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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement et de la recherche scientifique

Université Dr Moulay Tahar de Saida

Faculté des sciences et technologies

Département d’électrotechnique

Mémoire de fin d’étude

Spécialité électrotechnique

Option machines et réseaux électriques (MRE)

Thème

Rrrrrr
ÉTUDE ET ANALYSE DES RÉSEAUX
ÉLECTRIQUES.
Présenté par :

Hamzi Amar

Soutenu le : 26-06-2011

Devant le jury composé de :

- Mme BEKRI. O.L Rapporteur

- Mr TERRAS . T

- Mr BENYAHIA . M

- Mr AMARA . M

- Mme KENNICHE . F
Dédicace
Je dédie ce travail à:

Mes très chers parents qui ont été toujours à mes coté pour me soutenir
et m'encourager.

A mon frère, mes sœurs, qui m’ont aidé de loin et de prés et qui m’ont
soutenu le long de mes études.
A toute la promotion Licence LMD MRE (2010-2011).

A tout mes amies

HAMZI. AMAR
REMERCIEMENTS

Avant tous je tiens à remercier ALLAH à travers ce modeste travail je tiens


à remercier vivement notre promoteur Melle BEKRI.O.L pour l’intéressante
documentation qu’elle a mise a notre disposition pour ses conseils précieux et
pour toutes les commodités et aisances quelle j’ai apportées durant notre étude
et réalisation de ce mémoire.

Je remerciements les plus vives s’adressant aussi au président et au jury


d’avoir accepté d examiner et d évaluer notre travail.

J’exprime également notre gratitude à tous les professeurs et enseignants


qu’ont collaboré à notre formation depuis notre premier cycle d’étude jusqu’à
la fin de notre cycle universitaire.

Et enfin à je chers parents et familles.

Hamzi. A
SOMMAIRE

INTRODUCTION GÉ NÉ RALE 01
CHAPITRE I : GÉ NÉ RALITÉ S SUR LE RÉ SEAU É LECTRIQUE
I.1. INTRODUCTION 02
I.2. DEFINITION D’UN RESEAU ELECTRIQUE 02
I.3. HISTORIQUE 02
I.4. STRUCTURE DU RESEAU ELECTRIQUE 04
I.5. CONSTITUTION DES RÉ SEAUX É LECTRIQUES 06
I.5.1 PRODUCTION 06
I.5.1.1 DÉ FINITION 06
a) LES CENTRALES THERMIQUES 06
b) LES CENTRALES NUCLÉ AIRES 08
c) LES CENTRALES HYDROÉ LECTRIQUES 09
d) LES CENTRALES SOLAIRES OU PHOTOVOLTAÏQUES 09
e) LES CENTRALES É OLIENNES 10
I.5.2 TRANSPORT 10
I.5.3. RÉ PARTITION 11
I.5.4. DISTRIBUTION 12
I.6. CONCLUSION 13
CHAPITRE II. MODÉ LISATION DES É LÉ MENTS DU RÉ SEAU
É LECTRIQUE
II.1. INTRODUCTION 14
II.2. GÉ NÉ RATEURS 14
II.3. LIGNES DE TRANSMISSION 15
II.4.TRANSFORMATEURS 16
II.5. MODÈLES DES NŒUDS DU RÉ SEAU 19
II.6. MODÉ LISATION DES CHARGES 19
II.7. É LÉ MENTS SHUNT 20
II.8.CONCLUSION 20
CHAPITRE III : SIMULATION DU RÉ SEAU É LECTRIQUE
III .1. INTRODUCTION 22
III.1.1. SIMPOWERSYSTEMS 22
III.2. SIMULATION DU RÉ SEAU É LECTRIQUE AVEC SIMULINK ET 22
SIMPOWERSYSTEMS
III.2.1. LE RÉ SEAU CONSIDÉ RÉ 22
III.2.2. MODÉ LISATION 23
III.2.3. SIMULATION 23
a) MISE SOUS TENSION DE LA LIGNE NON COMPENSÉ E À VIDE 23
b) MISE SOUS TENSION DE LA LIGNE À COMPENSATION SHUNT À 26
VIDE
c) COMPARAISON DES TENSIONS TRANSITOIRES 27
DE LA LIGNE COMPENSÉ E ET CELLE DE LA LIGNE NON COMPENSÉ E
III.3. CONCLUSION 28
CONCLUSION GÉ NÉ RALE 29
Annexe A - RÉ SEAU É LECTRIQUE ALGÉ RIEN ET CES INTERCONNEXIONS

BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION GÉNÉRALE

INTRODUCTION GENERALE

Un réseau électrique étant composé de machines de production et de consommation, ainsi que


de structures (lignes, transformateurs) pour les relier, les réseaux électriques ne sont apparus que vers
la fin XIXe siècle, lorsque chaque élément avait atteint une maturité technologique suffisante.

De nos jours, les problèmes liés au fonctionnement des réseaux de transport et de production
d’énergie électrique ont pris une importance considérable. Face à une consommation d’électricité qui
ne cesse d’augmenter et à des conditions d’environnement très contraignantes, les réseaux d’énergie
électrique ont tendance à s’accroître et deviennent de plus en plus maillés et interconnectés. Le
transport se fait, en outre, sur de longues distances en utilisant des lignes de grande capacité de
transport. Cette complexité de structure a de très nombreuses conséquences. La difficulté de
maintenir un profil de tension acceptable a substantiellement augmenté. La stabilité de tension du
réseau est alors caractérisée par sa capacité de maintenir la tension aux bornes de la charge dans les
limites spécifiées dans le fonctionnement normale.

Ce mémoire est articulé autour de 3 chapitres:

 Le premier chapitre est consacré à des généralités sur le réseau électrique.


