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Machines Electriques
1. Présentation de la problématique
Les systèmes automatisés actuellement étudiés en Master I AS Automatique des Systèmes comportent toujours
un système de conversion d'énergie appliqués aux machines électriques choisi dans l'un des domaines suivants:
- Industriels,
- Tertiaires,
- la force motrice, où par ailleurs la conversion d'énergie prend une place prépondérante.
L'enseignement des systèmes à dominante électrotechnique doit éviter les études théoriques qui ne seraient pas
en relation avec le concret et où les modélisations ne seraient pas confrontées aux phénomènes physiques
mesurés sur le système.
Dans le cas où l'on ne dispose pas de systèmes physiques, on a donc recours à des dossiers d'exemples
industriels effectivement réalisés ou à des dispositifs de simulation industriels.
Pour cela, les étudiants Master I AS Automatique des Systèmes étudient des systèmes et sous-systèmes qui
matérialisent les véritables systèmes industriels.
A travers l'ensemble de ces systèmes et sous-systèmes, il s'agit donc de donner le moyen à nos étudiants
d'acquérir un certain nombre de compétences décrites dans le référentiel, qui devront être validées au terme des
deux années d'études en Master.
La stratégie pédagogique telle qu'elle est actuellement définie doit permettre de valider différentes compétences
attendues dans différents domaines:
2. Pourquoi simuler
La simulation des circuits, aussi bien dans le domaine industriel que dans celui de la recherche Scientifique, est
aujourd’hui une étape indispensable dans le test et l’optimisation de tout circuit électronique complexe. Par
ailleurs, le développement croissant du matériel informatique permet désormais de disposer de logiciels
performants et relativement simples pour l’utilisateur. Il existe de nombreux logiciels de simulation en
électronique: simulink de matlab, PSIM, electronics workbench, pspice, simplorer etc... Tous ces logiciels
ont leur domaine de prédilection, l'électronique de petit signal, l’électronique numérique, l'électronique de
puissance. PSIM est spécialisé dans l'électrotechnique et l'électronique de puissance.
Avec l’avènement de l’informatique pour tous les outils de simulation se sont répondus dans tous les secteurs
d’activité. L’électronique ne pouvait pas être épargnée.
La simulation donne au technicien la possibilité de réaliser puis de tester un prototype virtuel. Les avantages
sont évidents: économie de temps et d’argent.
- Cette technique permet d’obtenir des résultats lorsque le matériel nécessaire manque : mesures des courants,
calculer la transformée de fourrier d’un signal.
- De nombreux phénomènes sont trop complexes pour une étude théorique et difficile à comprendre par
l’étudiant, la simulation permet de montrer ce que n’est pas expliqué.
Ces dernières années Grâce, il apparut une panoplie de logiciels de simulation utilisés en Génie Electrique qui
ont bien évidemment des performances différentes:
Certains sont très puissants mais nécessitent parfois une prise en main assez longue, certains sont bien adaptés
pour réaliser des schémas fonctionnels sous forme de schémas blocs et effectuer des boucles d'asservissement,
d’autres disposent de bibliothèques très complètes pour l’électrotechnique (moteurs, transformateurs,
électronique de puissance,….).
3.3. Simplorer
Ce logiciel visiblement très complet permet de réaliser des circuits électriques et de faire de l'automatisme par
blocs fonctionnels.
Ce logiciel, à priori bien adapté pour l'électrotechnique nécessite malheureusement une prise en main qui
demande du temps.
3.4. Psim
Ce logiciel permet une simulation pour l'électronique de puissance avec une bibliothèque très complète pour
l'électrotechnique (moteurs, transformateurs, électronique de puissance). La modélisation des composants est à
la fois simplifiée mais aussi assez proche de la réalité ce qui rend le logiciel utilisable pour la plupart des
circuits étudiés. Il a de plus l'énorme avantage d'être assez simple d'utilisation.
Il existe une version de démonstration qui ne diffère de la version complète que par le nombre d'éléments
disponibles sur le schéma et le nombre de points sur les graphes du scope.
Au vu de cette étude comparative, mon choix s'est donc naturellement porté sur ce dernier logiciel Psim.
Toutes ces qualités font donc de lui, un logiciel idéal pour les différents aspects d’un système:
- Electronique de puissance,
- Electrotechnique,
- Electronique analogique,
- Electronique numérique,
- Asservissement.
– SIMVIEW, gère l'affichage graphique des résultats de simulation calculés par PSIM.
