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Resumé Maths
Resumé Maths
Définition
Soit f une fonction définie sur un intervalle I.
Une fonction F est une primitive de f sur I, si et seulement si, elle est dérivable sur I et pour tout x
de I, F '(x) = f (x)
Théorèmes
Toute fonction continue sur un intervalle I admet des primitives sur I
Soit f une fonction continue sur un intervalle I et F une primitive de f sur I
Toute primitive de f sur I est de la forme G : xa F(x)+ C où C est une constante réelle
Soit f une fonction continue sur un intervalle I et F une primitive de f sur I
Toute primitive de f sur I est de la forme G : x → F(x)+ C où C est une constante réelle
Soit f une fonction continue sur un intervalle I. Soit x un réel appartenant à I et y un
réel quelconque.
Alors, il existe une primitive F de f, et une seule, telle que F (x ) = Y0
Primitives des fonctions usuelles
1
By : Med Lamine Barghouda
Calcul de Primitives
2
By : Med Lamine Barghouda
Résumé de cours : Equation différentielle
Définition et théorèmes
Soit ‘a’ un réel. L’ensemble (E) : y’ = a y sont les fonctions définie par : f : x → 𝑘𝑒 𝑎𝑥 ; 𝑘 𝜖 ℝ
Soi ‘a’ un réel non nul
Pour tout réels 𝑥0 et 𝑦0 , l’équation différentielle y’ = a y admet une seule solution, c’est la fonction f
définie sur ℝ par :
f (x) = 𝑦0 𝑒 𝑎(𝑥− 𝑥0 )
Pour tout réels 𝑥0 et 𝑦0 , l’équation différentielle y’ = a y + b admet une seule solution, c’est la fonction f
définie sur ℝ par : 𝑏 𝑏
f : x → (𝑦0 + ) 𝑒 𝑎(𝑥− 𝑥0) − ; 𝑘 𝜖 ℝ
𝑎 𝑎
L’ensemble des solutions de l’équation différentielle y’’ + 𝑤 2 𝑦 = 0 est l’ensemble des fonctions définies
sur ℝ par définies par f(x) = 𝐴 sin(𝑤𝑥) + 𝐵cos(𝑤𝑥) ,{ (A,B) 𝜖 ℝ2 }
3
By : Med Lamine Barghouda
Résumé de cours : Fonction exponentielle
Définition
On appelle la fonction exponentielle et on le note x → 𝑒 𝑥 la fonction réciproque de f : x → ln(𝑥) sur
𝑥 𝜖 ]0, +∞[ 𝑦𝜖ℝ
l’intervalle ]0,+∞[ c'est-à-dire { ↔{
𝑦 = ln(𝑥) 𝑥 = 𝑒𝑦
Remarques
pour tout 𝑥 𝜖 ]0, +∞[ , 𝑒 ln(𝑥) = x
pour tout 𝑥 𝜖 ℝ , ln(𝑒 𝑥 ) = x
soit f : x → ln(𝑥) ; 𝑥 𝜖 ]0, +∞[ g : x → 𝑒 𝑥 ; 𝑥 𝜖 ℝ
Propriétés algébriques
e(a+b) = ea . 𝑒 𝑏 𝑒𝑎 𝑎
𝑛
𝑒 (𝑎−𝑏) = 𝑏 pour tout n 𝜖 ℕ∗ \{1} 𝑒 𝑛 = √𝑒 𝑎
𝑒
1 pour tout n 𝜖 𝕫 Soit p 𝜖 𝕫 et q 𝜖 ℕ tel que q ≥ 2
𝑒 −𝑎 = 𝑝 𝑝
𝑒𝑎 𝑒 𝑛𝑎 = (𝑒 𝑎 )𝑛 𝑎
Pour tout réel a on a : 𝑒 𝑞 = √𝑒 𝑎
𝑞
Théorèmes et Remarques
La fonction x → 𝑒 𝑥 est dérivable sur ℝ et on a : (𝑒𝑥 )’ = 𝑒 𝑥
lim 𝑒𝑥 = +∞ 𝑒𝑥 𝑒𝑥 − 1 lim 𝑥𝑚 𝑒
𝑛𝑥
=0
+∞ lim = +∞ lim =1 −∞
+∞ 𝑥 𝑥→0 𝑥
lim 𝑒𝑥 = 0 lim 𝑥𝑒𝑥 = 0 𝑒𝑛𝑥
−∞ −∞ lim = +∞
+∞ 𝑥𝑚
Soit U une fonction dérivable sur ℝ sur un intervalle I.
