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No 381 — 9-12-53
COMPLOTEZ UTNE COLLECTION
de MON FILM
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MON FILM1
811i — Va* ..... eoleb. ie. Célibataire. Oui, il réside à Paris.
19
V. MUENT. — Nous ne publions
Obeeine numéro «é sv.'« contre le
sommé de 10, 19. /5 on 20 fr. Moutex
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CINÈ mn
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mon surin rom. rennimurieleimal. (Suite pages 8 st 9.)
2
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A
VANT de sortir, Mme Dupont donnait ses instructions de son mari. Celui-ci la pressa de monter à ses côtés :
à la femme de chambre tout en mettant ses gants — Venez vite, venez vite...
et en allant et venant d'un air très affairé : — Mais où?
— Voyons, Angèle, ne fermez pas complète- — Venez, je vous dis...
ment les fenêtres, vous savez bien que Monsieur a — Mais à trois heures j'ai une conférence...
toujours trop chaud avec le chauffage central I Et n'oubliez — Il s'agit bien de ça 1
pas, le dîner pour neuf heures ; Monsieur ne sera pas rentré — De quoi, alors ?
avant, Varesco embrayait et démarrait avec une hâte fébrile,
Angèle disparut en direction de l'office et Marie Dupont s'en tout en cherchant des explications qu'il ne se décidait pas à
allait quand la sonnerie du téléphone la retint au dernier donner.
moment. — C'est très... très... grave... confia-t-il seulement comme
— Allô!... dit une voix masculine dans l'écouteur. Marie ?... ils arrivaient à destination, devant un immeuble de belle appa-
C'est Varesco... rence d'une paisible rue d'Auteuil.
— Oui, acquiesça M..° Dupont en pinçant les lèvres, j'ai En hâte il entraîna sa compagne vers un appartement du
bien reconnu votre voix, Varesco. Mais depuis quand m'appe- rez-de-chaussée, où la concierge guettait leur arrivée. Dans
lez-vous par mon petit nom? le living-room, M'"" Dupont vit un corps étendu sur le divan ;
— Excusez-moi, je suis très pressé, c'est au sujet de Dupont. son visage se contracta et elle poussa un cri bouleversé :
— Mon mari n'a pas . — François Ah
déjeuné ici, il est au mon Dieu 1
bureau. Puis elle s'abattit, san-
— Je veux vous voir glotante, aux pieds de
tome de suite! s'exclama son mari mort un mo-
l'homme d'un ton si LE BON DIEU SANS CONFESSION ment auparavant. Le
pressant que Mme Du- Réalisation de Claude AUTANT-LARA, premier instant de désar-
pont perçut enfin son &nuée le roman de Paul VIALAR. roi passé, la veuve exa-
trouble, cependant qu'il Scénario et adeptation de C. AUTANT-LARA, O. AUBOIN mina avec étonnement ce
poursuivait hâtivement ; et R. LAUDENBACH. logis inconnu et élégant.
— Je suis à côté, j'ai Dialoguée de Ghislaine AUBOIN. — Mais qu'est-il arri-
ma voiture, je passe vé ? Chez qui sommes-
vous prendre. INTERPRETATION nous ? Varesco, appelez
— Pour aller où? >aine Fréjoul Danialle DAARIEUX. vite un médecin, faites
Marie Dupont Mino BURNEY.
Mais Varesco ne Deniee Dupont lubelle quelque chose I
répondit pas à cette Françoie Dupont Henri VILBERT. — Pas de bêtises, tran-
question, il avait déjà Roland Dupont Claude LAYDU. cha rudement l'associé,
Maurice Fréjoul Ivan DESNY.
raccroché. Verte,. Grégoire ASLAN. comme Mmo Dupont ten-
Intriguée et vague- Production FILMS CIRE de joseph BERCHOLZ. dait la main vers l'ap-
ment inquiète, M'"' Du- Récit de Maurice IACOUES. pareil téléphonique. Il n'y
pont se posta à une a plus rien à faire... mais
fenêtre et descendit dès il faut sauver ce qui peut
qu'elle aperçut l'associé l'être encore. Aidez-moi I
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lf 08
Une allée d'arbres séculaires menait à la
grande maison bâtie en haut d'une pelouse
en pente douce.
Maurice Fréjoul, sortant des écuries, s'était
avancé vers l'auto stationnée devant le per-
ron, cependant que les enfants s'extasiaient
et couraient vers un poney qui paissait en
liberté.
