Compte Rendu Travaux Congrès 2023 FINAL

COMMISSION DE SUPERVISION DES PREPARATIFS DU CONGRES DES BATI
COMPTE RENDU
TRAVAUX PRÉPARATIFS DU CONGRÈS BATI
SUPERVISION GÉNÉRALE
o Superviseur Général : M. MBODE Emmanuel
o Rapporteur Général : M. NDOCK Walter
o Conseiller spécial : M. NGOUTOUGA Simon
EQUIPE DE SUPERVISION
SM. MBOCK Emmanuel MBOMBOG NDJENECK Pierre Lazarre
SM. BIKOKO Célestin M. TENGLA Henri
SM. BOUMNYEMB Bénoît Mme ENGOULOU Cathérine
M. NYOBE Dieudonné M. MATOLO Remon
Mme BOT Marie M NGO SOGLO Marie
COMMISSION EVÉNEMENTIEL
Président d’honneur : SM. MBEI Emmanuel
Superviseur Général : M. NDOCK Walter
Rapporteur Général : M NYOBE Dieudonné
Chargé de la communication : M. MATOLO Marcel
Chargés des finances : M. PEE Pascal
Mme ENGOULOU Cathérine
Chargé de la logistique : KON Philippe
Conseillers : NGOUTOUGA Simon

BIBAN Jérémie
LIPOP Eric
NDOUKI Patrice
Membres : Tous les présidents et rapporteurs ad désignés
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SOMMAIRE
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Introduction …………………………………………………………………….. 3
Etats des lieux et Résultats - Synthèse par commissions……. 7
Recensement Général………………………………………………………. 8
Foncier & Lotissement……………………………………………………… 11
Projets - Education & Formation………………………………………. 14
Culture - Traditions & Patrimoine…………………………………….. 21
Jeunesse - Sports & Loisirs……………………………………………….. 25
Sécurité & Contentieux …………………………………………………… 28
Santé & Bien-Etre ……………………………………………………………. 33
Promotion de la Femme & de la Famille ………………………….. 37
Gouvernance & Charte des interdits ……………………………….. 40
Mobilisation de la Diaspora …………………………………………….. 53
Transhumance & Elevage ………………………………………………… 56
Tourisme & Pélérinage ……………………………………………………. 61
Finances ………………………………………………………………………….. 66
Observations & Recommandations …………………………………. 72
Evénémentiel ………………………………………………………………….. 79
Projet pagne ……………………………………………………………………. 98
Annexes :
 Décision N°0001/22CC/ du 03 Nov 2022
 Charte des interdits (version 2016)
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INTRODUCTION
Ce document tient lieu de rapport des travaux préparatifs du
prochain congrès cantonal Bati, vu la décision N°0001/22/cc/ du
novembre 2022, portant désignation des membres des comités ad
hoc, chargés de la préparation dudit événement, signée de sa
Majesté Mbei Matolo Emmanuel, Chef de Canton.
C’est dans ce contexte que du 01 décembre 2022 au 19 Janvier

2023 se sont déroulées les auditions des diverses commissions ad
hoc, sous la supervision générale de Monsieur MBODE Emmanuel,
assisté d’un rapporteur général, d’un conseiller spécial et des
membres de l’éuipe de supervision.
Ont également pris part aux échanges et travaux, les élites

intérieures et extérieures y compris la diaspora du Canton.
Ce compte rendu synthétise globalement les opinions générées

lors des différents travaux et présentées au cours des interventions
et discussions générales en groupes. A travers les contributions dont
il évoque les grandes lignes, ce document présente notamment les
remarques soulevées, les propositions de solutions suggérées et les
perspectives mises en avant pour l’avenir.
LISTE DES COMMISSIONS AD HOC

 Recensement Général, présidée par M. MAKONDO Pierre
 Foncier et Lotissement, présidée par M. HEBEG Simon
 Projets-Education-Formation, présidée par M. MATOLO Marcel
 Culture, Traditions et Patrimoine, présidée par Mme MBOGLEM
née NGO BOM Christine
 Jeunesse, Sports et Loisirs, présidée par M. ALOUMA Alain
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 Sécurité et Contentieux, présidée par M. MBON Jacques

Mathieu
 Santé et Bien-être, présidée par M. LIMALA Marcelin
 Mobilisation de la Diaspora, présidée par M. MBELLE Isaac
 Gouvernance et Charte des Interdits, présidée par Rév. Pasteur
SOGLO Bernard
 Promotion de la Femme et de la Famille, présidée par Mlle NGO
LOUHA Pauline
 Transhumance et Elevage, présidée par M. MBESSI Gilbert
 Tourisme et Pelerinage, présidée par M. MBELLE Fidèle
 Finances, présidée par M. LIPOP Eric Romuald
 Evénémentiel, président d’honneur Sa Majesté MBEI MATOLO
Emmanuel
MISSION ET MÉTHODOLOGIE
RAPPEL MISSION
Notre mission consistait à :
o Faire l’état des lieux des secteurs du développement du
Canton et identifier les opportunités visant son
émergence.
o Animer les échanges entre les membres en vue de
recueillir des propositions à inscrire dans le futur plan de
développement cantonal.
o Définir les activités spécifiques rentrant dans le cadre des
actions envisagées.
o Faire une estimation des coûts, dépenses et budgets y
afférents.
o Proposer un agenda de déroulement du congrès.
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o Définir les activités spécifiques rentrant dans le cadre des

actions envisagées.
o Faire une estimation des coûts, dépenses et budgets y
afférents.
o Proposer un agenda de déroulement du congrès.
Un questionnement spécifique a été transmis aux commissions

auditionnées, sur les questions suivantes :
- Quel est l’état des lieux actuel de votre secteur?

- Quelles sont les entraves au développement de
notre canton de votre ecteur?
- Pouvez-vous illustrer cette situation par des constats
et cas concrets?
- Quelles sont pour vous les solutions et voies de
sortie envisageables à court, moyen et long termes?
- Pouvez-vous chiffrer les coûts des actions et activités
à envisager
MÉTHODOLOGIE DE TRAVAIL
La technique des échanges et du brainstorming collectif nous a
permis de :
o Prendre langue avec l’équipe de supervision, les
présidents et rapporteurs des commissions ad hoc et leurs
membres.
o Définir des règles du jeu et des attentes de chaque
commission.
o Conduire les échanges et discussions au sein des
commissions, suivis des débâts dans le forum “Mbul
Mbangélè”, en marge du forum de préparation ouvert aux
presidents et rapporteurs.
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o Restituer thème par thème les contenus avec un timing de

3 jours par commission.
o Collecter et faire une synthèse des idées pertinentes.
o Traduire en terme de proposition en plan prévisionnel de
développement du Canton.
o Transmettre au comité d’organisation, le rapport final.
DEROULEMENT DES AUDITIONS.
 Avant l’ouverture des auditions des commisions ah hoc, il été

publié les termes de références de la décision cantonale, la
méthodologie de travail et les résultats attendus.
 Durant 50 jours, l’occasion a été donnée aux responsables des
commissions et à leurs membres, de faire une collecte
d’informations pertinentes, remarques, écoutes et observations,
ayant permis d’identifier des problèmes et constats, d’entraves ou
non au développement, avant toutes propositions de solutions.
 Au terme de ce travail, Il revient à la supervision générale de
présenter les résultats des travaux commission après commission
afin de proposer un document de référence visant l’élaboration
du plan de développement cantonal.
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ETATS DES LIEUX

ET
RESULTATS
SYNTHESE DE COLLECTE
DES DONNEES
PAR
COMMISSIONS
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RECENSEMENT GENERAL
COMMISSION
présidée
par
M. MAKONDO Pierre
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1- COMMISSION DE RECENSEMENT GENERAL

Président : MAKONDO Pierre
Rapporteur : BILLINING Walter
ETAT DES LIEUX ACTUEL :

Non signalé par la commission.
Toutefois, il est à noter que les deniers chiffres connus de
récensement dans le canton datent de 1967 et de 2005.
CONSTATS ET CAS CONCRETS :

Non signalés par la commission.
Toutefois, d’après une documentation réunie par la section de
géographie de l’ORSTOM Yaoundé, fascicule18 datée du mois
d’août 1969, la population du Canton Bati était à cette période,
de 283 habitants.
Aucune autre précision n’a été mentionnée.
Selon le Répertoire actualisé des villages du Cameroun (3e

RGPH 2005, volume IV – Tome), La population du Canton Bati
en 2005 était de 532 habitants repartis ainsi qu’il suit :
VILLAGE TOTAL HOMMES FEMMES

Kelleng 233 107 126
Mbouguè 72 32 40
Nyambat 129 70 59
Ndogbikim 98 45 53
TOTAL 532 254 278
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SOLUTIONS PROPOSEES :
A COURT TERME (moins d’un an)
La commission s’est fixée 6 objectifs :
a)- Elaborer un fichier des fils, filles et épouses Mbanguélè du
cameroun et de la diaspora.
b)- Dresser une cartographie des grandes familles Mbanguélè à
partir des villages du Canton
c)- Dresser un repertoire des Mbanguélè vivant au cameroun.
d)- Dresser un repertoire des Mbanguélè de la diaspora.
e)- Elaborer un repertoire général
f )- Présenter le document final
La mission s’effectuera dans un délai de 3 mois à compter de la
date d’adoption du plan de travail.
A MOYEN TERME (de 1 à 4ans)

Pas de solutions à court terme proposées par la commission
A LONG TERME (Plus de 4ans)

Pas de solutions à long terme proposées par la commission
BUDGET DES ACTIONS : (Voir prévisions de la commissions finances)
Projet 1- RECENSEMENT GENERAL

Ressources financières
Matériel didactique
Ressources humaines
Crédits de communication
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10
FONCIER ET LOTISSEMENT
COMMISSION
présidée
par
M. HEBEG Simon
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11
2- COMMISSION DU FONCIER ET DU LOTISSEMENT
Président : M. HEBEG Simon, Suppléé par M. NDOCK

Walter
Rapporteur : M. MBELLE Nicolas

 Les terres du Canton Bati relèvent du domaine national de
1ère catégorie pour celles mises en valeur avant 1974 ou de
2e catégorie pour celles mises en valeur après 1974 et
pouvant faire l’objet de concessions.
 Certaines familles vendent déjà les terres sans titre foncier,
pourtant la gestion du foncier est réglementée dans la charte
des fils et filles Bati à la section 2, articles 18, 19 et 20.
 Il n’existe pas encore de lotissement sur nos terres. Ceci a
pourtant déjà fait l’objet d’une recommandation du conseil
cantonal de 2019 avec la résolution N° 05 du 10/04/2019.
 Dans le PCD et l’élaboration du plan sommaire d’urbanisme,
kelleng est placé comme pôle de développement dans
l’arrondissement de Nyanon
 Le travail de délimitation du canton a déja été fait par
l’ORSTOM. Le canton a une superficie de 24km².
 S’agissant de la délimitation des villages, c’est l’Institut
National de la Cartographie qui la fait en fonction de ses
barèmes.

Certaines familles (non citées) pensent que les savanes leur
appartiennent et les concèdent aux éleveurs de boeufs pour leurs
intérêts personnels.
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SOLUTIONS PROPOSEES:
A COURT TERME (moins d’1an)

 Encourager les habitants à établir des titres fonciers sur leurs
mises en valeur.
 Etablir des plaques aux entrées et sorties du canton
 Mettre à la disposition du public, la procédure d’obtention
du titre foncier.
 Rendre possible dans un document, les limites cantonales et
des différents villages.
A MOYEN TERME (de 1 à 4 ans)

 Projet de réalisation d’un mini lotissement 24 lots de 1000
m² sur 02 ha au quartier haoussa à kelleng.

