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Tolérancement 2015

Bernard ANSELMETTI

13 - ZONE PROJETEE

10
D
P
2x [Ø9,95 M ] [Ø9,99 L ]
[∅ 10,04] M P D

50

Juillet 2014
1
PLAN

Principe de projection

Désignation de la surface projetée

Référence sur une zone projetée

Système de références projeté

Projection par une pièce voisine

Référence commune sur zones projetées

2
BESOIN FONCTIONNEL
Cotation en

10
Cotation de l'assemblé zone projetée

P
Zone
∅ 0,05 A ∅ 0,05 P A
fonctionnelle

8
Serrage
A A

La spécification est appliquée sur la projection de la surface spécifiée dans une


zone fonctionnelle définie par P .

La projection est réalisée en associant à la surface réelle une surface de même


nature par le critère des moindres carrés, de diamètre variable pour un cylindre.

L'élément spécifié peut-être la surface associée ou l'axe de cette surface.

La projection d'une surface est indépendante des autres surfaces du groupe ou du


système de références.

24 juin 2014 3
BESOIN FONCTIONNEL
La notion de zone projetée permet de spécifier Zone
directement la position d'une zone fonctionnelle fonctionnelle
définie par une pièce serrée dans une surface
fonctionnelle. Serrage
=> il ne faut pas utiliser la zone projetée lorsqu'il y
a du jeu dans l'assemblage.

Le principal intérêt est la prise en compte directe du porte-à-


faux dans la spécification pour globaliser les défauts de de la
surface d'appui.

Une cotation classique imposerait des tolérances de position et


d'orientation et d'orientation très sévères de l'alésage.

Une cotation en zone projetée autorise au contraire une large


palette de possibilité, si les écarts d'orientation et de position
sont stables.

24 juin 2014 4
ELEMENT PROJETE

jeu

10

12
Zone fonctionnelle D

P
pour la montabilité

serrage

Le diamètre du pion ne dépend pas du diamètre réel du trou.

Un pion est supposée centrée dans son alésage. Une vis est supposée centrée dans
son filetage.

Sans modificateur, l'élément tolérancé dans la zone projetée est donc toujours l'axe
de l'alésage ou du filetage.

24 juin 2014 5
ELEMENT PROJETE 2x
[∅ 10,04] M P D

10
D

P
Dans le cas de douilles fendues, on peut éventuellement faire l'hypothèse que le
diamètre de la douille assemblée est "égale" au diamètre du trou. Dans ce cas,
la zone projetée peut être définie au maximum de matière.

Avec un modificateur M ou L , l'élément projeté est le cylindre.

Le critère d'association est les moindres carrés avec un rayon variable.

24 juin 2014 6
REGLES D'ECRITURE Zone projetée tracée en trait mixte fin à
double point (sur un seul élément en cas de
La flèche pointe groupe ou répétition)
Le diamètre
sur l'alésage
porte sur le

10

12
trou réel
D

P
[Ø9,95] M [Ø9,99] L
M8x1,25 6H-6H
∅ 0,04 P D ∅ 0,2 P D E P

E 50
E P désigne la référence
La perpendicularité porte E représente la créée sur la projection de E
sur la projection de l'axe dans la zone P
surface réelle du trou
dans la zone P

La longueur projetée est toujours indiquée à droite du symbole P . Ex : P 10


P seul indique une longueur projetée nulle (un point).

Sauf indication contraire avec le modificateur M , si la surface


spécifiée est de révolution, l'élément projeté est l'axe du cylindre, si la ∅ 0,04 A P D
surface spécifiée est formée par 2 plans face à face, l'élément projeté
est le plan médian. (Le A est implicite est peut être omis). inutile

S'il y a plusieurs zones projetées sur la même surface, elles sont notées P1 P2 7
NUMEROTATION DE LA ZONE PROJETEE
Généralement, il n'y a qu'une seule projection par surface. L'indication de la
surface spécifiée ou d'une référence en zone projetée ne peut donc porter
que sur la seule zone projetée de cette surface.
P1 15

Cet exemple montre qu'il est


∅ 0,1 P2 A B possible d'avoir plusieurs zones
∅ 0,2 P1 A B projetées à numéroter pour
définir la partie spécifiée et la
0,2 A E P1
partie utilisée comme
références.
E

Remarque : cette notion de numérotation des zones


B projetées existait autrefois et a été supprimée (sans
doute, à la suite d'un raisonnement incomplet qui n'a
P2 15

A pas permis de trouver le contre-exemple).

Conclusion, généralement, pas de numérotation et numérotation s'il y a plusieurs


zones projetées sur la même surface.
8
CRITERE D'ASSOCIATION

Par défaut, le critère d'association de la surface et le même que pour une référence primaire

- Minimax extérieur matière pour les plans et les surfaces tendues (secteur circulaire,
surface réglée…).
- Moindres carrés pour les cylindres, les plans face à face, voire les autres surfaces

Sinon, le critère d'association peut-être indiqué à droite du symbole P

0,4 P [FA] A

9
PROJECTION D'UN PLAN Exemple :
b
10 P 30

0,4 P A
?

30
A

Pour le modèle de chaîne de cotes, le plan associé à la surface réelle supérieure


doit représenter le plan de référence de la pièce B lorsqu'elle sera en contact.
=> Association par le critère minmax extérieur matière

Il est impossible de décrire la zone projetée à l'intérieur du cadre. La zone doit être
définie en pièce voisine (ici en vue dessus).

10
PROJECTION D'UNE SURFACE REGLEE
Une surface réglée est une surface définie par le déplacement d'une droite dans
l'espace. Une surface prismatique est une surface réglée.

La surface nominale associée à la surface réelle est prolongée la surface suivant


les droites de la surface réglée dans la zone projetée (elle ne peut pas être
projetée dans les autres directions).

Zone projetée limitée par des Zone projetée limitée par la projection
courbes sur la surface gauche d'un contour plan sur la courbe.

11
INDICATION DES DIMENSIONS DANS LE CADRE
La norme ISO 1101: 2013 propose l'écriture des
dimensions de la zone dans le cadre de tolérance.

Cette écriture doit être rejetée :


- Le sens de projection n'est pas donné, si le trou n'est pas borgne..
- On ne peut pas décrire le prolongement d'un plan
- La référence E P ne peut être analysée qu'en lisant l'autre spécification
(principe d'indépendance non respecté)
- Il peut y avoir plusieurs spécifications sur la même zone projetée

Sens de projection ?
D
∅9,97±0,02 M8x1,25 6H-6H
∅ 0,04 P 10 D ∅ 0,2 P 12 D E P

E 50

=> il faut au moins laisser le contour en trait mixte à double points.


