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Avant-propos
Je suis heureux et reconnaissant envers mon Dieu qui m'a permis de mettre
cette œuvre sur pied pour l'édification de son peuple au-travers du ministère de
la louange & de l'adoration. Reconnaissant également à tous ceux qui de par
leurs remarques, ce livre a vu le jour.
B- 1 Pierre 2 : 9-10 «vous êtes un peuple choisi, des prêtres royaux afin de proclamer
les louanges de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière»
B- Apocalypse 4 : 3-11. Par la foi, je peux passer par la porte des brebis et voir le
monde invisible, qui est tout aussi réel que le monde visible, et dans lequel Jésus est
le roi de tout
A- Psaume 148 : 1-14. Tout a été créé pour adorer Dieu. Toute adoration revient à
Dieu
B- Psaume 150 : 1-6. Tout ce qui respire est fait pour louer Dieu.
Psaume 63 : 5 «J’élèverai mes mains en ton nom »
Psaume 134 : 2 « Elevez vos mains vers le sanctuaire, Et bénissez l’Eternel
!»
C- Notre personnalité ne devrait pas être un frein à notre expression de la louange.
Matthieu 12 : 34 «c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. »
Job 1 : 20 « Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête ; puis,
se jetant par terre, il se prosterna »
Habakuk 3 : 18 « Toutefois, je veux me réjouir en l’Eternel, Je veux me
réjouir dans le Dieu de mon salut. »
Contrairement à nous, la création n’a pas le choix de louer Dieu. Ainsi, si
nous faisons librement le choix de louer Dieu, il est béni et y prend
vraiment plaisir
B- Psaume 96 : 1-3 «Chantez à l’Eternel, bénissez son nom, Annoncez de jour en jour
son salut !» La louange n’est pas une activité à temps partiel, mais pour chaque
jour.
C- Psaume 96 : 3, 10 « Racontez parmi les nations sa gloire, Parmi tous les peuples
ses merveilles ! Dites parmi les nations : L’Eternel règne» La louange n’est pas
réservée aux réunions d’église. Nous devrions louer Dieu en tout lieu.
A- Actes 16 : 25-26 « Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les
louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient au même instant, toutes les
portes s’ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus. »
1. foi de Paul et Silas exprimées par la louange a délivré tous les prisonniers
2. Actes 16 : 32-34. La louange a rapproché le geôlier de Dieu
1. Esaïe 14 : 12. Dieu n’a créé ni le diable, ni le péché. Dieu a créé Lucifer
2. Lucifer était une des plus merveilleuses et parfaites créatures de Dieu
3. Lucifer a été créé pour produire la louange de Dieu
4. Enorgueilli par sa beauté, Lucifer a convoité la louange de Dieu pour lui
5. Satan est jaloux, furieux et humilié lorsque nous louons Dieu parce que nous
faisons maintenant ce pour quoi il avait été créé : diriger la louange envers
Dieu
D- Louer et adorer Dieu par la foi est une résistance active et puissante contre
l’ennemi.
1. 1 Pierre 5 : 8-9 « Résistez-lui avec une foi ferme» Comment résister
fermement ?
2. 1 Samuel 16 : 14-16, 23. « 23 Et lorsque l’esprit de Dieu était sur Saül,
David prenait la harpe et jouait de sa main ; Saül respirait alors plus à
l’aise et le mauvais esprit se retirait de lui»
3. 2 Rois 3 : 9-16 « Maintenant, amenez-moi un joueur de harpe. Et comme le
joueur de harpe jouait, la main de l’Eternel fut sur Elisée »
4. 2 Chroniques 20 : 1-25 «des chantres marchant devant l’armée, célébraient
l’Eternel et disaient : Louez l’Eternel, car sa miséricorde dure à toujours !
22 Au moment où l’on commençait les chants et les louanges, l’Eternel
plaça une embuscade»
5. Jonas 2 : 1-11 « Pour moi, je t’offrirai des sacrifices avec un cri d’actions de
grâces, J’accomplirai les vœux que j’ai faits : Le salut vient de l’Eternel. 10
L’Eternel parla au poisson, et le poisson vomit Jonas sur la terre. »
1. Il est possible de bénir Dieu, simplement en levant nos mains vers lui
2. 1 Timothée 2 : 8 «que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains
pures»
C- Lorsqu’on dit à Dieu qu’on l’aime de tout notre cœur, il est excessivement béni
1. Philippiens 4 : 18 « J’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été
comblé de biens, en recevant comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice
que Dieu accepte, et qui lui est agréable »
2. Actes 20 : 35 «Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir. ». Dieu sait
donner avec joie, donc aussi recevoir avec joie
3. Hébreux 13 : 15-16. Dieu prend plaisir à notre sacrifice de louange
4. C’est un signe d’humilité que de savoir louer Dieu sans tenir compte de ce
que pensent les autres. 2 Samuel 6 : 21-22
A- Actes 13 : 17-22 «J’ai trouvé David, fils d’Isaïe, homme selon mon cœur, qui
accomplira toutes mes volontés »
A- Frapper des mains est une expression de louange et d’adoration envers Dieu
1. Psaume 47 : 2 « Vous tous, peuples, battez des mains ! Poussez vers Dieu
des cris de joie ! »
2. Esaïe 55 : 12 « et tous les arbres de la campagne battront des mains. »
3. Psaume 98 :8 « Que les fleuves battent des mains»
B- Danser est une expression de louange et d’adoration envers Dieu
1. Jérémie 31 : 4 «tu sortiras au milieu des danses joyeuses »
2. Jérémie 31 : 13 «Alors les jeunes filles se réjouiront à la danse »
3. Psaume 150 : 4 « Louez-le avec le tambourin et avec des danses!»
4. Exode 15 : 20 « Marie, la prophétesse, sœur d'Aaron, prit à sa main un
tambourin, et toutes les femmes vinrent après elle, avec des tambourins et en
dansant »
5. Psaume 30 : 12 « Tu as transformé mes pleurs en une danse de joie»
(Semeur)
6. Psaume 149 : 3 « Qu'ils louent son nom avec des danses»
C- Se mettre à genoux est une expression de louange et d’adoration envers Dieu
1. Romains 14 : 11 «
donnera gloire à Dieu. »
2. 1 Rois 8 : 54 «
étendues vers le ciel ».
A- 1 Pierre 1 : 3-9 « C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le
faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que
l’épreuve de votre foi ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, vous
réjouissant d’une joie ineffable et glorieuse »
A- Psaume 100 : 2-4 « Servez l’Eternel, avec joie, Venez avec allégresse en sa
présence! Entrez dans ses portes avec des louanges, Dans ses parvis avec des
cantiques ! Célébrez-le, bénissez son nom »
1. « Soyez toujours joyeux » Nous avons un choix à faire parce que ni les
circonstances ni les sentiments ne nous encouragent à être toujours joyeux
2. « Priez sans cesse » Cela ne signifie pas prier 24h/24, mais que lorsque j’ai
prié, je n’abandonne pas. Je persévère par la foi à croire que je recevrai.
Marc 11 : 24
3. « Rendez grâces en toutes choses » C’est une attitude de gratitude. C’est
une attitude très puissante, parce que cela s’appuie sur la foi et non sur la
vue
III. Notre façon de voir la situation change tout
A- Romains 1 : 21 «ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui
ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées».
C- Ephésiens 4 : 17-24. C’est par le renouvellement des pensées qu’il est possible de
se dépouiller du vieil homme et de revêtir l’homme nouveau.
C- 1 Pierre 1 : 9 «vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi. » Dans
les tribulations, avoir foi en Dieu va sauver mon âme (mes pensées, mes émotions,
ma volonté)
D- 1 Pierre 1 : 6-7 « C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le
faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves 7 afin que
l’épreuve de votre foi» L’épreuve de ma foi est une occasion pour mettre ma foi en
action, pour me focaliser sur Dieu et donc pour me réjouir, parce que Dieu est avec
moi
LAPRIERE
Sans la prière, la vie chrétienne n’existe pas. La prière est le souffle de vie de la vie
chrétienne. La vraie prière, c’est Dieu et l’homme qui se rencontrent sur l’autel du
sacrifice pour se donner l’un à l’autre. Les grands hommes dans le monde d’aujourd’hui
sont ceux qui prient. En tant que Chantre, servant Dieu à travers la musique et notre voix,
comprenons que nous devons avant et après tout être un homme ou une femme de prière.
Nous le devons pour les raisons suivantes:
o La prière nous donne accès au trône de la grâce (Héb 4:16); elle est le pont
entre le naturel et le surnaturel, le physique et le spirituel, le visible et
l’invisible, la terre et le ciel, l’humain et le divin. Elle nous permet de rentrer
en contact avec Dieu. C’est par elle que nous rentrons dans son intimité de
façon à ne pas rester étranger à aucune de ses pensées d’amour, de ses
souffrances, de ses indignations, de ses projets, de ses intentions à notre égard,
à l’Eglise et du monde.
o La prière est le moyen par excellence que Dieu nous a donné pour
communiquer avec Lui car il est un Dieu de communication. C’est par la
prière que nous pouvons Lui répondre quand Il nous parle.
o La prière est au cœur de la communion avec Dieu. Les vrais amis de Dieu
sont ceux qui prient
o La prière est l’antidote contre la tentation et les œuvres du diable.
o un ministère sans prière est inefficace. Un Chantre qui ne prie pas est un
danger pour l'équipe.
LA PAROLE DE DIEU
La parole de Dieu est la pensée de Dieu révélée ou exprimée aux hommes. Cela
signifie que Dieu est un Dieu de communication ; Il parle, il se révèle, il communique.
Contrairement aux dieux du monde c’est-à-dire les idoles (Jérémie 10:5 & 10). Dieu
parle de plusieurs manières (Job 33:14-15), mais sa parole écrite est la base de tout et elle
juge toutes les autres manières dont Il s’exprime.
Lisez les textes suivants, dégagez-en l’utilité de la Parole de Dieu dans la vie d'un chantre et
expliquez
(Jean 1:12-13; Jacques 1:18; Romains 10:17; 1 Pierre 2:1-2; Jacques 1:21; Jean 8:32; 2
Timothée 3 :16-17; Jean 17:17 & 15:3; Luc 4 :3-12; Colossiens 3:16)
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Lisez les textes suivants, et dites quelle doit être notre attitude face à la Parole.