Projet 1- REALISATION D’UN MINI LOTISSEMENT
 Fabrication des bornes (sable, fer à béton, ciment)
150 000 fcfa
 Implantation des blocs et îlots
400 000 fcfa
(Layons, location d’appareil de topographie + équipe de
géomètres)
 Ouverture des voies et déssertes (location d’engins) à
négocier
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13
PROJETS
EDUCATION
FORMATION
COMMISSION
présidée
par
M. MATOLO Marcel
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14
3- COMMISSION PROJETS, EDUCATION ET FORMATION

Président : M. MATOLO Marcel
Rapporteur : M. BONDJE Jérôme

Points positifs
 Electrification du village Kelleng
 Amorce de l’extension du réseau électrique dans les 3
autres villages du Canton.
 Intronisation du chef de Canton
 La Charte des fils et filles du Canton Bati
 Réalisation du Centre de Santé Intégré de Kelleng
 Création du Lycée de Kelleng
 Matérialisation des limites cantonales
 Forte production agricole (années 80-90)
 Entretien des voies de communication
 Création de forages d’eau dans les différents villages du
Canton
 Installation d’une centrale solaire à Mbouguè
 Aménagement du site touristique de Mbombolè et
construction d’une case de passage sur le site
 Organisation des tournois de football
Points négatifs
 Délitement général du climat social dans le canton
 Mépris de l’autorité traditionnelle
 Existance et persistence des foyers de tensions
 Désintéressement total de certains pour les actions de
développement du Canton
 Egocentrisme
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 Stigmatisation
 Exode rural
 Baisse drastique de la production agricole ces dernières
années
 Conflits agropastoraux
 Fermeture du marché périodique
 Absence d’un cadre normatif de travail du développement
du Canton

Pas de cas concrets signalés lors des travaux
A COURT TERME (moins d’1 an)
 Que leurs Majestés s’investissent pour un aboutissement
heureux des actions préliminaires d’éveil du Canton.
 Que la journée de l’excellence et la semaine de santé
soient retenues comme charges incompressibles.
 Tenues des assises cantonales bi-annuelles
 Création d’un fond cantonal de développement (FCD)
o Lancement par appels de fonds lors du congrès par
main levee.
o Financement du fonds par apports financiers annuels
codifies et obligatoires
 Zones Rurales
 Femme/Fille 4 000 fcfa
 Homme 6 000 fcfa-
 Zones urbaines
 Femme/Fille 10 000 fcfa
 Hommes 15 000 fcfa
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16
 Diaspora
 Femme/Fille/Homme 25 000 fcfa
 Autres apports non codifiés et volontaires
o Appel de fonds lors de chaque congrès
o Financements spéciaux pour appuyer la
réalisation d’un projet
o Apports matériels et physiques pour appuyer la
réalisation d’un projet
 Il est à noter que les élèves et étudiants sont exhantés
 QUOTITES DE REPARTITION DES RESSOURCES
o Education 20%
o Santé 15%
o Agropastoral et Exploitation Forestière 10%
o Autres sous secteurs 50%
o Fraction non affectée 5%
 Réalisation d’un projet au moins dans un village, tous les 2
ans.
A LONG TERME (plus de 4 ans)

 Pas de solution à long terme proposée
Projet - ACTIONS PRELIMINAIRES D’EVEIL DU CANTON

 Assainissement du climat social et réarmement moral.
 Structuration du canton et révitalisation de l’autorité
traditionnelle.
 Création d’un comité local de développement dans
chaque village.
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17
 Création d’un cadre normatif de travail pour le

développement du Canton
 Restauration de la “journée nationale”
PROJETS DE DEVELOPPEMENT
 SECTEUR EDUCATION
o Accompagnement multiforme des établissements
scolaires du Canton.
o Organisation annuelle de la journée cantonale de
l’excellence scolaire
o Création d’un fichier cantonal des diplômés du
primaire au supérieur pour un suivi permanent
o Recherches de canaux d’obtention des bourses et
d’admission aux grandes écoles nationales pour les
femmes, filles et fils Bati méritants
o Incitation des femmes, filles et fils Bati à la formation
professionnelle.
o Gestion d’une commission spécialisée pour
l’implémentation.
 SECTEUR SANTE
o Accompagnement du centre de santé de Kélleng.
o Achèvemement des travaux de construction du
centre de santé intégré de kélleng.
o Organisation d’une semaine cantonale de santé
chaque année;.
o Organisation d’une campagne de sensibilisation des
jeunes contre des fléaux divers (abus d’alcool,
tabagisme, consommation des drogues, sexualité
précoce…)
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18
o Acquisition et partage des moustiquaires.

o Création d’une commission spécialisée pour
 SECTEUR AGROPASTORAL ET EXPLOITATION FORESTIERE

o Promotion et sécurisation des activités agricoles.
o Recherche et vulgariation des produits à forte
productivité.
o Création des GIC.
o Recherche des canaux d’écoulement de la
production agricole.
o Production et normalisation de l’exploitation
forestière en s’appuyant sur les lois et règlements de
ce secteur dans le pays.
l’mplémentation.
 SECTEUR ECONOMIE
o Réactivation du marché périodique.
o Promotion des tontines
o Promotion et encouragement des activités
commerciales
o Accompagnement des femmes, filles et fils Bati
opérateurs économiques du Canton.
o Promotion de l’épargne financière.
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19
 SECTEUR HABITAT ET VOIES DE COMMINICATION

o Voir les travaux de la commission spécialisée
l’implémentation
 SECTEUR PROMOTION DE LA FEMME ET DE LA FAMILLE

l’implémentation
 SECTEUR TOURISME ET LOISIRS

l’implémentation
 SECTEUR JEUNESSE ET SPORTS

l’implémentation
BUDGET DES ACTIONS : (Voir prévisions commission finances)
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20
CULTURE
TRADITIONS
&
PATRIMOINE
COMMISSION
présidée
par
Mme MBOGLEM née
NGO BOM Christine
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21
4- COMMISSION CULTURE TRADITION ET PATRIMOINE

Présidente : Mme MBOGLEM née NGO BOOM Christine
Rapporteur : M. NISSOUCK Gaston
ETAT DES LIEUX ACTUEL

 Le Canton dispose d’un patrimoine culturel et
traditionnel riche et diversifié mais peu connu et mal
préservé :
o La langue Bati avec ses variantes.
o La grotte ancestrale et mythique Mbômbôlè.
o Les divers rites (naissance, dot, mariage, funéraires,
mbàk, etc).
o Une flore rare au service de la médecine
traditionnelle et des initiations.
o Les chefferies traditionnelles (Kelleng, Mbouguè,
Nyambat et ndogbikim).
o Les danses pour les matriarches (bikos, bitéli, nkool).
o Les danses pour les hommes (mbayè, kinzuzum).
o Les sanctuaires “kitàmb” des Bakôn (Bambombog).
o Les catacombes “nkoh” (lieux où on rangeait les
morts).
o L’art culinaire (bisômb, ngualè, kisaan’a, nsàm,
mban’atômbinè).
ENTRAVES & OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT

 Les menaces culturelles
o Perte généralisée des valeurs d’appartenance à la
culture Bati.
o Déficit généralisé de la responsabilité parentale.
o Dégoût des jeunes pour l’acquisition des savoir-faire
et savoir-être culturels.
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22
o Abandon et fuite des villages sous le prétexte de la

sorcellerie.
o Abandon de nos cultures au profit des cultures
étrangères.
o Persistance des sentiments de méfiance et de haine.
o Manque d’engouement et d’initiatives pour les
projets culturels
o La disparition des patriarches du Canton.

Quelques cas concrets qui illustrent les menaces culturelles du
Canton :
 Perte de confiance dans les bienfaits de nos rites,
coutumes et traitements
 Prédominance de la langue française dans nos familles où
parents et enfants ne n’expriment qu’en français.
 C’est un tabou de s’exprimer publiquement en Bati.
 Dans l’opinion publique, la langue Bati est une curiosité.
 Il est établi que la langue Bati fait partie des langues en
voie de dispartion.
 Pratiquement plus de rites, danses et l’art oratoires
d’antan, tous en voie de disparition.
 Les fils et filles Bati visitent rarement la grotte mythique
mbômbolè.
 Sauvegarder et protéger la langue Bati et ses variantes
 Rendre obligatoire l’apprentissage de l’alphabet, l’écriture
et le parler Bati
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23
 Sauvegarder le patrimoine et s’approprier le site

touristique
 Révaloriser nos coutumes et danses
 Réactiver les rencontres cantonales
A MOYEN TERME (1 à 4ans)

Pas de solutions à moyen terme
BUDGET DES ACTIONS (Voir prévisions commission des finances)

PROJETS :
 Promotion de la langue Bati et de ses variantes
 Promotion du patrimoine culturel Bati
 Promotion locale du site Mbômbôlè (Ngog Lituba)
 Valorisation de l’art culinaire du peuple Bati
 Création d’un site web
AUTRES ACTIONS :
 Sessions de formation des leaders culturels
 Organisation du premier festival du people Bati
 Organisation des foires culturelles et économiques du
peuple Bati
 Création d’un centre de ressources culturelles et du
patrimoine bati
 Rehabilitation des batiments des chefferies
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24
JEUNESSE, SPORTS
&
LOISIRS
COMMISSION
présidée
par
M. ALOUMA Alain
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25
5- COMMISSION JEUNESSE, SPORTS ET LOISIRS

Président : M. ALOUMA Alain
Rapporteur : M. FOBE Etienne

La jeunesse du Canton peut être répartie en 3 catégories :
 Ceux nés et grandi en ville, ignorant tout du village.
 Ceux nés au village mais qui sont allés en ville chercher la
vie.
 Ceux résidants en permanance au village, certains réduits
aux travaux champêtres, à l’alcool et à la drogue.
-
 La jeunesse est un frein pour son propre développement
et de celui du Canton à cause de son manque d’ambition.
Elle n’est pas consciente de ses atouts sur les plans
touristique et agricole.
 Manque de véritables leaders pour un encadrement
efficace de la jeunesse sur le plan sportif (championnats
de vacances par exemple).

Pas de cas concrets et constats signalés.
A L’OCCASION DU CONGRÈS 2023
 Matchs de football
 Concours de danses primés
 Jeux de société (nkambaa, ludo, songo, damier,
scrabble)
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26
 Chasse au trésor
A MOYEN TERME (de 1 à 4 ans)

 Organiser les jeunes en associations agricoles par
village pour passer d’une agriculture de subsistance à
une agriculture de rente.
 Organiser la formation des jeunes en agriculture,
élevage, artisanat pour donner une nouvelle vision à
l’économie du Canton.
 Organiser des activités sportives pendant les
vacances (championnat de football, ascension de
Mbômbôlè “Ngog Lituba”)
A LONG TERME (plus 4ans)

 Fabriquer une nouvelle élite
 Copier l’exemple d’autres villages qui décident et
choisissent comment avoir des hauts commis de
l’Etat, des hauts gradés militaires, des médecins, des
ingénieurs etc, en fonction de leurs projections tout
en s’y investissant financièrement ou par le
relationnel.
 Créer un fonds de développement jeune fourni par
des projets générateurs de revenus
BUDGET DES ACTIONS : (Voir prévisions commission des finances)
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27
SECURITE
&
CONTENTIEUX
COMMISSION
présidée
par
M. MBON Jacques Mathieu
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28
6- COMMISSION SECURITE ET CONTENTIEUX

Président : M. MBON Jacques Mathieu
Rapporteur : M. NYOBE Jean Didier

 SECURITE
o Perméabilité des entrées du Canton.
o Accessibilité non controlée à la grotte sacrée par
n’importe qui.
 CONTENTIEUX
Il existe des conflits latents et/ou avérés entre individus,
familles ou villages sur lesquels il faut se pencher.