Le logiciel PSIM est constitué de 3 fichiers exécutables:
1. Un exécutable SIMCAD.EXE pour dessiner l'application
2. Un exécutable PSIM.EXE pour simuler le fonctionnement de l'application
3. Un exécutable SIMVIEW.EXE pour afficher les courbes de l'application.
Le logiciel combine avantageusement pour les élèves la représentation structurelle pour la partie
puissance et la représentation fonctionnelle pour la partie commande. Des blocs d'interface pour la commande
des semi-conducteurs, le renvoi des grandeurs courant/tension/vitesse/couple créent les liens entre les 2 parties
et permettent l'élaboration de commandes asservies. Des appareils de mesure ampèremètre/voltmètre/wattmètre
permettent la visualisation des grandeurs électriques.
Nons cliquons sur cette icone pour loncer le logiciel (l'icone du bureau (le raccourci)), nous
obtenons l'écran ci-dessous:
«File» concerne les fichiers (ouverture, fermeture, «Elements» permet d’accéder aux divers
sauvegarde, impression … ). composants.
«Edit » concerne l’édition (copier, coller, «Simulate» concerne la simulation (paramètres,
connections, orientation … ). lancement … ) et l’affichage (SIMVIEW).
«View» concerne l’affichage (zoom, barres de «Options» permet d’activer ou désactiver des
raccourcis, rafraîchissement … ). fonctionnalités du logiciel
«Subcircuit» concerne les sous-circuits (édition, «Utilities» donne accès à des utilitaires
affichage … ). (convertisseurs, calculatrice … ).
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Université de s Sciences et de Technologie Houari Boumediene
Faculté d’Electronique et d’Informatique
Master I AS Association Convertisseurs Machines Electriques
ACME
: Outil de sélection.
: Connexion électrique.
: Boutons de zoom.
: Lancer la Sim.RUM.
: Blocs de commande.
: Générateurs usuels.
: Blocs fonctionnels.
3. Dessiner un circuit
Pour un nouveau travail: File, New. Faire File, Save as pour lui donner un nom.
4.4. Lancement
Le lancement de la simulation fait apparaître automatiquement le logiciel de visualisation des résultats
(SIMVIEW).
«File » concerne les fichiers (ouverture, fermeture, sauvegarde, «Measure» concerne la mesure (repérage de
impression … ). points, calculs sur les courbes).
«Edit » concerne l’édition (copie dans le bloc note). «View» concerne l’affichage (zoom, barres
de raccourcis, rafraîchissement … ).
«Axis » concerne les axes (graduations, type d’échelle, … ). «Options» permet de choisir le mode
temporel ou le mode fréquentiel.
« Screen» concerne les écrans (ajout ou suppression de courbes «Label » donne accès à des utilitaires
ou d’écrans). graphiques (texte, ligne, flèche).
: Analyseur Fourier
: Pointeur (mesure)
: Rafraîchissement affichage
1.2. Double cliquer sur le générateur (sinus voltage source) de façon à régler l’amplitude
maximale à 20V et la fréquence à 50Hz. De la même façon régler la valeur de la résistance à
100Ω.
Dans l’onglet simulate insérer dans le document l’horloge du simulator control. Régler les
paramètres de simulation comme indiqués ci-dessous:
1.3. Lancer la simulation (Run simulation ou F8). Visualiser dans SimView les tensions
Uc(t) et V(t). Commenter leurs allures. Mesurer les périodes puis calculer les fréquences des
tensions Uc(t) et de V(t).
1.4. a) Calculer la valeur moyenne théorique de Uc(t) notée< Uc(t) théo>, tension de sortie du
pont.
b) Mesurer la valeur moyenne de Uc(t) de simulation notée <Uc(t)sim>.
c) Comparer les deux valeurs.
1.5. Visualiser dans SimView les courants i et ic. Commenter leurs allures.
II. Etude sur charge L-R
2.1. Brancher une bobine de valeur L=1,2H en série à la résistance R comme indiqué sur la
figure ci dessous.
2.2. Lancer la simulation (Run simulation ou F8). Visualiser dans SimView les tensions
Uc(t) et V(t). Commenter leurs allures.
2.3. Visualiser dans SimView les courants i et ic. Commenter leurs allures. Régler la bobine à
une valeur de 0,2H et resimuler. Que constatez-vous? Quelle est la conséquence du rajout de
la bobine en série de la résistance sur le courant ic(t)?
2.4. Calculer et représenter la FFT des signaux courant et tension absorbés par le pont + la
charge. Expliquer les différences obtenues entre les courbes sur charge «inductive» et sur
charge résistive.
