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Département d’électrotechnique
Spécialité électrotechnique
Thème
Rrrrrr
ÉTUDE ET ANALYSE DES RÉSEAUX
ÉLECTRIQUES.
Présenté par :
Hamzi Amar
Soutenu le : 26-06-2011
- Mr TERRAS . T
- Mr BENYAHIA . M
- Mr AMARA . M
- Mme KENNICHE . F
Dédicace
Je dédie ce travail à:
Mes très chers parents qui ont été toujours à mes coté pour me soutenir
et m'encourager.
A mon frère, mes sœurs, qui m’ont aidé de loin et de prés et qui m’ont
soutenu le long de mes études.
A toute la promotion Licence LMD MRE (2010-2011).
HAMZI. AMAR
REMERCIEMENTS
Hamzi. A
SOMMAIRE
INTRODUCTION GÉ NÉ RALE 01
CHAPITRE I : GÉ NÉ RALITÉ S SUR LE RÉ SEAU É LECTRIQUE
I.1. INTRODUCTION 02
I.2. DEFINITION D’UN RESEAU ELECTRIQUE 02
I.3. HISTORIQUE 02
I.4. STRUCTURE DU RESEAU ELECTRIQUE 04
I.5. CONSTITUTION DES RÉ SEAUX É LECTRIQUES 06
I.5.1 PRODUCTION 06
I.5.1.1 DÉ FINITION 06
a) LES CENTRALES THERMIQUES 06
b) LES CENTRALES NUCLÉ AIRES 08
c) LES CENTRALES HYDROÉ LECTRIQUES 09
d) LES CENTRALES SOLAIRES OU PHOTOVOLTAÏQUES 09
e) LES CENTRALES É OLIENNES 10
I.5.2 TRANSPORT 10
I.5.3. RÉ PARTITION 11
I.5.4. DISTRIBUTION 12
I.6. CONCLUSION 13
CHAPITRE II. MODÉ LISATION DES É LÉ MENTS DU RÉ SEAU
É LECTRIQUE
II.1. INTRODUCTION 14
II.2. GÉ NÉ RATEURS 14
II.3. LIGNES DE TRANSMISSION 15
II.4.TRANSFORMATEURS 16
II.5. MODÈLES DES NŒUDS DU RÉ SEAU 19
II.6. MODÉ LISATION DES CHARGES 19
II.7. É LÉ MENTS SHUNT 20
II.8.CONCLUSION 20
CHAPITRE III : SIMULATION DU RÉ SEAU É LECTRIQUE
III .1. INTRODUCTION 22
III.1.1. SIMPOWERSYSTEMS 22
III.2. SIMULATION DU RÉ SEAU É LECTRIQUE AVEC SIMULINK ET 22
SIMPOWERSYSTEMS
III.2.1. LE RÉ SEAU CONSIDÉ RÉ 22
III.2.2. MODÉ LISATION 23
III.2.3. SIMULATION 23
a) MISE SOUS TENSION DE LA LIGNE NON COMPENSÉ E À VIDE 23
b) MISE SOUS TENSION DE LA LIGNE À COMPENSATION SHUNT À 26
VIDE
c) COMPARAISON DES TENSIONS TRANSITOIRES 27
DE LA LIGNE COMPENSÉ E ET CELLE DE LA LIGNE NON COMPENSÉ E
III.3. CONCLUSION 28
CONCLUSION GÉ NÉ RALE 29
Annexe A - RÉ SEAU É LECTRIQUE ALGÉ RIEN ET CES INTERCONNEXIONS
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION GÉNÉRALE
INTRODUCTION GENERALE
De nos jours, les problèmes liés au fonctionnement des réseaux de transport et de production
d’énergie électrique ont pris une importance considérable. Face à une consommation d’électricité qui
ne cesse d’augmenter et à des conditions d’environnement très contraignantes, les réseaux d’énergie
électrique ont tendance à s’accroître et deviennent de plus en plus maillés et interconnectés. Le
transport se fait, en outre, sur de longues distances en utilisant des lignes de grande capacité de
transport. Cette complexité de structure a de très nombreuses conséquences. La difficulté de
maintenir un profil de tension acceptable a substantiellement augmenté. La stabilité de tension du
réseau est alors caractérisée par sa capacité de maintenir la tension aux bornes de la charge dans les
limites spécifiées dans le fonctionnement normale.