 La jeunesse se livre à des pratiques d’envoûtement (nson)
avec pour conséquence, le découragement de toutes
velléités d’investissements au village.
 Mépris et manque de respect généralisé.
 Fétichage des plantations d’autrui.
 Incendies criminels causés dans les plantations d’autrui et
autres actes horribles.
 Harmonie, union, entente, cohésion, toutes ces valeurs
ont disparu de nos moeurs.
 Complexes et jalousies ont envahi les coeurs

 Le conflit latent de mbôgôl qui couve d’année en année.
 Le cas de l’inconnu qui s’est installé depuis plus de 5 ans à
Mbômbôlè (Ngog Lituba) et qui y fait venir plusieurs
personnes sans être inquiété.
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29
 Certains accords signés avec des étrangers à l’insu ou sans

l’accord des populations et de l’autorité cantonale.
 D’autres conflits frontaliers entre le Canton et certains
villages voisins.
 Coupes anarchiques de bois dans nos forêts
 Vols de cacao dans les domiciles.
 Plantations dévastées par des boeufs en divagation.
SOLUTIONS PROPOSÉES:
 Sécurité avant, pendant et après le congrès
o Cadrage traditionnel par les patriarches et les
mbombog.
A MOYEN TERME (plus de 4ans)

 Présence d’un régistre de bord dans chaque village
o Enregistrement des étrangers pour noter les
informations suivantes :
 Nom et prénom
 Profession
 Famille d’accueil
 But du séjour
 Durée du séjour
 Présentation des étrangers à la Chefferie et,
éventuellement au chef de Canton, pour les gros
investisseurs afin d’en faire mention dans le régistre
cantonal.
 Punitions pour cas d’agression, vol, incendies criminels,
pratique de sorcellerie
o Pour les autochtones
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30
 Le contrevant sera d’abord conduit à la

chefferie pour une tentative d;audition et de
conciliation.
 En cas d’échec le chef devra le conduire auprès
des autorités compétentes.
o Pour les étrangers

 Le contrevenant sera immédiatement conduit
au poste de gendarmerie ou de police le plus
proche.
 Manque de respect, mépris envers les autorités
villageoises (Chefs, Patriarches, aînés)
o Fouet ou mise en quarantaine.
 Installation des comités de vigilance dans chaque village
avec 2 représentants collabos de chaque chef de village.
 Poste de gendarmerie à envisager
 Sécurisation des entrées de la grotte par l’ouverture d’un
registre au niveau de la case de passage pour le suivi
permanent des mouvements.
 Contentieux
o Identification suivie d’une descente sur le terrain
(village ou ville) pour une rencontre avec les
concernés.
o Dresser un procès verbal de conciliation par devant
les autorités traditionnelles.
o Les conflits ancestraux (cas du mbôgôl) restent du
ressort du chef de Canton et des mbombog.
A LONG TERME (plus de 4ans)

Pas de solutions à long terme prévue par l a commission
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31
Page
32
SANTE & BIEN-ETRE
COMMISSION
présidée
par
M. LIMALA MARCELIN
Page
33
7- COMMISSION SANTÉ ET BIEN-ÊTRE

Président : M. LIMALA Martin
Rapporteur : NGO LOUHA Léa

Un centre de santé intégré a été réceptionné à Kélleng, il est
opérationnel depuis de nombreuses années. Il n’est pas que point
focal mais plutôt aire de santé qui couvre une dizaine de villages des
environs. Le soucis de son meilleur fonctionnement est réel. Les
problèmes rencontrés ne peuvent pas être gérés en totalité à
distance en ville mais plutôt sur place au village pour la plupart, d’où
la nécessité d’une rencontre avec le chef de centre pour faire un
point exhaustif des besoins.

Il manque le personnel de santé (infirmiers diplômés d’état,
laborantins), pour soutenir le chef de centre. La requête est déjà
déposée et le processus suis son cours.
Il existe un comité de gestion qui n’est pas opérationnel
Certaines pathologies sévissent dans le Canton voire, dans
toutes les contrées environnantes.
Il existe une indisponibilité des médicaments essentiels et
autres antidotes (antivénimeux, etc).

Des cas de paludisme, d’onchocercose avec ses complications
cutanées, des troubles visuels (cécités) et pire, des cas d’épilepsie
(faussément attribués à la sorcellerie)
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34
SOLUTIONS PROPOSEES :
 Par rapport au congrès et pour les activités sportives
prévues (marche sportive), il faudrait :
o Des boissons raffraichissantes aux points d’arrêts (
jus, eau)
o Mise à disposition d’un local
o Certains appareils tels que : tensiomètres,
thermomètres, glucomètres, pèse personnes
(balances) etc.
 Faire des campagnes de sensibilisation sur la sexualité et
la prévention des MST et HIV/SIDA.

 Combler le besoin en personnel tel que mentionné plus
haut.
 Combler le besoin d’un comité de gestion actif.
 Avec l’aide de nos filles/fils/épouses du corps médical,
établir des planning pour des rondes médicales
périodiques auprès des villageois.
A LONG TERME (plus d’1 an)

 En fonction de l’évolution de la démographie, il faudrait
éventuellement envisager la création d’un 2e centre de
santé
 Fournitures d’équipements médicaux
 Aménagement de l’espace d’accueil
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PROMOTION
DE LA FEMME
&
DE LA FAMILLE
COMMISSION
présidée
par
Mlle NGO LOUHA Pauline
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8- COMMISSION PROMOTION DE LA FEMME ET LA FAMILLE

Présidente : NGO LOUHA PAULINE
Rapporteur : Mme SONGNA Née NGO FOBE Rachel

 La femme rurale
o Manque d’éducation
o Peu informée
o Naïveté
o Manque de moyens
 La femme urbaine
Aucune information fournie sur cette catégorie de
femmes.

RAS par la commission

 Les troupeaux de boeufs qui dévastent les champs
 Que les autorités cantonales et le sous-préfet résolvent
rapidement le problème de la divagation des boeufs qui
dévastent les champs des femmes
 Création des GIC
 Création des centres de formation pour l’apprentissage de
petits métiers (fabrication amidon, eau de javel, savon,
teinture) pour résoudre les problèmes de pauvreté.
 Cultiver des champs communautaires.
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38
 Assistance pour le planning familial

Aucune solution à long terme proposée par la commission
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39
GOUVERNANCE
&
CHARTE
DES INTERDITS
présidée
par
Rév. Pasteur SOGLO Bernard
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40
9- COMMISSION GOUVERNANCE ET CHARTE DES INTERDITS

Président : Rév Pasteur SOGLO Bernard
Rapporteur : M. NDJOKI Emile

 Notre Canton, comme par tout ailleurs vit sous la
domination de Satan. Il est l’auteur principal de toutes les
manoeuvres d’échecs, d’insoumission, de non respect, des
luttes par si par là, des gains malhonnêtes, des combats et
conflits indéterminables, des coups bas des choses
louches et nuisibles, du non accomplissement de la
prospérité dans son ensemble. Bref c’est l’ennemi juré de
la bonne gouvernance dans le Canton.
 Nous sommes devenus comme un peuple sans instruction,
sans lois où chacun est roi, suffisant, maître de lui-même,
cherchant ses propres intérêts au lieu des intérêts
collectifs.
 Les institutions pour celles qui existent, sont bafouées.
 Le pouvoir des Chefs Traditionnels piétiné et voire même
ignoré.
 Le peuple se sent presqu’abandonné à lui-même.
 Les méchants rodent de toute part et ne sont pas
inquiétés faute des preuves tangibles.
 La Charte des fils et filles Mbangélè est restée sous les
tiroirs depuis 2016, sans être divulguée à la connaissance
de tous, ceci faute d’une administration digne de ce nom.
 Les jeunes sont découragés par le phénomène des bêtes
en divagation qui dévastent tout sur leur chemin, ce qui
plonge le Canton dans une crise alimentaire jamais vécue.
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41
 L’alcoolisme, la pratique des choses louches, le vol, le non

respect mutuel.
 L’absentéisme des enseignants à leur poste de travail,
d’autres affectés au Lycée de Kelleng, préfèrent avoir pour
résidence Nyanon au profit des vacations et au détriment
de leurs responsabilités principales.
 Les responsables d’établissement engueulent les parents
d’élèves voir même brutalisent certains, pour des litiges
d’incompréhension entre l’administration et l’Association
des Parents d’Elèves. Certains déclarent être fonctionnaire
hors échelle, payés par l’Etat, et peuvent agir comme bon
leur semble.
 Certains étrangers en situation irrégulière, parlent plus
fort surtout en état d’ivresse.
 Le manque du véritable marché périodique pour le
ravitaillement des besoins de première nécessité cause
problème.
 Absentéisme de l’agent du centre de santé de Kelleng.
Les malades en quête des soins médicaux, ne savent plus
où se diriger, même en cas d’urgence.
 Manque d’outils sanitaires de première.
 Pas d’électricité dans l’enceinte de nos établissements.
 Les administrateurs (Chefs) ne sont plus proches des
administrés et préfèrent avoir des agents secrets qui leur
rapportent à tort ou à raison des choses parfois non
vérifiées ; ce qui crée une crise de confiance parmi le
peuple.
 Baisse de la production des cultures vivrières et bientôt
sur le point de disparition.
 Beaucoup d’enfants sont malades à cause de l’épilepsie ;
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42
 La nuisance des mout-mouts sur la santé et le bien-être

des populations.
 Les pratiques nuisibles « poison » et les « nson » qui
terrorisent.
 Beaucoup des ressortissants Mbenguelés et leurs
progénitures sont bloqués en villes, n’ayant plus envie
d’aller investir chez eux, à cause de cet état de choses.
 Les enfants parfois d’une même famille, ne se
reconnaissent plus dans les établissements fréquentés
ensemble, avec le risque d’inceste.
 Les jeunes se rendent justice.
 Certaines plaintes au lieu qu’elles soient d’abord
examinées localement, sont déposées directement à
Nyanon ou d’énormes sommes d’argent sont exigées pour
ne pas voir le dossier transmis à Edéa.
 Coupes illicites et anarchiques de bois.
 Les savanes et forêts sont vendues aux étrangers sans
l’autorisation de qui de droit.
 Inexistence des activités sportives comme auparavant.
 Les campagnes d’intoxication tant de la part de certains
enseignants que des parents qui prônent la fermeture des
établissements d’où les effectifs minables observés par si
par là à la rentrée scolaire.
 Certains parents préfèrent maintenir leurs enfants en
villes pour leur meilleur suivi que de les ramener au
village.
 Le manque d’infrastructures (routes, maisons
d’habitation) pouvant accueillir les étrangers constitue un
défis à relever.
 La journée nationale est moins suivie et respectée.
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43
 L’inexistence des secrétariats bien outillés pour la bonne

conservation des archives, documents, dossiers, photos,
classement dans nos Chefferies ne permet pas de mieux
gérer les activités administratives.
 Le boycott des inscriptions sur les listes électorales par
certaines personne, déçues par le fonctionnement de
l’administration est là, malgré les campagnes de
sensibilisation et de motivation.
 Le refus des personnes mal intentionnées de répondre
présentes aux appels du Chef de Canton.
 Certains éleveurs des boeufs qui ont pour patrons certains
Ministres et hauts fonctionnaires, sont imbus d’orgueils et
parlent fort, étant soutenus par les autorités
hiérarchiques, à cause de l’impôt que ceux-ci paient à
l’Etat.
 La non maîtrise exacte, matérialisée par des panneaux ou
signeaux des limites de nos frontières avec les voisins,
pose une grande confusion dans la gestion de nos
ressources.
 Certaines personnes ayant les relations avec la hiérarchie,
(Edéa) préfèrent se moquer des autorités locales et agir
comme bon leur semble.
 Bref, la situation de la gouvernance dans notre canton est
catastrophique dans l’ensemble tant sur le plan
économique, politique qu’administratif.
 Le manque d’entretien permanent des routes pour

faciliter la libre circulation des hommes et des biens ;
 La mauvaise mentalité des populations de se soumettre
aux ordres du chef ;
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44
 Beaucoup par ignorance ne savent pas faire la différence

entre l’autorité du Chef et la personne du Chef ;
 La divagation des bêtes qui reste sans solution et cause
préjudice à un grand nombre de nos cultivateurs ;
 La présence réelle du « poison », des « nson » et autres
phénomènes dont les auteurs sont parfois bien connus, et
non inquiétés faute des preuves ;
 Le phénomène du vol de cacao et autres biens, qui se
développe et devient très inquiétant ;
 Le non relèvement du « béga » de Monsieur Ndi Michel
bloque la véritable paix entre les frères d’un même village
et partant de là les activités dans l’ensemble du Canton.