 Le deuxième chapitre traite la modélisation des éléments du réseau électrique.
 Le chapitre 3 est dédié à une simulation du réseau électrique pour l’étude d’une ligne non
compensée à vide et à compensation shunt à vide.
 En fin, la conclusion

1
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique

I.1. INTRODUCTION :
A prés un demi-siècle de monopole dans le domaine de la commercialisation de
l’électricité, le réseau électrique connait un grand bouleversement depuis 1999 :l’ouverture
progressive du marché à la concurrence.
Les industriels doivent pratiquer une gestion très rigoureuse et avoir une disponibilité
importante de leur outil de production. Les réseaux électriques livrent l’énergie nécessaire à
l’outil de production. La continuité d’alimentation des récepteurs électriques est recherchée dès
la conception du réseau, et en particulier lors des choix préliminaires du schéma unifilaire [1].

I.2. DEFINITION D’UN RESEAU ELECTRIQUE :


Un réseau électrique est un ensemble d’infrastructures permettant d’acheminer
l’énergie électrique des centres de production composés de machines de production vers les
consommateurs d’électricité.
Un réseau est constitué de lignes électriques exploitées à différents niveaux de tension,
connectées entre elles dans des postes électriques. Les postes électriques permettent de répartir
l’électricité et de la faire passer d’une tension à l’autre grâce aux transformateurs.
Un réseau électrique doit aussi assurer la gestion dynamique de l’ensemble production –
transport – consommation, mettant en ouvre des réglages ayant pour but d’assurer la stabilité de
l’ensemble.

Centrale de Poste de Poste de Poste de


Production Transformation Transformation Transformation
THT/HT HT/MT MT/BT

Abonnés HT Abonnés MT Abonnés BT


Poste de

Figure I.1 : Schéma d’un réseau électrique

I.3. HISTORIQUE :
Depuis les débuts de 1'énergie électrique commerciale en 1880, Pour la livraison
depuis les sites de production aux utilisateurs finaux, les réseaux sont devenus de plus en

2
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique

plus grands et interconnectés. Dans les premiers jours, le réseau électrique standard
été composé d'un générateur individuel relié à une charge bien adaptée, telle que la
station d'Edison dans la Pearl Street à New York Cité qui a desservie un certain
nombre d'usines, de résidences et d'éclairage publique. Ce réseau, qui souffre de
nombreuses pannes, est constitué de petites centrales électriques (30 kW) et d'une tension
de distribution à 110 V. Il est cependant très limité car l'acheminement de 1'électricité n'est
possible que sur quelques kilomètres.
En 1887, George Westinghouse, achète les brevets du transformateur de Galard et
embauche Nikola Tesla qui invente l'alternateur triphasé en 1891.Cette même
année la première installation triphasée est mise en place aux environs de Francfort,
avec une ligne de175 km.
En 1896, la mise en service de la première ligne industrielle en triphasé fut un
succès total et conduit à imposer universellement le courant alternatif triphasé comme
moyen de transport de l'énergie électrique, mieux adapté au transport sur de longues
distances.
La tendance depuis les années 1900 a été d'assurer l'interconnexion de ces réseaux
isolés les uns des autres, en plus de les élargir géographiquement pour couvrir un
nombre croissant de clients. Grâce à un investissement considérable dans les projets
des travaux publics pour 1'électrification rurale, la plupart des citoyens des Etats-Unis
ont eu 1'électricité pendant la deuxième guerre mondiale. Le processus
d'interconnexion des systèmes régionaux dans un réseau synchrone extensible a
continué le long de l'époque après-guerre, en laissant aujourd'hui aux Etats-Unis
seulement trois réseaux en courant alternatif électriquement séparés : l'ouest des
Etats-Unis, l’est et le Texas, le réseau européen est complètement interconnecté et
synchronisé du Portugal au Danemark et de l'Autriche à l'Italie. La continuité de l'expansion et
l'interconnexion géographique des réseaux électriques au cours du dernier siècle a été motivée
par une variété de facteurs techniques, sociaux et économiques. Ces dernières années, les
économies d'échange, ou les possibilités de vendre l'électricité, ont été une clé de motivation
pour renforcer des interconnexions entre les régions. Les principales justifications techniques
pour l'expansion et l'interconnexion sont triples : les économies d'échelle, l'amélioration du
facteur de charge, et perfectionnement de la fiabilité par la mise en commun des réserves de
production [2].

3
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique

I.4. STRUCTURE DU RESEAU ELECTRIQUE :


L'électricité, produite et livrée aux clients par le biais des systèmes de production,
transport et distribution, constitue l'un des plus grands marchés de consommation dans le
monde. Les achats d'énergie électrique sont de 3% du produit intérieur brut des États-Unis et
augmentent plus vite que le taux de croissance économique (voir Figure I.2).

Figure I.2. La croissance des ventes d'électricité aux États-Unis comparée par rapport à la croissance
du produit intérieur (CPI) brut et de la population (valeurs depuis 1960). La croissance de ventes de
l'électricité dépasse uniformément la croissance démographique de la population et du CPI.

La figure I.3 montre l'historique d'augmentation de la production. Le graphique reflète


également la limite qui semble avoir été atteinte vers la fin des années 1960 en termes de
production, marquant la fin d'une époque de baisse des coûts. Dans les premiers jours des
systèmes énergétiques, l'avantage de l’augmentation de la production était substantiel et a
fourni une motivation importante pour les compagnies d'électricité pour connecter assez de
clients afin de profiter pleinement des économies d’échelle. Des nombres varient pour les
différents compagnies d'électricité, mais le coût de l'électricité est d'environ 50% fuel, 20%
production, 5% transport et 25% distribution. Des réseaux électriques fiables desservent les
charges du consommateur sans interruption dans l'alimentation. Les centrales de production
doivent produire suffisamment d'énergie pour répondre à la demande des clients. Les réseaux
de transport doivent transporter toute l'énergie sur de longues distances sans échauffement ou
perturbation de la stabilité du système. Les réseaux de distribution doivent fournir de

4
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique

l'électricité à chaque client. Dans le cadre de la fiabilité, la production, le transport et la


distribution sont considérés comme des blocs fonctionnels. Chaque bloc fonctionnel est
composé de plusieurs sous-systèmes. La production est composée de centrales de production
et des postes électriques de production. Le transport se compose de lignes de transport, les
stations de commutation, les postes de transport et les réseaux de répartition.

