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1 Buch

1 CD
Nicolas Gerrier

Des traces dans la neige !


illustrations de Bruno Bagourd
c h a p itr e 1 II est revenu... 7

c h a p itr e 2 Le danger se précise 15

c h a p itr e 3 Un Inomme peu sympathique 26

c h a p itr e 4 Une découverte surprenante 35

c h a p it r e 5 L'abominable homme des neiges


a un nom 45

c h a p it r e 6 À la dernière seconde se

Dossiers Les Alpes françaises 4


L’abominable homme des neiges 23
Les glaciers 53

P R O JE T S I N T E R N E T 14, 34, 43

A C T I V I T E S 11, 20, 31, 40, 49, 60

T E S T F I N A L 63

Le texte est intégralement enregistré.

ESSr Ce symbole indique les exercices d’écoute et le numéro de la piste.

Les exercices qui présentent cette mention préparent aux


D ELF »
compétences requises pour 1examen.
Les Alpes françaises
des Alpes constituent la principale chaîne de montagnes en Europe.
Elles s'étendent sur plus de 1 400 km entre la Méditerranée et la ville
de Vienne en Autriche. Elles traversent la France, la Suisse, le
Liechtenstein, l'Italie, l'Allemagne, l'Autriche et la Slovénie.
Les Alpes françaises présentent des paysages variés typiques des
régions montagneuses : plaines, moyennes et hautes montagnes,
glaciers, lacs, forêts. Les paysages sont magnifiques. Des parcs et
réserves naturelles ont été créés afin de préserver la faune et la flore.
Le massif du Mont-Blanc comprend de nombreux sommets où les
neiges sont éternelles. Le plus connu est évidemment le mont Blanc.
Toit de l'Europe, il culmine à 4 808 mètres. Le guide de haute
montagne Jacques Balmat et le docteur Paccard sont les premiers à
atteindre son sommet le 8 août 1786.
Mais les Alpes possèdent de nombreux autres massifs de haute
montagne (Vanoise, Mercantour, Ecrins) et de moyenne montagne
(Vercors, Baronnies, Chablais...).
Lieu de passage entre le sud et le nord de l'Europe, cette région a été
continuellement peuplée. Les habitants vivaient généralement de
l'agriculture et de l'élevage (moutons, vaches, chèvres). Au début du
siècle dernier, l'industrie a commencé à y faire son apparition
(notamment avec l'utilisation du bois et de l'eau). Mais c'est surtout
le développem ent du tourism e qui a bouleversé le paysage et
l'économie des montagnes.
Les Alpes françaises sont en effet très connues pour leurs activités de
loisirs en montagne. En été : alpinisme et randonnées en moyenne
montagne, VTT, parapente ou sports nautiques sur les lacs. En
hiver : ski, surf des neiges, patin à glace, luge...
Située au pied du mont Blanc, la ville de Chamonix est reconnue
comme la « capitale mondiale du ski et de l'alpinisme ». Il faut dire
qu'elle a accueilli les Jeux olympiques d'hiver dès leur création en
1924. Mais de nombreuses autres stations attirent chaque année des
touristes du m onde entier dans les sept départem ents alpins
français : Haute-Savoie, Savoie, Isère, Drôme, Hautes-Alpes, Alpes
de Haute-Provence et Alpes Maritimes.
E nrichissez votre vocabulaire

Q Associez le nom de chaque sport à sa photo.

VTT parapente luge patin à glace randonnée ski

6
Il est revenu...

J
e m ’a p p e lle P a t r ic k e t j ’ai q u in ze an s. Je v is d an s un I B E f
p e tit v illa g e des A lp e s fra n ç a is e s . A u jo u rd ’hui, c’e s t le
p re m ie r jo u r des v a c a n c e s de Noël. Je fa is du ski a v e c
V in c e n t, un a m i plus âgé que m oi. Il a v in g t an s et v a
b ie n tô t p a s se r un ex a m en p o u r ê tre m o n it e u r 1 de ski.

J ’a d o re la m o n ta g n e , l’é té co m m e l’h iv e r. Plu s ta rd , je v e u x


ê tre guide de h a u te m o n tag n e. C ’est un m é tie r e x tra o rd in a ire . Il
c o n s is t e à a c c o m p a g n e r en t o u t e s é c u r it é d es g e n s d a n s la
m o n tag n e. Je m ’y p ré p a re d éjà en lisa n t beau co up de livre s sur le
sujet. Je fais aussi beau co up de ra n d o n n é e s en m o n tag n e.
Il fa it trè s beau ce m a tin . L ’a ir est fro id et sec. Il n ’y a pas un
nuage dans le ciel et le soleil illum ine la neige : c ’est m a g n ifiq u e !
Il a b eau co up neigé c e tte nuit. V in c e n t et moi, nous som m es

1. M oniteur : p e r s o n n e qui en s ei g n e un sport.

7
Des traces dams la neige !

p a rtis trè s tô t. Nous so m m es m o n té s au-dessus de n o tre villag e,


en h a u t du M ont-Joly. Il y a une vu e e x tra o rd in a ire sur la v a llé e
et sur le m o n t B la n c, le plus h a u t so m m e t d ’Eu ro p e !
— Tu es p rê t p our la cou rse ? m e d em a n d e V in c e n t. Le d e rn ie r
en bas a perdu.
— En a v a n t !
J e m ’é la n c e s u r la p is te . Il y a q u e lq u e s a n n é e s , V in c e n t
g ag n a it fa c ile m e n t les cou rses, m ais m a in te n a n t, a v e c m on s u rf
des neiges, je v a is plus v ite que lui. Je file à to u te v ite s s e ... un
g ra n d v ir a g e à d ro ite . La n eig e v o le s u r m o n p a s sa g e , le v e n t
siffle dans m es oreilles... un g rand v ira g e à gauch e et... B O U M , la
ch u te !
V in c e n t m e d em a n d e :
— A lors, la neige est bonne ?
Elle est s u rto u t fro id e ! J ’ai de la neige p a rto u t, m êm e dans le
dos. Je suis ve x é d ’ê tre to m b é. Je m e re lè v e ra p id e m e n t, ne lui
répo nd s pas et co n tin u e la d e sce n te le plus v ite possible.
A p rè s q u e lq u e s m in u te s , j ’a r r iv e le p r e m ie r en bas. Q u a n d
V in c e n t m e re jo in t, je lui crie :
— Il f a u d r a t ’e n t r a î n e r un p e u p lu s si tu v e u x g a g n e r la
p ro ch ain e fois.
— Ce so n t m es skis, s ’am u se V in c e n t. Ils so n t un peu fa tig u é s
ce m atin .
N ous é cla to n s de rire L
— Su is- m o i, d it V in c e n t. Il n ’e s t p as ta r d : no us a llo n s d ire
b o n jo u r à E rn e st.
E rn e s t est le plus v ie il h a b ita n t du villag e. Il a q u a tre - v in g ts
a n s e t h a b ite u n e f e r m e à l ’é c a r t du v illa g e a v e c sa fe m m e ,

1. É clater de rire : se m e t t r e à rire b r u s q u e m e n t e t b r u y a m m e n t .

8
Des traces dans la neige !

M a rtin e . J ’aim e b eau co u p E rn e s t. P e n d a n t les v a c a n c e s , je v a is


so u v e n t le vo ir. Il m e ra c o n te to u jo u rs des h isto ire s sur le villag e
et sur la m o n tag n e.
Lo rsqu e nous a rriv o n s chez lui, E rn e s t est d e v a n t sa m aison,
la tê te p enchée v e rs le sol, en tra in d ’o b s e rv e r la neige.
— Tu as perdu quelque chose ? lui d em a n d e V in c e n t.
E rn e s t se re lève. Il sem b le c o n te n t de nous v o ir :
— Ah, m es am is, reg ard ez ça !
E rn e s t nous m o n tre des tra c e s 1 dans la neige. Elles a r riv e n t
du h a u t de la m o n tag n e, fo n t le to u r de la m a iso n et re p a rte n t
v e rs le g lacier. Elles o n t la fo rm e de p ieds m a is elles s o n t cinq
fois plus g ra n d es que celles d ’un hom m e. A u cu n an im a l ne p eu t
a v o ir une telle ta ille !
— Qui les a fa ite s ? d em a n d e V in c e n t.
E rn e s t ne d it rien. Il a peur. Il y a s û re m e n t une ex p lica tio n .
J ’ai une idée.
— Suivons-les ju s q u ’au g lacier, dis-je. Elles nous m è n e ro n t à
leu r p ro p rié ta ire .
— Non, s ’écrie E rn e st, c ’est tro p d an g ereu x ! Il est re ve n u !
Le p a u v r e h o m m e a l’a ir c o m p lè t e m e n t t e r r if ié . Je ne l ’ai
ja m a is v u c o m m e ça. N ou s lui p o so n s V in c e n t e t m oi la m ê m e
q u estio n :
— De qui p arles-tu ?
E rn e s t re g a rd e v e rs le g la cie r et nous p ren d p a r le bras.
— L ’a b o m in a b le h o m m e des neiges est re ve n u !

I - .
1. Une trace : une m a r q u e laissée p ar un h o m m e , un anim al ou un objet.

