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Des Traces Dans La Neige
Des Traces Dans La Neige
1 CD
Nicolas Gerrier
c h a p it r e 6 À la dernière seconde se
P R O JE T S I N T E R N E T 14, 34, 43
T E S T F I N A L 63
6
Il est revenu...
J
e m ’a p p e lle P a t r ic k e t j ’ai q u in ze an s. Je v is d an s un I B E f
p e tit v illa g e des A lp e s fra n ç a is e s . A u jo u rd ’hui, c’e s t le
p re m ie r jo u r des v a c a n c e s de Noël. Je fa is du ski a v e c
V in c e n t, un a m i plus âgé que m oi. Il a v in g t an s et v a
b ie n tô t p a s se r un ex a m en p o u r ê tre m o n it e u r 1 de ski.
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Des traces dams la neige !
8
Des traces dans la neige !
I - .
1. Une trace : une m a r q u e laissée p ar un h o m m e , un anim al ou un objet.
10
A T
3E L F O Lisez le chapitre et indiquez si les affirm ations suivantes sont vraies (V)
ou fausses (F).
V F
1 L’histoire se passe en été. □ □
2 Patrick est plus jeune que Vincent. □ □
3 Plus tard, Patrick veut être boulanger. □ □
4 Patrick arrive le prem ier en bas de la piste de ski. □ □
5 Patrick n’aime pas du tout Ernest. □ □
6 Ernest est un enfant. □ □
7 La maison d’Ernest est à l'écart du village. □ □
8 C’est un petit oiseau qui a fait les traces dans la neige. □ □
\mo Les anim aux de la montagne. Écoutez l’enregistrem ent et cochez les
D ELF CaSeS‘
A B C
1 Je mange des marm ottes. □ □ □
2 Je pèse environ cinq kilos. □ □ □
3 Je suis un oiseau. □ □ □
4 Mon petit est un cabri. □ □ □
5 Je mange de l’herbe. □ □ □
6 Je dors pendant l’hiver. □ □ □
7 J ’ai deux cornes sur la tête. □ □ □
8 Mes poils sont marron. □ □ □
9 J ’aime grimper sur les rochers. □ □ □
10 Je vis environ 20 ans. □ □ □
11
A C T T
Grammaire
Des homophones
Ne confondez pas !
• C’est : forme du verbe être qui signifie cela est.
C est /e printem ps !
• S ’est : forme du verbe être, 3e personne du singulier d’un verbe
pronominal au passé composé.
Il s'est fa it m al.
• Ces : adjectif dém onstratif ; pluriel de ce, cet ou cette.
Ces paysages sont m agnifiques !
• Ses : adjectif possessif ; pluriel de son ou sa.
Il range ses skis.
12
T
13
A C T T
►
►►P R O JE T IN T E R N E T iii
Patrick veut devenir guide de haute montagne. En France, une école
prépare aux métiers de la montagne. C ’est l’École Nationale de Ski et
d’Alpinisme.
À l’aide d’un moteur de recherche, connectez-vous au site de cette
école.
► Sur la page d’accueil :
• repérez le nom de la ville où se situe l’école.
• trouvez le plan d’accès à l’école. La patinoire est-elle plus près
de l’école que la gare ?
• Quelles sont les offres d’emploi actuellement proposées par
l’école ?
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Le danger se précise
d em a n d e à V in c e n t :
— Tu y crois, toi, à ce t h o m m e des neiges ?
— Ne sois pas b ête ! C ’e st une légende. Q u e lq u ’un v e u t fa ire
une blague 1 à ce p a u v re E rn e st.
Je ne tro u v e pas du to u t drôle l’idée de fa ire des blagues de ce
genre à un h o m m e de q u a tre - v in g ts ans.
Il est q u a tre heu res et d em ie q uand nous a rriv o n s chez lui. La
15
w
Des traces dars la neige !
n u it co m m e n ce à to m b er.
— B o n jo u r, P a t r ic k . B o n jo u r, V in c e n t. Il m ’a r r iv e un g ra n d
m alh eu r.