Figure 1.3. Historique de croissance de la production et de tension de transport (adapté de


l'administration de normalisation économique, 1981).

Les systèmes de distribution composés de postes de distribution, des réseaux de


distribution primaires, les transformateurs de distribution et des réseaux de distribution
secondaires parfois le réseau de distribution primaire est considéré comme le réseau de
distribution et le réseau de distribution secondaire est nommé le réseau de livraison de

5
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique

l’abonné. Un schéma simplifié du réseau électrique global et ses sous-systèmes est illustré
dans la figure I.4 [1].

I.5. CONSTITUTION DES RESEAUX ELECTRIQUES :


I.5.1 PRODUCTION :
Les centrales de production se composent d'un ou de plusieurs unités de production
qui transforment l'énergie mécanique en électricité, en tournant une turbine couplée à un
générateur électrique. La plupart des turbines sont entraînées par la vapeur produite dans une
chaudière chauffée par le charbon, le pétrole, le gaz naturel ou de combustible nucléaire.
D'autres peuvent être entraînées par des sources non thermiques telles que les barrages
hydroélectriques et les éoliens. Les générateurs produisent des tensions entre phases entre 11
kV et 30 kV.
I.5.1.1 DÉFINITION :
Une centrale (de production d'énergie) électrique est un site industriel qui produit de
l'électricité en grande quantité. Les centrales électriques transforment des sources d'énergie
naturelles en énergie électrique, afin d'alimenter en électricité des consommateurs, particuliers
ou industriels relativement lointain. Le réseau électrique est utilisé pour transporter/distribuer
l'électricité jusqu'aux consommateurs. Différentes sources d'énergie sont utilisées dans les
centrales [2].
a) LES CENTRALES THERMIQUES
Les centrales thermiques produisent l'électricité à partir de la chaleur qui se dégage de
la combustion du charbon, du mazoute ou du gaz naturel.
On la trouve souvent prés d'une rivière ou d'un lac, car d'énormes quantités d'eau sont
requises pour refroidir et condenser la vapeur sortant des turbines. La combustion dégage une
grande quantité de chaleur utilisée pour chauffer de l'eau dans la chaudière (ou générateur de
vapeur).
On dispose alors de vapeur d'eau sous pression. Cette vapeur sous pression fait tourner
à grande vitesse une turbine qui entraîne elle-même un alternateur qui produit une tension
alternative sinusoïdale. A la sortie de la turbine la vapeur est refroidie pour se transformer en
eau, puis renvoyée dans la chaudière (Figure I.5).

6
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique

Figure I.4. Les réseaux électriques se composent de plusieurs sous-systèmes. La fiabilité dépend de
la génération d'une énergie électrique suffisante et sa livraison aux clients sans interruption dans la
tension d’alimentation. La majorité des interruptions dans les pays développés se produit entre le
compteur d’énergie du client et le poste de distribution.

7
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique

Figure I.5. Les centrales thermiques

b) LES CENTRALES NUCLÉAIRES


Ces centrales utilisent également des cycles de conversion thermodynamique,
néanmoins leur "chaudière" est un réacteur nucléaire. L'énergie nucléaire obtenue à la suite
de réactions de fission de l'uranium et du plutonium est la source de chaleur utilisée. Elles
produisent environ 15% de l'électricité mondiale. Les centrales nucléaires produisent des
déchets radioactifs et présentent un risque d'accident.
Une centrale nucléaire est identique à une centrale thermique, sauf que la chaudière brûlant le
combustible fossile est remplacée par un réacteur contenant le combustible nucléaire en
fission. (Voir figure I.6)

Figure I.6. Les centrales nucléaires

8
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique

c) LES CENTRALES HYDROÉLECTRIQUES :


Les centrales hydroélectriques convertissent l'énergie de l'eau en mouvement en
énergie électrique. L'énergie provenant de la chute d'une masse d'eau est tout d'abord
transformée dans une turbine hydraulique en énergie mécanique. Cette turbine entraîne un
alternateur dans le lequel l'énergie mécanique est transformée en énergie électrique (Figure
I.7).

Figure I.7. Les centrales hydroélectriques (à haute chute)

d) LES CENTRALES SOLAIRES OU PHOTOVOLTAÏQUES :


C’est un autre moyen de fabrication de l'électricité avec l'énergie solaire utilise les
rayonnements lumineux du soleil, qui sont directement transformés en un courant électrique
par des cellules à base de silicium ou autre matériau ayant des propriétés de conversion
lumière/électrique. Chaque cellule délivrant une tension, les cellules sont assemblées en
panneaux. (Voir figure I.8)

Figure I.8. Panneaux solaires

9
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique

e) LES CENTRALES ÉOLIENNES


L'énergie éolienne est produite sous forme d'électricité par une éolienne. Des
éoliennes formées d'un mat surmonté d'un générateur électrique entraîné par une hélice, sont
positionnées idéalement sur les plans d'eau ou les collines ventées (voir figure I.9)

Figure I.9. Les centrales éoliennes

I.5.2 TRANSPORT :
Les réseaux de transport sont à haute tension (HTB) (de 50 kV à 400 kV) et ont pour
but de transporter l'énergie des grands centres de production vers les régions consommatrices
d'électricité. Les grandes puissances transitées imposent des lignes électriques de forte
capacité de transit, ainsi qu'une structure maillée (ou interconnectée). Les réseaux maillés
garantissent une très bonne sécurité d'alimentation, car la perte de n'importe quel élément
(ligne électrique, transformateur ou groupe de production) n'entraîne aucune coupure
d'électricité si l'exploitant du réseau de transport respecte la règle dite du "N-1" (possibilité de
perdre n'importe quel élément du réseau sans conséquences inacceptables pour les
consommateurs), (voir figure. I.10).