1
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique
I.1. INTRODUCTION :
A prés un demi-siècle de monopole dans le domaine de la commercialisation de
l’électricité, le réseau électrique connait un grand bouleversement depuis 1999 :l’ouverture
progressive du marché à la concurrence.
Les industriels doivent pratiquer une gestion très rigoureuse et avoir une disponibilité
importante de leur outil de production. Les réseaux électriques livrent l’énergie nécessaire à
l’outil de production. La continuité d’alimentation des récepteurs électriques est recherchée dès
la conception du réseau, et en particulier lors des choix préliminaires du schéma unifilaire [1].
I.3. HISTORIQUE :
Depuis les débuts de 1'énergie électrique commerciale en 1880, Pour la livraison
depuis les sites de production aux utilisateurs finaux, les réseaux sont devenus de plus en
2
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique
plus grands et interconnectés. Dans les premiers jours, le réseau électrique standard
été composé d'un générateur individuel relié à une charge bien adaptée, telle que la
station d'Edison dans la Pearl Street à New York Cité qui a desservie un certain
nombre d'usines, de résidences et d'éclairage publique. Ce réseau, qui souffre de
nombreuses pannes, est constitué de petites centrales électriques (30 kW) et d'une tension
de distribution à 110 V. Il est cependant très limité car l'acheminement de 1'électricité n'est
possible que sur quelques kilomètres.
En 1887, George Westinghouse, achète les brevets du transformateur de Galard et
embauche Nikola Tesla qui invente l'alternateur triphasé en 1891.Cette même
année la première installation triphasée est mise en place aux environs de Francfort,
avec une ligne de175 km.
En 1896, la mise en service de la première ligne industrielle en triphasé fut un
succès total et conduit à imposer universellement le courant alternatif triphasé comme
moyen de transport de l'énergie électrique, mieux adapté au transport sur de longues
distances.
La tendance depuis les années 1900 a été d'assurer l'interconnexion de ces réseaux
isolés les uns des autres, en plus de les élargir géographiquement pour couvrir un
nombre croissant de clients. Grâce à un investissement considérable dans les projets
des travaux publics pour 1'électrification rurale, la plupart des citoyens des Etats-Unis
ont eu 1'électricité pendant la deuxième guerre mondiale. Le processus
d'interconnexion des systèmes régionaux dans un réseau synchrone extensible a
continué le long de l'époque après-guerre, en laissant aujourd'hui aux Etats-Unis
seulement trois réseaux en courant alternatif électriquement séparés : l'ouest des
Etats-Unis, l’est et le Texas, le réseau européen est complètement interconnecté et
synchronisé du Portugal au Danemark et de l'Autriche à l'Italie. La continuité de l'expansion et
l'interconnexion géographique des réseaux électriques au cours du dernier siècle a été motivée
par une variété de facteurs techniques, sociaux et économiques. Ces dernières années, les
économies d'échange, ou les possibilités de vendre l'électricité, ont été une clé de motivation
pour renforcer des interconnexions entre les régions. Les principales justifications techniques
pour l'expansion et l'interconnexion sont triples : les économies d'échelle, l'amélioration du
facteur de charge, et perfectionnement de la fiabilité par la mise en commun des réserves de
production [2].
3
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique
Figure I.2. La croissance des ventes d'électricité aux États-Unis comparée par rapport à la croissance
du produit intérieur (CPI) brut et de la population (valeurs depuis 1960). La croissance de ventes de
l'électricité dépasse uniformément la croissance démographique de la population et du CPI.