 1. La situation alarmante de Monsieur NDI Michel placé
dans le « bega » depuis fort longtemps par les Mbanguélè,
sème le désordre parmi la population kitag ; Elle mérite à
être revue pour la recherche de la paix envers tous.
 2. La divagation des boeufs et moutons qui détruisent tout

sur leurs passages ;
 3. Le cas des choses louches et du vol perpétré çà et là et
tant d’autres déjà cités plus haut.
 4. Le cas des bergers qui incendient les savanes pour le
renouvellement du pâturage, ce qui cause une dévastation
par les flammes de nombreuses cultures, plants et arbres
fruitiers et voire mêmes nos maisons, si rien n’est fait.
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45
 Libérer spiruellement notre Canton captif du diable.
 Pour y arriver, il faut :
 Mettre une Equipe d’intercesseurs avant et pendant
le Congrès pour recommander l’ensemble des
travaux au Bon Dieu,
 Organiser pendant le congrès, un temps de prière
oecuménique ou toute autre forme, soit dans une
matinée ou après-midi, pour implorer ensemble la
miséricorde de Dieu sur le Canton Bati, la réussite
totale des travaux du Congrès et la mise en
exécution des résolutions prises.
 Nécessité d’avoir des Tribunaux Coutumieux Locaux
pour le règlement des litiges et que les cas graves
dont ils sont incompétents de gérer, soient transmis
à la compétence du Tribunal Coutumier Cantonal.
 Que toutes les chefferies traditionnelles soient
dotées d’un Secrétariat permanent nanti d’un outil
informatique, des documents, registres, photos,
dossiers et archives bien conservés.
 Nécessité d’avoir un Conseil Local dans chaque village
et un Conseil Cantonal, tous ayant les membres
reconnus.
 Que les Chefs Traditionnels soient disponibles pour être
de temps en temps auprès de leurs populations, Qu’ils
aient un Conseil Secret, au lieu de se limiter d’avoir des
agents secrets parfois mal intentionnés, qui peuvent
transmettre certaines informations non vérifiées à titre
de vengeance
 Que l’on revienne sur le système du « nloon » en

faisant boire le « kipèsse » si possible, ou jurer par un
livre saint à la main, toute personne soupçonnée d’être
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46
détentrice d’un mauvais sort nuisant ainsi la

population, et qui ne reconnait pas les actes.
 Qu’une amende forte de 50.000 F soit affligée à toute
personne coupable d’inconduite envers l’autorité du
Chef (dénigrement, injure publique).
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47
 Toute plainte relative à un conflit quelconque avec une

tierce personne, soit déposée contre un timbre
symbolique de 2.000 Fcfa auprès du Tribunal Coutumier
Local Toute personne prise en flagrant délit de
détention ou d’utilisation d’un lubrifiant (drogue), soit
arrêtée et transmise aux autorités compétentes du
Tribunal Coutumier Cantonal qui examinent sa situation
et lui inflige une forte amende de 50.000 F à payer et
un engagement écrit pour ne plus reprendre son
activité ;
 Que les dépôts de boissons soient fermés jusqu’à 15H
30 pour permettre à toute la population de vaguer aux
activités champêtres et autres métiers pour lutter
contre la pauvreté et la crise alimentaire.
 Avoir une fois par semestre des séminaires de
formation, de sensibilisation et d’éducation sur les mots
qui minent le canton.
 Que les cas d’inceste, propos ou actes, soient

sévèrement punis par une amende de 100.000 Fcfa, et
les auteurs placés dans le « bega » pour une durée d’un
an.
 Que les descentes inopinées dans les établissements
publics existants dans notre Canton, soient faites
régulièrement par les Chef Traditionnels et le Chef de
Canton en personne, pour s’assurer de la présence
effective au poste des Agents publics ; de son ressort.
 Emmener tout étranger vivant dans le sol Mbanguelé à
être en règle et respectueux vis-à-vis des lois et envers
les populations.
 Tous les moutons soient mis systématiquement dans
les enclos ou exterminés sans aucun autre avis à
compter de la date de prise d’effet de cette décision.
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48
 En attendant trouver une solution définitive pour

l’expulsion totale des boeufs du canton, qu’une zone
rouge les soit tracées pour interdiction de franchir. Afin
de sauvegarder nos cultures. Tout boeuf l’ayant
franchie, est systématiquement abattu sans aucun
procès ;
 Contrôler la production des cultures vivrières
essentielles à la survie de la population et trouver les
moyens adéquats pour la transformation locale de nos
vivres et fruits ;
 Avoir une jeunesse motivée et organisées en
associations pour la production industrielle de nos
cultures, notamment dans la production du manioc, de
la banane, des ignames, du macabo, arachides,
concombres, maïs, piment, légumes et dans les cultures
industrielles telles que le cacao, le café, le citron, les
oranges, les mangues, les prunes sans oublier la cola. La
liste n’est pas exhaustive. Solliciter auprès du
gouvernement des aides matérielles appropriées
(grains, plants, outils de travail etc… pour encourager
ces jeunes.
 Que le marché périodique de Kelleng soit réhabilité par
nous-mêmes les ressortissants Mbanguelés des 4
villages en y apportant nos marchandises aux prix
abordable et concurrentiels comme ce fut au temps de
nos patriarches où Kelleng était l’un des marchés
périodique le plus peuplé et réputé dans
l’arrondissement de Ndom. Ce qui attirerait de
nombreux commerçants et investisseurs ;
 Que les gens de bonne volonté, hommes et femmes
d’affaires, élite, diaspora, ouvrent des boutiques,
 alimentations, quincailleries, machines à écraser, à
égrainer, à extraire de l’huile de palme etc… ;
 Que la journée nationale organisée dans tous les
villages, soit bien suivie et que les absents, sauf cas de
Page
49
maladie grave, soient traduits auprès des Tribunaux

Coutumiers, pour y recevoir des amendes ou travaux
forcés ;
 Relever le plus tôt possible Monsieur NDI Michel de son
« Bega », même s’il ne reconnait pas être coupable des
faits qui lui sont reprochés, ceci dans l’intérêt de la paix.
 Il faut soutenir l’action gouvernementale qui a en

charge de doter au Canton des moyens nécessaires
pour sécuriser les populations en accordant les
structures d’encadrement tels que les produits
d’entretien des champs, la scolarisation des enfants, la
création des marchés, la couverture sanitaire,
l’entretien des voies de communication telles que les
routes, l’extension du réseau Electric, internet, la
multiplication des forages ayant l’eau potable,
l’aménagement des cours d’eaux, sans rester cantonné
aux
 Sensibiliser toutes nos populations à s’inscrire

massivement sur les listes électorales et qu’elles soient
présentes le moment venu aux élections pour faire un
bon choix. L’honneur et le respect de notre Canton en
dépend.
 Doter urgemment d’un ou de deux ordinateurs fixes ou
portables le Lycée de Kelleng et y tirer provisoirement
un fil de courant en attendant les travaux d’extension
Electrique. Le Délégué départemental, en visite de prise
de contact la semaine dernière à Kelleng, visite à
laquelle j’ai pris part pendant mon séjour au village, a
promis suivre personnellement ce projet digital qui va
ramener à coup sûr un grand effectif au Lycée de
Kelleng.
 Que le Chef du Canton veille personnellement au suivi
des décisions d’indemnisation signées et non exécutées
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50
relatives aux plants et vivres détruits par les bêtes, pour

apaiser la colère des ayant droits ;
 Que les forages d’eau potable soient multipliés dans
chaque village, pour faciliter le ravitaillement en eau ;
 Que le lotissement des parcelles de terre soit
rapidement fait pour donner envie à tous ceux qui
veulent investir dans le domaine habitat ;
 Que l’élite extérieure encourage par leur présence
physique et matérielle les jeunes et les femmes à
l’occasion de leurs fêtes nationales ;
LA CHARTE
Bravo à nos vaillantes filles/fils Bati pour la Charte élaborée,
malgré qu’elle soit malheureusement restée inconnue du public
depuis 2016.
Nous la plaçons comme document en annexe après quelques
rajouts et légères corrections.
LES INTERDITS
Sans que la liste soit exhaustive, il est interdit à tout fils ou fille Bati
de/d’ :
 Insulter ou menacer le Chef ;
 Lutter contre un frère ou une soeur ou tout étranger ;
 Trahir un secret Bati ;
 Refuser de participer au développement du Canton ;
 Saboter toute action de développement ;
 Pratiquer la sorcellerie ;
 Etre détenteur ou détentrice d’un mauvais sort pour
nuire autrui ;
 Couvrir un malfaiteur faisant des dégâts sous silence
contre le développement ;
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51
 Accepter de prendre un présent au niveau industriel au

détriment de l’intérêt du Canton ;
 Saisir les instances supérieures sans passer par le
Tribunal Coutumier de son ressort ;
 Soutenir les désordonnés, les délinquants ou toute
autre personne victime d’une sanction ou d’une
amende à payer ;
 Se faire justice soi même ;
 Voler, détourner ou saccager la chose d’autrui ;
 D’usurper la fonction du Chef ou de son Représentant ;
 Calomnier ;
 Accepter les « on dit » ;
 Refuser de participer à la réception des autorités ; et
hôtes du Canton ;
 Envoyer les résidents fréquenter les établissements
autres que ceux du Canton, sauf le village Ndogbikim
 Loger chez soi, les criminels ayant des missions
dangereuses dans le Canton ;
 Garder dans les maisons des frères et soeurs les choses
volées ou objets dangereux non signalés ;

Pas de solution à long terme propose par la commission
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52
MOBILISATION
DE LA
DIASPORA
COMMISSION
présidée
par
M. MBELLE Isaac
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53
10- COMMISSION PROMOTION DE LA DIASPORA

Président : MBELLE Isaac
Rapporteur : Mme Veuve NGE née NGO NYOBE Lysette

L’état des lieux est difficile à dresser parceque la base est
faussée par l’absence de données qui sont réservées aux familles
nucléaires.

Le Canton bien évidemment, ne saurait obtenir de la diaspora
aucun concours pour son développement dans la situation actuelle,
étant donné que cette diaspora est “cachée”. Elle est un bien
nucléaire et non cantonal.

La commission vous retourne cette question : combien de Bati
ressortissants des 4 villages (Kelleng, Mbougue, Nyambat,
Ndogbikim) sont-ils éparpillés à travers le monde?
A COURT TERME (moins d’1an)
RAS

 Recenser nos frères et soeurs de la diaspora
 Que les familles nucléaires s’ouvrent et donnent leurs
contacts
 Intégrer nos fils et filles de la diaspora dans les foras des
villages et du Canton Bati afin qu’ils apportent leurs
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54
expériences, expertises et qualités respectives à la

resolution des problèmes des Bati.

Pas de solution à long terme propose par la commission
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55
TRANSHUMANCE
&
ELEVAGE
COMMISSION
présidée
par
M. MBESSI Gilbert
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56
11- COMMISSION TRANSHUMANCE ET ELEVAGE

Président : M. MBESSI Gilbert (Suppléé par Ndog Walter)
Rapporteur : M. BIYOUMA Blaise

 Elevage domestique pratiqué par les autochtones
o Volaille, chèvres, moutons, porc en divagation
 Elevage à grande échelle pratiqué par des étrangers
bororos et un autochtone
o Bovins d’une population inconnue avec exactitude
(nombre de têtes) en divagation et qui causent
d’importants dégâts dans les champs et les
plantations des villageois.
o Il y’aurait environ 100 boeufs à Mbouguè, 2200 à
Nyambat, 200 à Ndogbikim, un nombre inconnu à
Kelleng.
o Quelques propriétaires et leurs villes de résidances
ainsi que leurs bergers sont connus par villages. Il
s’agit de :
 Kelleng
- Abdoulaye/Adamou résidant à yaoundé
- Sali/Inoussa résidant à Yaoundé
- Ajala/Ali
- Inoussa/Djouldé
- Djibrilla/Ayouba
 Mbouguè
- Sale/Adamou
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57
 Nyambat
- NDJENECK PIERRE résidant à Nyambat
- ALADJI/ Idrisou & Bello résidant à Bongo
- HAMIDOU/Adamou résidant à Bafia
- ISMAEL/Bello résident à Ndikiniméki
- JNCONNU/Hila résidant à Balamba
- INCONNU/Ibrahim résidant à Banganté
- HAMIDOU/Daouda résidant à Balamba
 Ndogbikim/Mbay
- ALADJI YORO/Idrissou & Adamou Yoro
- MOUMINI/Alidou & Adamou
- HASSAN/Saleh
- OUMAROU
-
 Cohabitation difficile entre éleveurs et agriculteurs du fait
des nombreux dégâts causés par les boeufs dans les
plantations et les champs.
 Modes d’installation des éleveurs

o Ceux connus et installés par les chefferies des
villages.
o Ceux installés par certaines familles qui estiment que
les zones de savanes leur appartiennent.
o Ceux qui sous-traitent en se comportant comme
propriétaires.
o Ceux qui sont en transit, à destination des villages
voisins.
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58

 De nombreux dégâts causes par les boeufs dans les
champs réduisent les récoltes ou les rendent inexistantes
et affament les populations.
 L’absence de développement et modernisation de
l’élevage domestique.
 Autres bêtes domestiques en divagation et animaux
sauvages qui causent des dégâts dans les champs.