10
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique

Figure. I.10. Exemple d'une partie d'un réseau de transport

I.5.3. RÉPARTITION :
Les réseaux de répartition sont à haute tension (de l'ordre de 30 à 150 kV) et ont pour
but d'assurer à l'échelle régionale la fourniture d'électricité. L'énergie y est injectée
essentiellement par le réseau de transport via des transformateurs, mais également par des
centrales électriques de moyennes puissances (inférieures à environ 100 MW) [1]. Les
réseaux de répartition sont distribués de manière assez homogène sur le territoire d'une région.
Ils ont une structure à la fois maillée et bouclée suivant les régions considérées.
Contrairement aux réseaux de transport qui sont toujours bouclés (afin de pouvoir assurer un
secours immédiat en N-1), les réseaux de répartition peuvent être exploités bouclés ou
débouclés selon les transits sur le réseau (débouclé signifie qu'un disjoncteur est ouvert sur
l'artère, limitant ainsi les capacités de secours en N-1). Les problèmes de report de charge se
posent également pour le réseau de répartition, sa conduite est donc assurée en coordination
avec celle du réseau de transport et nécessite également des moyens de simulation en temps
réel (voir figure. I.11).

Figure I.11. Entre les 2 postes rouges, la structure est bouclée. Les
réseaux de répartition ont souvent cette structure dans les régions
faiblement consommatrices

11
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique

I.5.4. DISTRIBUTION :
Les réseaux de distribution sont généralement basés sur une structure arborescente de
réseau : à partir d'un poste source (en rouge) (voir figure. I.12), l'énergie parcourt l'artère ainsi
que ses dérivations avant d'arriver aux postes de transformation MT/BT
Les réseaux de distribution ont pour but d'alimenter l'ensemble des consommateurs. Il existe
deux sous niveaux de tension :
 les réseaux à moyenne tension (de 3 à 33 kV) ;
 les réseaux à basse tension (de 110 à 600 V), sur lesquels sont raccordés les
utilisateurs domestiques.
Contrairement aux réseaux de transport et répartition, les réseaux de distribution présentent
une grande diversité de solutions techniques à la fois selon les pays concernés, ainsi que selon
la densité de population.
Les réseaux à moyenne tension (MT) ont de façon très majoritaire une structure arborescente,
qui autorise des protections simples et peu coûteuses : à partir d'un poste source (lui-même
alimenté par le réseau de répartition), l'électricité parcourt une artère (ou ossature) sur laquelle
sont reliées directement des branches de dérivation au bout desquelles se trouvent les postes
MT/BT de distribution publique, qui alimentent les réseaux basse tension (BT) sur lesquels
sont raccordés les plus petits consommateurs. La structure arborescente de ces réseaux
implique qu'un défaut sur une ligne électrique MT entrainera forcément la coupure des clients
alimentés par cette ligne, même si des possibilités de secours plus ou moins rapides existent.
Les ossatures des réseaux à moyenne tension (MT) européens ne sont constituées que des 3
phases, alors qu'en Amérique du Nord le fil de neutre est également distribué (3 phases + 1
neutre). Les dérivations MT quant à elles peuvent être constituées de 1 fil (cas de l'Australie
où le retour de courant s'effectue par la terre) à 4 fils (cas des États-Unis), ou encore
systématiquement 3 fils (les 3 phases) comme le réseau français.
Les réseaux MT aériens sont majoritaires en zone rurale, où la structure arborescente
prédomine largement. Par contre en zone urbaine les contraintes d'encombrement, d'esthétique
et de sécurité conduisent à une utilisation massive des câbles souterrains. Les réseaux
souterrains étant soumis potentiellement à de longues indisponibilités en cas d'avarie
(plusieurs dizaines d'heures), il est fait appel à des structures en double dérivation ou à des
structures radiales débouclées munies d'appareils automatiques de réalimentation, permettant
une meilleure sécurité d'alimentation.

12
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique

Les réseaux BT résultent de la structure des réseaux MT : en Amérique du Nord les réseaux
monophasés sont courants (1 neutre + 1 phase), tandis qu'en Europe la distribution triphasée
avec fil de neutre est très majoritaire (1 neutre + 3 phases). La structure arborescente est là
aussi de loin la plus répandue, car elle est à la fois simple, bon marché, et permet une
exploitation facile [3].

Figure I.12. Structure d’un réseau de distribution

I.6. CONCLUSION :
Dans ce premier chapitre nous avons vu la définition d'un réseau électrique ainsi que
sa constitution. Nous avons aussi donné un bref historique sur le réseau mondial. Le réseau
électrique autant qu'une structure complexe en évolution sans cesse suite à la demande
croissante de l'énergie électrique. Le réseau électrique fourni l'énergie électrique en
permanence c.-à-d. instantané et continue, cela exige des moyens de protection du réseau
contre les causes de rupture de service. Le réseau électrique algérien et ces interconnections
peut être consulté en annexe (A).

13
CHAPITRE II : Modélisation des éléments du réseau électrique

II.1. INTRODUCTION :
Ce chapitre présente la modélisation des différents composants du réseau électrique à
savoir : les générateurs d’énergie électriques, les lignes de transport, les équipements de
compensation d’énergie réactive, les transformateurs et les charges électriques.

II.2. GÉNÉRATEURS :
Les générateurs sont des éléments qui permettent la conversion de l'énergie
(mécanique, photonique, chimique...) vers une forme électrique. Ils peuvent fournir, ou
consommer, de l'énergie active ou réactive et ils peuvent maintenir un niveau de tension
désirée. Un générateur peut être considéré comme une source de puissance active et réactive
qui peut maintenir une tension consigne. A cause de facteurs comme la limite thermique du
rotor, celle du stator et la limite de stabilité en régime permanent le fonctionnement d'un
générateur est limité en puissance active ainsi qu'en puissance réactive. Ainsi un générateur
peut être modélisé par le schéma de la figure (II.1). Tel que [4]:

Figure. II.1: Modèle du générateur

: Puissance active délivrée par le générateur au jeu de barres i


: Puissance réactive délivrée par le générateur au jeu de barres i
: Tension au jeu de barres i
δi: phasage de la tension au jeu de barres i
Avec les conditions
≤ ≤ II.1
≤ ≤ II.2

14
CHAPITRE II : Modélisation des éléments du réseau électrique

Dans les calculs de transit de puissance, la puissance est prise constante et la tension
peut être maintenue en module à une valeur consigne constante. La phase et la puissance
réactive quand à elles dépendent de l'état du réseau. Lorsque dépasse une de ces limites, sa
valeur est fixée à cette valeur limite et le nœud n'est plus considéré comme générateur mais
comme une charge.