— Excusez ma femme, pria-t-il en intro-
duisant ses invités dans le hall, elle ne va
pas tarder... M. Varesco n'est pas des nôtres ?
— Non... avoua Dupont avec un peu d'em-
barras. Il m'a chargé de vous dire tous ses
regrets... il a été retenu à la dernière minute.
Maurice eut un peu de mal à cacher sa
déception. Il espérait décider les deux
hommes à traiter une affaire importante pour
lui et l'absence de l'un des associés rendait
impossible toute décision.
Quant à Marie, elle s'extasiait sur l'opu-
lente demeure de son hâte, admirait, ques-
tionnait sans la moindre délicatesse.
4
Quand le moment lui parut favorable, Maurice aborda le Pour commencer, Dupont, je le décommande, il ira dîner où
sujet qui lui tenait à coeur. : il voudra I On l'a assez vu ici...
— Alors, mon cher, demanda-t-il à Dupont d'un air faus- Janine s'interposa pour empêcher son mari de téléphoner
sement dégagé, vous avez réfléchi à mon projet ? — Mais c'est stupide I Tout l'argent qui nous manque,
— Oui, mais, vous savez, les installations électriques,. ce c'est Dupont qui l'a. C'est trop injuste.
n'est pas notre spécialité... éluda l'homme d'affaires d'un Après un silence, elle décréta :
ton significatif. — Dupont dînera ici ce soir.
— Vous en avez parlé à M. Varesco? — Sans moi I
— Oui... il n'aime pas ça... — Avec ou sans toi.
— Je crois qu'il a tort. — Qu'est-ce que ça veut dire ? Tu ne vas tout de même pas
— Possible... te jeter à la tête de Dupont ?
Dupont était rien moins qu'encourageant. Ça ne marche- — A la tête de « Dupont et Varesco o, précisa la jeune
rait pas. Le soir, les époux Fréjoul durent convenir que cette femme avec une expression significative, c'est très différent.
journée d'efforts et d'ennui ne se solderait pour eux par aucune — Pas pour
compensation. — Oh I le temps presse, fit observer Janine excédée, nous
Il fallut, dans la semaine, laisser partir le bel alezan que n'avons plus le choix. Maintenant, j'ai compris, c'est à moi
Janine montait quotidiennement avec tant de joie. Mais elle de me débrouiller. J'y arriverai, mais il ne faut pas me gêner...
n'eut pas le courage de prendre le chèque que lui tendait Dis-moi que tu me laisseras faire ?
l'acheteur et laissa à Maurice le soin de régler cette vente — Je ne sais pas...
navrante. Quand le camion fut parti, Fréjoul se mit à la — Il le faut, mon chéri. Quand on s'aime comme nous
recherche de sa fémme qui s'était réfugiée dans leur chambre nous aimons, rien ne compte, crois-moi...
et sanglotait sur le lit. Elle se pressait tendrement contre l'épaule de Maurice, qui
— Je t'avais prévenue, souligna-t-il avec embarras. Il ne ne protestait plus.
faut pas compter sur moi... Ce n'est pas de la mauvaise — Embrasse-moi... demanda Janine dans un souffle, tandis
volonté, mais je ne peux pas. que son mari la prenait dans ses bras.
— Je ne t'ai jamais rien demandé. Comme elle l'avait décidé, l'invitation à Dupont ne fut pas
— Tu ne vois pas ta tête, parce qu'on a dû se séparer de annulée, mais Maurice ne parut pas. Tout d'abord, Janine
Diane. Janine, je ne t'ai jamais menti. Si je t'ai fait la cour, feignit de croire à un simple retard et l'on se mit à table devant
c'est parce que je te croyais riche. Épouser une femme riche, les trois couverts dressés. Dupont était très fier de sa voiture :
c'était ma seule chance... — Maintenant qu'elle est rodée, j'ai mis sept minutes de
Elle eut un sourire amer : moins pour venir, montre en main I
— A moi aussi, ma seule Chance c'était d'épouser un — Vous allez trop vite, reprocha gentiment la jeune femme
homme riche... seulement, voilà... sur un ton de sollicitude inquiète.
