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Index
GLOSSAIRE DE L’ATELIER
A
B
C
D
Avant-Propos
E
Pendant les études de conception de votre projet, puis pendant la construction, F
vous entendrez ou verrez des termes qui vous sont peu familiers et qui ne sont
pas toujours simples à retenir. Bien sûr, nous vous en donnerons les explications G
mais il nous a paru utile de les rassembler et de les mettre à votre disposition.
H
Ce glossaire n’est évidemment qu’un recueil non limitatif de mots que nous
employons mais nous l’enrichissons au fil du temps et nous le modifions selon I
l’évolution des réglementations ou l’apparition de techniques nouvelles.
J
La terminologie des mots et les références proviennent de différentes sources
(législation, dictionnaires, sites dédiés ou professionnels, organisations, etc.) K
qui sont annexées à la fin du glossaire.
L
Enfin, nous vous invitons à vous rendre sur le site : http://www.planetoscope.
com/developpement-durable/papier, qui mieux que des phrases donne, entre
M
autres, des chiffres hallucinants de la production et de la consommation de
papier et par voie de conséquence d’arbres abattus. C’est pourquoi, nous avons
N
souhaité rendre ce glossaire consultable sur notre site, sans pour autant avoir
besoin de l’imprimer. Et si, malgré tout, vous deviez utiliser votre imprimante,
O
pensez au papier et aux cartouches d’encre recyclés. P
Q
Florence DERYCKE
www.atelier-derycke.fr R
www.createlier-derycke.com
S
T
U
V
W
X
Y
Z
Index
Index
Index Index
Allergie respiratoire Ascenseur Bâtiment passif
A
Avant-Propos Allumage électronique Asphaltène Bâtiment et santé
Alternateur Assainissement Bbio B
Index Amenée d’air Assistance à l’autonomie Bentonite
C
Amiante Assurance construction Benzène
A Ammoniac Assurance Dommage Ouvrage BEPOS D
Ampère Assurance Responsabilité Béton
About
Amplificateurs de ligne Autoclave Béton architectonique
E
Abri de jardin
Acariens Ampoule Automatisation de tâches Béton au jeune âge F
Analyse de cycle de vie (ACV) Autotrophe Béton à hautes performances
Achat - Vente
Analyse technique d’un bâtiment exis- Auxiliaire Béton armé
G
Accumulation dynamique
ADEME tant Avaloir Béton banché H
Ancrage Avancée foyère Béton bouchardé
Addition minérale
Antenne parabolique Avis technique ou A.T. Béton brossé
I
Adhérence
Adjuvant Antenne relais Béton brut J
Antigélif B Béton ciré
Aérothermie
Affleurement Appareil avec bouilleur Balcon Béton blanc K
Agences INFO ÉNERGIES Appareils de chauffage Balcon et vues Béton caverneux drainant L
Aggloméré Appareils pour chauffage divisé Ballon de stockage Béton cellulaire
AIE (Agence Internationale de l’Énergie) Appareils pour chauffage central indi- Ballon d’eau chaude Béton clair M
Aides financières pour l’amélioration de viduel Ballon échangeur Béton coloré N
l’habitat Appareil à combustion continue Banche, banchage Béton de fibres
Air immobile Appareil à combustion intermittente Bar Béton de propreté O
Air de combustion Appareil encastré (insert) Bardage Béton de sable
P
Air primaire Appareil indépendant Baril Béton désactivé
Air neuf Apports gratuits de chaleur Basse consommation Béton drainant Q
Air secondaire Apports passifs d’énergie Basse température Béton étuvé
R
Air vicié Arbre Bassin sédimentaire Béton grenaillé
Alarme anti-chute Architecte Bâti Béton grésé S
Alarme intrusion Architecte conseiller des CAUE Bâtiment basse consommation Béton gris
T
Aldéhydes Architecture écologique Bâtiment communicant Béton imprimé
Alignement Armature Bâtiment durable Béton lavé U
Armature en attente Bâtiment intelligent Béton léger
Allège V
W
X
Y
Z
