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m(t) ⇐⇒ M (f ) (4.1)
En modulation d’angle, le signal en bande de base, ou message, m(t) module
l’angle ψ de la porteuse c(t). On exprime le signal modulé en angle de la façon sui-
vante :
où ψ(t) est la phase du signal modulé. C’est la phase de la porteuse ψ(t) qui contient
l’information à transmettre alors que l’amplitude de la porteuse, c’est-à-dire Ac , de-
meure constante.
La fréquence instantanée du signal modulé, que l’on désigne ici par fi (t), est défi-
nie comme étant la dérivée de la phase ψ par rapport au temps :
ωi (t) 1 d[ψ(t)]
fi (t) = = (4.3)
2π 2π dt
Ici, ωi (t) est la fréquence angulaire instantanée exprimée en radians par seconde.
Maintenant, si nous considérons un signal modulé s(t) en bande passante à une
fréquence porteuse fc , alors on peut réécrire l’expression du signal s(t) :
77
78 CHAPITRE 4. MODULATION DE FRÉQUENCE ET MODULATION DE PHASE
1 d
fi (t) = [ψ(t)] (4.5)
2π dt
1 d
fi (t) = [2πfc t + θ(t)]
2π dt
1 d
fi (t) = 2πfc + [θ(t)]
2π dt
1 d
fi (t) = fc + [θ(t)] (4.6)
2π dt
Le signal modulé en phase, que l’on identifie par sP M (t) s’écrit de la manière
suivante :
Un signal modulé en phase sP M (t) par une sinusoïde pure aura dans le temps
l’allure montré à la figure 4.1.
Le signal modulé en phase sP M (t) illustré à la figure 4.2 est modulé par un mes-
sage m(t) limité en fréquence.
En utilisant la relation trigonométrique connue :
porteuse
0
-1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1
message
-1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1
signal PM
-1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
temps
Il ne s’agit donc plus d’une méthode de modulation linéaire comme c’était le cas
en modulation d’amplitude.
La fréquence instantanée fi (t) en modulation de phase est égale à :
1 d
fi (t) = fc + [kp m(t)] (4.11)
2π dt
soit :
kp d
fi (t) = fc + [m(t)] (4.12)
2π dt
porteuse 0
-1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1
message
-1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1
signal PM
-1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
temps
F IGURE 4.2:
Signal arbitraire mais limité en fréquence m(t) modulé en phase : sP M (t).
Z t
sF M (t) = Ac cos(2πfc t + kf m(τ )dτ ) (4.13)
0
c’est-à-dire que la phase θ(t) comprenant le message m(t) est donnée par :
Z t
θ(t) = kf m(τ )dτ (4.14)
0
kf
fi (t) = fc + m(t) (4.16)
2π
La figure 4.3 montre l’allure de signaux modulés en phase, sP M (t), et en fré-
quence, sF M (t), par le même message sinusoïdal m(t) :
4.3. MODULATION DE FRÉQUENCE (MODULATION FM) 81
1
porteuse
0
-1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1
message
-1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1
signal PM
-1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1
signal FM
-1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
temps
F IGURE 4.3:
Signal sinusoïdal m(t) modulé en phase, sP M (t), et en fréquence, sF M (t).
βp , ∆θmax (4.19)
1 d
∆f = fi (t) − fc = [θ(t)] (4.21)
2π dt
1 d kf
∆fmax , max [θ(t)] =
max [|m(t)|] (4.22)
2π dt 2π
∆fmax
βf , (4.23)
W
m(t) = Am cos(2πfm t)
4.3. MODULATION DE FRÉQUENCE (MODULATION FM) 83
kf kf
fi (t) = fc + m(t) = fc + Am cos(2πfm t)
2π 2π
où évidemment cos(2πfm t) ∈ [−1, 1]. Dans ce cas particulier, la déviation maximale
de fréquence ∆fmax est :
Am kf
∆fmax =
2π
Z t
sF M (t) = Ac cos 2πfc t + kf m(τ )dτ
0
Z t
θ(t) = kf m(τ )dτ
0
Z t Z t
m(τ )dτ = Am cos(2πfm τ )dτ
0 0
Z t Z t
m(τ )dτ = Am cos(2πfm τ )dτ
0 0
t
Z t
1
m(τ )dτ = Am sin(2πfm τ )
0 2πfm
−∞
Z t
Am
m(τ )dτ = sin(2πfm t)
0 2πfm
Notez que si on avait plutôt modulé m(t) en phase, on aurait obtenu sP M (t) :
mo
On remarque que le signal modulé en fréquence à bande étroite sF M (t) est consti-
tué d’une porteuse pure Ac cos(2πfc t) et d’un signal modulé à bande étroite Ac θ(t) sin(2πfc t).