— Que se passe-t-il ? d e m a n d e V in c e n t.
— D eux de m es m o u to n s o n t été a tta q u é s c e tte n u it dans la
b erg erie h
E rn e s t tre m b le de peur. J ’essaie de le ra s s u re r et lui dis q u ’il
ne fa u t pas c ro ire aux légendes. Il m e re g a rd e et m e dit :
— Tu es un peu jeu n e , P a tric k . Moi, je sais des choses. V en ez à
l’in té rie u r de la m aison, je v a is vo u s ra c o n te r.
D ans la m aison, M a rtin e , la fe m m e d ’E rn e st, nous p rop ose un
v e rre de la it et une gro sse p a rt de g â te a u de S a v o ie a v e c de la
c o n fit u r e de m y r t ille s . M a r t in e e s t un e e x c e lle n te c u is in iè re .
Nous nous in sta llo n s a u to u r de la ta b le et E rn e s t ra c o n te :
— Lo rsq u e j ’a v a is dix ans, une b ête m y s té rie u s e a rôdé a u to u r
du v illa g e p e n d a n t p lu s ie u rs m ois. Elle v iv a it d an s le g la c ie r et
d e sce n d a it la n u it p our a tta q u e r les an im au x .
Oups ! C e tte h isto ire de b ête m e fa it a v a le r 2 de tra v e rs . Je ne
veu x pas que V in c e n t m e t ra ite de p eu reu x et dis que le la it est
tro p chaud. E rn e s t m e re g a rd e en s o u ria n t :
— C ’est du la it fro id , P a tric k ! m e dit-il.
Je lui d em a n d e s ’il a d éjà vu la bête.
— Non. M ais une nuit, m on p ère a vu son om b re fa ire le to u r
de la m aison. Je suis sûr que c ’est elle qui é ta it là c e tte nuit.
E rn e s t nous donne des d é tails : la b ête m e su re au m o ins tro is
m è tre s de haut, elle a des poils p a rto u t, une gueule 3 é n o rm e et
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Des traces dans la neige !
18
T T
20
C T I V T
G ra m m a ire
P o u v o ir à l’indicatif présent
je peux Nous pouvons
Tu peux Vous pouvez
Il / Elle peut Ils / Elles peuvent
21
E n rich issez votre vocabulaire
2 Patrick s’interroge.
3 Un bruit retentit.
» □ Il se fait entendre,
b Q II s’arrête.
c Q II diminue.
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L’abominable
homme des neiges
g ï [Im aginezun peu : vous vous promenez
dans la montagne et, soudain, une bête
mystérieuse apparaît. Elle mesure environ
trois mètres et semble peser au moins 300
kilos. Elle a de longs bras couverts de
poils et le visage d 'u n hom m e. Elle
marche sur deux pattes mais utilise aussi
ses bras pour courir plus vite. Elle se
gratte comme un singe et m ontre ses
dents pour vous faire peur.
Est-ce un cauchemar ou la réalité ? Cette
créature, mi-homme mi-animal, existe-t-
elle ou ne la trouve-t-on que dans les
contes européens, les légendes indiennes
ou dans un album de Tintin ? Bigfoot filmé par Bob Gimlin et
Difficile de le dire avec certitude. Roger Patterson (octobre 1967).
Nombreux sont ceux qui affirment avoir croisé la route d'une telle
créature. Et ce, dans toutes les montagnes du monde entier.
Les témoignages les plus nombreux proviennent des montagnes de
l'Himalaya : une jeune népalaise a même affirmé avoir été attaquée
par un singe géant en 1974. Des centaines de personnes disent avoir
vu ses traces dans la neige. Il en existe des photographies qui sont
impressionnantes !
On raconte aussi que des promeneurs ont aperçu son ombre dans la
forêt et que des alpinistes ont vu la bête s'enfuir devant eux. Ceux-là
°nt dit qu'elle était inoffensive et même plutôt... timide !