La fonction f : x → 𝑒 𝑥 est dérivable sur I et on f ’(x)=U’(x) 𝑒 𝑈(𝑥)
La fonction f : x → 𝑒 𝑈(𝑥) est une primitive de la fonction f : x → U’(x) 𝑒 𝑈(𝑥) sur l’intervalle I
Exponentielle de base
𝑒 b ln(𝑎) = 𝑎𝑏
Pour tout réels strictement positif a, b, c et pour tout réels c et d on a :
a(c+d) = ac . 𝑎𝑑 𝑎𝑐 ac . 𝑏 𝑐 = (a + b)c
𝑎(𝑐−𝑑) = 𝑑
𝑎
1 pour tout n 𝜖 𝕫 𝑎𝑐 𝑎 𝑐
𝑎−𝑑 = =( )
𝑎𝑑 (𝑎𝑐 )𝑑 = 𝑎𝑐𝑑 𝑏𝑐 𝑏
1 𝑝
Soit p et q deux entiers tels que q ≥ 2 𝑞 𝑞
𝑎 = √𝑎
𝑞 𝑎 = √𝑎 𝑝
𝑞
Définition
Soit a un réel strictement positif. On appelle fonction exponentielle de base a la fonction x → 𝑎 𝑥
Pour tout x ℝ , f(x) = 𝑎 𝑥 = 𝑒 𝑥 ln(𝑎)
4
By : Med Lamine Barghouda
Conséquence
Soit a un réel strictement positif
La fonction f : x → 𝑎 𝑥 est dérivable sur ℝ et on a f ‘(x) = ln(a) 𝑎 𝑥
1𝑒𝑟 Cas : a > 1
X -∞ +∞
f ‘ (x) +
+∞
f(x)
-
+∞
Fonction puissance
Définition
Soit r un rationnel, on appelle fonction puissance r la fonction définie sur ]0, +∞[ par f(x)= 𝑥 𝑟 = 𝑒 𝑟 ln(𝑥)
1𝑒𝑟 Cas : si r > 0 lim
+
𝑥 𝑟 = lim
+
𝑒 𝑟 ln(𝑥) = 0 lim 𝑥 𝑟 = lim 𝑒 𝑟 ln(𝑥) = +∞
0 0 +∞ +∞
2𝑒𝑚𝑒 Cas : si r < 0 lim
+
𝑥 𝑟 = lim
+
𝑒 𝑟 ln(𝑥) = + ∞ lim 𝑥 𝑟 = lim 𝑒 𝑟 ln(𝑥) = 0
0 0 +∞ +∞
Théorème
Soit r un rationnel.
La fonction f : x → 𝑥 𝑟 est dérivable sur ]0, +∞[ et on a f ‘(x) = r 𝑥 𝑟−1
1
La fonction F : x → 𝑟+1 𝑥 𝑟+1 est une primitive de la fonction f : x → 𝑥 𝑟 sur ]0, +∞[
Croissance comparées
la fonction logarithme
- On fait recours dans ces comparaisons à { 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑙𝑎 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒
5
By : Med Lamine Barghouda
Résumé de cours : intégrale
Définition
Soient f une fonction définie sur un intervalle I et F une de ces primitives, soient a et b deux
points de I.
La quantité F(b)− F(a) (encore notée [F(x)] ) est appelée intégrale de f entre a et b et est notée
𝑏
∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
Remarques
l’ordre de a et de b est important
Le nombre ‘a’ est appelé borne inférieure et ‘b’ la borne supérieure de l’intégrale
𝑏
∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = [𝐹(𝑥)]𝑏𝑎 = F(b) – F(a)
la variable x apparaissant dans l’intégrale est une variable muette, on peut aussi écrire :
𝑏 𝑏
∫𝑎 𝑓(𝑡)𝑑𝑡 Ou ∫𝑎 𝑓(𝑢)𝑑𝑢
𝑏
En faisant a = b alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 0
𝑏 𝑎
∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = - ∫𝑏 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
𝑏 𝑐 𝑏
∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + ∫𝑐 𝑓(𝑥)𝑑𝑥
L’aire de la partie du plan limitée par ∁𝑓 , l’axe des abscisses et les droites d’équation x = a
𝑏
et x = b est 𝜗 = ∫𝑎 |𝑓(𝑥)|𝑑𝑥 𝑈. 𝑎
𝑏 𝑏 𝑏
∫𝑎 (𝛼𝑓(𝑥) + 𝛽𝑔(𝑥))𝑑𝑥 = 𝛼 ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 + β ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥
Intégrales et Inégalités
𝑏
Si pour tout x ∈ [𝑎, 𝑏] avec a < b, f(x)≥ 0 alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≥ 0
Si pour tout x ∈ [𝑎, 𝑏] avec a < b, f(x)≥ 0 et f s’annule en un nombre fini de point
𝑏
alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 > 0
𝑏 𝑏
Si pour tout x ∈ [𝑎, 𝑏] f(x) ≤ 𝑔(𝑥) alors ∫𝑎 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 ≤ ∫𝑎 𝑔(𝑥)𝑑𝑥
L’aire de la partie du plan limitée par ∁𝑓, par ∁𝑔 et les droites d’équation x = a et x = b
