cet événement qui rassemble les ressortissants, sympathisants et amis
du Groupement Batchingou entre dans le cadre de la décentralisation
des pouvoirs du Roi du Groupement Batchingou, partout où vivent les
filles et fils Batchingou, afin que les valeurs traditionnelles et culturelles
soient perrenisées.
Le développement du Groupement Batchingou n’est pas en reste dans
les diverses missions confiées au Chef du Groupement.
La responsabilité qui nous est confiée ce jour, est celle de gérer toutes
les ressources humaines et matérielles pour faire de cette cérémonie
une plateforme de rassemblement de tous avec entre autre une
démonstration de notre attachement à notre Roi et à nos valeurs cultu-
relles.
Nous tenons à dire un grand merci à toutes les associations de ressor-
tissants et sympathisants Batchingou du Département du Wouri et envi-
rons, pour leur engagement et leurs contributions multiformes.
Il faut signaler que le nouveau Chef de Communauté a été élu par les
populations Batchingou du Wouri, élection validée par Sa Majesté le
Roi des Batchingou, comme cela est de tradition.
Ce sont donc tous ces membres qui seront présents massivement à
cet évènement, pour démontrer tout aussi leur attachement non seule-
ment à leur nouveau Chef, mais aussi au Roi du Groupement
Batchingou.
Cette plaquette a été conçue et réalisée par
COMITÉ D’ORGANISATION Comité de rédaction
Président : - Wemba Sop NDJIYEP
Nwèmbà Mbe’e Nsa’ngon TCHIEGANG Philippe
Tchapdieu Tangué Rigobert
- Mbeu Wemba WAGNI Tagni
Conseiller Editorial & Redacteur en Chef YATIE Christophe
- Wemba Ti Pè me MBATENG Nazaire Infographie : AFA
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4