10
A T

Compréhension é crite et orale

3E L F O Lisez le chapitre et indiquez si les affirm ations suivantes sont vraies (V)
ou fausses (F).
V F
1 L’histoire se passe en été. □ □
2 Patrick est plus jeune que Vincent. □ □
3 Plus tard, Patrick veut être boulanger. □ □
4 Patrick arrive le prem ier en bas de la piste de ski. □ □
5 Patrick n’aime pas du tout Ernest. □ □
6 Ernest est un enfant. □ □
7 La maison d’Ernest est à l'écart du village. □ □
8 C’est un petit oiseau qui a fait les traces dans la neige. □ □

\mo Les anim aux de la montagne. Écoutez l’enregistrem ent et cochez les

D ELF CaSeS‘

Chamois M arm otte

A B C
1 Je mange des marm ottes. □ □ □
2 Je pèse environ cinq kilos. □ □ □
3 Je suis un oiseau. □ □ □
4 Mon petit est un cabri. □ □ □
5 Je mange de l’herbe. □ □ □
6 Je dors pendant l’hiver. □ □ □
7 J ’ai deux cornes sur la tête. □ □ □
8 Mes poils sont marron. □ □ □
9 J ’aime grimper sur les rochers. □ □ □
10 Je vis environ 20 ans. □ □ □
11
A C T T

Grammaire
Des homophones
Ne confondez pas !
• C’est : forme du verbe être qui signifie cela est.
C est /e printem ps !
• S ’est : forme du verbe être, 3e personne du singulier d’un verbe
pronominal au passé composé.
Il s'est fa it m al.
• Ces : adjectif dém onstratif ; pluriel de ce, cet ou cette.
Ces paysages sont m agnifiques !
• Ses : adjectif possessif ; pluriel de son ou sa.
Il range ses skis.

Q Complétez les phrases suivantes avec c'est, s'est, ces, ses.

1 Aujourd’h u i, l’hiver ! La n e ig e ................. mise à tomber.


2 Le s k ie u r................ blessé en tom bant..................jam bes lui font
mal.
3 Je v e u x ................skis.................. normal, ils sont si beaux !
4 ................Vincent qui a perdu la.course.................. skis sont fatigués.
5 Plus tard, je veux être m oniteur de ski c a r ................ un m étier
extraordinaire !
6 Ces traces dans la neige nous intriguent : pas semblent
être ceux d’un géant.

0 Reliez chaque objet à son propriétaire.

1 Q Ses skis. a à vous


2 Q Mon sac. b à eux
3 Q ] Notre maison, c à toi
4 Q Tes lunettes. d à nous
5 Q Vos bonnets. e à moi
6 Q Leurs traces. f à lui

12
T

E nrichissez votre vocabulaire

^ P a trick v a faire un tou r en montagne. En vous aidant des photos,


retrouvez le nom des différents éléments. Puis, complétez les phrases.
Il y a un intrus !

paire (f.) de lunettes de soleil chaussettes (f. pl.)


sac (m.) à dos écharpe (f.) paire (f.) de gants bonnet (m.)

1 Patrick ne veut pas attraper mal à la gorge. Il enroule une


...........................autour de son cou.
2 Pour protéger ses pieds du froid, Patrick enfile une grosse paire de
...........................en laine.
3 Patrick enfonce s o n ...........................sur la tête.
4 Dans son ... , il met une corde, une carte de la région
et un paquet de biscuits.
5 Sans u n e , les doigts de Patrick seraient vite gelés !

13
A C T T

Production é crite et orale

d elf Q Dites si vous préférez passer des vacances en ville, à la campagne, à la


montagne ou à la m er et expliquez pourquoi.

D ELF Q Pa trick écrit un courriel à un ami pour lui raconter la découverte de


traces de pas dans la neige. Rédigez-le.


►►P R O JE T IN T E R N E T iii
Patrick veut devenir guide de haute montagne. En France, une école
prépare aux métiers de la montagne. C ’est l’École Nationale de Ski et
d’Alpinisme.
À l’aide d’un moteur de recherche, connectez-vous au site de cette
école.
► Sur la page d’accueil :
• repérez le nom de la ville où se situe l’école.
• trouvez le plan d’accès à l’école. La patinoire est-elle plus près
de l’école que la gare ?
• Quelles sont les offres d’emploi actuellement proposées par
l’école ?

► Choisissez la rubrique « Présentation ».


• Dans les chiffres-clés, trouvez combien de professeurs
enseignent à l’école.
• Dans les missions, trouvez en quelle année l’école a été créée.

^ Choisissez la rubrique « Cursus ».


• À quels métiers prépare cette école ?
• Quelles sont les dates de stage pour la formation de guide de
haute montagne ?

t Dans la rubrique « Liens » :


• cherchez les adresses des sites Internet des fédérations
sportives travaillant avec l’école.
• Y a-t-il des sites concernant plus particulièrement le sport et le
handicap ?

14
Le danger se précise

e le n d e m a in de la d é c o u v e rte des tra c e s de


p as d an s la neige, no us re to u rn o n s V in c e n t
e t m o i ch ez E r n e s t . Ces t r a c e s n o u s
in t r ig u e n t e t n o u s v o u lo n s e n s a v o i r u n
peu p lus s u r c e t « a b o m in a b le h o m m e des neige s ». E n ch e m in , je

d em a n d e à V in c e n t :
— Tu y crois, toi, à ce t h o m m e des neiges ?
— Ne sois pas b ête ! C ’e st une légende. Q u e lq u ’un v e u t fa ire
une blague 1 à ce p a u v re E rn e st.
Je ne tro u v e pas du to u t drôle l’idée de fa ire des blagues de ce
genre à un h o m m e de q u a tre - v in g ts ans.
Il est q u a tre heu res et d em ie q uand nous a rriv o n s chez lui. La

1. Une blague : une pl aisanterie.

15
w
Des traces dars la neige !

n u it co m m e n ce à to m b er.
— B o n jo u r, P a t r ic k . B o n jo u r, V in c e n t. Il m ’a r r iv e un g ra n d
m alh eu r.
— Que se passe-t-il ? d e m a n d e V in c e n t.
— D eux de m es m o u to n s o n t été a tta q u é s c e tte n u it dans la
b erg erie h
E rn e s t tre m b le de peur. J ’essaie de le ra s s u re r et lui dis q u ’il
ne fa u t pas c ro ire aux légendes. Il m e re g a rd e et m e dit :
— Tu es un peu jeu n e , P a tric k . Moi, je sais des choses. V en ez à
l’in té rie u r de la m aison, je v a is vo u s ra c o n te r.
D ans la m aison, M a rtin e , la fe m m e d ’E rn e st, nous p rop ose un
v e rre de la it et une gro sse p a rt de g â te a u de S a v o ie a v e c de la
c o n fit u r e de m y r t ille s . M a r t in e e s t un e e x c e lle n te c u is in iè re .
Nous nous in sta llo n s a u to u r de la ta b le et E rn e s t ra c o n te :
— Lo rsq u e j ’a v a is dix ans, une b ête m y s té rie u s e a rôdé a u to u r
du v illa g e p e n d a n t p lu s ie u rs m ois. Elle v iv a it d an s le g la c ie r et
d e sce n d a it la n u it p our a tta q u e r les an im au x .
Oups ! C e tte h isto ire de b ête m e fa it a v a le r 2 de tra v e rs . Je ne
veu x pas que V in c e n t m e t ra ite de p eu reu x et dis que le la it est
tro p chaud. E rn e s t m e re g a rd e en s o u ria n t :
— C ’est du la it fro id , P a tric k ! m e dit-il.
Je lui d em a n d e s ’il a d éjà vu la bête.
— Non. M ais une nuit, m on p ère a vu son om b re fa ire le to u r
de la m aison. Je suis sûr que c ’est elle qui é ta it là c e tte nuit.
E rn e s t nous donne des d é tails : la b ête m e su re au m o ins tro is
m è tre s de haut, elle a des poils p a rto u t, une gueule 3 é n o rm e et

1. La b ergerie : lieu où l’on abri te les m o u t o n s .


2. A valer : m a n g e r ou boire que lque chose.
3. La gueu le : la b ou che p ou r ce rt ai n s an im au x .

16
Des traces dans la neige !

des d en ts trè s p o in tu es. Son cri f a it tre m b le r les m o n ta g n e s et


e lle p e u t s o u le v e r u n e v a c h e d ’u n e s e u le m a in . Je c ro is q u ’il
e x a g è re un p eu. J ’o u v r e la b o u c h e p o u r le lui d ire , q u a n d un
h u rle m e n t re te n tit dehors.
— V ous en ten d e z ? d it E rn e st. C ’e st la bête !
Nous s o rto n s to u s de la m aiso n . Les cris re c o m m e n c e n t. De
g r a n d e s lu m iè r e s illu m in e n t le b as du g la c ie r p r o j e t a n t d es
om b res m e n a ç a n te s sur les m o n tag n es.
— U n e bête ne p eu t pas fa ire ça to u te seule, d it M a rtin e .
— Elles so n t p eu t- être p lusieu rs, lui répond E rn e st.
Je co m p ren d s m a in te n a n t p ourqu oi E rn e s t a si peur.
— R e n t r e z d a n s la m a is o n , d it V in c e n t . Je v a is a p p e le r la
g e n d a rm e rie . C ’est plus p ru d en t.
L o r s q u e V in c e n t n o u s r e jo in t d a n s la c u is in e , E r n e s t lu i
d em a n d e si les g e n d arm e s v o n t a rriv e r.
— Les cris se so n t a rrê té s , je n ’ai pas té lép h o n é. P a r co n tre,
j ’ai tro u v é ceci sur la p orte.

— U n e le ttre ? s ’é to n n e E rn e st. C o m m e n t est-elle a rriv é e là ?


V in c e n t te n d la le t t r e à E rn e s t. Celui-ci la lit à h a u te v o ix :
« L ’a b o m in a b le h o m m e d e s n e ig e s e s t r e v e n u . P a r t e z , ou la
fu re u r b lan ch e to m b e ra sur vos m a iso n s a v a n t la fin du m ois ! »
Nous nous re g a rd o n s les uns les a u tres. C hacu n d oit se p oser
en silen ce les m ê m es q uestio n s. Qui a é c rit c e tte le ttre ? Qui l’a
a c c ro c h é e 1 su r la p o rte de la m a is o n ? P o u rq u o i v e u t- o n fa ir e
peu r à E rn e s t et M a rtin e ?
U n e a u tre q u e stio n m e v ie n t à l’e s p rit : p ourquoi V in c e n t n ’a-
t-il pas app elé la g e n d a rm e rie ?