23
l î l i- 'â ï'jà lÈ É i IbOt
Mais beaucoup de témoignages se sont révélés faux. Comme ces os
et ces poils qui, selon certaines personnes, appartenaient à la bête :
c'étaient en réalité ceux d'une panthère !
Les scientifiques de toutes les nationalités se sont penchés sur le
mystère. Pour les uns, il s'agit tout simplement d'un grand singe.
D'autres pensent qu'il s'agit d'un ours. Mais tous disent ne pas avoir
suffisamment de preuves pour donner une explication définitive.
Beaucoup restent donc persuadés que cette histoire n'est qu'une
légende (aucun squelette n'a été retrouvé, par exemple), mais des
centaines de gens espèrent encore rencontrer un jour cet animal.
Et vous, croyez-vous à l'abominable homme des neiges, celui qu'on
appelle aussi le yeti, big foot, sascjuatch, Almasty ou mi-gô ? Si vous
vous en sentez le courage, n'hésitez pas à partir à sa recherche,
com me cet alpiniste japonais qui a passé six sem aines dans
l'Himalaya en 2003 pour rapporter des photos et des films du yeti. 0
24
Compréhension é crite
25
Un homme peu
sympathique
e s u is t r è s en c o l è r e ! V incent n ’a p a s v o u l u
m ’a c c o m p a g n e r à l a m a i r i e 1 d u v i l l a g e . Il f a u t
p o u r t a n t p r é v e n ir t o u t le m o n d e de ce q ui se p asse
chez E r n e s t e t M a rtin e . Il f a u t f a ir e un e e n q u ê te 2. La
b lag u e d o n t p a r la it V in c e n t n ’e s t p lu s d rô le du to u t. P o u rq u o i
V in c e n t ne v e u t- il p as v e n ir a v e c m oi ?
Q u and j ’a rriv e d e v a n t la m a irie, la p o rte du b â tim e n t s ’o u vre
b ru sq u em en t. U n ho m m e s o rt et m e b o u s c u le 3. Il ne s ’excuse pas
e t co n tin u e son chem in.
— Hé, vo u s pouvez fa ire a tte n tio n !
26
Des traces dams la neige !
Il se re to u rn e et m e répo nd :
— Q uelque chose ne v a pas ?
— V ous m ’avez bousculé.
— Ah bon ? M ais p ourquoi restez-vo us d e rriè re la p o rte ? Ce
n ’e st p as un p a rk in g ! E t puis, je n ’ai pas le te m p s de d is c u te r
a v e c un g am in h
Il s ’en v a en g r o m m e la n t 2. Il p a ra ît q u ’on ap p ren d la p o litesse
à to u s les e n f a n t s , je p e n s e q u ’il y a d es a d u lt e s q u i o n t la
m é m o ire c o u rte 3.
J ’e n tre dans la m a irie et m e dirige v e rs le b u reau du m aire. Je
le co n n ais bien, c ’est m on oncle !
— P a tric k , q u ’est-ce que tu vie n s fa ire ici ?
— Il se passe des choses cu rieu ses chez E rn e st. Tiens, lis !
Je lui ten d s la le ttre a n o n ym e .
— Q u ’e s t- c e q ue c ’e s t q ue c e t t e h is t o ir e ? U n e m a u v a is e
blague p eut-être.
Il ne v a q uand m êm e pas ré a g ir co m m e V in c e n t : il n ’y a que
m oi de ra is o n n a b le dans ce v illag e ? J ’in siste et lui explique to u te
l’h isto ire : les tra c e s de pas dans la neige, les m o u to n s atta q u é s,
les h u rle m e n ts et la le ttre .
— Tu as ra iso n . Je v a is a lle r fa ir e un to u r là-bas la s e m a in e
p ro ch ain e.
— S e u le m e n t ! M ais E rn e s t et M a rtin e o n t v ra im e n t peur.
— D ’a c c o rd , P a t r ic k . J e v a is y p a s s e r a v a n t la fin de c e t t e
s em ain e. Ça te v a ?