Index
Index
Index Index
Béton de fibres Bruits aériens Certificat de performance énergétique Chauffage au bois A
Béton lourd Bruit ambiant Certification Chauffage au fioul
Béton poli Bruit résiduel Chaînage Chauffage au gaz B
Béton précontraint Bruits solidiens Chaîne gazière Chauffage au gaz propane C
Béton prêt à l’emploi (BPE) Bûcher Chaleur douce Chauffage complémentaire
Béton projeté Bureau de contrôle Chaleur latente (ou enthalpie) Chauffage d’appoint D
Béton réfractaire BUS (Electricité) Chaleur solaire Chauffage électrique E
Béton sablé Butane Chambre de combustion Chauffage électrique direct
Béton (blocs de) By-pass Chape Chauffage géothermal F
Bétonnière Charbon Chauffage géothermique
G
Bi-énergies C Chaudière Chauffage par pompe à chaleur
Bilan carbone Cadastre Chaudière à accumulation Chauffage propane H
Bilan énergétique Caillebotis Chaudière à accumulation dynamique Chauffage thermodynamique
I
Bilan environnemental Caisson de volet roulant Chaudière à bois ou chaudière bois Chauffe-bains
Biocarburant Calepinage Chaudière à bûches Chaufferie J
Biocombustibles ou agrocombustibles Calorie Chaudière à condensation Chauffe-eau instantané
Biodiesel (ou biogazole) Capricornes et vrillettes Chaudière à granulés Chauffe-eau à faible capacité
K
Biogaz Capteur solaire plan Chaudière au sol Chauffe-eau solaire ou C.E.S.I. L
Biomasse Capteur solaire thermique Chaudière basse température Chauffe-eau thermodynamique
Biosourcé (produit ou matériau) Capteur solaire vertical Chaudière bi-énergie Chaux
M
Biomass To Liquids (BTL) Carburant Chaudière mixte ou chaudière double Cheminée N
Bois construction CAUE service Cheminée d’évent
Bois-énergie Cavité Saline Chaudière électrique Chemisage
O
Boisseau Cellule solaire Chaudière et réglementation RT 2012 Chevrons P
Bornage Cellule solaire monocristalline Chauffage au fioul Chimie verte
Bouclage d’eau chaude sanitaire Cellule solaire polycristalline Chaudière à condensation Choc pétrolier
Q
Boucharder Cellule solaire à couches minces Chaudière gaz Chromothérapie R
Bouche d’extraction Cellules solaires amorphes Chaudière haut rendement Ciment
Bout, Rive Cendrier Chaudière murale Circuit de chauffage
S
Brûleur Centrale thermique Chauffage Circuit de fumée T
Brûleur modulant Centrale nucléaire Chauffage central individuel Circulateur
Brûleur à prémélange total Certificat d’urbanisme Chauffage divisé Citerne de gaz
U
Bruit et isolation acoustique Certificat d’économie d’énergie Chauffage à basse température Citerne de gaz enterrée V
W
X
Y
Z
Index
Index
Index Index
Clapet anti-retour Confort Coûts de commercialisation Densité énergétique A
Clapet de tirage Confort thermique Couverture solaire thermique Déperdition
Classe énergétique Consommation COV (Composés organiques volatils) Descriptif B
Classe d’environnement Consommation conventionnelle en Crédit d’impôt DGCCRF C
Clé de voûte énergie primaire CRE Devanture commerciale
Climatisation Consommation d’énergie finale CSPE Développement durable D
Climatiseur Consommation d’énergie primaire Culée Devis E
Clin Consommation électrique Cuve à eau Devis descriptif
Cloison Consommation électrique spécifique Devis estimatif F
Cloison séparative Construction durable D Devis quantitatif
G
Clôture Consuel Dalle Dévoiement
CO2 Contrainte (résistance des matériaux) Dalle coulée sur terre-plein Diagnostic préalable H
COP
Coefficient de transmission surfacique
Contrat de location Dallage Diagnostic de performance énergétique
I
Contrat de Maîtrise d’Œuvre Dalle sur vide-sanitaire Diagnostic immobilier
Coefficient d’occupation des sols Contrat de construction de maison Dalle Radier DIDEME J
