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Transformateur de puissance

Un transformateur de puissance est un composant électrique haute-tension essentiel dans l'exploitation


des réseaux électriques. Sa définition selon la commission électrotechnique internationale est la suivante :
« Appareil statique à deux enroulements ou plus qui, par induction électromagnétique, transforme un
système de tension et courant alternatif en un autre système de tension et courant de valeurs généralement
1
différentes, à la même fréquence, dans le but de transmettre de la puissance électrique ». Sa principale
utilité est de réduire les pertes dans les réseaux électriques. Il peut être monophasé ou triphasé et recevoir
divers couplages : étoile, triangle et zigzag.

On retrouve les transformateurs de puissance dans différents types d'applications : dans les réseaux de
transmission électrique, dans la distribution électrique, dans les usines en amont de fours électriques
notamment et dans les trains. Chacun répondant à des contraintes et des usages très différents.

La CEI divise les transformateurs de puissance dans l'huile en trois catégories en fonction de la puissance
apparente : jusqu'à 2 500 kVA en triphasé ou 833 kVA en monophasé (divisé par 3) on parle de
« transformateur de distribution », au-delà et jusqu'à 100 MVA en triphasé respectivement 33,3 MVA en
monophasé de « transformateur de moyenne puissance », au-delà de « transformateur de grande
2
puissance » . Les transformateurs de distribution sont très nombreux dans le monde, ceux de grande
puissance le sont moins.

De nombreux aspects sont à prendre en compte pour leur conception : circuit magnétique, enroulements,
conducteurs, isolation, cuve, système de refroidissement. Par ailleurs, le transformateur est indissociable
d'autres composants qui doivent être conçus en même temps comme le changeur de prises, les traversées
isolées, les protections et leurs capteurs. Le transformateur doit être capable de résister sans dommage à la
fois aux aléas du réseau électrique : surtensions, courts-circuits, courants d'enclenchement et surcharges ; et
aux autres contraintes mécaniques liées le tout dans des conditions météorologiques diverses. Le transport
est également un élément critique. La conception d'un transformateur de puissance est donc une entreprise
complexe, assistée de nos jours par les outils informatiques. Elle est validée après la fabrication du
transformateur par une phase de test, qui vérifie aussi la qualité de l'ensemble.

Les protections permettent de détecter les défauts électriques trop importants et de déconnecter le
transformateur du réseau afin d'en assurer la sécurité. De par leur rôle stratégique dans le réseau, les
transformateurs sont l'objet d'une surveillance accrue. Afin d'en assurer une bonne maintenance sans nuire à
leur disponibilité de nombreuses techniques de diagnostics, faisant appel à du traitement du signal, ont été
mises au point.

De nombreux types de transformateurs de puissance différents existent, chacun ayant leurs spécificités. Par
conséquent, il y a de nombreux fabricants de transformateurs, même si le marché est dominé par quelques
gros acteurs.
Les transformateurs de puissance ont le défaut d'être souvent bruyants, de pouvoir prendre feu et de causer
des pertes, même si elles sont faibles en proportion. Les recherches actuelles tentent de remédier à ces
problèmes et de réduire leurs pertes, leur bruit et leur impact écologique général. Les nouveaux types d'huile
et les matériaux supraconducteurs sont des pistes à l'étude.

Principe
Un transformateur est un
élément statique qui transfère de
l'énergie électrique entre deux
circuits grâce à l'induction
électromagnétique. Les deux
circuits sont donc séparés
électriquement, galvaniquement,
5
mais couplés magnétiquement .

Un transformateur idéal ou
parfait est un transformateur
virtuel sans aucune perte. Il est
utilisé pour modéliser les
transformateurs réels. Ces Un transformateur de puissance dans un poste électrique
derniers sont considérés comme
une association d'un
6
transformateur parfait et de diverses impédances .

Dans le cas où toutes les pertes et les fuites de flux sont négligées, le rapport
du nombre de spires primaires sur le nombre de spires secondaires détermine
6
totalement le rapport de transformation du transformateur .

Exemple
un transformateur dont le primaire comporte 460 spires alimenté
par une tension sinusoïdale de 230 V de tension efficace, le
secondaire qui comporte 24 spires présentera à ses bornes une
6
tension sinusoïdale dont la valeur efficace sera égale à 12 V .

. Symbole d'un
transformateur à deux
3, 4
enroulements
Comme on néglige les pertes, la puissance est transmise intégralement, c'est
pourquoi l'intensité du courant dans le secondaire sera dans le rapport inverse
soit, dans cet exemple de transformation de 230 V en 12 V, près de 19 fois
6
plus importante que celle circulant dans le primaire .
6
De l'égalité des puissances apparentes : , soit : , on tire :

Objectif
Le transport d'électricité entraîne
des pertes dues à l'effet Joule,
qui dépendent de l'intensité I, de
la tension U et de la résistance R
de la ligne. Pour du courant
triphasé on obtient :

Transformateur monophasé idéal

Pour une même puissance électrique transmise par la ligne et à résistance égale, les pertes par effet Joule
diminuent donc comme le carré de la tension : elles sont divisées par quatre quand la tension double. Ainsi,
une ligne d'une centaine de km avec une résistance de 10 Ω sur laquelle circule 400 MW entraînerait
environ 4 MW de perte Joules si elle était exploitée à 200 kV, mais seulement 1 MW si elle était exploitée à
400 kV. L'objectif premier des transformateurs de puissance dans les réseaux électriques est donc d'élever la
tension à des niveaux élevés pour transporter l'électricité avec le minimum de pertes.

Par ailleurs, une haute tension dans l'ensemble du réseau poserait des problèmes de sécurité. L'usage des
transformateurs de puissance est donc inévitable pour garantir à la fois la sécurité domestique et un transport
7
d'électricité économique . Par ailleurs, les transformateurs n'ayant pas de pièce en mouvement, si on
5
excepte le changeur de prises, leurs pertes sont très limitées .

Dans le cas des transmissions à courant continu, le transformateur de puissance a également un rôle de
séparation électrique entre les thyristors d'un côté et le réseau en courant alternatif de l'autre, son impédance
de fuite fait en effet « tampon » entre les deux côtés. Par ailleurs l'usage de deux transformateurs, l'un
couplé en étoile-étoile et l'autre couplé en étoile-triangle (voir ci-dessous), introduit un déphasage de 30° qui
permet la connexion de deux ponts entre eux. Le changeur de prises qui équipe souvent les transformateurs
peut également être utilisé dans le réglage de la puissance réactive fournie ou consommée par l'installation à
8
courant continu .

Histoire
Le principe de l'induction électromagnétique est découvert indépendamment par Michael Faraday et Joseph
Henry en 1831. Mais Faraday ayant publié le premier ses résultats expérimentaux, le crédit de la découverte
10
lui revient .

Faraday avec ses bobines enroulées autour d'un anneau de fer, crée en fait le premier transformateur
11 7, 12
toroïdal , mais n'en prévoit pas les applications pratiques .
Le travail sur les bobines d'induction est poursuivi par le révérend
Nicholas Callan du St Patrick's College de Maynooth en Irlande en
1836. Il est l'un des premiers à comprendre l'influence des nombres
de tours de fil des bobines primaire et secondaire sur la force
électromotrice produite. Les bobines évoluent grâce aux efforts des
différents scientifiques et inventeurs qui cherchent à augmenter la
tension provenant de batteries connectées au primaire. Ces batteries
fournissant du courant continu, il faut ouvrir régulièrement le circuit
afin d'obtenir la variation de tension et donc la variation de flux
nécessaire à l'induction. Ceci est réalisé à l'aide de « contacts
vibrants », réalisant des ouvertures et fermetures successives du
Transformateur cuirassé, conçu par circuit. Ce système a d'ailleurs été repris pendant des dizaines
Uppenborn suivant les brevets de d'années pour commander l'allumage des moteurs à essence,
9 13, 14, 15
1885 des ingénieurs Ganz . déclenché par un rupteur . Entre les années 1830 et 1870,
les progrès dans le domaine, surtout réalisés par tâtonnement,
fournissent les bases de la compréhension des futurs
transformateurs.

Dans les années 1870 apparaissent des générateurs électriques de courant alternatif. On se rend compte que
le système d'ouvertures-fermetures successives du circuit devient inutile, puisque le courant généré passe
par une valeur zéro en alternant son sens de circulation. En 1876, l'ingénieur russe Pavel Iablotchkov
invente un système d'éclairage basé sur un lot de bobines d'induction, dans lesquelles la bobine primaire est
connectée à une source de courant alternatif et la bobine secondaire branchée à plusieurs « lampes à arc »
16, 17
qu'il a conçues lui-même . Son montage avec 2 bobines d'induction est, fondamentalement, un
16
transformateur .

Le premier système à circuit magnétique en fer est exposé par


Lucien Gaulard et John Dixon Gibbs à Londres en 1882, qui le
dénomment générateur secondaire. Après l'exposition, Gaulard et
19
Gibbs vendent leur idée à la société américaine Westinghouse . Ils
présentent une nouvelle fois leur invention à Turin en 1884, où elle
9
sera utilisée pour le système d'éclairage . Toutefois le rendement de
9
leur appareil reste bas .

Les bobines d'induction avec un circuit magnétique ouvert sont peu Les ingénieurs de la société Ganz
efficaces pour le transfert de puissance électrique. Jusque dans les inventent le transformateur moderne
années 1880, pour transférer de la puissance en courant alternatif
depuis une source en haute-tension à des charges en basse tension,
on les connecte toutes en série. Les primaires des transformateurs à
circuit ouvert avec un rapport proche de 1:1 sont alors branchés en
série avec la source de tension, et les secondaires sont branchés aux
lampes.Le problème est que quand une lampe est allumée ou éteinte
cela influe sur la tension aux bornes de toutes les autres dans le
circuit. Des transformateurs variables sont introduits pour régler ce
problème, certains utilisent une modification de leur circuit
magnétique voire détournent une partie du flux magnétique pour
9
faire varier leur rapport de conversion .
Transformateur à colonne de 1885.
En automne 1884, Károly Zipernowsky, Ottó Bláthy et Miksa Déri, Plus vieil exemplaire du
trois ingénieurs associés à la société Ganz, en sont venus à la transformateur moderne de l'usine
conclusion que les circuits magnétiques ouverts ne sont pas la Ganz.
20
solution pour les usages pratiques et pour réguler la tension . Dans
leur brevet de 1885, ils décrivent deux nouveaux types de
transformateurs à circuit magnétique fermé. Dans le premier cas, les
bobines de cuivre sont autour du circuit magnétique, on parle de
transformateur à colonnes, dans le second c'est le circuit magnétique
9
qui est autour des bobines, transformateur cuirassé . Ces concepts
sont toujours en application de nos jours pour la construction des
21, 22, 23, 24
transformateurs . La société Ganz réalise le premier
25
transformateur à haut rendement et le livre le 16 septembre 1884 .
Il a les caractéristiques suivantes : 1 400 watts, 40 Hz, 120:72 V,
25
11.6:19.4 A, soit un rapport 1,67:1, monophasé et cuirassé . Dans
les deux cas proposés, le flux magnétique circule du primaire au Transformateur de Stanley de 1886
18
secondaire quasiment intégralement dans le circuit magnétique. avec un entrefer ajustable .
Seule une très petite partie passe par l'air, c'est ce qu'on appelle le
flux de fuite. Les nouveaux transformateurs sont 3,4 fois plus
26
efficaces que celui à circuits magnétiques ouverts de Gaulard et Gibbs Leur brevet contient deux autres
innovations majeures : l'une concerne la connexion en parallèle des charges, en lieu et place des connexions
série, l'autre imagine la possibilité de construire des transformateurs avec de nombreux tours de bobines
permettant d'avoir une tension de transport de l'électricité différente de celle d'utilisation. Typiquement une
27, 28
valeur de 1 400 à 2 000 V est prévue pour le transport et 100 V pour l'usage .