III. Etude sur charge L-R avec diode roue libre
3.1. Brancher la diode roue libre Dr en parallèle avec la charge inductive R-L comme indiqué
sur la figure ci-dessous.
3.2. Lancer la simulation (Run simulation ou F8). Visualiser dans SimView les tensions
Uc(t) et V(t). Commenter leurs allures.
2.3. Visualiser dans SimView les courants i et ic. Commenter leurs allures. Régler la bobine à
une valeur de 0,2H et resimuler. Que constatez-vous? Quelle est la conséquence du rajout de
la bobine en série de la résistance sur le courant ic(t)?
2.4. Calculer et représenter la FFT des signaux courant et tension absorbés par le pont + la
charge. Expliquer les différences obtenues entre les courbes sur charge «inductive» et sur
charge résistive.
TP 1:
Convertisseurs –Machines à
courant continu
1.1. Double cliquer sur le générateur (sinus voltage source) de façon à régler l’amplitude
maximale à 20V et la fréquence à 50Hz. De la même façon régler la valeur de la résistance
à 100Ω.
1.2. Dans l’onglet simulate insérer dans le document l’horloge du simulator control. Régler
les paramètres de simulation comme indiqués ci-dessous:
1.3. Lancer la simulation plusieurs fois en modifiant l’angle de retard à l’amorçage comme
indiqué dans le tableau ci-dessous. Faire un relevé de la valeur moyenne de la tension de sortie
notée Uc en fonction du retard à l’amorçage et remplir le tableau ci-dessous.
1.4. Relever pour un retard de 60 l’oscillogramme des tensions V et Uc. Puis relever ceux des
courants i ainsi que ic. Commenter leurs allures.
1.5. Lancer la simulation (Run simulation ou F8). Visualiser dans SimView les tensions
Uc(t) et V(t). Commenter leurs allures. Mesurer les périodes puis calculer les fréquences
des tensions Uc(t) et de V(t).
1.7. a) Calculer la valeur moyenne théorique de Uc(t) notée< Uc(t)théo>, tension de sortie du
pont.
b) Mesurer la valeur moyenne de Uc(t) de simulation notée < Uc(t)sim>.
c) Comparer les deux valeurs.
1.8. Visualiser dans SimView les courants ia et ic. Commenter leurs allures.
1.9. Calculer et représenter la FFT des signaux courant et tension absorbés par le pont + la
charge. Expliquer les différences obtenues entre les courbes sur charge «inductive» et sur
charge résistive.
2.2. Lancer la simulation (Run simulation ou F8). Visualiser dans SimView les tensions
Uc(t) et V(t). Commenter leurs allures.
2.3. Lancer la simulation plusieurs fois en modifiant l’angle de retard à l’amorçage comme
indiqué dans le tableau ci-dessous. Faire un relevé de la valeur moyenne de la tension de sortie
notée Uc en fonction du retard à l’amorçage et remplir le tableau ci-dessous.
2.4. Tracer sur le même graphe la caractéristique <Uc>= f(α). Commenter l’allure de la
caractéristique ainsi obtenue.
2.5. Relever pour un retard de 60 l’oscillogramme des tensions V et Uc. Puis relever ceux des
courants ir ainsi que i. Commenter leurs allures.
2.6. Calculer et représenter la FFT des signaux courant et tension absorbés par le pont + la
charge. Expliquer les différences obtenues entre les courbes sur charge «inductive» et sur
charge résistive.
Le circuit de commande des thyristors doit être synchronisé avec le réseau électrique. La
commande de plus doit être variable, puisque on doit être en mesure de modifier l'angle de
retard à l'amorçage á des thyristors.
– Donner le schéma de commutation des thyristors en fonction des alternances du réseau, pour
un á donné.
1.1. Lancer la simulation plusieurs fois en modifiant l’angle de retard à l’amorçage comme
indiqué dans le tableau ci-dessous. Faire un relevé de la valeur moyenne de la tension de sortie
notée Uc en fonction du retard à l’amorçage et remplir le tableau ci-dessous.
1.2. Tracer sur le même graphe la caractéristique <Uc>= f(α). Commenter l’allure de la
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ACME
1.3. Relever pour un retard de 60 l’oscillogramme des tensions V et Uc. Puis relever ceux des
courants i ainsi que ic. Commenter leurs allures.
1.4. Calculer et représenter la FFT des signaux courant et tension absorbés par le pont + la
charge. Expliquer les différences obtenues entre les courbes sur charge «inductive» et sur
charge résistive.