12
PROJECTION DES AXES DE CYLINDRES
Assemblage avec 2 pions rigides, serrés dans les alésages
On suppose que l'axe de chaque pion sera confondu avec l'axe de son alésage
identifié par le cylindre des moindres carrés.

Axe du cylindre 2 zones de tolérance Ø0,2


des moindres devant contenir les axes des
carrés cylindres des moindres carrés.

10
D

P
2x [Ø9,95 M ] [Ø9,99 L ]
∅ 0,2 P D

E E représente la surface
50 réelle des deux trous
(pas la projection)

Pour le modèle de chaîne de cotes, le diamètre de l'état virtuel au


maximum de matière des pions sera égal au diamètre maxi des pions +
la tolérance de localisation sur la zone projetée. 13
PROJECTION DES CYLINDRES
Assemblage avec 2 douilles fendues, serrées dans les alésages

On suppose que le diamètre de la douille est égale au diamètre du cylindre des


moindres carrés de l'alésage, sans prendre de conicité.
Contrôle au calibre : l'état 2 alésages Ø10,04
Calibre
virtuel au maximum de matière
doit être extérieur à la zone
projetée définie par les 2 2 cylindres Ø10,04
cylindres des moindres carrés doivent contenir les
(diamètres variables) cylindres des moindres
carrés.
!

10
Le maximum de matière de
D
la projection correspond au

P
diamètre maxi de la douille, 2x [Ø9,95 M ] [Ø9,99 L ]

donc au diamètre maxi du trou. [∅ 10,04] M P D

50

Pour le modèle de chaîne de cotes, le diamètre de l'état virtuel au maximum de


matière est de 10,04..
14
ZONE PROJETEE DECALEE
Si la zone est décalée par rapport à la pièce, la distance doit être indiquée sous
forme encadrée.

36
P
40

4
4

15
ZONE PROJETEE REDUITE A UN POINT
Si le symbole P est seul, sans indication de longueur de la zone projetée, la zone
projetée est réduite à un point. (Le "0" est implicite).
P
Centre de rotulage du roulement
20

P
20

20

Pour éviter la confusion avec une longueur projetée de 20mm :


- Placer une croix pour mettre en évidence le point de l'axe. P
- Ne pas mettre la cote encadrée indiquant le décalage de la zone en face du
symbole P

Rappel : La longueur projetée est obligatoirement indiquée à droite du symbole

16
PLAN

Principe de projection

Désignation de la surface projetée

Référence sur une zone projetée

Système de références projeté

Projection par une pièce voisine

Référence commune sur zones projetées

17
DEFINITION DE LA ZONE PROJETEE
La projection simule par exemple un pion serré dans un alésage. L'indication de la
zone projetée ne suffit pas pour désigner la surface qui a été projetée.
Sauf pour un trou borgne, la connaissance d'un alésage ne permet pas de savoir si la
zone projetée est d'un côté ou de l'autre de l'alésage. Il faut en représenter la
silhouette par un trait mixte à double point.
P60

2c La flèche pointe sur l'élément à


∅ 0,2 P A B projeter (pas sur la zone projetée).

L'élément spécifié est


formé par les 2 alésages La zone projetée est définie comme
une pièce voisine, en trait mixte.
18
UNE SEUL ZONE PROJETEE
La projection porte sur
l'élément spécifié dans
la zone restreinte.

E1

15
15

[Ø9,95] M [Ø9,95] M

P
P

[Ø9,99] L [Ø9,99] L

∅ 0,2 P A B ∅ 0,2 P A B
∅ 0,05 P A ∅ 0,05 P A

E Ø9,97x25 E
E1

B B

A A E est la surface réelle de l'alésage


E est la surface réelle de dans la zone restreinte E1
l'alésage 19
SURFACES COMPOSEES PROJETEES
2c indique que la surface spécifiée est composée des 2 alésages. Les spécifications
portent sur la surface réelle et sur la projection.

La projection de E est l'axe


commun de 2 cylindres coaxiaux
15

2c
de rayons variables différents des
[Ø9,95] M
moindres carrés des 2 alésages.
P

[Ø9,99] L

∅ 0,2 P A B
∅ 0,05 P A

B
E représente la surface réelle des 2
alésages. E

20
SURFACES COMPOSEES PROJETEES

Le même symbole P
est placé des 2 côtés,
ce qui montre qu'il n'y a Variante
qu'une seule zone
projetée (en 2 parties) Avec une projection au maximum de
matière, ∅ 0,2 P M A B , le
15

2c
diamètre de la projection est donnée
[Ø9,95] M
par le diamètre du cylindre des
P

[Ø9,99] L
moindres carrés le plus proche.
∅ 0,2 P A B
∅ 0,05 P A
Ce modèle au maxi matière est
E indéterminé pour une zone projetée
entre les 2 alésages. Le rayon sera
celui d'un seul cylindre des moindres
B carrés pour les 2 alésages.
15

A
P

E représente la surface réelle des 2


alésages. E 21
DIFFERENCIATION DES ZONES PROJETEES
Si les surfaces réelles spécifiées et les zones projetées sont indépendantes, il faut
dupliquer la spécification ou créer une répétition.
P1 15

15
P
[Ø9,95] M [Ø9,99] L

∅ 0,2 P1 A B

[Ø9,95] M [Ø9,99] L
A
B ∅ 0,2 P2 A B 2r [Ø9,95] M [Ø9,99] L

∅ 0,2 P A B
P2 15

F
A
E 22
PLAN

Principe de projection

Désignation de la surface projetée

Référence sur une zone projetée

Système de références projeté

Projection par une pièce voisine

Référence commune sur zones projetées

23
ANALYSE DU BESOIN AVEC DES PIONS RIGIDES

jeu
Cette exemple illustre le cas classique :
les pions 9,99±0,01 sont serrés dans Plaque
l'embase. Il y a du jeu dans la plaque. Embase
serrage

Le serrage du pion dans l'embase est assuré par un alésage Ø9,96±0,01

Ce jeu est favorable pour le montage des vis.


Ce jeu est défavorable pour la condition d'affleurement en bout de pièce.