Même si George Westinghouse a acquis les brevets de Gaulard et Gibbs en 1885, c'est la société Edison
Electric Light Company qui obtient la licence pour la construction des transformateurs "Ganz" aux États-
Unis. Westinghouse se trouve donc obligé d'utiliser une conception différente pour fabriquer ses
29
transformateurs. Il confie la conception de ces nouveaux modèles à William Stanley .

Le premier brevet sur les transformateurs déposé par Stanley présente une construction avec un circuit
18
magnétique en fer doux avec un entrefer ajustable permettant de réguler la tension au secondaire . Ce
30
design est tout d'abord vendu aux États-Unis en 1886 . Westinghouse veut améliorer le concept afin de le
30
rendre plus simple à produire et donc moins cher . Cela amène à l'émergence d'un nouveau modèle dans
lequel le noyau magnétique est constitué de fines tôles séparées entre elles par des feuilles de papier ou
d'autres matériaux isolants. Les bobines sont ensuite glissées autour des colonnes avant de refermer le
circuit avec les tôles horizontales. Ce nouveau modèle est déposé au bureau des brevets en décembre 1886
31
par Stanley et définitivement breveté en juillet 1887 .

En 1889, le russe Mikhaïl Dolivo-Dobrovolski construit le premier transformateur triphasé chez AEG, une
32
société allemande .

Le transformateur isolé et refroidi à l'huile est inventé aux environs de 1912. Cela permet de construire des
transformateurs supportant des puissances plus élevées. Son principal défaut est son inflammabilité. L'usage
des PCB permet de contourner cet inconvénient, cependant leur toxicité - en cas d'incendie les fumées
33, 34
émises contiennent des dioxines - a toutefois conduit à leur interdiction en 1987 .

Depuis lors, la technologie n'a pas fondamentalement changé. La tension s'est par contre accrue au même
35 36
rythme que celle des réseaux . La puissance, elle aussi, a augmenté continuellement . Ainsi en 1942, le
premier transformateur de tension 220 kV a une puissance de 120 MVA. En 1971, le transformateur le plus
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puissant a 1 300 MVA . En parallèle, les développements au niveau des tôles, avec notamment les tôles à
grains orientés dans les années 1940, permet de réduire considérablement les pertes à vide : entre 1940 et
38
2005 elles diminuent d'environ 40 % pour des transformateurs équivalents .
33
Les transformateurs de type sec utilisant une isolation à base de résine sont inventés en 1965 . Dans les
années 1970, les transformateurs hermétiques sont inventés. À la même époque, la découpe des tôles à 45°
23
s'impose. La découpe des tôles en chevauchement, dite « step-lap » est inventée par la suite . Le papier
39
pré-compressé remplace également le papier normal .
En 1999, ABB utilise pour la première fois le polyéthylène réticulé pour isoler des transformateurs. On
23
parle alors de transformateur de type sec .
40
La tendance en 2013, pour les transformateurs est de devenir plus acceptables écologiquement :
utilisation d'huile biodégradable, réduction des émissions sonores, diminution des pertes. Pour plus de
détails se reporter aux sections respectives : huile, bruit, pertes. Au niveau de la réduction des pertes
l'utilisation de tôles en métal amorphe vitrifié, dans les transformateurs de distribution dans un premier
41
temps, permet de réduire de manière significative les pertes fer .

Théorie

Modèle et pertes

Les pertes dans un transformateur sont divisées en 3 catégories : les pertes dans le circuit magnétique,
anglais 1
également appelées « pertes fer » ou « pertes à vide », celles dans les enroulements, appelées
également « pertes cuivre » et enfin les pertes par fuites magnétiques. La somme des deux dernières est
anglais 2 42, 43
appelée « pertes en charge » . Les premières sont à diviser en pertes par courants de Foucault
dans le circuit magnétique et en pertes par hystérésis. Elles augmentent avec la fréquence et la tension. Les
pertes cuivre sont les pertes par effet Joule dans les enroulements. Les fuites magnétiques sont dues au fait
44
que la résistance magnétique du circuit magnétique n'est pas fini, une partie du flux est donc perdue . Elle
causent également des pertes par courants de Foucault dans les enroulements et la cuve, cela dissuade
d'augmenter le diamètre des conducteurs pour réduire les pertes cuivres, les pertes par courants de Foucault
45
augmentant alors .

Pour des raisons économiques évidentes les pertes de puissance dans le transformateur doivent être les plus
basses possible. Le coût de l'énergie augmentant, les incitations pour les réduire sont de plus en plus
5 46
importantes . Dans la pratique, elles se situent entre 0,2 et 0,5 % .

Puissance et dimensions

Les transformateurs de puissance ont un poids et des dimensions qui augmentent avec leur puissance
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apparente . La section des conducteurs et donc la taille des enroulements croit avec la puissance à
transmettre. Le nombre de tours des enroulements est proportionnel à la tension. En considérant que
l'induction est limitée par la tôle du noyau magnétique et que la conductivité des conducteurs est également
constante, on peut calculer que quand les dimensions d'un transformateur sont multipliées par un facteur k
dans toutes les directions, la puissance augmente d'un facteur k4. Par exemple, si k=2, le volume du
transformateur est 8 fois plus élevé, la puissance transmissible est 16 fois plus élevée. À noter que dans ce
48
cas les pertes augmentent théoriquement d'un facteur 8 .

Monophasé ou triphasé

Si les réseaux européens ont historiquement tendance à privilégier les transformateurs triphasés, le réseau
américain utilise avant tout des transformateurs monophasés. À cause de la règle de redondance dans le
réseau électrique, dite du « N-1 », un second transformateur de rechange doit être prévu en parallèle du
transformateur en fonctionnement. Dans le cas d'un transformateur triphasé un second transformateur
triphasé doit être prévu. Dans le cas de 3 transformateurs monophasés un seul transformateur monophasé
doit être en place, il peut reprendre n'importe laquelle des autres phases en cas de défaut. Comme un
transformateur monophasé est moins cher qu'un triphasé, cela peut être intéressant. Par ailleurs, les
transformateurs triphasés peuvent devenir très volumineux quand les
puissances sont élevées, à tel point que cela devient incompatible avec
certains moyens de transport. L'usage de trois transformateurs monophasés
49, 50
permet de contourner ce problème .

Toutefois il est à noter qu'un transformateur triphasé est plus léger, moins
51, 50
cher et a un meilleur rendement que trois transformateurs monophasés .

Couplage Transformateur triphasé à


trois colonnes

Pour un transformateur triphasé, les enroulements peuvent être connectés de


trois manières différentes :

En étoile, représenté par la lettre Y ;


En triangle, représenté par la lettre D ou ;
En zigzag, représenté par la lettre Z.

Le couplage en étoile au primaire et au secondaire (Yy) est utilisé surtout pour les
transformateurs de très haute tension, car il permet de réduire la tension aux bornes
52
des enroulements d'un facteur et donc de réduire d'autant l'isolation . Schéma de la
connexion étoile
Le couplage en étoile au primaire et en triangle au secondaire (Yd) est utilisé pour
connecter les générateurs de centrales électriques et de machines industrielles. Le
courant traversant les bobines est réduit d'un facteur , ce qui est intéressant dans
ces applications où le courant est particulièrement fort. Côté réseau, pour les mêmes
52, 53
raisons que précédemment, il est préférable de privilégier l'économie d'isolation .

Dans les réseaux de distribution électrique un couplage étoile au primaire et zigzag au


secondaire (Yz) est courant, car le couplage zigzag permet de réduire le déséquilibre
de tension entre phases. Les particuliers étant connectés en monophasé, la charge
n'est pas toujours bien répartie entre les phases et il est utile de lutter contre le
52
phénomène . Schéma de la
connexion triangle
Le couplage a également un rôle déterminant dans la détermination de l'impédance
homopolaire du transformateur et dans la transmission du courant de 3e harmonique
54
du primaire au secondaire .

Circuit tertiaire

Un troisième enroulement de faible puissance est parfois monté sur le transformateur pour répondre aux
55
besoins propres de l'installation. On peut citer le cas des centrales électriques ou des plateformes offshore .

On prévoit aussi un enroulement tertiaire dit « de stabilisation » en triangle sur les transformateurs (et
autotransformateurs) de couplage YNyn. Souvent un enroulement tertiaire est construit sur les
transformateurs. Il est en général connecté en triangle. Dans le cas d'un transformateur connecté en étoile-
étoile il permet de compenser la 3e harmonique du courant, de maintenir le potentiel du point neutre à 0,
notamment en cas de court-circuit asymétrique, et de permettre la circulation du courant homopolaire. On

anglais 3
anglais 3
l'appelle alors « enroulement de compensation ». Cet enroulement n'a pas forcément de liaisons
avec l'extérieur, on parle alors de tertiaire « non sorti ». Il peut également servir à connecter plusieurs lignes
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entre elles ou à apporter de la puissance réactive au système en y connectant une capacité .

Tension et impédance de court-circuit

La tension de court-circuit est la valeur de la tension aux bornes du primaire lorsque le secondaire est court-
circuité et que le courant est égal au courant nominal. Elle est exprimée en pourcentage de la tension
nominale. Elle est égale en pourcentage à l'impédance de court-circuit, ou impédance de fuite, elle-même
proportionnelle au flux de fuite. Auparavant, on cherchait à tout prix à minimiser ces pertes de flux et donc
à avoir une valeur d'impédance de court-circuit aussi faible que possible, limitant ainsi la chute de tension
57
dans le transformateur .

De nos jours d'autres éléments sont pris en compte. La tension de court-circuit est en effet déterminante
pour le dimensionnement des autres composants du poste électrique et en particulier les disjoncteurs qui
doivent interrompre le courant de court-circuit. Élevée, ce dernier est faible lors d'un défaut, le disjoncteur
peut être plus petit et donc moins cher. Par ailleurs, pour minimiser les pertes de flux et donc l'impédance de
court-circuit il faut construire un noyau magnétique le plus gros possible. Le noyau étant l'élément
déterminant la taille du transformateur, une impédance de court-circuit faible implique un gros
transformateur, donc cher. La valeur de la tension de court-circuit naît donc d'un compromis dépendant des
57
besoins de l'utilisateur .
58
Sa valeur dépend de la géométrie du transformateur . Pour les petits transformateurs la valeur est proche
57
de 5 %, pour les gros elle peut atteindre 22 % .

Calcul de l'impédance de court-circuit

Pour un transformateur à deux enroulements et avec les notations


du schéma ci-contre, l'impédance de court-circuit à la valeur
suivante :

Avec l la longueur axiale, la densité de flux maximale, K une


constante assurant l'homogénéité et F une constante dépendant du Enroulements
58
nombre de spires au primaire ou au secondaire .

Cette formule est valable uniquement dans le cas idéal et peu fréquent où les deux enroulements ont la
même longueur. Il n'y a pas non plus d'enroulement de régulation. Toutefois ces cas ne changent pas
58
fondamentalement le principe de calcul de cette impédance .