TP N°03: Redressement commandé triphasé (Tout Thyristors)
Dans cette séance vous aurez à simuler grâce au logiciel PSIM un montage réalisant la
fonction «redressement commandé triphasé simple et double voie.
Redressement Triphasé simple voie
I. Etude sur charge résistive R
1.1. Ouvrir le logiciel PSIMDEMO et refaire le schéma de la figure ci-dessous.
1.2. Lancer la simulation (Run simulation ou F8). Visualiser dans SimView les tensions Uc(t)
et V(t). Commenter leurs allures. Mesurer les périodes puis calculer les fréquences des
tensions Uc(t) et de V(t).
1.3. a) Calculer la valeur moyenne théorique de Uc(t) notée U c (t) théo , tension de sortie du
redressement.
b) Mesurer la valeur moyenne de Uc(t) de simulation notée < Uc(t)sim>.
c) Comparer les deux valeurs.
1.4. Visualiser dans SimView les courants i et ic. Commenter leurs allures.
2.2. Lancer la simulation (Run simulation ou F8). Visualiser dans SimView les tensions Uc(t)
et V(t). Commenter leurs allures.
2.3. Visualiser dans SimView les courants i et ic. Commenter leurs allures. Régler la bobine à
une valeur de 0,2H et resimuler. Que constatez-vous? Quelle est la conséquence du rajout de
la bobine en série de la résistance sur le courant ic(t)?
2.4. Calculer et représenter la FFT des signaux courant et tension absorbés par le pont + la
charge. Expliquer les différences obtenues entre les courbes sur charge «inductive» et sur
charge résistive.
1.4. Visualiser dans SimView les courants i et ic. Commenter leurs allures.
II. Etude sur charge L-R
2.1. Brancher une bobine de valeur L=1,2H en série à la résistance R comme indiqué sur la
figure ci dessous.
2.2. Lancer la simulation (Run simulation ou F8). Visualiser dans SimView les tensions Uc(t)
et V(t). Commenter leurs allures.
2.3. Visualiser dans SimView les courants i et ic. Commenter leurs allures. Régler la bobine à
une valeur de 0,2H et resimuler. Que constatez-vous? Quelle est la conséquence du rajout de
la bobine en série de la résistance sur le courant ic(t)?
2.4. Calculer et représenter la FFT des signaux courant et tension absorbés par le pont + la
charge. Expliquer les différences obtenues entre les courbes sur charge «inductive» et sur
charge résistive.
TP N°04: Hacheurs
Le but de ce TP est double: apprendre à utiliser efficacement un logiciel de simulation
temporelle dédié à l’électronique de puissance (PSIM) et en même temps mieux saisir le
fonctionnement des structures de conversion continu-continu sans isolation (hacheurs).
1. Circuit de commande pour hacheur
Le circuit de commande du transistor de puissance sera simulé par un circuit s’inspirant du
schéma ci-dessous. Le signal de commande est généré par comparaison entre un signal
triangulaire à la fréquence de découpage (évoluant entre 0 et +1V) et une tension continue qui
est l’image du rapport cyclique de commande á souhaité. La sortie du comparateur prend les
valeurs logiques 0 ou 1 selon le signe de la tension présente entre ses deux entrées.
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Faculté d’Electronique et d’Informatique
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ACME
Le hacheur série est chargé par une résistance et une inductance (R-L) plus une inductance de
lissage Lc.
Tension d’entrée Ve = +200V
Rapport cyclique α = 0,4 puis α = 0,7
Inductance de lissage Lc=125µH
Fréquence de découpage Fdéc = 10kHz
Courant moyen absorbé par la charge I=50A
• Montrer les formes des tensions et courants représentatifs du fonctionnement de ce hacheur.
• Déterminer expérimentalement la valeur maximale d’ondulation de courant.
3. Hacheur série sur une fem
Le hacheur série est chargé par une force électromotrice modélisant un moteur à courant
continu.
On s’intéresse ici à simuler le fonctionnement en régime permanent avec les conditions
suivantes:
Tension d’entrée Ve = +200V
Rapport cyclique α = 0,4
Inductance Lc choisie pour que l’ondulation de courant crête à crête soit limitée à 30% du
courant d’entrée moyen Ie.
Afficher le signal modulant et le signal démodulé. Mesurer le déphasage entre ces deux
signaux. Comparer avec le déphasage introduit par la cellule RL. Conclusion.