1. A ccrocher : fixer à un c r o c h e t ou à un clou.

18
T T

Compréhension é crite et orale

Lisez le chapitre et rem ettez dans l’ordre de l’histoire les propositions


suivantes.

a Q Vincent tend une lettre à Ernest.


b Q Des hurlements retentissent dans la montagne.
c Q Patrick se demande pourquoi Vincent n’a pas appelé
la gendarmerie.
d Q M artine sert un verre de lait à Patrick et Vincent.
e Q Patrick et Vincent arrivent chez Ernest.
f Q Ernest leur donne les caractéristiques de l’affreuse bête.

m o Écoutez l’enregistrem ent et choisissez le dessin qui correspond à la


description.

20
C T I V T

G ra m m a ire
P o u v o ir à l’indicatif présent
je peux Nous pouvons
Tu peux Vous pouvez
Il / Elle peut Ils / Elles peuvent

Q Complétez les phrases avec le verbe p o u v o ir.

1 La b ê t e ...................... soulever une vache avec une main.


2 N o u s ...................... reprendre une part de gâteau.
3 J e ...................... lire la lettre.
4 V o u s .....................rester à la maison.
5 Ernest et M a rtin e ...................... entendre les hurlements.
6 T u ......................répondre à ma question.

L ’accord des adjectifs qualificatifs


• Les adjectifs qualificatifs s’accordent en genre (masculin ou féminin)
et en nombre (singulier ou pluriel) avec le nom qu’ils qualifient.
• Les règles d’accord ont de nombreux cas particuliers.
en genre : bon -* bonne doux -► douce léger -> légère
blanc -> blanche bas -► basse...
en nombre : gros -> gros fin a l -► finaux bleu -*■ bleus...

Q Complétez les phrases en utilisant les adjectifs qualificatifs proposés.


N’oubliez pas de les accorder !

1 Le (vie u x )...................... homme habite dans une ferm e du village.


2 La (g ro s)...................... bête habite dans la montagne.
3 Ses amies disent qu’elle est (peureux).......................
4 La fenêtre que tu as cassée était toute (n e u f)......................
5 La neige tombée cette nuit est (lé g e r).......................
6 Le soleil brille, la journée est très (b e a u ).......................

21
E n rich issez votre vocabulaire

Q Que signifient les phrases suivantes ?


Cochez la bonne réponse.

1 Ernest est inquiet.


a Q II craint quelque chose,
b Q II est content,
c Q II est fatigué.

2 Patrick s’interroge.

a □ Il se pose des questions,


b Q II a peur,
c Q II s’en va.

3 Un bruit retentit.

» □ Il se fait entendre,
b Q II s’arrête.
c Q II diminue.

4 L’avalanche s’abat sur les maisons.


a Q Elle tombe violem m ent sur les maisons,
b Q ] Elle passe à côté des maisons,
c Q Elle soulève les maisons.

Production é crite et orale

D ELF Q Racontez une histoire que vous connaissez (livre


ou film ) dans laquelle in te rvien t une bête
im aginaire.

D ELF 0 Décrivez deux créatures d’un pays im aginaire,


l’une horrible et l’autre magnifique.

22
L’abominable
homme des neiges
g ï [Im aginezun peu : vous vous promenez
dans la montagne et, soudain, une bête
mystérieuse apparaît. Elle mesure environ
trois mètres et semble peser au moins 300
kilos. Elle a de longs bras couverts de
poils et le visage d 'u n hom m e. Elle
marche sur deux pattes mais utilise aussi
ses bras pour courir plus vite. Elle se
gratte comme un singe et m ontre ses
dents pour vous faire peur.
Est-ce un cauchemar ou la réalité ? Cette
créature, mi-homme mi-animal, existe-t-
elle ou ne la trouve-t-on que dans les
contes européens, les légendes indiennes
ou dans un album de Tintin ? Bigfoot filmé par Bob Gimlin et
Difficile de le dire avec certitude. Roger Patterson (octobre 1967).
Nombreux sont ceux qui affirment avoir croisé la route d'une telle
créature. Et ce, dans toutes les montagnes du monde entier.
Les témoignages les plus nombreux proviennent des montagnes de
l'Himalaya : une jeune népalaise a même affirmé avoir été attaquée
par un singe géant en 1974. Des centaines de personnes disent avoir
vu ses traces dans la neige. Il en existe des photographies qui sont
impressionnantes !
On raconte aussi que des promeneurs ont aperçu son ombre dans la
forêt et que des alpinistes ont vu la bête s'enfuir devant eux. Ceux-là
°nt dit qu'elle était inoffensive et même plutôt... timide !

23
l î l i- 'â ï'jà lÈ É i IbOt
Mais beaucoup de témoignages se sont révélés faux. Comme ces os
et ces poils qui, selon certaines personnes, appartenaient à la bête :
c'étaient en réalité ceux d'une panthère !
Les scientifiques de toutes les nationalités se sont penchés sur le
mystère. Pour les uns, il s'agit tout simplement d'un grand singe.
D'autres pensent qu'il s'agit d'un ours. Mais tous disent ne pas avoir
suffisamment de preuves pour donner une explication définitive.
Beaucoup restent donc persuadés que cette histoire n'est qu'une
légende (aucun squelette n'a été retrouvé, par exemple), mais des
centaines de gens espèrent encore rencontrer un jour cet animal.
Et vous, croyez-vous à l'abominable homme des neiges, celui qu'on
appelle aussi le yeti, big foot, sascjuatch, Almasty ou mi-gô ? Si vous
vous en sentez le courage, n'hésitez pas à partir à sa recherche,
com me cet alpiniste japonais qui a passé six sem aines dans
l'Himalaya en 2003 pour rapporter des photos et des films du yeti. 0

Quoi qu'il en soit, la prochaine fois que vous vous jbromenez en


montagne, restez quand même prudent : jamais personne n'a prouvé
que l'abominable homme des neiges n'existe pas !

24
Compréhension é crite

lF O A P r ^s avo*r dossier, choisissez la bonne réponse.

1 II est difficile d’apercevoir le yeti dans la montagne car...

a Q ü est très petit.


b [] sa fourrure est blanche comme la neige.

c EU *1 n’existe peut-être pas.

2 D’après ce qu’on raconte sur le yeti, il ressem blerait plutôt à...

a ED un serpent b Q un oiseau « □ un singe.

3 De nombreuses personnes veulent prouver l’existence du yeti,


mais elles n’ont pas assez de...
a Q temps b Q preuves c Q chance.

4 Le yeti apparaît dans l’histoire d’un célèbre personnage de


bandes dessinées. Il s’agit de...
a Q H arry Potter b Q Zorro c Q Tintin.

5 Un autre nom donné au yeti est...

a EU big knee b Q b ig fo o t c Q ] big face.

@ Parm i les adjectifs ci-dessous, choisissez ceux qui peuvent, selon


vous, caractériser le yeti.

gentil fo rt grand drôle p atient poilu géant


minuscule aim able im pressionnant gourmand
prétentieux agile poli lourd

Production é crite et orale

^ Dessinez le y e ti tel que vous l’im aginez et décrivez-le à un


cam arade qui en fera un dessin. Comparez vos dessins.

25
Un homme peu
sympathique

e s u is t r è s en c o l è r e ! V incent n ’a p a s v o u l u
m ’a c c o m p a g n e r à l a m a i r i e 1 d u v i l l a g e . Il f a u t
p o u r t a n t p r é v e n ir t o u t le m o n d e de ce q ui se p asse
chez E r n e s t e t M a rtin e . Il f a u t f a ir e un e e n q u ê te 2. La
b lag u e d o n t p a r la it V in c e n t n ’e s t p lu s d rô le du to u t. P o u rq u o i
V in c e n t ne v e u t- il p as v e n ir a v e c m oi ?
Q u and j ’a rriv e d e v a n t la m a irie, la p o rte du b â tim e n t s ’o u vre
b ru sq u em en t. U n ho m m e s o rt et m e b o u s c u le 3. Il ne s ’excuse pas
e t co n tin u e son chem in.
— Hé, vo u s pouvez fa ire a tte n tio n !

1. La m airie : les b u r e a u x où tr ava il le nt les e m p lo y és d ’une c o m m u n e .


2. L’en q u ête : les r e c h e r c h e s qui s o n t fa ites p o u r tr o u v e r les r é p o n s e s à
des que st ion s.
3. B ousculer : p o u s s e r f o r t e m e n t .

26
Des traces dams la neige !

Il se re to u rn e et m e répo nd :
— Q uelque chose ne v a pas ?
— V ous m ’avez bousculé.
— Ah bon ? M ais p ourquoi restez-vo us d e rriè re la p o rte ? Ce
n ’e st p as un p a rk in g ! E t puis, je n ’ai pas le te m p s de d is c u te r
a v e c un g am in h
Il s ’en v a en g r o m m e la n t 2. Il p a ra ît q u ’on ap p ren d la p o litesse
à to u s les e n f a n t s , je p e n s e q u ’il y a d es a d u lt e s q u i o n t la
m é m o ire c o u rte 3.
J ’e n tre dans la m a irie et m e dirige v e rs le b u reau du m aire. Je
le co n n ais bien, c ’est m on oncle !
— P a tric k , q u ’est-ce que tu vie n s fa ire ici ?
— Il se passe des choses cu rieu ses chez E rn e st. Tiens, lis !
Je lui ten d s la le ttre a n o n ym e .
— Q u ’e s t- c e q ue c ’e s t q ue c e t t e h is t o ir e ? U n e m a u v a is e
blague p eut-être.
Il ne v a q uand m êm e pas ré a g ir co m m e V in c e n t : il n ’y a que
m oi de ra is o n n a b le dans ce v illag e ? J ’in siste et lui explique to u te
l’h isto ire : les tra c e s de pas dans la neige, les m o u to n s atta q u é s,
les h u rle m e n ts et la le ttre .
— Tu as ra iso n . Je v a is a lle r fa ir e un to u r là-bas la s e m a in e
p ro ch ain e.
— S e u le m e n t ! M ais E rn e s t et M a rtin e o n t v ra im e n t peur.
— D ’a c c o rd , P a t r ic k . J e v a is y p a s s e r a v a n t la fin de c e t t e
s em ain e. Ça te v a ?