Exploitation en parallèle de transformateurs de puissance

Pour des raisons économiques, techniques et de redondance, il peut être parfois intéressant de brancher
plusieurs transformateurs en parallèle plutôt qu'un seul de plus forte puissance. Dans ce cas plusieurs
conditions doivent être remplies : la tension au primaire et au secondaire des transformateurs doivent être les
mêmes; cela est évident à cause du branchement en parallèle, par conséquent les rapports de transformation
des deux transformateurs doivent être les mêmes, avec une certaine tolérance, et l'étendue des prises doit
être similaire. Si cette condition n'est pas remplie, ou pas parfaitement, il apparait un courant de circulation
entre les transformateurs à cause de la différence de tension entre eux. Pour des raisons similaires, le
déphasage ou indice horaire entre les tensions primaires et secondaires des transformateurs doit être le
même. De plus les tensions de court-circuit relatives (exprimées en pourcentage) des transformateurs
59
doivent être identiques, avec une certaine tolérance . En effet, cette valeur va déterminer la répartition de
la charge entre les transformateurs. Si les valeurs diffèrent, le transformateur avec l'inductance la plus faible
et la tension de court-circuit la plus faible, est traversé par un courant plus important. L'un peut ainsi être en
surcharge et pas l'autre, on ne peut alors utiliser la totalité de la puissance des transformateurs. Par ailleurs, il
est conseillé de mettre en parallèle des transformateurs de puissances apparentes proches (n'excédant pas un
60, 61
rapport 1:2), la tension de court-circuit dépend en effet en partie de la taille du transformateur .

Construction interne

Partie active

La partie active est définie comme le circuit magnétique et les


62
enroulements .
Découpage des tôles pour la
construction du noyau magnétique
Circuit magnétique

Le rôle du noyau est de guider le flux magnétique entre le primaire


et le secondaire. La densité du flux doit être aussi haute que
possible sans que le noyau entre en saturation. Cela permet de
63
réduire la taille du transformateur et ainsi son prix . Le champ
magnétique a typiquement une valeur comprise entre 1,6 et
64
1,8 tesla .

Deux grandes familles de circuits magnétiques existent : en


colonnes et cuirassé. La première est la plus répandue : les
enroulements y sont placés autour du circuit magnétique. Les
anglais 4
parties métalliques verticales sont appelées colonnes , celles
anglais 5 Présentation des différents types de
horizontales culasse . Les circuits cuirassés entourent au
circuit magnétique
contraire les enroulements (voir illustration ci-contre). Ceux à
colonnes ont l'avantage d 'être plus simple à construire et à refroidir
ainsi qu'à réparer, les seconds permettent de réaliser des transformateurs avec une faible impédance de
court-circuit. En outre, à cause de la meilleure protection magnétique produit par le montage cuirassé, celui-
ci est utilisé dans le cas où la tension est faible et le courant très élevé, typiquement dans les fours à arc
65, 66, 67
électrique. Ceux à colonnes sont toutefois largement majoritaires dans le monde .

Pour les transformateurs triphasés la construction plus courante est celle à 3 colonnes. Les culasses et les
colonnes ont alors même section. Si dans un réseau équilibré la somme des trois tensions est nulle et par
68
conséquent la somme des trois flux dans le transformateur l'est aussi , en cas de défaut non équilibré par
exemple ou quand le transformateur n'a pas une charge équilibrée sur ses 3 phases un flux homopolaire peut
apparaître. Dans un transformateur à 3 colonnes ce flux doit trouver un chemin de retour hors des
enroulements de culasse à culasse, il y a donc formation d'un flux de fuite externe important. Une solution
consiste à placer aux côtés des 3 colonnes bobinées 2 colonnes non bobinée servant de chemin de retour
69
pour le flux . Dans ce cas, la section des culasses est la moitié de celle des colonnes, le flux se divisant en
deux parties égale en sortant des colonnes. Cela permet de réduire la hauteur totale du circuit magnétique,
66
pour cette raison cette solution est très répandue pour les gros transformateurs .
Au-delà de ce problème du nombre de colonnes, le circuit
magnétique doit avoir la meilleure conduction magnétique possible.
L'utilisation de tôles pressées, isolées électriquement entre elles au
moyen de films, à la place d'un bloc massif permet de limiter les
pertes fer provoquées par les courants de Foucault. Ces tôles
réalisées en fer doux à grains-orientés sont anisotropiques au niveau
Illustration du problème de la jonction magnétique et permettent de conduire le flux magnétique dans de
des différentes parties du noyau bonnes conditions dans une direction tout en limitant les pertes fers
70
magnétique au niveau des coins dans les autres . Toutefois se pose toujours le problème des angles
du circuit magnétique, le noyau formant un rectangle le flux doit
« tourner » dans ces zones. Si les tôles sont coupées en faisant des
angles droits, le flux rentre dans une zone de forte réluctance à la
transition, source de contraintes et de pertes de flux. Pour éviter cela
la première mesure consiste à couper les tôles de manière oblique : à
anglais 6
45° , le flux passe alors par cette zone de reluctance plus
71
élevée mais cela reste dans un ordre de grandeur raisonnable .

Pertes fer et puissance réactive d'un


Une seconde mesure consiste à ne pas couper toutes les tôles au
fer à grains orientés comparées à
même niveau, la rupture est décalée de quelques millimètres entre
anglais 7
celles d'un fer à grains non orientés
chaque tôle. Cet enchevêtrement permet d'éviter une
en fonction de l'angle transition trop brutale et permet de résoudre de manière satisfaisante
71, 72
le problème des coins dans le circuit magnétique .

Les bavures sur les bords des tôles apparaissant lors de leur découpe peuvent créer des ponts électriques
72
entre elles. Il est donc important de découper de manière aussi propre que possible les tôles .

Les tôles doivent être maintenues entre elles afin de garantir les propriétés mécaniques du circuit
magnétique. La solution traditionnelle est d'utiliser des boulons au travers des tôles. Toutefois, ils sont des
causes de déviations du flux magnétique et donc de pertes fer. Dans les transformateurs modernes, ils sont
remplacés par l'utilisation de fibre de verre ou de sangles métalliques pour entourer les tôles et les serrer.
Dans les cas des sangles métalliques, il faut veiller à ce qu'elles ne créent pas un pont électrique entre les
72 anglais 8
tôles . Par ailleurs, un cadre compresse les culasses et assure une bonne rigidité mécanique. Afin
73
de limiter les pertes par courants de Foucault, il doit être réalisé en matériau non magnétique .

Enfin, le circuit magnétique se trouvant au centre des enroulements haute tension, s'il n'était pas relié à la
terre, directement ou indirectement, pourrait atteindre un potentiel flottant élevé. Il y est donc relié en un
point quelconque du circuit et un seulement. En effet, s'il y a plusieurs mises à la terre, un courant peut
74
circuler entre elles et échauffer le noyau .

Enroulements

Un enroulement est l'« ensemble des spires formant un circuit associé à l'une des tensions pour lesquelles le
75
transformateur a été établi » . Traditionnellement on appelle l'enroulement qui reçoit la puissance active de
la source d'alimentation en service « enroulement primaire » et celui qui délivre la puissance active à une
charge, « enroulement secondaire ». Ces termes ne sont pas significatifs de l'enroulement qui a la tension
assignée la plus élevée et il convient de ne pas les utiliser sauf dans le contexte de la direction du flux de
puissance active. Un autre enroulement du transformateur, ayant habituellement une puissance assignée
inférieure à celle de l'enroulement secondaire, est alors souvent appelé « enroulement tertiaire ». Pour plus
de clarté, il convient d'employer les termes enroulements haute tension (HT en français, HV en anglais),
moyenne tension (MT) et basse tension (BT, LV) qui ne prêtent pas à confusion étant classés en fonction de
76
leur niveau de tension .
Le rapport du nombre de spires entre primaire, secondaire et
tertiaire détermine le rapport de conversion des tensions et des
courants (cf Principe). Les enroulements sont quasiment toujours
réalisés en cuivre, bien qu'on trouve également de l'aluminium pour
77
des raisons de coût dans les transformateurs de faible puissance .
Ces matériaux ont en effet d'excellente conduction électrique ce qui
limite les pertes cuivres. La section de la bobine dépend du courant
la traversant et détermine sa forme : jusqu'à 5 mm2 la section est
77
ronde, au-delà rectangulaire avec un rapport 2:1 . La principale
contrainte à prendre en compte lors de la conception d'un
enroulement est sa résistance au courant de court-circuit, il faut qu'il
puisse évacuer la chaleur et ne casse pas sous l'effet de la contrainte
77
mécanique . Les bobines (primaire, secondaire, tertiaire) sont
enroulées de manière coaxiale autour des colonnes bobinées du
78
noyau magnétique (voir illustration) .

Les trois enroulements (primaire, Les contraintes mécaniques croissant avec le nombre de spires, et
secondaire, tertiaire) d'un décroissant avec le diamètre de celles-ci, on place le secondaire
transformateur découpés pour mieux proche du noyau et le primaire à son extérieur afin de garder ces
79
en voir la constitution contraintes dans un domaine acceptable . Cette disposition limite
également la demande d'isolation entre bobine et noyau
magnétique, le secondaire ayant
une tension inférieure au
primaire. De plus, dans le cas où
le transformateur possède un
enroulement de réglage, celui-ci
est connecté en général au
primaire, cela présente de
nombreux avantages: connexion
plus facile, courant plus faible et
pilotage à flux constant
80, 81
possible .

Lorsque le courant devient


conséquent il devient nécessaire
d'utiliser plusieurs conducteurs
branchés en parallèle pour
former le câble. Il est alors
nécessaire de s'assurer que les
branches parallèles aient bien le Disposition classique des enroulements autour du noyau magnétique
même comportement électrique
en les transposant
82 83
régulièrement . Une solution technique est par exemple le câblage Röbel . On parle également de
anglais 9 84
CTC , soit « câble continuellement transposé » . Cette technologie permet également une meilleure
85
utilisation de l'espace et une réduction des courants de Foucault dans les enroulements .

Isolation

L'isolation diélectrique, qu'elle soit solide ou liquide, doit permettre au transformateur de résister à la fois à
86
la tension alternative en régime permanent et aux surtensions transitoires sans décharge électrique . Pour
87
ce faire, elle doit homogénéiser le champ électrique dans le transformateur . L'isolation solide est
constituée principalement de cellulose, celle liquide est normalement constituée d'huile (voir paragraphe
suivant).

Isolation uniforme et non uniforme

On distingue deux grandes familles d'isolation interne pour les transformateurs : ceux isolés de manière
uniforme et ceux isolés de manière non uniforme. L'isolation uniforme d'un enroulement veut dire que
88
« toutes les extrémités reliées aux bornes ont le même niveau d’isolement assigné . ». Une isolation non
uniforme au contraire est une isolation « dont l’extrémité neutre est prévue pour être connectée directement
ou indirectement à la terre, et qui est conçue avec un niveau d’isolement inférieur à celui affecté à
89
l’extrémité ligne . ». L'avantage de la seconde est naturellement de permettre une économie de matériau
isolant.

Elle ne peut être réalisé que pour les enroulements connectés à la terre : les zigzag et les étoiles
90
concrètement, les enroulements en triangle sont toujours isolés de manière uniforme .

L'idée est que les spires proche du neutre ont une tension faible, à l'inverse les spires proches de la ligne
ont une haute tension. Il est donc intéressant de ne pas les isoler de la même manière. Les connexions à la
ligne sont dans ce cas placées au centre de l'enroulement afin d'être aussi loin que possible du noyau
magnétique, les connexions au neutre sont placées au extrémités. L'enroulement est donc divisé en deux
parties (une en haut, une en bas) connectées en parallèle. L'enroulement de réglage est également coupé en
90
deux .