Coffrage individuelle (CCMI) Dalle de compression Diester ou biodiesel
Cogénération Contrat d’entretien Dalle foyère (sole) Diffusion de chaleur
K
Collecteur filtrant Contremarche Dalles Gravillonnées Dilatation thermique L
Combles Convecteur Dalles grenaillées Dimensionner
Commercialisateur Convecteur électrique Dalles polies Dioxines
M
Commutateur Convection Débit massique des fumées Disconnecteur N
Compactage Copropriété Décibel Disjoncteur
Complexe de doublage isolant Corbeau Déclaration préalable Dispositifs différentiels (30 milliampères)
O
Compresseur Corniche Déclaration préalable de travaux Document de planification P
Compression Corps d‘état ou corps de métier Déclaration d’ouverture de chantier Documents techniques unifiés
Compteur Corps de chauffe Décodeur Doublage
Q
Comptage multi-énergies Corrosion Décoffrage Douche à l‘italienne R
Conception bioclimatique Couche d‘usure et parement (sols) Déflecteur des gaz de combustion Droit de préemption
Condensats Coulis de ciment Déformation Ductile
S
Condenseur Coulure Démarche Qualitel Durabilité T
Conduit d’évacuation des fumées Coup de bélier Déchet domestique Durcissement
Conduit de fumée de cheminée Court-circuit Dégazolinage Dynamique
U
Conduit de raccordement Coûts de production Délesteur (ou optimiseur tarifaire) V
Conductivité thermique Coûts d’acheminement W
X
Y
Z
Index
Index
Index Index
E Empreinte écologique Épaufrure Fluide frigorigène A
Emprise au sol Équivalent carbone Fondations
Eau
Enceinte de foyer Équivalent CO2 Forage de délinéation
B
Eau chaude accumulée
Eau chaude instantanée Encombrement ERDF Forage horizontal C
Encorbellement Enrobage des armatures Forage Rotary
Eau chaude solaire
Enduit extérieur Escalier Forage dévié D
Eaux ménagères ou Eaux grises
Eaux pluviales Énergie Espace Info Énergie Force E
Eaux usées Énergie bois Esquisse Foyer fermé type Em
Eaux vannes ou Eaux noires ou Eaux Énergie Cinétique Ethanol Foyer ouvert (âtre) F
brunes Énergie du soleil Étude d’impact Fracturation hydraulique G
Écart au feu (garde au feu) Énergie éolienne Expropriation Fronton (cheminée)
Économie d’énergie Énergie électrique Extension FSC et PEFC H
Édifice menaçant ruine Énergie finale Exutoire Fuel ou Fioul I
Effet Coanda Énergie fissile Fusible
Effet de serre Énergie fossile F Fusion J
Effet joule Énergie Géothermique Façade
K
Efficacité énergétique Énergie grise Faïençage G
Efflorescences calcaires Énergie hydraulique Fenêtre Gâchage L
Élagage Énergie nucléaire
Énergie positive
Fenêtre de toit
Feng-Shui
Gâchée
Gaine
M
Électricité
Electricité Réseau de Distribution Énergie primaire Ferme Garantie de bon fonctionnement N
Énergie renouvelable (E.N.R.) Ferraillage Garantie de parfait achèvement
France (ERDF)
Énergie solaire Filière BTL (Biomass To Liquids) Garantie décennale
O
Électricité verte
Électrocution Énergie Photovoltaïque Filtration Garde-corps P
Énergie Thermique Filtres Gaz
Électrostatique
Énergie zéro Filtre à particules Gaz butane
Q
Électrolyse
ELD Enseigne et publicité Fischer-tropsch Gaz de ville R
Entraxe Fission Gaz méthane
Éligibilité
Entretien Fissure Gaz naturel
S
Émetteur de chaleur
Émission de chaleur Entretoise Fléau Gaz propane T
Entretoisement Flèche Gaz de combustion
Émissions de CO2
Entrevous Flexion Gaz à effet de serre
U
Empreinte carbone
Empreinte eau Éolienne Fluide caloporteur Gaz de schiste (shale gas en anglais) V
W
X
Y
Z
Index
Index
Index Index
Gazoduc Hors d’air Isolant mécanique Laine de chanvre A
Gazole Hors d’eau Installation photovoltaïque La Ouate de cellulose