Ce signal sF M (t) ressemble à un signal AM conventionnel sAM (t) = Ac cos(2πfc t) +
Ac ka m(t) cos(2πfc t). On peut donc générer un signal FM à bande étroite de manière
semblable à la modulation AM conventionnelle.
m(t) = Am cos(2πfm t). Par la suite, nous allons comparer ce diagramme vectoriel avec
celui que nous obtiendrions en modulation AM conventionnelle avec le même me
ssage m(t). Posons m(t) = Am cos(2πfm t). Le signal FM, est alors :
où θ(t) = βf sin(2πfm t) :
Considérant que :
h i
cos(2πfc t) = < ej2πfc t et (4.30)
h i h i
sin(2πfc t) = = ej2πfc t = < −jej2πfc t
ejφ −e−jφ
et en utilisant la relation d’Euler pour le sinus : sin φ = 2j , on peut réécrire
sF M (t) comme étant :
h i h i
sF M (t) ≈ Ac < ej2πfc t − Ac βf sin(2πfm t)< −jej2πfc t (4.31)
n o
sF M (t) ≈ Ac < ej2πfc t [1 + jβf sin(2πfm t)]
ej2πfm t − e−j2πfm t
j2πfc t
sF M (t) ≈ Ac < e 1 + jβf
2j
Ac βf j2πfm t Ac βf −j2πfm t
sF M (t) ≈ < ej2πfc t Ac + e − e (4.32)
2 2
| {z }
représentation complexe en bande de base : s̃F M (t)
Le diagramme vectoriel de la figure 4.4 indique que βf étant faible (βf 1), le
vecteur résultant, c’est-à-dire la représentation complexe en bande de base s̃F M (t),
est un vecteur dont l’amplitude varie mais peu et dont la phase varie également en
fonction du temps.
86 CHAPITRE 4. MODULATION DE FRÉQUENCE ET MODULATION DE PHASE
Ac f
Ac f j 2 f m t e j 2 f m t
e 2
2
fm fm
porteuse pure Ac
F IGURE 4.4:
Diagramme vectoriel (équivalent complexe en bande de base) représen-
tant un signal FM à bande étroite.
Maintenant, si β 1 (i.e. |θ(t)| 1), alors on peut supposer que cos β ≈ 1 et sin β ≈ β,
et donc :
t
m t sensibilité de la t Ac k p m t sin 2 f ct
modulation de
phase k p
Ac sin 2 f ct
sPM t
déphaseur
2
Ac cos 2 f ct
A cos 2 f t
c c
oscillateur local
Ac k f m d sin 2 f ct
t
intégrateur et
m t t
0
sensibilité FM
k f m d
t
0
Ac sin 2 f ct
sFM t
déphaseur
2
Ac cos 2 f ct
Ac cos 2 f ct
oscillateur local
Z t
sF M (t) = Ac cos 2πfc t + kf m(τ )dτ (4.37)
0
Pour un message sinusoïdal m(t) = Am cos(2πfm t), c’est-à-dire une simple tonalité,
sF M (t) devient :
Le terme ejβf sin(2πfm t) est en fait une fonction complexe périodique du temps de
période Tm = f1m . Cette fonction périodique peut donc être décomposée en une série
de Fourier complexe, c’est-à-dire ejβf sin(2πfm t) = ∞ j2πnfm t . Les coefficients {c }
P
n=−∞ cn e n
de la série de Fourier sont donnés par :
Z t0 +Tm
cn = fm f (t)e−j2πnfm t dt (4.42)
t0
d d
En faisant le changement de variable suivant : x = 2πfm t, alors dt x = dt 2πfm t =
2πfm et dt = 2πf1 m dx. L’expression de cn devient :
4.5. MODULATION DE FRÉQUENCE À LARGE BANDE 89
Z Tm ×2πfm
1
cn = fm ej[βf sin x−nx] dx (4.44)
2πfm 0×2πfm
Z 2π
1
cn = ej[βf sin x−nx] dx
2π 0