Ils ont dirigé la Communauté
Batchingou du Wouri
vant l'indépendance, tout
A Bamileke qui arrivait à Douala,
retrouvait les siens chez feu
Wemba NGANKOU, originaire de
Balengou dans un premier temp pour
la réunion generale Nde du Wouri.
MEIDOU Nicolas
le précurseur
Ensuite, l'effectif grandissant, feu MEI-
DOU Nicolas a créé sous son toit a
New Bell, la réunion générale
Batchingou. Il devient par la suite le
premier chef de la Communauté
Batchingou du Wouri.
Se sentant à l'étroit, les membres déci-
dèrent de se regrouper selon le décou-
page des trois principaux quartiers du
village Batchingou, à savoir, Tousseu
hommes et femmes siégeant chez feu
papa Athanase TCHINANG à New
Bell, Toungweu hommes et femmes
siégeant chez feu Mbeu Metag NGAT-
CHOU Pierre à Nkololoun, et
Bangweu hommes et femmes sié-
geant chez feu KWADIEU Dieudonne
toujoursà Nkololoun.
Construction du Foyer
Après le décès de papa MEIDOU, la
reunion générale s'est déportée chez
feu NGUEGWO Sakeo, deuxième chef
de la communauté, puis chez feu
KEMENI Sadrack pendant le règne du
troisième chef de la Communauté, feu
WEMBA NGUETCHA NGOGANG
Bonaventure, jusqu'à la construction
du foyer social Batchingou de New
Bell. Alors vint le règne du quatrième
chef de la Communauté, feu MBIEU
YEPSIEU TCHAPDA Adolphe.
Il est à noter que tous les quatre chefs
précités étaient proposés par le
Comité Directeur et entériné par la
réunion générale.
Vient donc la période des élections
locales des chefs de la Communauté
qui commence avec l'élection du cin-
quième chef Mekep ZEFIEU MOUN-
GANG Daniel et de son adjoint feu
Mbeu WEMBA FADOUO Joseph.
Ensuite l'élection du sixième chef,
Mbeu WEMBA FADOUO Joseph avec
Foyer Batchingou de Douala construit en 1965
comme adjoint Mbieu SIME Jean qui
assure l'intérim après le décès de
Mbieu WEMBA FADOUO Joseph de
2002 jusqu'en 2009, année où le chef
supérieur NA NA André Flaubert déci-
de de mettre fin aux élections des
chefs de communauté et de nommer
dorénavant son représentant dans
chaque localité. Ainsi, pour le cas de
Douala, il nomma par arrete N°
09/A/CHSUP/BATCHINGOU du 24
octobre 2009 le huitieme chef: Wemba
Sop Mbieugog Tagni FONGANG
NGONGANG Joseph comme son
representant dans le wouri qui fut
installé solennellement par lui le 16
janvier 2010 puis étandit sa compéten-
ce de commandement à Mbanga,
Souza et environs le 10 janvier
2011.Malheureusement le 02 Avril
2012, pour des raisons personnelles, il
décide de déposer sa démission au
poste de chef de la Communauté du
Wouri.
Dr DJOUAKEP Noël
le nouveau Chef
Le poste restera vacant jusqu'au 30
Août 2014, date à laquelle le Roi des
Batchingou entérine l'élection du
Docteur DJOUAKEP Noël comme
neuvieme chef de communaute du
Wouri par une lettre de nomination.
C'est ce dernier qui est solennellement
installé ce 06 juin 2015.
Il est à noter que sans être chefs de la
Communauté du Wouri, les présidents
respectifs de la CERESBAW géraient
HISTORIQUE
les affaires courantes de la
Communauté pendant la vacance.
Le chef de la communauté étant le
représentant du chef supérieur, il est
évidemment la première personnalité
de la communauté du Wouri conformé-
ment à nos statuts. Il est assisté dans
la gestion de la communauté par les
présidents des reunions générales des
femmes d'une part et des hommes
d'autre part.
C'est ainsi qu'on a eu tour à tour
comme présidents de réunion hom-
mes, feu Tafieu NOUGA Andre , puis
feu Sop DIWOU David avec pour vice,
Wemba TCHIENGUE André ensuite
de 1994 à 2001, Mbieu NDOUNGUE
MOUNGANG Mathieu avec pour vice
Tahdjocdia DJAJOUO Samuel enfin de
2001 à 2006, TITCHUI KAPATA Luc
Merlin avec pour vice Tahdjocdia DJA-
JOUO Samuel.
Quant aux femmes,il y en a eu trois:
feu Mepeguep SAHAGUE Marie, puis
feu NGANGUE Madeleine enfin feu
YÉPMENI Monique.
Le Comité Directeur
en déclin
Il est à noter que
comme toute société
bien structurée, les
Batchingou du Wouri
avaient un noyau dur
comme cercle de
réflexion dénommé
Comité directeur qui regroupait en son
sein en plus des différents responsa-
5
 HISTORIQUE
bles à tous les niveaux, les délégués
des trois principaux quartiers de BAT-
CHINGOU à savoir: Toussieu ,
Toungwe et Bangwe plus tard la com-
munauté Batchingou de SOUZA avait
été annexée.
Le siège était chez feu Wemba Sop
DJAHA Fabien jusqu'à la construction du
Naissance de la CERESBAW
Suite à la récession économique et à
la poussée démographique par la
création de plusieurs autres
quartiers,le centre de DOUALA s'est
déplacé de New Bell ayant pour
conséquence, la création des micros
réunions batchingou des zones,
entraînant ainsi la baisse drastique de
participation aux réunions hebdoma-
daires ainsi que la baisse de cotisation
à la caisse de solidarité qui soutend le
fond du comité directeur qui n'arrivait
plus à subvenir intégralement aux dif-
férentes aides.
Constatant le déclin du comité direc-
teur, un comité de réflexion à été mis
sur pied pour étudier les causes et y
apporter des propositions pour la
La CERESBAW révolutionne la Communauté
L a vie en société étént évolutive, il a
paru nécessaire de restructurer la
Communauté Batchingou du Wouri, en
vue de son intégration profonde dans le
processus de regrouper, organiser et
unir tous ses ressortissants, d’entreten-
nir et renforcer l’esprit de fraternité, d’en-
traide afin de stimuler et d’encourager
tout esprit d’initiative de contribuer au
développement et à l’épanouissement
du Groupement Batchingou et ses res-
sortissants.
FONCTIONNEMENT
La CERESBAW fonctionne avec un
Conseil Supérieur ayant pour but de
coordonner toutes les grandes assises
et prises de décisions relatives à la
bonne marche du regroupement.
Il siège en session ordinaire une fois par
mois, sur convocation du Président. Il
peut aussi sièger en session extraordi-
naire.
Le Président de la CERESBAW préside
les séances du Conseil Supérieur.
ATTRIBUTIONS DU CONSEIL
- Valider toute demande d’adhésion de
nouveaux membres;
- Faire des proposition d’amendements
du Règlement Intérieur au congrès
- Organiser les obsèques et les funé-
6
foyer social de New Bell. Il avait été diri-
gé jusqu'a son declin sans partage des
mains de maître par feu Mbeu METAG
NGATCHOU Pierre. C'était l'instance
suprême où se prenaient toutes les gran-
des décisions, les montants des différen-
tes aides, des cotisations annuelles etc.
La cotisation annuelle du fond d'aide
reco nst it ut io n
de la commu-
nauté du Wouri.
Des résolutions
de la commis-
sion, il en est
ressorti la créa-
tion et la legali-
sation sous le
N ° 6 1 7 / 1 -
/c19/BAPP du
20 Juin 2006
d'une centrale
Wemba YEPJO Cyprien
pouvant regrou-
Premier Président de la
per périodique-
CERESBAW
ment toutes les
réunions tradi-
tionnelles et les annexes des zones
d'habitation. Il s’agit de la CERESBAW
railles des membres affiliés et en règle;
- Organiser les assises du congrès ordi-
naire et extraordinaire.
Le Conseil est composé de :
Wemba Sop NDJIYEP Tchiegang Philippe :
“Mon bilan est globalement positif”
Mon bilan est globalement positif.
Lors de mon premier mandat, il était
question pour moi de poursuivre le
processus engagé par mon prédé-
cesseur Wemba Sop Yemdjo
Cyprien, dont l'un des axes prioritai-
res était l'assistance et la forte mobili-
sation des ressortissants et sympathi-
sants Batchingou du Wouri. Mon
second mandat en cours est placé
sur la mutuelle de la santé qui nous
permet d'aider les membres lorsqu'ils
sont encore en vie, et non seulement
lorsqu'ils sont décédés. Il fallait aussi
que la CERESBAW ait un signe dis-
tinctif lors des cérémonies. Et à ce
propos nous avons adopté une tenue
d'apparat que tout le monde doit met-
tre lors des sorties, que ce soit pour
les obsèques, les funérailles, de
avait débuté au taux de 300FCFA puis
revue à 6000FCFA enfin réajusté à
10000FCFA jusqu'au déclin de cette
institution. La somme collectée annuelle-
ment servait à alimenter les caisses
d'enterrement, des funérailles des mem-
bres en règle, de leurs conjoints, de leurs
ascendants et descendants.
(Centrale des Ressortissants et
Sympathisants Batchingou du Wouri)
Avec comme premier Président, feu
Wemba YEPJOUO Cyprien, de 2006 à
2008.
Puis Wemba Sop NDJIYEP TCHIE-
GANG Philippe de 2009 à 2015
En dehors du foyer culturel mère de
New Bell, la communauté Batchingou
du Wouri compte à ce jour 09 (neuf)
autres foyers opérationnels.
Le bureau Exécutif de la CERESBAW
Pdt: Wemba Sop NDJIYEP Tchiegang Philipe
V-Pdt : Meffieu Touopsegong Lanang Thérèse
SG : Mbeu Tapouoh Nzoueko Albert
SGA : Tiguep Louis Bertrand
Trésorier : Feugo’o Sandjong Jean
Com. Comptes : Tagni Yatie Christophe
Secrét. Financier : Tagni Tchamani Emmanuel
Le Président Général, le Secrétaire
général, les représentants des Femmes,
les Représentants des Hommes, les
Délégués choisi au sein de l’Assemblée.
même que pour
les grandes céré-
monies.
Ce samedi, 6 Juin
2015, nous allons
nous mobiliser
massivement pour
l'installation du
Chef de la
Commu-nauté
Batchingou du
Wouri. Le Dr
DJOUAKEP Noël, choisi par le Roi
des Batchningou, Sa majesté NANA
André Flaubert est pour moi l'homme
qu'il faut à la tête de notre Communauté
ici à Douala et environs. Je lance un
vibrant appel à tous les membres et
sympathisants de la CERESBAW d'être
présents et d'apporter tout le soutien
nécessaire au nouveau Chef pour la
réussite de ses missions.