Pour introduire la démarche, on va d'abord spécifier l'embase avec ses pions,


pour en déduire ensuite la cotation de l'embase seule en zone projetée.

Le diamètre du pion est indépendant du défaut de position et du diamètre de


l'alésage de l'embase.

24
COTATION DE L'EMBASE ASSEMBLEE

12
(1) [∅ 10,04] M D D 0,1 D E [∅ 9,98] L

P
(3)
E
M8x1,25 6H-6H
(2) ∅ 0,2 P D E [∅ 10,04] M
Etat virtuel mini matière
[∅ 9,98] [∅ 9,98]
Gabarit de contrôle
Pour (1) Pour (2)

[∅ 10,04] [∅ 10,2] [∅ 10,04]


Gabarit de contrôle mini matière
[∅ 10,04] [∅ 10,04]

Tampon fileté Ø10


à visser dans la
pièce à contrôler

Variation : jeu max + tolérance


=> pour respecter la zone de tolérance = (10,04 - 9,98) + 0,1 = 0,16
Ø0,2 de l'axe du taraudage, le tampon La distance ne doit pas varier de plus
Ø10 doit rentrer dans le calibre Ø10,2. de ±0,08 quelle que soit la position du 25
gabarit sur la pièce à contrôler.
COTATION DE L'EMBASE SEULE EN ZONE PROJETEE
Pour la localisation (1) et la référence (2), la cotation est établie au maximum de matière,
c’est-à-dire lorsque le pion est gros et lorsqu'il y a un écart de position des alésages.
Pour (1), il faut donc maîtriser la localisation de l'axe dans la zone projetée => (4)
Pour (2), on peut bénéficier du flottement de la référence si le défaut de position des
alésages est faible. On peut donc définir une forme particulière du maximum de matière qui
correspond à l'espace occupé par l'axe dans la zone projetée => (5)
Pour (3), le jeu sur la référence est maximal lorsque les pions sont au diamètre mini et lorsque
les entraxes sont identiques sur les deux pièces. En pratique, c'est seulement si les pions sont
plus gros que l'on peut bénéficier du flottement de la référence. Il n'y a rien à gagner sur la
position des axes. Il ne faut pas mettre de modificateur au minimum de matière sur la
référence => (6)
Tolérance assurant
le serrage des pions
10

12

D
(6)
P

2x [Ø9,95] M [Ø9,97] L
0,1 D E P
∅ 0,04 P D
M8x1,25 6H-6H (5)
(4)
E ∅ 0,2 P D E Ø0,04 P
25 25
Les 2 axes de E doivent se
trouver dans une zone de
tolérance Ø0,04 26
ANALYSE DU BESOIN AVEC DES DOUILLES ELASTIQUES

jeu
Cette exemple illustre le cas avec
des douilles élastiques dont le Plaque
diamètre est égal au diamètre du Embase
cylindre des moindres carrés de
l'alésage de l'embase. serrage

Il y a du jeu dans la plaque.


Ce jeu est favorable pour le montage des vis.
Ce jeu est défavorable pour la condition d'affleurement en bout de pièce.

27
TRANSFERT SUR LA ZONE PROJETEE AVEC DOUILLES
Pour la localisation (1) et la référence (2), la cotation est établie au maximum de matière,
c’est-à-dire lorsque la douille est grosse et lorsqu'il y a un écart de position des alésages.

Le prolongement du cylindre représente intégralement la douille. Pour les 3 spécifications (1),


(2) et (3), la cotation est reproduite en projetant les alésages.

Tolérance assurant le
serrage des douilles
10

12
D
(6)
P

P
2x [Ø9,95] M [Ø9,97] L
0,1 D E P [Ø9,97] L
[∅ 10,04] M P D
M8x1,25 6H-6H
E (4)
∅ 0,2 P D E P [Ø10,04] M
25 25
(5)

28
CAS A ETUDIER
Les slides suivants présentent les cas les plus courants :

Zone projetée primaire

Zone projetée secondaire

1 pion rigide 2 pions rigides

1 douille élastique 2 douilles élastiques

Pour ces 4 configurations, on examine 2 cas :


- jeu favorables (la vis est serrée en bénéficiant du jeu)
- jeu défavorable (un effort extérieur décale les pièces avant le serrage de
la vis)
29
REFERENCE PRIMAIRE SANS MODIFICATEUR
Cas d'application : arbre rigide monté serré dans l'embase. L'exigence de distance
mini assure le non contact entre le corps et l'embase.
La coaxialité (1) est définie classiquement sur la projection de l'alésage C.

Pour la coaxialité (2), la référence primaire C P est rigoureusement identique à la


référence C seule (axe du cylindre des moindres carrés).
Axe du cylindre des
moindres carrés
Corps représentant l'axe de la

60
pièce rigide

P
Distance mini
[Ø50] M C P (2)
Serrage
Ø0,1 P A B (1)
Embase B

C
A

Le seul intérêt est d'avoir une cotation cohérente :


- la spécification (1) garantit la position de la référence sur la zone projetée
- la spécification (2) construit la référence C sur la même zone P . 30
REFERENCE PRIMAIRE AVEC MODIFICATEUR
La pièce de gauche monobloc illustre le besoin pour la montabilité (symétrie 1) et
pour la précision de l'assemblage (coaxialité 2).
A droite, la queue de la pièce est remplacée par une douille élastique dont la
surface est assimilée au cylindre des moindres carrés de l'alésage.

Pièce monobloc Pièce avec référence projetée


∅ 0,1 A A[Ø24,92] L ∅ 0,1 A A[Ø24,92] L P (2)

Jeu défavorable
A

[50] M A [Ø25] M [50] M A [Ø25] M P (1)

Jeu favorable

60
Cylindre des moindres carrés
A P représentant la douille
Ø0,1
(1) (2)
Etat virtuel M
50 Etat virtuel L
hors zone dans la zone
projetée Ø25 projetée Ø24,92
31
REFERENCE SECONDAIRE AVEC FLOTTEMENT
Cas d'application : un seul pion rigide Ø9,99±0,01 avec du jeu dans l'autre pièce favorable pour
l'exigence de montage de la vis
Serrage
[Ø9,95] M [Ø9,97] L
du pion
∅0,04 P D M8x1,25 6H-6H
∅ 0,2 P D E Ø0,04 P (1)