Cette intégrale est assez difficile à calculer. Cependant, on la retrouve dans plu-
sieurs problèmes de physique et elle est donnée dans les tables de mathématiques :
il s’agit des fonctions de Bessel de première espèce et d’ordre n (voir la figure 4.7 et
l’annexe A) :
Z 2π
1
Jn (βf ) , ej[βf sin x−nx] dx (4.45)
2π 0
∞
X
jβf sin(2πfm t)
e = cn ej2πnfm t (4.46)
n=−∞
X∞
ejβf sin(2πfm t) = Jn (βf )ej2πnfm t
n=−∞
90 CHAPITRE 4. MODULATION DE FRÉQUENCE ET MODULATION DE PHASE
n o
sF M (t) = Ac < ej2πfc t · ejβf sin(2πfm t) (4.47)
( " ∞ #)
X
j2πfc t j2πnfm t
sF M (t) = Ac < e · Jn (βf )e
n=−∞
∞
( )
X
sF M (t) = Ac < Jn (βf )ej[2πfc t+2πnfm t]
n=−∞
En prenant la partie réelle de l’exponentielle complexe (notez ici que Jn (βf ) est
déjà une fonction réelle), on obtient finalement :
∞
X
sF M (t) = Ac Jn (βf ) cos (2πfc t + 2πnfm t) (4.48)
n=−∞
A2c
PF M = (4.56)
2
Le spectre SF M (f ) du signal modulé sF M (t) sera lui aussi infini (et continu).
Approximation de Carson
La règle de Carson est une méthode empirique (et approximative) permettant de
déterminer facilement la largeur de bande effective de transmission BT d’un signal
modulé en fréquence ou en phase.
BT , 2nmax fm (4.60)
A2c
et sa puissance totale est PF M = 2 .
1. fm = 500 kHz : m(t) = cos(2 × 5 × 105 πt). L’indice de modulation FM est égal à :
∆fmax ∆fmax 5 × 104
βf = = = = 0.1
W fm 5 × 105
L’indice de modulation βf = 0.1 1, il s’agit d’un signal modulé en fréquence
à bande étroite. Sa largeur de bande effective BT ≈ 2fm = 1 MHz. Il n’y a donc
qu’une bande latérale significative : nmax = 1. Si l’on utilise la règle de Carson,
la largeur de bande effective à BT ≈ 2(∆fmax + fm ) = 1.1 MHz.
S FM f
0 fc
fc f
F IGURE 4.8:
Spectre d’amplitude, SF M (f ) : fc = 10 MHz, m(t) = cos(2πfm t) et fm = 500
kHz.
2. fm = 500 Hz : m(t) = cos(2 × 5 × 102 πt). Cette fois-ci, l’indice de modulation est :
∆fmax ∆fmax 5 × 104
βf = = = = 100
W fm 5 × 102
94 CHAPITRE 4. MODULATION DE FRÉQUENCE ET MODULATION DE PHASE
J n FM 0.01 MAX 8 BT 2MAX f m 160 kHz J n FM 0.01 MAX 8 BT 2MAX f m 160 kHz
S FM f
fc fc
0
f
F IGURE 4.9:
Spectre d’amplitude, SF M (f ) : fc = 10 MHz, m(t) = cos(2πfm t) et fm = 10
kHz.
La densité spectrale de puissance PF M (f ) pour ce troisième cas est :
∞
A2c X 2
PF M (f ) = J (βf ) {δ (f − fc − nfm ) + δ (f + fc + nfm )}
4 n=−∞ n
J n FM 0.01 MAX 8 BT 2MAX f m 160 kHz J n FM 0.01 MAX 8 BT 2MAX f m 160 kHz
PFM f
fc 0 fc f
F IGURE 4.10:
Densité spectrale de puissance, PF M (f ) : fc = 10 MHz, m(t) = cos(2πfm t)
et fm = 10 kHz.
sNBFM t ou sWBFM t ou
sNBPM t sWBPM t
multiplicateur multiplicateur
limiteur 1 de fréquences limiteur 2 de fréquences
n1 n2
F IGURE 4.11:
Modulateur de fréquence à large bande (méthode indirecte de Arm-
strong).