4
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique
5
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique
l’abonné. Un schéma simplifié du réseau électrique global et ses sous-systèmes est illustré
dans la figure I.4 [1].
6
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique
Figure I.4. Les réseaux électriques se composent de plusieurs sous-systèmes. La fiabilité dépend de
la génération d'une énergie électrique suffisante et sa livraison aux clients sans interruption dans la
tension d’alimentation. La majorité des interruptions dans les pays développés se produit entre le
compteur d’énergie du client et le poste de distribution.
7
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique
8
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique
9
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique
I.5.2 TRANSPORT :
Les réseaux de transport sont à haute tension (HTB) (de 50 kV à 400 kV) et ont pour
but de transporter l'énergie des grands centres de production vers les régions consommatrices
d'électricité. Les grandes puissances transitées imposent des lignes électriques de forte
capacité de transit, ainsi qu'une structure maillée (ou interconnectée). Les réseaux maillés
garantissent une très bonne sécurité d'alimentation, car la perte de n'importe quel élément
(ligne électrique, transformateur ou groupe de production) n'entraîne aucune coupure
d'électricité si l'exploitant du réseau de transport respecte la règle dite du "N-1" (possibilité de
perdre n'importe quel élément du réseau sans conséquences inacceptables pour les
consommateurs), (voir figure. I.10).
10
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique
I.5.3. RÉPARTITION :
Les réseaux de répartition sont à haute tension (de l'ordre de 30 à 150 kV) et ont pour
but d'assurer à l'échelle régionale la fourniture d'électricité. L'énergie y est injectée
essentiellement par le réseau de transport via des transformateurs, mais également par des
centrales électriques de moyennes puissances (inférieures à environ 100 MW) [1]. Les
réseaux de répartition sont distribués de manière assez homogène sur le territoire d'une région.
Ils ont une structure à la fois maillée et bouclée suivant les régions considérées.
Contrairement aux réseaux de transport qui sont toujours bouclés (afin de pouvoir assurer un
secours immédiat en N-1), les réseaux de répartition peuvent être exploités bouclés ou
débouclés selon les transits sur le réseau (débouclé signifie qu'un disjoncteur est ouvert sur
l'artère, limitant ainsi les capacités de secours en N-1). Les problèmes de report de charge se
posent également pour le réseau de répartition, sa conduite est donc assurée en coordination
avec celle du réseau de transport et nécessite également des moyens de simulation en temps
réel (voir figure. I.11).
Figure I.11. Entre les 2 postes rouges, la structure est bouclée. Les
réseaux de répartition ont souvent cette structure dans les régions
faiblement consommatrices
11
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique
I.5.4. DISTRIBUTION :
Les réseaux de distribution sont généralement basés sur une structure arborescente de
réseau : à partir d'un poste source (en rouge) (voir figure. I.12), l'énergie parcourt l'artère ainsi
que ses dérivations avant d'arriver aux postes de transformation MT/BT
Les réseaux de distribution ont pour but d'alimenter l'ensemble des consommateurs. Il existe
deux sous niveaux de tension :
les réseaux à moyenne tension (de 3 à 33 kV) ;
les réseaux à basse tension (de 110 à 600 V), sur lesquels sont raccordés les
utilisateurs domestiques.
Contrairement aux réseaux de transport et répartition, les réseaux de distribution présentent
une grande diversité de solutions techniques à la fois selon les pays concernés, ainsi que selon
la densité de population.
Les réseaux à moyenne tension (MT) ont de façon très majoritaire une structure arborescente,
qui autorise des protections simples et peu coûteuses : à partir d'un poste source (lui-même
alimenté par le réseau de répartition), l'électricité parcourt une artère (ou ossature) sur laquelle
sont reliées directement des branches de dérivation au bout desquelles se trouvent les postes
MT/BT de distribution publique, qui alimentent les réseaux basse tension (BT) sur lesquels
sont raccordés les plus petits consommateurs. La structure arborescente de ces réseaux
implique qu'un défaut sur une ligne électrique MT entrainera forcément la coupure des clients
alimentés par cette ligne, même si des possibilités de secours plus ou moins rapides existent.