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— Si tu ne peux pas ava n t...
— J ’ai beau co up de tra v a il, tu sais. E t puis, il y a ce projet...
— Quel p ro je t ?
M o n o n c le m ’e x p liq u e q u ’un p r o m o t e u r im m o b ilie r 1 v e u t
c o n stru ire des im m eu b le s et un té lé p h é riq u e près du villag e.
— U n t é lé p h é r iq u e ! O u a h , s u p e r ! O n p o u r r a r e jo in d r e Le
Cirque blan c ?
Le C irq u e b la n c e s t un e g ra n d e s t a t io n de ski. E lle e s t de
l’a u tre c ô té de la v a llé e . A u jo u rd ’hui, il fa u t p re n d re la v o itu r e
pour y a lle r depuis n o tre villag e.
29
Des traces dans la neige !
>■
1. L’em p lacem en t : l’end roit, le lieu, la place.
30
Compréhension é crite et orale
1 À partir de quel âge a-t-on le droit de voter pour élire les conseillers
municipaux ?
Grammaire
Les verbes pronominaux
• On reconnaît un verbe pronominal au pronom personnel qui
l’accompagne. Celui-ci représente la même personne que le sujet.
Je m e regarde dans la glace.
• Le pronom est placé entre le sujet et le verbe. À l’im pératif, il est placé
après le verbe. Dans ce cas, te devient toi.
Habille-toi !
32
C T
►
►►P R O J E T IN T E R N E T
Le Club alpin français
444
Lancez une recherche sur le Club alpin français à l’aide d’un moteur
de recherche. Connectez-vous au site officiel.
► À partir de la page d’accueil :
• citez quatre activités proposées par le club.
• cherchez la carte des refuges et des chalets.
• regardez s ’il y a de nouvelles actualités dans les clubs.
• cherchez comment envoyer un courriel au club.
Une découverte
surprenante
IIô , V in c e n t ? C ’e s t m o i, P a t r ic k . J ’a i v u m o n
o n cle h ie r à la m a irie . F ig u re - to i que...
Je ra c o n te l ’h is to ir e du p ro je t de té lé p h é riq u e
à V in c e n t. Il ne fa it pas b eau coup de
c o m m e n ta ire s . À la fin , je lui dis :
— Je c ro is q u ’il f a u t a lle r f a ir e un t o u r v e r s le g la c ie r. Les
h u rle m e n ts de l’a u tre soir o n t fo rc é m e n t une ex p lica tio n .
V in c e n t ne sem b le pas trè s e n th o u s ia s te .
— Il a b e a u c o u p n e ig é c e t t e n u it , m e r é p o n d - il. C ’e s t
d an g ereu x d ’a lle r là-haut, la neige e st tro p fra îc h e . E t puis, je ne
m e sens pas bien ce m a tin . J ’ai pris fro id 1 et j ’ai m al à la gorge. Je
va is re s te r cou ch é a u jo u rd ’hui.
35
Des traces dans la neigel
L ’a t t it u d e de V in c e n t c o m m e n c e v r a im e n t à m ’é n e rv e r. Lui
qui d ’h ab itu d e est to u jo u rs p a rta n t L.. Je ra ccro ch e 2 le télép ho ne.
T a n t pis p o u r lui, je v a is y a lle r to u t seul. De to u te faço n , je dois
m ’e n t r a în e r si je v e u x d e v e n ir guide plus ta rd . Ce n ’e s t pas un
peu de neige qui v a m ’a rrê te r.
Je p ré p a re m on sac en v ite s s e et sors de chez moi.
— B r r r ! Il f a it trè s fro id . La te m p é r a tu r e d o it ê tre bien au-
dessous de zéro.
P e n d a n t p resq ue deux heu res, je m o n te dans la neige fra îc h e .
S o u d a i n , le b r o u i l l a r d to m b e e t il c o m m e n c e à n e ig e r .