II.3 LIGNES DE TRANSMISSION :


Une ligne de transmission est l'élément central d'un réseau électrique qui permet le
transit de la puissance produite par les générateurs vers les points où elle est consommée par
les charges. Il en découle que toute étude d'un réseau électrique repose sur une bonne
modélisation de la ligne. Un modèle de ligne doit tenir compte de l'effet Joules du courant qui
traverse la ligne (R), de l'effet magnétique que crée le passage de courants dans les
conducteurs de la ligne et leurs effet sur les conducteurs mitoyen (L) et enfin des champs
électriques que la disposition ligne-terre engendre (C). Le calcul des paramètres de la ligne
ainsi modélisée R, L et C est amplement documenté. Il existe deux modèles servant à
représenter une ligne : le schéma en П et le schéma en T. Dans nôtre cas, nous adopterons le
schéma en П figure (II.2) car il tient plus en compte de la différence de tension entre la source
et la réception, ce qui est le cas pour des lignes longues [4].

Figure. II.2.Schéma en П d'une ligne de transport

Et en appliquant la définition de la matrice admittance nodale on peut construire la


matrice admittance nodale de cette ligne.

+ + II.3
=
+ +

15
CHAPITRE II : Modélisation des éléments du réseau électrique

Tels que :
: Admittance longitudinale de la ligne.
: Admittance transversale au nœud m
: Admittance transversale au nœud k
Les lettres m et k indiquent les indices des jeux de barres reliés par la ligne de transport. La
barre au dessus d'un symbole indique qu'il s'agit d'une grandeur complexe. L'admittance
longitudinale est définie par la relation suivante :

= II.4

: résistance longitudinale de la ligne.

: réactance longitudinale de la ligne.


L'admittance transversale quand a elle est définie

= k0 = + II.5

: étant la susceptance transversale de la ligne, est négligée dans le cas des lignes
aériennes.

II.4. TRANSFORMATEURS :
Les transformateurs de puissance sont des éléments importants du réseau et ont
contribué au développement des capacités de transport des réseaux électriques. La puissance
étant, par définition, proportionnelle à la tension et au courant ce qui veut dire qu'à puissance
égale, plus on augmente le voltage plus l'intensité du courant traversant la ligne diminue et
vice versa. Les différentes parties du réseau électrique (génération, transport et distribution)
requiert différents niveaux de tension et pour tirer profit du meilleur rendement d'un réseau, il
parait impératif de disposer d'un outil capable de changer le niveau de tension (et l'intensité du
courant) et cela à des niveaux de puissances élevés. Le transformateur de puissance tel que
nous le connaissons actuellement répond à ce besoin et cela avec des rendements approchant

16
CHAPITRE II : Modélisation des éléments du réseau électrique

les 100%. Il existe plusieurs types de transformateurs et nous allons donner les modèles des
plus usités. Nous commencerons par le cas du transformateur à gradins [4].

Transformateur à gradins : Un transformateur à gradins peut être modélisé par le


schéma de la figure (II.3).

Figure II.3: Modèle générale d'un transformateur à gradin

Tels que :
̅ = + 1 Impédance de l'enroulement primaire.

= + : Impédance de l'enroulement secondaire.

= + : Admittance qui représente les pertes de fer.

, :Tension et courant au primaire du transformateur.

, : Tension et courant au secondaire du transformateur.


, : Tensions aux bornes des enroulements du transformateur idéal.
: Courant qui traverse la branche magnétisante.
µ : Rapport de transformation du transformateur idéal.

17
CHAPITRE II : Modélisation des éléments du réseau électrique

Si on néglige l'effet de la branche magnétisante, ce qui est admis par rapport à la


puissance transitée, et en ramenant l'impédance du primaire au secondaire on obtient le
nouveau modèle montré dans la figure suivante

Figure II.4: Modèle du transformateur après approximation

Où :
, : Tension et courant du côté primaire du transformateur.
, : Tension et courant du côté secondaire du transformateur.
, : Résistance et réactance du transformateur ramené au secondaire.

, : Tensions aux bords du transformateur idéal.


µ: Rapport de transformation réel du transformateur idéal.
On aura :

= =−
II.6

=
II.7

= +( + ) II.8
Et d'après les équations (II.6), (II.7) et (II.8) On déduit que :
II.9
= +

− II.10
= +

18
CHAPITRE II : Modélisation des éléments du réseau électrique

La matrice d'admittance nodale du transformateur est donnée par :

= II.11

II.5. MODÈLES DES NŒUDS DU RÉSEAU :


Les nœuds dans un réseau électrique sont divisés en trois types :
 Nœud de charge (PQ) : c’est un nœud connecté directement avec la charge, il ne possède
aucune source d’énergie. Les puissances actives et réactives sont considérées connues.
 Nœud générateur (PV) : c’est un nœud connecté directement avec un générateur ou une
source d’énergie réactive. La puissance active et la tension sont considérées connues. La
production de l’énergie réactive est limitée par des valeurs inférieures et supérieures,
et respectivement. Si l’une des deux limites est atteinte, la valeur se fixe à cette limite
et la tension se libère, le nœud devient alors un nœud ( ).
 Nœud bilan (slack bus) : c’est un nœud connecté avec un générateur relativement puissant ; il
est considéré dans le calcul d’écoulement de puissance afin de compenser les pertes actives et
assurer l’égalité entre la demande et la génération de la puissance active. Dans un nœud bilan,
l’amplitude et l’angle de la tension sont supposés connus.