Les ossatures des réseaux à moyenne tension (MT) européens ne sont constituées que des 3
phases, alors qu'en Amérique du Nord le fil de neutre est également distribué (3 phases + 1
neutre). Les dérivations MT quant à elles peuvent être constituées de 1 fil (cas de l'Australie
où le retour de courant s'effectue par la terre) à 4 fils (cas des États-Unis), ou encore
systématiquement 3 fils (les 3 phases) comme le réseau français.
Les réseaux MT aériens sont majoritaires en zone rurale, où la structure arborescente
prédomine largement. Par contre en zone urbaine les contraintes d'encombrement, d'esthétique
et de sécurité conduisent à une utilisation massive des câbles souterrains. Les réseaux
souterrains étant soumis potentiellement à de longues indisponibilités en cas d'avarie
(plusieurs dizaines d'heures), il est fait appel à des structures en double dérivation ou à des
structures radiales débouclées munies d'appareils automatiques de réalimentation, permettant
une meilleure sécurité d'alimentation.
12
CHAPITRE I : Généralités sur le réseau électrique
Les réseaux BT résultent de la structure des réseaux MT : en Amérique du Nord les réseaux
monophasés sont courants (1 neutre + 1 phase), tandis qu'en Europe la distribution triphasée
avec fil de neutre est très majoritaire (1 neutre + 3 phases). La structure arborescente est là
aussi de loin la plus répandue, car elle est à la fois simple, bon marché, et permet une
exploitation facile [3].
I.6. CONCLUSION :
Dans ce premier chapitre nous avons vu la définition d'un réseau électrique ainsi que
sa constitution. Nous avons aussi donné un bref historique sur le réseau mondial. Le réseau
électrique autant qu'une structure complexe en évolution sans cesse suite à la demande
croissante de l'énergie électrique. Le réseau électrique fourni l'énergie électrique en
permanence c.-à-d. instantané et continue, cela exige des moyens de protection du réseau
contre les causes de rupture de service. Le réseau électrique algérien et ces interconnections
peut être consulté en annexe (A).
13
CHAPITRE II : Modélisation des éléments du réseau électrique
II.1. INTRODUCTION :
Ce chapitre présente la modélisation des différents composants du réseau électrique à
savoir : les générateurs d’énergie électriques, les lignes de transport, les équipements de
compensation d’énergie réactive, les transformateurs et les charges électriques.
II.2. GÉNÉRATEURS :
Les générateurs sont des éléments qui permettent la conversion de l'énergie
(mécanique, photonique, chimique...) vers une forme électrique. Ils peuvent fournir, ou
consommer, de l'énergie active ou réactive et ils peuvent maintenir un niveau de tension
désirée. Un générateur peut être considéré comme une source de puissance active et réactive
qui peut maintenir une tension consigne. A cause de facteurs comme la limite thermique du
rotor, celle du stator et la limite de stabilité en régime permanent le fonctionnement d'un
générateur est limité en puissance active ainsi qu'en puissance réactive. Ainsi un générateur
peut être modélisé par le schéma de la figure (II.1). Tel que [4]:
14
CHAPITRE II : Modélisation des éléments du réseau électrique
Dans les calculs de transit de puissance, la puissance est prise constante et la tension
peut être maintenue en module à une valeur consigne constante. La phase et la puissance
réactive quand à elles dépendent de l'état du réseau. Lorsque dépasse une de ces limites, sa
valeur est fixée à cette valeur limite et le nœud n'est plus considéré comme générateur mais
comme une charge.
+ + II.3
=
+ +
15
CHAPITRE II : Modélisation des éléments du réseau électrique
Tels que :
: Admittance longitudinale de la ligne.