𝑏
est 𝜗 = ∫𝑎 |𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥)|𝑑𝑥
Calculs d’intégrales
Calcul d’intégrale au moyen d’une primitive
Intégration par parties
Soit U et V deux fonctions dérivables sur un intervalle I tel que U’ et V’ sont continues sur I
et soit ‘a’ et ‘b’ deux réels de I, on a :
𝑏 𝑏
∫𝑎 𝑈(𝑡)𝑉 ′ (𝑡)𝑑𝑡 = [𝑈(𝑡)𝑉(𝑡)]𝑏𝑎 - ∫𝑎 𝑈 ′ (𝑡)𝑉(𝑡)𝑑𝑥
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Valeur moyenne d’une fonction
x=a x=b
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Résumé de cours : Probabilité
Rappel
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By : Med Lamine Barghouda
Conséquence
Soit A et B deux événements non vide de E
Principes des probabilités composées
𝑃(𝐴∩𝐵)
p(B/A) = donc 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵)= p(A).p(B/A)
𝑃(𝐴)
Principe des probabilités totales
p(B)= p(A).p(B/A) + p(𝐴̅).p(B/𝐴̅)
Formule de Bayes
𝑃(𝐵)
p(B/A) = 𝑝(𝐴/𝐵)
𝑃(𝐴)
Remarques
Ne pas confondre événements indépendants et événements incompatibles.
▪ 2 événements A et B sont indépendants si p(A ∩ B)= p(A).p(B)
▪ 2 événements A et B sont incompatibles si A ∩ B= ø
Formule des probabilités totales
Un système est dit complet si et seulement si 𝐵1 ∪ 𝐵2 ∪……..∪ 𝐵𝑛 = 𝐸
Pour tout A 𝜖 ℙ(E) on a :
p(A) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵1 ) + 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵2 ) + …… + 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵𝑛 ) = p(𝐵1 ).p(A/𝐵1 ) + p(𝐵2 ).p(A/𝐵2 ) + …. + p(𝐵𝑛 ).p(A/𝐵𝑛 )
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Résumé de cours : Variables aléatoires
Variables aléatoires sur un espace probabilisé fini
Définition
Soit (E, ℙ(E), p) un espace probabilisé fini
On appelle Variable aléatoire ou bien aléa numérique toute application X qui part de E qui arrive dans ℝ
On appelle X(E) l’ensemble image de X
La loi de probabilité de X
P : X(E) → [0,1]
On appelle loi de probabilité de X ou distribution de X, l’application {
𝑥𝑖 → 𝑝(𝑋 = 𝑥𝑖 ))
𝑥𝑖 𝑥1 𝑥2 𝑥𝑛 Total
𝑝(𝑋 = 𝑥𝑖 ) 𝑃1 𝑃2 𝑃𝑛 1
Espérance mathématique d’un aléa numérique
On appelle espérance mathématique de l’aléa numérique X le réel E(X) définie par
𝑛
𝐸(𝑥) = ∑ 𝑥𝑖 𝑃𝑖 = 𝑥1 𝑃1 + 𝑥2 𝑃2 + … . + 𝑥𝑛 𝑃𝑛
Propriétés 𝑖=1
Loi binomiale
Soit E une expérience constitué par la succession de n épreuves indépendantes et identiques à deux issues
succès s ou Echec E = 𝑠̅
On note p la probabilité de succès (p = p(s))
Soit X l’aléa numérique correspond au nombre des succès à l’issue des n-épreuves
On dit que X suit une loi binomiale de paramètre n et p
On a X(E) = {0, 1,2, . . ., n}
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By : Med Lamine Barghouda
Exemples de lois continues
La loi uniforme
1
Soit I = [a , b], a < b et f la fonction définie par f(x) = 𝑏−𝑎
f s’appelle la densité de probabilité pour la loi uniforme sur l’intervalle [a , b]
Soit [c , d] un intervalle inclus dans [a , b]
a c d b 𝑑 𝑑−𝑐
p( [c , d] ) = ∫𝑐 𝑓(𝑥)𝑑𝑥 = 𝑏−𝑎
𝑑−𝑐
1
----- p( ̅̅̅̅̅̅̅
[𝑐 , 𝑑]) = 1 – p( [c,d] ) = 1 - 𝑏−𝑎
𝑏−𝑎
a c d b
On dit qu’une variable aléatoire X à valeurs dans un intervalle [a, b] suit une loi de probabilité uniforme
lorsque 𝑑−𝑐
p( 𝑐 ≤ 𝑋 ≤ 𝑑 ) = 𝑏−𝑎