II.6. MODÉLISATION DES CHARGES :


Les charges représentent les consommateurs connectés au réseau. Elles correspondent à des
injections négatives aux nœuds. Les charges sont modélisées par des puissances constantes
indépendantes de la tension nodale :
II.12
= +
Ou est la puissance complexe de la charge, la puissance active et la puissance
réactive. La puissance peut être positive ou négative selon que la charge est de neutre
indicative respectivement capacitive.

Figure II.5: Modèle des charges.

19
CHAPITRE II : Modélisation des éléments du réseau électrique

II.7. ÉLÉMENTS SHUNT


Les dispositifs shunt, généralement utilisés pour la compensation réactive et le maintien
De la tension, sont modélisées par des admittances
= + II.13

Le symbole général représentant un élément Shunt est donné à la figure II.6. a. La suscep-
tance peut être inductive ou capacitive. Dans le premier cas, l’élément consomme de la
puissance réactive (figure II.6.b), alors qu’il en fournit au système dans le second (figure
II.6.c).

a) b) c)

Figure II.6. Modèles des éléments Shunt :a) symbole, b) l’élément inductif, c) élément capacitif.

II.8 .CONCLUSION :
Dans ce chapitre, Nous avons modélisés les différents composants du réseau électrique
à savoir : L’alternateur, les lignes de transport, les transformateurs, les nœuds, les Générateurs
et les charges Dynamiques.

20
Chapitre III : Simulation du réseau électrique

III.1. INTRODUCTION

Pour la simulation des réseaux électriques ils existent dans le marché différents
logiciels. Ces logiciels servent à nous renseigner sur les différents facteurs d’un réseau
électrique, à simuler les différents cas pour avoir les paramètres du réseau. Ses derniers
utilisent les mêmes concepts. Parmi ces logiciels on peut citer :

 Power World
 Flow démo
 psat
 SimPowerSystems

III.1. 1. SIMPOWERSYSTEMS

SimPowerSystems ‘’étend Simulink ’’ avec des outils pour la modélisation et la


simulation de systèmes de génération, de transmission, de distribution et de consommation
d’énergie électrique. Il fournit des modèles pour la plupart des composants utilisés dans ces
systèmes, en particulier les machines triphasées, les entraînements électriques, etc….

III.2. SIMULATION DU RÉSEAU ÉLECTRIQUE AVEC SIMULINK ET


SIMPOWERSYSTEMS :

Notre objectif est de simuler un réseau électrique en utilisant simulink et


simpowersystems pour l’étude d’une ligne non compensée à vide et à compensation shunt à
vide [8].

III.2.1 LE RÉSEAU CONSIDÉRÉ :


La figure III.1 présente le schéma du réseau considéré. Celui-ci comporte deux nœuds,
un alternateur,transformateur, disjoncteur CB1, une ligne de 300 Km, les réactances shunt
de compensation,et capteurs de tension et de courant pour mesurer V1, V2, et I1 sur la phase a.

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Chapitre III : Simulation du réseau électrique

Figure III. 1 : Schéma du réseau considéré

III.2.2. MODÉLISATION :
Les alternateurs sont représentés par un bloc Three-Phase Source. Le transformateur
est représenté par un bloc Three-Phase Transformer (Two Windings). La ligne de transport est
modélisée par un bloc Distributed Parameters Line. Les réactances de compensation sont
représentées par des blocs Three-Phase RLC series load. Le disjoncteur CB1 est modélisé par
un bloc Three-Phase Breaker.

Des capteurs de tension et de courant pour mesurer V1, V2, et I1 sur la phase a sont
ajoutés.

Un capteur de tension est également ajouté aux bornes du disjoncteur de la phase a


pour observer la tension transitoire de rétablissement du disjoncteur.

II.2.3. SIMULATION :

a) Mise sous tension de la ligne non compensée à vide

Les réactances shunt de compensation sont déconnectées. Dans la fenêtre de dialogue


du bloc Three-Phase Breaker, le temps de fermeture est spécifié correspondant à une crête de
la tension de la source (1.25/60 s par exemple).

Le réseau est simulé pour une durée de 0.1 s et les formes d’onde de V1a, V2a, Vdisja et
I1a sont observés. Par la variation de l’instant de fermeture des disjoncteurs, les formes
d’ondes de V1a , V2a , Vdisj et I1a. sont rapportés sur la figure III.2 .

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Chapitre III : Simulation du réseau électrique

1. Le disjoncteur1 ferme à 1.25/60 s


2. Le disjoncteur2 ferme à 1.50/60 s
3. Le disjoncteur3 ferme à 2/60 s

Les figures III.2 de (a) à (d) montrent clairement l’apparition d’une surtension au bornes du
nœud 2.

5 5
x 10 x 10
10 10
vdisj1 v11a
8 vdisj2 8 v12a
vdisj3 v13a
6 6

4 4
Tens s ions (V )

2 Tens s ions (V ) 2

0 0

-2 -2

-4 -4

-6 -6

-8 -8
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1 0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps(s) Temps(s)

Figure.III.2.b. profils des tensions de la


Figure.III.2.a. profils des tensions aux phase a du nœud B1
bornes du disjoncteur

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Chapitre III : Simulation du réseau électrique

6
x 10
1.5 80 i11a
i12a
v21a 60 i13a
1 v22a
v23a 40

0.5
20

Courants(A )
T ens s ions (V )

0
0

-20
-0.5
-40

-1 -60

-80
-1.5 0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1 Temps(s)
Temps(s)

Figure.III.2. c) profils des tensions de la Figure.III.2. d) profils des courants de la


phase a du nœud B2 phase a du nœud B1

Figure III.2 : Tensions Vdisj, V1a, V2a, I1a pour les différentes
variations de l’instant de fermeture des disjoncteurs.