 Entre autres conflits signalés ci et là, il faut noter celui
ayant opposé M. Ndjogui Matollo Agriculteur à kélleng et
M. Djibrila le responsable des bergers pour destruction
des cultures par ses boeufs en divagation, suivant procès
verbal PV N° 004 CCRLAP/2022 du 14/07/2022, suite à une
descente sur le terrain sur instruction du sous préfet de
Nyanon.
 Certaines victimes se sont rendues justice en tuant ou en
blessant les bêtes mais d’autres les ont conduites à la
fourrière municipale de Nyanon
 Il est d’une urgence impérative de résoudre ce problème
de divagation des bêtes.
 Il faut organiser et réglementer ce secteur, au risque de se
retrouver dans une situation exploisive entre agriculteurs
et bergers comme on l’a connu dans d’autres régions.
 D’autres avis vont dans le sens radical de l’interdiction de
cette activité en mettant en avant, les dégâts sur les
cultures, les risques sanitaires et environnementaux
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59
(maladies induites, épidémies, aridité des sols cultivables)

mais aussi, le risque de nous voir envahis et phagocytés
par des étrangers.

Aucun coût financier par rapport au congrès

 Le comité de développement devra se rapprocher des
professionnels de l’élevage.
 Organiser des rencontres entre formateurs et éleveurs
 Négocier les prix d’acquisitions des échantillons par types
d’élevage
 Monter des micro-projets agropastoraux

Projet 1 MICRO-PROJETS
Il est impossible d’en évaluer les coûts actuellemnt
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60
TOURISME
&
PELERINAGE
COMMISSION
présidée
par
M. MBELLE Fidèle
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61
12- COMMISSION DU TOURISME ET PÉLÉRINAGE

Président : M. MBELLE Fidèle
Rapporteur : M. NDOUKI Gabin

Le tourisme a été défini par la commission comme l’ensemble
des activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages
et de leurs séjours dans lieux situés en dehors de leur environnement
habituel pendant une période consécutive qui ne dépasse pas une
année, à des fins de loisirs et autres motifs non liés à l’exercice d’une
activité rémunérée dans les lieux visités.
Le Canton Bati bénéficie d’atouts divers

 Un site touristique, la grotte Mbômbôlè (Ngog
Lituba) chargé d’histoires pour de nombreux
peuples et tribus.
 Mbômbôlè est le seul site touristique de
l’arrondissement de Nyanon à bénéficier du
financement de l’état (90millions)
 Un paysage naturel, paisible et attrayant.
 Un cours d’eau (LIWA) alimenté en eau 12 mois sur
12
 Une population très hospitalière et dynamique.
Bon à savoir :
Le décret d’orientation portant sur la decentralisation a
transféré la compétence de l’activité touristique aux CTD. Toute
activité ne saurait se faire sans l’implication de la Commune. Les
textes indiquent que la commune doit créer un office
communal et mettre sur pied un bureau d’accueil et un guide
touristique. Ce qui n’est pas encore le cas pour notre commune.
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62

 Le concept tourisme est absent de la mentalité des
populations du Canton.
 Pas d’initiatives ni de directives dans le domaine.
 Atouts touristiques non exploités.
 Visites non guides
 Désordre
 Le mauvais état des infrastructures menant au site
touristique
 La sensibilisation inexistante des populations en vue
de mener les activités à caractère économique et
culturel
 l’incursion permanante des autres communautés au
site pour mener ou initier les projets aux dépens des
maîtres des lieux ;
 le déficit d’infrastructure d’accueil au tour du site en
tant que destination touristique ;
 le manque d’infrastructures en eau et commodités
d’aisance
 l’égocentrisme de certains patriarches Bati, qui

estiment être gardiens de la grotte

 Certaines personnes amènent des étrangers à la
grotte à des fins financières personnelles.
 Un étranger s’y est installé de plusieurs années sans
explication.
 Une case de fortune a été construite sur le site pour
les bergers et leurs bêtes sans que cela n’émeuve
personne.
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63
 Certaines installations ne sont pas entretenues ou

sont abimées par les feux de brousse.
 Il ya divergences entre traditionnalistes et religieux,
ce qui a conduit une fois à la destruction de la croix
sur la grotte ;
 les multiples groupes de positionnement se
réclamant de Ngoglituba, (Mbog-liaa, Ngand babok,
Mbaï-mbog) ayant conduit à la construction d’une
stèle
 les incuries des éleveurs avec leurs troupeaux
Que le comité de développement travaille en synergie avec la
mairie pour accélérer le processus de viabilisation, et la création
d’une société devant gérer de façon le site ;
Canaliser la procédure de pèlerinage ou visite sur le site.
Réveiller la culture Bati dans sa diversité culturelle et artistique

en vue d’investir sur le site avec le concours d’un partenariat public-
privé
 Création d’une commission permanente chargée de:
o Sensibiliser les populations au concept du
tourisme
o Gérer le site auprès de la commune et de la
Région par rapport à la quote-part revenant
aux populations riveraines bénéficiaires.
o Sensibiliser les jeunes aux filières des leaders
Page
64

 Création d’un circuit touristique du Canton
o Recenser tous les points susceptibles d’attirer
les visiteurs (les chefferies et l’histoire de
chacune d’elle, les sanctuaires des patriarches,
les lieux de danses traditionnelles).
o Etablir la liste des Mbombog par compétences
thérapeutiques et autres.
o Entretien régulier des voies d’accès dans le
Canton et sur le site touristique.

 Construction d’un musée à Mbômbôlè
 Construction d’un restaurant/bar
 Construction des aires de distraction pour les
touristes.
 Construction des logements pour héberger les
tourists.
Projet PROMOTION ET VENTE DE L’IMAGE DU CANTON BATI

 Communication par fliyers
 Plaques publicitaires
 Création de comptes youtube et facebook
 Création d’un site internet du Canton Bati
 Achat d’un drône
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65
FINANCES
COMMISSION
présidée
par
M. LIPOP
Eric Romuald
Page
66
13- COMMISSION FINANCES

Président : LIPOP ERIC
Rapporteur :
La commission a fixé deux objectifs :

 Général
Mise en place d’une stratégie de mobilisation
permanente et efficace des ressources en vue du
financement du développement du Canton
 Spécifiques
- Recenser les potentielles sources de mobilisation
des fonds
- Evaluer la faisabilité et l’efficacité de chaque
source de financement
- Recenser les poches de dépenses
- Evaluer les projets porteurs
- Effectuer un tableau des priorités et leur
échelonnement dans le temps
Les finances du Canton sont au niveau zéro à l’heure actuelle.
La situation financière du canton au moment de l’élaboration

de ce document ne saurait être valablement appréciée.
ENTRAVES & OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT FINANCIER DU

CANTON
 Absence d’un cadre de concertation fédérateur des
diverses forces vives, structuré comme cadre exclusif de
discussion et d’implémentation de toute politique de
développement du canton, et partant de mobilisation des
ressources pouvant être affectées à cet objectif.
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67

 Plusieurs associations essaient de manière éparse avec
des objectifs tantôt convergents tantôt divergents de se
constituer en instrument de réflexion et de projection des
politiques de développement dans le canton. Seulement,
l’absence d’un cadre unique, exclusif et structuré sur la
question entraine des pertes d’énergies et au final
l’absence de résultats probants.
 Les finances apparaissent donc ici comme la propriété de
chaque association, pour le financement des questions
individuelles à leurs membres ou collectives à une
association sans un impact majeur, palpable et visible sur
le vécu de nos populations, et les dynamiques de
transformation de leur quotidien dans divers secteurs.
Quelques pistes de solutions plausibles pour financer

efficacement notre développement.
 MOBILISATIONS DES RESSOURCES INTERNES
1- CAISSES ANNUELLES OBLIGATOIRES POUR TOUT
RESSORTISSANT BATI
LIBELLES MONTANT ANNUEL ESTIMATION GLOBALE
Hommes (villes) 15 000
Hommes (villages) 7 000
Femmes (villes) 10 000
Femmes (villages) 5 000
Etudiants 3 000
Elèves (à partir de 3è) 2 000
Diaspora 15 000
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2- CAISSES FACULTATIVES POUR APPUI AU DEVELOPPEMENT

- Elites
- Bonnes volontés
- Autres…
3- CONTRIBUTIONS COLLECTIVES DES COOPERATIVES ET

GROUPES DE TRAVAIL
PROJETS MODE DE CREATION REVENUS ESCOMPTES
Projets agricoles : - organisation en coopératives - en fonction des superficies
- Champs de maïs (03 mois) et groupes au niveau cantonal, cultivées dont le produit du cru
- Champs de manioc (09 mois) et même de chaque village. sera vendu pour financer les
- Champs d’ignames (09 mois) NB : un fonds de lancement de caisses (60%) d’une part et
- Champs bananes/plantains FCFA 500 000 sera nécessaire ici d’autre part la rémunération de
Projets d’élevage contrôlé (au afin de générer les revenus la main œuvre (40%) comme
choix) futurs motivation
- Organisation annuelle des En fonction des stratégies qui
Développement du tourisme pélérinages seront mises en place (FCFA
- Festival batti pour promotion 1 500 000)
de ngog lituba
- Paiement de toutes activités
de visites ou de tourisme sur le
site
Création d’un marché Paiement d’un franc 150 Fcfa / commerçant
périodique symbolique pour
financement de la
salubrité et l’hygiène du
site et des environs
Carrière de sable - Groupes de jeunes
Machine pour fabrication
des briques de terre
 MOBILISATIONS DES RESSOURCES EXTERNES

PROJETS MODE DE CREATION REVENU ESCOMPTE
Sponsoring A déterminer
Aides / appuis externes A déterminer
(individus)
Aides/appuis externes A déterminer
(associations, ONG,
organisations diverses)
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69
BUDGETS & PLAN DE FINANCEMENT DES PROJETS

 A COURT TERME (moins d’1 an) pour 1 300 000 Fcfa
N° STRATEGIE DE
PROJETS A REALISER MONTANT PLAN FINANCEMENT MOBILISATION
DES FONDS
01 Recensement général des 100 000 Contributions Institution
fils et filles par villages, individuelles caisses
par familles, par villes obligatoires
02 Plaques signalétiques de 200 000 Contributions Institution
chaque village et du individuelles caisses
canton (entrée, sortie) obligatoires
03 Institution des journées Apport des groupes
d’investissement humain et appui divers
04 Primes aux meilleurs 400 000 Appuis divers
élèves chaque année
05 Institution d’un conseil 100 000
de règlement des litiges
06 Appui aux établissements 500 000
 A MOYEN TERME (de 1 à 4ans) pour 5 550 000 Fcfa