Soit X une variable aléatoire qui suit la loi de probabilité uniforme sur [a, b]. La fonction de répartition est
définie par
0 𝑠𝑖 𝑥 𝜖 ] − ∞, 𝑎]
F: x → {𝑝(𝑎 ≤ 𝑋 ≤ 𝑥)𝑠𝑖 𝑥 𝜖 [𝑎, 𝑏]
1 𝑠𝑖 𝑥 𝜖 [𝑏, +∞[
La loi exponentielle
Soit 𝛌 un réel strictement positif
La fonction f définie sur [0,+∞[ par f(t) = 𝜆𝑒 −𝜆𝑡 est la densité de la soi exponentielle de paramètre 𝜆
p ([c,d]) = 𝑒 −𝜆𝑐 - 𝑒 −𝜆𝑑
p ({c}) = 0
p ([0,c]) = 1 - 𝑒 −𝜆𝑐
p ([c,+∞]) = 𝑒 −𝜆𝑐
On dit qu’une variable aléatoire X suit la loi exponentielle de paramètre 𝜆 lorsque
p ([c , d]) = p (c≤ 𝑋 ≤ 𝑑) = 𝑒 −𝜆𝑐 - 𝑒 −𝜆𝑑
Soit X une variable aléatoire qui suit la loi de probabilité exponentielle de paramètre 𝛌. La fonction de
répartition F : ℝ → [0,1] est définie par
0 𝑠𝑖 𝑥 < 0
F: x → {
𝑝(0 ≤ 𝑋 ≤ 𝑥) 𝑠𝑖 𝑥 𝜖 [0, +∞]
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By Med Lamine Barghouda
Résumé du cours : Statistiques
Rappels
𝑛
1 V(X) = ̅̅̅̅
𝑋 2 − (𝑋̅)2
𝑋̅ = ∑ 𝑥𝑖 (X) √𝑉(𝑋)
𝑛
𝑖=1
Nuage de points
Dans un repère orthogonal du plan, le nuage de points associés à la série statistique à deux variables,
X et Y est l’ensemble des points M de coordonnées (𝑥𝑖 , 𝑦𝑖 ) représentatifs de tous les individus i de la
population.
Le point G(X , Y) est appelé point moyen du nuage de points associé à la série statistique à deux
variables X et Y.
Droite d’ajustement
Lorsque le nuage a tendance de s’accumuler autour d’une droite, alors on cherche une équation de
la droite D qui approche le « mieux possible » les points du nuage, c’est ce qu’on appelle ajustement
linéaire. Cet ajustement est liée à deux paramètres appelés Covariance et Coefficient de corrélation
linéaire.
Coefficient de corrélation linéaire
Covariance
𝐶𝑜𝑣(𝑋,𝑌)
Cov(X,Y) = ̅̅̅̅
𝑋𝑌 − 𝑋̅. 𝑌̅ r=
𝜎 (𝑋).𝜎(𝑌)
√3
Si |𝑟| > alors l’ajustement affine est justifié.
2
√3
Si |𝑟| < alors l’ajustement affine n’est pas justifié.
2
Droites de régression
Soient X et Y deux séries statistiques quantitatives non constantes et observées dans une population
√3
donnée. On suppose que le coefficient de corrélation r vérifie |𝑟| > alors il est possible
2
d’approcher la liaison entre X et Y par une relation affine de type Y en fonction de X ou aussi X en
fonction de Y.
La première droite est appelée droite de régression de Y en X, elle a pour équation :
𝐶𝑜𝑣(𝑋,𝑌)
D : y = ax + b où 𝑎 = ̅ - a𝑋̅
et b = 𝑌
𝑉(𝑋)
12
ANALYSE
4ème SC.INF
2014/15 CHAPITRE 7: Logarithme népérien GHARSALLI
1) Définition :
1
La fonction x ֏ est continue sur ]0, +∞[ . Elle admet donc des primitives sur cet intervalle
x
1 x
1
On appelle fonction logarithme népérien qu’on note ln la primitive de x ֏ qui s’annule en 1. ln x = ∫ dt .
x 1
t
Conséquences :
1
• La fonction ln est définie et dérivable sur ]0, +∞[ de dérivée la fonction x ֏ .
x
• ln(1) = 0.
2) Premières propriétés de la fonction ln :
1
On a, pour tout x∈ ]0, +∞[ , ln ′ ( x ) = > 0. Donc ln est strictement croissante sur ]0, +∞[ . La fonction ln étant
x
dérivable donc continue, et strictement croissante de ]0, +∞[ dans ℝ, est donc une bijection de ]0, +∞[ dans ln
( ]0, +∞[ ) = ℝ.
Conséquences :
• 1 a un unique antécédent par ln noté e : ln(e) = 1.
• Pour tous réels strictement positifs a et b, on a : ln a = ln b ⟺ a = b et ln a < ln b ⟺ a < b.
• Pour x > 1, on a ln x > 0 et pour x < 0, on a ln x < 0.
