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Préfecture de La Guadeloupe: Mission D'assistance À L'élaboration Du Futur Plan Local de Redynamisation en Guadeloupe
Préfecture de La Guadeloupe: Mission D'assistance À L'élaboration Du Futur Plan Local de Redynamisation en Guadeloupe
Prochaine étape
Prochaine étape
PHASE 2
Proposer des pistes de redynamisation pour le Comité de site 2 : Diagnostics et 1ères pistes de redynamisation
territoire et identifier les projets créateurs
d’emplois et d’activités Approfondissement de la piste
sélectionné
Accompagnement
Feuille de route
PHASE 3
Prochaine étape
Prochaine étape
• Espérance de vie homme : 76,2 ans contre 77,8 pour l’hexagone (INSEE 2007)
• Espérance de vie femme : 83,3 ans contre 84,5 pour l’hexagone (INSEE 2007)
• PIB / hab. (en €) : 17 882 contre 30 413 pour l’hexagone (INSEE 2008)
Amérique du Nord
Caraïbes
Amérique Centrale
Amérique du Sud
• 32 communes
• 5 intercommunalités :
− 4 communautés de communes
− 1 communauté d’agglomération
Démographie
• Le DOM le plus peuplé après la Réunion • Une croissance démographique (+0,5 % /an)
identique à celle de la Martinique mais inférieure
• Une population jeune : celle de la métropole (+0,7 % /an) et des autres
‒ Les - de 20 ans représentent 31 % de la DOM (+1,5 % /an à la Réunion, +3,9 % /an en
population (contre 25 % pour l’hexagone) Guyane)
‒ L’âge moyen est estimé à 35 ans (40 ans en
• Une baisse continue du nombre de naissances
métropole)
depuis 1965
• 3ème région de France pour son solde naturel
• Un nombre de décès en augmentation pour la 2ème
• Un taux de fécondité de 2,3 enfants / femme année consécutive (+3,2 % en 2009, +4,9 % en
2008)
Emploi / Revenu
Logement
• Une amélioration de la qualité des logements (entre • Un nombre de logements vacants (21 966 soit 14,4
1999 et 2006) : %) 2 fois plus important qu’en métropole
‒ Des logements disposant des principaux
équipements élémentaires (électricité, sanitaires) • Une disparité des prix de l’immobilier selon les
avec une généralisation de la climatisation et du communes (demande forte sur les communes
chauffe-eau solaire “centrales” : Baie-Mahault, Pointe-à-Pitre, Les Abymes)
Immobilier d’entreprises
• Un coût d’achat du foncier bâti (1 390 €/m²) • Une offre immobilière d’entreprise à la location
inférieur à la médiane nationale (2 186,90 €/m²) plus élevée qu’à l’échelle nationale (16,8 € le m², la
moyenne nationale étant de 11,34 € le m²)
• De nombreux projets de parcs / hôtels
d’entreprises / pépinières et de rénovation urbaine • Des niveaux de taxes d’habitation plus élevés
sur « l’Agglomération centre » qu’en métropole
Prochaine étape
• Un territoire doté des principales infrastructures (aéroport, port • Un déficit d’infrastructures dans le secteur du nautisme
Infrastructures
autonome, routes) • Des transports publics peu développés
• Un climat propice aux activités touristiques toute l’année • Une clientèle essentiellement métropolitaine
Attractivité / • Des infrastructures d’accueil pour la plaisance • Une image écornée notamment en raison des mouvements sociaux
Tourisme • Des évènements et sites de renommée mondiale (route du rhum, • Une difficulté pour capter les touristes (seulement 2,5 % de la
baie des Saintes,...) fréquentation totale caribéenne)
23 PLR Guadeloupe © 2011 Deloitte SA
Le territoire
Synthèse des opportunités et des menaces
Opportunités Menaces
• Une création d’activités et de VA permettant de générer de nouveaux • Une paupérisation d’une couche de la population
Social emplois • De nouvelles tensions sociales
• Une diversification de certains secteurs (énergies renouvelables, • Un tarissement des fonds européens et publics
agro-alimentaire) • Une baisse de la commande publique
Economie • Du foncier disponible pour le développement de nouvelles activités • Une sous exploitation du potentiel marin et agricole de la
économiques Guadeloupe
• Une filière touristique comme moteur de l’économie • Un déficit d’investissement et d’attractivité économique du territoire
• Jarry, hub de transbordement dans la Caraïbe • Un sous-dimensionnement et une obsolescence des infrastructures
Infrastructures
• Un potentiel touristique important (17,6 millions de touristes dans la • Une concurrence accrue émanant des îles alentours, notamment sur
Caraïbe en 2009) des secteurs dynamiques comme le nautisme
Attractivité/
• Un tourisme de croisière en pleine croissance, notamment avec
Tourisme
l’arrivée de nouveaux bâteaux
• Un littoral Caraïbe à exploiter
Géographie • L’ouverture du canal de Panama • Une position stratégique dans la Caraïbe • Une forte concurrence des
• Une forte concurrence des îles alentours