Schéma d'une isolation uniforme avec schéma équivalent

Schéma d'une isolation non uniforme avec schéma équivalent


Huile
91
Les transformateurs de puissance sont traditionnellement remplis d'huile minérale spécifique . Elle permet
l'isolation diélectrique des enroulements entre eux ainsi que le refroidissement du transformateur. Elle a en
effet une rigidité diélectrique nettement supérieure à l'air par exemple : typiquement une huile minérale a
92, 93
une rigidité de 70 kV/2,5 mm soit 280 kV/cm alors que l'air n'est qu'à 24 kV/cm , cela influe fortement
94
sur le dimensionnement du transformateur . L'huile est un bon conducteur thermique, et sa circulation au
travers de radiateurs permet d'évacuer la chaleur produite par les bobines et le circuit magnétique du
95
transformateur . Elle doit posséder un haut niveau d'isolation diélectrique et un haut point d'inflammation
pour permettre une exploitation en toute sécurité. L'huile perd de ses propriétés diélectriques avec le
vieillissement, avant tout causé par la température. Pour limiter le phénomène on utilise des additifs
96, 97
antioxydants, on parle alors d'huile inhibée, dans le cas contraire d'huile non inhibée . Par ailleurs, elles
98
ne doivent pas contenir de soufre car c'est un matériau qui a des propriétés corrosives . L'humidité et les
impuretés font décroître également la rigidité électrique de l'huile, il est donc important d'avoir une huile
99
pure et sèche .

Ces dernières années ont vu l'apparition d'huile de substitution : huile de silicone, ester synthétique et ester
naturel. Les huiles minérales se voient en effet reprocher la pollution qu'elles entraînent en cas de fuite, les
esters sont biodégradables, les huiles de silicones sont inertes. Par ailleurs, les huiles alternatives ont un
point de flamme presque deux fois plus élevé que les huiles minérales, de l'ordre de 300 °C au lieu de
150 °C, ce qui réduit le risque d'explosion des transformateurs de puissance.

Les huiles de silicone ont un très bon comportement vis-à-vis du vieillissement. Les esters sont eux de
moins bon conducteurs thermiques que l'huile minérale. Le coût des esters et des huiles de silicone est
100
également nettement supérieur à celui de l'huile minérale .

Pour éviter de graves conséquences écologiques en cas de fuite d'huile, un bac de rétention est installé sous
101
les transformateurs .

Isolation papier

L'isolation papier est réalisée à l'aide de couches de papier


102
superposées, imprégnées d'huile puis séchées . Les pores du
103
papier atteignent alors une grande rigidité diélectrique , des
pertes diélectriques faibles et une constante diélectrique proche de
104
celle de l'huile . Il est à noter que le papier associé à l'huile a de
bien meilleures propriétés diélectriques que le papier ou l'huile
105
séparément . La présence d'humidité dans l'isolation est très
105
néfaste pour ses propriétés .

Cette isolation est ensuite disposée dans le transformateur entre les


enroulements et la cuve en suivant la technique des barrières, c'est-
à-dire que de fines couches d'isolation sont alternées avec de l'huile
(voir schéma). La partie centrale est simplement constituée de
cylindres concentriques, la contrainte électrique étant purement
Exemple d'un système d'isolation
radiale. L'extrémité des enroulements et le flux de fuite en résultant
typique avec des barrières en papier
rendent la partie supérieure plus technique, la solution consiste à séparées par de l'huile
alterner des couches « pétales » espacées entre elles d'environ 8 cm.
Auparavant cette partie supérieure faisait des angles droits avec les cylindres centraux, depuis des parties
106
moulées épousent mieux les équipotentielles grâce à leurs formes arrondies .

Elle est particulièrement sensible à la température et ne supporte pas des températures supérieures à
103 102
120 °C . La qualité de l'isolation papier est caractérisée par un haut degré de polymérisation et de
107
faibles décharges partielles . Le vieillissement de l'isolation, dû à la température notamment, se
102
caractérise tout d'abord sur le plan mécanique, les propriétés diélectriques ne décroissent que bien après .

Il est à noter que les enroulements sont également entourés d'une fine bande de papier isolant afin d'isoler
108, 42
les différents bobinages en parallèle . Au niveau axial, les enroulements sont isolés à l'aide de cales de
109
papier pressé .

L'isolation papier a la propriété de pouvoir absorber une grande quantité d'humidité. Cela détériore ses
propriétés diélectriques et augmente considérablement son volume. L'isolation doit donc être séchée avant
d'être placée dans la cuve.

Cette opération menée avec de l'air à une température typiquement comprise entre 80 et 120 °C peut durer
plusieurs jours pour les gros transformateurs, elle est conclue par une mise sous vide afin d'éliminer la
vapeur restante dans les interstices du transformateur. Une autre technique répandue est celle de la phase-
anglais 10
vapeur . Elle est privilégiée dans les années 2000 pour augmenter la rapidité du processus. Elle
consiste, dans sa première phase, à pulvériser un liquide, par exemple du white spirit, sous forme de vapeur
sur le transformateur à basse pression. Cette vapeur condense sur les parties actives. Ce faisant, elle relâche
sa chaleur latente et les échauffe donc de l'intérieur. Il faut veiller à ce qu'elle ne dépasse pas une
température d'environ 130 °C pour éviter d'endommager l'isolation. Quand cette température est atteinte, le
110
white spirit et la vapeur d'eau sont pompées . Ensuite, un vide est créé dans le four. Pour faciliter le
transport, les gros transformateurs de puissance sont vidés de leur huile pour le transport. Pour éviter que
111
l'humidité ne s'infiltre, ils sont alors remplis soit d'air sec soit d'azote légèrement surpressurisés .

Cuve

Les cuves des transformateurs sont faites de tôles d'acier. Elles doivent pouvoir résister aux forces exercées
lors du transport du transformateur. Leur couvercle est amovible et scellé grâce à des boulons ou une
soudure. Il est incliné d'au moins 1° afin d'évacuer les eaux de pluie. Afin de garantir l'étanchéité, des joints
en caoutchouc synthétique sont utilisés. L'étanchéité doit être parfaite, la cuve est testée sous vide pour
contrôler ce point. Par ailleurs, pour résister aux conditions extérieures les cuves sont peintes à l'aide d'un
112
revêtement résistant à la corrosion .

Par ailleurs pour les transformateurs de forte puissance, le flux de fuite devient assez important, pour éviter
un échauffement trop important des enroulements ou de la cuve, liés au courant de Foucault s'induisant en
leurs seins, des écrans sont placés à l'intérieur des parois de la cuve. Ceux-ci conduisent le flux et évitent
ainsi son passage dans les autres parties et ainsi leur échauffement par courant de Foucault. Comme pour les
circuits magnétiques, afin d'éviter la circulation du courant, il est important qu'ils ne soient mis à la terre
113
qu'en un point .

Le système de refroidissement

Le système de refroidissement d'un transformateur a pour but de maintenir les températures des
enroulements et de l'isolant (huile par exemple) à des niveaux acceptables. Le choix du mode de
refroidissement se fait en particulier en fonction des paramètres suivants :

pertes à évacuer
température ambiante extérieure
contraintes de bruit
contraintes dimensionnelles limitant la taille du
transformateur
et bien sûr le coût.

Un système de refroidissement est caractérisé par un code de quatre


lettres. La première lettre désigne le fluide de refroidissement
interne : O pour l'huile minérale (99 % des cas), K pour les liquides
Au premier plan, le banc de radiateur isolant ayant un point de feu>300 °C, L pour les liquides à point de
avec des ventilateurs dessous feu non mesurable. La seconde lettre désigne le mode de circulation
du fluide de refroidissement interne : N pour naturel, F pour forcé
114
(présence d'une pompe, mais l'huile circule librement ), D pour
115
forcé et dirigé (pompe et l'huile est forcée et dirigée à travers les enroulements ). La troisième lettre
indique le fluide de refroidissement externe : A pour air, W pour eau. Enfin la quatrième lettre désigne le
116
mode de circulation du fluide de refroidissement externe : N pour naturel, F pour forcé (ventilateurs) .

Ainsi le mode de refroidissement le plus simple est le ONAN. Concrètement l'huile colporte la chaleur vers
l'extérieur du transformateur et est refroidie à l'intérieur du radiateur, qui évacue la chaleur par convection.
117
Des ventilateurs permettent d'augmenter cette dernière .

Il faut comprendre que même si les transformateurs de puissance ont des rendements allant de 99,5 à
99,8 %, les puissances les traversant sont tellement grandes que les pertes représentent dans l'absolu de
grandes valeurs. Ainsi pour un transformateur de 800 MVA, on a, avec 99,8 % de rendement, des pertes de
46
1,6 MW, sous forme de chaleur difficile à évacuer .
34
Les PCB ont été longtemps utilisés, mais depuis leur interdiction en 1987 , on utilise essentiellement de
l'huile minérale, ou parfois aussi l'air ambiant pour des puissances inférieures à 1 000 kVA (transformateurs
118
« secs ») .

Des canaux permettant la circulation de l'huile sont aménagés dans le noyau et les enroulements afin de
119
permettre l'évacuation de leur chaleur .

Conception
La conception d'un transformateur vise à optimiser son coût, son poids, sa taille tout en garantissant son bon
fonctionnement et en respectant le cahier des charges. Ce dernier peut imposer des limites quant aux pertes,
aux échauffements, au flux, aux dimensions... Cette optimisation est aidée par l'emploi d'outils
120
informatiques, en particulier des logiciels à éléments finis .

Éléments à prendre en compte lors de la conception

Température

Une température trop élevée à l'intérieur du transformateur, qu'elle soit provoquée par les pertes cuivre ou
fer, accélère le vieillissement de l'isolation. Celle-ci déterminant la durée de vie du transformateur, il est
particulièrement important de connaître la température maximale qu'atteignent les différentes parties du
transformateur, à savoir : enroulement, huile, isolation. La durée de vie du transformateur est de l'ordre de
121 122
20 ans ou de 30 ans selon les sources, la charge durant son exploitation influence fortement cette
123
valeur .
anglais 11 124
anglais 11, 124
Le point le plus chaud des enroulements appelé « point chaud », se trouve en général dans la
125 126
partie haute de ceux-ci . Il est en général difficile de déterminer son emplacement avec précision . La
127
norme CEI définit des valeurs maximales d'échauffement pour l'huile et les enroulements .

Par ailleurs, lors d'un événement de court-circuit la température des enroulements augmente subitement à
cause du fort courant apparaissant pour une durée de 1 s maximum. Cette durée est très faible en
comparaison des constantes de temps thermiques, la chaleur n'a pas le temps de s'évacuer dans l'isolation.
Pour avoir un ordre de grandeur, l'huile a une constante de temps comprise entre 4 et 6 heures, tandis que
128
pour les enroulements elle varie entre 2 et 6 minutes .Il faut donc qu'à la fois les enroulements et
83
l'isolation adjacente soient prévus pour résister à ces pics de température de courte durée .

La norme 60076-5 prévoit que les enroulements de cuivre ne doivent pas dépasser les 250 °C, ceux
129, 130
d'aluminium les 200 °C .

Contraintes mécaniques

Le courant circulant dans les bobines combinées aux champs


magnétiques de fuite qu'elles génèrent induisent des forces de
Laplace sur les enroulements. Ces forces sont proportionnelles au
83
carré de l'intensité parcourant les enroulements . Elles sont à la
fois radiales, elles écartent les enroulements les uns des autres, et
axiales, elles compressent les enroulements (voir figure).