1. Un gam in : (fam.) un e n f a n t ou un ad o les cent .


2. G rom m eler : p arl er e n t r e ses d e n t s s a n s que les a u t r e s c o m p r e n n e n t
ce q u ’on dit.
3. Avoir la m ém oire cou rte : oublier r a p i d e m e n t les ch o se s qui se s o n t
passées récemment.

28
— Si tu ne peux pas ava n t...
— J ’ai beau co up de tra v a il, tu sais. E t puis, il y a ce projet...
— Quel p ro je t ?
M o n o n c le m ’e x p liq u e q u ’un p r o m o t e u r im m o b ilie r 1 v e u t
c o n stru ire des im m eu b le s et un té lé p h é riq u e près du villag e.
— U n t é lé p h é r iq u e ! O u a h , s u p e r ! O n p o u r r a r e jo in d r e Le
Cirque blan c ?
Le C irq u e b la n c e s t un e g ra n d e s t a t io n de ski. E lle e s t de
l’a u tre c ô té de la v a llé e . A u jo u rd ’hui, il fa u t p re n d re la v o itu r e
pour y a lle r depuis n o tre villag e.

L Un p rom oteu r im m ob ilier : un e p e r s o n n e qui fait co n st ru i re des


mai son s, des imm eub le s.

29
Des traces dans la neige !

— On p o u rra, bien sûr. D ’un côté, c ’e st une bonne chose. M ais


d ’un a u tre côté, le v illa g e p erd sa tra n q u illité . E t puis, il y a un
p ro b lè m e a v e c la fe rm e d ’E rn e s t et M a rtin e .
— Po u rq u o i ?
— Le n o u v e a u p ro je t p ré v o it la g are du té lé p h é riq u e ju s te à
l’e m p la c e m e n t1 de leu r m aison.
— M ais on ne p eu t pas la d é tru ire !
— B ie n sû r que non. S a u f si E rn e s t et M a rtin e a c c e p te n t de
d ém én ag er.
C’est im po ssib le ! E rn e s t est né dans c e tte fe rm e . Ja m a is il ne
la q u itte ra ! On ne p eu t pas lui d e m a n d e r ça.
— Qui a eu c e tte m a u v a is e idée ?
— M o n s ie u r L a rc h e r, le p ro m o te u r im m o b ilie r. Tu l’as peut-
ê tre cro isé en a rriv a n t.
— Ce m o n s ie u r de m a u v a is e h u m e u r ? J e n e l ’a im e p a s
beaucoup.
— M oi non plus. M ais ce p ro je t p eu t ê tre une ch a n ce p our le
v illa g e . N o u s a v o n s ju s q u ’à la fin du m o is p o u r n o u s d é c id e r.
E n su ite, M o n sie u r L a rc h e r a rrê te le p rojet.
La fin du m ois ? Pourquoi cette date m e dit-elle quelque chose ?
Je c h erch e et... fin a le m e n t m on oncle m e d onne la ré p o n se sans
le v o u lo ir :
— Tu co m p ren d s p ourquoi je n ’ai pas beau coup de te m p s p our
a lle r chez E rn e s t. M ais je m ’en o ccu p e au ssi, je te le p ro m e ts .
Tiens ! dit-il en m e te n d a n t la le ttre an o n ym e.
La le ttre , bien sûr : « P a rte z , ou la fu re u r b lan ch e to m b e ra sur
v o s m a is o n s a v a n t la fin du m o is ! ». V o ilà un e b ie n é t r a n g e
co ïn cid en ce !

>■
1. L’em p lacem en t : l’end roit, le lieu, la place.

30
Compréhension é crite et orale

^ Écoutez l'enregistrem ent du chapitre et cochez les phrases correctes.

1 Q Patrick et Vincent vont ensemble à la mairie du village.


2 Q Patrick bouscule volontairement un homme qui sort de la mairie.
3 Q Le maire du village est Fonde de Patrick.
4 Q L'oncle de Patrick va voir Ernest dans la journée.
5 [] Le projet consiste à construire des immeubles et un téléphérique.
6 [ ] La gare du téléphérique est prévue à l'em placem ent de la
maison de Patrick.
7 Q Le projet doit être décidé avant la fin du mois.
8 Q Le Cirque blanc est le nom d’une station de ski.
9 Avec le téléphérique, on pourra rejoindre directem ent Le
Cirque Blanc depuis le village.
10 Q Patrick pense qu’Ernest sera content de déménager.

Q Lisez le docum ent et répondez aux questions.

La France est divisée en régions, départements et communes. Tous les


six ans, les habitants de plus de 18 ans de chaque commune choisissent
parmi des candidats, hommes et femmes, les conseillers municipaux.
Ces personnes forment le conseil municipal. Le conseil municipal vote à
son tour pour choisir le maire de la commune. Celui-ci est élu pour six
ans. Il est le représentant de l'État dans la commune. Il est chargé de
l'application des lois. Le maire et le conseil municipal s'occupent des
affaires de la commune : ils décident, par exemple, des travaux, comme
la construction d'écoles ou d'équipements sportifs. Le maire célèbre
aussi les mariages. Il y a en France 36 679 maires.

1 À partir de quel âge a-t-on le droit de voter pour élire les conseillers
municipaux ?

2 Par qui est élu le maire d'une commune ?


A C T T

3 Pour combien de temps le maire d’une commune est-il élu ?

4 Combien y a-t-il de communes en France ?

5 Qui célèbre les mariages dans une commune ?

Grammaire
Les verbes pronominaux
• On reconnaît un verbe pronominal au pronom personnel qui
l’accompagne. Celui-ci représente la même personne que le sujet.
Je m e regarde dans la glace.
• Le pronom est placé entre le sujet et le verbe. À l’im pératif, il est placé
après le verbe. Dans ce cas, te devient toi.
Habille-toi !

• Le passé composé des verbes pronominaux se form e avec l’auxiliaire


être.
Nous nous som m es reposés.

Q M ettez au pluriel ou au singulier les sujets et les verbes pronom inaux


des phrases suivantes.

1 L’homme s’excuse d’avoir bousculé Patrick.

2 Je me demande qui a écrit cette lettre.

3 Tu te félicites du nouveau projet de téléphérique.

4 Vous vous trompez de coupable.

5 Les flocons de neige se transform ent en glace.

6 Nous nous aventurons dans la montagne.

32
C T

Q Mettez les verbes pronom inaux à l’im pératif.

1 Se taire (2e personne du singulier) : ............


2 Se laver (2e personne du pluriel) : ................
3 Se réveiller (2e personne du singulier) : .......
4 Se lever ( l ère personne du pluriel) : ..............

E nrichissez votre vocabulaire

^ Observez le dessin et retrouvez les noms figurant dans la liste.

a E une crête b E un plateau c Q un torrent


d [E un col e E une f ° rêt f EU une cascade

g E neige h El une v a Née i E] une arête


j [ E un somm et k E un glacier 1 E un lac
m E un téléphérique
A C T V T

Production é crite et orale

d elf Vous proposez au m aire de vo tre com mune de construire un nouveau


stade. Imaginez le dialogue entre vous et le maire.

d elf 0 Le m aire du villag e doit é crire la p u b licité pour le nouveau


téléphérique. Aidez-le en tro u van t un slogan et de bons argum ents !


►►P R O J E T IN T E R N E T
Le Club alpin français
444
Lancez une recherche sur le Club alpin français à l’aide d’un moteur
de recherche. Connectez-vous au site officiel.
► À partir de la page d’accueil :
• citez quatre activités proposées par le club.
• cherchez la carte des refuges et des chalets.
• regardez s ’il y a de nouvelles actualités dans les clubs.
• cherchez comment envoyer un courriel au club.

► Dans la rubrique « Refuges - Chalets » :


• cherchez le nom d’un refuge se trouvant dans le massif des
Aravis.
• cherchez quelle personne contacter pour organiser un stage
dans un centre d’activités.

^ Dans la rubrique « Environnement » :


• Quels sont les engagements du club ?

► Cherchez dans la rubrique « La Fédération » les réponses aux


questions suivantes :
• Quel est le nombre de clubs en France ?
• Quel est le nombre d’adhérents ?
• Quels livres le club édite-t-il ?
CHAPITRE 4

Une découverte
surprenante

IIô , V in c e n t ? C ’e s t m o i, P a t r ic k . J ’a i v u m o n
o n cle h ie r à la m a irie . F ig u re - to i que...
Je ra c o n te l ’h is to ir e du p ro je t de té lé p h é riq u e
à V in c e n t. Il ne fa it pas b eau coup de
c o m m e n ta ire s . À la fin , je lui dis :
— Je c ro is q u ’il f a u t a lle r f a ir e un t o u r v e r s le g la c ie r. Les
h u rle m e n ts de l’a u tre soir o n t fo rc é m e n t une ex p lica tio n .
V in c e n t ne sem b le pas trè s e n th o u s ia s te .
— Il a b e a u c o u p n e ig é c e t t e n u it , m e r é p o n d - il. C ’e s t
d an g ereu x d ’a lle r là-haut, la neige e st tro p fra îc h e . E t puis, je ne
m e sens pas bien ce m a tin . J ’ai pris fro id 1 et j ’ai m al à la gorge. Je
va is re s te r cou ch é a u jo u rd ’hui.