H e u r e u s e m e n t que je c o n n a is b ien la m o n ta g n e , s in o n je m e
s e n t ir a is c o m p lè t e m e n t p e rd u . J e c o m m e n c e à ne p lu s v o ir
g rand-chose. J ’a rriv e en bas du g lacier. V in c e n t a v a it ra iso n : la
n e ig e f r a îc h e a r e c o u v e r t les c r e v a s s e s 3. C o n t in u e r e s t tro p
d ang ereux. Je v a is p lu tô t re d e s c e n d re vers...
— Ahhhhhhhhh!
U n e c re v a s s e ! H e u re u se m e n t, elle n ’est pas p ro fo n d e et je ne
m e su is p as f a it m a l en to m b a n t . Je m e r e lè v e e t b o u g e m es
ja m b e s et m es b ras : ça va, rien de cassé, ju s te un bon bleu 4 sur
les fe s se s san s d o u te. J ’a ttr a p e une la m p e de p oche d an s m on
sac à dos. Je l’allum e. Q uelle d rôle de c re v a s s e ! Elle a la fo rm e
d ’un tu n n el, co m m e si q u elq u ’un l’a v a it creusée.
Je m a rch e dans le tu n n el. A p rè s q uelques m è tre s, je d éco u vre
une p o rte ! U n e p o rte d ans un g la c ie r : v o ilà qui e st de plus en
plus é tra n g e . Je la pousse. Elle ré sis te . Je p ousse plus fo rt, elle
36
Des traces dans la neige !
sur le sol.
— V o ilà d ’où p ro v e n a it la lu m ière que nous a v o n s vu e l’a u tre
s o ir . J e p a r ie q u ’il y a d e s h u r le m e n t s e n r e g is t r é s s u r u n e
ca s se tte .
Je m ’ap p ro ch e de la ta b le et a ttra p e une c a s s e tte que je m ets
dans l’ap p areil. Je v a is a p p u y e r sur le b outon du m a g n éto p h o n e
q u an d j ’e n te n d s un b ru it : q u e lq u ’un v ie n t. Je dois m e c a c h e r,
v ite ! Je plonge d e rriè re deux caisses en bois et essaie de m e fa ire
aussi p e tit que possible.
U n e p o rte s ’o u vre et une lu m ière s ’a llu m e d ans la g ro tte . Je
r e s p ir e le m o in s p o s s ib le . M o n c œ u r b a t t r è s v it e . D es p a s
s ’a p p ro ch e n t de la tab le. Qui est-ce ?
S a n s f a ir e de b ru it, je t o u r n e la t ê t e e t r e g a rd e à t r a v e r s
l’espace laissé e n tre les deux caisses en bois. U n e c ré a tu re pleine
de poils est assise sur la chaise : l’ab om in ab le ho m m e des neiges !
À ce m o m ent-là, la so n n e rie d ’un té lé p h o n e re te n tit. Je vo is la
b ête f o u ille r 1 dans sa fo u rru re et en s o rtir un p o rta b le.
- Allô ?
Je re co n n a is sa voix. C ’est celle de...
I
1. Fouiller : c h e rc h e r s o ig n e u s e m e n t p o u r tr o u v e r q uelque chose.
38
A C T T
d elf ^ Lisez le chapitre et dites si les affirm ations suivantes sont vraies (V)
ou fausses (F).
V F
1 C’est Patrick qui appelle Vincent au téléphone.
2 Patrick propose à Vincent de m onter jusqu’au glacier.
3 Vincent accepte d’accompagner Patrick.
4 Lorsque Patrick arrive au glacier, le soleil brille.
5 Patrick tombe dans une crevasse.
6 Patrick éclaire le tunnel avec une bougie.
7 Lorsqu’il entend un bruit, Patrick a peur.
8 L’abominable homme des neiges a vu Patrick.
9 C’est le portable de Patrick qui sonne.
Pa trick Vincent
1 Il est fatigué. □ □
2 Il est en pleine forme. □ □
3 Il a un rendez-vous ce matin. □ □
4 Il s’est couché tard la veille. □ □
5 Il va voir son dentiste. □ □
6 Le patron du magasin de sport est son ami. □ □
7 Il va parler de Patrick à Michel. □ □
8 Il a envie d’aller vers le glacier. □ □
9 Il téléphonera demain matin. □ □
10 Ce soir, il va au cinéma. □ □
40
T É S
Grammaire
Les homophones
Ne confondez pas !