• Une diversité de paysages
îles alentours
• •Une création
Une création d’activités
d’activités et de VA
et de VA permettant de permettant
générer de
• Un taux de chômage structurel élevé
• Une paupérisation d’une couche de la population
Social
nouveaux emplois
de générer de nouveaux emplois • Une inflation similaire à celle de la métropole • Un taux de chômage
• Des revenus faibles et un coût de la vie 40% plus
• Une multiplication des tensions sociales
• Une amélioration de la qualité des logements
structurel
cher qu’en métropole élevé
• Une diversification de certains secteurs (énergies renouvelables, • Un tarissement des fonds européens et publics
• Une diversification de certains secteurs
agro-alimentaire) • • Un
Une tarissement
baisse de la commande des
publiquefonds européens
• Un secteur industriel ralentissement • Une sous exploitation du potentiel marin de la Guadeloupe
(énergies renouvelables,
• Du foncier disponible agro-alimentaire)
pour le développement de nouvelles
• Un secteur primaire en difficulté (production de et publics
activités économiques • Un déficit d’investissement et d’attractivité économique du
• Du foncier disponible pour le développement
• Une filière touristique comme moteur de l’économie • Un secteur tertiaire moteur
richesse et nombre de salariés en baisse) • Une baisse de la commande publique
territoire
• Une production de richesse émanant des services
Economie de nouvelles activités économiques • Un pôle de compétitivité axé sur les énergies
non marchands • Une sous exploitation du potentiel
renouvenables pourvoyeur d’appels à projets
• Une filière touristique comme moteur de • Des coûts fonciers à la location élevés (prix du marin et agricole de la Guadeloupe
m², niveau de taxe d’habitation supérieur à la
l’économie métropole) • Un déficit d’investissement et
d’attractivité économique du territoire
Formation
technopôle d’Excellence)
sur des secteurs innovants (projet de • Des
• Des taux
taux de deenréussite
réussite progression en
progression
• Une absence de compétence managériale des • Une fuite des cerveaux
• Des partenariats en cours et une ouverture internationale de cadres
technopôle
lUAG d’Excellence)
Infrastructures
• Jarry, hub de transbordement dans la • Un territoire doté des principales infrastructures • Un•déficit
Desd’infrastructures
transports dans
publics peu
le secteur du
infrastructures
(aéroport, (aéroport, port
port autonome, routes) nautisme
Caraïbe développés
autonome, routes)
Prochaine étape
Prochaine étape
• Un outil d’appui structuré d’une durée de 3 ans, reconductible une fois, par un
avenant de 2 ans au maximum, afin de :
Des besoins
• Renforcer l’attractivité économique et touristique du territoire
• Structurer et soutenir les filières porteuses
• Une filière
• Un développement facilité par incontournable,
une économie en tertiarisation TICs Tourisme contribuant à l’attractivité
• Une nécessité pour la du territoire
compétitivité des entreprises
• Une filière à potentiel, créatrice
d’emplois et permettant une forte
attractivité
Produits de la mer Nautisme • Un territoire disposant des
principaux atouts pour son
• Un secteur primaire à la
développement
recherche de nouveaux
débouchés
Agro-ressources
A
Soutenir les filières à potentiel
B
Structurer des espaces propices au développement
d’activités
C
Favoriser une gouvernance globale et cohérente à
l’échelle de l’Agglomération
Prochaine étape
SELECTION
Critères de sélection :
Niveau de maturité
Recherche de financement
Impacts emplois
Prochaine étape
PHASE 2
Proposer des pistes de redynamisation pour le Comité de site 2 : Diagnostics et 1ères pistes de redynamisation
territoire et identifier les projets créateurs
d’emplois et d’activités Approfondissement de la piste
sélectionné
Accompagnement
Feuille de route
Décliner de manière opérationnelle les actions à
mettre en place pour le développement de Comité de site 3 : Présentation du scénario global
l’économie et de l’emploi du territoire, sous forme de et des actions
scénarios et de « fiches-action » synthétiques
• Une économie traditionnellement basée sur l’agriculture mais enregistrant une baisse structurelle de la
part de l’agriculture dans le PIB. Les potentialités agricoles ont récemment été mises à mal par des
conditions climatiques défavorables (cyclones, inondations, sécheresse, etc.) et par l’érosion des
préférences commerciales de l’UE. Néanmoins, depuis janvier 2010, la Guyane a pénétré le marché
européen du riz sans quotas ni taxes, tandis que de nouveaux accords avec l’UE relatifs au commerce
de la banane vont augmenter la compétitivité du commerce de la banane au niveau régional.