P 12
E P 10
D
Montabilité E Ø0,04 P décline la notion de référence
du pion au maximum de matière pour l'axe. Si l'axe
est moins incliné que 0,04, on pourra
déplacer la pièce pour compenser les
50 défauts de localisation d'un taraudage.
axe projeté =
axe du cylindre Dans (1), le système de références est défini
des moindres par D et par l'axe d'un cylindre Ø0,04
carrés perpendiculaire à D qui doit contenir l'axe du
cylindre des moindres carrés de l'alésage dans
la zone projetée. (Le flottement éventuel
P

D Q permet de compenser des écarts de


localisation de l'élément tolérancé).
Si l'axe ne rentre pas dans le cylindre Ø0,04, il
faut ignorer le flottement en considérant l'axe
perpendiculaire à D, passant par le point
central Q de l'axe projeté.
32
REFERENCE SECONDAIRE AVEC MODIFICATEUR M

Cas d'application : Une seule douille élastique avec du jeu dans l'autre pièce favorable pour
l'exigence de montage de la vis
Serrage [Ø9,95] M [Ø9,97] L
du pion M8x1,25 6H-6H
[∅10,04] M P D
∅ 0,2 P D E [∅10,04] M P (1)

P 12
P 10
E
D

E Ø10,04 M est l'état virtuel


au maxi matière du
prolongement du cylindre
50
Dans (1), le système de références
cylindre projeté = est défini par D et par l'axe d'un
cylindre des cylindre Ø10,04 perpendiculaire à D
moindres carrés qui doit contenir le prolongement du
(rayon variable) cylindre des moindres carrés de
l'alésage dans la zone projetée.
P

(le flottement éventuel permet de


compenser des écarts de localisation
de l'élément tolérancé).

33
REFERENCE SECONDAIRE AVEC MODIFICATEUR L
Cas d'application : Une seule douille élastique avec du jeu dans l'autre pièce défavorable pour
l'exigence étudiée (un effort extérieur peut déplacer la pièce avant le montage de la vis).
[Ø9,95] M [Ø9,97] L
Serrage
[∅10,04] M P D M8x1,25 6H-6H
du pion
∅ 0,2 P D E [∅9,95] L P
(1)

P 12
P 10
E
D

E Ø9,95 L est l'état virtuel


au maxi matière du
prolongement du cylindre
50
cylindre projeté =
cylindre des Dans (1), le système de références est défini par
moindres carrés D et par l'axe d'un cylindre Ø9,95
(rayon variable) perpendiculaire à D contenu dans le
prolongement du cylindre des moindres carrés
de l'alésage dans la zone projetée. (Le
flottement éventuel permet de compenser des
P

D Q
écarts de localisation de l'élément tolérancé).
Si le cylindre Ø9,95 ne rentre pas dans le
cylindre projeté, il faut ignorer le flottement en
considérant l'axe perpendiculaire à D, passant
par le point central Q de l'axe projeté.
34
REFERENCE SECONDAIRE AVEC MODIFICATEUR L
Si l'état virtuel au mini matière sur la référence n'est pas respecté, il est suffisant de
vérifier que le diamètre au mini matière est respecté et de négliger le modificateur au
minimum de matière sur la référence.
Etat virtuel perpendiculaire Etat virtuel respecté sur le cylindre
à D non respecté (douille (sans contrainte d'orientation par
inclinée). rapport à D).

Q : Point de l'axe du
cylindre des moindres
Q carrés de l'alésage, à mi-
hauteur de la zone
P

P
D D
projetée.

Le mini matière sur la référence permet de bénéficier du flottement sur la référence pour
compenser les écarts de localisation. Si l'état virtuel n'est pas respecté, le flottement attendu
n'est pas garanti. Dans ce cas, il faut vérifier que la spécification est satisfaite en négligeant le
mini matière. Ceci revient à dire que l'on suppose que les systèmes de références se
confondent, mais on a bien tenu compte du jeu maxi dans les équations de chaînes de cotes.
17 juin 2014
35
REFERENCE SECONDAIRE SANS MODIFICATEUR
Cas d'application : Un seul pion rigide Ø9,99±0,01 avec du jeu dans l'autre pièce. Ce jeu est
considéré ici comme défavorable pour le montage des vis (un effort extérieur peut décaler la
pièce avant vissage).
[Ø9,95] M [Ø9,97] L

∅0,04 P D M8x1,25 6H-6H


∅ 0,2 P D E P

P 12
10
E
D
E P simule un pion placé dans
P

l'alésage, mais il est impossible de


connaître le diamètre de ce pion.
(On ne peut pas bénéficier du
flottement de la référence).
axe projeté = axe du 50
cylindre des D | E P Axe du cylindre
moindres carrés perpendiculaire à D des
moindres carrés au cylindre
projeté
=
P1

D
Droite perpendiculaire à D
passant par le point Q de l’axe au
milieu de la zone projetée.

36
REFERENCE SECONDAIRE SANS MODIFICATEUR
Cas d'application : 2 pions rigides avec du jeu dans l'autre pièce défavorable pour l'exigence étudiée
Serrage
2x [Ø9,95] M [Ø9,97] L
des M8x1,25 6H-6H
pions ∅0,04 P D
∅ 0,2 P D E P (1)

P 12
P 10
E
D

Dans (1), le système de


50 références est défini par D et
Axe du cylindre des par les 2 axes perpendiculaires
moindres carrés à D en position relative
nominale qui minimise la
somme des carrés des écarts
E P aux axes des cylindres aux
P

D limites de la zone projetée

(Le jeu maxi défavorable a


été pris en compte pour
calculer le diamètre de
l'alésage devant laisser
passer la vis)
37
REFERENCE SECONDAIRE AVEC FLOTTEMENT
Cas d'application : 2 Pions rigides avec du jeu dans l'autre pièce favorable pour l'exigence étudiée
Serrage
2x [Ø9,95] M [Ø9,97] L des
∅0,04 P D M8x1,25 6H-6H
pions
∅ 0,2 P D E ∅0,04 P (1)

P 12
P 10
E
D

Cylindre projeté =
Cylindre des moindres 50 Dans (1), le système de références
carrés (rayon variable) est défini par D et par les 2 axes de 2
cylindres ∅0,04 perpendiculaires à D
contenant les 2 axes des 2 cylindres
dans la zone projetée. (Le flottement
éventuel permet de compenser des
E P écarts de localisation de l'élément
P

D tolérancé).
Si l'un des axes ne rentre pas dans le
cylindre Ø0,04, il faut ignorer le
flottement en considérant les 2 axes
perpendiculaires à D, des moindres
carrés sur les 2 axes projetés.