REACTIONS - REACTIONS - REACTIONS
Wemba Kopa DJOMO Joseph Marlyse NJOTENG épse KOUWO FOTSO
La CERESBAW a apporté des améliorations
dans l’organisation des regroupements lors
des veuillées et des obsèques des membres et
conjoints. C’est vrai, dans le contexte global, il
y a une démobilisation liée au manque d’initia-
tive du bureau d’adopter les concept nova-
teurs tels que la mutuelle de santé, ainsi qu’u-
ne plateforme culturelle (forum) pour créer une synergie avec
les réunions des zones d’habitation qui comptent en majorité
plus de jeunes qui doivent adhérer massivement afin qu’ils
aient la possibilité de s’exprimer, et que toutes les générations
puissent bâtir ensemble un socle solide pour le développement
du village Batchingou.
ORGANES - REUNIONS DE BASE ET ANNEXES
CESBAB
(Cercle des Elites et Sympathisants Batchingou de Douala)
Président : Wembà Mbe'e Nsa'ngon
TCHAPDIEU TANGUE Rigobert
Vice Président : Mbeu Taffieu
KOUAMEDJO Thomas
Secrétaire Général : KOMETCHOU Ignace
Secrétaire général Adjoint : TAGNI KOUAMEGNI André
Secrétaire Financier : TAGNI YATIE Christophe
Secrétaire Financier :: NYA DJOTENG
Epse KOUwO FOTSO Marlyse
Trésorier : DJOMO Joseph
Chargé de discipline : TAGNI TCHAMPTCHUI Sylvestre
Chargé de discipline: NDOUZO NJANDJO Seraphin
Protocole : TCHAMDA Claude
Conseillers : TAFFIEU TCHAKOUNTE Jean
Mbeu SIMO Pierre
Wemba Ti pè me MBATENG Nazaire
SANGANG SIMO Georges
REUNION FESBAD
(Femmes des Elites et Sympathisants
Batchingou de Douala)
Présidente : Meffieu TCHONTA Rose
Vice Présidente : Mme TCHAMTCHUI Marceline
Secrétaire Général : Mme SIMO Madeleine
Vice Secrétaire: Mme KOUAMEJIO Colette
Comm. aux comptes : Mme TCHIEGANG Louise
Censeur : Mme DJOFANG Marlyse
Vice Censeur : SAHNGA Oscarine
Trésorière : Mme KOMETCHOU Berthe
Conseillères : Mme TCHAMI Yvonne
Mme TSEPAWO Anne
REUNIONS BATCHINGOU DU WOURI
J’au eu une très bonne impression de la
CERESBAW lorsque j’ai assisté à une
veillée du deuil d’un des membres. Je n’a-
vais jamais vu autant de ressortissants et
sympathisants Batchingou du Wouri venir
assister et soutenir l’un des leurs durement
éprouvé. J’étais contente de me retrouver
avec mes frères et soeurs que j’avais perdu
de vue depuis très logtemps. Je déplore qu’avec toute cette
mobilisation et l’organisation que j’ai vue, jusqu’à nos jours,
la CERESBAW ne s’est toujours pas doté d’une batterie
de’instruments de musique pour un orchestre pouvant ani-
mer lors des regroupements, avec une meilleure organisa-
tion et une bonne synchromisation des animateurs.
CONSEIL DES NOTABLES BATCHINGOU
DU WOURI
Président : Wemba Sop TETCHOU WOUSSOUBAH
NIECHO Paul Constant
Secrétaire Général : Tah Sah KEUKNIEUH
NGONGANG KOPA Arnaud
Comm. aux comptes : Tah Sah TCHOUGANG
NKOUATCHE Denis
Censeur : Tah Sah DIAPA DJOKO Elias
Trésorier : Tah Mbeu YEPSEU SEPA Roger
Conseillers : Taffieu Mbeu Gog TCHAKOUNTE Jean
FEUNGO SANDJONG Jean
REUNION TOUSSEU HOMMES
Président : Sa’a BOMTHIEU NGASSA
Appolinaire
Vice Président : Tagni TCHIENGANG Elie Noé
Secrétaire Général : TCHEDJO BAHO Etienne
Secrétaire général Adjoint: FANGANG Simplice
Secrétaire Financier : NOUGANG NGONGANG
Honoré
Comm. aux comptes : YAKAP NGONGANG Simplice
Trésorier : Mbeu YEPSEU SEPPA Roger
Conseillers : Sa’a DIAPA DJOKO Elias
SAHAGUE TCHUISSEU JEAN
NGONGANG JUSTIN
FOTCHEPING Victor
Chargé des Relations extérieures : Sa’a KEUKNIEUH
NGONGANG KOKPA Arnaud
REUNION TOUSSEU FEMMES
Président : Mefieu TSEUMENI Pauline
Vice Président : Mefieu NGONGANG Fride
Secrétaire Général : Mme NGONGANG
Charlotte
Vice Secrétaire : DEDJOUO Elisabeth
Vice Secrétaire: Megni TCHUIGOUO
Vice Secrétaire: NGOULEU Brigitte
Comm. aux comptes : KOMETCHOU Berthe
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Trésorier : KOMETCHOU Berthe
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1- Les médecins 6- Les entreprises
2- Les pharmaciens 7- Les étudiants en médecine et en pharmacie
3- Les laboratoires pharmaceutiques
4- Les paramédicaux