Exercice 1 :
Résoudre ln (4 – x) > 0.
Propriété :
Si u est une fonction strictement positif et dérivable sur un intervalle I, alors la fonction composée ln(u) est
u′
dérivable sur I et on a : ( ln ( u ) )′ = .
u
Exercice 2 :
Dans chacun des cas suivants, préciser le domaine de définition de f et calculer sa dérivée
1
( ) ( )
f ( x ) = ln ( x + 3) ; f ( x ) = ln ( x ) + 3 ; f ( x ) = ln x 2 + 1 ; f ( x ) = x + ln x 2 ; f ( x ) = ln
x +1
3) Relations importantes :
Exercice 3 :
Soit a un réel strictement positif. On considère la fonction F définie sur ]0, +∞[ par f(x) = ln (ax).
1
1) Calculer F’(x). En déduire que F est aussi une primitive de la fonction x ֏ .
x
Comment peut-on alors écrire F(x) ?
2) En calculant F(1) de deux manières, en déduire que, pour tout x∈ ]0, +∞[ , ln (ax) = ln a + ln x.
13
1
3) En utilisant la relation précédente, déterminer une relation entre ln et ln ( a ) .
a
a
4) Donner une relation entre ln , ln ( a ) et ln ( b ) , pour tous réels strictement positifs a et b.
b
Propriétés : Soient a et b deux réels strictement positifs. Alors :
1 a
1) ln ( ab ) = ln a + ln b 2) ln = − ln b 3) ln = ln a − ln b
b b
4) ln ( a ) = 12 ln a ( )
5) ln a n = n ln a, pour tout n ∈ ℤ.
1
On a lim+ ln x = −∞. En effet, on a ln = − ln x .
x →0 x
Remarques :
1) La droite d’équation x = 0 (l’axe (Oy)) est une asymptote verticale quand x tend vers 0+.
2) Les valeurs approchées ln 2 ≃ 0.7 et ln 3 ≃ 1.1 sont à connaître.
3) La tangente à la courbe de la fonction ln au point d’abscisse 1est T : y = x – 1.
Tableau de variations :
14
Courbe représentative :
Exercice 6
1) Montrer que, pour tout x ∈ ]0, +∞[ , ln x ≤ x . (on pourra étudier la fonction h ( x ) = ln x − x ).
ln x 1
2) En déduire que, pour tout x>1, on a 0 ≤ ≤ .
x x
ln x
3) En déduire que lim = 0.
x →+∞ x
Propriétés :
ln x
lim =0 ; lim x ln x = 0
x →+∞ x x →0+
ln x ln (1 + x )
lim =1 ; lim =1
x →1 x − 1 x →0 x
ln x ≥ 1 ; ln x =2 ; ln x ≤ 1 ; 3 − ln x ≤ 8 ; ln ( 2 x + 1) = 1
( )
ln x 2 = −1 ; ln ( x ( x + 1) ) = 0 ; ln x + ln ( x + 1) = 0
ln x x x2 + 1
lim+ ; lim − ln x ; lim ln 2
x →0 x x →+∞ 2 x →+∞
3 + 2x
1 1 1 − ln x 1 − ln x
lim+ ; lim ; lim+ ; lim
x →0 x ln x x →+∞ x ln x x →0 x x →+∞ x
1
Exercice 9 Soit la fonction définie sur ]1, +∞[ par f ( x ) = .
x ln x
1) Déterminer les limites de f aux bornes de son domaine de définition. En déduire les asymptotes à ζ f .
15
Théorème : Pour tout entiers non nuls n et m, on a :
( ln x )
n
= 0 et lim+ x m ( ln x ) = 0.
n
lim m
x →+∞ x x →0
Propriétés :
(
1) Si u est une fonction dérivable et non nulle sur un intervalle I, alors la fonction x ֏ ln u ( x ) est dérivable )
) )′ = u ((x )) , pour tout x∈ I.
u′ x
( (
sur I et on a ln u ( x )
u′
2) Toute fonction dérivable de la forme a pour primitive ln ( u ) sur tout intervalle où u ne s’annule pas.
u
Exercice 10 : Dans chacun des cas suivants, donner un intervalle sur lequel f a des primitives et donner une
primitive de f :
2 2x ln x 1
f ( x) = ; f ( x) = 2 ; f ( x) = ; f ( x) = .
2x − 3 x +1 x x ln x
5) Fonction logarithme décimal :
ln x
Exercice 11 : On considère la fonction f définie sur ]0, +∞[ par f ( x ) = .
ln10
1) Calculer f(1) et f(10).
2) Montrer que, pour tout réels strictement positifs a et b et pour tout entier relatif n, on a :
1 a
b b
( )
f ( a.b ) = f ( a ) + f ( b ) ; f = − f ( b ) ; f = f ( a ) − f ( b ) ; f a n = n. f ( a ) .