(Esdras 7:10; Josué1:8; Jean 5:24; 8:31 &14:23; Matthieu 7:24; Luc 12:8; Matthieu 7:21)
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LE SAINT-ESPRIT
Contexte historique:
Nous nous trouvons lors du baptême de Jésus-Christ par son précurseur et cousin Jean
Baptiste.
Contexte historique:
Après son baptême, Jésus-Christ passe un moment d’épreuve auquel l’Esprit le soumet.
Où fut-il conduit par l’Esprit? Que peut symboliser le désert dans la vie du Chrétien?
Pourquoi l’Esprit le conduisit dans ce lieu de solitude affreuse? Combien de temps a-t-Il passé
dans ce lieu? Que se passe-t-il après que les 40 jours furent écoulés? Quelles furent les
propositions que le diable lui fit? Que symbolisent ces trois propositions du diable dans la vie
du Chrétien et en particulier du Chantre? Qu’a fait Jésus-Christ pour ne pas tomber dans ces
pièges?
Selon vous, qu’est ce qui a permis à Jésus-Christ de remporter la victoire sur satan? Quelles
leçons pouvons-nous en tirer pour nous aujourd’hui? Luc 4:13-15
Contexte historique :
Jésus-Christ était-il obligé de vivre ces trois expériences avant de commencer son ministère
proprement dit? Pourquoi l’a-t-Il fait alors?
Quelles leçons pouvons-nous en tirer pour notre propre vie? (Luc 24:49-53 ; Actes 1:12-14)
Contexte historique:
Après sa résurrection, Jésus-Christ fait quelques apparitions à ses disciples et leur confie une
mission. Avant son ascension au ciel, il leur fait une promesse.
Selon vous, si le Maître (Jésus-Christ en personne) et ses disciples ont attendu la promesse
avant de faire quoi que ce soit; Quelle doit être notre attitude si nous voulons avoir un
ministère aussi puissant et efficace que les leurs?
LA LOUANGE
Ce que la louange n’est pas. La louange n'est pas un chapelet de chants vifs
(chaud), un temps d’animation, de show, de défoulement, un bouche-trou, la danse ou un
tempo de musique ou je ne sais quoi.
L’ADORATION
Ce que L’adoration n’est pas. L'adoration n'est pas seulement le chant, (car on peut
chanter sans adorer et adorer sans chanter). l'adoration n'est pas une phase de récitation de ce
que Dieu est, comme si Dieu même avait oublié qui il est, l'adoration n'est pas une phase de
fermeture hermétique des yeux comme pour se convaincre de la présence de Dieu, elle n'est
pas un tempo de musique, elle n’est pas un préliminaire au message du jour et encore moins
un moyen de captiver l’attention de l’auditoire distrait pour une raison ou une autre.
Ce que l'adoration est. L’adoration dans son sens signifie simplement: rendre un culte à
Dieu, l’expression passionnée de notre amour pour Dieu, se courber, s’agenouiller devant lui
en signe de respect et de révérence, se prosterner devant lui face contre terre, c'est-à-dire
s’humilier, se rendre nul devant lui pour lui témoigner une profonde admiration pour sa
personne et une entière soumission.
L’adoration est une dévotion, c'est-à-dire une dédicace, une consécration totale de toutes
nos prémices, les premiers fruits (ce qui lui revient de droit) (Genèse 4:3-7; Romains 11:16;
Lévitique 27:30; Malachie 3:8-12).
L’adoration est un sacrifice. Le sacrifice de ce qu’on a de plus précieux, qu’on aime, qui
peut se nommer et qui nous coûte (Genèse 22:1-5; Matthieu 2:1-2 & 10-11). Elle est le
sacerdoce (service) le plus important du croyant et à ce titre elle doit précéder toute autre
activité du croyant et tout autre service qu’il peut accomplir dans la maison de Dieu et dans sa
vie. Dans la vraie adoration, le sacrificateur est lui-même le sacrifice. À l’instar de Jésus-
Christ, notre divin maître qui fut à la fois le souverain sacrificateur et le sacrifice parfait, vous
êtes aussi le sacrificateur et votre propre corps est le sacrifice à offrir à Dieu (Romains 12:1;
Apocalypse 5:9-10).Avec quoi adorez-vous votre Dieu? (Matthieu 22:36-37).
L’adoration est un autel. L’autel étant l’atmosphère surnaturelle favorisée par notre vie
de communion spirituelle, d’intimité verticale, personnelle et quotidienne avec Dieu. Cette
atmosphère spirituelle ne doit point s’éteindre, mais doit être continuellement attisée et
entretenue par l’adorateur (Lévitique 6:12-13; Hébreu 13:15; 1 Thessaloniciens 5:17).
Conduire le service de la louange et l’adoration est une responsabilité qui exige une
vie d’humilité et de brisement (Proverbe 12:18). Souvenez-vous que ce qui a précipité
Lucifer c’est son manque d’humilité. Il a voulu s’arroger des honneurs qui n’étaient pas
siens (Ézéchiel 28).
Conduire le service de la louange et l’adoration est une responsabilité qui exige une
bonne préparation (Genèse 22:1-3; 1 Chro 15:22; 1 Chro 25:7). Cette préparation est
spirituelle et technique. Le Conducteur de Louange et Adoration est appelé à chanter,
jouer d’un instrument, composer des cantiques, communiquer avec l’assemblée, danser…
Les cantiques doivent être préparés, les textes d’appui, l’introduction et les commentaires
doivent être préparés à l’avance. C’est dans l’apprentissage et l’exercice qu’il
développera ces compétences.
Conduire le service de la louange et l’adoration est une responsabilité qui exige une
vie de consécration et d’intimité avec Dieu (2 Timothée 2:20-22; Hébreux 12:14;
Matthieu 5:8). Une vie de prière, de jeûne et de mise à part pour Dieu et le service. La
louange et l’adoration sont des sacrifices. Pour Dieu, l’intimité vient avant le service.
Dieu cherche des amis intimes (Luc : 18-20).
Conduire le service de la louange et l’adoration est une tâche qui nécessite une
bonne assise dans la parole de Dieu. La Bible est le premier instrument du Conducteur de
Louange et Adoration. Tout ce qu’il dit et fait doit donc être fondé sur la parole de Dieu
(Romains 10:17; 2 Timothée 3:16-17; Jean 15:6-7).
Conduire la louange et l’adoration est une responsabilité qui exige une vie
disciplinée (1 Timothée 4:12-13; Matthieu 5:13-16). Le Conducteur de Louange et
Adoration doit être un modèle de vie avant, pendant et après le service, en tout lieu et en
tout temps.
Conduire la louange et l’adoration est une responsabilité qui exige une entière
dépendance au Saint-Esprit (Romains 8:14). L’adoration est une affaire entre Père et fils.
Équipé son ministère de louange par Év Kan Parfait
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Or la particularité des fils, c'est qu’ils sont conduits par l’Esprit et non par la chair et
selon leurs pensées.
LA PREPARATION DU SERVICE
L’EXECUTION DU SERVICE
B. Force et unité
Un conducteur peut avoir un ministère fructueux durant le culte, mais l'efficacité de son
ministère sera multipliée et améliorée par les efforts conjugués d'une équipe fonctionnant en
unité sous sa direction. Nous avons besoin davantage que des conducteurs avec une onction
personnelle dans leurs vies, nous avons besoin que ces conducteurs soient appuyés par une
équipe de façon à ce que l'efficacité de leur ministère puisse grandir.
C. Croissance et maturité
L'équipe de louange est supervisée par le pasteur, puisque le pasteur est le responsable ultime
vis-à-vis de Dieu pour les affaires de l'église. Le pasteur doit fournir au groupe la vision et la
motivation. Bien qu'il puisse ne pas être impliqué dans les affaires courantes et banales de
l'équipe, il fournit la direction pour l'équipe entière.
Le pasteur a besoin d'être un adorateur, parce qu'un pasteur -adorateur va produire une église-
adoratrice! L'église va observer le pasteur afin de déterminer si elle va suivre la direction que
le conducteur de louange va donner. Si les pasteurs sont responsables vis-à-vis du Seigneur
pendant le culte, ils feront davantage pour influencer l'église que la combinaison des
musiciens, chanteurs et conducteur de louange. Le temps de culte n'est pas une occasion pour
le pasteur de vérifier si quelqu'un est à l'église, de lire ses notes de prédication ou de discuter
l'ordre du culte avec d'autres responsables. C'est un moment d'adorer le Seigneur ensemble
avec les autres chrétiens.
Un autre mot dans le grec pour "suivre" est "mimeomai", qui a donné le mot "mimique". Nous
sommes encouragés à imiter Dieu et les dirigeants qu'il a choisi (Éphésiens 5:1; 1 Corinthiens
11:1). Nous sommes conscients de la présence de Dieu en faisant confiance aux dons que
Dieu a fait aux dirigeants qu'il a choisi pour ce service, en imitant leurs actions et en suivant
leurs directives.
B. Considération
Le pasteur ne gagnera rien à passer par- dessus la tête du conducteur de louange. Quand il est
nécessaire que le pasteur intervienne sur le plan du culte d'adoration, le conducteur de louange
ne doit pas se sentir blessé ou dévalorisé. Habituellement, les différences d'approche entre le
pasteur et le conducteur de louange sont une question de préférence personnelle et non de
supériorité spirituelle. S'ils ont différentes idées à propos de la direction que le culte
d'adoration doit prendre, chacun doit avoir de la considération pour les idées de l'autre.
C. Communication
Amos 3:3 dit : "Deux hommes marchent- ils ensemble, sans en être convenus?" Il n'y a rien
qui va causer la rupture d'une relation aussi rapidement qu'une rupture de la communication.
Une communication honnête et avec un esprit d'amour va résoudre les différences. Le pasteur
doit demander au conducteur de louange des questions comme : "Que pensez-vous de nos
derniers cultes d'adoration?" ou "Comment évaluez-vous notre travail collectif?" et "Êtes-
vous satisfait de votre ministère?"