Douala Cameroun

CENTRE PEDIATRIQUE ET NEUROLOGIQUE DU CHATELET

Dr Noël Djouakep

8

ORGANES - REUNIONS DE BASE ET ANNEXES
REUNION TOUNGWEU HOMMES
Président : Ta’a SANTCHISSEU
NJOUGANG Michel
Vice Président : Sop NDIMOU Jean
Secrétaire Général : NGOUPOYOU Charles Honoré
Secrétaire : TCHIMOU Roger
Secrétaire Rapporteur : LECDOU François
Comm. aux comptes : Sop TANKOUO Pierre
Comm. aux comptes : TCHUISSEU Baudelaire
Trésorier : : NANYA Zachée
Censeur : ZOUDJI Flaubert
REUNION TOUNGWEU FEMMES
Présidente : MEPEGUE Anne SEUKEF
Vice Présidente : MEGNI TEFANG Bernadette
Secrétaire : MOSSO Florence
Secrétaire 2 : DOUYA Philomène
Com. Aux Comptes : NDONKEP Berthe
Trésorière : NJOGANG Alice
Conseillère : NTANGUI Pauline
Conseillère : Meffieu MEKEZE Lydie
REUNION BANGWEU FEMMES
Président : Meffieu DIMOU Rose
Vice Président : Mme NJITANG Rebecca
Secrétaire Générale : Mme MOUGANG Pascaline
Vice Secrétaire : Mme TCHINANG Béatrice
Vice Secrétaire : Mme MANGOUA Berthe
Com. aux comptes : Mme SIANGUE Jeanne
Commissaire Adjoint : Mme TCHOUAMOU Flauberte
Censeur générale : Mme KOUACHE Julienne
Censeur Adjoint : Mme DJUKOUO Elise
Conseillères : Meffieu TCHAGOUO Bernadette
Meffieu TCHIEGANG Minette
Meffieu DJOMOU Fidèle
REUNION BANGWEU HOMMES
Président : Sop MOUNGANG Félix
Vice Président : Sop NGUETCHA TCHAMOU Philbert
Secrétaire Général : YEPNDIEU Moïse
Secrétaire Adjoint : CHEWA Emmanuel
Censeur : DJOUOSSEU Fidèle
Com. aux comptes : YOBOUN Clovis
Président d’Honneur : YAMBOU Belmond
Censeur général : DJOUOSSEU Victor
Conseillers : WEMBA SOP NJIEYEP Philippe
TCHITCHUI KAPATA LUC Merlin
Tagni KOMBOU NZOUPET
MbeuBEU WEMBA TCHIGANG Audret
Ta’a NDJONDIA NJANJO Samuel
REUNION AMIES FIDELES
Président : Meffieu TSEUMENI Pauline
Vice Président : Meffieu NGOUNOU Lydie
Secrétaire Général : NGAMBOU Sidonie
Vice Secrétaire : NGONGANG Charlotte
Vice Secrétaire : KOMBOU Florence
Com. aux comptes : KOUADA Nicole
Trésoriere : WOUANDJIE Marie
REUNIONS BATCHINGOU
MEWAWOU DE BONABERI FEMMES
Président : SEUDIEU Marie
Vice Président : Mme NGONGANG Jeannette
Secrétaire Générale : TCHAMDA Angèle
Vice Secrétaire : TCHOUAMEGNIE Elvige
Com. aux comptes : MOUANGANG Helène
Trésoriere : NGOMEGNI Victorine
Censeur Générale : NGUETCHA MARIE Solange
Vice censeur : KOMEGNI T. Helène
REUNION SOLIDARITE BATCHINGOU
DE NDOGBONG
Président :Tagni YATIE Christophe
Vice Président : Mme SAWA Jacqueline
Secrétaire Générale : Mme TCHINANG SIME
Béatrice
Trésorier : Sa’a DJOUO MEIPEGUEP
TCHAKOUNTE Anne
Com. aux comptes : Mme SIWE Rose
Censeur : NKEUMENIE Alliance
Conseillère : Mme TCHAKOUNTE Julienne Epse TCHIENTCHEU
REUNION HOMMES BATCHINGOU CITE BERGE
Président : NGOUNOU Richard
Secrétaire Général : DJOMO Emmanuel
Vice Secrétaire : DJOUKWET Etienne
Com. aux comptes : MBIEDJOU Gilbert
Censeur général : Tagni NGONGANG Rene
ASSOCIATION DES ORIGINAIRES BATCHINGOU
ET SYMPATHISANTS DU QUARTIER TOUKOU
Président : KOUALONG Clovis
Vice Président : FEUMEGNI Léocadie
Secrétaire Général : NGONSSEU Serge
Comm. aux comptes : TCHUISSIE Careme
Controleur Financier : TCHIBOU Major
Censeur Général : TCHIENGUE Anol
Vice Censeur : Ghislain
Reine Mère : NGONGANG C.Béatrice
Président Sénateur : TCHOUDJOUO Emmanuel
Président Sénateur : NJONJI Elias
FAMILLE BATCHINGOU DE DIBOM II
HOMMES
Président : TCHANTIE Abraham
Vice Président : NZOUEKO Albert
Secrétaire Général : TIGUEP Louis Bertrand
Vice Secrétaire : KOUAMEDJOUO Catzir
Vice Secrétaire : DJAKOU NIETCHO Simplice
Com. aux comptes : TCHAMOU REMY Merlin
Trésorier : NANYA Zachée
Censeur générale : TCHUISSEU Jean
Censeur protocolaire : MOUNGANG Emmanuel
Président Comité : PEUANKEP Daniel
Secrétaire Comité : MBAHO Isaac
9
 REUNIONS BATCHINGOU
ORGANES - REUNIONS DE BASE ET ANNEXES
CERCLES DES JEUNES BATCHINGOU
ET SYMPATHISANT DE DOUALA
Président : TCHOUYA Merlin
Vice Président :: TCHEPGAR Duplex
Reine Mère : KOUAYEP Brigitte
Secrétaire Général : NUJEH Reaccabel
Vice Secrétaire : SIME Ebenezer
Comm. aux comptes : YEPDIE Paulette
Controleur Financier : PAGANG Cedric
Comptable Matière : NANA Yannick
Trésorière : TCHOKOTHE Nadège
Président membre d’Honneur : NJEUSSEU Justin
Président des Musiciens : DJOFANG Justin
Vice Président Musiciens : SEYAK Augustin
président Comité : TCHIENGUE Arnauld
Président Conseil des Sages : YANKOUA Ambroise
Censeur Général : WANDJI Robert
Conseiller : ZEGA Réné Robert
Conseiller : DJONGUE Joseph
Conseiller particulier : KOUANOU Eveline
CONSEILLER Particulier : ZOUDJI Flaubert
Protocole : DJOFANG ERIC
ASSOCIATION MEWAWOU PK14
Président : FEUKOU Eric
Vice Président : KOUAWOUO Céline
Secrétaire Général : KEPNANG Micheline
Secrétaire Adjoint : DJOMO Boniface
Censeur Général : KEMAYOU Elvis
Comm. aux comptes : TCHIENGUE Clotilde
Trésorier Général : TCHIEDIEU Emilienne
MEWAWOU BONABERI HOMMES
Président : TCHUIGOUN
Vice Président : MOUNGANG Patrice
Secrétaire Général : Mbeu NANA André
Vice Secrétaire : NGONGANG Bernard
Com. aux comptes : NGUETCHA Abel
Trésorier : FANDO Dieudonné
Censeur générale : WANOU Bruno
Vice Censeur : KOUMBOU Filbert
NOS REMERCIEMENTS
AUX ENTREPRISES
- CEFA
- AIGLE VOYAGES
- PHARMACIE DES HÖPITAUX
-UTI
- CENTRE PEDIATRIQUE ET NEUROLOGIQUE
LE CHATELET
- SODREA ASSURANCES
- GLOBAL WORKS
- BAT TRANSIT
- SOCICO
- LE MIXEUR
10
FAMILLE BATCHINGOU DE DIBOUM II FEMMES
Présidente :
Vice Président : KONGUE Odette
Secrétaire Générale : NGONGANG Marie
Vice Secrétaire : TCHANDO Claudine
Vice Secrétaire : KOUAGANG Chimène
Com. aux comptes : NOUBISSI Angèle
Trésorière : NGANTCHIA Charlotte
Censeur Générale : DONKOU Colette
Censeur Protocole : DONKOU Colette
Présidente Comité : TCHEDOU Rose Béatrice
SG Comité : TCHAYA Elisabeth
Trésorière Comité : DITCHOU Lucie
REUNION FEMMES BATCHINGOU
CITE BERGE
Président : Mme TCHAKOUNTE Charlie
Vice Président : Mme TCHIEMENI Véronique
Secrétaire Général : Mme NOUKEP Romaine
Com. aux comptes : DJOMO Henriette
Censeur générale : Mme NGONGANG Odile
UNOSBA
Président : Mbeu LA KEMDIEU Timothée
Vice Président e: Meffieu TIMO Lydienne
Secrétaire Général : MENI KOUAMEDJO Colette
Comm. aux comptes : Mme DJOMO Micheline
Trésorier : Dr DOMOU Mathieu
SOLIDARITE NDOGPASSI - MAETUR
Président : Meffieu KEPGANG Honorine
Vice Président : TCHATCHOUAN DJOMO Jules
Secrétaire Général: Mme MOUGANG Pulchérie
Vice Secrétaire : Mme HAKOU Virginie
Vice Secrétaire : Mme KAMCHE Blanche
Com. aux comptes : HAKOU Léonard
Censeur générale : Mme TCHATCHOUANG Esther
- PARADED SARL
- OMEGA
AUX FRERES
- Dr DJOUAKEP Noël
- Wembà Mbe'e Nsa'ngon
TCHAPDIEU TANGUE Rigobert
- Wemba Sop NDJIYEP TCHIEGANG Philippe
- Wemba Ti Pè me MBATENG Nazaire
- Mbeu Wemba WAGNI Tagni
YATIE Christophe
 BIOGRAPHIE

Dr Noël DJOUAKEP est le nouveau Chef

de la Communauté Batchingou du Wouri

N
é le 10 février 1958 à Nkongsamba, le Dr
DJOUAKEP Noël à passé ses études pri-
maires et secondaires toujours à
Nkongsamba d'où il a obtenu son baccalauréat
série C en 1978.
Il opte pour la médecine et obtient son Doctorat
au CUSS en 1986. Il ne va pas tarder à assumer
des reponsabilités puisqu'il est Medécin au servi-
ce Gynéco-obstétrique de la maternité à l'Hôpital
Central de Yaoundé, entre 1986 et 1987.