TP 2:
Convertisseurs –Machines à
courant alternatif
1.2. Les transistors ont besoins d’un circuit auxiliaire de commande: rajouter ce circuit comme
indiqué en figure n°2. Régler la fréquence du square-wave voltage source à 50Hz comme
indiqué figure n°2.
1.3. Dans l’onglet simulate insérer dans le document l’horloge du simulation control. Régler
les paramètres de simulation comme indiqués ci-contre:
1.4. Lancer la simulation (Run simulation ou F8). Visualiser dans SimView la tension U.
Dans SIMVIEW modifier l’échelle de l’axe des ordonnées dans l’onglet AXIS->Y-AXIS:
supprimer l’auto-scale et régler à -110V puis +110V. Modifier éventuellement le paramètre
Total time du simulation control, le régler à 0.08 pour visualiser U sur plusieurs périodes.
Commenter son allure. Mesuré sa période puis calculer sa fréquence. Mesurer sa valeur
efficace et comparer ce résultat à la valeur des tensions d’alimentation.
1.5 Visualiser dans SimView le courants i. Commenter son allure. Mesurer les valeurs de Imax
et Imin. Comparer les valeurs obtenues avec celle de Umax et Umin.
1.6. Remplacer la résistance par une bobine de valeur L=1H ainsi que le paramètre initial
current à 0,5A. Visualiser dans SimView le courants i. Commenter son allure.
2. Commande MLI
On utilise le logiciel PSIM pour analyser le fonctionnement d’un onduleur de tension à
commande MLI (modulation de largeur d’impulsions). Le principe d’une commande MLI est
étudié sur une structure simple (onduleur monophasé demi pont), puis sur un onduleur triphasé.
On termine par la simulation de la structure de puissance complète d’un variateur de vitesse
pour moteur asynchrone triphasé (redresseur + onduleur).
Le principe d’une commande MLI est étudié sur un bras d'onduleur (onduleur monophasé demi
pont), avec une charge passive R-L série. Cette structure de base permet de comprendre le
fonctionnement d'un onduleur MLI et l'influence des grandeurs régnantes. Le schéma de
simulation est donné ci-dessous:
Avec:
Vsfmax: amplitude du fondamental de Vs,
Vmmax: amplitude de Vm,
Vpmax: amplitude de Vp.
TP N°2: Onduleur triphasé
1. Etude d'un onduleur triphasé
Un onduleur triphasé est constitué de trois cellules identiques à celle étudiée dans la partie 1, les
signaux de modulation générant la commande de chaque cellule étant décalés de 2π/3. La
porteuse triangulaire est commune aux trois cellules.
Pr. F.Bouchafaa 2020/2021 33 Master I-AS
Université de s Sciences et de Technologie Houari Boumediene
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ACME
Données:
Vc=450V; R=5Ω; L= 20mH;
Vm: Amplitude Vmmax=4,5V, fréquence fm=50Hz;
Phase de Vm: φ1=0°, φ2=-120°, φ3= -240°.
Vp: Valeur crête à crête =10V, offset =-5V, fréquence fp =2000Hz.
Simulation:
Visualiser sur 2 graphes séparés et relever:
- Us: tension entre phases, en sortie;
- Is1, Is2, Is3: courants dans chaque phase de la charge.
Préciser les niveaux de tension de Us.
Visualiser et relever le spectre de Us (0 ≤f≤5000Hz).
Commenter les formes d’ondes de Us et Is1,2,3. Comparer la décomposition spectrale de la
tension de sortie de l’onduleur triphasé (Us) avec celle observée sur l’onduleur monophasé demi
pont (en 1-2).
2. Structure de puissance d’un variateur pour moteur asynchrone
triphasé
La structure de puissance d’un variateur de vitesse pour moteur asynchrone triphasé comporte:
- Un redresseur à diodes à l’entrée;
- Un condensateur de filtrage sur le bus continu;
- Un onduleur triphasé à commande MLI.
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Données:
- Tension d’alimentation: Ua=400V;
- Impédance du réseau: Ra=40mΩ; La=0,2mH;
- Condensateur de filtrage: C=2mF;
- Charge:R=5Ω; L=20mH;
- Vm et Vp: mêmes valeurs qu’en 2.
Simulation:
Régler l’horloge de simulation pour pouvoir visualiser 2 périodes en régime permanent établi.
Visualiser sur 2 graphes séparés et relever:
- Ir: courant dans la phase 1 du réseau d’alimentation ;
- Is1, Is2, Is3: courants dans chaque phase de la charge. Mesurer IrRMS.