Être un adorateur.
Savoir qu'il est appelé pour exercer un ministère à travers la louange et l'adoration,
Être un serviteur. Les membres de l'équipe de louange doivent avoir un cœur de
serviteur et un esprit soumis au Seigneur et aux personnes en autorité que Dieu a
établi,
Être quelqu'un qui est fidèle à la vision que Dieu a donné,
Être quelqu'un qui est capable d'être de plus en plus sensible à la direction du Saint-
Esprit,
Être quelqu'un qui peut démontrer de l'habileté dans l'expression biblique de la
louange (lever les mains, taper des mains, chanter, jouer d'un instrument, écrire des
chansons, art dramatique, etc.)
Être quelqu'un qui est enseignable, qui désire être enseigné, désirant apprendre et
grandir dans le Seigneur autant que sous l'aspect de ses habiletés musicales,
Comprendre que notre but n'est pas de faire une performance, de divertir ou d'attirer la
gloire sur nous,
Réaliser que c'est un appel divin, qui demande un engagement vis-à-vis du Seigneur,
des membres de l'église et des personnes en autorité dans l'église,
Avoir une compréhension croissante des relations humaines parmi les membres de
l'équipe et de l'esprit d'équipe,
Participer fidèlement aux pratiques de musique et aux assemblées régulières de l'église
locale.
Être responsable :
1. Répondre fidèlement à l'appel de Dieu pour votre vie est vital dans le processus de
maturation du croyant,
2. Tenez votre parole. Si vous dites que vous allez faire quelque chose, soyez fidèle pour
l'accomplir,
3. Soyez à l'heure aux pratiques, aux moments d'instruction, prière, etc,
4. Soyez un membre fidèle et responsable vis-à-vis de l'église.
Mode de vie :
a) Vous avez été appelé pour permettre à la vie de Dieu de couler en vous à tous les
jours,
b) Permettez au Père de vous enseigner comment Le remercier en toutes choses (1
Thessaloniciens 5:18 - Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la
volonté de Dieu en Jésus Christ),
c) Soyez une louange à Son nom. Vivez une vie de louange et d'adoration,
d) Apprenez à louer et adorer avec votre instrument. Prenez du temps seul avec Dieu, en
grandissant en intimité dans votre relation avec Lui,
e) Apprenez à intercéder et adorer avec votre instrument, à travers les chansons.
LE CONDUCTEUR DE LOUANGE
Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et
en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. (Jean 4:23)
Le rôle du conducteur de louange a évolué passablement depuis les années 1970. Les
nouvelles attentes du peuple de Dieu et les changements dans le répertoire musical nous
amènent à nous ajuster afin de répondre à la demande. Si la forme du culte est appelée à se
modifier en fonction des époques et des cultures, le fond demeure le même : c'est la direction
de l'Esprit Saint qui est un gage de succès. Si l'Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la
bâtissent travaillent en vain (Psaume 127 : 1).
La forme de culte qui est privilégiée actuellement est "l'adoration interactive". L'assemblée
partage l'intimité spirituelle établie entre le conducteur de louange et Dieu. Le conducteur de
louange invite l'assemblée à l'imiter, dans la vérité. Le rôle du conducteur de louange consiste
à faire la connexion, à établir le contact. Il ne doit pas jouer l'intermédiaire, cela placerait
l'assemblée dans une attitude passive. La période d'adoration est un moment de prière
musicale, de communion avec Dieu.
L'Éternel ne considère pas ce que l'homme considère; l'homme regarde à ce qui frappe
les yeux, mais l'Éternel regarde au cœur. (1Samuel 16:7)
Équipé son ministère de louange par Év Kan Parfait
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• Être soumis à l'autorité, respecter le temps alloué et ne pas prendre le rôle du prédicateur
• Être un leader
• Être relationnel
• Avoir une bonne présence sur la scène et ne pas être nerveux en face des gens.
Le choix d'un conducteur de louange doit être davantage basé sur son caractère (ce qu'il est)
que sur ses capacités (ce dont il est capable). Les talents deviennent un don spirituel au
moment où ils contribuent à la fois à la gloire de Dieu et à l'édification de l'église.
Il est important de bien connaître son don, de l'accepter et d'opérer à l'intérieur de ses
capacités. Il est tentant de vouloir imiter quelqu'un d'autre. Ne tombez pas dans ce piège! Un
cœur pur qui sert dans la dépendance et l'obéissance à Dieu peut accomplir de grandes choses.
Moïse lui répondit : Es-tu jaloux pour moi? Puisse tout le peuple de l'Éternel être composé de
prophètes; et veuille l'Éternel mettre son esprit sur eux! (Nombres 11:29)
Apprendre la direction de culte est comme apprendre à jouer d'un instrument de musique, cela
prend des années de perfectionnement pour obtenir le résultat souhaité.
Si vous étiez un pasteur et que vous envisagiez d'impliquer un nouveau directeur de culte,
quelles seraient les consignes à suivre selon vous?
• Développer un lien avec ses élèves, l'élève doit être redevable à son "parrain" (au pasteur ou
à un autre conducteur de louange).
• Donner ses commentaires ("feedback"), mais pas le dimanche même. Attendre quelques
jours et être le plus spécifique possible.
Que faire donc? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils
un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se
fasse pour l'édification. (1Corinthiens 14:26)
• Le conducteur de louange doit donner une direction musicale claire pour tous. Le langage du
corps doit aider les gens à chanter ensemble. Ainsi, le conducteur de louange émet par ses
gestes, des directives sur les entrées, le rythme, la mélodie, les notes longues, les modulations
et les reprises. Il lui est possible de participer activement à la musique (chant ou instrument).
• Le conducteur de louange guide spirituellement l'assemblée à travers la période d'adoration.
Il ne comble pas les temps morts mais utilise ceux-ci, sans parole inutile, pour donner une
facette nouvelle à des chants connus. Il ne craint pas le silence, pour autant qu'il participe de
façon positive à l'atmosphère du culte, mais laisse l'occasion aux gens de réfléchir.
Personnellement, je trouve important que la période de louange ait un bon rythme en ce sens
qu'il n'y ait pas de musique inutile entre les chants. Cela permet d'avoir une bonne continuité.
Je préfère fonctionner par blocs de chants qui sont dans la même tonalité (par exemple: 3
chants en Mi, lecture d'un verset, 2 chants en Sol). Certains croient qu'il est primordial de
faire une introduction complète pour tous les chants.
À mon avis, ce n'est pas toujours nécessaire car cela revient à entendre un solo pour piano ou
guitare entre tous les chants. En général, quelques mesures sont suffisantes pour moduler et
introduire le nouveau cantique. Pour le reste, c'est au conducteur de louange et aux choristes
de faire démarrer l'assemblée au bon endroit et selon le bon tempo. Toutefois, ce n'est pas une
règle absolue. Un interlude instrumental est souvent apprécié, de même qu’une strophe
chantée par un soliste.
Je rêve du jour où je pourrai amener mon église où je désire vraiment la conduire dans
l'adoration. Ce sera un moment exubérant et intime à la fois, où chacun se sentira libre de
prier publiquement et de confesser ses péchés en toute pureté. Un moment de profond réveil
personnel.
Tout est permis, mais tout n'est pas utile; tout est permis, mais tout n'édifie pas. (1
Corinthiens 10:23)
La planification est une chose, la liberté en est une autre. Si on veut avoir une période de
louange inspirée, les deux doivent être au rendez-vous. En général, les cultes dits
"contemporains" ont tendance à adopter une atmosphère décontractée, au moins en apparence.
Toutefois, trop de liberté et de spontanéité peuvent amener des temps morts et des imprévus.
Les cultes dits "traditionnels" optent généralement pour une atmosphère plus formelle et une
planification bien établie. Le désavantage de cette approche est que trop de planification rend
la louange mécanique et artificielle. Je crois que tout l'art réside dans le fait de planifier le
maximum de détails tout en faisant sentir aux gens une atmosphère de liberté. C'est plus facile
à dire qu'à faire. De façon générale, plus il y a d'intervenants (choristes et musiciens), plus il y
a de planification. Il est important que le directeur de culte s'adapte sur-le-champ à la réponse
de son auditoire. Si les gens ne semblent pas être disposés à entonner un chant, le conducteur
de louange doit avoir la sensibilité nécessaire pour passer au suivant. De la même manière, si
un chant est très apprécié, il doit le poursuivre plus longtemps que prévu afin de maintenir
l'enthousiasme. C'est ce qu'on appelle "avoir la présence d'esprit pour saisir l'occasion".
• Avoir un thème (ex. grandeur de Dieu, résurrection, etc.) et établir une direction vers
laquelle l'atmosphère se dirige. Je compare souvent la période d'adoration à un entonnoir
menant exactement à une atmosphère particulière. Les cœurs sont alors prêts à être touchés
par Dieu. Il ne s'agit pas de vouloir manipuler les gens, mais plutôt de favoriser les conditions
propices à l'adoration.
• Prendre le temps de créer un contact avec l'assemblée par quelques phrases d'introduction.
L'introduction ne vise pas l'enseignement ou la connaissance mais plutôt l'encouragement et
l'exhortation, à inspirer la louange. Je pars avec l'idée que les gens n'ont pas le goût de
chanter. Je leur soumets subtilement des arguments qui réveillent leur intérêt pour louer Dieu.
En général, je remarque que les conducteurs de louange ont tendance à parler trop. Il est
primordial qu'un conducteur de louange soit capable d'inspirer la louange sans paroles,
seulement par ses gestes "non-verbaux". C'est ce qu'on appelle être "contagieux" ou
"radioactif". L'humour est le moyen le plus puissant pour créer rapidement un contact,
toutefois dans un contexte d'église, il faut en user avec sagesse.