Lors d'un événement de type court-circuit, le courant devient


particulièrement élevé, de 8 à 10 fois le courant nominal pour les
gros transformateurs, plus pour les petits. Les forces s'exerçant sont
Contraintes mécaniques sur les
donc alors 64 à 100 fois plus élevées qu'en fonctionnement 131
132 enroulements du transformateur
normal . Cela doit être pris en considération lors de leurs
83
dimensionnements .

La bonne symétrie du transformateur est également déterminante dans le calcul des contraintes mécaniques,
un décalage même faible entre les enroulements cause une forte augmentation des contraintes
133
mécaniques .

État transitoire

Surtension

La foudre tombant sur les lignes ou d'autres événements comme l'ouverture ou la fermeture de disjoncteurs
dans le réseau peuvent causer des surtensions aux bornes des enroulements du transformateur. Dans ce cas,
les phénomènes impliquant des fréquences de l'ordre du kHz au MHz, une modélisation du transformateur
uniquement inductive, dans laquelle la tension est également répartie dans l'ensemble de l'enroulement, n'est
plus possible, il est nécessaire de prendre en compte les capacités parasites qui existent entre les
enroulements avec, d'une part, la terre ( ici), et de l'autre le conducteur ( ici).

Si ces capacités sont du même ordre de grandeur, on obtient une répartition de tension non régulière au
moment de la surtension : la tension aux bornes des éléments proches de la ligne est beaucoup plus élevée
que celle des éléments proches de la terre. Cela contraint fortement les enroulements proches du
134, 135
conducteur .
Pour limiter l'impact de ces
surtensions, des parafoudres sont
fréquemment placés sur les
lignes menant aux
transformateurs, ils permettent
d'abaisser la valeur maximale de
la tension apparaissant aux
134
bornes des bobines . On
utilise parfois des parafoudres à
l'intérieur de la cuve du
transformateur pour maîtriser les
surtensions, mais cette pratique
est contestée, la maintenance du
parafoudre étant problématique. Schéma équivalent d'un transformateur en état transitoire et répartition de
la tension dans les enroulements
La méthode de bobinage a
également une importance
déterminante dans le comportement capacitif de ceux-ci. Diverses méthodes détaillées dans le paragraphe
135, 136, 137
enroulements permettent de faire augmenter la capacité en série .

Une autre cause de surtension peut être le comportement résonant du circuit en particulier si le
transformateur est relié à un câble. En effet, un transformateur est électriquement parlant une bobine, tandis
qu'un câble a un comportement principalement capacitif. On peut donc avoir la formation d'une surtension
de plusieurs fois la tension nominale au moment de la connexion. Pour l'éviter, une étude approfondie doit
138
être réalisée lors de la conception du transformateur .

Saturation transitoire et courants d'enclenchement

Quand un transformateur est soudainement enclenché sous la pleine tension du réseau, un phénomène de
saturation aléatoire peut se produire. On l'appelle « courant d'enclenchement ». La tension au moment de
l'enclenchement et la présence ou non d'un flux rémanent déterminent l'occurrence et l'intensité du
phénomène. Le pire cas est celui où le transformateur est connecté quand la tension est nulle avec un flux
rémanent important dans le circuit magnétique. Pour le démontrer, il suffit d'utiliser la loi de Faraday liant le
flux et la tension ; en intégrant la tension on obtient le flux à une constante près, cette constante étant
déterminée par le flux et par le niveau de tension à l'instant initial. Le meilleur cas est celui où le
139, 140
transformateur est connecté quand la tension est maximale .

Pour réduire ce phénomène on peut :

Connecter tout d'abord les enroulements les plus éloignés du noyau, moins sujets au
141
phénomène .
Augmenter la résistance du circuit au moment de l'enclenchement grâce à des résistances
141
d'insertion . ce procédé est tombé en désuétude car les disjoncteurs modernes sont
rarement équipés de résistance d'enclenchement.
prévoir un « synchroniseur » permettant d'optimiser les instants de fermeture des 3 phases
142
pour limiter le courant d'enclenchement .
Un élément caractéristique des courants d'enclenchement est qu'ils rendent la forme d'onde riche en
143
harmoniques de rang 2 .

Bruit

La déformation du noyau magnétique dû au phénomène de magnétostriction est proportionnelle à la valeur


du champ magnétique B au carré. Pour cette raison, le bruit émis par le transformateur a une fréquence
144
fondamentale double de celle du réseau donc 100 Hz . Les premières harmoniques sont également
émises. À cause de cette proportionnalité, un bon moyen de réduire le bruit d'un transformateur est d'en
diminuer l'induction; cela a pour contrepartie un agrandissement du transformateur, et donc une
50
augmentation de son prix. Une tôle à grains orientés de bonne qualité a également un effet positif . Le
bruit des pompes peut être négligé dans le calcul du bruit total d'un transformateur. Par contre, dans le cas
145
d'un refroidissement à air forcé, le bruit des ventilateurs doit être pris en compte . Il est donc également
avantageux si on veut réduire les nuisances sonores soit d'utiliser des ventilateurs à faible bruit, ou plutôt
50
d'adopter un refroidissement à circulation d'air naturelle (voir système de refroidissement) .

Plusieurs mesures du niveau de bruit peuvent être envisagées : par la puissance acoustique, par l'intensité
acoustique et par la pression acoustique abréviées couramment respectivement par les notations , ,
146
. Pour prendre en compte la manière dont l'oreille humaine perçoit les sons, une pondération peut
147
être utilisée, on note alors le niveau de bruit en . Le choix de la mesure dépend du matériel à sa
disposition et des habitudes du fournisseur ou du client. Pour prendre en compte les réflexions dans le
laboratoire de mesure, les valeurs des puissances et des pressions acoustiques doivent être corrigées à l'aide
148
d'un facteur K. Les mesures d'intensités ne doivent pas être corrigées .

Si l'induction du transformateur ne peut être réduite, et que le transformateur dépasse alors les limites
autorisées par les organismes gouvernementaux, il faut alors envisager la construction de murs
d'insonorisation autour du transformateur, ou dans les cas les plus critiques d'un caisson autour du
149
transformateur pour amortir le bruit .

Dans certains cas, par exemple pour les transformateurs utilisés dans les installations de transmission en
courant continu ou pour les transformateurs situés proche des pôles (phénomène des courants induits
géomagnétiquement), la composante continue du courant doit être également prise en compte dans le calcul
du bruit. Elle se somme en effet au courant de magnétisation ce qui fait entrer le noyau magnétique en
saturation ce qui augmente de manière importante non seulement le niveau de bruit, mais également les
pertes à vide. Quelques ampères peuvent à eux seuls faire augmenter le bruit total de plusieurs dizaines de
150, 151, 152
décibels .

Contraintes de transport

Comme déjà évoqué, la taille des transformateurs


croit avec leur puissance apparente. Il en va de
même pour leur poids. Ainsi un transformateur de
distribution sec de 100 kVA a typiquement un
poids d'environ 650 kg, un de 2,5 MVA fait entre
47
6 et 6,8 tonnes .

Le poids et les dimensions des transformateurs


Transport d'un transformateur par wagon pour transports doivent être divisés en deux catégories : monté et
exceptionnels pour le transport, ainsi ils sont en général
transportés sans huile (mais sous azote, ou air sec,
légèrement surpressurisés pour empêcher l'entrée
d'humidité) pour limiter la charge, les traversées isolées, les dômes, et les radiateurs sont également
111
transportés séparément ce qui change fortement les dimensions . Afin de permettre le transport, sa
anglais 12
manutention et le stockage des transformateurs, des anneaux de levage , des trous de halage sur
anglais 13 anglais 14 153
châssis et de points de levage pour mise sur vérins sont prévus .

Le poids et les dimensions des transformateurs sont limités par les capacités de transport. La hauteur est
ainsi limitée par la hauteur de tunnel et sous les ponts à franchir, par exemple 4,87 m au Royaume-Uni, le
poids des capacités des véhicules et par la capacité des ponts à franchir. Les gros transformateurs d'une
puissance de 750 MVA ont un poids d'environ 410 tonnes. Le transport par rail est le plus courant, mais est
limité au niveau des dimensions et du poids, ces limites dépendent des réseaux ferroviaires, aux États-Unis
elle est d'environ 100 tonnes. Au-delà, il faut utiliser les voies fluviales combinées à la route au moyen de
anglais 15
convois exceptionnels. Sur route et sur rails, des remorques spéciales peuvent être utilisées pour
154
limiter la hauteur de l'ensemble et passer ainsi sous les ponts . Malgré toutes ces mesures, le transport
peut rester un obstacle majeur, ainsi pour la construction de ligne HVDC de 1 100 kV, l'exploitant du réseau
électrique chinois SGC pense transporter les transformateurs en pièces détachées et les assembler sur place,
155, 156
ce qui pose de nombreux problèmes .

Composants associés au transformateur de puissance

Introduction

En plus de son noyau


magnétique, de ses enroulements
et de son isolation, un
transformateur dispose de
nombreux composants
secondaires. Certains sont
indispensables comme un
dispositif permettant la dilatation
de l'huile (le conservateur est
présenté ici), d'autres ne le sont
pas comme le changeur de
prises. Ceux présentés ici
correspondent à un
transformateur de puissance
« classique ».
Liste des parties et composants constituant un transformateur de
puissance
Sur le schéma ci-contre sont
représentés :

1. Cuve
2. Couvercle
3. Conservateur
4. Indicateur de niveau d'huile
5. Relais Buchholz
6. Tuyau d'huile
7. Changeur de prises
8. Moteur électrique du changeur de prises
9. Transmission mécanique du changeur de prises
10. Traversée du primaire, avec connexion à son extrémité
11. Dôme avec transformateurs de courant à l'intérieur
12. Traversée du secondaire
13. Connexion du secondaire avec l'extérieur
14. Dôme avec transformateurs de courant à l'intérieur
15. Enroulements
16. Noyau magnétique
17. Élément mécanique maintenant le noyau magnétique et les enroulements ensemble
exerçant une force de compression
18. (non représenté)
19. Connexion du changeur de prises aux enroulements
20. Robinet d'huile
21. Robinet d'air

On peut y ajouter l'huile, l'isolation papier et le système de refroidissement qui ne sont pas représentés. Des
parafoudres sont présents au niveau des connexions avec les lignes comme déjà évoqué au chapitre
surtension.

Changeur de prises

Le changeur de prises permet au transformateur de faire varier son


rapport de conversion en jouant sur la valeur de l'inductance de ses
enroulements (au primaire ou au secondaire). Cela permet de régler
157, 158
le niveau de tension du réseau électrique .

Il est situé en général sur le côté du transformateur et dispose d'une


cuve d'huile séparée. Les arcs électriques se produisant lors de la
commutation des prises décomposent en effet l'huile et nuisent aux
Enroulements d'un transformateur
propriétés diélectriques de celle-ci, il est donc nécessaire de ne pas
159, 160 triphasé sorti de sa cuve, à gauche
la mélanger avec l'huile saine .
des trois enroulements on peut voir
le changeur de prises
Conservateur

Le conservateur est un réservoir d'huile surplombant le transformateur. La température de l'huile n'étant pas
constante : elle dépend de la température extérieure et de la charge du transformateur, elle se dilate plus ou
moins selon les circonstances. Ainsi une augmentation de la température de 100 °C entraîne une
161
augmentation du volume d'huile de l'ordre de 7 à 10 % . Il est donc nécessaire en cas de forte
température de stocker le surplus, dans le cas des transformateurs dit « respirants » ce rôle est rempli par le
conservateur.