01 Réalisation de lotissements 500 000 Contributions Coopératives,
(bornage et autres) collectives et synergies
de groupe
02 Institution d’une semaine de 500 000 //
la santé
03 Fichier cantonal des diplômés
04 Réactivation marché //
périodique
05 Promotion langue, culture et 250 000
coutumes bati
06 Formation des femmes 500 000 //
rurales et jeunes aux activités
génératrices de revenus
07 Organisation activités 300 000
sportives pendant les
vacances
08 Organisation congrès peuple 3 500 000 Contributions
Bati individuelles/
collectives
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70
 A LONG TERME (plus de 4ans) pour 10 000 000 Fcfa

01 Tracteurs agricoles
02 Création des centres 3 000 000
ruraux de formation dans
divers métiers liés à
l’agriculture, élevage…
03 Construction d’un foyer 7 000 000
culturel
AUTRES OBSERVATIONS:
Les différents projets recensés dans les différentes rubriques devront au
préalable faire l’objet de maturation à travers :
- Le cantonnement des fonds nécessaires

- La faisabilité du projet
- La visibilité du projet en termes d’effets induits sur le quotidien
des populations
- La traçabilité de la démarche à travers l’indication de tous les
détails
- La certitude d’avoir évacué toutes formes d’entraves et
d’obstacles à sa réalisation
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71
OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS
DE LA SUPERVISION GENERALE
OBSERVATIONS
ASPECTS POSITIFS
 Nous avons observé un engouement particulier de la
majorité des fils et filles Mbanguélè à participer
activement aux travaux préparatifs du congrès, malgré
que la plupart avaient été pris au dépourvu.
 Les travaux se sont déroulés dans le timing prévu avec
l’implication des hommes et des femmes du Canton
 Les échanges ont tablé sur l’essentiel des sujets et
poblèmes qui minent notre Canton
 En général, les participants se sont impliqués dans
l’avancement des travaux avec l’aide du réseau whatsapp
 Quelques élites de la diapora ont positivement contribué
aux échanges et apporté des appuis en idées
 La coordination a été facilitée par la disponibilité de
l’équipe de supervision
ASPECTS NEGATIFS
 On a noté la tiédeur et la réserve de beaucoup de
participants sur des sujets brûlants
 Par moments les débâts ont viré aux injures et en
attaques personnelles. Certains frères s’étant
gratuitement montrés impertinents, impolis et belliqueux.
Ce que nous avons vivement regretté.
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72
 Certaines commissions n’ont pas respecté le

questionnaire guide soumis à leur attention
 Il n’a malheureusement pas filtré beaucoup
d’informations sur les travaux de la commission diaspora
 Aucune contribution venant des villages n’a été relevée
via le forum
 La plupart des commissions n’ont pas présenté de budget
prévisionnel de leurs activités
 Aucune date formelle n’a été proposée au comité de
supervision pour le congrès mais des voix se sont élevées
pour suggérer son report à plus tard
 La majorité des échanges a été relayée via le forum et à
travers des échanges par voice
RECOMMANDATIONS
Il existe de nombreux problèmes dans le Canton qui, s’ils ne

sont pas résolus efficacement et en urgence, pourraient
générer des conflits sanglants et des catastrophes d’une
ampleur encore inconnue, à très court terme. Il s’agit
principalement du problème de la divagation des boeufs et
des dégâts occasionnés par ces derniers dans les champs et
les plantations des paysans qui ne savent plus à quels saints
se vouer.
C’est une urgence absolue de trouver une solution

satisfaisante et définitive à cet épineux problème.
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73
Les fils et filles Mbangélè ont besoin de faire la paix entre eux
pour avancer en harmonie et synergie pour un développement
efficace. Il faut faire quelque chose rapidement dans ce sens.
Les recommandations que nous mettons en exergue ici portent

essentiellement sur les mesures à prendre prioritairement, sans
pour autant négliger ou occulter les solutions suggérées par
toutes les autres commissions.
 SUR LA TENUE DU CONGRES ET AUTRES ASSISES
Malgré tous les efforts fournis et toute la volonté

manifestée, il est évident que la tenue d’un congrès efficient
à la date initialement prévue (février 2023) est difficilement
envisageable pour des raisons claires et évidentes :
 Financement inexistant
 Impossibilité de mobiliser les financements dans un
délai aussi court.
 L’exaspération des paysans qui génère un climat
social relativement tendu dans le Canton
 Temps de mobilisation trop court.
1- Nous recommandons le report du congrès pour une date
ultérieure (entre 6 et 12 mois)
2- Nous recommandons la programmation des prochaines
assises dans l’ordre suivant afin de créer plus d’harmonie
et de cohésion entre les Bati :
a. Convocation d’un conseil cantonal élargi pour
février ou mars 2023.
b. Convocation du Congrès du peuple Bati dans un
délai de 6 à 12 mois.
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74
c. Etudier la possibilité d’instaurer un festival

annuel ou tous les deux ans, du peuple Bati.
3- Nous recommandons aux individus, familles et villages
Bati de se pardonner mutuellement et de faire la paix des
coeurs entre eux/elles avant les différentes assises au
niveau cantonal.
 SUR LA PRESENCE ET LA DIVAGATION DES BOEUFS
Il est évident que la présence des boeufs dans le Canton crée

plus de problèmes que d’avantages, vu les nombreuses
plaintes des populations meurtries.
4- Nous recommandons de résoudre en urgence et

efficacement le problème de l’existance et de la
divagation des boeufs dans les villages du Canton Bati.
L’une des deux solutions suivantes est possible :
a. Soit on interdit la présence des boeufs sur les terres
du Canton Mbangélè.
b. Soit on réglemente sérieusement cette activité avec
des retombées économiques consistantes et
effectives pour les villages et le Canton en faisant
scrupuleusement respecter les règles qui seraient
établies.
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75
 SUR LES FINANCES DU CANTON
L’évaluation minimaliste de projets à réaliser, faite à l’issue

des travaux par la commission des finances s’établit comme suit
:
Projets à court terme (moins d’1 an) 1 300 000 Fcfa
Projets à moyen terme (1 à 4 ans) 5 650 000 Fcfa
Projets à long terme (plus de 4ans) 10 000 000 Fcfa
L’ARGENT, C’EST LE NERF DE LA GUERRE. SANS ARGENT, RIEN NE SE FERAIT.
La trésorerie du Canton est à l’étroit voire au niveau zéro,

selon l’état des lieux dressé par la commission des finances.
5- Nous recommandons vivement la mise en place rapide de

tous les mécanismes nécessaires proposés par la
commission des finances pour alimenter la trésorerie
cantonale de façon permanente, ce qui rendrait le canton
financièrement autonome à l’avenir pour faire face à de
tells événement…
 SUR LA CHARTE DES INTERDITS
La charte des fils et filles Bati a été amendée pour la dernière

fois le 22 janvier 2016, il y’a 7 (sept) ans. L’existence de cette
charte est d’ailleurs restée très longtemps inconnue ou
ignorée de la majorité des Bati. C’est une situation anormale.
6- Nous recommandons la relecture, l’amendement
l’actualisation, la publication et la vulgarisation de ce
précieux outil de gouvernance pour notre Canton. La
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76
charte devra absolument être signée de tous les chefs de

villages, du chef de Canton pour s’imposer à tous
 AU PLAN JURIDIQUE
7- Nous recommandons aux autorités cantonales

a. soit de s’attacher les services d’un conseil juridique
externe,
b. soit la création d’une cellule juridique en interne,
chargée de l’encadrement juridique de tous les
décisions et actes initiés ou posés par les organes
cantonales ou subis par le Canton.
 AUTRES RECOMMANDATIONS
Le comité de supervision rassure le Chef de canton de la

profondeur des échanges et de la pertinence des solutions
envisagées.
Nous recommandons vivement de :
8- Continuer les préparatifs du congrès en prenant des actes

de fixation de la date de déroulement à une période
comprise entre les mois de décembre 2023 et février
2024.
9- A l’urgence, il est question de mettre en place une
stratégie de financement des travaux déroulement du
congrès et de la production du pagne des fils et fille Bati,
qui passeront par une sensibilisation aux contributions
individuelles et financières des élites, et une information
précoce des divers sponsors. Pour ce faire, nous
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77
préconisons la production en priorité de la plaquette

évènementielle, et la mise sur pied d’une équipe
marketing chargée des relations publiques.
10- Outre toutes ces mesures pratiques d’organisation,
l’équipe de supervision exhorte la Chef de Canton à la
prise des mesures conservatoires, visant à freiner
l’avancée des problèmes sécuriatires relevées durant les
auditions.
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78
EVENEMENTIEL
Président d’honneur
Sa Majesté
MBEI MATOLO
Emmanuel
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79
PLAQUETTE EVENEMENTIELLE PRESENTATION
REVOIR LE LOGO ?
THEME : CONGRES ………………………………….DU PEUPLE BATI
SOUS LE PATRONAGE DE SM MBEI MATOLO EMMANUEL
Prévoir insertion publicitaire
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80
SOMMAIRE
Page
Propos du chef de Canton …………………………………………
Contexte général………………………………………………………….
Attentes et objectifs des congrès……………………………….
Fiche signaletique …………………………………………………………
Programme du congrès……………………………………………….
Offres et sponsoring………………………………………………………………………
prévoir insertion
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81
PROPOS DU CHEF DE CANTON
PREVOIR SA PHOTO
Tout en vous renouvelant,en notre qualité de Chef de Canton et gardien des

traditions de la grotte sacrée de Ngog Lituba, mes vœux de santé et de convivialité, à
l’approche du congrès du peuple Bati, qui se tiendra en les ……………2023 à Kelleng,
J’ai le plaisir de vous convier très fraternellement au déroulement inclusif desdites
assises, après la relative reprise annocée de la croissance économique post COVID 19.
.
Avant la survenance de ladite épidémie, le canton bati, s’était défini lors dernier
congrès en 2019, un canevas projets de développement ambitieux conduit par son
comité de développement. Il s’agissait de dérouler un programme adéquat aux
besoins de son territoire. Notamment en ce qui concerne, la promotion économico-
culturelle et touristique du patrimoine de ngog lituba, la consolidation de l’unité du
peuple Bati et sa spécificité linguistique aujourd’hui menacée de disparition, malgré
son privilège de gardien séculaire des secrets mythiques de ngog lituba..
En réalité tous les projets prévus dans un cadrage logique ont non seulement été
ébranlés par les répercussions socioéconomiques post-COVID19, à tous les niveaux
mais provoqués des graves compressions finacières pour les projets locaux.
Notre Canton reste miné par une pauvreté extrême des populations, la persistance
des endémies et épidémies telles que l’onchocercose, le VIH/SIDA, et les maladies
hydriques ; le manque de débouchés et de métiers pour les jeunes, l’enclavement de
son fief villageois, les déperditions scolaires, la débauche, le célibat et la sous-
exploitation des retombées légitimes du site de Ngog Lituba, le déficit de culture de
learship et de promotion sociale, et bien d’autres menaces sécuritaires incessantes,
tel que la dévastation de ses rares poches de forêt.
Cette occasion extraordinaire servira de tremplin, pour découvrir ensemble, l’espace

territorial du cantonal aux invités avec son mythique site touristique, ensuite de
mesurer l’ampleur des forces et faiblesses spécifiques de développement durable,
question d’envisager des solutions et opportunités de redynamisation pérennes
pour le Canton..
Aucun développement local, ne pouvant s’entreprendre de façon isolée, nous nous