Pour tous deux, l'amour l'avait emporté sur la raison. — Quand Marie est avec moi, je ne peux pas dépasser le
— Ce n'était pas une raison pour nous marier, observa soixante. Ce n'est pas la peine d'a voir une nouvelle voiture.
cyniquement Maurice, cependant que Janine, sans même Vous auriez peur, vous ?
s'indigner, rappelait : — Moi, non.
— Je ne voulais pas te perdre... — Alors, pourquoi vous entêtez-vous à garder votre
Fréjoul vint s'asseoir lourdement sur le lit, à côté de Janine. vieux tacot ? Pour Maurice, qui travaille à Paris, ça lui ferait
— Si je faisais des affaires comme Dupont, tout irait bien. gagner du temps.
Mais je ne gagne pas assez pour vivre ici... Quand nous nous — Quand il réussira une brillante affaire, je ne dis pas
sommes mariés, j'ai cru que tu viendrais chez moi, à Paris. non...
— N'insiste pas, je ne vendrai pas Pierrefitte. — Des gens comme vous n'ont pas besoin de faire des
affaires pour changer de voiture... protesta le jovial visiteur.
Maurice est un prudent, il fait des opérations de père de famille
pour se distraire.
Janine écoutait ces propos avec un sourire un peu triste.
Elle dit avec commisération, mais en se forçant :
— Il y a un peu de cela...
Puis, s'adressant au domestique qui faisait le service, elle
ajouta :
— Albert, vous enlèverez le couvert de Monsieur. Il ne
rentrera certainement plus dîner maintenant.
Quand elle fut installée au salon avec son hôte, devant le
plateau des liqueurs, Janine redoubla d'attention. Mainte-
nant personne ne la dérangerait plus, à elle de diriger la
conversation. Dupont continuait à parler de Fréjoul.
— Permettez-moi de vous faire une confidence : je ne pense
pas que Maurice ait l'étoffe d'un homme d'affaires...
— C'est un grand enfant...
— C'est pourquoi je ne l'ai jamais poussé à se risquer.
— C'est pour une affaires de tubes au néon qu'il nous a
abandonnés ce soir, une affaire de rien
du tout. Mais il est à l'Exposition, il
regarde les tubes qui s'allument et qui Maurice rongeait
s'éteignent, il est heureux ; il parle, il se son frein dans
vante un peu... A minuit, il aura sa chambre,
Un visage intéres-
sant, une voix qui se
passe de visage ; une CES AMIOURS Ce
part de Sartre, une
part d'elle-même, une
Juliette
grosse part d'avenir,
voici ce que Juliette
Greco, « La Greco s,
apporté A Ph il ip p e
Lemaire. Et, derrière
les phrases insigni-
fiantes, il y a tout
,J uliet te Greco, sur
laquelle article ne
attend son
fit pas.
ENTRE LE ELF.I , VE ET I.ES LANDES
ENTRE
C_.Lp-c2
(1932), L'Incendie de Chicago, Marie,
Antosnatte, La Folle Parade, Le Prince X....
La Mousson (1938), Jase James le tendit
bien-aimé 0930, Requins d'acier (1942),
N'employez pas
Le Signe de Lorre (i94:), Arênes sanglantes,
ei
Il s'est remarié en ryal) avec la comédien.
Lily Baron, dont il eut un fils en 1949.
Le Cygne noir, Le Chevalier de la vengeance,
Anses rebelles, Le Fil do rasoir (19,3). -
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de Paria (1939), Le Mariage de Ramtentcho VOUS DIT
(19e6), Paris chants 10.11j014/5 (1931), Lue LECTRICE recherche les numérossui-
Gauchos de Marseille ( rote). - Premiers vants de Mon Film : fo, 30, 39, 42, 6a, 69.
filma de Tyrone Power Dortoir de jeunes 9s, 93, 98, f f8, 134, f 54, tOr, 163, 167,
fille! filet), Queue lemme. d la se hercha ty5, 178, as, 189, 19o, mi, e99, 2o3, 23o.
du bonheur, Le Pacte (1933), L'Amour en 239. Faire offre Mn.. Nicole Creiant, rue
première page (1936), Cali Métropole, Suez des Forges, Quingey (Doubs).
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vivre ainsi.
Philippe Lemaire
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suis inquiète.
-e
assurée, il pouvait se permettre bien des satis- — Vous n'êtes pas sûr de vous ?
(sana factions. Il loua un appartement rue Paredia, Comme son interlocuteur protestait, elle fit mine de se
de la l'aménagea, puis un beau jour il fit à Janine vexer :
e.g. la surprise de l'y conduire. — Alors, vous n'êtes pas sûr de moi ?