Ce cylindre métallique peut être séparé en deux parties distinctes à l'aide d'une membrane de caoutchouc,
162
dit « diaphragme », d'un côté l'huile du transformateur, de l'autre de l'air sec (de l'humidité pourrait avec
le temps traverser la membrane et dégrader les propriétés diélectriques de l'huile). Parfois l'huile est
162
directement en contact avec l'air . Celui-ci est rendu sec grâce à un dessiccateur se trouvant entre la
poche d'air et l'extérieur. L'huile peut donc monter ou descendre dans le conservateur sans être en contact
161, 163
avec l'air .
Des solutions alternatives au conservateur existent. On peut par exemple remplir le sommet du
transformateur d'un gaz neutre pour l'huile. On peut également concevoir les radiateurs de refroidissement
de manière qu'ils adaptent leur taille en fonction de la température, comme le fait Alstom pour des
164, 161, 165
transformateurs de moyenne puissance : 10 à 136 MVA . On parle alors de transformateur
166
« hermétique ». Ce système est répandu pour les transformateurs de distribution .

Traversées

Les traversées permettent de lier les enroulements du transformateur


aux lignes électriques sans risque de décharge électrique entre les
167
phases et la cuve du transformateur qui est à la terre .

Il existe également des systèmes de raccordement direct des


transformateurs de puissance sur poste électrique sous enveloppe
168
métallique, ainsi que des liaisons transformateur - câbles .

Transformateur de courant

Un transformateur peut être


équipé de transformateurs
de courant placés dans les
dômes des traversées (c'est-
à-dire à leur pied). Sur les
transformateurs de grande
puissance, il y a souvent un Traversée d'un transformateur
transformateur de courant
Schéma de principe d'un de mesure par phase, et
transformateur de courant avec une plusieurs de protection pour chaque phase et le neutre. Les
seule spire au primaire transformateurs de courant de mesure permettent de mesurer le
courant traversant le transformateur. Ceux de protection donnent
des informations aux protections. Ils peuvent mesurer le courant
avec une bonne précision même lorsque celui-ci dépasse de plusieurs facteurs d'ordre le courant nominal
contrairement aux transformateurs de mesures qui ne sont précis que pour des valeurs proches de la valeur
169
nominale . Un enroulement est souvent prévu pour brancher un système dit « image
anglais 16 170
thermique » qui permet d'évaluer les échauffements des enroulements .

Capteurs divers

De très nombreux capteurs sont montés sur le transformateur de puissance pour collecter tout un ensemble
de paramètres pouvant devenir critiques. Des systèmes électroniques modernes peuvent ensuite centraliser
les informations pour les interpréter, les transmettre à l'exploitant et au besoin déclencher alarmes et
171
systèmes de protection .

La température de l'huile est mesurée en haut de la cuve. On distingue les thermomètres à cadran pouvant
utiliser un ressort de Bourdon par exemple et les transducteurs qui fournissent les informations à distance
172, 173, 174, 175
comme les thermomètres à résistance de platine (PT100) . La température ambiante est
mesurée autour du transformateur. La température moyenne des enroulements est mesurée de manière
anglais 17
indirecte au moyen d'une « image thermique » , il est constitué d'une résistance reliée au secondaire
d'un transformateur de courant, son échauffement est alors proportionnelle à celui de l'enroulement
176
principal .
Plusieurs sondes reliées grâce à des fibres optiques peuvent permettre de mesurer la température du point
125
chaud .
177
La pression à l'intérieur du transformateur peut également être contrôlée .
178 179
Le débit d'huile dans les radiateurs est mesuré . Le niveau d'huile dans la cuve est mesuré .
180, 181
Une mesure de l'humidité de l'huile peut également être réalisée .

Par ailleurs, les détecteurs de gaz dans l'huile gagnent depuis les années 1980 une importance toujours plus
grande parmi les transformateurs. Ils peuvent fonctionner selon plusieurs principes : à chromatographie en
phase gazeuse, à spectrographie photo-acoustique, à pile à combustible ou utilisant la conductivité
thermique. Les deux dernières technologies utilisent une membrane pour séparer le gaz de l'huile. Celle à
pile à combustible brûle les gaz extraits et produit ainsi un courant qui peut être mesuré. Elle a l'avantage
d'être compacte et peu onéreuse, par contre il est difficile de différencier quel gaz est présent dans le
transformateur et les gaz non combustibles ne sont pas détectés. Dans la méthode, par conductivité
thermique l'hydrogène est extrait de l'huile par capillarité, sa concentration est ensuite mesurée grâce à la
conductivité thermique. L'avantage de cette méthode est qu'elle mesure en parallèle l'humidité, qui est
également un paramètre important.

Plus récemment des modèles dit « multi-gaz » reprennent le principe de la chromatographie, technique
utilisée principalement en laboratoire pour faire l'analyse des gaz dissous (voir ci-dessous) pour mesurer
avec précision l'ensemble des gaz présents dans l'huile. Cette technique est précise mais onéreuse, ce qui
limite pour l'instant son usage aux transformateurs les plus puissants ou les plus critiques.

Enfin la spectrographie photo-acoustique mesure l'onde sonore produite quand on irradie brutalement un
gaz à l'aide de rayonnements tels que des infrarouges. Elle est globalement moins chère que la précédente et
182, 183
ne nécessite pas de calibration .

Défauts et Protections

Défauts

Les défauts dans les transformateurs sont de quatre types : les surcharges, les courts-circuits, les défauts à la
masse et les surfluxages. Dans le premier cas, l'intensité traversant le transformateur devient trop grande, ce
qui conduit à une augmentation de la température interne du transformateur ce qui est nuisible à la durée de
vie.

Les courts-circuits sont eux de deux types : interne et externe. Les premiers sont dus à des arcs entre les
enroulements, ils entraînent une dégradation rapide de l'huile et la formation de gaz qui peuvent mener à des
incendies ou à l'explosion du transformateur. Les seconds entraînent principalement une forte contrainte
mécanique sur les enroulements et peuvent s'ils sont prolongés mener à un court-circuit interne.

Les défauts à la masse sont comparables aux courts-circuits internes avec une connexion entre le bobinage
143
et le noyau ou la cuve . Un autre défaut à éliminer est le surfluxage, c'est-à-dire une hausse du flux
magnétique dans le noyau de fer du transformateur. Il est causé soit par une surtension, soit par une baisse
184
de la tension .
Dans tous les cas, si un défaut est détecté, il convient de déconnecter au plus vite le transformateur.
Concrètement un relais envoie un ordre d'ouverture (de déclenchement) au disjoncteur relié au
143
transformateur .

Protection

Pour la protection contre les surcharges, des protections à maximum


185
de courant de phase temporisées (code ANSI 51 ) ou des
143
protections à image thermique (code 49RMS) sont utilisées . Un
capteur de débit d'huile permet de s'assurer de la bonne circulation
186
de l'huile dans le circuit de refroidissement .

Pour les courts-circuits, des relais Buchholz sont utilisés dans le cas
des transformateurs respirants. Pour les transformateurs
hermétiques, des détecteurs de gaz et de pression sont utilisés. Par
ailleurs une protection différentielle (87T) mesure, par
l'intermédiaire des transformateurs de courant comme toutes les
protections liées au courant, la différence entre les courants entrants
dans le transformateur et ceux en sortant et protège le
transformateur contre les courts-circuits entre phases. Ces
protections peuvent être également capables de détecter les défauts
entre spires. Par ailleurs, une protection à maximum de courant de Système de protection moderne
phase instantanée (50) protège des courts-circuits violents au
143
primaire . Pour éviter un déclenchement abusif lors de la
connexion du transformateur à cause des courants d'enclenchement, un système mesurant en général la
2e harmonique, caractéristique de la saturation du noyau magnétique, « bloque » (empêche le
187
déclenchement) les protections différentielles et de maximum de courant .

Pour les défauts de masse, la première solution est de mesurer le courant homopolaire (51). Une autre
solution, dite protection de terre restreinte (64REF ou 87N), compare le courant dans la connexion au
143
neutre et la somme des courants dans les phases. On peut la ranger avec les protections différentielles .
On peut également isoler la cuve du transformateur de la masse, et mesurer le courant dans la connexion
reliant la cuve et la masse : on parle alors de protection masse-cuve (50N). Si ce courant devient trop
important, le transformateur déclenche, cette protection est donc fondamentalement une protection à
188
maximum de courant .

Pour détecter le surfluxage, la mesure de la 5e harmonique du courant est en général utilisée. Le flux est
directement proportionnel au rapport tension sur fréquence, si le phénomène devient trop fort, il faut
déconnecter le transformateur. Cette protection porte le numéro de code 24. De manière similaire une
protection contre les surtensions (27), les soustensions (59) ou les sousfréquences (81) peuvent être
186, 184
utilisées .

Un relais Buchholz est un mécanisme se déclenchant quand une trop grande quantité de gaz est produite
dans le transformateur, témoignant d'une décharge électrique dans l'huile. Il est placé entre la cuve d'huile et
le conservateur, si le relais se déclenche le transformateur est déconnecté. Il ne se déclenche cependant que
172 anglais 18
quand le défaut est déjà assez prononcé . Les relais à détection de montée de pression rapide
servent comme leur nom l'indique à détecter un changement brutal de la pression interne du transformateur
189, 190
le déconnecter ; des limiteurs de pression peuvent également être utilisés pour évacuer la
191
surpression . Toutefois les trois systèmes précédemment cités ne sont pas assez rapide pour éviter
l'explosion du transformateur en cas de défaut important et soudain. Pour protéger efficacement les
transformateurs de puissance, un nouveau système dit à dépressurisation rapide a été développé en 2008.
Quand un défaut apparaît, une onde de choc apparaît dans le
transformateur, on parle de pression dynamique, le système s'active
dès l'arrivée de cette onde, donc dans un temps proche de 20 ms
alors que les autres systèmes doivent attendre la montée de la
pression statique. Il évacue ensuite la pression et évite efficacement
192
les explosions .

Enfin, les thermomètres mesurant la température de l'huile et des


enroulements provoquent le déclenchement du transformateur si
193
elles dépassent un certain seuil .

En général, les relais de protection ne font pas partie du


transformateur, mais sont installés dans le système de protection du
Relais Buchholz
poste électrique.

Tests
Après leur fabrication, les transformateurs sont testés pour vérifier leur bonne qualité et la validité de la
conception. Ces tests comportent diverses parties : les essais diélectriques, qui permettent de garantir la
qualité de l'isolation diélectrique ; les mesures des pertes, des émissions sonores et des paramètres du
transformateurs, c'est-à-dire la résistance des enroulements, l'impédance de court-circuit, la capacité entre les
enroulements, entre enroulements et cuve, ainsi que les constantes thermiques et échauffements durant le
fonctionnement du transformateur ; les vérifications du facteur de conversion, du couplage ; et les prises
d'empreinte afin de procéder à des comparaisons plus tard lors de la vie du composant. Le détail des tests à
132
effectuer est toujours le fruit d'un accord entre le constructeur et le client du transformateur .

Maintenance et techniques de diagnostic

Généralités

Un transformateur de puissance subit une dégradation avec le temps. Comme ce sont des appareils
extrêmement coûteux, il est beaucoup moins onéreux de procéder à des analyses et maintenances régulières
comparativement à ce que coûte une interruption de la fourniture d'énergie électrique à la suite d'une
194
défaillance du transformateur . De par son importance dans les réseaux électriques et vu la difficulté de
s'en passer, même pour une courte période, on tente d'éviter l'arrêt total d'un transformateur pour
maintenance. Par ailleurs, à cause de ses dimensions et donc du coût de transport, un retour en usine
systématique serait très problématique. Pour ces raisons, de nombreuses méthodes de diagnostic sur place
195
ont été développées afin de contrôler l'état des transformateurs sans que cela n'ait trop d'incidences . Les
diagnostics ont pour enjeu de déterminer la durée de vie restante du transformateur et ainsi de pouvoir
195
anticiper leur remplacement .