• Alterner et progresser entre des moments doux (adoration), moyens (louange) et intenses
(célébration). Certaines églises disposent d'une période assez longue pour la louange le
dimanche matin (30 à 45 minutes), d'autres seulement 15 minutes. Selon moi, si un
conducteur de louange n'arrive pas à faire un contact significatif lorsqu'il ne dispose que de 15
minutes, il ne réussira pas non plus s'il avait plus de temps. J'aime bien commencer par un
premier chant majestueux (ex. JL 444 Juste souverain, JL 314 Majesté, JL 352 Il est
exalté, JL 368 Dieu tu es grand), puis enchaîner avec 3-4 chants intenses où les gens
peuvent frapper des mains (JL 311 Chant de victoire, JL 305 Frappe des mains, JL 355
Équipé son ministère de louange par Év Kan Parfait
31 sur 58
Un jour dans tes parvis, JL 374 Acclamez le Seigneur avec joie) puis aller avec 2-3 chants
vers un moment d'adoration (JL 300 Vers toi Seigneur, JL 329 Nous t'adorons, JL 279
Prosternez-vous). Dans son album "Majesty", Ron Kenoly utilise ce principe. Par
contre, Don Moen dans son album "Worship with Don Moen") utilise une approche
différente : les 10 premières minutes sont consacrées à un moment d'adoration très
calme, puis il enchaîne avec un bloc très rythmé. En débutant avec "I just want to be where
you are", il crée une atmosphère saisissante. Cela montre qu'il y a bien des façons de planifier
la louange. En général, Don Moen suit le modèle suivant :
Remerciements
Louange
Adoration.
• Je préfère parler très peu entre les chants de célébration car cela ralentit le rythme
inutilement. Je peux simplement introduire en disant : "Frappons des mains et donnons gloire
à Dieu!" Lorsque l'on passe à une atmosphère plus intime, je fais un très court partage
d'introduction, je termine en citant une phrase du cantique et en ajoutant "Faites en votre
prière ce matin".
• Apprendre par cœur les paroles et la musique des chants. Le contact visuel a une grande
importance. En plus de démontrer un professionnalisme, cela permet de libérer l'attention du
conducteur de louange à des considérations moins techniques.
• Varier les styles des cantiques de manière à répondre à tous les goûts (hymnes traditionnels
et chansons contemporaines).
• Il est souhaitable, pour les anciens cantiques à 4 strophes par exemple, de chanter seulement
2 ou 3 strophes et de leur donner un style "louange" ou "pop" plus jeune et moins carré. Cela
permet de créer un meilleur flot musical.
• Adapter la programmation à la vocation du culte (ex. cène, baptême, Pâques, Noël, etc.).
• Tenir compte de la température de la salle, ainsi en été, une période d'adoration plus courte
est parfois nécessaire.
• Utiliser des disques compacts ou des cassettes pour obtenir de nouvelles idées.
• Le dernier chant après le message est court et pas trop rythmé. Rétablir brièvement le
contact avec l'assemblée avant de chanter (ex. "Donnons louange et gloire à Dieu car il en est
digne. Levons-nous pour le célébrer."
• Un prélude et un postlude sont agréables pour créer une ambiance. Durant ces moments, ce
n'est pas le temps pour un "jam", ni pour de larges effectifs. Un instrument (ex. violon)
accompagné du clavier est suffisant. Si vous disposez d'un orchestre, alterner les instruments.
• Éviter la routine et les formules prévisibles pour maximiser l'attention, comme par exemple:
∗ Alterner seulement les hommes, seulement les femmes puis tous ensemble.
∗ Accélérer le tempo à chaque strophe (pour les petits chants répétitifs comme par
exemple "Roi des rois").
∗ Utiliser des chants en "écho" (une ligne par le conducteur et les choristes; réponse par
l'assemblée).
∗ Faire l'introduction par d'autres instruments que le clavier (ex. batterie puis
saxophone).
∗ En conclusion au chant, répéter les 2-3 dernières mesures plusieurs fois (ex. "Tu es
mon Roi" dans le chant J.L. #266 Ton grand amour).
∗ Utiliser des effets (ex. une mesure avant la fin arrêter les instruments - sauf la batterie
et les choristes - pour terminer en crescendo à la mesure finale jusqu'au "kick" final).
Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des
autres. (Philippiens 2:4)
En dirigeant la louange, on peut bien sûr faire des erreurs. Des gaffes petites ou grandes
résultent souvent de l'inexpérience, de la fatigue, d'un manque de formation, de préparation,
de communication ou de concentration. Il y a aussi le fait que le culte se déroule en direct, ne
permettant donc pas de se reprendre.
• Ne pas sentir ce qui est de mise de ce qui ne l'est pas, selon la culture et le contexte de
l'église.
• Être distrait, se perdre dans ses pensées pendant la louange, se concentrer sur son horaire
plutôt que sur Dieu et la réponse des gens.
• Faire des remarques sur la performance de l'assemblée ("Vous chantez bien aujourd'hui").
Au sujet de la performance, je crois que c'est une erreur de vouloir mettre de la pression sur
les gens. Malgré les meilleurs efforts, il y aura toujours des gens qui ne chanteront pas. Si le
conducteur de louange veut trop "réussir", il donnera l'impression d'être sérieux, austère et
davantage préoccupé par ses intérêts que par ceux des gens de son assemblée. Relaxer et
sourire est préférable.
• Être trop directif au lieu d'être suggestif (on doit sentir une atmosphère de liberté). Les gens
n'aiment pas se voir contraint de faire des choses.
• Corriger l'assemblée sur le rythme ou la mélodie. C'est une excellente façon de tuer la
louange.
• Utiliser un cantique pour boucher un trou ou une strophe de cantique entre chaque mot de
témoignage.
• Faire chanter un chant trop fréquemment (JL 576 "Je loue ton nom Éternel" est un beau
cantique, mais tous les dimanches, c'est moins agréable).
• Faire lever trop souvent les gens ou tenir debout les gens trop longtemps (après 15 minutes
debout, il faut envisager de permettre aux gens de se reposer).
• Utiliser souvent le mot "maintenant". Cela brise la continuité. ("Nous allons maintenant
nous lever pour prendre un cantique"). Je préfère dire "ce matin" (Levons-nous car ce matin,
nous voulons louer Dieu d'un cœur reconnaissant").
• Avoir une période d'adoration trop longue. La période d'adoration est un moment de prière
commune. "En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent
qu'à force de paroles ils seront exaucés." (Matthieu 6:7).
• Demander aux gens de faire des choses avec lesquelles ils sont inconfortables, par exemple
lever les mains en l'air, se tourner vers son voisin pour lui chanter "Je t'aime de l'amour du
Seigneur" (JL 242), tenir les mains de la personne à côté de lui. Cela crée de l'anxiété si ce
n'est pas bien amené.
• Être un esclave de l'horloge. Bien sûr, il ne faut pas exagérer à tous les coups, mais si la
période de louange commence en retard à cause de circonstances en dehors de notre contrôle
ou que l'église semble très bien répondre à la louange, il faut être ouvert à dépasser l'heure
prévue (l'inverse est aussi vrai, on peut terminer en avance).
∗ Vêtements attirants.
Être conducteur de louange ne veut pas dire de faire un spectacle d'adoration pendant que les
autres regardent (style "Hollywood"), ni d'interpréter de la musique pendant que les autres
adorent. Si l'édification dépendait du nombre de décibels qui sort de la bouche des enfants de
Dieu, nous devrions chacun avoir un micro. Si les émotions garantissaient la présence de
Dieu, les chansons du monde devraient nous servir de cantiques.
Quel doit être l'attitude du conducteur de louange, autant en privé qu'en public ? :
• Vie d'adoration, un cœur d'adorateur en privé comme en public. On ne peut diriger les gens
à un endroit où l’on n’est jamais allé.
• Produit une atmosphère d'adoration et puis se retire pour laisser Dieu parler aux cœurs,
cherche l'invisibilité.
• Sourire et regarder les gens. Un conducteur de louange qui veut contrôler l'assemblée est
un dictateur d'adoration, il dira "Prenez maintenant vos livres de cantiques". Le commentateur
d'adoration annoncera pour sa part :
"Le prochain chant est le #330". Celui qui veut introduire le cantique adéquatement, le
plus souvent dira : "Élevons nos cœurs et nos mains vers Dieu qui est au ciel
(Lamentations 3:41)".
Chantez-lui un cantique nouveau! Faites retentir vos instruments et vos voix! (Psaume
33 : 3)
Voici un guide :
• Pas plus de 2-3 chants nouveaux par mois, au maximum 12-15 par an.
• Introduire les nouveaux chants en les faisant entendre préalablement durant l'offrande ou en
numéro spécial.
Je remarque que plusieurs chants de nos recueils de cantiques sont excellents comme
pièces spéciales mais qu'ils sont quelquefois inadéquats comme chants d'assemblée (JL 339
Soyez joyeux, JL 217 Le temple de Dieu). Non que l'assemblée est incapable de les chanter,
mais qu’ils sont soit trop techniques rythmiquement, que la mélodie n'est pas assez universelle
ou qu'ils ne créent pas l'atmosphère que je recherche.
Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et
ne pas nous complaire en nous-mêmes. (Romains 15:1)
• Nous connaissons bien 80% des chansons que ce nouveau conducteur utilise.
• Quand il dirige l'adoration, nous croyons que ce nouveau conducteur adore lui aussi.
• Ce conducteur de louange permet de la musique sobre, pas seulement des chansons gaies.
• Il ne nous ordonne pas de faire des choses spécifiques avec nos mains.
• Quand nous apprenons une nouvelle chanson, même les non musiciens peuvent l'apprendre.
• Souvent nous entendons l'histoire entourant la chanson.
• Parfois nous terminons sans les instruments et les micros. C'est magnifique. Oh! Comme
nous aimons notre nouveau conducteur de louange!
Aussi je vous demande de ne pas perdre courage à cause de mes tribulations pour vous :
elles sont votre gloire. (Éphésiens 3:13)
Il arrive quelquefois que ça ne fonctionne pas selon nos attentes. Pour qu'un culte décolle
réellement, il faut une somme de petits détails. Si quelques-uns manquent, malheureusement
l'inspiration manque et je retourne à la maison avec le sentiment d'avoir fait preuve
d'amateurisme. L'assemblée semble être endormie, elle ne répond pas. Les musiciens ne
suivent pas les consignes. Les introductions du piano ne sont pas claires et cela produit un
sentiment d'insécurité générale. La liberté et l'improvisation se font à l'intérieur du cadre de la
communication.