• On : pronom personnel indéfini qui peut être remplacé par un autre
pronom personnel.
On p art toujours trop tard. -> Il(s)/Elle(s) p art(en t) toujours trop tard.
• Ont : 3e personne du pluriel du verbe avoir conjugué au présent de
l’indicatif. Il peut être remplacé par avaient (im parfait du verbe avoir).
Ils ont beau temps. -► Ils avaien t beau temps.
V o u lo ir à l’indicatif présent
Je veux Nous voulons
Tu veux Vous voulez
Il / E lle veut Ils / Elles veulent
41
Ç T T
e Le ciel est tout blanc. On croit qu’il va neiger mais ce qui tombe du
ciel est plus gros que des flocons, plus dur et rebondit sur le sol.
(Deux mots).
42
■ A C T 1 V i t é s mm
3 Le temps se couvre. a ] Le soleil se couche.
b ] Les nuages envahissent le ciel.
c ] La pluie s'arrête.
O ELF Q Vous téléphonez à un ami pour lui proposer une sortie. Il préfère
re s te r chez lui et vous te n tez de le co n vain cre. Im aginez la
conversation.
►►► P R O J E T IN T E R N E T
La météorologie en montagne
Allez sur un moteur de recherche et tapez « météo France ». Cliquez
ensuite sur le site officiel de Météo France.
Choisissez la rubrique « Montagne ».
43
A C T T
METEO
m\FRANCE
Vigilante Météo
€33)
0 Comprendre la météo > Accueil > Comprendre la météo > Dossiers thématiques
> La neige
O Dépliant Le climat en
questions
O Abonnement au mois
O Situations commentées
0 Dossiers thématiques Formule FLASH O O
Les avalanches
> Mesurer l'atm osphère Formule PLUS O O
> Les nuages
Identifiant Mot de passe
> Les cyclones tropicaux Des avalanches naturelles ou accidentelles
> El Nino
> L'effet de serre
> Les orages Mot de passe oublié 7
> La clim atologie marine
O Abonnement journée
> La neige
> La prévision numérique Formule FLASH 0
> Les tempêtes
Formule PLUS O
O Jeunesse et jeux
O Le coin de l'éducation Votre code O
O Les Guides
O La météo en balade Conditions de vente
O La librairie
O L’album photo
O Glossaire météo de A à Z G Espace Pro
□ Climathèque
O Ma metéo
O Numéro court 3250
O Montagne
O Météo locale et
O M er départementale
O Agrandir la photo • avalanche de poudreuse
O Trafic routier O I-Mode
Une avalanche est un écoulement rapide d'une masse de neige sur une pente. O WAP
O Voyage
O Service vocal sur mobiles
Les avalanches 'spontanées', dites 'naturelles' sont celles qui se déclenchent
O Aviation O SMS+
sous raction directe et immédiate de facteurs météorologiques : fortes chutes
O Climat de neige froides et ventées, fort réchauffement surtout s'il est accompagné de O La météo sur Minitel
pluie. Les petites coulées et tes grosses avalanches de poudreuse, parfois
O Santé / Environnement dévastatrices, ainsi que les avalanches de printemps de neige moufllée se
44
L'abominable
Inomme des neiges
a un nom
in c e n t !
La v o ix de l ’a b o m in a b le h o m m e des neiges e s t celle
de V in c e n t ! C o m m e n t e s t- c e p o s s ib le ? J ’é c o u te ce
q u ’il d it au té lé p h o n e :
45
Des traces dans la neige !
1. Être abattu : se s e n tir tr è s faible, p erdu, san s sav oir quoi faire.