Techniques de diagnostic

Les quatre grandes familles de diagnostics avec leurs abréviations usuelles sont les suivantes : l'analyse des
anglais 19
gaz dissous (DGA), l'analyse fréquentielle (FRA ), les décharges partielles (PD) et méthodes
impliquant des mécanismes de polarisation/relaxation (PDC). Elles ont chacune des fonctions distinctes et
196
complémentaires .
L'analyse des gaz dissous, sous-entendu dans l'huile, est une méthode qui permet à partir de l'évaluation des
proportions des différents gaz dissous dans l'huile de détecter la présence : de décharges partielles, de
décharges électriques ou de surchauffes dans le transformateur. Elle est réalisée par prélèvements ponctuels
d'huile sur les transformateurs, ou par un système de surveillance en ligne qui réalise alors l'analyse de
197
manière régulière .

L'analyse furanique qu'on peut y associer consiste à rechercher dans l'huile la présence de furane,
témoignant d'une dégradation de l'isolation et tout particulièrement du degré de polymérisation de la
198, 199
cellulose, une valeur en dessous de 150 est considérée comme critique pour le transformateur .

L'analyse fréquentielle consiste à déterminer la réponse fréquentielle du transformateur sur une plage de
fréquences allant de 1 kHz, à cause de la non-linéarité du noyau magnétique, jusqu'à 1 MHz, à cause du
anglais 20
bruit environnant. Pour définir l'ensemble du spectre, les méthodes par balayage ou par impulsions
peuvent être utilisées. La seconde utilise par la suite une transformation de Fourier rapide. Elle a l'avantage
200
d'être plus rapide, mais est moins précise que la méthode par balayage . L'analyse des fonctions de
transfert des différentes phases s'effectue en les comparant entre elles et/ou à une mesure antérieure permet
de détecter la présence de défauts mécaniques dans les enroulements, à savoir : une déformation mécanique
201
(voir contraintes mécaniques) ou un défaut d'isolation entre deux spires .
202
La mesure des décharges partielles permet de détecter des défauts dans l'isolation et de les localiser .

Les méthodes mettant en jeu les courants de polarisation et de dépolarisation consistent à polariser puis à
dépolariser l'isolation afin d'en déduire son humidité. En effet, cette dernière influe sur les constantes de
temps de charge et de décharge dans le cas où on assimile les phénomènes de polarisation à des charges et
203
des décharges d'un condensateur (circuit RC) .

Systèmes de surveillance en ligne


anglais 21
La surveillance en ligne d'un transformateur de puissance consiste à rassembler tout un ensemble
de paramètres caractéristiques de son état. Le premier objectif est de mieux planifier les périodes de
maintenance des appareils électriques et ne faire de révision que si nécessaire. Le second est de mieux
estimer le risque de panne de chaque unité. Pour les gestionnaires de réseau, cela a l'avantage également de
faciliter leur gestion des actifs : l'espérance de vie effective d'un transformateur peut être évaluée de manière
plus précise, son remplacement être mieux anticipé avec la commande d'une nouvelle pièce, les coûts en
résultant planifiés.

Enfin, la surveillance en ligne permet de gérer de manière dynamique l'exploitation des composants
électriques, c'est-à-dire de se préoccuper moins des données nominales pour lesquels ils ont été
dimensionnés et plus des conditions d'exploitations effectives. Par exemple en cas de grand froid, on peut
imaginer faire fonctionner le transformateur avec plus de charge, le refroidissement étant meilleur. Toutefois
204
sans système de surveillance, cette surcharge acceptable est difficilement quantifiable .

Types de transformateurs

Transformateurs de transmission

Les transformateurs de transmission sont utilisés dans le réseau de transport électrique pour l'interface entre
les différents niveaux de haute tension. En Europe, ce sont surtout des transformateurs triphasés, ayant un
noyau à 5 colonnes. Le système de refroidissement est en général un ONAN/ODAF. Un enroulement de
réglage est connecté au primaire. Pour la redondance, deux transformateurs sont connectés en parallèle. Le
couplage est normalement en étoile/ étoile afin d'économiser en isolation électrique. Un tertiaire connecté en
205
triangle est également présent pour limiter l'impédance homopolaire .

Transformateurs de distribution et de type sec

Les transformateurs de distribution sont les transformateurs de plus


faible puissance, moins de 2 500 kVA en triphasé. Ils servent,
comme leur nom l'indique, à alimenter le réseau de distribution,
c'est-à-dire à transformer la moyenne tension en basse tension
(230 volts). Ils sont de fait beaucoup plus nombreux que ceux de
grande puissance, leur production est donc réalisée en série.

C'est également un secteur très concurrentiel, les modèles sont


206
optimisés autant que possible .

La plupart utilisent de l'huile minérale pour l'isolation et le


refroidissement. Leur noyau magnétique utilise des technologies
semblables à celles des transformateurs de plus grande puissance
avec chevauchement, acier orienté et absence totale de boulon. Les
pertes fer sont d'autant plus importantes pour les transformateurs de Transformateur de distribution avec
distribution que leur charge n'est pas constante, or les pertes fer ne vue de l'intérieur
207
dépendent pas de la charge contrairement aux pertes cuivre .
Pour réduire ces pertes depuis le début des années 1980, des tôles
en métal dit amorphe sont utilisées dans certains transformateurs de distribution, principalement aux États-
Unis. Elles ont l'avantage de générer beaucoup moins de pertes fer grâce à une épaisseur de tôle très faible
208
et grâce à une magnétisation et démagnétisation très facile . Au niveau des enroulements, les conducteurs
sont ronds, ou sous forme de feuilles. Cette dernière méthode consiste à enrouler des feuilles conductrices
209
aussi larges que le noyau et de faire autant de tours que nécessaire . Cette méthode de fabrication a le
mérite de la simplicité. On peut également évoquer les enroulements crossover : au lieu d'avoir une longue
bobine en un seul bloc, on la divise en sous-blocs avec un nombre de spires constant qu'il suffit d'assembler
210
au besoin .
211
Les transformateurs de distribution sont souvent hermétiques afin d'éviter toute maintenance . Des
212
changeurs de prises hors-circuit sont de plus en souvent montés sur ces transformateurs .

Transformateurs de type sec

Un transformateur de type sec est un « transformateur pour lequel le circuit magnétique et les enroulements
213
ne sont pas immergés dans un liquide isolant ». Concrètement, ses enroulements sont isolés à l'aide de
gaz ou d'isolation solide, comme du vernis, du papier ou de la résine. Cela ne change pas fondamentalement
214
la façon dont sont conçus ces transformateurs en comparaison de ceux immergés dans l'huile . Ils ont
pour principal avantage d'être plus légers et surtout non inflammables. Ils sont donc tout particulièrement
indiqués dans les lieux où le risque d'incendie n'est pas acceptable, comme les bureaux. L'interdiction des
PCB, qui sont également ininflammables, dans les années 1970 a permis à ce type de transformateur de
s'imposer. Le fait que l'air ou la résine soient de bien moins bons conducteurs thermiques que l'huile limite
215
leur usage à de relativement basses puissances : pour les transformateurs de distribution .

Une des grandes familles de transformateurs de type sec est constituée par les transformateurs faits en
résine. L'enroulement haute tension est enrobé de résine qui l'isole alors électriquement. Une des difficultés
de la technique est de maintenir l'adhérence résine/enroulement, pour avoir des coefficients de dilatation
proche, les enroulements en aluminium sont préférés. Un des
défauts de cette technique est de pas permettre de surcharge
importante, la constante de temps n'étant pas si grande que pour un
transformateur immergé dans l'huile. Sa résistance au court-circuit
215
est également limitée .

Des transformateurs isolés au gaz existent également, typiquement à


l'aide de SF6. Toutefois, ce gaz n'est pas un aussi bon conducteur
thermique que l'huile, est à effet de serre et le prix de ces
39
transformateurs est nettement plus élevé .

Les transformateurs de type sec isolés avec du papier ont le défaut


Transformateur de distribution sec
d'être sensibles à l'humidité. Ils ont par contre un meilleur
comportement lors des surcharges et des courts-circuits, ainsi que
215
des pertes plus réduites .

Transformateurs de traction

Les transformateurs de traction sont utilisés dans les trains électriques. Ils ont une puissance allant de 5 à
18 MVA. Leur impédance de court-circuit est relativement élevée avec une valeur allant de 8 à 12 %. Leur
courant varie très rapidement entre 0 et 2 fois le courant nominal, un changeur de prise en charge n'est pas
installé, celui-ci devrait changer de prise extrêmement souvent ce qui l'userait prématurément. Leur tension
216
est en général inférieure à 50 kV et leur fréquence est 16,7, 50 ou 60 Hz selon les cas . Ils sont construits
avec 1 ou 2 colonnes bobinées dans le second cas un enroulement est connecté en série, l'autre en parallèle
217
pour une répartition égale de la charge entre bobines .

Autotransformateurs

Dans ce type de transformateur de puissance particulier, il n'y a pas d'isolation


électrique entre le primaire et le secondaire car le secondaire est une partie de
l'enroulement primaire. Cela économise un enroulement. Le courant alimentant
le transformateur parcourt le primaire en totalité et une dérivation à un point
donné de celui-ci détermine la sortie du secondaire. La conséquence est qu'une
partie du bobinage est traversée par le seul courant du primaire alors que l'autre
partie est traversée par le courant du primaire moins celui du secondaire. La Symbole d'un
218 autotransformateur.
section du bobinage peut donc être réduite sur ce secondaire .
1 : indique le primaire
Les autotransformateurs sont surtout utilisés pour interconnecter des réseaux de 2 : le secondaire.
219
très haute tension .

Les autotransformateurs sont quasiment toujours couplés en étoile et reçoivent une isolation non
220
uniforme .

Transformateurs déphaseur

Les transformateurs déphaseurs permettent de créer un déphasage entre leur tension d'entrée et de sortie.
Cela a pour objectif de soulager un réseau surchargé. Le réseau de transport d’électricité est maillé ;
l’électricité emprunte naturellement et préférentiellement les lignes de moindre résistance électrique. Cela
explique que certaines lignes peuvent être saturées alors que d’autres lignes desservant la même zone
221
peuvent être sous-utilisées .
En « forçant » le passage de
l’électricité sur une ligne
électrique plutôt que sur une
autre, le transformateur
déphaseur permet d’optimiser les
lignes les moins empruntées et
donc de soulager les lignes
saturées. Grâce à cette meilleure
répartition des transits sur les
lignes, le réseau de transport
d’électricité peut être exploité au
maximum de ses capacités
221
techniques .

Sur le plan technique, un


transformateur déphaseur est
Schéma électrique d'un transformateur déphaseur constitué d'un transformateur
connecté en triangle et en
parallèle aux systèmes d'entrée et
d'un transformateur connecté en série. Les deux ont des noyaux magnétiques séparés et des cuves
222
séparées .
223
Un changeur de prises permet de régler le déphasage souhaité .