Quels sont les accrochages, les manques et les imperfections avec lesquels vous devez
composer lors de votre ministère.
Ne jamais oublier que c'est Dieu qui bâtit son église. (Matthieu 16:18)
Pendant le culte
• Se détendre
• Ne pas faire de remarques sur les problèmes, cela équivaudrait à pointer des coupables.
Prendre cela avec humour.
• Garder le sourire, par la foi, en sachant que Dieu peut agir malgré les apparences.
• Accepter que la situation nous échappe et que Dieu donne une direction différente au culte.
Se soumettre à lui.
Après le culte
• Se donner du temps.
Durant la semaine
• Encourager.
• Faire un bilan sur les causes : manque de formation, manque de préparation personnelle,
mauvaise coordination du groupe, instructions pas claires, mauvaise planification de la
période de louange (trop de chants lents vont causer de la lassitude, trop de chants rythmés
vont provoquer de la fatigue), mauvais choix de chants ou trop de chants nouveaux, musique
trop douce ou trop forte (les gens se tiennent les oreilles), fatigue du conducteur ou manque de
concentration.
• Faire les ajustements pour la prochaine fois. Les erreurs font parti de l'apprentissage normal.
Mais bien plutôt, les membres du corps qui paraissent être les plus faibles sont
nécessaires. (1Corinthiens 12:22)
a- La battue classique
Il y a souvent un manque d'unité rythmique entre les instruments, les choristes et l'assemblée
(surtout si les moniteurs de son ne fonctionnent pas!). Le conducteur de louange doit alors
imposer un rythme avant que le bateau ne chavire. Il y a deux qualités principales que les
gestes doivent avoir. Premièrement un geste doit être prévisible, en ce sens qu'il doit être
possible de l'anticiper une fraction de seconde avant qu'il n'arrive. Un geste fait subitement et
sans préparation est inutile, car personne ne l'a vu venir et le moment est déjà passé. La
seconde qualité d'un geste est qu'il doit combler entièrement le temps qu'il décrit. Si une geste
décrit une ronde, le geste doit durer 4 temps au complet. Troisièmement, un geste doit être
précis. Une battue avec le poignet mou et la main sans fermeté est inutile car les temps ne sont
pas indiqués de façon précise. Garder une posture décontractée et naturelle.
• Genoux : Marquer les premiers temps des mesures importantes, comme le début d'une
phrase musicale. Faire attention de ne pas plier les genoux trop souvent. C'est une erreur
commune des débutants.
• Mains : Fins de phrases musicales, accents et articulation. Lors des chants plus rythmés,
l'assemblée aime généralement battre des mains. Certains sont intimidés d'extérioriser ainsi
leur adoration. Toutefois, si le conducteur de louange le fait, les gens se sentent plus à l'aise.
Je me suis aperçu que tous ne battent pas sur les mêmes temps, d'où la nécessité pour moi de
mettre les pendules à l'heure.
Quand je démarre un cantique en frappant des mains, généralement c'est sur les temps
2 et 4 d'un 4/4 (ex. JL 415 Il est sorti du tombeau) ou sur le troisième temps d'un 2/2 (ex.
JL 258 Car ta bonté). Toutefois, j'avoue que battre sur les temps forts (temps 1 et 3 d'un
4/4) est plus facile pour l'assemblée.
Le style du chant déterminera l'usage des pieds. Lors d'un hymne traditionnel ou
contemporain (ex. JL 314 Majesté) les pieds demeurent au sol. Toutefois, demeurer au garde-
à-vous lors d'un chant entraînant (ex. JL 355 Un jour dans tes parvis) sonne terriblement faux.
Tout le corps doit être en rythme. David n'a-t-il pas dansé devant l'Éternel? (2Samuel 6:16)
situe au niveau du nombril du conducteur ou plus haut si le conducteur est caché par la chaire.
Sur cette surface imaginaire, les temps sont marqués. Voici des petits schémas explicatifs.
Main droite :
Voici la manière de battre une mesure à 4 temps comme par exemple un 4/4 ou un 12/8
(très rare).
Une mesure à trois temps se bat de cette façon comme par exemple un 3/4 ou un 9/8
(rare).
Voici une des nombreuses façons de battre 2 temps par mesure comme par exemple un
2/2 ou un 6/8.
Main gauche :
La battue sert à donner le rythme. Les consignes de reprise servent à mentionner au groupe
musical combien de fois un cantique est chanté et si on doit le reprendre.
Voici les principaux gestes que j'utilise pour donner des consignes lorsqu’on chante en
assemblée :
• Pour les reprises, chaque cantique peut être divisé en 2 à 3 sections. Ces sections sont
déterminées lors de la pratique et inscrites sur les feuilles. Par exemple, 1 peut signifier le
couplet, 2 peut signifier le refrain et 3 signifier la dernière phrase. Si le conducteur de louange
veut reprendre une des sections, il indique avec ses doigts à l’avance la section en question.
S’il y a plusieurs couplets et qu’on veut en reprendre un en particulier, on indique 1 et on dit
au microphone lequel.
• Pouce vers le haut : modulation vers le haut • Étendre le bras, main ouverte et parallèle au
plancher : sans instruments (a capella)
Après avoir évoqué les principaux ingrédients du culte – prières, chants, lectures bibliques,
invitation à la louange, etc., se pose la question de la construction du moment de louange.
Selon quelle logique préparer et organiser les divers éléments ? Les propositions qui suivent
représentent diverses possibilités, qui ne sont pas nécessairement entièrement distinctes les
unes des autres, ni incompatibles entre elles. Fil conducteur biblique La louange est assez
souvent et logiquement colorée par le reste du culte, qui lui-même peut être orienté par une
thématique ou un fil conducteur biblique. Ce thème peut provenir – de la prédication ; – d’une
décision conjointe du prédicateur et de la ou des personnes qui président au reste du culte et à
la louange ; – du calendrier de l’Église : une Église peut décider, par exemple, de consacrer
trois cultes de suite à une série
Au cœur de la louange
Comme celle-ci : l’Écriture seule, la grâce seule et la foi seule ; ou d’organiser un dimanche
de la mission qui donnera à la louange une qualité multiculturelle marquée ; – ou du
calendrier chrétien : on est, par exemple, le deuxième dimanche de l’Avent, ou le dimanche
de Pâques. L’avantage de cette approche thématique est d’abord pédagogique : elle donne au
culte une homogénéité qui façonne la communauté, qui lui permet de recevoir le même
message sous diverses formes, pas seulement sous la forme du discours de la prédication,
mais aussi par des chants, des prières, de brèves réflexions, bref par l’ensemble des éléments
du culte qui sont mis au service de l’instruction de l’Église. Cette méthode fait aussi du culte
un moment harmonieux, elle aide à préparer les interventions et oblige les acteurs du culte à
travailler en équipe. Il faut cependant noter que tous les thèmes ne se prêtent pas à être « mis
en louange ». Certains textes ou thèmes bibliques, qui peuvent faire l’objet d’une prédication,
donneront plus difficilement naissance à la louange. Et donc le thème imposé peut compliquer
le travail des personnes qui préparent le culte, ou donner lieu à une prise en compte
artificielle. Le risque de l’excès didactique peut aussi être évoqué, même s’il est rare : cet
excès consisterait à orienter toutes les prières, tous les chants, toutes les prises de parole vers
l’enseignement du thème choisi. Le culte devient alors une salle de classe, la liturgie un
discours pédagogique, la prière un moyen de faire passer un message, le chant un moyen de
l’apprendre par cœur. La liturgie est en effet une pédagogie, mais cela n’efface pas le fait que,
dans la rencontre de la communauté avec Dieu,
Tout ne relève pas de l’explication et de la raison. Plus fréquemment, le thème peut susciter
un double ou triple prédication. Conduire la louange, ce n’est pas dire : « aujourd’hui, je vais
vous parler de la foi », même si c’est le thème du culte. Le rôle des intervenants n’est pas de
« nous parler de la foi », mais de « mettre le thème de la foi en louange » à l’aide des
ingrédients que sont la prière, le chant, les paroles préparées ou spontanées, etc.
Historiquement, on peut rattacher cette méthode, au moins dans certains de ses aspects, au
culte de la Réforme, centré sur la prédication, ou aux mouvements de Réveil de l’époque
moderne, où tout le culte n’était que préparation à l’annonce de l’Évangile et à l’appel à la
conversion 1. Dans certains cas, le thème biblique peut être remplacé par un texte biblique,
par exemple la lecture d’un psaume ou d’un hymne du Nouveau Testament ou d’un discours
de Jésus, un texte adapté à une lecture progressive, de manière à ce que ce soit le texte même
de l’Écriture qui donne sa ligne directrice à la louange voire à l’ensemble du culte. Le risque
peut être, dans ce genre de démarche, de construire un temps de louange haché, fait d’une
lecture, un chant, une lecture, une prière, une lecture, etc., le tout accompagné d’un assis-
debout régulier… Chemin d’Évangile Si l’on donne à la « louange » un sens large, comme on
le fait souvent aujourd’hui, on peut lui attribuer la démarche classique du culte protestant :
l’Église se rassemble à l’appel de Dieu ; elle loue le Dieu qu’elle découvre et se rapproche de
lui ; elle prend conscience de ce que :
Au cœur de la louange
Dieu est et donc de ce qu’elle est devant lui, pécheresse et aimée ; elle dit : « parle Seigneur ».