• Cette diminution du poids de l’agriculture traditionnelle dans l’économie caribéenne appelle à
l’identification de nouveaux débouchés (dans le secteur de la construction, du textile, etc.).
• La restructuration des filières exportatrices • Le poids du secteur agricole dans l’économie est
traditionnelles (canne, banane) s’inscrit dans faible et en déclin : le secteur représente 2 % des
le contexte des accords de partenariat économique : emplois salariés et 2,7 % de la valeur ajoutée totale en
−Programme de replantation, efforts R&D, etc. 2008, contre 4,1 % de la VA en 2000.
−+ 300 salariés dans la filière banane en 2009 et
progression des exportations de bananes en 2009 (+ • La production de la canne à sucre a connu des
21%). difficultés importantes, avec une baisse de 13 % en
2008.
• La politique de diversification initiée (notamment
melon et productions florales, est potentiellement • De fortes contraintes techniques, climatiques et
porteuse). sanitaires, ainsi que des coûts de production élevés
et un faible niveau de formation des agriculteurs
• Le renforcement de la différentiation de l’offre : entravent la politique de diversification agricole mise
−Production éco-responsable : plan « banane durable » en œuvre (hormis pour le melon et les productions
−Label Indication Géographique Protégée florales).
• CA : ~ 5 Md€
• Près de 5 000 entreprises, 45 000 salariés
• Croissance ininterrompue depuis la fin des années 1980 (+6,6% par an entre 1992 et 2007)
• 3ème exportateur et importateur mondial : 10,6 % de l’industrie en 2007 – exportation de 66 % de la
production nationale
• Leader mondial de la voile de plaisance (Bénéteau, Jeanneau, Dufour, Alubat), du bateau
pneumatique (Zodiac), du catamaran de plaisance (Fountaine, Nautitech, Lagoon), des engins de
glisse (BIC sport) et de l’équipement (Incidences, Lorima, Wichard, Plastimo, TBS, NKE, Navicarte,
Adrena…)
Sources : INSEE – Banque de France – ASSEDIC – DADS – FICUS – SESSI – MINEIE – MEEDDAT –
48 PLR Guadeloupe Carribean Tourism Organization – CCI Cherbourg Cotentin, Ubifrance
© 2011 Deloitte SA
Revue des principales filières
Potentialités
Nautisme
• Des projets de renforcement des infrastructures • Le trafic maritime de passagers enregistré par le PAG
d’accueil ont été mis en œuvre par le PAG (terminal à est en repli (- 4,2 % ) en 2009 :
conteneurs, accueil des yachts, etc.) avec l’ambition de
• Les effets cumulés de la crise sociale de 2009 et
devenir un hub portuaire d’envergure au cœur de la
de la crise économique internationale ont été
Caraïbe.
très négatifs sur l’activité de croisière (-3,6 %)
• Des programmes de rénovations et de
• Le trafic Archipel a diminué de 4,9 %.
réaménagement potentiellement porteurs ont été initiés
dans deux marinas (Bas du Fort, St-François, …). • Des difficultés à attirer des croisiéristes en transit (-
50 % par rapport aux années 90).