Cette fonction est appelée fonction logarithme décimal, qu’on note log.
3) Déterminer lim+ f et lim f .
x→0 x →+∞
16
Mr :Khammour.K Comment réagir aux questions d’analyse 4èmeAnnée Septembre 2015
Forme : lim f ( x)
0 Si f est une fonction rationnelle on factorise par x a en utilisant les
produits remarquables ou le trinôme ax2 bx c a x x ' x x '' .
x a 0
Si f est une fonction irrationnelle on multiplie par l’expression conjuguée.
Etudier la continuité On cherche lim f ( x) et la comparer avec f ( x0 ).
x x0
de f en x0 .
Déterminer domaine Rédaction en utilisant les opérations sur les fonctions continues
de continuité de f (Somme , produit , rapport , composé …..)
Montrer que f est f continue sur I.
continue sur I. f ( x) 0 pour tout x I .
Montrer que fog est f continue sur J.
continue sur I. g continue sur I .
g (I ) J
Déterminer f a, b f a, b m, M avec m min f et M max f sur a, b .
ou f est une fonction f a, b f (a), f (b) si f est croissante sur a, b .
continue sur a, b . f a, b f (b), f (a) si f est décroissante sur a, b .
Montrer que f ( x) k f est continue sur I.
(respectivement k f ( I ) (respectivement 0 f ( I ) ).
f ( x) 0 ) admet une f est strictement monotone sur I (Pour l’unicité de la solution)
solution unique 𝛼 sur k compris entre f (a) et f (b) ( resp f (a) f (b) 0 ) (pour dire que
I et que 𝛼 a, b 𝛼 a, b )
Montrer que f ( x) x On pose g ( x) f ( x) x et l’équation devient g ( x) 0
admet une solution
unique 𝛼 sur I et que
𝛼 a, b
Etudier les variations D f et limites aux bornes de D f .
de f . Calculer f '( x) et son signe.
Tableau de variation.
17
Interpréter La droite d’équation x a est une asymptote verticale à C f .
lim f ( x)
x a
19
VII. Asymptotes verticales et horizontales :
f x
lim
x x
0 a
admet une branche admet une branche lim f x ax
x
parabolique de direction parabolique de direction
(yy’) (xx’)
b
admet une branche y= ax +b est une
parabolique de asymptote à
direction y= ax au voisinage de
X. Divers :
20
Mr :Khammour.K Résumé : Géométrie dans l’espace 4ème Sc-exp Novembre 2015
1) Produit scalaire :
AB.AC AB.AC.cos AB, AC .
x x'
u y et v y ' u.v xx ' yy ' zz ' ; u x² y ² z ² .
z z'
x ' x
M x, y, z ;M' x ', y ', z ' MM' y ' y ; MM' ( x ' x)² ( y ' y)² ( z ' z)²
z ' z
x x' y y' z z'
I milieu du segment [MM’] alors : I , , .
2 2 2
2) Produit vectoriel :
sont colinéaires alors AB et AC et tel que AB, AC, AB AC est une base directe .
AB AC =AB.AC.sin AB, AC .
y y'
z z'
x x ' yz ' zy '
x'
u y et v y '
xz ' zx ' .
x
u v
z z ' z z '
xy ' yx '
x x'
y '
y
x x ' x ''
u y et v y ' et w y ''
z z ' z ''
x x' x ''
u v .w v w .u w u .v det u, v, w y y ' y '' x
y'
z'
y"
z"
y
x ' x"
z ' z"
z
x' x"
y ' y"
z z ' z"
21
3) Droites dans l’espace :
D A, u M ( x, y, z ) / AM u ; IR .
a x x0 a
Si A x0 , y0 , z0 et u b D : y y0 b ; IR D : représentation paramétrique de
c
{ z z0 c
la droite passant par A et de vecteur directeur u .
MA u
d M , D : distance du point M à la droite D.
u
Position de deux droites.
Soit D et D’ deux droites de vecteurs directeurs u et v .
Si u et v sont colinéaires alors D et D’ sont parallèles.
Si u et v ne sont pas colinéaires alors D et D’ sont sécants ou non coplanaires.
4) Plans dans l’espace :
P A,u ,v M ( x, y, z ) / det u, v, w 0 : plan passant par A et de vecteur directeur u et v .
L’équation det u, v, w 0 donne l’équation cartésienne du plan P qui est de la forme ax + by + cz +d=0.
a a '
n P b est un vecteur normal du plan P et u b ' est un vecteur directeur d'une droite D passant par
c c'
A x0 , y0 , z0
22
Remarque : Si P D alors u est un vecteur normal du plan P.
Si nP et u sont orthogonaux alors P // D .