La « louange » commencera donc, dans cette logique, par des paroles, prières et chants qui
expriment l’unité du peuple de Dieu, rassemblé autour de son Seigneur. « Dieu tu es grand »
est l’étape suivante de ce que dit l’Église ; Dieu est créateur, il est bon, sa bonté se voit dans
ses œuvres, son Église le célèbre. La confession des péchés, étape importante de la liturgie
classique, amène les croyants à reconnaître leur situation devant Dieu, et à s’en remettre à son
pardon ; le pardon généreux de Dieu suscite la reconnaissance ; les croyants célèbrent le
Christ et le salut qu’il offre, et se consacrent à lui. L’avantage de cette approche est de
« déposer » la louange sur une structure bien rodée et cohérente, qui correspond à la trame de
l’Évangile. La présence de la confession des péchés dans la louange, cependant, peut
surprendre, et peut amener à se demander s’il est juste d’appeler « louange » toute cette
démarche. Mais cette confession des péchés est en fait le moment où les croyants rassemblés
sont invités à se voir tels qu’ils sont devant Dieu. « Il ne s’agit donc pas tant, durant le culte
dominical, de demander pardon pour des péchés particuliers, pour les injustices, les erreurs et
les omissions qui caractérisent notre vie quotidienne (certes, pour cela aussi, bien sûr) que de
reconnaître notre commune condition humaine de femmes et d’hommes qui vivent loin de
Dieu et qui ne peuvent se présenter devant sa majesté que comme des graciés 2. » On évitera
naturellement, dans cette partie confession, les cantiques qui surestiment les
Au cœur de la louange
Que tous ceux que l’Éternel a délivrés le proclament : Louons l’Éternel pour son amour et
pour les choses merveilleuses qu’il a faites ! Amen. (Psaume 107) Cet appel étant entendu,
l’assemblée se tourne vers Dieu et se présente devant lui. Elle reconnaît sa présence, par
exemple par la prière et par le chant. Puis vient l’étape de la reconnaissance, de l’adoration et
de la louange, dans laquelle on peut prendre en compte deux aspects de notre rapport à Dieu :
notre rapport au Dieu grand, majestueux, au Roi des rois, qui nous met face à notre humanité
et à notre fragilité ; et notre rapport au Dieu qui se fait proche de nous, le bon berger qui prend
soin de ses brebis, le Père qui a compassion de ses enfants. La louange est alors l’expression
de la proximité respectueuse, avec la tension que cela peut représenter, d’un peuple rassemblé
autour de son roi. Ce modèle connaît des variantes. L’adorateur s’approche du sanctuaire de
Dieu : « Entrez sous ses portiques avec reconnaissance ! Entrez dans ses parvis en chantant
ses louanges ! » (Psaumes 100.4). L’adorateur passe des parvis du tabernacle (ou du Temple)
au lieu très saint, la louange l’accompagnant sur le chemin qui le conduit à s’approcher de
Dieu 3. S’approcher de Dieu correspond bien sûr à une aspiration du croyant (au moins en
partie et en théorie), qui peut s’appuyer sur des données bibliques. Mais il existe une façon
biblique spécifique et unique de s’approcher de Dieu, qui doit absolument être reflétée par la
louange si l’on adopte cette démarche. Le croyant s’approche du Dieu qui s’est déjà rendu
proche et accessible en Jésus
3- Ce dernier schéma est brièvement évoqué par Greg Scheer, The Art of
Worship, p. 94.
Christ ; et le chemin qui le rapproche du Dieu proche ne peut être que celui de la foi. Le
risque serait d’attribuer ce mouvement de rapprochement à la louange, ou de donner
l’impression que la louange est la voie qui permet de s’approcher jusqu’au plus près de Dieu.
Plus grave, le risque pourrait être d’imaginer que Dieu se rapproche de nous par la louange 4.
Plus fréquemment et de moindre conséquence, la démarche peut avoir pour effet
d’individualiser à l’excès la louange : je m’approche de Dieu, jusqu’à me retrouver seul dans
sa présence. Il m’arrive de penser que la Bible est lue avec moins de préparation que les
annonces – et avec considérablement moins de compréhension […]. Un an ou deux après ma
conversion, je fus nommé lecteur dans l’Église anglicane de la Trinité à Guernesey […]. Je
me rappelle très bien de mes habitudes du dimanche matin. Tout de suite après le petit
déjeuner, je retournais dans ma chambre, fermais la porte et commençais à préparer la lecture
du jour. Après une brève prière, je cherchais la référence du texte dans le lectionnaire, et je le
lisais attentivement dans la version que nous utilisions pour le culte. Ensuite, je le lisais dans
toutes les autres versions que je possédais afin de me familiariser avec le sens et le
mouvement du passage […]. Puis je commençais à lire à haute voix le texte. Si je faisais ne
serait-ce qu’un petit lapsus ou la moindre erreur de prononciation, je m’arrêtais, retraversais la
pièce et recommençais, jusqu’à ce que j’ai lu le texte entier parfaitement, peut-être deux ou
trois fois. Ma femme vous dirait qu’il m’arrivait de sortir de la pièce couvert de transpiration
[…]. Cela vous paraît-il excessif ? J’ajoute ceci : On m’a raconté qu’il est arrivé que des gens
aient envie de quitter le culte après la lecture pour pouvoir rentrer chez eux méditer
silencieusement les implications de ce que Dieu leur avait dit par sa Parole 5.
5. Extrait de John Blanchard, Truth for Life, 1982, p. 87-88 (cité par D.A. Carson, sous
dir., Worship by the Book, Grand Rapids, Zondervan, 2002, p. 190-191).
Au cœur de la louange
Compte les bienfaits de Dieu Passer ensemble en revue les œuvres de Dieu, comme nous y
invite le cantique (« Quand le vol de la tempête », M. Perrenoud – E.O. Excell, ATG 336),
repérer avec reconnaissance son action dans le concret de nos vies, partir de ses œuvres de
création et de grâce générale, pour aller jusqu’à l’œuvre de Dieu en Christ, puis à l’œuvre
quotidienne ou exceptionnelle de Dieu dans notre vie : telle peut être aussi la démarche de la
louange. Aux lectures bibliques, prières et chants pourraient alors s’ajouter des témoignages
personnels, par exemple à l’occasion de baptêmes, qui donneront de la « chair » à la grâce
célébrée. Les mots de la louange Les ingrédients de la louange 6, organisés selon l’une de ces
démarches, s’accompagnent logiquement de paroles, qui les introduisent, les accompagnent,
les expliquent et y invitent l’assemblée. La prise de parole cultuelle suscite beaucoup de
débats, voire de plaintes : pour les uns, cette parole est un discours inutile, parfois une
deuxième prédication ; pour les autres, elle est creuse, car non préparée et remplie de clichés
répétitifs ; d’autres encore disent qu’elle manque de tact, qu’elle dérape parfois, qu’elle utilise
trop de patois de Canaan. Cette prise de parole, pourtant, doit porter les différents moments du
culte, les accompagner et faire le lien entre eux. Les prises de parole spontanées et ponctuelles
d’une personne de l’assemblée ne sont évidemment pas concernées. Mais la prise de parole,
préparée ou non, des principaux acteurs du culte peut s’inspirer des caractéristiques suivantes.
C’est ici une question que plus d’un chanteur (chantre) s’est posé au moins une fois dans
sa carrière. C’est une question cruciale dans la mesure où beaucoup de chanteurs amateurs
soumettent leur voix à certaines expériences qui loin de la cultiver l’agressent au
contraire. Résultat, malgré tous les efforts consentis pour rendre leurs voix plus agréable,
ils continuent d’être déçus par leur voix et essuyer la honte et railleries. Vous devez savoir
cultiver votre voix pour qu’elle vous donne satisfaction. Mais qu’est-ce que la voix ?
Comment fonctionne-t-elle et pour devez-vous la cultiver ? C’est à ces questions que
nous allons vous répondre dans ce chapitre pour vous aider notamment dans quelques
techniques de base dans le travail de votre voix.
La voix est tout simplement la production d’un son dans le larynx de l’homme, le son que l’on
émet en parlant ou chantant. Elle est aussi considérée comme un instrument et un don ou
talent inné ou acquis. On distingue deux grandes catégories de voix qui sont :
Ainsi, chaque catégories de voix enregistre trois sous-catégories encore appelé registre de
voix qui sont :
L’intensité
Elle se traduit par la pression de l’air au niveau de la glotte. Nous pouvons parler de volume
de la voix.
Équipé son ministère de louange par Év Kan Parfait
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Le timbre ou la couleur
Le timbre est la caractéristique spécifique de chaque voix. C’est par le timbre que l’on peut
identifier une personne qui chante sans toutefois la voir. Il dépend en grande partie de la
structure morphologique et anatomique des résonateurs du chanteur.
Cette étendue dépend de la taille du larynx et des cordes vocales. On l’appelle aussi tessiture
vocale.
Selon la définition plus haute, la voix est le produit ou le résultat d’un processus, d’un
mécanisme bien organisé par Dieu le créateur dans notre organisme. La production de la voix
prend en compte plusieurs éléments qui sont : le souffle- les émetteurs et les amplificateurs
naturels.
Le souffle
Parlant de souffle, nous faisons allusion à l’air, la respiration. La respiration est pour le chant
le sous-bâtiment pour une construction de maison. Car selon le Ps 115 :17, les morts ne
peuvent louer Dieu, mais ce sont les vivants qui le louent car le souffle est le moteur de la
vie. Ps 150 :6.
Les émetteurs
Ce sont les cordes vocales qui sont responsables de l’émission de la voix. Les cordes vocales
sont de petits muscles que Dieu a placés dans le larynx (pomme d’Adam. Plus elles sont
longues, plus la voix est grave et plus elles sont courtes la voix est aigu.
Il s’agit ici des cavités buccales, nasales et crâniennes du chanteur et ils influencent fortement
la couleur de la voix. Dans le principe, l’air chassé des poumons pendant l’expiration par la
contraction de certains muscles fait vibrer les cordes vocales une fois dans le larynx. En
vibrant, les cordes vocales émettent un son qui est la voix. Ce son va atteindre les résonateurs
qui jouent alors le rôle d’amplificateur naturels afin de lui donner une portée plus ou moins
longue selon la fréquence que lui aura donné la pression du souffle sur les cordes vocales.
Cultiver sa voix revient à lui imposer un travail méthodique, assidu et qui s’applique sur
l’ensemble de son système, afin de la faire gagner en intensité, en hauteur et en couleur. Le
chantre doit savoir que Dieu s’intéresse a la qualité de la voix. Jacques 1 :17 ; Matthieu 25
:14-30. C’est pourquoi nous vous exhortons à ne pas prendre le travail de votre voix à la
légère.