Gaz Réseau de Distribution France Hotte (manteau) Intégration au bâtiment La paille
B
Générateur Hourdis Inversion stratigraphique Le liège C
Générateur de chaleur HQE Ioniseur Laine de mouton
Générateur DiSEqC HPL Isotope Laitance D
Géomètre-Expert Humidité Isolation thermique Lambourdes E
Géotextile Humidimètre Lampe à incandescence
Géothermie Hydrofugation J Lampe basse consommation F
GIEC Hydrofuge Jambage (piedroit) Lampe fluorescente G
Giron Hydrocraquage Joint de dilatation Lampe fluocompacte
Goulotte Hydrogène Joint de retrait Lampe halogène H
Granulats Hydrogénation Joint de rupture Lasure ou lazure I
Granulométrie Hydrogénation des huiles végétales Lé
Gravillons Hydraulique Led J
Grenelle de l’environnement Hydrotraitement K Limite séparative
K
Grille (grille foyère) Hydrure métallique Kérosène Limon
Grille d’air de convection Kyoto Linteau ou poutre (cheminée) L
Gros œuvre I Kilowatt-crête (kWc) Lipide
M
Groupe de sécurité Ignifuge Kilowattheure (kWh) Lissage
Gypse Imposte KVA Listel N
Imprégnation kWh/m2.an LNA (Low Noise Amplifier)
H Inertie thermique Local technique
O
Habillage du foyer Ingénieur Conseil L Logement décent P
Habitat insalubre Inondation Labels de performance énergétique Loi Carrez
Halogène Intensité Label BBC Longrine
Q
Handicap et logement Intervalle de rechargement Label FSC et PEFC Lotissement R
Hauban Insectes xylophages Laine minérale Lucarne
Haubanage Insert de chauffage Laine de verre
S
Haute tension Isolant Laine de roche M T
Hérisson Isolant électrique La perlite Maison Bioclimatique
Heures creuses Isolant thermique Laine végétale, isolant d’origine végé- Maison passive
U
Homogène Isolant phonique tale ou animale Maison positive V
W
X
Y
Z
Index
Index
Index Index
Maître d’Ouvrage Nappe aquifère Panne Plan
A
Maître d’Œuvre NF PAC Panneau rayonnant Plan Climat
Malaxage Niche Panneau à eau chaude Plan de déplacement urbains PDU) B
Mandataire
Manomètre
Nivellement
Norme
Panneau solaire système PSD
Papiers à peindre
Plan local d’urbanisme (PLU)
Plancher
C
Margelle de piscine Notaire Papiers d’apprêt Plancher préfabriqué D
Massif Note de calcul Pare cendres (garde braises) Plancher chauffant
MDF Nouvelles Offres de Prix (électricité) Parement Plancher chauffant à basse tempéra-
E
Mécanisme de décendrage Nuisance sonore Pare-vapeur ture F
Mérule Nuisance sonore aéroportuaire Partenaires Ambiance Plancher intermédiaire
Mezzanine Pas japonais Plancher rayonnant électrique
G
Micro-accumulation O Patio Planning H
Mise à la terre Obturateur d’évacuation (trappe ou Paysagiste Plaque de cheminée
Mitoyenneté volet d’obturation) Peak oil Plasticité
I
Mix énergétique OCDE Peau Platelage J
Modénature Oléfine Péréquation tarifaire Plomb
Modérateur de tirage Oléoduc Pergola ou treille Plots antivibratils
K
Modules photovoltaïques OPAH Perméabilité à l’air d’une construction Poêle L
Monolithique Opérateur historique Permis de construire Poêle à bois
Monosplit Opérateur de réseaux (OR) Pétrole Poêle à granulés M
Mortier OPEP PH Potentiel Hydrogène Point de rosée N
Moteur Diesel Option base Photovoltaïque Point sensible
MPa Option heures pleines/heures creuses Photosynthèse Points singuliers O
Multisplit Onduleur Pièces humides PDS/PDL : Point de Service/Point de P
Mur Ordre des Architectes Pieu de fondation Livraison
Murs porteurs Organique Pieu de fondation, foré tubé Polarité Q
Mur de soubassement Organisation de chantier Pigment Polluants atmosphériques R
Mur de Rive Ossature Pile à combustible Polyéthylène réticulé
Murs de refend Ouvrage d’art Pipeline Polymère S
Mur végétal Piscine Polystyrène expansé T
P Plafond Pompe à chaleur PAC