2. Se Iançer : ici, se m e t tr e à to u t ra c o n te r.
3. Un drôle de ty p e : un p e rs o n n a g e curieux, d iffé re n t des a u tre s , utilisé
d a n s un sen s négatif.
4. Un escroc : u ne p e rs o n n e qui fa it des affa ire s m a lh o n n ê te s .
46
Des traces dans la neigel ___________________
48
Compréhension é crite et orale
a □ avec sa mère.
b F ] avec Monsieur Larcher.
1 Allons-y !
2 J ’avais donné une charge explosive à Monsieur Larcher. Celle qu’on
utilise pour déclencher des avalanches.
3 Attention ! L’avalanche est en train de se déclencher.
4 Le costume est trop petit. Je vais l’enlever.
5 Vincent ! Qu’est-ce que tu fais avec ce costume ?
6 D’accord, Monsieur Larcher, je vais installer la charge comme
prévu.
A C T T
Grammaire
Les pronoms personnels
Rappelez-vous !
• Les pronoms personnels désignent des personnes ou des objets.
• Leur form e change selon la fonction qu’ils ont dans la phrase :
• sujet :
P a tric k se cache. -► Il se cache.
• complément d’objet direct (COD) :
Il regarde V in cen t -► Il le regarde.
• com plément d’objet indirect (COI) :
Il d it à son am i de tout raconter. -► Il lu i d it de tout raconter.
J'a i besoin de vacances. -> J'e n ai besoin.
Je pense à mes vacances. -* J'y pense.
• autre complément :
Ils sortent de la g ro tte -> Ils en sorten t
Il va au som m et de la m ontagne. Il y va.
• Le tableau ci-dessous résume les formes des pronoms :
je me me
tu te te
il, elle, on le, la, I’, en lui, en, y en, y
nous nous nous
vous vous vous
ils, elles les leur, en, y en, y
50
4 Les deux co p ain s..........................sont nés. (dans le village)
5 La bête n e ..........................fera plus peur. (Ernest et M artine)
6 II a bien regardé mais la bête n’..........................est plus.
(dans la grotte)
7 Il s ........................ viennent, (de la g rotte)
8 On ne sait pas si P a tric k en voudra, (à Vincent)
9 Je v o u d ra is ..........................en parler, dit Patrick à Ernest.
(Ernest et M artine)
10 Elle v a ..........................ensevelir, dit Vincent à Patrick. (Vincent et
Patrick)
11 J e ........................ donne une minute pour sortir de la grotte, dit
Patrick à Vincent. (Vincent)
51
A C T T
D ELF 0 Vincent écrit une lettre à Ernest et M artine pour s’excuser de ce qu’il a
fait. Aidez-le.
52
Les glaciers
[les glaciers sont de grandes étendues
de glace et de neige. Dans les régions
polaires, ils recouvrent toute la
surface du sol et peuvent avoir plus
de 3 000 mètres d'épaisseur ! J
En Europe, on trouve des glaciers jjf
dans les régions montagneuses, à des [ y ' i * s|
!
altitudes où la température est le plus | j i w* liiR *
54
Le plus grand glacier des Alpes françaises s'appelle la M er de glace. Il
est situé dans le massif du Mont-Blanc. Il s'étend sur sept kilomètres
entre 1 400 et 3 900 mètres d'altitude. Il avance d'environ 100 mètres
par an. Mais la fonte de la glace est encore plus rapide et celui-ci
recule en réalité année après année. On peut le visiter en empruntant
un train qui existe depuis 1909.
Q Retrouvez les dix-sept mots cachés dans la grille.
55
À la dernière
seconde
1. Se d é p ê c h e r : faire vite.
56
A la dernière seconde
1. Se tord re : se plier en fo rç a n t.
Des traces dans la neige !
8 La charge explose-t-elle ?
805JT Q Écoutez l’enregistrem ent et dites si les affirm ations suivantes sont
vraies (V) ou fausses (F).