: Admittance transversale au nœud m
: Admittance transversale au nœud k
Les lettres m et k indiquent les indices des jeux de barres reliés par la ligne de transport. La
barre au dessus d'un symbole indique qu'il s'agit d'une grandeur complexe. L'admittance
longitudinale est définie par la relation suivante :
= II.4
= k0 = + II.5
: étant la susceptance transversale de la ligne, est négligée dans le cas des lignes
aériennes.
II.4. TRANSFORMATEURS :
Les transformateurs de puissance sont des éléments importants du réseau et ont
contribué au développement des capacités de transport des réseaux électriques. La puissance
étant, par définition, proportionnelle à la tension et au courant ce qui veut dire qu'à puissance
égale, plus on augmente le voltage plus l'intensité du courant traversant la ligne diminue et
vice versa. Les différentes parties du réseau électrique (génération, transport et distribution)
requiert différents niveaux de tension et pour tirer profit du meilleur rendement d'un réseau, il
parait impératif de disposer d'un outil capable de changer le niveau de tension (et l'intensité du
courant) et cela à des niveaux de puissances élevés. Le transformateur de puissance tel que
nous le connaissons actuellement répond à ce besoin et cela avec des rendements approchant
16
CHAPITRE II : Modélisation des éléments du réseau électrique
les 100%. Il existe plusieurs types de transformateurs et nous allons donner les modèles des
plus usités. Nous commencerons par le cas du transformateur à gradins [4].
Tels que :
̅ = + 1 Impédance de l'enroulement primaire.
17
CHAPITRE II : Modélisation des éléments du réseau électrique
Où :
, : Tension et courant du côté primaire du transformateur.
, : Tension et courant du côté secondaire du transformateur.
, : Résistance et réactance du transformateur ramené au secondaire.
= =−
II.6
=
II.7
= +( + ) II.8
Et d'après les équations (II.6), (II.7) et (II.8) On déduit que :
II.9
= +
− II.10
= +
18
CHAPITRE II : Modélisation des éléments du réseau électrique
= II.11
19
CHAPITRE II : Modélisation des éléments du réseau électrique
Le symbole général représentant un élément Shunt est donné à la figure II.6. a. La suscep-
tance peut être inductive ou capacitive. Dans le premier cas, l’élément consomme de la
puissance réactive (figure II.6.b), alors qu’il en fournit au système dans le second (figure
II.6.c).
a) b) c)
Figure II.6. Modèles des éléments Shunt :a) symbole, b) l’élément inductif, c) élément capacitif.
II.8 .CONCLUSION :
Dans ce chapitre, Nous avons modélisés les différents composants du réseau électrique
à savoir : L’alternateur, les lignes de transport, les transformateurs, les nœuds, les Générateurs
et les charges Dynamiques.
20
Chapitre III : Simulation du réseau électrique
III.1. INTRODUCTION
Pour la simulation des réseaux électriques ils existent dans le marché différents
logiciels. Ces logiciels servent à nous renseigner sur les différents facteurs d’un réseau
électrique, à simuler les différents cas pour avoir les paramètres du réseau. Ses derniers
utilisent les mêmes concepts. Parmi ces logiciels on peut citer :
Power World
Flow démo
psat
SimPowerSystems
III.1. 1. SIMPOWERSYSTEMS
22
Chapitre III : Simulation du réseau électrique
III.2.2. MODÉLISATION :
Les alternateurs sont représentés par un bloc Three-Phase Source. Le transformateur
est représenté par un bloc Three-Phase Transformer (Two Windings). La ligne de transport est
modélisée par un bloc Distributed Parameters Line. Les réactances de compensation sont
représentées par des blocs Three-Phase RLC series load. Le disjoncteur CB1 est modélisé par
un bloc Three-Phase Breaker.
Des capteurs de tension et de courant pour mesurer V1, V2, et I1 sur la phase a sont
ajoutés.
II.2.3. SIMULATION :
Le réseau est simulé pour une durée de 0.1 s et les formes d’onde de V1a, V2a, Vdisja et
I1a sont observés. Par la variation de l’instant de fermeture des disjoncteurs, les formes
d’ondes de V1a , V2a , Vdisj et I1a. sont rapportés sur la figure III.2 .