Si n P et u ne sont pas colinéaires alors P et D sont sécants en un point H x1 , y1 , z1 .
x1 x0 a '
H P D ax1 by1 cz1 d 0 et 𝐷: y1 y0 b '
z1 z0 c '
{
ax by0 cz0 d ax0 by0 cz0 d ax0 by0 cz0 d
H x0 a ' 0 ; y0 b ' ; z0 c '
aa ' bb ' cc ' aa ' bb ' cc ' aa ' bb ' cc '
Plan médiateur :
Soit P : ax by cz d 0
Déterminer l’équation cartésienne de plan médiateur P du segment [IJ].
n P = IJ .
Pour chercher d, soit M milieu de [IJ] M P .
5) Sphère :
S : x x0 y y0 z z0 R 2 .
2 2 2
Si d > R alors S P .
Si d < R alors S P H ,r : r R² d ² et H est le projeté orthogonal de point A sur le plan P.
Si d = R alors S et P sont tangents en un point M qui est aussi le projeté orthogonal de A sur
P.
Application :
Fonction dérivable en a :
Soit f une fonction définie sur I contenant un réel a.
f x f a
f est dérivable en a ssi il existe un réel L tel que lim L , f 'a L .
x a xa
f est dérivable en a ssi f est dérivable à gauche et à droite en a et f g' a fd' a .
Soit f une fonction définie sur un intervalle I contenant a et Cf sa courbe dans un repère.
Dérivabilité en a Interprétation graphique
f n’est pas dérivable en a tel que : Cf admet deux demi tangente verticale au point A(a,f(a))
f x f a f x f a dirigés vers le haut.
lim ou lim
x a xa x a xa
f n’est pas dérivable en a tel que : Cf admet deux demi tangente verticale au point A(a,f(a))
f x f a f x f a dirigés vers le bas.
lim ou lim
x a xa x a xa
Accroissement finis :
Théorème de Rolle
Si f est une fonction continue sur [a,b] dérivable sur ]a,b[ telle que f(a) = f(b) alors il existe au moins
c a,b tel que f’(c) = 0.
Théorème d’accroissement finis :
Si f est une fonction continue sur [a,b] dérivable sur ]a,b[ telle que f(a) = f(b) alors il existe au moins
f(b) f(a)
c a,b tel que f '(c) .
ba
Sens de variation :Soit f une fonction dérivable sur I.
f est strictement croissante sur I ssi f’(x) > 0 pour tout x de I.
f est strictement décroissante sur I ssi f’(x) < 0 pour tout x de I.
f est constante sur I ssi f’(x) = 0 pour tout x de I.
Remarque :
si f ' x 0 pour tout x de I et il n’existe pas un intervalle J I tel que f’(x)=0 alors f est
strictement croissante sur I.
f ' x 0 pour tout x de I et il n’existe pas un intervalle J I tel que f’(x)=0 alors f est strictement
décroissante sur I.
Inégalité des accroissements finis :
Soit f est une fonction continue sur [a,b] dérivable sur I, s’il existe deux réels m et M tels que
m f'(x) M alors m b a f(b) f(a) M b a .
Soit f une fonction dérivable sur I,s’il existe k IR* tel que pour tout x de I,
f '( x) k alors pour tout a et b de I on a: f (b) f (a) k b a .
Fonction dérivée :
Dérivé d’une fonction composée
Soit f une fonction dérivable sur I, g est dérivable sur J et f I J alors gof est dérivable sur I et
pour tout x de I , on a : (gof)’(x)=g’(f(x).f’(x).
Dérivées usuelles :
Fonction Sa dérivée Intervalle
a 0 IR
x (n IN )
n *
nxn-1 IR
1 n IR*
(n IN*)
x n
x n 1
x 1 0,
2 x
cos ax b a sin ax b IR
sin ax b a cos ax b IR
tan ax b a 1 tan 2 ax b ax b
2k
2
f+g f’ + g’
f IR * f' ’
f g f ' g f g '
1 a f ' af ' f est non nul
, ; a est une constante ,
f f f2 f2
f f ' g f g ' g est non nul
g g2
f f' f strictement positif
2 f
f n n Z* nf ' f n 1 Si n<0 , f est non nul
Point d’inflexion :
Soit f une fonction deux fois dérivable sur I, Si f ‘ s’annule en a en changeant de signe alors le
point A(a,f(a)) est un point d’inflexion de la courbe de f.
Théorème de la bijection :
Si f est une fonction strictement monotone sur un intervalle I alors on a :
1) f réalise une bijection de I sur f (I).
2) La fonction réciproque f 1 de f est strictement monotone sur f(I) et elle a le même sens de
variation que f.
3) Pour tout x de I et pour tout y de f (I) : y = f (x) équivaut à x f 1 ( y ) .
4) Si de plus f continue sur I alors f 1 est continue sur f (I).
5) Les courbes de f et de f 1 sont symétriques par rapport à la première bissectrice : y x .