1. Prendre froid : to m b e r m alad e a p rè s avoir é té d a n s un lieu froid.

35
Des traces dans la neigel

L ’a t t it u d e de V in c e n t c o m m e n c e v r a im e n t à m ’é n e rv e r. Lui
qui d ’h ab itu d e est to u jo u rs p a rta n t L.. Je ra ccro ch e 2 le télép ho ne.
T a n t pis p o u r lui, je v a is y a lle r to u t seul. De to u te faço n , je dois
m ’e n t r a în e r si je v e u x d e v e n ir guide plus ta rd . Ce n ’e s t pas un
peu de neige qui v a m ’a rrê te r.
Je p ré p a re m on sac en v ite s s e et sors de chez moi.
— B r r r ! Il f a it trè s fro id . La te m p é r a tu r e d o it ê tre bien au-
dessous de zéro.
P e n d a n t p resq ue deux heu res, je m o n te dans la neige fra îc h e .
S o u d a i n , le b r o u i l l a r d to m b e e t il c o m m e n c e à n e ig e r .
H e u r e u s e m e n t que je c o n n a is b ien la m o n ta g n e , s in o n je m e
s e n t ir a is c o m p lè t e m e n t p e rd u . J e c o m m e n c e à ne p lu s v o ir
g rand-chose. J ’a rriv e en bas du g lacier. V in c e n t a v a it ra iso n : la
n e ig e f r a îc h e a r e c o u v e r t les c r e v a s s e s 3. C o n t in u e r e s t tro p
d ang ereux. Je v a is p lu tô t re d e s c e n d re vers...
— Ahhhhhhhhh!
U n e c re v a s s e ! H e u re u se m e n t, elle n ’est pas p ro fo n d e et je ne
m e su is p as f a it m a l en to m b a n t . Je m e r e lè v e e t b o u g e m es
ja m b e s et m es b ras : ça va, rien de cassé, ju s te un bon bleu 4 sur
les fe s se s san s d o u te. J ’a ttr a p e une la m p e de p oche d an s m on
sac à dos. Je l’allum e. Q uelle d rôle de c re v a s s e ! Elle a la fo rm e
d ’un tu n n el, co m m e si q u elq u ’un l’a v a it creusée.
Je m a rch e dans le tu n n el. A p rè s q uelques m è tre s, je d éco u vre
une p o rte ! U n e p o rte d ans un g la c ie r : v o ilà qui e st de plus en
plus é tra n g e . Je la pousse. Elle ré sis te . Je p ousse plus fo rt, elle

1. Être p artan t : ê tre d ’acco rd p o u r faire quelq ue chose.


2. R accrocher : p o s e r le té lé p h o n e a p rè s avoir parlé.
3. Une crev a sse : un tro u d a n s un glacier.
4. Un bleu : b lessu re qui a p p a ra ît sous la p ea u lo rs q u ’on s ’e s t cogné à
quelq ue chose.

36
Des traces dans la neige !

s ’o u vre. Il fa it trè s n o ir de l’a u tre côté. J ’é c la ire a v e c m a lam pe.


Je dois ê tre dans une g ro tte. M ais... q u ’est-ce que c ’est que ça ?
S u r u n e t a b le se t r o u v e n t un m a g n é t o p h o n e e t d e s h a u t-
p arleu rs. Des caisses en bois et de g rand s p ro je c te u rs so n t posés

sur le sol.
— V o ilà d ’où p ro v e n a it la lu m ière que nous a v o n s vu e l’a u tre
s o ir . J e p a r ie q u ’il y a d e s h u r le m e n t s e n r e g is t r é s s u r u n e
ca s se tte .
Je m ’ap p ro ch e de la ta b le et a ttra p e une c a s s e tte que je m ets
dans l’ap p areil. Je v a is a p p u y e r sur le b outon du m a g n éto p h o n e
q u an d j ’e n te n d s un b ru it : q u e lq u ’un v ie n t. Je dois m e c a c h e r,
v ite ! Je plonge d e rriè re deux caisses en bois et essaie de m e fa ire
aussi p e tit que possible.
U n e p o rte s ’o u vre et une lu m ière s ’a llu m e d ans la g ro tte . Je
r e s p ir e le m o in s p o s s ib le . M o n c œ u r b a t t r è s v it e . D es p a s
s ’a p p ro ch e n t de la tab le. Qui est-ce ?
S a n s f a ir e de b ru it, je t o u r n e la t ê t e e t r e g a rd e à t r a v e r s
l’espace laissé e n tre les deux caisses en bois. U n e c ré a tu re pleine
de poils est assise sur la chaise : l’ab om in ab le ho m m e des neiges !
À ce m o m ent-là, la so n n e rie d ’un té lé p h o n e re te n tit. Je vo is la
b ête f o u ille r 1 dans sa fo u rru re et en s o rtir un p o rta b le.
- Allô ?
Je re co n n a is sa voix. C ’est celle de...

I
1. Fouiller : c h e rc h e r s o ig n e u s e m e n t p o u r tr o u v e r q uelque chose.

38
A C T T

Compréhension é crite et orale

d elf ^ Lisez le chapitre et dites si les affirm ations suivantes sont vraies (V)
ou fausses (F).

V F
1 C’est Patrick qui appelle Vincent au téléphone.
2 Patrick propose à Vincent de m onter jusqu’au glacier.
3 Vincent accepte d’accompagner Patrick.
4 Lorsque Patrick arrive au glacier, le soleil brille.
5 Patrick tombe dans une crevasse.
6 Patrick éclaire le tunnel avec une bougie.
7 Lorsqu’il entend un bruit, Patrick a peur.
8 L’abominable homme des neiges a vu Patrick.
9 C’est le portable de Patrick qui sonne.

BBSr Q Écoutez la conversation téléphonique entre P a trick et Vincent. Puis,


complétez le tableau en associant chaque phrase à un personnage ou à
l’autre.

Pa trick Vincent

1 Il est fatigué. □ □
2 Il est en pleine forme. □ □
3 Il a un rendez-vous ce matin. □ □
4 Il s’est couché tard la veille. □ □
5 Il va voir son dentiste. □ □
6 Le patron du magasin de sport est son ami. □ □
7 Il va parler de Patrick à Michel. □ □
8 Il a envie d’aller vers le glacier. □ □
9 Il téléphonera demain matin. □ □
10 Ce soir, il va au cinéma. □ □

40
T É S

Grammaire
Les homophones
Ne confondez pas !
• On : pronom personnel indéfini qui peut être remplacé par un autre
pronom personnel.
On p art toujours trop tard. -> Il(s)/Elle(s) p art(en t) toujours trop tard.
• Ont : 3e personne du pluriel du verbe avoir conjugué au présent de
l’indicatif. Il peut être remplacé par avaient (im parfait du verbe avoir).
Ils ont beau temps. -► Ils avaien t beau temps.

Q Complétez les phrases suivantes par on ou ont.

1 aime lancer des boules de neige.


2 Patrick et V in c e n t de nouveaux skis.
3 Les habitants du v illa g e peur des cris.
4 préfère les animaux q u i les poils longs.
5 Vincent a répondu : « ne peut pas y aller ce matin ».
6 L’h iv e r, doit porter des habits q u i une doublure.

V o u lo ir à l’indicatif présent
Je veux Nous voulons
Tu veux Vous voulez
Il / E lle veut Ils / Elles veulent

0 Com plétez les p hrases avec le ve rb e vo u lo ir. Puis tra n sfo rm e z


oralem ent chaque phrase à la form e négative.

1 J e ............ ......aller au cinéma.


2 Elle .........répondre au téléphone.
3 N o u s ...... ............allum er les projecteurs.
4 V o u s .......
5 V in c e n t...
6 Patrick et V in c e n t...................se prom ener en montagne.

41
Ç T T

E nrichissez votre vocabulaire

Associez chaque phrase à un ou plusieurs m ots de la liste ci-dessous.

la pluie la neige les éclairs le vent le soleil le brouillard


la grêle Forage l’averse le nuage le tonnerre

a Le ciel est tout noir. De grandes traces de lumières éclairent le ciel.


Un bruit de roulement de tam bour retentit. (Quatre mots).

b Elle est tombée brusquement. Ça a duré quelques minutes, puis il


est réapparu. (Trois mots).

c II est tombé d’un coup, sans prévenir. On ne voit plus rien. Je ne


distingue presque plus le bout de mes skis. (Un mot).

d Pendant la nuit, il en était tombé au moins cinq centim ètres. Mais il


s’est mis à souffler très fort et tout a été balayé. (Deux mots).

e Le ciel est tout blanc. On croit qu’il va neiger mais ce qui tombe du
ciel est plus gros que des flocons, plus dur et rebondit sur le sol.
(Deux mots).

e Que signifient ces expressions sur le temps qu’il fait ?

1 II pleut des cordes. a □ Il fait beau.


b □ Il y a du vent.
c □ Il pleut très fort.
2 II fait un soleil de plomb. a □ On ne voit pas le soleil.
b □ Le soleil brille très fort.
c □ Le soleil se couche.

42
■ A C T 1 V i t é s mm
3 Le temps se couvre. a ] Le soleil se couche.
b ] Les nuages envahissent le ciel.
c ] La pluie s'arrête.

4 II fait un froid de canard. a ] Il fait doux.


b ] Il fait très froid.
c ] Il va pleuvoir.