Une âme de Médecin

Cet homme providentiel pour la santé des mères

et enfants ne va pas mettre long feu à Yaoundé,
car il sera muté à Mbengwi au Nord Ouest, pour
gérer le service de la médecine préventive en
1987-1988.
En 1988, il obtient un concours de spécialisation
en pédiatrie à Yaoundé.
Dans son souci d'évoluer dans ce secteur de la
médecine, le Dr DJOUAKEP Noël ira faire un
stage en pédiatrie à l'Hôpital St Vincent de Paul
de Paris en France, en 1993. Stage qui confirme
sa spécialisation en la matière en 1995.
Rentré au pays, il sera nommé en Médecin Chef
de l'Hôpital de référence de Yagoua dans
l'Extrême Nord, en charge du service de pédia-
trie, pendant les années 95-96.
De 1996 à 1999, ce médecin de référence est
sollicité par des centres médicaux privés et
confessionnels. C'est ainsi qu'il va s'y engager
pour gérer le service de pédiatrie à l'Hôpital AD
LUCEM de Bafang à l'Ouest du Cameroun.
Son expertise est si appréciée qu'il devient
Médecin Chef du même Hôpital Ad Lucem de
Bafang, de 1999 à 2002.
Et toujours dans son besoin d'augmenter son
expérience en matière de médecine, le Dr Noël
DJOUAKEP ira suivre en 2002, un stage de
Neurologie pédiatrique au Centre Hospitalier
Universitaire Vaudois de Lausanne en Suisse.
Le Centre du Chatelet voit le jour
De retour au Cameroun, il est nommé Médecin
Chef de l'Hôpital Ad Lucem de Bonaberi. Il occu-
pe ce poste de 2002 à 2005, avant de prendre la
12
grande décision de se mettre à son compte et
d'ouvrir le Centre Pédiatrique et Neurologique du
Chatelet sur la Nouvelle route de Bonaberi, qu'il
gère au quotidien. Et tout en s'occupant de son
Centre, il est sollicité pour être consultant en
neurologie et pédiatrie à l'Hôpital Laquintinie de
Douala.
Autant que sa vie professionnelle, celle associati-
ve a tout aussi été intense tout au long de son
parcours tant académique que professionnel.
Jugez en vous-mêmes :
1982-1986 : Président national de l'Association
des Elèves et Etudiants Batchingou (AEEB) à
Yaoundé.
1992-1995 : Président du Cercle de Réflexion des
Jeunes Cadres Batchingou du Cameroun à
Yaoundé.
1998-2002 : Président de l'Amicale des Elites du
Ndé à Bafang.
En 2005, il adhère comme membre au CESBAD.
2005-2011 : Président, pendant deux mandats,
de la Réunion MEWAWOU de Bonabéri.
Le Dr DJOUAKEP Noël est marié, père de plu-
sieurs enfants et petits fils
13
 DOSSIER

Conflit frontalier Batchingou - Batcha

La présidence de la République donne
raison au Groupement Batchingou
C’est sur la base des procès-verbaux des Commissions régionale et nationale, confirmés par le
Premier Ministre et le Président de la République que les Batchingou sont rentré dans leur droit.
epuis plus de deux ans, les

D Batcha investissent les médias

et le réseau internet d'informa-
tions incorrectes, pour semer le
doute quant à la décision rendue
définitive dans le conflit frontalier
qui les opposait aux Batchingou
depuis 1984, et qui a connu son épilo-
gue depuis 2012.
Mais, depuis cette année, pendant
que les Batchingou viennent en grand
nombre de tous les coins du monde
pour assister au festival culturel orga-
nisé par le Roi Nana André Flaubert du
Groupement Batchingou, les Batcha y
viennent aussi par charters pour sabo-
ter la fête des Batchingou avec des
machettes, des flèches et des armes
à feu. Tout ceci, pour contester une
décision des instances gouvernemen- Le Mont Batchingou si convoité
tales auxquelles ils ont pourtant par-
ticipé.
Ce comportement irresponsable et minant à 2 097 m d'altitude, et cela
rebelle de certains Batcha a toujours contrairement aux années antérieures
créé des affrontements entre les où c'est le Chef du Groupement
populations des deux Groupements. Batchingou qui le faisait.
En 2014 leurs manœuvres d'agression Le Chef du Groupement Batcha en a
ont eu pour conséquences un mort profité pour étendre son hégémonie
d'homme et plusieurs blessés, ce qui plus loin en revendiquant la propriété
est fortement regrettable. de la zone située entre la rivière
La justice s'est saisie de l'affaire, les Ndouk et une tranchée, distante d'en-
enquêtes sont en cours et il faut viron 5 km de son Groupement.
espérer que les responsables de cette
malheureuse situation seront sévère-
ment punis. LA VERITE GEOGRAPHIQUE
DES DEUX GROUPEMENTS
LA GENESE DU CONFLIT
Le Groupement Batchingou est situé
Il faut préciser que le sabotage de la tous deux homologués comme Chefs dans le Département du Ndé,
fête des Batchingou ne commence de ces deux quartiers par Arrêté pre- Arrondissement de Bangangté, et limi-
qu'en 2012, un an seulement après fectoral N°118 du 13 Avril 1968 du té au Nord par le village Bangou, au
qu'un certain NANA Emmanuel, Elite Préfet du Ndé. Sud par le village Balenfou, à l'Ouest
Batcha se soit déclaré à tort Chef du En réalité, le conflit Batchingou- par le village Bana, au Sud-Ouest par
quartier Ndouk, alors qu'il est établi Batcha éclate en 1984 suite à la déci- le village Batcha et à l'Est par le villa-
officiellement que la zone de Ndouk sion subite et manifeste du Chef du ge Bamena.
est constitué de deux quartiers : Groupement Batcha de percevoir, à La limite des groupements Batchingou
ndouk 1 et Ndouk 2, avec respective- compter de cette année, le produit de et Batcha se situe et s'est toujours
ment pour Chefs, M. TCHIENGANG l'Impôt Forfaitaire dans la zone de située sur la rivière Ndouk, contour-
Nicolas et M. NGONGANG Salomon, Ndouk qui comprend la montagne cul- nant le Mont Batchingou.