Ce phénomène d’apparition d’une surtension ( l’effet Ferranti) peut sembler paradoxal : les
lignes électriques sont habituellement connues pour leur « chute de tension » lorsqu'elles sont
parcourues par un courant, mais lorsqu'elles ne sont parcourues par aucun courant, le
phénomène est inversé : l'extrémité ouverte de la ligne est à un potentiel plus élevé que celle
connectée au réseau. Ce phénomène est potentiellement très destructeur pour les équipements
des réseaux. On utilise des réactances shunt pour s'en prémunir.

 L’effet Ferranti désigne l'apparition d'une surtension lorsqu'une longue ligne


électrique est alimentée à une extrémité et sans charge à l'autre extrémité. Il tire son nom de
l'inventeur Sebastian Ziani de Ferranti.

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Chapitre III : Simulation du réseau électrique

b) Mise sous tension de la ligne à compensation shunt à vide

Une réactance shunt (triphasé) de 164Mvar est ajoutée au diagramme précédent à


chaque extrémité de la ligne. Le réseau est simulé pour une durée de 0.1 s et les formes
d’onde de V1a, V2a, Vdisja et I1a sont observés, fig III.3.

4 4
x 10 x 10
2 2

vdisj1c v1c
1.5 1.5

1
1

0.5
0.5

T e n s io n (V )
T e n s io n (V )

0
0
-0.5
-0.5
-1
-1
-1.5
-1.5
-2
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
-2 Temps(s)
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps(s)
Figure III.3b. profil de la tension de la
Figure III.3 a. profil de la tension aux phase a du nœud B1après compensation
bornes du disjoncteur après compensation

3
10000
v2c iac
2
8000

6000 1

0
Courant(A )
Tension(V)

4000

2000 -1

0 -2

-2000
-3

-4000
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1 -4
temps(s) 0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps(s)

Figure III.3.c. profil de la tension de la Figure III.3.d. profil du courant de la phase


phase a du nœud B2 après compensation a du nœud B1après compensation

Figure III.3 : Tensions Vdisj, V1a, V2a, I1a de la ligne à compensation shunt à vide

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Chapitre III : Simulation du réseau électrique

c) Comparaison des tensions transitoires de la ligne compensée et celle de la ligne


non compensée

Les figures III.4 de (a) à(d) montrent clairement le support que peux apporter le
système de compensation. 5
5 x 10
x 10 10
10
v1c
vdisj1 8
8 v11a
vdisj1c
6
6

4
4

T e n s io n s ( V )
T e n s io n s (V )

2
2

0
0

-2 -2

-4 -4

-6 -6

-8 -8
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1 0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (s) Temps (s)

Figure III.4 .a. Profils des tensions de la phase a Figure III.4 .b. Profils des tensions de la phase a
du disjoncteur avant et après compensation du nœud B1avant et après compensation

6
x 10
1.5 80
iac
v2c 60 i11a
1 v21a
40

0.5
20
T e n s io n s (V )

C o u ra n ts (A )

0 0

-20
-0.5

-40

-1
-60

-1.5 -80
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1 0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (s) Temps (s)

Figure III.4 .c. profils des tensions de la phase a Figure III.4 d. profils des courants de la phase
du nœud B2 avant et après compensation a du nœud B1 avant et après compensation

Figure III.4 : Tensions Vdisj, V1a, V2a, I1a de la ligne non compensé et à
compensation shunt à vide

27
Chapitre III : Simulation du réseau électrique

III.3. CONCLUSION :
La solution que nous avons apporté à ce réseau de test c’est de connecter des réactances
shunt a permis de réduire les surtensions.

28
CONCLUSION GÉ NÉ RALE

CONCLUSION GÉ NÉ RALE

Nous avons présenté une étude générale sur le réseau électrique, la


modélisation des différents éléments du réseau électrique a été traitée.

La simulation du réseau électrique a été faite pour une ligne longue non
compensé à vide et à compensation shunt.

Dans notre projet cette étude est faite par simulation avec le logiciel
« SIMPOWERSYSTEM ».

29
BIBLIOGRAPHIE

[1] RAMI ABDELKADER, «CONCEPTION ET OPTIMISATION D ’UN SYSTEME ELECTRO-


ENERGETIQUE PAR LES METHODES METAHEURISTIQUES » THESE DE DOCTORAT EN SCIENCE
DE MAGISTER, UDL, SBA 2010.

[2] ARTICLE HISTOIRE DE L’ELECTRICITE DE


WIKIPEDIA : http://fr.wikipedia.org/wiki/ HISTOIRE DE L’ELECTRICITE

[3] ARTICLE NIKOLA TESLA DE WIKIPEDIA : http://fr.wikipedia.org/wiki/nikola TESLA

[4] LYES BENKHELLAT ET SAMIR MAHLOUL, «É TUDE ET S IMULATION DES


DISPOSITIFS FACTS» PFE, UNIVERSITE DE BEJAIA, 2007.

[5] HENRI PERSOZ, GERARD SANTUCCI, J EAN-C LAUDE LEMOINE, P AUL SAPET « LA
PLANIFICATION DES RESEAUX ELECTRIQUES » EDITIONS EYROLLES 1984
[6] HAIMOUR RACHIDA, «CONTROLE DES PUISSANCES REACTIVES ET DES TENSIONS PAR

LES DISPOSITIFS FACTS DANS UN RESEAU ELECTRIQUE » M EMOIRE DE MAGISTER, ORAN


2009.
[7] FANIEL LAURENT, VANHULST J EAN -P HILIPPE «PROJET DE CONDUITE DES RESEAUX

ELECTRIQUES : LOAD- FLOW AVEC LIMITES DE PUISSANCE »

[8] SIMULATION DES RÉ SEAUX É LECTRIQUES AVEC SIMULINK ET


SIMPOWERSYSTEMS, www.cours.gel.ulaval.ca/2008/a/10274/default/.../tp2.pdf
ANNEXE A. RÉ SEAU É LECTRIQUE ALGÉ RIEN

ANNEXE A.

RÉ SEAU É LECTRIQUE ALGÉ RIEN ET CES INTERCONNEXIONS

A. 1. INTRODUCTION :

Dans cette annexe, nous donnons la géographie du réseau électrique algérien ainsi que ces
interconnexions.