P rodu ctio n écrite et orale

O ELF Q Vous téléphonez à un ami pour lui proposer une sortie. Il préfère
re s te r chez lui et vous te n tez de le co n vain cre. Im aginez la
conversation.

►►► P R O J E T IN T E R N E T
La météorologie en montagne
Allez sur un moteur de recherche et tapez « météo France ». Cliquez
ensuite sur le site officiel de Météo France.
Choisissez la rubrique « Montagne ».

► Dans « Les prévisions, accès direct », tapez « Saint-Gervais Mont-


Blanc ». Remplissez ensuite le bulletin météorologique de cette
station de ski située dans les Alpes :
• Prévisions pour le : .......................
• Soleil : lever : ................................... coucher.: .......................
• Temps sensible : ..........................
• Isotherme 0° (m) : ........................
• Direction du vent : ........................
• Vitesse du vent : ...........................
► Dans la rubrique « Voir aussi », choisissez le dossier thématique
sur les nuages. Classez les nuages suivant leur altitude dans le ciel
,
(du plus bas au plus haut) : altostratus, cirrus cum ulus, stratus ,
,
n im bo stratus cirrostratus.

43
A C T T

Choisissez ensuite le dossier thématique sur la neige.


• Quelle est la différence entre les avalanches spontanées et les
avalanches provoquées ?

Combien de niveaux l’échelle européenne du risque d’avalanche


comporte-t-elle ?

Choisissez enfin le dossier thématique sur les orages.


• Quels sont les signes annonciateurs d’un orage ?

• Quels sont les conseils pour se mettre à l’abri en montagne ?

METEO
m\FRANCE
Vigilante Météo

Toujours un temps d'avance

€33)
0 Comprendre la météo > Accueil > Comprendre la météo > Dossiers thématiques
> La neige
O Dépliant Le climat en
questions
O Abonnement au mois
O Situations commentées
0 Dossiers thématiques Formule FLASH O O
Les avalanches
> Mesurer l'atm osphère Formule PLUS O O
> Les nuages
Identifiant Mot de passe
> Les cyclones tropicaux Des avalanches naturelles ou accidentelles
> El Nino
> L'effet de serre
> Les orages Mot de passe oublié 7
> La clim atologie marine
O Abonnement journée
> La neige
> La prévision numérique Formule FLASH 0
> Les tempêtes
Formule PLUS O
O Jeunesse et jeux
O Le coin de l'éducation Votre code O
O Les Guides
O La météo en balade Conditions de vente
O La librairie
O L’album photo
O Glossaire météo de A à Z G Espace Pro
□ Climathèque

O Ma metéo
O Numéro court 3250
O Montagne
O Météo locale et
O M er départementale
O Agrandir la photo • avalanche de poudreuse
O Trafic routier O I-Mode
Une avalanche est un écoulement rapide d'une masse de neige sur une pente. O WAP
O Voyage
O Service vocal sur mobiles
Les avalanches 'spontanées', dites 'naturelles' sont celles qui se déclenchent
O Aviation O SMS+
sous raction directe et immédiate de facteurs météorologiques : fortes chutes
O Climat de neige froides et ventées, fort réchauffement surtout s'il est accompagné de O La météo sur Minitel
pluie. Les petites coulées et tes grosses avalanches de poudreuse, parfois
O Santé / Environnement dévastatrices, ainsi que les avalanches de printemps de neige moufllée se

44
L'abominable
Inomme des neiges
a un nom
in c e n t !
La v o ix de l ’a b o m in a b le h o m m e des neiges e s t celle
de V in c e n t ! C o m m e n t e s t- c e p o s s ib le ? J ’é c o u te ce
q u ’il d it au té lé p h o n e :

— Non ! Je n ’en peux plus, j ’ab an d o n n e ! On n ’a v a it pas d it ça !


V ous êtes c o m p lè te m e n t fou !
V in c e n t ra n g e so n p o r t a b le . Il e s t f u r ie u x . Je s o rs de m a
c a ch e tte .
— V in c e n t ! Q u ’est-ce que tu fais a v e c ce c o stu m e ?
Il se lève d ’un coup et se re to u rn e :
— P a tric k ! Je t ’a v a is d it de ne pas a lle r v e rs le g lacier. Tu v as
m ’ex p liq u e r ce que...
— H é ! Ç a v a , m o n v ie u x h tu n ’es p a s m o n p è r e . E t j ’ai
l’im p ressio n que c ’est p lu tô t toi qui m e dois des ex p lica tio n s.

1. Mon vieu x : (fam .) te r m e d ’affection ,


v

45
Des traces dans la neige !

Je m o n tre du d oig t le m a g n é to p h o n e , les p ro je c te u rs e t son


co stu m e d ’ab o m in a b le h o m m e des neiges. V in c e n t s ’e ffo n d re sur
la chaise.
— Je ne peux rien te dire. Je suis désolé.
Je com prend s m a in te n a n t son a ttitu d e étra n g e chez E rn e s t et
M a rtin e l’au tre jo u r lo rsqu’il n ’a pas appelé la g end arm erie. Q u an t
à la le ttre an onym e, inutile de se d em an d er plus longtem ps qui l’a
accrochée sur la porte. M ais pourquoi fait-il cela ?
— Je ne tro u v e pas ta blague trè s drôle.
— Ce n ’est pas une blague, P a tric k . On m ’oblige à le faire .
— On ? Qui ça « on » ?
— U n hom m e.

— Tu d ois t o u t m e d ire m a in t e n a n t . S in o n , je p r é v ie n s les


g en d arm es !

V in c e n t sem b le c o m p lè te m e n t a b a ttu h II h ésite, soup ire puis


se lance 2.

— Bon, d ’acco rd . Il y a deux m ois, j ’ai re n c o n tré un d rôle de


t y p e 3. Il s ’ap p elle M o n sie u r La rch e r.
— Le p ro m o te u r im m o b ilie r !
— C elu i que tu as c ro is é à la m a irie , oui. M a is il n ’e s t p as
p r o m o t e u r im m o b ilie r . C ’e s t un e s c r o c 4. M a is ç a , je ne l ’ai
co m p ris que la se m ain e d ern iè re . Il v e u t s im p le m e n t a c h e te r la
m aiso n d ’E rn e s t p our pas ch e r et la re v e n d re ensuite .
Je savais bien que cet hom m e n’était pas sym pathique. Mais je ne
com prends toujours pas ce que Vincent vien t faire dans cette histoire.

1. Être abattu : se s e n tir tr è s faible, p erdu, san s sav oir quoi faire.
2. Se Iançer : ici, se m e t tr e à to u t ra c o n te r.
3. Un drôle de ty p e : un p e rs o n n a g e curieux, d iffé re n t des a u tre s , utilisé
d a n s un sen s négatif.
4. Un escroc : u ne p e rs o n n e qui fa it des affa ire s m a lh o n n ê te s .

46
Des traces dans la neigel ___________________

— Il m ’a proposé de l’arg ent pour faire des tra ces au to u r de chez


E r n e s t . A u d é b u t, je n ’y v o y a is q u ’u n e b la g u e . E t p u is, il m ’a
dem andé d ’en reg istrer les hurlem ents, puis d ’atta q u e r les m outons.
— Tu p o u vais ne pas le fa ire .
— Il m en açait de me dénoncer aux gendarm es. Je voulais arrêter,
je te le jure, m ais j ’étais allé trop loin. Je ne sais plus quoi faire...
V in c e n t se lève et m a rc h e d an s to u s les sens. J ’e s sa ie de le
c a lm e r . A p r è s t o u t , il n ’e s t rie n a r r i v é de g r a v e . Je s u is s û r
q u ’E rn e s t et M a rtin e lui p a rd o n n e ro n t.
— C ’est tro p ta rd ! m e répo nd V in c e n t. D ans tre n te m in u tes,
l’a v a la n c h e v a é c ra s e r leu r m aison.
— QUOI ?
— J ’av a is donné une charg e explosive à M o n sieu r Larch e r. Celle
q u ’on u tilise p o u r d é c le n c h e r des a v a la n c h e s . Il m ’a v a it p ro m is
q u’il ne s’en s e rv ira it pas. Il v ie n t de m e dire au télép h o n e q u’il a
placé la charg e en dessous du col de B ellevu e. Je suis tro p bête !
— Ça tu peux le dire. Q u ’est-ce q u ’on p eu t fa ire ?
— Rien.
Je secoue V in c e n t :
— Il f a u t f a ir e q u elq u e ch o se. Au m o in s p r é v e n ir E r n e s t e t
M a rtin e .
— Je sais q u ’ils ne so n t pas chez eux a u jo u rd ’hui.
— C ’est d éjà ça. M ais il fa u t s a u v e r la m aison. En com b ien de
te m p s peut-on a tte in d re le col de B e lle v u e ?
— Il fa u t e n v iro n tre n te m in u tes.
— A llons-y !
Je ne laisse pas à V in c e n t le tem p s d ’e n le v e r son c o stu m e et le
p o u sse h o rs de la g ro tte . Il ne n o us re s te p lus que v in g t- c in q
m in u te s p o u r r e t r o u v e r la c h a rg e e x p lo s iv e e t l’e m p ê c h e r de
d é c le n ch e r une a v a la n c h e .

48
Compréhension é crite et orale

Lisez le chapitre et cochez l’affirm ation correcte.

1 Vincent est au téléphone, il parle

a □ avec sa mère.
b F ] avec Monsieur Larcher.

2 Patrick est caché derrière des caisses en bois.


a Q II n’entend rien de ce qui se passe dans la grotte,
b Q II écoute ce que dit Vincent au téléphone.

3 Vincent porte un costume de yeti.


a Q II le garde pendant tout le chapitre,
b Q Patrick l’aide à l’enlever.