23
Chapitre III : Simulation du réseau électrique
Les figures III.2 de (a) à (d) montrent clairement l’apparition d’une surtension au bornes du
nœud 2.
5 5
x 10 x 10
10 10
vdisj1 v11a
8 vdisj2 8 v12a
vdisj3 v13a
6 6
4 4
Tens s ions (V )
2 Tens s ions (V ) 2
0 0
-2 -2
-4 -4
-6 -6
-8 -8
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1 0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps(s) Temps(s)
24
Chapitre III : Simulation du réseau électrique
6
x 10
1.5 80 i11a
i12a
v21a 60 i13a
1 v22a
v23a 40
0.5
20
Courants(A )
T ens s ions (V )
0
0
-20
-0.5
-40
-1 -60
-80
-1.5 0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1 Temps(s)
Temps(s)
Figure III.2 : Tensions Vdisj, V1a, V2a, I1a pour les différentes
variations de l’instant de fermeture des disjoncteurs.
Ce phénomène d’apparition d’une surtension ( l’effet Ferranti) peut sembler paradoxal : les
lignes électriques sont habituellement connues pour leur « chute de tension » lorsqu'elles sont
parcourues par un courant, mais lorsqu'elles ne sont parcourues par aucun courant, le
phénomène est inversé : l'extrémité ouverte de la ligne est à un potentiel plus élevé que celle
connectée au réseau. Ce phénomène est potentiellement très destructeur pour les équipements
des réseaux. On utilise des réactances shunt pour s'en prémunir.
25
Chapitre III : Simulation du réseau électrique
4 4
x 10 x 10
2 2
vdisj1c v1c
1.5 1.5
1
1
0.5
0.5
T e n s io n (V )
T e n s io n (V )
0
0
-0.5
-0.5
-1
-1
-1.5
-1.5
-2
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
-2 Temps(s)
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps(s)
Figure III.3b. profil de la tension de la
Figure III.3 a. profil de la tension aux phase a du nœud B1après compensation
bornes du disjoncteur après compensation
3
10000
v2c iac
2
8000
6000 1
0
Courant(A )
Tension(V)
4000
2000 -1
0 -2
-2000
-3
-4000
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1 -4
temps(s) 0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps(s)
Figure III.3 : Tensions Vdisj, V1a, V2a, I1a de la ligne à compensation shunt à vide
26
Chapitre III : Simulation du réseau électrique
Les figures III.4 de (a) à(d) montrent clairement le support que peux apporter le
système de compensation. 5
5 x 10
x 10 10
10
v1c
vdisj1 8
8 v11a
vdisj1c
6
6
4
4
T e n s io n s ( V )
T e n s io n s (V )
2
2
0
0
-2 -2
-4 -4
-6 -6
-8 -8
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1 0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (s) Temps (s)
Figure III.4 .a. Profils des tensions de la phase a Figure III.4 .b. Profils des tensions de la phase a
du disjoncteur avant et après compensation du nœud B1avant et après compensation
6
x 10
1.5 80
iac
v2c 60 i11a
1 v21a
40
0.5
20
T e n s io n s (V )
C o u ra n ts (A )
0 0
-20
-0.5
-40
-1
-60
-1.5 -80
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1 0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Temps (s) Temps (s)
Figure III.4 .c. profils des tensions de la phase a Figure III.4 d. profils des courants de la phase
du nœud B2 avant et après compensation a du nœud B1 avant et après compensation
Figure III.4 : Tensions Vdisj, V1a, V2a, I1a de la ligne non compensé et à
compensation shunt à vide
27
Chapitre III : Simulation du réseau électrique
III.3. CONCLUSION :
La solution que nous avons apporté à ce réseau de test c’est de connecter des réactances
shunt a permis de réduire les surtensions.