t
m t Ac D f m d sin 2 f c t
t
intégrateur (FM) t 0
k f m d
t
Ac sin 2 f c t sNBFM t
déphaseur
2
Ac cos 2 f c t
oscillateur local
sNBFM t sWBFM t
multiplicateur filtre
limiteur
de fréquence passe-bande
oscillateur local
2
vsortie = aventrée (4.63)
Supposons qu’à l’entrée du dispositif non linéaire nous appliquions un signal mo-
dulé en fréquence à bande étroite et pour lequel le signal modulant est m(t) =
Am cos(2πfm t). On sait que le signal FM à bande étroite est de la forme :
On obtiendra à sa sortie :
aA2c
vfiltré (t) = cos [4πfc t + 2βf sin(2πfm t)] (4.67)
2
Maintenant, en utilisant un dispostif non linéaire d’ordre n plutôt que 2, et en
employant un filtre passe-bande centré autour de fc0 = nfc (et suffisamment large), le
signal filtré sera de la forme :
βW B = nβN B (4.71)
βW BF M = nβN BF M (modulation de fréquence)
βW BP M = nβN BP M (modulation de phase)
sFM t m̂ t
-
sFM t filtre x2 t détecteur x2 t
H2 f d'enveloppe 2
Rt k
Sa phase ψ(t) = 2πfc t + kf 0 m(τ )dτ et sa fréquence instantanée est fi (t) = fc + 2πf m(t).
Les deux filtres du discriminateur balancé ont des réponses en fréquence, H1 (f ) et
H2 (f ), bien définies, tel que montré à la figure 4.15 :
h i
BT BT BT
j2πa f + f c − 2 , pour −fc − 2 ≤ f ≤ −fc + 2
h i
H1 (f ) = j2πa f − f c + BT
, pour fc − BT
≤ f ≤ fc + BT (4.74)
2 2 2
0, ailleurs.
h i
BT BT BT
−j2πa f + fc + 2 , pour −fc − 2 ≤ f ≤ −fc + 2
h i
H2 (f ) = −j2πa f − fc − BT
, pour fc − BT
≤ f ≤ fc + BT (4.75)
2 2 2
0, ailleurs.
S FM f
BT BT
f
fc 0 fc
H1 f
2 aBT
pente = 2 a
BT
fc 0 fc f
BT
2 aBT
H 2 f
2 aBT
pente = -2 a
BT
fc 0 fc f
BT
2 aBT
F IGURE 4.15:
Réponse en fréquence des deux filtres du discriminateur balancé en
bande passante.
H1 f H 2 f
f f
B BT B BT
T 0 T 0
2 2 2 2
F IGURE 4.16:
Réponse en fréquence des deux filtres du discriminateur balancé : re-
présentation complexe en bande de base en bande passante.
H̃1 (f )
X̃1 (f ) = F[x̃1 (t)] = F[s̃F M (t) ∗ h̃1 (t)] = S̃F M (f ) (4.80)
2
De même, à la sortie du filtre 2 (branche du bas), on a :
H̃2 (f )
X̃2 (f ) = F[x̃2 (t)] = F[s̃F M (t) ∗ h̃2 (t)] = S̃F M (f ) (4.81)
2
h i h i
kf R t
En remplaçant H̃1 (f ) par j4πa f + B2T et S̃F M (f ) par Ac δ f − 2πt 0 m(τ )dτ , la sortie
du filtre 1 devient :
H̃1 (f )
X̃1 (f ) = S̃F M (f ) (4.82)
2
Z t
kf 1 BT
X̃1 (f ) = Ac δ f − m(τ )dτ j4πa f +
2πt 0 2 2
Z t Z t
kf kf BT
X̃1 (f ) = Ac δ f − m(τ )dτ j2πaf + Ac δ f − m(τ )dτ j2πa
2πt 0 2πt 0 2
Z t Z t
kf kf
X̃1 (f ) = Ac a(j2πf )δ f − m(τ )dτ + jAc πaBT δ f − m(τ )dτ
2πt 0 2πt 0
102 CHAPITRE 4. MODULATION DE FRÉQUENCE ET MODULATION DE PHASE
Z t
kf π
x1 (t) = Ac aBT π 1+ m(t) cos 2πfc t + kf m(τ )dτ + (4.86)
πBT 2
| {z } | {z0 }
modulation d’amplitude modulation d’angle
yv t
convertisseur
yv t v t
tension-fréquence
VCO
comparateur de phase
sFM t x t e t filtre de boucle v t mˆ t
filtre passe-bas
G f g t
yv t
yv t convertisseur v t
tension-fréquence
VCO
F IGURE 4.18:
Démodulateur FM à boucle à asservissement de phase : comparateur
de phase.
