Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Ballasts
Sommaire
A quoi servent les ballasts, les starters et les condensateurs ?
Ballast électromagnétique
Ballast électronique haute fréquence pour lampes uorescentes
Ballast électronique pour lampes au sodium basse pression
Ballast électronique pour lampes à décharge haute pression
Ballast électronique multilampes
Ballast électronique à commande numérique DALI
Comparaison des ballasts électroniques dimmables analogiques et numériques
Classi cation énergétique des ballasts
dentialité
Con
A quoiQueservent les ballasts, les starters et les
cherchez-vous ?
condensateurs ?
Le fonctionnement des lampes uorescentes et des lampes à décharge nécessite l’utilisation de ballasts et
de starters (pour les lampes uo) ou d’amorceurs (pour les lampes à décharge).
L’exemple repris ici décrit le mode d’allumage d’un tube uorescent. Le fonctionnement est identique pour
les lampes uocompactes et pour les lampes à décharge. Pour ces dernières, le brûleur remplace le tube et
l’amorceur remplace le starter.
Fig. 1, 2 et 3.
Le starter est composé d’un petit tube rempli de gaz et pourvu d’un bilame.
À l’allumage, la mise sous tension provoque un arc électrique au sein du gaz. Celui-ci échauffe le bilame,
jusqu’alors ouvert ( g. 1).
Pendant ce temps, un courant circule dans les électrodes du tube. Elles s’échauffent et ionisent le gaz qui
les environne, ce qui facilitera l’allumage.
Sous l’effet de la chaleur, le bilame se ferme, l’arc électrique dans le starter disparaît. ( g. 2).
Le bilame se refroidit alors et s’ouvre. Il provoque ainsi une interruption brusque du courant dans le ballast
raccordé en série.
Le ballast, composé d’un bobinage de cuivre entourant un noyau de fer (ballast dit inductif ou
électromagnétique), va tenter de rétablir ce courant en libérant toute son énergie. Cela provoque une
impulsion de tension très élevée entre les électrodes de la lampe (jusqu’à 1 500 V) capable d’allumer le tube
uorescent ( g. 3).
Souvent, cet allumage ne réussit pas en une seule tentative. Si la lampe ne s’est pas allumée, le cycle
recommence.
En fonctionnement, la tension aux bornes de la lampe est trop faible pour générer un nouveau cycle
d’allumage (40 à 110 V). Le starter se maintient donc en position ouverte et le courant traverse la lampe qui
reste allumée.
dentialité
Con
À partir de cet instant, le ballast joue le rôle de limiteur de courant et empêche la destruction de la lampe.
Que cherchez-vous ?
Lorsque le ballast est électromagnétique, il faudra ajouter un condensateur dans le circuit pour compenser
le mauvais cos φ.
Ballast électromagnétique
Starters.
Ballasts électromagnétiques.
Condensateur.
L’utilisation de ballasts électromagnétiques induit un facteur de puissance relativement bas (cos = 0,5), ce
qui peut être pénalisé par le distributeur électrique. Il n’est donc pas rare de devoir ajouter des
condensateurs soit en tête d’installation, soit au niveau des luminaires a n de compenser l’effet inductif. On
peut aussi insérer des condensateurs (d’une capacité double) dans 50 % des circuits de lampes pour
compenser l’effet inductif total. Ceci permet d’économiser un condensateur sur deux.
dentialité
Con
Que cherchez-vous ?
Circuit compensé
Cos φ = 0,9.
dentialité
Con
Que cherchez-vous ?
Le ballast électronique avec préchauffage des cathodes présentent bon nombre d’avantages :
Il augmente l’ef cacité lumineuse et la durée de vie des lampes uorescentes (jusqu’à 16 000 h).
Il diminue le papillotement des lampes à décharge en alimentant les lampes sous haute fréquence et
prolonge ainsi leur durée de vie. La diminution de papillotement diminue aussi la fatigue visuelle
provoquée par les tubes uorescents.
Le seul avantage d’un ballast électronique sans préchauffage des cathodes est qu’il consomme moins
qu’un ballast conventionnel. Par contre, il n’évite pas, lors de l’allumage du tube, une surtension au travers
des cathodes. Cela entraîne un déclin du tube suite à son noircissement au droit des cathodes.
Le ballast électronique dimmable, raccordé à un simple dimmer, permet d’ajuster le niveau d’éclairement à
la demande. On corrige ainsi le surdimensionnement inévitable des nouvelles installations.