14
 DOSSIER

Le Groupement Batcha est situé dans

le Département du Haut-Nkam, L'arrêté préfectoral homologuant la désigna-
Arrondissement de Bana. Pour les
Batcha, la limite entre les deux tion des Chefs des deux quartiers Ndouk 1 et
Groupements est une tranchée qui
part de la limite Batchingou- Ndouk 2, avait été signé par le Préfet du Ndé,
Balengou, traverse la route
Batchingou-Batcha, contourne la
et non celui du Haut-Nkam...
Chefferie batchingou pour s'achever à
quelques centaines de mètres d'une J. CRIAUD qui a enseigné à une Au lieu de montrer à la face du monde
montagne culminant à 2 097 m d'alti- époque au Cameroun l'existence d'un que le Groupement Batcha est épris
tude. certain " Mont Batcha ". Comment de paix, on constate que le
Il est pourtant clair que les deux donner du crédit aux enseignement de Groupement Batchingou continue d'ê-
Groupements appartiennent à deux ce livre et son auteur, lorsqu'on sait tre victime des destructions des
Départements différents : le Ndé pour qu'on y retrouve plusieurs erreurs sur biens, des provocations et agressions
le Groupement Batchingou, le Haut- le Cameroun, comme dans la page 17, physiques des Batcha dans la zone
Nkam pour le Groupement Batcha. La sur les frontières du Cameroun ; page querellée.
limite entre ces deux groupements se 19, sur les fleuves côtiers qui forment
confond par conséquent avec celle les marais et la lagune, alors qu'il s'a- DESTRUCTIONS DES BIENS, PROVO-
entre les Départements du Ndé et du git de mangroves ; page 23, sur le pla- CATIONS ET AGRESSIONS PHYSIQUES
Haut-Nkam, et repose forcément sur teau de l'Adamaoua qui couvre une
un fondement incontestable. Un fon- grande partie du Cameroun, et qu'il Ce conflit qui date de la décision du
dement vérifiable par l'Arrêté N°238 s'étend au Sud jusqu'au Littoral, alors Chef du Groupement Batcha en 1984,
du 18 Juin 1940 rattachant la que cette zone est couverte par le de la collecte de l'Impôt forfaitaire
Chefferie batchingou à la Subdivision plateau du Sud Cameroun, pour ne dans la zone de Ndouk, est provoqué
de Bangangté, ainsi que par deux car- citer que celles-là., preuves que le par ce dernier qui prétend que la
tes de 1940 situant la Chefferie livre J CRIAUD n'est pas une référence tranchée indiquée par les Batcha est
Batchingou dans la région de l'Ouest. pour la géographie du Cameroun. la limite entre les deux Groupements,
Ces documents datent de l'époque Autre preuve irréfutable que la mon- et qu'elle aurait été creusée par leurs
coloniale. Les deux cartes font bien tagne culminant à 2 097 m d'altitude, ancêtres en 1970 (contenu de leur
apparaître clairement les limites et qui se trouve à Ndouk, précédem- mémoire en appel du règlement du
entre les deux Groupements : au Nord ment revendiquée par les Batcha, n'a conflit), c'est-à-dire à la moitié du
de Badoung 1 et Badoung 2 qui for- jamais été officiellement désigné " quatorzième siècle. Alors, pourquoi
ment la zone de Ndouk, on observe Mont Batcha ". Que ces derniers avoir attendu 1984 (2e moitié du 20e
une forte densité de courbes de reconnaissent qu'ils avaient été siècle), si c'était fondé, pour revendi-
niveau qui indique l'existence d'une induits en erreur par J. CRIAUD, et quer la collecte du produit de l'impôt
zone montagneuse s'étendant vers qu'ils doivent revenir à de bons senti- forfaitaire dans une zone qui appar-
Bana. C'est dans cette zone que se ments, aujourd'hui que la vérité a été tiendrait à leur Groupement, d'une
trouve la montagne de 2 097 m d'alti- officiellement établie. part.
tude.
Les limites portées sur ces cartes sont
les mêmes que celles se trouvant sur
les cartes auxquelles renvoie le pro- SITUATION DU GROUPEMENT BATCHINGOU DANS LE NDE
cès verbal de la Commission nationa-
le pour le règlement du litige sur les
limites territoriales entre Batchingou
et Batcha du 7 Juin 2012. En plus, l'ar-
rêté préfectoral homologuant la dési-
gnation des Chefs des deux quartiers
Ndouk 1 et Ndouk 2, Arrêté N°118 du
13 Avril 1968 avaient été signés par le
Préfet du Ndé, et non celui du Haut-
Nkam, ce qui témoigne une fois de
plus que l'administration post colonia-
le a toujours reconnu que la zone
querellée appartenait au Groupement
Batchingou.
Dans le cadre de ce conflit, la partie
Batcha ne s'appuie que sur un seul
argument : le livre de géographie de
15
 DOSSIER
Conflit frontalier Batchingou - Batcha
D'autre part, pourquoi le groupement
a-t-il attendu le décès du précédent
Chef du Groupement Batchingou en
1982 pour faire cette revendication ?
Surement parce que les Batcha
croyaient que le nouveau Chef
Batchingou, Sa Majesté André
Flaubert NANA qui n'avait que 22 ans
en 1984 et qui ne comptait que 2 ans
de règne pouvait être naïf et craintif
pour défendre l'intégrité territoriale
de son Groupement. Erreur !
C'est suite aux incursions répétées des
Batcha sur leur territoire, et aux
plaintes successives du Groupement
Batchingou que les autorités avaient
réagi jusqu'au plus haut niveau. Deux
Commissions, régionale et nationale
ont ainsi examiné les détails du
conflit et rendu un verdict sans
recours.
DECISION DE LA
COMMISSION REGIONALE
Instituée conformément aux disposi-
tions du Décret N°78/322 du 3 Août
1978, la Commission régionale de
règlement de litiges relatifs aux limi-
tes des circonscriptions administrati-
ves et des Unités de commandement
traditionnel a siégé en premier res-
sort.
Cette Commission régionale chargée
de régler le conflit frontalier entre les
Groupements Batchingou et Batcha a
été mise en place par l'Arrêté provin-
cial N°003/AP/F/SG/VAJF/B1 du 25
mars 1996. Elle était composée de 16
personnes dont 4 représentants de
l'Administration, 2 personnalités de
bonne moralité et 5 représentants de