6) Si f est dérivable sur I et f ‘ ne s’annule pas sur I alors f 1 est dérivable sur f (I) et on a pour tout x
de f ( I) f 1 '( x) f ' f 11 ( x) .
Comment réagir aux questions d’analyse
Questions Comment réagir
Etudier la dérivabilité de f en x0 f x f x0
On cherche lim
x x0 x x0
Interpréter graphiquement le nombre dérivé Dire si la courbe admet une tangente ou demi-tangente.
Ecrire l’équation de la tangente à C f au point T : y f ' x0 x x0 f x0
d’abscisse x0 .
Montrer que f o g est dérivable sur I puis *g dérivable sur I.
déterminer (fog) ‘ (x). * f dérivable sur J.
* g I J
*(fog)’(x)=f’(g(x).g’(x).
Montrer que pour tout a et b appartient à On utilise le corollaire de théorème des inégalités
l’intervalle I on a : accroissement finis
f (b) f (a) k b a - f est dérivable sur I.
- f '( x) k pour tout x de I.
- a et b appartient à l’intervalle I.
Montrer que pour tout a et b appartient à On utilise le théorème des inégalités accroissement finis :
l’intervalle I on a : - f est continue sur [a,b]
m b a f(b) f(a) M b a - f dérivable sur ]a,b[
- m f'(x) M
Montrer que C f admet un point d’inflexion Calculer f ’’(x) et voir si f ’’ s’annule et change de
au point A ( x0 , f( x0 )) signe en x0 .Graphiquement la courbe de f traverse la
tangente au point A.
Montrer que f est une bijection de I sur f(I) f est une fonction strictement monotone sur un intervalle I
donc f réalise une bijection de I sur f (I).
26
Mr :Khammour.K Résumé : Suites réelles 4ème Math et Sc-exp Novembre 2015
Suite arithmétique :
Un suite arithmétique de raison r U n 1 U n r
Relation entre deux termes quelconques Un U p n p r
Terme général (Relation entre U n et n)
U n U 0 n r si U 0 est le premier terme de la suite
n 1 n 1
Somme U 0 U1 ............... U n 1 U k U k =
k 0 k 0
2
1 terme dernier terme U n1 +U0
Nombre de termes er n
2
Suite géométrique :
Un suite géométrique de raison q U n 1 =qU n
Un =U p q
Relation entre deux termes quelconques n p
U U où IR .
kI
k
kI
k
nombre d'éléments de I
kI
n
nombre d'éléments de U k n p 1 dernier indice 1er indice +1
k p
Si on a : U n Vn alors U V .
kI
k
kI
k
Suites monotones :
Un est croissante sur I ssi U n1 U n 0 pour tout n I .
Un est décroissante sur I ssi U n1 U n 0 pour tout n I .
Un est croissante sur I ssi U n1 =U n pour tout n I .
Remarque :
Pour étudier la monotonie d’une suite (croissante ou décroissante)
- On étudie le signe de U n 1 U n .
U n 1
- Quand U n 0 , on compare par 1.
Un
- Quand Un1 f Un , On compare f(x) et x.
Suite majorée – minorée – bornée :
Soit Un est définie sur I.
Un est majorée s’il existe un réel M tel que pour tout n I U n M .
Un est minorée s’il existe un réel m tel que U n m pour tout n I .
Un est bornée s’il existe deux réels m et M tels que m U n M pour tout n I .
Remarque :
Pour démonter qu’une suite est majorée ou minorée ou bornée on utilise en général la
raisonnement par récurrence.
Toute suite convergente est bornée (La réciproque est fausse : exemple : U n 1
n
Un Vn Lim Vn 0
n
Un est convergente et
Lim U n 0
n
a Un b Lim U n l al b
n
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Recherche de la limite d’une suite : Un1 f Un
Un D
Si f est continue sur D alors f l l
U n est convergente vers l
{
Si -1< q < 1 Lim q n 0
n
Si q >1 Lim q n
n
Si q 1 Pas de limite
Suites adjacentes :
Deux suites U et V sont adjacentes lorsqu’elles vérifient :
U n Vn .
Un est croissante et Vn est décroissante.
Lim U n Vn = 0 .
n
Exercice d’application:
Soit a et b deux nombres réels vérifiant 0 < a < b. On définies les suites Un et Vn par :
2Un Vn U Vn
U0 a, V0 b, Un1 ,V n
Un Vn n1 2
1) Vérifier que Un et Vn sont strictement positives.
2) On pose pour tout entier naturel n Tn = Un – Vn.
1
a) Montrer que pour tout entier n , Tn >0 puis 0 Tn 1 Tn .
2
b) En déduire par récurrence que, pour tout entier naturel n , on a : 0 Tn b n a .
2
3) Démontrer alors que les suites Un et Vn sont adjacentes.