Le plus courant des ballasts électroniques dimmables est commandé/géré en 0-10V. On les appelle aussi les
ballasts électroniques dimmables analogiques. À l’inverse les ballasts électroniques de type DALI sont
numériques et adressables.
Ce ballast sera aussi utilisé lorsque le ux lumineux doit s’adapter à l’apport en éclairage naturel.
L’ensemble starter, ballast conventionnel et condensateur peut être remplacé par un ballast électronique,
appelé également ballast HF (haute fréquence). À l’opposé des ballasts électroniques pour lampes
uorescentes, il n’existe qu’un seul type de ballast électronique pour lampes au sodium basse pression.
dentialité
Con
Il diminue le papillotement des lampes à décharge en alimentant les lampes sous haute fréquence.
Il réduit l’in uence de la uctuation de la tension.
Que cherchez-vous
Contrairement ?
au ballast conventionnel, la puissance consommée reste pratiquement constante
pendant toute la durée de vie de la lampe.
Il existe un ballast électronique dimmable pour lampe au sodium haute pression et lampe aux iodures
métalliques.
Il réduit l’in uence de la uctuation de la tension et augmente la durée de vie des lampes (15 à 20 %).
Il diminue le clignotement des lampes à décharge, ce qui atténue la fatigue visuelle provoquée par la
lampe.
Pour certaines marques, ces ballasts électroniques permettent un réamorçage à chaud instantané.
Néanmoins, l’usage de ces ballasts est limité à certaines lampes (certaines puissances et certains types de
culots).
dentialité
Con
Que cherchez-vous ?
Ce type de ballast, grâce à son “intelligence embarquée”, est en mesure de reconnaître les différentes
lampes uorescentes T5 uniquement de manière autonome et de les amorcer de façon optimale.
le courant de préchauffage,
la tension d’électrode,
l’impédance de l’électrode,
le courant normal de régime,
la tension de service de la lampe.
L’identi cation terminée, les paramètres de fonctionnement du ballast sont xés en fonction du type et de
la puissance de la lampe uorescente détectée et enregistrés dans sa mémoire (EPROM).
Lors des amorçages suivants, seul un très court test de véri cation est effectué si les paramètres de la
lampe n’ont pas changé.
Le ballast multilampes s’adapte en général à différentes gammes de puissances reprises dans le tableau
suivant :
550 mm 14 et 24 W
850 mm 21 et 39 W
1 150 mm 28 et 54 W
dentialité
Con
Que cherchez-vous ?
En mettant à pro t les possibilités de l’électroniques, les ballasts électroniques permettent de réaliser (en
fonction du modèle) la gradation des lampes uorescentes ou d’être intégrés dans des systèmes de gestion
numérique de l’éclairage tel que, par exemple, le standard d’interface numérique DALI (Digital Addressable
Lighting Interface). À partir de cet instant, on peut parler de “réseau adressable d’éclairage” offrant
beaucoup d’avantages au niveau de :
A contrario, un tel type de réseau engendre des coûts d’installation et d’équipement non négligeables.
Les ballasts à régulation adressable électronique DALI ressemblent aux ballasts électroniques gradables
classiques et ne se différentient que par le sigle suivant :
placé en réseau, chaque ballast est adressable séparément en donnant beaucoup de exibilité à
l’installation (moins de problème dans le câblage en conception et en rénovation),
le ux lumineux de la lampe peut être régulé entre 3 et 100 % en assurant une bonne gestion
énergétique par rapport à l’occupation des locaux et l’apport de lumière naturelle,
les états des ballasts sont analysés en permanence (défaut de lampes, durée de vie, .
dentialité
Con
Que cherchez-vous ?
Les ballasts de type DALI peuvent tout aussi bien gérer des luminaires dans une con guration des plus
simples qu’intégrer un sous-système de gestion par bus. Comme le montre le schéma ci-dessus, les ballasts
électroniques DALI sont un bon compromis entre la fonctionnalité embarquée et les coûts.
La directive européenne 2000/55/CE et l’Arrêté Royal du 05 mars 2002 établit des exigences de rendement
énergétique des ballasts pour lampes uorescentes.
Il ressort de la Directive et de l’Arrêté que les classe C et D (ballast électromagnétique à moyennes et fortes
pertes) sont dorénavant interdites.
dentialité
Con
Que cherchez-vous ?
Drivers LED
Laissez-nous un message
Newsletter
Énergie+
Motivation
Intervenants
Navigation | SUIVEZ-NOUS !
Copyright
Contact
RGPD
dentialité
Con