chacune des parties en conflit. La
Commission était présidée par le
Gouverneur de la Région de l'Ouest.
Après examen des mémoires en
défense et en réplique des parties, la
Commission régionale avait relevé
certains faits importants qui méritent
d'être portés à la connaissance de
tous :
1- La limite entre Batchingou et
Batcha se confondant à la limite entre
les Départements du Ndé et du Haut-
Nkam, la tranchée évoquée par la
partie Batcha comme limite entre les
deux groupements ne saurait consti-
tuer une base solide de délimitation
des deux unités administrati-
16
La décision de la Commission nationale
La Commission nationale de règlement du litige frontalier entre Batchingou et Batcha
était constituée de 10 membres représentants plusieurs Institutions du pays (Présidence
de la République, Assemblée Nationale, Premier Ministère, Ministère de la Défense,
Délégation Générale à la Sureté Nationale, MINEPAT, MINDCAF, MINATD). De par sa
composition, nul ne saurait douter de la qualité et de la crédibilité de cette Commission
qui ne comporte aucun représentant des deux parties en conflit, et qui est donc totale-
ment neutre.
Cette commission a travaillé pendant un an, du 3 Juin 2011 (date de sa première séan-
ce), au 07Juin 2012 (date de sa dernière séance).
Avant de se prononcer sur le fond du Dossier, elle a eu à "examiner les mémoires pré-
sentés par les parties, auditionné leurs représentants ainsi que leurs conseils, et suivi
les présentations des rapports des experts de la Direction de l'Organisation du Territoire,
de l'Institut National de la Cartographie (INC), et du Ministère des Domaines, du
Cadastre, et des Affaires Foncières (MINDCAF) " (cf. PV de la Commission) ; par la
suite, elle a effectué une descente sur le terrain le 07 Juin 2012.
Le temps mis par la cette commission pour statuer montre à suffisance la volonté du
Gouvernement et du Président de la République de faire manifester la vérité, sans pré-
cipitation et dans la sérénité, afin que la paix et la tranquillité soient garanties entre les
deux communautés une fois pour toutes.
Au terme de toutes ses investigations, les membres de la Commission nationale, par
neuf (9) voix Pour et une (1) voix Contre, ont rendu une décision conforme à celle qui
avait été rendue par la Commission régionale. Cette décision a été approuvée par
l'Arrêté N°115/CAB/PM du 30 Juillet 2012 du Premier Ministre. Cet Arrêté qui entérine la
décision de la Commission nationale, veut dire que la montagne de 2.097 mètres d'alti-
tude se trouve à Batchingou et que les Groupements Batchingou et Batcha et, partant,
les Départements du Ndé et du Haut-Nkam, sont séparés par le cours d'eau "Ndouk' au
point "B" des limites des deux villages.
M. le Préfet du Département du Ndé, suivant les instructions du Premier Ministre, était
venu en personne remettre solennellement cet Arrêté, ainsi que le Procès-Verbal de la
Commission Nationale de règlement du litige frontalier entre Bachingou et Batcha à la
population Batchingou, qui entourait ce jour son Chef Supérieur, ses Notables, ses éli-
tes.
Au cours de cette cérémonie, le Préfet avait fait savoir à la population Batchingou que,
conformément à l'Arrêté du Premier Ministre qui entérine la décision de la Commission
nationale, la limite qui sépare leur village et celui de Batcha se situe sur le pont du cours
d'eau 'Ndouk' et que, du fait de cette décision devenue définitive et sans recours, il n'ya
plus de litige frontalier entre Batchingou et Batcha. Il en avait profité pour féliciter la
population Batchingou pour sa patience, et lui avait déclaré qu'elle pouvait dès lors
continuer à jouir paisiblement de ses terres et de ce qui lui revient de droit.
Il est bon de savoir que non seulement le Président de la Commission nationale doit
faire tenir un rapport détaillé à l'autorité qui l'a nommé, mais chacun des représentants
des différentes Institutions au sein de cette Commission a aussi l'obligation de faire tenir
à sa hiérarchie une copie de son propre rapport. Prétendre, comme les Batcha le font,
qu'on a tout fait pour que le Premier Ministre signe un Arrêté sans avoir bien pris
connaissance du dossier, prétendre que le Président de la République, n'a pas été bien
informé, c'est tenir des propos irresponsables et tendancieux, mieux c'est manifester de
la défiance envers les Institutions de la République et ceux qui les incarnent. Cela tra-
duit, à n'en pas douter, une attitude d'insubordination, une mentalité de rebelle et de
non-respect pour la chose jugée.
Conformément aux dispositions du Décret N° 78/322 du 3 Août 1978 instituant les com-
missions pour le règlement des litiges relatifs aux limites des circonscriptions adminis-
tratives et des Unités de commandement traditionnel, la Commission nationale de règle-
ment d'un litige frontalier siège en dernier ressort; une fois son Procès-verbal approuvé
par un Arrêté du Premier Ministre, sa décision devient définitive et sans recours.
Les Batcha qui se disent républicains, doivent l'accepter et cesser de perturber les
Batchingou sur leur territoire, comme ils le font depuis 30 ans. Les Elites Batcha doivent
le comprendre et l'expliquer à leurs populations, les sensibiliser à cette vérité, parce qu'il
n'ya plus d'autres voies de recours possible !
Surtout que la partie Batchaa toujours été représentée à tous les niveaux d'examen de
ce Dossier, depuis la Commission régionale (ex-provinciale) en 1996, jusqu'à la
Commission nationale en 2012 ; elle y a soumis ses mémoires de défense, défendu son
Dossier, mais malheureusement, ne disposait d'aucun élément convaincant, contraire-
ment aux Batchingou dont le Dossier était solide et fondé sur des preuves et pièces à
conviction irréfutables.