38
REFERENCE SECONDAIRE AVEC MODIFICATEUR M
Cas d'application : 2 douilles élastiques avec du jeu dans l'autre pièce favorable pour l'exigence
étudiée Serrage
2x [Ø9,95] M [Ø9,97] L des
[∅10,04] M P D M8x1,25 6H-6H
douilles
∅ 0,2 P D E [∅10,04] M P

P 12
P 10
E
D

Le système de références est


Cylindre projeté =
50 défini par D et par les 2 axes
Cylindre des moindres
de 2 cylindres ∅10,04
carrés (rayon variable
perpendiculaires à D
contenant les 2 cylindres dans
la zone projetée.
(le flottement éventuel permet
E P de compenser des écarts de
P

D localisation de l'élément
tolérancé)

39
REFERENCE SECONDAIRE AVEC MODIFICATEUR L
Cas d'application : 2 douilles élastiques avec du jeu dans l'autre pièce défavorable pour l'exigence
étudiée
2x [Ø9,95] M [Ø9,97] L
Serrage
[∅10,04] M P D M8x1,25 6H-6H
des
pions ∅ 0,2 P D E [∅9,95] L P (1)

P 12
P 10
E
D

Cylindre projeté =
Cylindre des moindres 50
Dans (1), le système de références
carrés (rayon variable
est défini par D et par les 2 axes de 2
cylindres ∅9,95 perpendiculaires à D
contenus dans les 2 cylindres dans la
zone projetée. (le flottement éventuel
E P
permet de compenser des écarts de
P

D
localisation de l'élément tolérancé).

40
REFERENCE SECONDAIRE AVEC MODIFICATEUR L
Si l'état virtuel au mini matière sur la référence n'est pas respecté, il est suffisant de
vérifier que le diamètre au mini matière est respecté et de négliger le modificateur au
minimum de matière sur la référence.
Etat virtuel perpendiculaire à D Etats virtuels respectés sur 2 axes
non respecté (douilles les cylindres projetés (sans perpendiculaires à D,
inclinées). contrainte d'orientation par des moindres carrés
rapport à D). sur les 2 axes projetés.

E P
P

P
D D

Le mini matière sur la référence permet de bénéficier du flottement sur la référence pour
compenser les écarts de localisation. Si l'état virtuel n'est pas respecté, le flottement attendu
n'est pas garanti. Dans ce cas, il faut vérifier que la spécification est satisfaite en négligeant le
mini matière. Ceci revient à dire que l'on suppose que les systèmes de références se
confondent, mais on a bien tenu compte du jeu maxi dans les équations de chaînes de cotes.

17 juin 2014
41
REGLE DE CHOIX DE LA REFERENCE
Les composants de liaison (pion ou douille élastique) sont serrés dans la pièce étudiée
et assurent le positionnement de 2 pièces. Il y a du jeu avec la pièce complémentaire.
Douille élastique
Pion rigide
(diamètre = Øalésage)

Jeu favorable défavorable favorable défavorable

Primaire A = A P A = A P A [Ømaxi] M P A[Ømini] L P

Secondaire A B Øt P A B P A B [∅maxi +t] M P A B [∅mini] L P

Contexte et notations :
A plan primaire, B alésage(s) secondaire(s)
[Ømaxi] [Ømini] diamètre maxi et mini de l'alésage qui reçoit le pion
t : défaut de localisation ou d'orientation de l'axe de l'alésage dans la zone projetée

L'exploitation du modèle de douille élastique est très délicate. L'hypothèse diamètre


de la douille = diamètre du trou est hasardeuse… Il n'est pas conseillé d'utiliser ce
modèle.

Attention : en zone projetée, le maxi matière d'un trou correspond au diamètre maxi !
17 juin 2014 42
PLAN

Principe de projection

Désignation de la surface projetée

Référence sur une zone projetée

Système de références projeté

Projection par une pièce voisine

Référence commune sur zones projetées

43
BESOIN FONCTIONNEL

Ces deux figures illustrent soit un assemblage avec une liaison primaire seule, soit
avec un ensemble de surfaces de liaison.
arbre
Zone fonctionnelle

embase

Pour le second cas, il faut projeter l'alésage selon une direction imposée par le plan.
Cela revient à construire le système de références de l'arbre sur l'embase pour
déterminer la position de son axe dans la zone projetée.
Cela impose un nouveau concept de cotation, en introduisant le système de
références à gauche du symbole de spécification.
15

D E ∅ 0,2 P A B M
P

44
PROJECTION D'UN SYSTÈME DE REFERENCES
Le système de références à projeter est décrit à gauche du symbole. L'élément de ce système à
projeter est défini en trait mixte à double point. La zone projetée est définie par le symbole P

15
D E ∅ 0,2 P A B[Ø40] M

P
L'élément tolérancé est l'axe du système
de références D E dans la zone projetée.
60

0,02

Ø30x8
8

E1
E1
[∅ 29,98] M D

E
A B

La référence D est le plan minimax à la surface réelle. La référence E est l'axe du cylindre
perpendiculaire à D des moindres carrés à l'alésage dans la zone restreinte de longueur 8 mm.
L'axe de E doit se trouver dans un cylindre Ø0,2 dans la zone P .
JEU DANS LA LIAISON
Embout D E ∅ 0,2 P A B[Ø40] M
Liaison
sans jeu Un calibre représentant l'embout doit pouvoir être
centré sur la base de sorte que la localisation soit
Base vérifiée dans la zone fonctionnelle

Jeu D E [∅ 30,02] L ∅ 0,2 P A B[Ø40] M

défavorable Les vis bloquent la pièce sans précaution. Le jeu est


donc défavorable au respect de la localisation de la
zone fonctionnelle.

D E [∅ 29,98] M ∅ 0,2 P A B[Ø40] M


Jeu
favorable Les vis sont bloquées par exemple en centrant un
calibre sur la zone fonctionnelle. Le jeu est
favorable, car il permet de compenser les défauts de
la base.

46
CONTRÔLE AVEC JEU FAVORABLE
La référence D est le plan minimax à la surface réelle. La référence E est l'axe d'un cylindre ∅
29,98 perpendiculaire à D contenu dans l'alésage dans la zone restreinte de longueur 8 mm tel
que l'axe de E se trouve dans un cylindre Ø0,2 par rapport à AB dans la zone P .