CULTIVER SA VOIX
Vous devez travailler votre posture. La posture est la position que prend le chanteur. Elle est
très importante et voir capitale pour une bonne phonation (la portée de la voix). C’est
pourquoi vous devez rechercher la posture idéale en :
Ces 3 points sont valables aussi en position assise qu’en position debout. Vous devez y veiller
chaque fois que vous chantez.
Exercice recommandés :
La diction est l’articulation, la prononciation des paroles du chant. Elle est très importante
dans la mesure de la compréhension du message du chant, et aussi bon pour la qualité de votre
voix.
Exercice recommandés :
Jésus chez Zachée ; un chasseur sachant chasser sans son chien de chasse est un bon
chasseur ; papier piano.
Interpréter régulièrement
Une voix chantée doit avoir un bon vibrato. Chanter MI-FA aigu ou SI-DO en accélérant
progressivement.
Il en existe une grande diversité pour travailler chaque élément de votre appareil vocale. Selon
votre tessiture (type de voix), vous pouvez en trouver de spécifique à votre voix. Le plus
important ici n’est pas de connaitre toutes les vocalises qui existent, mais de pratiquer celles
que vous connaissez déjà.
Vous devez repérer les ennemis de votre voix et les éviter autant de fois que possible. Veillez
sur votre santé physique, bucco- rrive qu’il ait un aliment que
vous consommez et qui joue sur votre voix, évitez-le !
Pour que vous soyez un bon conducteur de louange & adoration, vous devez être un très
bon choriste. Voici quelques conseils pratiques qui feront de vous l’un des meilleurs
choristes!
Développer la technique vocale est la base de tout. On n’est pas choriste qui veut, mais qui
peut ! Chanter sans technique est très dangereux pour votre voix et bien chanter, c’est d’abord
acquérir une bonne technique.
L’oreille musicale est pour le chantre ce que la sensibilité prophétique est pour le prophète.
Vous devez pouvoir reproduire avec exactitude et rapidement une ou plusieurs notes que vous
entendez.
Vous devez avoir la maitrise des notions élémentaires de la musique et du chant telle que la
gamme, la tonalité, les genres et styles musicaux et sur les chœurs (harmonie reggae, variété,
gospel).
Vous ne devez pas oublier que vous accompagnez le lead-vocal, et pour ce fait, vous devez
être très vigilant pour ne pas manquer aux appels du lead-vocal et semée la panique dans le
chœur.
Vous devez savoir quoi faire exactement dans le déroulement du chant et à quel moment
précis vous devez le faire. Mémorisez les paroles des chants, les parties à l’unisson, canon,
éclatées, (harmonisées), échos, changement de pupitre
Vous devez savoir respirer dans le chant, et votre respiration doit être synchronisées avec le
reste des choristes pour que les phrasés soient uniformes afin d’assumer la fluidité du chœur.
Les nuances sont les variations d’intensité de votre voix pendant le chant. Chanter sans
nuances rendra le chant ennuyeux, cas monotone. Par contre, les nuances apporteront plus
d’entrain, dynamisme au chant.
Évitez les phrases du genre « moi je suis soprano, alto ou autres » c’est la paresse ! C’est un
esprit de médiocrité ! Il ne vous enverra pas loin dans votre ministère! Aspirez à être un bon
choriste et apprenez et maitrisez toutes les voix d’accompagnement. Cela doit être une priorité
absolue pour vous.
Vous devez avoir un bon coup d’œil sur les gestes du chef afin de savoir ce qu’il vous
demande de faire en rapport avec le chant que vous êtes entrain d’exécuté.
Elargir votre registre vocal vous permettra de faire les chœurs d’un plus grand nombre de
chants et accompagner un grand nombre varié de chanteurs plus expérimentés.
Un chœur doit être équilibré, cohérent et uniforme. Si vous ne chantez pas juste, vous
détruirez l’harmonie générale du chœur et cela peut vous mettre en difficulté. Vous ne devrez
pas aussi chanter plus fort ou plus moins que les autres, vous devez plutôt placer votre voix
au même diapason que celle des autres choristes
Vous ne devez entrer ni avant, ni après les autres choristes. Vous devez entrer au bon
moment, suivant le tempo. C’est très important donc veillez à ça!
Le chœur est un travail d’équipe dans lequel chacun doit jouer sa partition sans gêner les
autres dans la leur. Vous devez éviter d’être à la base des clans dans l’équipe, ça tue le
groupe !
Vous devez savoir que quel que soit votre niveau ou le nombre d’années et expériences au
ministère, vous n’avez pas le monopole du savoir et vous pouvez faire des erreurs. Alors s’il
en est ainsi, soyez ouvert aux critiques et observations des autres sur la qualité de votre chœur
et continuez de vous améliorer d’avantage.
Tout ce que nous avons dit plus haut n’a vraiment pas de sens si vous n’appartenez pas à un
groupe. C’est dans un groupe que votre talent et votre aptitude seront mis à l’épreuve et à
profit. L’art de faire les chœurs s’apprend et se développe plus facilement en groupe.
Vous devez privilégier les temps de répétions. C’est pendant les répétitions que tout se
calibre, des erreurs éventuelles y sont permises. Les répétitions sont des moments de pratiques
et d’expériences qui donneront à la voix de gagner en maturité. Avant les répétitions
collectives, vous devez avoir votre temps personnel de répétition.
Le lead-vocal est le chanteur principal dans un groupe. Il est le meneur, celui qui conduit en
général les chants du groupe. Il est bon de savoir qu’il y a une grande différence entre le lead-
vocal et le conducteur de louange. En d’autres termes, vous pouvez être un très bon lead-vocal
et être un très mauvais conducteur de louange et vice versa ! Cependant, un conducteur de
louange doit nécessairement être un bon lead-vocal. Mais comment ? À partir d’ici, nous vous
présenterons quelques astuces pour devenir le lead-vocal dont vous avez tend rêvez !
Bien chanter, c’est acquérir un phrasé solide, une voix correcte et une bonne technique vocale.
Si vous développer votre qualité vocale, on ne se lassera pas de vous écouter. Par contre, si
vous vous contentez d’une voix médiocre et bizarre, ne soyez pas surpris qu’on ne vous
programmera jamais pour conduire un chant !
Vous devez vous cultiver sur la musique en générale en faisant des recherches et aussi en
vous faisant former.
Interpréter une chanson, c’est la rendre comme vous en étiez le compositeur. Car la force d’un
bon lead réside dans sa capacité de bien rendre les chants et à susciter l’intérêt de l’auditoire à
son écoute.
En tant que lead-vocal, c’est vous qui donnez le ton de la chanson. L’attaque est la manière de
débuter un chant, et elle est très déterminante pour la suite. Par contre, quand vous ratez
l’intonation, voyez dans quel embarras vous pouvez mettre les choristes et le reste de
l’assemblées qui s’apprête à vous suivre dans le chant ! C’est pourquoi vous devez beaucoup
travailler sur vos attaques pendant les répétitions!
L’appel est la manière de lancer le chant pour les chœurs et l’assemblée. Un chant comporte
en général un couplé et un refrain. Le lead peut souhaiter insister sur l’une de ces parties en la
faisant reprendre à plusieurs fois. Pour cela, il doit faire des appels précis pour ne pas semer la
confusion dans le chœur et l’assemblée.
Faire des envolées (balades ou feelings), consiste à exécuter d’autres notes sur l’une des
parties du chant pendant que le chœur chante, afin de l’embellir. Il en existe une variété selon
votre gout et technicité. L’interprétation va considérablement vous aidez.
Faire des variations consiste à exécuter la mélodie de la chanson d’une autre manière en
faisan intervenir des notes d’embellissement. Les variations se font en général quand vous
chantez seules (lors des solos).
Laisser le chant respirer consiste, en fait à laisser des plages instrumentales afin de permettre
aux musiciens de s’exprimer (passer en solo). Vous êtes le meneur certes, mais c’est un travail
d’équipe.
L’imitation est un principe dans l’apprentissage de l’art du chant. Cependant, n’oublier pas de
rester vous-même. Développez votre propre style et votre propre personnalité musicale.
L’endurance physique joue un rôle très important dans l’art du chant, en ce sens que le corps
entier est caisse de résonnance du chant. Aussi, certaines performances peuvent vous être
demandées des temps relativement long sur la scène.
Ayez de la personnalité
Etre un bon lead-vocal exige très souvent que vous ayez des aptitudes au leadership. Le
leader, c’est celui qui sait entrainer les autres après lui. Le rôle du lead-vocal est de savoir
entrainer les autres après lui par le moyen du chant. Pour cela, vous devez avoir du caractère,
c’est-à-dire vaincre la peur du public, le stress et tout complexe d’infériorité. Car ce sont les
poisons qui vous paralyseront et vous maintiendront dans la bassesse.
Ayez de la prestance
Avoir de la prestance consiste à savoir se tenir sur la scène, savoir l’occuper (l’occupation
scénique) et savoir s’imposer à votre auditoire. Votre manière de parler, de bouger sur scène
doit susciter de l’intérêt pour ce que vous faites. C’est pourquoi vous devez travailler votre
communication et sur votre prestation (tenue vestimentaire) tout en évitant l’extravagance.
Ne prenez pas le risque de vouloir tellement impressionner les gens que vous oubliez que
votre voix a ses limites. Quand vous voulez chanter, ne prenez pas trop grave de peur qu’on
n’entende pas ce que vous dites. Ne chantez pas trop fort aussi de peur que vous ne forciez sur
vos cordes vocales et qu’elles ne vous lâchent en public !
Vous pouvez avoir une très belle voix, mais elle ne suffit pas pour toucher les cœurs ! En plus
de votre belle voix, vous devez chanter avec expression. L’expression de votre visage quand
vous chantez est très important. Alors vous devez y travailler ! Car vous chantez « je suis dans
la joie et votre visage est serré comme vous venez de gouter un jus de citron»
Rechercher toujours à apporter un de plus à ce que vous faites. Ne restez pas dans votre
confort, mais aspirez a de plus belles figures mélodiques, rythmiques en innovant chaque fois
ton répertoire. Créer de nouveaux appels, de nouvelles variations, revisitez un chant déjà
connu en y apportant une touche, une couleur ou une harmonie nouvelle, en changeant soit le
rythme ou les progression d’accords sinon vous risquez de rester trop folklorique et je suis sûr
que l’auditoire saura vous le rappeler !