A . 2. DESCRIPTION DU RESEAU :

A la fin de l'année 2006, la puissance totale installée sur le réseau interconnecté est de :

Tableau A.1. Puissance du réseau interconnecté

Capacité installée MW

Thermique vapeur 2740

Thermique gaz 3912

Cycle combine 0850

Hydraulique 0249

Diesel 0171

Production Totale 7922


ANNEXE A. RÉSEAU ÉLECTRIQUE ALGÉRIEN

Le réseau national est interconnecté avec les réseaux voisins du Maroc, à l'ouest et de la Tunisie, à l'est
à travers plusieurs lignes, comme indiqué dans le tableau ci- dessous.

Tableau A.2. Interconnexions du réseau algérien avec les réseaux voisins

Poste 1 Poste 2 L (Km) Capacité nominale (MW)

Algérie - Maroc

Ghazaouet Oujda 47 225

Tlemcen Oujda 65.8 225

Algérie - Tunisie

El aouinet Tajerouine 62 225

El aouinet Tajerouine 60 54

El kala Fernana 45 54

Djebel onk Metlaoui 59 60

Le réseau algérien est interconnecté au réseau UCTE (l'Union Centrale des Transports d'Electricité
Européens) depuis 1998, à travers l'interconnexion Maroc - Espagne
ANNEXE A. RÉSEAU ÉLECTRIQUE ALGÉRIEN

Figure A.1. réseau algérien de production et transport existant.

La Figure A2 ci-dessous donne l'évolution de la longueur du réseau de transport algérien depuis 1972
jusqu'à 2007, le diagramme donne l'évolution de la longueur des lignes haute tension HT, et très haut
tension THT.
ANNEXE A. RÉSEAU ÉLECTRIQUE ALGÉRIEN

Figure A.2

Le tableau ci-dessous donne l'évolution des paramètres du réseau algérien depuis 1970 jusqu'à 2007.

Tableau A.3. Evolution des paramètres du réseau algérien de 1970-2007

Paramètres 1970 2007

Puissance installée : MW 650 8 406

Réseau de Trans.Electrique: km 3 600 18 000

Réseau de Distr. Electrique : km 23 000 23 7 000

Clients Electricité (milliers) 720 6 060


ANNEXE A. RÉSEAU ÉLECTRIQUE ALGÉRIEN

A.2.1. Principales caractéristiques à la fin 2007

Les statistiques sur l'entreprise SONELGAZ jusqu'à la fin 2007 ont données les caractéristiques
suivantes :

 6.06 millions de clients électricité,

 8 406 MW de capacité installée : 95% au GN,

 Ventes électricité : 30,3 TWh,

 14 entreprises filiales et 11 participations,

 Effectif: 53 826 agents,

 Chiffre d'affaires: 125 milliards de DA # 1,8 milliard US$.

A.3. INTERCONNEXIONS INTERNATIONALES EXISTANTES

L'interconnexion des réseaux électriques algériens et marocains a été renforcée, mardi 29 septembre
2009, par la mise en service de la ligne en 400 kV Hassi Ameur- Bourdim 2. Cette ligne, d'une
longueur de 250 km, et d'une capacité de transit de plus de 1000 MW, relie le poste Hassi Ameur, côté
Algérie au poste Bourdim côté Maroc.

Les deux pays sont interconnectés depuis juin 1988 via la ligne en 220 kV Ghazaouet-Oujda. La liaison
entre les deux pays a été renforcée, en janvier 1992, par la mise en service de la ligne en 220 kV
Tlemcen-Oujda.

L'introduction de l'échelon 400 kV va permettre d'accroître considérablement les capacités de transits


entre l'Algérie et le Maroc, améliorer la sécurité du réseau maghrébin et concourir au développement
d'un marché électrique maghrébin.

La liaison électrique des deux réseaux devra être renforcée par la prochaine mise en service de la
deuxième ligne en 400 kV Hassi Ameur-Bourdim 1 servant actuellement à l'alimentation de Béni Saf.
ANNEXE A. RÉSEAU ÉLECTRIQUE ALGÉRIEN

A.3.1. Interconnexion au Maghreb

Figure A.3. Interconnexions internationales existantes

La Figure A.4 ci-dessous donne l'évolution des échanges d'énergie électrique au Maghreb

Figure A.4. É volution des échanges d'énergie électrique au Maghreb


ANNEXE A. RÉSEAU ÉLECTRIQUE ALGÉRIEN

La figure A.5. Ci-dessous représente l'interconnexion du réseau algérien avec son voisin le réseau
Tunisien

Figure A.5. Réseau algérien de production et transport interconnecté côté Tunisie

A.3.1.1. Etat actuel de l'interconnexion Tunisie - Algérie

• 4 lignes d'interconnexion en 90, 150 et 225 kV:

• Deux en 90 kV -70 et 80 MVA,

• Une en 150 kV -160 MVA,

• Une en 225 kV -240 MVA.


ANNEXE A. RÉSEAU ÉLECTRIQUE ALGÉRIEN

Europe-Maghreb

• 2 liaisons 400 kV -2 x 810 MVA Espagne -Maroc

A.3.1.2. Développements de l'interconnexion

Tunisie - Algérie

Nouvelle ligne 225 kV, équipée en 400 kV, 600 MVA Jendouba (Tunisie) -Chefia (Algérie); mise en
service en 2009

Exploitation de la ligne Jendouba -Chefia en 400 kV (1070 MVA) vers 2011 Développement du 400
KV

La Figure A.6 ci-dessous illustre l'interconnexion entre les deux réseaux (algérien-tunisien)

Figure A.6. Développement du 400KV (Algérie-Tunisie)


ANNEXE A. RÉSEAU ÉLECTRIQUE ALGÉRIEN

La figure ci-dessous illustre les interconnexions du réseau algérien avec ceux des pays voisins.

La figure illustre les ouvrages en projet et les ouvrages existants.

Figure A.7.Interconnexions du réseau algérien avec l’extérieur (ouvrages existants et en projet)

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