Le rôle du filtre passe-bas est d’éliminer la composante de f (t) autour de 2fc . La sortie
du filtre, e(t), c’est-à-dire le signal d’erreur, est donné par :
Ac Av
e(t) = sin [θ(t) − θv (t))] (4.98)
2
Ac Av
e(t) = sin(θe (t)) (4.99)
2
où θe (t) , θ(t) − θv (t). Si la boucle à asservissement de phase est verrouillée sur le
signal d’entrée, et si l’on suppose que Ac2Av = 1, alors :
t e t filtre de boucle v t
g t ou G f
v t
convertisseur
v t
tension-fréquence
v t
kv v d
t
e t filtre de boucle v t e t g t
e f g t ou G f V f e f G f
Z ∞
d d
[θe (t)] = [θ(t)] − kv θe (τ )g(t − τ ) dτ (4.105)
dt dt −∞
ou encore,
Θ(f )G(f )
V (f ) = Θe (f )G(f ) = kv
(4.110)
1 + j2πf G(f )
kf
v(t) ≈ m(t) (4.113)
kv
PN ( f ) PM ( f )
o
f f
W 0
W W 0
W
F IGURE 4.21:
Densité spectrale de puissance typique d’un signal (gauche) et den-
sité spectrale de la puissance du bruit à la sortie d’un discriminateur
(droite).
préaccen- désaccen-
transmetteur récepteur
tuateur
FM FM
tuateur
Hpré(f) Hdés(f)
message message
bruit et bruit
H pré f : filtre de préaccentuation
H dés f : filtre de désaccentuation
H dés f H 1 f dans la plage de fréquences : W f W
pré
F IGURE 4.22:
Filtre de préaccentuation, Hpré (f ), au transmetteur et filtre de désac-
centuation, Hdés (f ), au récepteur
1
Hdés (f ) = , −B ≤ f ≤ B (4.114)
Hpré(f )
(
N0 f 2
2 A2c
|Hdés (f )|2 , − B2T ≤ f ≤ BT
2
|Hdés (f )| PN d (f ) = (4.115)
0 , ailleurs
Z B
N0
Podés = 2 f 2 |Hdés (f )|2 df (4.116)
Ac −B
∆fmax 75 kHz
βf = = =5
W 15 kHz
Il s’agit donc de modulation de fréquence à large bande.
Mf
M1 f
f (kHz)
0 15
200 kHz
88 108 f (MHz)
Récepteur superhétérodyne FM
mélangeur
r t filtre RF sRF t sIF t filtre IF sFM t
démodulateur
m̂ t
passe-bande passe-bande
FM
variable fixe
f osc f c f IF
Z t
Ac
sFM (t) = cos 2πfIF t + kf m (τ ) dτ
2 0
Multiplexage stéréophonique FM
La figure ci-après montre comment on peut combiner les deux signaux gauche et
droit, mg (t) et md (t), afin de produire un signal monophonique, m1 (t) :
stéréophoniques avec m1 (t) afin de restituer les signaux originaux gauche mg (t) et
droit md (t) :
où les porteuses c1 (t) et c2 (t) sont : c1 (t) = cos(2πfc1 t) avec fc1 = 19 kHz et c2 (t) =
cos(2πfc2 t) où fc2 = 38 kHz.
Mf pilote
(19 kHz)
M1 f M2 f
f (kHz)
0 15 23 38 53
Démultiplexage stéréophonique FM
À la réception, le signal stéréophonique FM est alors détecté et démodulé avec
(par exemple) un récepteur superhétérodyne. La figure 4.28 montre l’étage IF (où
fIF = 10.7 MHz) d’un récepteur monophonique.
Pour une réception stéréophonique du signal reçu, modulé en fréquence, sF M (t),
on doit utiliser le système de démultiplexage suivant, afin de pouvoir récupérer les
composantes gauche mg (t) et droite md (t) du signal original (figure 4.29).
4.11. SYSTÈMES DE TRANSMISSION FM 113
mˆ 1 t
mˆ g t mˆ d t
filtre passe-bas 2mˆ g t
circuit de
f co 15 kHz désaccentuation
m̂2 t
sFM t indicateur
discriminateur
étage IF stéréo
19 kHz
filtre passe-bande doubleur de
étroit à 19 kHz fréquence
m̂1 t
38 kHz
2mˆ d t
démodulateur
filtre passe-bande circuit de
23 à 53 kHz
DSB-SC
désaccentuation
cohérent mˆ 2 t
mˆ g t mˆ d t