4 Vincent raconte ce qui s’est passé à Patrick,


a Q II est très heureux de ce qu’il a fait.
b Q II voulait arrêter mais ne savait pas com m ent faire.

5 Patrick et Vincent sortent de la grotte.


a Q Ils redescendent au village prévenir Ernest et Martine,
b Q Ils m ontent vers le col de Bellevue.

D ELF 0 Écoutez l’enregistrem ent du chapitre. Parm i les phrases suivantes,


quelles sont celles qui ne font pas partie des dialogues ?

1 Allons-y !
2 J ’avais donné une charge explosive à Monsieur Larcher. Celle qu’on
utilise pour déclencher des avalanches.
3 Attention ! L’avalanche est en train de se déclencher.
4 Le costume est trop petit. Je vais l’enlever.
5 Vincent ! Qu’est-ce que tu fais avec ce costume ?
6 D’accord, Monsieur Larcher, je vais installer la charge comme
prévu.
A C T T

Grammaire
Les pronoms personnels
Rappelez-vous !
• Les pronoms personnels désignent des personnes ou des objets.
• Leur form e change selon la fonction qu’ils ont dans la phrase :
• sujet :
P a tric k se cache. -► Il se cache.
• complément d’objet direct (COD) :
Il regarde V in cen t -► Il le regarde.
• com plément d’objet indirect (COI) :
Il d it à son am i de tout raconter. -► Il lu i d it de tout raconter.
J'a i besoin de vacances. -> J'e n ai besoin.
Je pense à mes vacances. -* J'y pense.
• autre complément :
Ils sortent de la g ro tte -> Ils en sorten t
Il va au som m et de la m ontagne. Il y va.
• Le tableau ci-dessous résume les formes des pronoms :

Sujet COD COI Autre com plém ent

je me me
tu te te
il, elle, on le, la, I’, en lui, en, y en, y
nous nous nous
vous vous vous
ils, elles les leur, en, y en, y

Q Complétez les phrases suivantes avec les pronoms personnels qui


conviennent.

1 La n e ig e .........................recouvre, (les crevasses)


2 P a tric k .........................entend parler au téléphone. (Vincent)
3 Devenir guide de haute montagne, i l .........................rêve !

50
4 Les deux co p ain s..........................sont nés. (dans le village)
5 La bête n e ..........................fera plus peur. (Ernest et M artine)
6 II a bien regardé mais la bête n’..........................est plus.
(dans la grotte)
7 Il s ........................ viennent, (de la g rotte)
8 On ne sait pas si P a tric k en voudra, (à Vincent)
9 Je v o u d ra is ..........................en parler, dit Patrick à Ernest.
(Ernest et M artine)
10 Elle v a ..........................ensevelir, dit Vincent à Patrick. (Vincent et
Patrick)
11 J e ........................ donne une minute pour sortir de la grotte, dit
Patrick à Vincent. (Vincent)

12 J e ....................... me demande qui est cet homme, pense Patrick.


(à Patrick)
13 Je te donne mon portable, prends-..........................

Q Le temps. Complétez les phrases suivantes en utilisant les indicateurs


de tem ps proposés.

pendant depuis du... au à p artir


dès il y a... dans en à

1 La maison s’est e ffo n d ré e ......................... une seconde.


2 Patrick m a rc h e ......................... une heure et il est encore loin du
glacier.
3 II a n e ig é ......................... au moins deux heures.
4 Les vacances de Noël d u re n t......................... 20 décembre
........................2 janvier.
5 Vincent a rencontré le p ro m o teu r......................... un mois.
6 La charge exp lo sera........................ trente minutes.
7 La charge exp lo sera........................ huit heures trente.
8 ........................de demain, Vincent ne portera plus son costume.
9 ........................qu’il a entendu la voix, Patrick a reconnu Vincent.

51
A C T T

E n rich issez votre vocabulaire

Donnez la signification des phrases suivantes.

1 Vincent regrette son attitude.


a Q II est content de ce qu’il a fait,
b l Il se fiche de tout,
c Q II est m écontent de ce qu’il a fait.

2 La charge explosive peut déclencher des avalanches,


a Q Elle peut arrêter des avalanches.
b Q Elle peut provoquer des avalanches,
c Q Elle peut détruire des avalanches.

3 C’est trop tard.


a Q On n’a plus le temps,
b Q II reste encore beaucoup de temps,
c [ ] La nuit tombe.

Production é crite et orale

d elf Q Imaginez le dialogue entre V incent et M onsieur Larcher lors de leur


prem ière rencontre.

D ELF 0 Vincent écrit une lettre à Ernest et M artine pour s’excuser de ce qu’il a
fait. Aidez-le.

52
Les glaciers
[les glaciers sont de grandes étendues
de glace et de neige. Dans les régions
polaires, ils recouvrent toute la
surface du sol et peuvent avoir plus
de 3 000 mètres d'épaisseur ! J
En Europe, on trouve des glaciers jjf
dans les régions montagneuses, à des [ y ' i * s|
!
altitudes où la température est le plus | j i w* liiR *

souvent au-dessous de zéro.


Un glacier ne reste pas immobile, il glisse le long des montagnes : on
dit qu'il avance. Dans les Alpes, certains glaciers avancent ainsi de
huit cents mètres par an ! Ce mouvement forme les crevasses et peut
réserver de drôles de surprises : les restes d'un avion (Le Malabar
Princess) ont été retrouvés en bas du glacier des Bossons à Chamonix,
trente-six ans après le crash de celui-ci sur le sommet du mont
Blanc !
Par contre, quand il fait chaud pendant longtemps, la glace fond et la
taille du glacier diminue. On dit alors qu'il recule.
Le réchauffement de la Terre a une forte influence sur les glaciers
puisqu'il en accélère la fonte. Existe-t-il un risque de disparition
complète des glaciers ? Difficile de répondre, d'autant plus que les
spécialistes ne sont pas d'accord entre eux !
Les glaciers ont envahi les Alpes il y a 15 000 ans. Depuis, ils ont
dessiné la forme des montagnes et des vallées. Ce sont de grandes
réserves d'eau qui alimentent torrents et rivières.
De nombreux alpinistes parcourent chaque été les glaciers alpins. Ils
sont équipés de crampons, de cordes et de piolets.

54
Le plus grand glacier des Alpes françaises s'appelle la M er de glace. Il
est situé dans le massif du Mont-Blanc. Il s'étend sur sept kilomètres
entre 1 400 et 3 900 mètres d'altitude. Il avance d'environ 100 mètres
par an. Mais la fonte de la glace est encore plus rapide et celui-ci
recule en réalité année après année. On peut le visiter en empruntant
un train qui existe depuis 1909.
Q Retrouvez les dix-sept mots cachés dans la grille.

Alpes alpiniste altitude Chamonix corde cram pon


crevasse glace glacier m assif montagne m ont Blanc
neige piolet tem p érature to rren t vallée

55
À la dernière
seconde

I ne re s te p lus que cin q m in u te s a v a n t que l'a v a la n c h e se


d é cle n ch e ! V in c e n t m a rc h e d e v a n t m oi. Je ne risq u e pas
de le p e rd re : on le v o it de lo in a v e c son c o s tu m e p le in de
m p o ils ! Il s ’a r r ê t e :
— On y est presque. Tu vo is le g rand p o te au c in q u a n te m è tre s
au-dessus de nous ?
— T rès bien. Tu es sûr que M o n s ie u r L a rc h e r a p lacé la charg e
exp lo sive à cet e n d ro it ?
— J'a i été assez bête p our lui in d iq u er la m e illeu re place. Il ne
c o n n a ît rien à la m o n tag n e, il a c e rta in e m e n t suivi ce que je lui ai
dit. J ’ai été si stupide...
Je crois que le m o t n 'est pas assez fo rt ! Il fa u t nous d ép êcher L

1. Se d é p ê c h e r : faire vite.

56
A la dernière seconde

N o u s ne s o m m e s plus trè s loin, m a is la n eig e e s t p ro fo n d e et


c h a q u e p a s n o u s d e m a n d e un g ro s e f f o r t . V in c e n t a v a n c e
d if f ic ile m e n t à ca u se de son c o s tu m e qui e s t tr è s lo u rd . M a is
a p rè s to u t, c ’e s t de sa f a u t e si n o us s o m m e s là. T o u t à coup,
V in c e n t c rie : A A A A H H H H ! Il s ’e s t to rd u 1 le pied. Il e s sa ie de
m a rc h e r m ais crie de d o u leu r à chaqu e pas. Je l’en co u rag e, nous
ne so m m es plus trè s loin.
— Je n ’en peux plus, m e dit-il.
N ous ne p o u v o n s pas a b a n d o n n e r si p rès de l’o b je c tif. E t si
nous re sto n s là, l’a v a la n c h e v a nous e n tr a în e r a v e c elle. Je décide
de c o n tin u e r to u t seul. V in c e n t m e crie que c ’e st tro p d ang ereux.
Je ne l’éco u te pas et m a rc h e le plus v ite possible. La neige est si
p ro fo n d e que je m ’en fo n ce p resq ue ju s q u ’aux genoux.
Trois m in u te s plus ta rd , je suis au n ive a u du p oteau . Je creuse
un peu la neige et t r o u v e la ch a rg e : tro is b â to n s e x p lo s ifs de
c o u le u r m a r r o n c o llé s p a r du s c o tc h v e r t , un p e t it é c r a n s u r
le q u e l d é file n t des c h iff r e s ja u n e s e t d e u x fils , un b leu e t un
rouge. Je m e cro is d an s un film d ’esp io n n a g e ! M ais c e tte fois,
Ja m e s B o n d a q uin ze ans, s ’a p p e lle P a t r ic k e t ne s a it p as quoi
fa ire . Je h u rle à V in c e n t :
— Q u ’est-ce que je fa is ?