V F
1 À la sortie du village, il faut suivre un chemin « GR5 ». □ □
2 Quand on voit une ferm e avec un toit bleu, on tourne
à droite. □ □
3 Dans la forêt, le chemin est très bien indiqué. □ □
4 Si on voit un panneau marqué « Vue sur le glacier »,
il fa u t faire demi-tour. □ □
5 Le poteau jaune est à un kilomètre de l’arrivée. □ □
60
A C T T
Grammaire
Les adverbes en -m e n t
Rappelez-vous !
• On forme les adverbes en -ment généralem ent à partir du féminin de
l’adjectif (attention aux accents !).
dur -* dure -► durem ent
précis -► précise -► précisém ent
• Lorsque le masculin de l’adjectif se term ine par une voyelle, on forme
l’adverbe à partir du masculin de l’adjectif (attention aux exceptions !).
poli -► polim ent
continu -► continûm ent (avec un accent circonflexe !)
g a i -► g aiem ent (exception !)
• Certains adverbes se term inent en -emment ou en -am m ent suivant
l’orthographe de l’adjectif dont ils dérivent.
puissant -► puissam m ent
prudent -► prudem m ent (se prononce [pRydamd])
• Notez les adjectifs suivants :
b ref -* brièvem ent
g en til -> gentim ent
3 Patrick utilise ce verbe pour dire que ses jambes bougent toutes
seules.
4 On le fait généralem ent avec une pelle, mais là, Patrick le fait avec
ses mains.
D ELF Q Sur une feuille, dessinez un plan (par exemple, le chem in du village au
glacier), puis complétez-le avec quelques explications écrites (points
de repère, distances, explications).
62
T E S T F I N A L
1 Patrick.
a lia quinze ans et veut devenir guide de haute montagne,
b Son père est le maire du village,
c II joue à être l’abominable homme des neiges,
d lia empêché la charge d’exploser.
2 Vincent.
a II veut être m oniteur de ski.
b II a reçu de l’argent de Monsieur Larcher.
c lia accroché la lettre anonyme sur la porte de la maison
d’Ernest.
d II veut faire partir Ernest et M artine de leur maison.
63
T E S T F I N A L
3 Monsieur Larcher.
a C’est l’oncle de Patrick,
b lia placé la charge dans la montagne,
c II a donné de l’argent à Vincent,
d II veut habiter dans la maison d’Ernest et Martine.
64
La m ontagne tM belle en hiver ï Pour Patrick, g arçon de quinze ans
p assio n n é de ski et d ’alp in ism e, c ’est le p arad is. M ais la d é co u ve rte
d ’é tra n g e s e m p re in te s a u to u r d ’un c h a le t de son v illa g e b o u scu le
ses v a ca n ce s de Noël. P a tric k v a m e n e r l’en q u ê te ju s q u ’au c œ u r de
la m o n tag n e. L ’a b o m in a b le h o m m e des neiges serait-il re v e n u ? Qui
a accro ch é une le ttre a n o n y m e su r la p o rte du c h a le t ? Quel est ce
c u rie u x p e rs o n n a g e que P a t r ic k re n c o n tr e à la m a irie ? P o u rq u o i
son m e ille u r am i, V in c e n t, rie sem ble-t-il pas v o u lo ir l’a id e r ?
P a t r ic k réussira-t-il à d é c o u v rir to u te la v é r ité ?
T o u t au long de l’h isto ire , v o u s tro u v e re z :
des ex ercices de g ra m m a ire , de c o m p réh en sio n e t d ’exp ression
é c rite et o rale ;
des a c tiv ité s ty p e D E L F ;
des d ossiers s u r les A lp es fra n ç a is e s , su r Yab o m in a b le hom m e des
n eig es e t s u r les g la c ie rs ;
des p ro je ts In te r n e t ;
un te s t fin a l ;
un CD au dio av e c l’e n re g is tre m e n t in té g ra l du tex te.
Niveau Un CECR A1
Niveau. Deux CECR A2
Niveau Trois CECR B1
Niveau Quatre CECR B2