Elle se base notamment sur un travail sur le souffle grâce à divers exercices physiques et de
respiration, de posture adéquate, d’articulation et surtout de vocalises.
Elle traite ensuite du placement du timbre de voix permettant une audibilité sans effort, une
endurance sans effort, une intensité sans effort. En d’autres termes, une bonne technique
vocale permet au chanteur, entre autres, d'étendre sa tessiture, d'enrichir son timbre vocal, de
faciliter le passage de la voix de tête à la voix de poitrine, d'émettre un vibrato naturel, d'avoir
une voix plus puissante, plus claire et, par conséquent, de se fatiguer moins rapidement
vocalement. Elle permet au professionnel de la voix parlée d'user tous les jours de sa voix
comme outil de communication sans fatigue.
Chanter sans technique est dangereux pour le chanteur ! Bien chanter, c’est avoir une bonne
technique vocale. C’est pourquoi il est plus qu’important pour le chantre de ne pas être
ignorant sur ces choses et surtout de les travailler pour son perfectionnement. Notre Dieu
n’aime pas la médiocrité ! Ce traité n’est pas un étalage exhaustif des techniques vocales,
mais un petit guide qui vous aidera assurément si vous prenez le temps de le lire et de
pratiquer les techniques de base qui y sont proposées.
La posture idéale
Il faut entendre par posture la position que doit adopter celui ou celle qui chante. La posture
du chanteur est importante, même capitale pour une bonne émission vocale.
Exercice 1
Placez-vous dos à un mur les pieds bien parallèles. Faites en sorte que vos talons, vos fesses,
vos omoplates et l'arrière de votre tête touche le mur. Respirez amplement en essayant de
détendre chaque partie de votre corps. Si vous pouvez, gardez cette position quelques minutes
par jour et vous verrez déjà votre posture s'améliorer. La posture s'améliorant vos capacités
respiratoires se précisent et votre voix petit à petit peut se libérer.
Exercice 2
La gestion du souffle
Une phrase chantée demande plus d’efforts, donc plus de souffle qu’une phrase parlée. Si en
parlant vous ne vous souciez pas de votre respiration, vous devez en chantant la soumettre à
un contrôle permanent. Une fois le souffle emmagasiné (à l’inspiration), il faut pouvoir le
garder pendant plus ou moins longtemps, selon la nécessité de la phrase musicale, sa
ponctuation, son équilibre. L’expiration se fait lentement au fur et à mesure que se forment les
mots.
Entendez par gestion du souffle, le contrôle que vous devez avoir de votre respiration pendant
l’émission du son. Mettons cela en évidence avec les ballons gonflables !
Exercice 3
*La tenue de note : Chantez une note de musique quelconque en tirant sur un temps donné.
Essayez de tenir la note respectivement sur 5s, 20s. Plus vous irez loin mieux ce sera pour
améliorer votre gestion du souffle.
Ce travail est indispensable pour corriger votre justesse vocale. Ne le négligez donc pas au
risque de vous ridiculiser par des sorties de gammes ou des ballades maladroites.
Exercice 4
*Application 1 :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………….………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
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…………………………………………………………………………………………………
*Application 2 :
Faîtes régulièrement des interprétations d’autres chantres.
LA MELODIE : Elle est une suite de sons harmonieux, une suite de phrases musicales.
LA MUSIQUE : L’art de combiner des sons de sorte à les rendre agréables à entendre. Elle
peut être vocale (c’est-à-dire jouée par la voix humaine) dans ce cas, on parle de musique a
capella. Elle peut être aussi instrumentale (c’est-à-dire jouée uniquement que par des
instruments de musique).
CHANT : Ensemble des mélodies produites par la voix. Partie mélodique d'une composition
musicale. Toute musique qui peut s'exécuter avec la voix. Poème qui peut être chanté.
Le chant est donc chant = mélodie + paroles ou texte.
LA CHANSON : Pièce de vers que l'on chante sur un air et qui est divisée en couplets. En
d’autres termes, la chanson = chant + instrument. Comprenons bien cette nuance entre le
chant et la chanson afin d’éviter des abus de langages. Cela dit, entrons dans notre étude
proprement dite.
INTRODUCTION
Comment arriver à composer un chant ? Par où commencer, par la mélodie ou par le texte ?
Mon texte doit-il être forcément en vers ou en prose, rimé ou non ? Voici tant de questions
que les gens se posent sur la composition ; nous essayerons de donner quelques directives
utiles qui vous aideront à partir des instants qui suivent, à composer quand vous le voudrez.
La composition d’un chant s’appuie sur certains éléments importants dont les plus
indispensables sont le texte et la mélodie.
1°- Le texte
Le texte (paroles) est d’une importance capitale dans la composition dans la mesure où primo,
il porte en lui le message indispensable à la compréhension du chant. Secundo, il assure la
cohérence générale du chant et peut même aller jusqu’à faire ressortir la mélodie primitive du
chant. Le texte doit être écrit dans le but d’édifier, enseigner, en un mot avoir un sens.
A cet effet, il doit être écrit autour d’un thème précis scindé en parties appelées couplets,
refrain ; les couplets développant le thème ou sujet et le refrain, cœur du chant contenant le
message principal.
Il convient tout de même de noter qu’un chant peut comprendre une seule partie et être
édifiant. Ne vous cassez donc pas la tête, laissez-vous inspirer pas le Saint Esprit qui vous
donnera les paroles qu’il faut.
2°- La mélodie
Elle est l’âme du chant. Elle donne vie au texte. Tout comme le texte doit s’écrire avec grand
soin, la mélodie aussi doit être faite dans la concentration la plus totale avec l’aide du Saint-
Esprit, seule vraie source d’inspiration du chrétien.
Vous direz certainement : c’est très beau toutes ces explications sur les éléments du chant.
Mais par où commencer ? Voyons les méthodes les plus utilisées pour y arriver.
Faut-il écrire les paroles avant de composer la mélodie ? Ou vice versa ? Sachez d’emblée
qu’il n y a pas de technique standard pour la composition de chant... Alors vous pourrez
commencer par le chemin qui vous semble le plus simple, le plus important est d’aboutir
à quelque chose de potable, agréable, intéressant et édifiant. Toutefois, voici quelques
méthodes qui vous aideront dans l’un des deux cas de figure.
La diction ou l’articulation
La diction ou l’articulation est la manière de prononcer clairement les mots. Le chanteur doit
se rendre intelligible à tous. Les phrases qu’il prononce sont formées de mots, eux-mêmes
constitués par des syllabes ou alternent consonnes et voyelles. Celles-ci se forment sur les
lèvres, avec l’aide de la langue et des dents. D’où la nécessité de faire travailler tous les petits
muscles qui entourent la bouche.
Exercice 4
Le trille des lèvres (brouette) et des séances de prononciation.
Les attaques du son sont fondamentales dans l’art du chant. Elles permettent de dissocier la
gestion du souffle de l'accolement des cordes vocales (la fermeture de la glotte) pour mieux
les coordonner. Lorsque celles-ci sont bien menées elles évitent dans bien des cas les
constrictions et serrages vocaux et conditionnent en grande partie la qualité du son.
L’attaque glottique survient lorsque les cordes vocales s'accolent avant le passage de l'air.
On n'entend alors un genre de clic (grognement) très caractéristique, pas toujours
dommageable s'il est souhaité et contrôlé.
L’attaque soufflée. Elle est très reconnaissable, c'est lorsque vous essayez d'attaquer un son
et qu'on entend un « h », du souffle, juste avant le son. Ici les cordes vocales s'accolent après
le passage de l'air.
L’attaque accordée. C'est lorsque le passage du souffle et l'accolement des cordes vocales se
font simultanément. C'est bien entendu le début de son le plus délicat à contrôler et aussi le
plus efficace en ce qui concerne la fonction vocale. En chant lyrique c'est assez
systématiquement cette attaque qui est souhaitée alors qu'en musique moderne on peut
travailler sur différents types de début de son.
Exercice 5
*Travaillez sur les voyelles suivantes : a, e, i, o et u.
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………
La nuance est la différence de force dans le volume de la voix. Dans un chant, le sens des
paroles, le sentiment exprimé, indiquent les différences d’intensité. Il y a des degrés, des
variations sensibles comme pour les couleurs et la peinture. En musique, le mot employé pour
désigner ces variations, ces degrés divers d’intensité est celui de Nuances.
L’indication des nuances se fait au moyen de lettres qui ne sont que l’abréviation de termes
italiens dont voici l’énumération, suivie de la traduction en français.
BIBLIOGRAPHIE
- Les passages bibliques sont tirés de plusieurs versions de la Sainte Bible sauf
indication contraire
Biographie de l’auteur
L’Évangéliste KOUAMÉ Kan Parfait est né le 27 septembre 1987 à San-Pedro. Diplômé en
criminologie à l'Université FHB de Cocody (licence). Chantre de l'Éternel Dieu depuis 2011.
Depuis quelques temps avant de s’engagé dans l’œuvre du Seigneur Jésus-Christ, il reçut des
prophéties disant qu'il serait serviteur de Dieu dans les années 2011, 2013 et 2017, par 3 personnes
différentes et dans 3 villes différentes. Mais il hésita avant tout jusqu'à ce qu'il prenne la ferme
résolution en 2018 de demander au Seigneur le ministère dans lequel il devait exercer. Et dans un
songe, le Seigneur lui fit savoir qu'il serait Évangéliste. Depuis ce jour, il s'engagea pour l'œuvre du
Seigneur sans relâche.
Passionné de la musique, il créa par une vision qu'il reçue du Seigneur le Groupe de Louange
et Adoration Gospel "Les Fils de Koré" (L.F.K) en 2015 d'où la vocation, bâtir une armée d'adorateurs
de l'Éternel Dieu pour l'adorer par des chants et par l'évangélisation. Il crée ensuite en 2019 le
département des évangélistes dénommé "évangélisation sans frontière'', qui est une filiale des L.F.K.
parfaitkan7@gmail.com
Boite Postale:
21 BP 555 Abidjan 21
77-72-74-82
02-31-77-49
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