15
D E [∅ 29,98] M ∅ 0,2 P A B[Ø40] M
P
L'élément tolérancé est l'axe du système
de références D E dans la zone projetée.
60

0,02

Ø30x8
8

E1 E1
[∅ 29,98] M D

E
A B

Contrôle au calibre : Un calibre ∅ 29,98 représentant l'embout doit pouvoir être placé
sur la base de sorte que la localisation soit vérifiée dans la zone fonctionnelle
47
CONTRÔLE AVEC JEU DEFAVORABLE
La référence D est le plan minimax à la surface réelle. La référence E est l'axe d'un cylindre
∅ 30,02 perpendiculaire à D situé dans la matière de l'alésage dans la zone restreinte de
longueur 8 mm tel que l'axe de E se trouve dans un cylindre Ø0,2 par rapport à AB dans la zone P .

15
D E [∅ 30,02] L ∅ 0,2 P A B[Ø40] M
P
L'élément tolérancé est l'axe du système
de références D E dans la zone projetée.
60

0,02

Ø30x8
8

E1
E1
[∅ 29,98] M D

A B

Contrôle au calibre (*) : Un calibre ∅ D représentant l'embout est placé sur la base.
Quelle que soit sa position permise par le jeu, la localisation doit être vérifiée dans la
zone fonctionnelle dans une zone de diamètre 0,2 + (30,02-D) (*) cette méthode est
48
légèrement plus favorable que la définition, mais correspond bien au fonctionnel.
GROUPE DE SYSTEMES DE REFERENCES PROJETES
Les faces d'appui des embouts sont indépendantes. Par contre, les zones projetées
doivent respecter une position relative définie par la localisation du groupe.
2x
60 D E [∅ 30,02] L ∅ 0,2 P

15
60

P
D 2r

15
E 2r

Il y a donc une répétition de 2 systèmes de références D E, ce qui définit les 2


zones projetées, pour respecter la localisation 2x,

Dans chaque motif, la référence D est le plan minimax à la surface réelle. La


référence E est l'axe d'un cylindre ∅ 30,02 perpendiculaire à D situé dans la matière
de l'alésage dans la zone restreinte de longueur 8 mm tel que les 2 axes de E se
trouvent dans la zone P dans deux cylindres Ø0,2 distants de 60,.
49
REPONSE AU PROBLEME SOUMIS
Il faut localiser les 9 axes rouges, avec une orientation indifférente des groupes de 4
trous autour des axes rouges.

Le besoin est de répéter pour chaque motif, la construction de l'axe du système de


référence AB et de définir une zone projetée (en rouge) dans la partie fonctionnelle.

50
COTATION PROPOSEE
Il y a 9 répétitions d'un motif composé : La planéité (1) et la localisation (2) 4x
- d'un plan primaire A (zone partielle) dans la zone P1 garantissent la
- d'un groupe de 4 trous secondaire B montabilité des 9 supports.
La localisation (3) permet de maitriser la localisation sur le groupe des 9 motifs.
9x

10
A B P1 ∅0,2 P2 (3)
P2

60x60 Axe de A B
A1
50

9r A1 9r(4x) M8x1,25 6H-6H

P1 10
(1) 0,05 ∅ 0,2 P1 A (2)

A B

Ø50
Dans chaque motif, A est le plan minimax extérieur matière. B est défini par 4 axes
perpendiculaires à A en position parfaite qui minimisent la somme des carrés des
écarts avec les points des 4 axes aux extrémités de la zone projetée. L'axe du motif
est au centre de B.
Chacun des 9 systèmes de références AB comporte un axe et une zone projetée P2 .
Les 9 axes ainsi définis doivent respecter la localisation (3). 51
PLAN

Principe de projection

Désignation de la surface projetée

Référence sur une zone projetée

Système de références projetée

Projection par une pièce voisine

Référence commune sur zones projetées

52
REFERENCE SUR UNE PIECE VOISINE
Dans le contexte de la cotation fonctionnelle, dans une liaison classique,
les deux surfaces en contact sont de même nature (plan, cylindre..). La
référence spécifiée est donc de même nature que l'élément de référence.
Parfois, les surfaces sont de natures différentes, comme dans
le cas typique de l'appui d'un vé sur un cylindre .

Les éléments de références appartenant à la pièce jaune sont


les 2 plans latéraux du vé qui forment une prismatique.
Cependant, la pièce en appui est un cylindre qui laisse un
degré de liberté en rotation autour de son axe.
En pratique cette liaison laisse cette rotation libre.

La problématique est la même si l'appui est réalisé par 2 plans


de petites étendues. Les centres instantanés de rotation sont
très proches, ce qui ne génère aucun moment. La liaison est
donc bien équivalente à une cylindrique.

Suivant les cas, cette problématique peut être résolue de 3 façons :


- définition d'éléments de contact spécifiques (contacting feature [CF]
- définition sur une pièce voisine
- représentation de la liaison par une référence incomplète. 53
SPECIFICATION SUR UNE PIECE VOISINE
La projection est assurée par une surface parfaite qui représente la pièce voisine
complémentaire.

La pièce voisine est définie en trait mixte fin à double points. La spécification est
définie sur la surface théorique.

0,4 A B
0,2 A
Ø20

La mesure se fait sur un calibre qui


30

représente la pièce voisine ou par


B construction.
Sauf indication contrainte, le calibre
A est posée sur la surface réelle,
indépendamment des autres
surfaces de la pièce.

Ces spécifications sont indépendantes de l'angle du vé.


54
SPECIFICATION DES ENGRENAGES
La dent complémentaire est représentée par une pige qui modélise le contact
au niveau du diamètre primitif.
- La cote sur piges permet de vérifier le déport de denture.
- Le battement sur pige vérifie le centrage de la denture par rapport à une
référence.
Ø8
Cote sur piges 0,04 A

55
REFERENCE SUR UNE PIECE VOISINE
Ce levier est centré sur A. La partie bombée est en appui sur un plan représenté par B.