• Une main d’œuvre disposant de l’ensemble des
techniques et compétences • Des difficultés à se positionner sur le marché haut
de gamme de la croisière
• Des événements nautiques d’envergure qui offrent de
nombreuses potentialités de développement: • Une sous exploitation du littoral Nord
−Route du Rhum 2010 : entre 1 et 1,6 M € de VA créée
Prévoir des animations commerciales dans les ports
avec des producteurs locaux, créer des régates
régionales entre deux Route du Rhum, etc.
• Le chiffre mondial d’arrivées de touristes internationaux s’est situé à 935 millions en 2010, soit 58
millions de plus qu’en 2009 (+ 6,7%) et 22 millions de plus que le pic (913 millions) atteint en 2008
avant la crise. + 5% d’arrivées de touristes prévus pour 2011
• + 8 % d’arrivées pour la zone Amériques
• Un des rares secteurs à faire face aux aléas économiques et climatiques (incertitudes économiques
sur les marchés, catastrophes naturelles, troubles politiques et sociaux, interruption prolongée du trafic
aérien…)
• Une multiplication de méga-évènements (sports, culture, expositions)
• Part du PIB : 6,2 % / 1èr pays touristique (en nombre), 117,6 milliards d’€ dépensés, 80 millions
d’étrangers (2007)
• Une filière pérenne avec 39,6 milliards d’€ dépensés en France par des visiteurs étrangers (soit
une évolution de +7,2 % entre 2006 et 2007)
• Nouveaux marchés : Eco-tourisme, e-tourisme
• Un patrimoine architectural, historique, gastronomique, culturel et naturel incontestable
• Les flux de voyageurs devraient doubler encore d'ici à 2020 (estimation MINEIE)
51 PLR Guadeloupe Sources : INSEE – Banque de France – ASSEDIC – DADS – FICUS – SESSI – MINEIE – MEEDDAT – © 2011 Deloitte SA
Carribean Tourism Organization
Revue des principales filières
Potentialités
Tourisme
• Le poids du tourisme dans l’économie est important : • Fermeture de près de 12 % du parc hôtelier
10% du PIB régional, 6 900 emplois dans la guadeloupéen entre 2000 et 2006 (16 établissements) ;
restauration et l’hôtellerie et 5 000 emplois indirects
• Crise profonde du tourisme guadeloupéen, accentuée
• La Guadeloupe est un marché à fort potentiel avec par les mouvements sociaux de 2009 ;
de nombreuses opportunités de redéploiement de
• Des infrastructures touristiques, essentiellement
l’offre touristique :
concentrées sur deux zones littorales (Riviera et Iles du
−Développement d’un tourisme vert : clientèle plus Nord) qui limitent la découverte du territoire.
jeune et moins fortunée ;
• La concurrence de destinations plus compétitives
−Développement de nouveaux produits touristiques : où les coûts salariaux sont moindres constitue une
offre balnéaire rénovée, palette d’activités autour du entrave au renforcement du tourisme en Guadeloupe.
patrimoine et des sites, offres « Seniors »... ;
−Aménagement de nouveaux territoires.
52 PLR Guadeloupe Sources: Rapport d’activité IEDOM 2009-Made-in-guadeloupe.fr- INSEE © 2011 Deloitte SA
Les Eco-activités
• Le marché mondial des produits et des services liés aux éco-activités représente aujourd’hui 1 370
milliards de dollars par an. Ce chiffre devrait doubler d’ici à 2020 pour atteindre la somme de 2 740
milliards.
• Energies renouvelables : + 20 millions de postes avec un investissement de 630 milliards de dollars
d’ici 2030
• Efficacité énergétiques des bâtiments : + 2 à 3,5 millions d’emplois en Europe et aux Etats-Unis, avec
un potentiel supérieur dans les pays en développement entre 2008 et 2012
• La filière joue un rôle particulièrement important dans l’espace Caraïbes du fait de la forte
pression exercée par les activités humaines et par les risques naturels, et s’inscrit dans une démarche
globale : éco-tourisme, énergies, etc..
• Une demande croissante de services environnementaux de gestion, recyclage et valorisation
des déchets (ex : Guadeloupe, Barbade, Jamaïque, Dominique,…)
• Énergies renouvelables : des politiques nationales et internationales incitatives (ex. : Grenelle de
l’environnement : « faire des DOM une vitrine d’excellence climatique en visant 50 % d’énergies
renouvelables en 2020 »)
Eco-activités
55 PLR Guadeloupe Sources: Rapport d’activité EDOM 2009- site de Synergile – Made-in-Guadeloupe.fr © 2011 Deloitte SA
Les TICs
• La filière des TICs connait une croissance mondiale importante : on dénombre 1,5 milliard
d’utilisateurs d’internet dans le monde aujourd’hui contre 400 millions en 2000.