28
CONCLUSION GÉ NÉ RALE
CONCLUSION GÉ NÉ RALE
La simulation du réseau électrique a été faite pour une ligne longue non
compensé à vide et à compensation shunt.
Dans notre projet cette étude est faite par simulation avec le logiciel
« SIMPOWERSYSTEM ».
29
BIBLIOGRAPHIE
[5] HENRI PERSOZ, GERARD SANTUCCI, J EAN-C LAUDE LEMOINE, P AUL SAPET « LA
PLANIFICATION DES RESEAUX ELECTRIQUES » EDITIONS EYROLLES 1984
[6] HAIMOUR RACHIDA, «CONTROLE DES PUISSANCES REACTIVES ET DES TENSIONS PAR
ANNEXE A.
A. 1. INTRODUCTION :
Dans cette annexe, nous donnons la géographie du réseau électrique algérien ainsi que ces
interconnexions.
A . 2. DESCRIPTION DU RESEAU :
A la fin de l'année 2006, la puissance totale installée sur le réseau interconnecté est de :
Capacité installée MW
Hydraulique 0249
Diesel 0171
Le réseau national est interconnecté avec les réseaux voisins du Maroc, à l'ouest et de la Tunisie, à l'est
à travers plusieurs lignes, comme indiqué dans le tableau ci- dessous.
Algérie - Maroc
Algérie - Tunisie
El aouinet Tajerouine 60 54
El kala Fernana 45 54
Le réseau algérien est interconnecté au réseau UCTE (l'Union Centrale des Transports d'Electricité
Européens) depuis 1998, à travers l'interconnexion Maroc - Espagne
ANNEXE A. RÉSEAU ÉLECTRIQUE ALGÉRIEN
La Figure A2 ci-dessous donne l'évolution de la longueur du réseau de transport algérien depuis 1972
jusqu'à 2007, le diagramme donne l'évolution de la longueur des lignes haute tension HT, et très haut
tension THT.
ANNEXE A. RÉSEAU ÉLECTRIQUE ALGÉRIEN
Figure A.2
Le tableau ci-dessous donne l'évolution des paramètres du réseau algérien depuis 1970 jusqu'à 2007.
Les statistiques sur l'entreprise SONELGAZ jusqu'à la fin 2007 ont données les caractéristiques
suivantes :
L'interconnexion des réseaux électriques algériens et marocains a été renforcée, mardi 29 septembre
2009, par la mise en service de la ligne en 400 kV Hassi Ameur- Bourdim 2. Cette ligne, d'une
longueur de 250 km, et d'une capacité de transit de plus de 1000 MW, relie le poste Hassi Ameur, côté
Algérie au poste Bourdim côté Maroc.
Les deux pays sont interconnectés depuis juin 1988 via la ligne en 220 kV Ghazaouet-Oujda. La liaison
entre les deux pays a été renforcée, en janvier 1992, par la mise en service de la ligne en 220 kV
Tlemcen-Oujda.
La liaison électrique des deux réseaux devra être renforcée par la prochaine mise en service de la
deuxième ligne en 400 kV Hassi Ameur-Bourdim 1 servant actuellement à l'alimentation de Béni Saf.
ANNEXE A. RÉSEAU ÉLECTRIQUE ALGÉRIEN
La Figure A.4 ci-dessous donne l'évolution des échanges d'énergie électrique au Maghreb
La figure A.5. Ci-dessous représente l'interconnexion du réseau algérien avec son voisin le réseau
Tunisien
Europe-Maghreb
Tunisie - Algérie
Nouvelle ligne 225 kV, équipée en 400 kV, 600 MVA Jendouba (Tunisie) -Chefia (Algérie); mise en
service en 2009
Exploitation de la ligne Jendouba -Chefia en 400 kV (1070 MVA) vers 2011 Développement du 400
KV
La Figure A.6 ci-dessous illustre l'interconnexion entre les deux réseaux (algérien-tunisien)
La figure ci-dessous illustre les interconnexions du réseau algérien avec ceux des pays voisins.