— Mais, François... demanda-t-elle, inquiète — De vous, oui... pas de vos souvenirs... Quand vous
et stupéfaite, vous êtes ici chez vous ? reverrez votre mari, je crains que vous n'ayez pas le courage
— Non... chez vous, ma petite Janine. Voici la chambre, la de lui parler, ou que vous n'en ayez peut-être plus envie...
salle de bain ; en face, la cuisine et la lingerie. Maintenant, L'absence, Janine, quelle alliée I... soupira. tristement Dupont...
entrez dans le living-room... — Mais non, voyons, s'efforça d'affirmer Janine, qui domi-
Au bout de celui-ci, on apercevait la salle à manger avec la nait mal sa nervosité. Le jour même de son retour, je lui
table élégamment dressée. parlerai.
— Cela vous plait ? A cette promesse, le visage de François s'éclaira d'un bon
La jeune femme, confondue, dut feindre l'émerveillement. sourire
Puis elle demanda des explications. — Alors, tout est arrangé : vous restez. Ah! Janine, ce
— C'est un appartement que j'ai pris pour nous deux, il jour est enfin venu...
y a déjà longtemps. Je l'ai meublé petit à petit, en pensant à Il l'avait prise dam ses bras. Elle se dégagea et acquiesça,
vous... C'était ma joie. J'y viens tout seul, souvent ; je lis d'une voix mal assurée :
tranquillement mon journal dans ce fauteuil, près de la — Oui... je ne le voyais pas comme ça... François, pour
cheminée... Votre photo est devant mes yeux, je pense à notre vous, j'ai accepté de vivre à part... Jusqu'ici nous avons vécu
la plus belle, la plus pure, la plus honnête des histoires... Et,
S'arrachant à l'attendrissement qui l'envahissait, Dupont au moment où nous touchons au but, vous allez me pousser
entraina sa compagne dans la pièce voisine à vous céder parce que vous n'avez pas confiance en moi?
— A table! s'exclama-t-il joyeusement. Nous manquons — Je crains seulement votre faiblesse...
encore de mains pour nous servir, mais la concierge s'occupe
du poulet, il doit être à point.
Janine s'assit docilement devant son couvert ; comme elle
dépliait sa serviette, un écrin en jaillit.
— Oh I qu'est-ce que c'est ?
— Un petit souvenir de notre premier jour de bonheur,
précisa François, tandis qu'elle découvrait un superbe clip
en diamants.
— C'est trop beau... Une vraie folie! s'exclama la jeune
femme en ornant le revers de son tailleur du somptueux
bijou.
— Ce qu'il y a de trop beau, c'est de vous avoir ici... d'être
là, tous les deux...
Au comble de la gêne, Janine baissa les yeux. Fort heureu-
sement la concierge frappa à cet instant, chargée du rôti
qu'elle déposa sur la table. Comme elle se retirait, François
Dupont, tout heureux de l'effet qu'il croyait avoir produit,
fit sauter un bouchon de champagne et emplit les verres
— C'est un très grand jour, Janine... A notre bonheur...
Puis, attendri, il souligna
— Notre premier champagne ici... Je conserverai le
bouchon...
— Quel enfant vous faites I...
— J'ai mes trésors et je les garde jalousement. Voilà
pourquoi j'ai pris une grande décision, ajouta Dupont soudain
grave. Janine, notre vie doit commencer aujourd'hui. Vous 1.
allez quitter définitivement Pierrefitte et vivre ici avec moi.
— Comment ?
— Oui... Ce n'est pas pour rien que j'ai installé ma famille
à la campagne. Ne m'interrompez pas, mon chéri, laissez-
moi finir. Maintenant, mes enfants ont l'âge de se diriger
tout seuls. Marie, ce n'est pas un problème; le problème,
c'est nous deux, parce que je vous aime... et qu'il y a des
moments où j'ai peur de vous perdre.
— François... pourquoi me perdre ?
A cette question indignée, il dévoila sa pensée :
— La guerre va finir. Je veux, quand tout le monde ren-
trera, que notre situation soit nette, que nous n'ayons plus
rien à taire avec les autres...
avec... tous les autres... insista
—A notre bonheur 1... Dupont, qui ne parveriait pas à
s'exclama Dupont. I nommer Maurice.
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