La référence est une surface théorique décrite en trait mixte fin à double points
placée sur la surface réelle et définie par un commentaire.
0,05 A B

0,2 A B
B : plan parallèle à A,
30 B à 20 mm de A et
tangent à la surface.
8±0.2

20

0,2 A B [CF] Il serait plus rigoureux d'écrire [CF] pour rappeler que B est
un plan en appui sur une surface de nature différente, mais
en pratique, cela n'apporte pas grand-chose dans ce cas.
56
REFERENCE COSNTRUITE SUR UNE PIECE VOISINE
Cette tige de commande est guidée par A. Une bille placée dans la gorge donne
la position axiale.
La référence est définie par un commentaire à l'aide d'une surface théorique décrite
en trait mixte fin à double points placée sur la surface réelle.
B : plan perpendiculaire à A, passant par le
centre d'une sphère placée au milieu de la
B gorge
Ø10

0,2 A

16

C
A
80
0,2 A B

2c Dans ce cas, la définition de la contacting feature en tant que


0,05 sphère pose un problème, car B[CF] serait un point centre de
sphère dont la position serait indéterminée dans la gorge.
B L'axe de A et le centre de la sphère donnerait un système de
références complet, alors que la position de la sphère est
indéterminée dans la rainure. L'indexation angulaire pourra être
donnée par la rainure C.
REFERENCE AVEC UN ELEMENT DE CONTACT
Ce coulisseau est guidé sur le cylindre du bas.
L'orientation est donnée par le cylindre du haut.
Il faut positionner l'alésage central.

L'élément de contact est défini par un trait mixte à


double points (comme une pièce voisine).

[7,7] M A [CF] (2) (1) assure la qualité des 2 faces du vé.


B
(2) assure la montabilité de la rainure
(3)
sur le cylindre.

∅0 L A [CF] B[8,1] L
A est l'ensemble des 2 faces du vé.
50

A[CF] est l'axe d'un cylindre de


diamètre 24 placé dans le vé.

2c Dans (3), B L est un état virtuel de


0,05 (1)
largeur 8,1 centré sur A[CF], donc sur
l'axe du cylindre Ø24 posé sur A.
A 58
REFERENCE AVEC UNE PIECE VOISINE
Une notation simplifiée était largement utilisée avant la publication de la notion de
Contacting feature [CF]. La référence était simplement désignée par un nom
spécifique et un commentaire.
La pièce voisine est définie en trait fin à double point.

(2)

[7,7] M C

(3) Les 2 notations


sont équivalentes.
∅0
50

L C B [8,1] L
Le CF pourrait être
supprimé.

0,05 CZ (1)
C : cylindre Ø24
tangent aux 2 faces
du vé A A

59
METROLOGIE AVEC UNE PIECE VOISINE
(2)

[7,7] M C
La méthode la plus simple consiste à
placer une pige "parfaite" dans le vé.
B
Elle représente la pièce voisine. La
(3) référence est construite directement
sur la pige (critère quelconque, car la
∅0
50

L C B [8,1] L
pige est parfaite).

C : cylindre La construction est possible en palpant les 2


Ø24 tangent 2c
lignes (*) au voisinage de la zone de contact
aux 2 faces du
0,05 (1) du cylindre pour construire 2 plans minimax
vé A
extérieur matière à ces lignes, puis 2 plans
A parallèles décalés de 12mm et la droite C
intersection de ces 2 plans.

C (*) une ligne est un ensemble de points prélevés sur la ligne


étudiée + un point décalé pour permettre de déterminer un
plan associé (avec une normale) qui représente la ligne réelle.60
PIECE VOISINE CYLINDRIQUE DANS LA MATIERE
Dans cette liaison primaire, les 2 plans A glissent sur 2 cylindres
d'appui. Le centre instantané de rotation est sur l'intersection des
normales. La liaison se comporte donc comme une liaison
2c
cylindrique à l'intérieur de la pièce jaune.
0,05

Il n'est pas possible de prendre directement les 2 cylindres


A
extérieurs comme pièces voisines, car ils définiraient une
prismatique.

La pièce voisine est donc un cylindre virtuel contenu dans la


matière.

La mesure peut être réalisée à l'aide des cylindres extérieurs


matière ou par construction en palpant les 2 lignes(*) au
voisinage de la zone de contact du cylindre pour construire 2 plans
minimax extérieur matière à ces lignes, puis 2 plans parallèles à la
distance d et la droite C intersection de ces 2 plans. (La distance d
est calculée en fonction de la position des lignes de contact).
(*) une ligne est un ensemble de points prélevés sur la ligne étudiée
+ un point décalé pour permettre de déterminer un plan associé
C (avec une normale) qui représente la ligne réelle. 61
CHAINE DE COTES AVEC UNE PIECE VOISINE
La corps est en appui sur la base par 2 petits plans étroits. Il s'agit corps
de maîtriser la position du plan supérieur par rapport à A.
base
L'intersection des normales au milieu de la zone de contact donne le
rayon et la position de l'axe de la liaison cylindrique équivalente. Le rayon A
est le même pour les deux pièces (pour pouvoir faire la chaîne de cotes).

(2) D : cylindre tangent


extérieur matière aux 0,1 B (3)
0,1 A A
2 faces C du vé

R12
2c (1)

40
R12
0,05
20

B : cylindre tangent à 2
C B plans tangents extérieur
2c (1) matière aux 2 faces A du vé
A 90°
0,05

B
A
(1) Forme du vé garantissant la qualité du contact Les 2 plans tangents sont assez "instables", mais ils
(2) Position du vé par rapport à A exprimé sur l'axe pivotent autour de l'axe B qui est ainsi très stable.
du cylindre La hauteur totale résultante est 60 avec une variation
(3) Position du plan par rapport à l'axe du cylindre B
de 0,2 62
(Figure 23d de la norme 5459:2011)
CYLINDRE SUR VE
Solution 2 : Cotation en pièce voisine ou
Solution 1 : Le vé est défini par des
en contacting feature. La pièce est
références partielles linéiques. L'élément
mesurée dans un vé à 90°. La référence
associé est le cylindre de rayon R des
A est initialisée sur un cylindre de rayon
moindres carrés aux 2 lignes A1 et A2.
R placé dans ce vé.
R
R
Normales :
v

n1 n2

La métrologie directe (sans vé) est délicate,


La référence est très peut sensible à
car il faut palper des points au voisinage de
la position des lignes A1 et A2.
la ligne de contact et trouver 2 plans de
La localisation peut être mesurée par
normales n1 et n2 perpendiculaires minimax
rapport à l'axe de ce cylindre, sans
aux lignes tels que leur plan médian soit
avoir à orienter la pièce avec
perpendiculaire au plan supérieur de normal
précision par rapport aux lignes
v. Les contraintes sont :
prélevées.
n1.n2=0 et (n1-n2) . v=0 63
PLAN