joignons aux élites ; mécènes et promoteurs divers pour une relance inclusive et
multiforme des partenariats, dans un climat de confiance mutuelle.
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82
CONTEXTE GENERAL
Présenter le canton, son organisation
Le Canton Bati, qui est siège des traditions Basa’a – Bati - Mpo’o, voit le jour en 1943, à la faveur de
la décision N° 70 du 17 Mai 1943, signée du Chef de circonscription coloniale, Monsieur PEUX
Bernard. Dès lors, il est dirigé par Sa Majesté Zachée Matolo Makondo qui règnera pendant 55ans,
avant de passer le témoin en 2000 après sa mort, à son fils MBEI Emmanuel Matolo suivant
homologation de l’arrêtée 00146/MINAT/MINFI du 08 Mai 2002, désigné Chef de deuxième dégré de
Bati.
Administrativement, le canton bati qui s’étend sur une superficie de 24Km2, regroupe 4 villages,
Kelleng, Mbougue, Nyambat, et Ndogbikim suite à une scission avec le village Nyambat depuis 2002.
Son organisation institutionnelle repose sur une Chefferie cantonale, qui coordonne
administrativement, les activités des chefferies de villages, avec l’appui d’un secrétariat cantonal, et
un comité de développement créé en 2019, et bien d’autres associations cantonales.
SES RESSOURCES :
Sur le plan social et humain,
Le canton bati dispose d’une population peu nombreuse, dont le dénombrement n’est pas connu
avec exactitude. Toutefois celle-ci est disséminée entre les quatre villages, les villes voire à l’étranger.
Sur le plan de la communication, le parler bati qui est fondamentalement différent du Basa’a, est une
langue usuelle pour les échanges, bien que celui-ci revête des particularités linguistiques d’un
village à l’autre.
Sur le plan économique
Les populations vivent essentiellement de l’agriculture et du commerce, rarement de la pêche et de

la chasse.
Sur le plan politique
Il existe un pluralisme des partis politiques, bien que le parti RDPC soit majoritaire
Son projet de développement
Les efforts du développement du canton Bati, s’inscrivent de façon générale, à la suite de la stratégie
nationale du développement du pays. Des plans quinquennaux, à la stratégie SN30, le Canton Bati a
bénéficié des avancées majeures en termes de projets réalisés, telles que l’électrification de son
ressort, la dotation en forages, la création d’un lycée et des établissements d’enseignement primaire,
le financement d’un Centre intégré de Santé Intégré, la dotation en énergie solaire, la construction
d’une case d’accueil touristique à Ngog Lituba. Cependant le Canton reste encore, fortement enclavé
du fait de la détérioration grave des voies de communications servant de jonction avec les villes
avoisinantes, et l’absence d’un dispositif sécuritaire telle que brigade de sécurité, face aux
mouvements incontrôlables des personnes, des biens et des bêtes dans le territoire cantonal.
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83
Sur le plan sanitaire
Malgré l’existence d’un Centre de Santé Intégré, le COVID a incité à la prise des mesures barrières et
de confinement. Toutefois localement, les populations continuent de souffrir des maladies
hydriques, et endémies telles que l’onchocercose, qui est à la cause de la cécité, et de nombreuses
crises d’épilepsie.
Les forces, faiblesses, menaces et opportunités
Force est de reconnaitre l’existence des pesanteurs qui empêchent le développement optimal
Canton Bati, malgré quelques atouts.
 Comme faiblesses, on peut citer le déficit de dynamisme qui caractérise les populations
et leurs élites, au sujet de l’implication aux actions de développement, et l’indifférence
d’une classe d’élites.
 Comme forces, il faut noter la bonne homogénéité culturelle et linguistique, car la tribu
Bati, n’est assez très nombreuse. Le Canton s’est doté d’une bonne ’organisation tant
sur le plan institutionnel, qu’administratif.
 Comme menaces, on relever les pressions et incursions incessantes de certains groupes
et lobbies culturels se réclamant de Ngog Lituba, aux dépens des populations
autochtones (les Bati), gardiennes des traditions. En plus on note les menaces
découlant des violations des limites d’une absence de matérialisation.
 Comme opportunités, certaines prédispositions naturelles et culturelles locales, font du
Canton Bati, un lieu sacré des traditions. De plus, le site Ngog Lituba étant éligible au
patrimoine de l’humanité, il offre des belles perspectives touristiques d’avenir au canton
qui compte se développer.
Attentes et objectifs du Conseil :
En vue de renforcer le vivre ensemble et l’unité des fils Bati autour de leur mission de gardien de la
grotte mythique de Ngog Lituba, les travaux du congrès viseront à :
 Accueillir trois cents invités et élites durant les travaux, et les différentes cérémonies
 Evaluer les efforts et les résultats de développement acquis depuis, le conseil cantonal
2019
 Proposer un cadre d’actions prioritaires devant servir de boussole de relance du
développement pour les 3 ans à venir
 Définir un cadre d’actions visant à procéder au dénombrer les populations Bati, leur
potentiel culturel, linguistique et économique pour la relance du développement
cantonal
 Adopter une stratégie de recherche et de prospections de nouveaux partenariats pour
un financement efficace des projets du Canton
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84
ORGANIGRAMME DU CANTON
CHEFFERIE CANTONALE
CHEFFERIE CHEFFERIE CHEFFERIE CHEFFERIE

MBOUGUE KELLENG NDOGBIKIM NYAMBAT
CONSEIL CANTONAL
COMITE DE
DEVELOPPEMENT
ASDEBA
CORBA DYNAMIQUE
CODEVIM PRINCESSES
CODENY ETOILES DE LA SAVANE
NOBLESSE
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85
PREVOIR UNE ILLUSTRATION OU UNE INSERTION PUBLICITAIRE
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86
FICHE SIGNALETIQUE
LIEU : Kelleng place des fêtes
Date : du ………………………... Au ……………………….
Thème :
Unite cantonale, vivre ensemble, et redynamisation des acquis du développement
Organisateur
Conseil cantonal Bati
Invité d’honneur
Président du conseil régional du littoral ?
Invités attendus
 Le sous-préfet de Nyanon
 Autorités traditionnelles
 Membres du conseil cantonal
 Elites cantonales
 Autorités municipales
 Présidents des comités de développements de l’arrondissement de Nyanon
 Président(e)s des associations cantonales
 Mecènes culturels de la communauté Basaa - Mpo’o - Bati
 Sociétés de sponsoring
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87
PROGRAMME DU CONGRES
1. PRINCIPALES ARTICULATIONS
 Visite des institutions cantonales

 Travaux en ateliers
 Lecture des résolutions cantonales
 Installation de l’équipe du comité de développement
 Civilites, agappes et loisirs
2. DISPOSITIONS PRATIQUES
Le Président du Comité d’organisation rassure la forte mobilisation des invités,

personnes et personnalités, qui garantit la réussite de ce Congrès.
 A la faveur d’une large communication, et diffusion des affiches,

banderoles, flyers, faire parts et invitations.
 A travers des spots (Radio et TV), et autre moyens de diffusion tels que
logos, pagne des cérémonies, tee-shirt et tenues traditionnelles.
 A travers un accueil convivial meublé d’une visite touristique à Ngog Lituba
et la gastronomie locale.
3. PREVOIR UNE INSERTION PUBLICITAIRE ENTREPRISE OU MAIRIE ETC…
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88
OFFRES ET SPONSORING
Le Comité d’organisation offre deux formules d’appui financier pour permettre aux
mécènes, sponsors et personnes de volonté, de soutenir l’organisation matérielle du
congrès. Il s’agit de :
1. PACKAGE A LA CARTE
 Il est ouvert aux contributions individuelles, sans contrainte de montant et au
libre choix des publics visés.
2. PACKAGE PARRAINAGE EN OR,
 D’une valeur de 500 000 FCFA et plus, destiné aux sponsors, entreprises
mécènes, annonceurs en contrepartie de la promotion de leurs Banderoles,
logos, label,
3. INSERTION PUBLICITAIRES
 Elle s’offre enfin aux sponsors et annonceurs.
Les différentes modalités d’insertions publicitaires sont les suivantes :
TYPE INSERTIONPUBLICITAIRE PRIX FCFA
1ère de page 600 000
Dernière de page 400 000
½ de page 250 000
¼ de page 200 000
Encart publicitaire 150 000
.
PREVOIR INSERTION
Page
89
PRESENTER LE DEROULEMENT QUOTIDIEN
- Jour 1 : Ouverture des Travaux du conseil cantonal
08:00–09:00 : Accueil des participants
09:00–10:00 :
10:00–11:00 :
11:00–12:00 :
14:00–15:00 :
- Jour 2 : Cérémonie solennelle de restitutions des travaux

09:00–10:00 :
10:00–11:00 :
11:00–12:00 :
14:00–15:00 :
- Jour 3 : Installation des membres du CC et l’ASDEBA et lecture des résolutions

09:00–10:00 :
10:00–11:00 :
11:00–12:00 :
14:00–15:00 :
PREVOIR ESPACE PUBLICIATIRE
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90
COMITE EVENEMENTIEL
NOMS ET PRENOMS CONTACT TELEPHONE
President d’honneur : 699 91 21 55

Sm MBEI Matolo emmanuel
Superviseur general :
M. NDOCK Walter
Rapporteur : 653 80 59 22
M. NYOBE Dieudonne
Charge de communication :
M. MATOLO Marcel
Charges de finances :
M. PEE Pascal
Madame ENGOULOU Catherine
Charge de la logistioue : M.KON Philippe
Conseillers :
M.NGOUTOUGA Simon
M.BIBAN BIBAN Jeremie
M. LIPOP Eric Romuald
M. NDOUKI Patrice
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LETTRE DE SPONSORING :
LOGO du Canton
Réf :
Date
Destinataire :
OBJET : Demande de sponsoring
Nous avons le plaisir de vous inviter très cordialement au déroulement

des assisses du congrès cantonal du peuple Bati, gardien séculaire des
traditions ancestrales Basa’a, Mpo’o, Bati. qui se tiendra du ………… au …………
à Kélleng MBOMBOLE (Ngog-Lituba), en présence de Sa Majesté MBEI Matolo
Emmanuel, Chef du Canton Bati.
L’organisation d’un tel événement engendre des coûts et charges, dont

nous sommes actuellement à la recherche des sponsors pour mener à bien ce
projet.
Aussi cherchons-nous le soutien financier et matériel des entreprises, des

collectivités locales, des mécènes et des personnalités de haute estime.
Il va sans dire, qu’en contrepartie, nous offrons une garantie d’afficher

vos logos ou vos supports publicitaires, sur nos banderoles et affiches diverses.
Vous trouverez ci- joint, notre plaquette événementielle avec le détail du

budget événementiel.
Dans l’espoir que vous serez sensibles à notre demande, Nous vous
prions de recevoir, Monsieur, Madame, l’assurance de notre considération
distinguée.
Pour le Comité d’organisation
Le superviseur général
MBODE Emmanuel
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92
LISTE DES INVITES PERSONNELS:
LISTE DES PERSONALITES A INVITER