Transformateurs d'évacuation d'énergie

Les transformateurs d'évacuation d'énergie forment une catégorie à


part dans les transformateurs de puissance. Ce sont des
transformateurs reliés directement aux générateurs des centrales
électriques, d'une puissance élevée (quelques centaines de MVA).
Plus la tension est élevée côté générateur, plus ce dernier a besoin
d'isolation, il devient donc plus gros et plus cher. À l'inverse, une
tension trop basse implique l'usage de courants très élevés.
Pour évacuer l'énergie produite par Un compromis est en général trouvé entre 11 et 30 kV. Côté ligne,
les centrales électriques, des la tension doit être élevée pour permettre le transport de l'énergie
transformateurs particuliers doivent avec un minimum de perte, une valeur typique est de 400 kV. Les
être utilisés transformateurs d'évacuation d'énergie sont donc caractérisés par
une tension élevée au secondaire, un courant élevé au primaire et un
rapport de transformation élevé.

Par ailleurs, ils doivent être dimensionnés pour pouvoir résister aux conséquences d'un déclenchement de la
charge. C'est-à-dire que, si pour une raison quelconque, la charge qu'alimente le générateur tombe à 0, une
surtension apparaît à ses bornes, donc au secondaire du transformateur. La norme CEI prévoit que ces
224, 225
transformateurs doivent pouvoir supporter une surtension de 140 % pour une période de 5 s .

À cause de leurs fortes puissances, les transformateurs d'évacuation d'énergie sont souvent monophasés. Un
225
transformateur triphasé dépasse en général les gabarits maximaux pour le transport .

Transformateurs pour four à arc


Un transformateur pour four à arc doit fournir un courant extrêmement élevé, allant jusqu'à 200 kA. Ils ont
en général une puissance allant de 10 à 100 MVA mais peuvent exceptionnellement atteindre les 200 MVA.

Pour fournir cette puissance, ces transformateurs sont typiquement reliés au réseau 33 ou 66 kV.

Afin de limiter le courant dans la bobine basse tension, une connexion en triangle est choisie, cela impose
de placer l'enroulement basse tension à l'extérieur de celui haute tension.

Les courants étant très élevés, les transformateurs pour four à arc combiné à ces derniers ont une impédance
totale approchant les 50 %. Ces courants créent également des forces importantes, requérant une conception
très solide pour les enroulements.

Par ailleurs, l'état du métal changeant, la tension du four change fortement. Un changeur de prises est donc
nécessaire. Une conception adaptée doit être choisie, pour éviter que la densité de flux dans le circuit
magnétique ne devienne trop importante. En outre les changements de prises sont beaucoup plus fréquents
226, 227
que pour un transformateur de puissance connecté au réseau .

Transformateurs pour convertisseurs de courant continu

Transformateurs pour convertisseurs à thyristors

Les transformateurs connectés entre les lignes à courant alternatif et


les convertisseurs utilisant des thyristors des stations HVDC ont des
caractéristiques très différentes des transformateurs de puissance
ordinaires. Les lignes à courant continu transportant de grandes
puissances, les transformateurs HVDC sont également de fortes
puissances. Transformateur HVDC

Pour permettre leur transport, ils sont en général monophasés. Ils


comportent 2 ou 3 enroulements, le premier est connecté au réseau à courant alternatif, le ou les autres aux
convertisseurs. Afin de limiter la production d'harmoniques, un banc de transformateur est connecté en
triangle, l'autre en étoile, un déphasage de 30° est ainsi obtenu entre les deux. Dans le cas des
transformateurs à 3 enroulements, l'un est connecté en étoile, l'autre en triangle. Un seul design de
transformateur est nécessaire pour l'ensemble de la station. Si des transformateurs à deux enroulements sont
228
utilisés, deux designs sont nécessaires : l'un pour le banc en étoile, l'autre pour celui en triangle .

Au-delà de cette construction particulière, les transformateurs HVDC ont une isolation conçue de manière
différente d'un transformateur ordinaire. Une tension continue se superpose en effet à la tension alternative
dans les enroulements.

De plus, lors d'un changement de direction du flux d'énergie dans la liaison HVDC, la polarité de sa tension
est inversée. Le champ continu dans l'isolation est donc inversé, les contraintes également. La phase
228
transitoire est particulièrement contraignante pour l'isolation .

Dans le détails, l'isolation d'un transformateur est constituée de cellulose et d'huile. Un modèle représentant
leur résistance et leur capacité permet de simuler correctement leur comportement. Les influences des
champs alternatifs et continus peuvent être considérés comme indépendantes. Pour celle continue, en régime
stationnaire, l'isolation est conçue de sorte que pour la chute de tension est plus grande dans la cellulose que
dans l'huile. Lors d'une inversion de polarité, la tension à la limite entre l'huile et la cellulose devient plus
grande que celle aux bornes des enroulements, ce qui n'est le cas dans aucun autre essai. La chute de
tension à travers l'huile est alors très supérieures à celle en régime stationnaire. Au plus rapport de la
résistivité de la cellulose par celle de l'huile est grand, plus ce phénomène est prononcé. L'isolation doit
donc être conçue spécialement pour permettre l'inversion de polarité sans risquer une décharge électrique
229
dans l'huile [pas clair] .

Les convertisseurs créent un courant continu dans les enroulements causant également un surplus de
150
nuisance sonore pour ces transformateurs .

En outre, la grande quantité d'harmoniques contenues dans le courant vient saturer et chauffer le circuit
228
magnétique, qui doit être dimensionné en conséquence .
228
Enfin une haute résistance au court-circuit est nécessaire .

Transformateurs pour convertisseurs à IGBT

Dans le cas de la technologie VSC, utilisant des IGBT les transformateurs sont beaucoup plus classiques.
Avec des convertisseurs à IGBT multi-niveaux, des transformateurs standards peuvent être utilisés sans
230
contrainte spécifique de tenue au courant continu ou aux courants harmoniques .

Transformateurs supraconducteur

Les transformateurs utilisant des supraconducteurs sont en phase de recherche et développement, ils
semblent constituer un objectif long terme pour l'industrie électrotechnique. L'usage de supraconducteurs
dans la fabrication des transformateurs permettrait de réduire les pertes et de limiter les courants de court-
circuit (la résistance de la bobine augmente subitement si le courant critique du supraconducteur est
dépassé), deux propriétés très intéressantes.

Sur le principe, les enroulements en matériau supraconducteur refroidis à l'azote liquide permettent de
transporter une forte densité de courant. Ils sont donc plus petits, plus courts et plus légers. Le noyau
magnétique n'a lui pas besoin d'être refroidi et est relativement standard.

Kuechler déclare que ce type de transformateur doit réduire les pertes de 30 % et le poids de 50 % en
231
comparaison avec les transformateurs de puissance actuels .

Un partenariat industriel de recherche entre ABB, EDF et ASC avait vers la fin des années 1990 permis
d'avoir des connaissances plus précises sur l'état de la technologie. Un prototype de 10 MVA avait été
construit. S'il remplissait la plupart des objectifs fixés, l'impossibilité technique de réaliser correctement des
bobines en supraconducteur de longueur suffisante pour atteindre des tensions plus hautes empêchait
d'envisager de réaliser des modèles de plus forte puissance où une telle technique aurait pu trouver son
marché.
232
Les recherches ont donc été interrompues .

Le rapport du comité transformateur du CIGRÉ de 2008, indique que des progrès substantiels ont été
réalisés dans le domaine des supraconducteurs. L'usage de supraconducteur à haute température fait en
233
YBCO refroidi par azote liquide est prometteur .

Aspects économiques

Marché
Le nombre de transformateurs de puissance en service est très élevé,
rien qu'en France Enedis dispose de 742 700 transformateurs de
distribution pour convertir le 20 kV du réseau moyenne tension en
400 V du réseau basse tension. Au Royaume-Uni on en dénombre
500 000. Le nombre de transformateurs de plus forte puissance est
plus limité, ainsi en France il y a, en 2012, 1 189 transformateurs
234, 206, 235
ayant une de leurs tensions supérieure ou égale à 63 kV .

Il est d'usage de mesurer la production de transformateurs en MVA,


en 2011 la demande mondiale se situait aux alentours de
2 117 000 MVA répartis sur environ 6 900 000 transformateurs. En
2007, la demande de transformateurs de distribution représentait
760 000 MVA pour 5 500 000 unités.

Les pays achetant le plus de transformateurs étaient en 2007 : la


Chine avec 26 % du total, suivie des États-Unis avec 16,5 % et de
236
l'Inde avec 8,5 % .

Fabricants Les transformateurs de distributions


(photo) sont beaucoup plus
De par le monde, de très nombreux fabricants de transformateurs de nombreux que les transformateurs de
puissance existent. La technologie de base est en effet facilement grandes puissances.
reproductible, tandis que le poids de l'objet dissuade les longs
transports. À côté des grands noms de l'électrotechnique tel
qu'ABB, Alstom, General Electric ou Siemens, on trouve des fabricants de taille plus modeste comme
SMIT, Crompton Greaves, Efacec, JST. Les principaux fabricants ont en général plusieurs usines dans le
monde, spécialisées par ligne de produit, ou servant un marché local pour limiter les coûts de transport. On
a ainsi de nombreuses usines de transformateurs installées dans les pays émergents, comme l'Inde ou la
Chine.
236
Au niveau des principaux fabricants, les parts de marchés sont réparties en 2006 comme ci-dessous :

Nom du fabricant Part de marché (%)


ABB 15,6

Siemens 10,1

Alstom 8,8
Mitsubishi 5,8

General Electric 5,0

Toshiba 4,2

Parmi les fabricants de sous-ensembles de transformateurs on peut citer Weidmann Electrical, leader
mondial de l'isolation pour transformateur. Pour les huiles minérales et les composants secondaires se référer
aux articles correspondants.

Aspects environnementaux
Les transformateurs ont une influence importante sur l'environnement. En premier lieu, ils émettent un bruit
important (voir section correspondante), ce sont les principales sources de nuisances dans les postes
237
électriques .

De plus, ils contiennent une quantité importante d'huile, en général minérale et donc non biodégradable, une
238
fuite peut donc polluer durablement l'environnement, en particulier la nappe phréatique . Pour limiter ce
risque, les postes électriques disposent de dispositif de récupération des huiles qui pourraient sortir des
239
transformateurs . RTE déclare avoir perdu en 2011 un volume de 4,2 m3 d'huile à cause des fuites de
240
transformateurs .

Les transformateurs, à cause de l'huile qu'ils contiennent, comportent des risques d'incendie, voire
241
d'explosion . Pour pallier ce problème, ils sont en général installés en extérieur et séparés entre eux par
242
des murs pare-feux. Une maintenance adéquate doit également limiter ce risque . Pour limiter le risque
d'incendie, certains pays imposent de récupérer l'huile des gros transformateurs dans une fosse séparée avec
243
un siphon coupe-feu entre le transformateur et la fosse . Une solution pour limiter le danger d'incendie est
d'utiliser des transformateurs secs c'est-à-dire sans huile.

Il est également à signaler, que des transformateurs utilisant du PCB comme liquide de refroidissement sont
244
toujours en service, même si leur fabrication est désormais interdite .

Normes applicables
CEI 60076-1 à 18 à l'exception de la 6 correspondant aux bobines d'inductance.
IEEE C57.12.**.

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Traduction
1. « no-load losses »
2. « load losses »
3. « stabilising winding »
4. « limb » ou « leg »
5. « yoke »
6. « mitred »
7. « step-lap ».
8. « frame »
9. « continously transposed cable »
10. « vapour-phase »
11. « hotspot »
12. « lifting lugs »
13. « haulage lugs »
14. « jacking pads »
15. « schnabel »
16. WTI
17. « winding temperature indicator » (WTI)
18. « Rapid pressure rise relay » ou « Sudden pressure rise relay »
19. « frequency response analysis »
20. « sweep », d'où l'abréviation SFRA
21. on-line monitoring

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