Principe de projection

Désignation de la surface projetée

Référence sur une zone projetée

Système de références projeté

Projection par une pièce voisine

Référence commune sur zones projetées

64
COMPOSITION DE ZONES PROJETEES
E et F sont les 2 alésages réels.
E P1 et F P2 sont les axes des cylindres des moindres
carrés dans les zones projetées.
E P1
Perpendicularité de la face par
rapport aux 2 zones projetées La référence est la
droite des moindres
∅ 0,05 E P1 -F P2
carrés aux 4 points
P1 15

extrêmes des axes


aux limites des
[Ø9,95] M [Ø9,99] L zones projetées.
F P2
∅ 0,2 P1 A B C

E Perpendicularité en
C P1 P2
2c E -F zone commune des 2
∅ 0,05 A projections par rapport
[Ø9,95] M [Ø9,99] L
à A.
∅ 0,2 P2 A B C G
B

F Il ne faut pas donner le nom d'une


P2 15

A
surface réelle à des zones projetées
car les règles ne sont pas définies.
65
REFERENCE COMMUNE SUR 2 POINTS
Le bras est monté sur 2 paliers centrés sur les 2 points matérialisés en P1 et P2.
2c 2c
[Ø9,95] M [Ø9,95] M

20 P1 20 P2
A B
120

Ø0,05 A P1 -B P2 C P3

P3 0,2 A A P1 -B P2

20
C

A est l'axe commun de 2 cylindres coaxiaux des moindres carrés des 2 alésages. La
zone projetée P1 est réduite à un point de cet axe. Idem pour B P2 .
A P1 -B P2 est l'axe des moindres carrés des 2 points, c'est-à-dire la droite passant
par les 2 points.
C P3 est un point de l'axe du cylindre des moindres à 20 mm de la face.
REFERENCE COMMUNE SUR DES SEGMENTS
Le bras est monté sur 2 paliers de longueur 20mm.
2c 2c
[Ø9,95] M [Ø9,95] M
10 P1 20 10 P2 20
A B
120

Ø0,05 A P1 -B P2 C P3

0,2 A A P1 -B P2

P3 20 C

A est l'axe commun de 2 cylindres coaxiaux des moindres carrés des 2 alésages. La
zone projetée P1 a une longueur de 20mm. Idem pour B P2 .
A P1 -B P2 est l'axe des moindres carrés des 2 fois 2 points extrêmes des projections.
C P3 est l'axe du cylindre des moindres carrés de l'alésage sur la zone P3.
Le système de références est défini par A P1 -B P2 et par le cylindre parallèle à cette
droite (sans contrainte de distance) qui minimise les écarts aux 2 extrémités de C P3
REFERENCE COMMUNE MIXTE
Le bras est monté sur 1 palier B et un axe rapporté dans A, avec un centre de la liaison en P1.

[Ø9,95] M [Ø9,95] M

20 P1
A B
120

Ø0,05 A P1 -B [Ø10,05] L C P3

0,2 A A P1 - B [Ø10,05] L

P3 20 C

La référence est flottante. P1

Ø9,95
La spécification est vérifiée s'il existe un axe
passant par P1 tel que l'état virtuel au mini
matière Ø9,95 de l'alésage B soit dans la
matière.
68
REFERENCE COMMUNE MIXTE
Le bras est monté sur 1 palier B et un axe rapporté dans A, la liaison se fait sur la longueur
projetée P1.
[Ø9,95] M [Ø9,95] M
10 P1 20
A B
120

Ø0,05 A P1 -B [Ø10,05] L C P3

0,2 A A P1 - B [Ø10,05] L

P3 20 C

P1
La référence est flottante. Elle
est définie par l'axe de l'état
virtuel au mini matière (le
cylindre est dans la matière)
69
PROJECTION EN ZONE COMMUNE C P1 - D P2
0,05 CZ A
2c
[Ø9,95] M [Ø9,95] M

20 P1 20 P2
C D
120

Ce parallélisme impose de créer une zone commune avec les 2 projections,


ce qui ne peut actuellement ce décrire qu'en commentaire.

L'autre alternative serait de cumuler les zones projetée, mais on perd


l'information que P1 est issue de C et P2 de D.
0,05 P1 P2 CZ A
70
18 juin 2014
REFERENCE COMMUNE SUR 2 POINTS CONSTRUITS
L'arbre tourne autour de l'axe défini par les 2 points de rotulage
Arbre

Roulement g Roulement d

∅ 0,05 A C-F
A D
B E

15
15
F : point de l'axe E dans le
C : point de l'axe B dans le système de références DE,
C système de références AB, F situé à 15 mm de D
situé à 15 mm de A
La construction des 2 références C et D correspond à la projection des systèmes de
références. Cette construction intermédiaire est nécessaire, car il serait trop
compliqué de créer une référence commune sur les 2 zones projetées de 2 systèmes
de références différents : ∅ 0,05 A A B P1 – D E P2
ANNEXE 13

72
ESSAI D'INDICATION DU P AU DESSUS DU CADRE
La flèche pointe la surface réelle ou sur le prolongement.
L'indication P au dessus du cadre montre que la spécification porte sur la projection
du cylindre. E représente la projection du trou dans la zone P

A facultatif (par défaut)


P1
Le diamètre ne
facultatif
peut pas être ∅ 0,04 A D A
(par défaut)
placé au-dessus
10

P2 12
du cadre de E P2

tolérance (il porte D ∅ 0,2 A


P1

D E
sur le trou)
E désigne la référence
[Ø9,95 M ] [Ø9,99 L ] créée sur la zone projetée

50 M8x1,25 6H-6H

Cette approche est homogène à la définition d'une référence sur une zone restreinte.
(la référence ne désigne pas la surface support).

Inconvénient : on ne peut plus grouper les unes sous les autres les spécifications
relatives à l'alésage réel et à la zone projetée.
73
REFERENCE PRIMAIRE AVEC MODIFICATEUR
Cas d'application : pièce rigide montée avec du jeu dans la pièce étudiée

La référence C est l'axe d'un cylindre Ø10,1 qui doit être dans la matière de
l'alésage et tel que cet axe soit dans la zone de tolérance Ø0,1 sur la longueur de
la zone projetée P .

C [Ø10,1] L Ø0,1 P A B

60
Axe du cylindre Ø10,1 dans

P
la matière de l'alésage.

Liaison
avec jeu
B

A C

Il devient très difficile de constituer une référence sur la zone projetée qui flotte en
raison du jeu.

74

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