Ordre Noms et prénoms Qualité Localité
1 Sa Majesté Meka Chef de canton NYANON
Honorable Polycarpe
2 Banlog Président conseil regional Douala
3 Samuel Eto'o fials Président Fecafoot Yaoundé
4 Amougou Belinga PDg Vision4 Yaoundé
5 Paglan Réné Maire NYANON
Directeur sportif
6 Song bahanack FécafootYaoundé
7 Evaglè Vincent Conseiller municipal NYANON
8 Mouthé à bidias Directeur FNE Yaoundé
9 Mpay Philippe Général Yaoundé
10 NDJOUTOUSSIA Abel Sous-préfet Yaoundé
11 BETI Assomo MINDEF Yaoundé
12 Sa Majesté X Chef de canton MBAY
13 Sa Majesté X Chef de village BONGO
14 sa Majesté X Chef de village BINOUM
15 sa Majesté PONDI
16 Chef de village KIKOT
17 Chef de village NYABAMLA
18 ABDOULAYE opérateur économique KELLENG
19 SALE opérateur économique MBOUGUE
20 HAMIDOU opérateur économique NYAMBAT
21 ALADJI YORO opérateur économique NDOGBIBIKIM
22 JOSEPH Antoine BELL autotité traditionnel Douala
23 MOMHA Général de brigade Yaoundé
24 Commandant de brigade NYANON
25 Commissaire special NYANON
26 NOUMA Général de brigade Yaoundé
27 Mgr NDABYEMB Evêque Batouri
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BUDGET DE L’EVENEMENT:
ORDRE LIBELLE/RUBRIQUES PU XFCA QTE CT XFCA FINANCEMENT
1 Vestimentaire
Commande et conception pagne 10 000 200 2 000 000 Autofinancement
Habillement hôtesses 5 000 10 50 000 Autofinancement
TOTAL1 2 050 000
2 Plaquette et invitation -
Production plaquette évènementiel 500 000 1 500 000
-
Confection billets d’invitations 1 000 200 200 000
TOTAL2 200 000
3 Kit participants -
Fournitures, stylos, chemises 1 000 50 50 000
Confection badges 500 50 25 000
TOTAL3 75 000
4 Amenagement salle -
Tables et chaises 200 300 60 000
Décoration salle forfait 50 000 1 50 000
Éclairage, installation et accessoires 50 000 1 50 000
TOTAL4 160 000
5 Boissons et Rafraîchissements -
Bière cannette pack 12 8 000 10 80 000
Vin mousseux champagne 15 000 6 90 000
Vins rouge pack 12 19 000 6 114 000
Spiritueux whisky 25 000 5 125 000
Jus pack 12 4 800 8 38 400
Eau minérale pack 12 2 200 7 15 400
vin de palme 1L 300 40 12 000
TOTAL5 474 800
6 Restauration -
Pause-café 500 300 150 000
Desserts 200 300 60 000
Entrées 200 300 60 000
Plats de résistance 2 000 300 600 000
TOTAL6 870 000
7 Gadget et cadeaux
Tableau d'art 25 000 2 50 000
Canne patriarche 10 000 3 30 000
TOTAL7 80 000
8 Sonorisation
Location sono 50 000 2 100 000
TOTAL 8 100 000
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9 Communication -
Honoraire impresario 20 000 2 40 000
SPOTS publicitaires 150 000 2 300 000
Banderole 20 000 3 60 000
Crédits téléphoniques 2 010 20 40 200
TOTAL8 440 200
TOTAL BUDGET 4 950 000
Quatre millions neuf cents cinquante mille francs cfa
ORDRE SOURCE DE FINANCEMENT CONTRIBUT QTE TOTAL

1 Contribution participation 2 000 100 200 000
2 Quotepart contribution d'élite 25 000 30 750 000
3 Recouvrement package à la carte 50 000 10 500 000
4 Recouvrement Package en Or 500 000 3 1 500 000
5 Recouvrement autres sponsors 300 000 5 1 500 000
TOTAL PREVISIONNEL 4 950 000
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95
1-31/1- 01-31/01- 01-15/12/

Congres de 2023 Actions 11/2022 11/2023 2023 Responsables
Plan de communication
Media
CRTV Passage CRTV matinale x S. général
VISION 4 Passage x C. communication
RADIO CENTRE Passage x C. communication
Presse x C. communication
Plaquette Prodution & impression x a determiner
Lettre d’invitation Dispatching x a determiner
Demande sponsoring Dispatching x a determiner
Banderole Production & affichage x a determiner
Comité de préparation Evaluation x x C. Spécial
Organisations partenaires & mécènes

SABC Demande de sponsoring x à determiner
CRTV Demande de sponsoring x à determiner
FECAFOOT Demande de sponsoring x à determiner
CERDOTOLA Demande de sponsoring x à determiner
MINTOUR Demande de sponsoring x à determiner
CAMTEL Demande de sponsoring x à determiner
ENEO Demande de sponsoring x à determiner
TRADEX Demande de sponsoring x à determiner
SNH Demande de sponsoring x à determiner
CHOCOCAM Demande de sponsoring x à determiner
FEICOM Demande de sponsoring x à determiner
COMMUNE DE NYANON Demande de sponsoring x à determiner
SOSUCAM Demande de sponsoring x à determiner
CONSEIL REGIONAL DU LIT Demande de sponsoring x à determiner
DANGOTE Demande de sponsoring x à determiner
ALUCAM Demande de sponsoring x à determiner
CAMRAIL Demande de sponsoring x à determiner
CICAM Demande de sponsoring x à determiner
Suivi sponsoring
Mecénariat Demande de sponsoring x A déterminer
ETOO’O F Demande de sponsoring x A déterminer
POLYCARPE B Demande de sponsoring x A déterminer
SM MEKA Demande de sponsoring x A déterminer
SONG B Demande de sponsoring x A déterminer
Page
96
AMOUGOU B Demande de sponsoring x A déterminer

MOUTHE B Demande de sponsoring x A déterminer
JAMES ONOBIONO Demande de sponsoring x A déterminer
BERNARD NDONGO E Demande de sponsoring x A déterminer
KOMBI MOUELLE Demande de sponsoring x A déterminer
MPAY GENERAL Demande de sponsoring x A déterminer
BETI ASSOMO Demande de sponsoring x A déterminer
RB PAGLAN NOUGA Demande de sponsoring x A déterminer
SG DGSN Demande de sponsoring X X A déterminer
SUIVI SPONSORING x x A déterminer
A déterminer
Bouquet vestimentaire
Confection Pagne montage et désign X A déterminer
Production X A déterminer
vente & distribution X X A déterminer
SUIVI PAGNE x x A déterminer
Page
97
PROJET PAGNE BATI

L’idée de la production d’un pagne propre aux filles et fils Bati a
été accueillie avec un anthousiasme certain.
Une commission spécialisée a été créée pour réfléchir sur les
caractéristiques du pagne.
Elle est composée des membres volontaires suivants :
 MBODE Emmanuel
 NYOBE Dieudonné
 NGO LOUHA Pauline
 Mme MBOGLEM Née NGO BOOM Christine
 Matolo Chistian
 NGO NDJAMGA Brigitte
UNE CHARTE GRAPHIQUE a été définie pour la conception du pagne,

tenant compte des armoiries qui nous distinguent des autres :
1. Les couleurs dominantes du pagne

a. le vert nature, symbole de la végétation fraiche en
bonne saison
b. le jaune or, symbole du soleil et de la lumière
c. le gris, symbolique de la grotte
d. le bleu, symbolique des eaux de la rivière Liwa
(Giyèbè) ou (Kiyèbè) et d’autres cours d’eaux
saisonniers du Canton
e. le roux, symbolique de la végétation en saison
sèche
2. Les inscriptions sur le pagne
a. le nom du Canton (Mbangéè)
b. les noms des 4 villes du Canton
c. le nom de la grotte (Mbombolè)
Page
98
d. les noms de nos aliments, outils et autres objets
3. Les signes et symboles (images) du peuple Bati

a. la grotte (l’image)
b. la devise (à imaginer)
c. les outils de communication (gikul, kizunzum,
nkéén)
d. nos produits agricoles et aliments de base
e. les outils du patriarche (Nkon mùnd) Bati
(Gitàmb, kibagaàd ki mbak, le bèd, le gikob gi ngò,
etc)
f. animaux mythiques (ngò et masék ou mban’anzé)
4. La disposition des éléments sur la tissus
a. les différents motifs et objets sur le pagne sont
disposés soit en mosaïque, soit par groupes dans
un ordre logique sur une surface d’un yard.
5. La qualité du tissus
Le pagne devra être tissé en mailles serrées et de
qualité pour une garantie de durabilité.
Page
99
PRÉSENTATION DES SPÉCIMENS RETENUS POUR UN CHOIX DÉFINITIF
La commission du pagne présente ci dessous les 3

spécimens retenus en dernier ressort.
Le choix du modèle unique sera fait par les populations

elles mêmes. Aux dernières nouvelles, une tendance se dessine
nettement pour le spécimen n° 1 qui restituerait le mieux
l’esprit du peuple Bati.
SPECIMEN N° 1 SPECIMEN N° 2 SPECIMEN N° 3
DE L’ASPECT FINANCIER
LE PRIX DE VENTE
Le pagne devra être vendu à prix coûtant, en sus
éventuellement, le coût de l’expédition pour les acheteurs
excentrés du lieu de dépôt de vente, à défaut de prendre
livraison sur place.
Le pagne serait revendu par exemple à 10 000 fcfa si
l’acheteur le prend directement sur le lieu de vente sinon + les
frais d’expédition éventuels)
Page
100
FINANCEMENT DU PAGNE
Nous pensons que la production du pagne peut s’autofinancer

par des avances sur commandes exigibles auprès des potentiels
acheteurs.
Ansi, en encaissant des avances sur commandes, par exemple

de 100 fils et filles Bati à raison de 10 000Fcfa chacun, nous pourrions
encaisser un montant de 1 000 000 Fcfa pour un premier lot de 100
pagnes. La commande globale et les livraisons ensuite, ne se feraient
que si le seuil minimal de 100 pièces est atteint.
Page
101

Compte Rendu Travaux Congrès 2023 FINAL

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Compte Rendu Travaux Congrès 2023 FINAL

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COMMISSION DE SUPERVISION DES PREPARATIFS DU CONGRES DES BATI

Conseillers : NGOUTOUGA Simon

C’est dans ce contexte que du 01 décembre 2022 au 19 Janvier

Ont également pris part aux échanges et travaux, les élites

Ce compte rendu synthétise globalement les opinions générées

LISTE DES COMMISSIONS AD HOC

 Sécurité et Contentieux, présidée par M. MBON Jacques

o Définir les activités spécifiques rentrant dans le cadre des

Un questionnement spécifique a été transmis aux commissions

- Quel est l’état des lieux actuel de votre secteur?

o Restituer thème par thème les contenus avec un timing de

DEROULEMENT DES AUDITIONS.

 Avant l’ouverture des auditions des commisions ah hoc, il été

ETATS DES LIEUX

1- COMMISSION DE RECENSEMENT GENERAL

ETAT DES LIEUX ACTUEL :

CONSTATS ET CAS CONCRETS :

Selon le Répertoire actualisé des villages du Cameroun (3e

VILLAGE TOTAL HOMMES FEMMES

A MOYEN TERME (de 1 à 4ans)

A LONG TERME (Plus de 4ans)

BUDGET DES ACTIONS : (Voir prévisions de la commissions finances)

Projet 1- RECENSEMENT GENERAL

2- COMMISSION DU FONCIER ET DU LOTISSEMENT

Président : M. HEBEG Simon, Suppléé par M. NDOCK

ETAT DES LIEUX ACTUEL :

CONSTATS ET CAS CONCRETS :

A COURT TERME (moins d’1an)

A MOYEN TERME (de 1 à 4 ans)

BUDGET DES ACTIONS : (Voir prévisions de la commissions finances)

3- COMMISSION PROJETS, EDUCATION ET FORMATION

ETAT DES LIEUX ACTUEL :

CONSTATS ET CAS CONCRETS :

A LONG TERME (plus de 4 ans)

BUDGET DES ACTIONS : (Voir prévisions de la commissions finances)

Projet - ACTIONS PRELIMINAIRES D’EVEIL DU CANTON

 Création d’un cadre normatif de travail pour le

o Acquisition et partage des moustiquaires.

 SECTEUR AGROPASTORAL ET EXPLOITATION FORESTIERE

 SECTEUR HABITAT ET VOIES DE COMMINICATION

 SECTEUR PROMOTION DE LA FEMME ET DE LA FAMILLE

 SECTEUR TOURISME ET LOISIRS

 SECTEUR JEUNESSE ET SPORTS

BUDGET DES ACTIONS : (Voir prévisions commission finances)

4- COMMISSION CULTURE TRADITION ET PATRIMOINE

ETAT DES LIEUX ACTUEL

ENTRAVES & OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT

o Abandon et fuite des villages sous le prétexte de la

CONSTATS ET CAS CONCRETS :

 Sauvegarder le patrimoine et s’approprier le site

A MOYEN TERME (1 à 4ans)

BUDGET DES ACTIONS (Voir prévisions commission des finances)

5- COMMISSION JEUNESSE, SPORTS ET LOISIRS

ETAT DES LIEUX ACTUEL :

CONSTATS ET CAS CONCRETS :

A MOYEN TERME (de 1 à 4 ans)

A LONG TERME (plus 4ans)

BUDGET DES ACTIONS : (Voir prévisions commission des finances)

M. MBON Jacques Mathieu

6- COMMISSION SECURITE ET CONTENTIEUX

ETAT DES LIEUX ACTUEL :

ENTRAVES & OBSTACLES AU DEVELOPPEMENT

CONSTATS ET CAS CONCRETS :