N Palier Plafond rayonnant Pompe immergée U
Naphta Palplanches Plage de piscine Pont thermique
V
W
X
Y
Z
Index
Index
Index Index
Porosité Puissance calorifique Ravalement Retrait
A
Porte foyère Puissance calorifique nominale Réception de travaux Rétréci
Portée Puissance du compteur électrique Récupérateur de chaleur Réversible B
Poste de transformation
Poste source
Puissance-crête (Wc)
Puissance installée
Récupération de chaleur
Refends
Révision
Rez-de-jardin
C
Pot catalytique Puits à la roue (du) Registre d’admission d’air Rhéologie D
Pot d’oxydation Puits de carbone Registre d’allumage Risque de mouvement de terrain
Poteau Puits canadien ou puits provençal Réglage Risque de tempête
E
Poutre Purificateur Règlement sanitaire départemental Robinet thermostatique F
Poutrelle en béton PVC Réglementation thermique Roche couverture
Pouvoir Calorifique Réglementation thermique 2012 (RT Roche mère
G
Pouvoir Calorifique Inférieur / Supérieur Q 2012) Roche réservoir H
Pouzzolane Qualité de l’Air intérieur Règles de l’art Roche sédimentaire
Powernext Qualité de l’Eau Régulateur de tirage (Te modérateur) Rupture
I
Prédalle Qualitélec Régulation J
Préfabrication Qualisol Rejets polluants S
Préemption Qualité Thermique Rémunération en maîtrise d’œuvre Sablage
K
Prescriptions Techniques Quartier tournant Rendement Sable L
Primaire Rendement sur PCI Sablon
Priorité à l’eau chaude sanitaire R Rénovation d’un bâtiment Saillie M
Prise Raccordement externe Rénovation thermique Schéma N
Processus sédimentaire Raccordement interne Répartiteur Schéma de cohérence territoriale
Production d’énergie électrique Radioactivité Réseau (gaz naturel) (SCOT)(SCOT) O
Production de chaleur Radiateur Réseau (électrique) Second œuvre P
Profil en long Radiateur radiant RPT/RPD Section
Profil en travers Radon RTE Sécurité domestique Q
Programmation Ragréage Réservation Sédiments R
Programmation ECS Rainures, Languettes Réserve de braises Séisme
Projet de construction Ramonage Résidu Semelle S
Promotelec Rampant Résistance mécanique d’un matériau Sens porteur T
Propane Rayonnement solaire instantané Résistance (électricité) Servitude de passage
Protocole de Kyoto Rayonnement Résonance (Phénomène de résonance) Servitude de vue U
Puissance Rayonnement infrarouge Rétracter Silicium monocristallin sc-Si
V
W
X
Y
Z
Index
Index
Index Index
Silicium multicristallin mc-Si Surface utile RT (SURT) Toron Ventouse
A
Silicium polycristallin pc-Si Suspentes Torsion Véranda
Silicium amorphe a-Si Synthèse Fischer-Tropsch Tracé en plan Vérin hydraulique B
Simulation de bassin
Simulation de réservoir
Système énergétique
Système solaire photovoltaïque
Traction
Transformateur
Vernis
Vêtage
C
Simulation numérique Système solaire à circulation forcée Travée Vêture D
Siphon pressurisée Treillis soudé Vibration
Sismique 3D Trémie Vide sanitaire
E
Sismique réflexion T Très haute tension Viscosité F
Solaire photovoltaïque Tablette (cheminée) Trépan Voirie publique
Solaire thermique Tablier Trumeau Volée
G
Solaire thermodynamique Talochage Tubage Volet roulant H
Solivage Tarifs réglementés Tube fluorescent Volt
Solive Taxes Turbine VRD
I
Sonde extérieure Taxes locales Turpe (ou péage) J
Soubassement ou socle (cheminée) Taxe carbone W
Souche Tension électrique U Watt
K
Sous-traitant Tension continue Unités de mesure Well to Wheel (WtW) L
Split-System (dit aussi bi-blocs) Tension alternative Uranium
Stéatite Tenue au feu Y-Z M
Striction TEP V ZPPAUP N
Substratum Termites Vase d’expansion Zone sédimentaire
Suie Terrain à bâtir Vecteur énergétique O
Surélévation Terrassement Veilleuse Sources P