ves, notamment du fait de son carac-
tère discontinu et inachevé ;
2- Les tickets d'impôts et actes d'état
civil dressé dans la zone litigieuse
portent des mentions relatives à l'ap-
partenance de la zone litigieuse au
groupement Batchingou ;
3- Le dictionnaire des villages du ndé
mentionne les localités Ndouk 1 et
Ndouk 2 comme faisant partie du
groupement Batchingou, contraire-
ment au dictionnaire des villages du
Haut-Nkam qui ne mentionne nulle
part les localités Ndouk 1 et Ndouk 2
comme faisant partie du Groupement
Batcha ;
4- La copie de la lettre
N°611/MINTP/DIELO de Mars 1994,
versée dans le dossier par la partie
Batcha, confirme que la distance
entre bana et Batcha est de 15 km. Et
la Commission ajoute que les Batcha
ont délibérement ajouté 5 km à cette
distance afin qu'elle atteigne la tran-
chée qu'ils indique comme la limite
entre les Groupements Batchingou et
Batcha. Ils ont fait ainsi preuve de
mauvaise fois en essayant d'induire la
Commission provinciale en erreur.
5- Les levées topographiques et aut-
res documents dressés à l'époque
coloniale et ersés au dossier illustrent
de manière constante l'appartenance
de la zone au Groupement
Batchingou.
UNE CONCLUSION SUR DES FAITS
IRREFUTABLES
Sur la base de faits irréfutables sus
indiqués, la Commission constate que
la limite entre les Groupements
Batchingou et Batcha et, partant,
entre les Départements, du Ndé et du
Haut-Nkam, est constituée per la
rivière Ndouk et elle décrit les Points
A, B, C, D et E de cette limite. Et
conformément à cette description, la
zone litigieuse qui comporte la mon-
tagne de 2 097 mètres d'altitude
appartient au Groupement
Batchingou, Cette décision a été
votée par 10 des 16 membres de la
Commission : il se dégage sur ce,
qu'exceptés les 5 membres représen-
tants le Groupement Batcha, au sein
de cette Commission, un seul des 11
autres membres s'est abstenu de
voter cette décision. C'est dire la per-
tinence de la décision rendue à ce
DOSSIER
La décision de la Présidence de la République
Face aux gesticulations de certaines élites mal intentionnées du Groupement Batcha,
allant jusqu'à vouloir manipuler et faire douter certains responsables de la
République, la Présidence de la République a conforté le Premier Ministre dans sa
décision d’enteriner la décision de la Commission nationale.
En effet, par Lettre N°01621/SG/PR du 30 Mai 2014 adressée au Ministre de
l'Administration Territoriale et de la Décentralisation (MINATD), le Secrétaire Général
de la Présidence de la République, au nom du Président de la République, lui deman-
de de prendre des dispositions appropriées en vue de faire appliquer, par toutes les
parties, les termes de l'Arrêté du Premier Ministre, entérinant la décision de la
Commission Nationale compétente du règlement du litige frontalier Batchingou-Batcha
; il termine cette prescription au MINATD en disant " pour que force reste à la loi ".
niveau. Malgré cela, les Batcha vont ge frontalier Batchingou - Batcha est
faire appel de cette décision auprès contenue dans la correspondance du
de la Commission nationale. 30 Mai 2014 adressée au Ministre de
A ce niveau, peut-on encore parler de l'Administration Territoriale et de la
litige entre les Groupements Décentralisation (MINATD) par le
Batchingou et Batcha ? Non, le litige secrétaire Général de la Présidence
est définitivement clos et le Dossier de la République, lui demandant de
classé. prendre des dispositions appropriées
Mais que constatons-nous, alors que le en vue de faire approuver, par toutes
Groupement Batchingou attend serei- les parties, les termes de l'Arrête du
nement la matérialisation de ses fron- Premier Ministre, entérinant la déci-
tières avec le Groupement Batcha sur sion de la Commission Nationale com-
la base des indications contenues dans pétente du règlement du litige fronta-
l'Arrêté du Premier Ministre, notam- lier Batchingou - Batcha, " pour que
ment en son Article 2, il est plutôt vic- force reste à la loi ".
time d'attaques par voie de médias, Sur ce, tout ce que Batchingou désire
de destructions des plantations C'est de jouir librement et paisible-
etbiens, provocations et agressions ment de ce qui lui appartient de
physiques, de la part de son voisin droit. Y faisant, l'Administration devra
Batcha, bien évidemment ! prendre toutes les dispositions néces-
saires et urgentes pur préserver le
AFIN QUE FORCE RESTE A LA LOI Groupement Batchingou des provoca-
tions, attaqueset agressions des
Nous tenons, à rappeler que la derniè- Batcha, " afin que force reste à la loi
re décision en date concernant le liti- ". Et ce sera justice.
L’athlétisme, l’une des attractions du FECUGA
17
 DOSSIER
Conflit frontalier Batchingou - Batcha
Les quatre vérités du Roi des Batchingou
Sa majesté NANA André Flaubert
Depuis la reprise des attaques par les Batcha, tant sur le terrain que dans les medias, le Roi des Batchingou a enfin
accepté, pour les populations de son Groupement, de se confier à nous et de donner ses quatre vérités sur cete affaire
qui n’a que trop duré, mais dont l’épilogue est signé aujourd’hui par la Présidence.
Sa Majesté, le conflit frontalier entre les Groupements
Batchingou et Batcha a été au cœur de l'actualité nationa-
le. Au-delà du verdict favorable au Groupement
Batchingou, quels sont vos sentiments par rapport à cette
situation qui a causé beaucoup de dégâts dans votre ter-
ritoire administratif ?
Mes sentiments sont regrettables par rapport à mon frère, par
rapport au village frère, voisin des Batchingou. Ils ont voulu
faire croire que les Batchingou n'étaient pas chez eux dans la
zone querellée, et malgré la position de l'administration, et
même de la Présidence sur ce conflit qui concerne deux villa-
ges, un collègue Chef a continué à monter sa population, à
monter sa jeunesse pour que ce genre de conflit perdure. Je
me suis demandé si nous étions dans une République, si les
gens respectaient les institutions.
Si l'on revient à la genèse, ce conflit date de 1984, alors
que vous n'aviez que 22 ans et 2 ans de règne. Comment
aviez-vous apprécié cette situation à l'époque ?
C'est en 1984 que j'ai fait ressortir publiquement ce conflit, car
il ne date pas seulement du Chef Batcha actuel, puisque son
père avait enlevé le mien au lakam, ainsi que plusieurs Chefs
du Ndé pour les enfermer à Batcha. Ce qui veut dire qu'ils
avaient depuis longtemps des idées d'hégémonie. A l'époque,
nos parents avaient dû sortir nos populations des quartiers
Ndouk et Toungweu, pour les caser au niveau du carrefour
Batchingou, afin qu'elles soient protégées des diverses agres-
sions parfois mortelles, par les autorités. Quand j'arrive à la
18
RV IEW EX CLUSIVE
INTE
tête des Batchingou, je constate beaucoup de désordre dans
l'occupation des territoires, et je décide d'y mettre fin. Les
Batcha protestent, et au lieu d'un règlement diplomatique et
pacifique, retour à leurs vieilles habitudes, ils commencent les
agressions, les destructions de nos ressources agricoles, etc.
J'ai essayé de gérer la situation par le dialogue et la concerta-
tion, mais avec en face un homme comme NANA Emmanuel,
bien connu pour avoir provoqué le désordre, rien de bon ne
pouvait aboutir, d'autant plus que le Chef Batcha, pour des
intérêts certains, en a fait un Chef de 3e Degré au village
Ndouk où il n'a aucun repère familial. M. NANA a commencé à
agresser les populations, histoire de les mettre sur le dos du
Chef Batchingou que je suis. Malheureusement, il a échoué
dans ses manœuvres.
En 2014 ce conflit a pris des proportions très grandes,
malgré la décision du Président de la République en
faveur du Groupement Batchingou. Comment expliquez-
vous cela, et quelle a été votre politique dans la résolution
de ce conflit ?
Nous avons toujours été des hommes et femmes pacifiques, et
nous nous sommes toujours appuyé sur l’administration pour
avoir une solution définitive sur le sujet. Celle-ci a arbitré le
conflit, jusqu’au niveau présidentiel. Et malgré cela, nos frères
voisins ont continué à contester la sentence qui n’avait plus de
recours, et de manière violente, au point qu’il y a eu mort
d’homme. Ils ont minimisé le gouvernement, et la terre a donné
son verdict toujours contre eux.
L’opinion a appris que le Chef Batchingou avait été incarcéré,
mais c’est parce que mon administration m’a protégé contre
ceux-là qui voulait aute chose, et surtout parce que notre
aggresseur direct portait le même nom que moi, au point qu’il
y a eu confusion sur la personne, surtout aussi que le Chef
Batcha l’avait nommé abusivement Chef de 3e dégré de
Ndouk, sur mon territoire. Et lorsqu’on parlait de Sa Majesté,
on croyait que c’était moi. Et la vérité a fini par triompher.
Aujourd'hui que la solution à ce conflit est définitive, quel
message à l'endroit des populations de votre
Groupement ?
La jeunesse de Batchingou est très travailleuse. Pour preuve,
tous ces produits vivriers qu’elle produit et qui alimentent le
Ndé. Personnellement, je les encourage à continuer à travailler
durement et pacifiquement pour le développement du
Groupement Batchingou. Notre village a déjà été récompensé
par les autorités pour son dynamisme agricole et culturel, et le
Ministre Clobert Tchatat a même été chez nous pour encoura-
ger notre jeunesse. Il est question que nous restions au som-
met de la pyramide. Je demande à nos jeunes et élites d’aimer
leur village, d’aimer leur chefferie.
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