Le v e n t souffle fo rt et je n ’enten ds pas sa réponse. Les ch iffre s


d éfilen t : 60, 59, 58, 57, 56... il re ste m oins d’une m in u te !
D ans les film s, le héros se d em a n d e to u jo u rs s ’il fa u t a rra c h e r
le fil rouge ou le bleu. Je h u rle à V in c e n t :
— Le rouge ou le bleu ?

1. Se tord re : se plier en fo rç a n t.
Des traces dans la neige !

Je n ’e n te n d s to u jo u rs rien. A llong é dans la neige, V in c e n t fa it


de g ran d s signes a v e c son é ch a rp e bleue. Que veut-il m e dire ?
Les c h iffre s d é file n t : 40, 39, 38, 37. Le bleu, alors ? J ’a ttra p e le
fil bleu. 25, 24, 23. Je je tte un d e rn ie r coup d ’oeil v e rs V in c e n t. Il
e s t d eb o u t. Il je t t e en l’a ir son b o n n e t. 10, 9, 8, 7. Celui-ci est
aussi bleu ! 4, 3, 2. Je n ’h ésite plus.
J ’a rra c h e le fil bleu. Le c h iffr e 1 re s te a ffic h é . La c h a rg e n ’a
p as exp lo sé, il n ’y a u ra p as d ’a v a la n c h e . Je m e co u ch e d an s la
neige et re sp ire p ro fo n d é m e n t : on a réussi !
Lo rsqu e je re jo in s V in c e n t, celui-ci m e s e rre dans ses bras et
m e fé lic ite . Il est trè s ex cité ! Il dit q u ’il v a to u t e x p liq u e r à E rn e s t
et M a rtin e , au m aire, aux g e n d arm e s, q u ’on ne v e r r a plus ja m a is
ce M o n s ie u r L a r c h e r , q u e t o u t ç a n ’e s t p lu s q u ’un m a u v a is
souvenir... Puis, il s ’a rrê te et m e d em a n d e c o m m e n t j ’ai fa it p our
que la ch arg e n ’explose pas.
— J ’ai a rra c h é le fil bleu co m m e tu m e l’as fa it co m p re n d re en
a g ita n t to n é ch a rp e et to n b onn et.
— H ein ? Je v o u la is te fa ire c o m p re n d re de je t e r la ch arg e le
plus loin possible de toi !
M es ja m b e s se m e tte n t à tre m b le r a u s s itô t et je to m b e dans
la neige. Je crois que j ’ai besoin de re p re n d re un peu m es esp rits
a v a n t de re d e s c e n d re au villag e...
A C T V T

Compréhension é crite et orale

d elf Q Lisez le chapitre puis répondez aux questions.

1 Pourquoi Monsieur Larcher a-t-il placé la charge en dessous du col


de Bellevue ?

2 Pourquoi Patrick ne risque-t-il pas de perdre Vincent ?

3 Comment est repéré l’endroit où est placée la charge explosive ?

4 Quels sont les couleurs présentes sur la charge explosive ?

5 Qu’essaie de dire Vincent à Patrick en agitant ses vêtem ents ?

6 Que croit comprendre Patrick aux gestes de son ami ?

7 Qu’indiquent les chiffres jaunes sur le petit écran ?

8 La charge explose-t-elle ?

805JT Q Écoutez l’enregistrem ent et dites si les affirm ations suivantes sont
vraies (V) ou fausses (F).

V F
1 À la sortie du village, il faut suivre un chemin « GR5 ». □ □
2 Quand on voit une ferm e avec un toit bleu, on tourne
à droite. □ □
3 Dans la forêt, le chemin est très bien indiqué. □ □
4 Si on voit un panneau marqué « Vue sur le glacier »,
il fa u t faire demi-tour. □ □
5 Le poteau jaune est à un kilomètre de l’arrivée. □ □

60
A C T T

Grammaire
Les adverbes en -m e n t
Rappelez-vous !
• On forme les adverbes en -ment généralem ent à partir du féminin de
l’adjectif (attention aux accents !).
dur -* dure -► durem ent
précis -► précise -► précisém ent
• Lorsque le masculin de l’adjectif se term ine par une voyelle, on forme
l’adverbe à partir du masculin de l’adjectif (attention aux exceptions !).
poli -► polim ent
continu -► continûm ent (avec un accent circonflexe !)
g a i -► g aiem ent (exception !)
• Certains adverbes se term inent en -emment ou en -am m ent suivant
l’orthographe de l’adjectif dont ils dérivent.
puissant -► puissam m ent
prudent -► prudem m ent (se prononce [pRydamd])
• Notez les adjectifs suivants :
b ref -* brièvem ent
g en til -> gentim ent

Q Formez les adverbes à p a rtir des adjectifs suivants.

1 sérieux (à partir du fém inin) : ...............................................................


2 /ent (à partir du fém inin) : ....................................................................
3 évident (en -emment) : ..........................................................................
4 m échant (en -am m ant) : .......................................................................
5 confus (à partir du féminin, accent aigu) : ..........................................
6 cru (accent circonflexe) : ......................................................................
A C T T

E n rich issez votre vocabulaire

Retrouvez dans le chapitre les mots qui correspondent aux définitions


suivantes.

1 C’est un glissement de neige le long de la montagne.

2 Ce verbe est utilisé pour dire que le pied de Vincent s’est


violem m ent plié.

3 Patrick utilise ce verbe pour dire que ses jambes bougent toutes
seules.

4 On le fait généralem ent avec une pelle, mais là, Patrick le fait avec
ses mains.

5 Ce verbe signifie que Patrick tire violem m ent sur un fil.

6 Ce nom désigne quelque chose qui reste en mémoire.

7 Ce verbe traduit le grand bruit : BOUM !

8 Cet adjectif est utilisé lorsque quelque chose présente un risque.

Production é crite et orale

D ELF Demandez à quelqu’un de m im er des gestes et décrivez-les.

D ELF Q Sur une feuille, dessinez un plan (par exemple, le chem in du village au
glacier), puis complétez-le avec quelques explications écrites (points
de repère, distances, explications).

62
T E S T F I N A L

Répondez aux questions sur l’histoire. Justifiez votre réponse.

1 Pourquoi Ernest a-t-il peur des traces dans la neige ?

2 Pourquoi Vincent déconseille-t-il à Patrick d’aller vers le glacier ?

3 Que veut faire Monsieur Larcher ?

4 Quel est le projet dont parle l’oncle de Patrick ?

5 Quelles attitudes de Vincent Patrick trouve-t-il étranges ?

6 Comm ent Patrick empêche-t-il la charge d’exploser ?

7 Pourquoi Patrick tremble-t-il à la fin de l’histoire ?

Q Choisissez l’affirm ation correcte pour chaque personnage (plusieurs


choix possibles).

1 Patrick.
a lia quinze ans et veut devenir guide de haute montagne,
b Son père est le maire du village,
c II joue à être l’abominable homme des neiges,
d lia empêché la charge d’exploser.

2 Vincent.
a II veut être m oniteur de ski.
b II a reçu de l’argent de Monsieur Larcher.
c lia accroché la lettre anonyme sur la porte de la maison
d’Ernest.
d II veut faire partir Ernest et M artine de leur maison.

63
T E S T F I N A L

3 Monsieur Larcher.
a C’est l’oncle de Patrick,
b lia placé la charge dans la montagne,
c II a donné de l’argent à Vincent,
d II veut habiter dans la maison d’Ernest et Martine.

^ En redescendant de la montagne, Pa trick et V incent retrou ven t les


autres personnages de l’histoire à la m airie.

1 Vous êtes le maire du village. Racontez à tout le monde ce que vous


savez de l’histoire.

2 Vous êtes Ernest. Racontez à tout le monde ce que vous savez de


l’histoire.

3 Vous êtes Patrick. Racontez à tout le monde ce que vous savez de


l’histoire.

4 Vous êtes Vincent. Expliquez à tout le monde votre comportement.

64
La m ontagne tM belle en hiver ï Pour Patrick, g arçon de quinze ans
p assio n n é de ski et d ’alp in ism e, c ’est le p arad is. M ais la d é co u ve rte
d ’é tra n g e s e m p re in te s a u to u r d ’un c h a le t de son v illa g e b o u scu le
ses v a ca n ce s de Noël. P a tric k v a m e n e r l’en q u ê te ju s q u ’au c œ u r de
la m o n tag n e. L ’a b o m in a b le h o m m e des neiges serait-il re v e n u ? Qui
a accro ch é une le ttre a n o n y m e su r la p o rte du c h a le t ? Quel est ce
c u rie u x p e rs o n n a g e que P a t r ic k re n c o n tr e à la m a irie ? P o u rq u o i
son m e ille u r am i, V in c e n t, rie sem ble-t-il pas v o u lo ir l’a id e r ?
P a t r ic k réussira-t-il à d é c o u v rir to u te la v é r ité ?
T o u t au long de l’h isto ire , v o u s tro u v e re z :
des ex ercices de g ra m m a ire , de c o m p réh en sio n e t d ’exp ression
é c rite et o rale ;
des a c tiv ité s ty p e D E L F ;
des d ossiers s u r les A lp es fra n ç a is e s , su r Yab o m in a b le hom m e des
n eig es e t s u r les g la c ie rs ;
des p ro je ts In te r n e t ;
un te s t fin a l ;
un CD au dio av e c l’e n re g is tre m e n t in té g ra l du tex te.

Niveau Un CECR A1
Niveau. Deux CECR A2
Niveau Trois CECR B1
Niveau Quatre CECR B2

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devient un exemplaire hors-commerce.

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