• La fracture numérique entre le Nord et le Sud est importante: le taux de pénétration d’internet dans les
pays développés est près de dix fois plus élevé que dans les pays émergents.
• Un des principal levier de développement des TICs réside dans l’accès à internet par la téléphonie
mobile,le coût d’un téléphone portable étant bien inférieur à celui un ordinateur. Levier porteur dans les
pays émergents, leur utilisation serait un facteur de développement important (accès à une
information mondiale, à des contenus pédagogiques, etc. ).
• Le niveau d’adoption des TICs dans la région Caraïbe est faible et « l’impact des TIC sur la vie
quotidienne des Caribéens est encore marginale » (Fondation Taiguei)
• La diffusion des TICs est porteuse de potentialités nouvelles dans les pays de la Caraïbe: meilleure
exploitation de leur position économique et de leurs avantages (une main-d'œuvre moins
coûteuse, maîtrise de l’anglais, expertise particulière, etc.) pour la création d’entreprises de
services (centres d’appels, services financiers dans les Iles Caïman, etc.)
.
• La France dispose d’un bon positionnement en termes de services de
télécommunications, de composants électroniques, de logiciels embarqués, de services
informatiques et d’équipements de télécommunications.
• En 2007, 62 % des ménages possédaient un ordinateur à domicile et 1 ménage sur 2
disposait d’une connexion internet (doublement de la proportion de ménages connectés
à internet à domicile depuis 2003).
• 15,5 millions d’abonnements à l’internet haut débit sont dénombrés en France pour la
clientèle des particuliers et des entreprises, ce qui place la France au 8ème rang des pays
de l’UE.
• Le secteur des TICs est un levier de croissance • Le développement de la filière se heurte à des
important : difficultés structurelles :
−Créateur d’emplois : le secteur regroupe 750
−Une dépendance vis-à-vis de la France
établissements et emploie près de 1 800
métropolitaine pour l’accès aux compétences et
salariés, soit 1,6 % des emplois salariés (+21,3%
une faible reconnaissance des compétences
depuis 1997);
locales;
−Dynamique : la croissance du secteur des TICs est
soutenue, avec un CA et une VA en progression −Peu de relations entre l’enseignement supérieur
de respectivement 16 % et 13 % par an (136 et le milieu professionnel;
millions d’euros de VA en 2006, soit deux fois plus −Peu d’investissements réalisés dans
qu’en 2001). l’innovation technologique;
• Le développement des TICs est susceptible d’avoir −Un coût du haut débit élevé malgré les fortes
des effets positifs sur la compétitivité et la baisses initiées depuis 2006;
productivité des entreprises ainsi que sur leur
visibilité à l’international, sur la modernisation de −Une qualité de service jugée insuffisante par les
l’administration publique, etc. usagers et en particulier les entreprises.
• Un projet d’envergure sur cette thématique avec la
création d’une technopôle d’excellence (Ville de Baie-
Mahault)
• Une filière pêche historique, en quête de nouveaux • Une filière pêche traditionnelle soumise
débouchés à de nombreux handicaps :
• Un projet de « Village de pêcheurs » (Pointe-à-Pitre) intégrant un − un manque d’organisation et de
programme de transformation des produits de la mer structuration
• Une formation à la « Transformation et commercialisation des − un réseau de commercialisation
produits de la mer » limité
• Un pôle de compétitivité Synergile pouvant aider au − une production réalisée par de
développement d’activités de revalorisation des co-produits petites embarcations
• Une diversification de la filière traditionnelle vers l’aquaculture. − une insuffisance de suivi statistique
Des expérimentations en cours pour l’élevage d’autres espèces
− une faible capacité d’investissement
• Une filière aquacole jeune qui se développe en parallèle de la
− un manque de compétitivité face à la
pêche : 20 ha en exploitation pour une production annuelle de
concurrence de la pêche informelle et
l’ordre de 25 tonnes
des produits d’importations
• Vers le développement d’un pôle de compétence dans la
• Une filière peu visible et peu
Caraïbe pour la formation de jeunes aquaculteurs
structurée