Surfaces actives (cheminée) Tertiaire Ventilo-Convecteur
Surface de combustion Thermostat Vente en l’état futur d’achèvement Q
Contact
Surface de plancher Thermostat d’ambiance (VEFA) R
Surface habitable Thermostat modulant Ventilation
Surface corrigée Thermostat programmable Ventilateur centrifuge S
Surface utile Tirage Ventilation mécanique contrôlée ou T
Surface annexe Titre Hydrotimétrique TH VMC
Surface hors œuvre (SHOB et SHON) Toiture végétale Ventilation mécanique répartie U
Surface hors œuvre RT (SHON RT) Tonne équivalent pétrole (TEP) Ventilation naturelle
V
W
X
Y
Z
Index
A A
A 21 à 42 litres garantissant une meilleure utilisation de l’eau chaude sanitaire. Une
A
About accumulation dynamique avec un ballon intégré assure un réchauffage de l’eau en
Ligne de jonction d’ouvrages moins de 5 minutes. Voir aussi : «chaudière accumulée» B
Abri de jardin ADEME C
L’ADEME, Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, est un
Petite construction destinée à protéger des intempéries le matériel de jardinage,
établissement public à caractère industriel et commercial qui a pour cibles,
D
outils, machines, mobilier de jardin, bicyclettes…..
Un abri de jardin peut être démontable ou non, avec ou sans fondations. les particuliers, collectivités et entrepreneurs.
Celui-ci est placé sous la tutelle des ministères en charge de l’Écologie, du
E
Acariens
Développement durable et de l’Énergie et de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche. L’ADEME participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les
F
Les acariens sont de minuscules araignées mesurant moins d’un demi-millimètre et
qui se comptent par millions dans nos literies où ils se nourrissent de peaux mortes
domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable afin de leur
permettre de progresser dans leur démarche environnementale.
G
et de poils.
Il en existe plus de 50 000 espèces répertoriées. Celles de la «poussière de maison»
H
sont essentiellement les «dermatophagoïdes pteronyssinus et dermatophagoïdes Addition minérale I
farinae». Poudres d’origine minérale ajoutées au béton pour modifier certaines de ses
Très souvent les personnes qui souffrent d’allergie respiratoire aux acariens pensent propriétés. Cela peut être des cendres volantes, des fumées de silice, du calcaire ou
du laitier de haut-fourneau.
J
souffrir d’une allergie respiratoire à la plume ou d’une allergie respiratoire à la
poussière. Cette confusion est due au fait que l’on trouve beaucoup d’acariens dans K
les oreillers en plumes et dans la poussière domestique... Adhérence L
Ces acariens (dp et df) supportent difficilement les climats secs et froids de l’altitude, Phénomène physique entre deux matériaux qui engendre des forces s’opposant au
ce qui explique que les centres de cure climatique y sont situés. glissement de deux pièces l’une par rapport à l’autre.
En soit, les acariens sont inoffensifs pour l’homme et même écologiquement utiles, M
cependant les protéines de leurs carapaces et de leurs excréments peuvent donner
lieu à des réactions d’allergie respiratoire. Adjuvant N
Pour bien proliférer, un acarien a besoin : Produit incorporé à faible dose dans un béton ou un mortier lors du malaxage, afin de
•• d’être au chaud (entre 26 et 32°C dans le matelas, ce qui correspond à modifier certaines de ses propriétés. O
21/22°C dans la pièce),
•• dans l’humidité (75% d’hygrométrie semble le satisfaire pleinement),
P
Aérothermie
•• et d’avoir à manger (poils humains ou d’animaux, débris alimentaires...).
Ces conditions sont les mêmes que les conditions de confort pour l’homme.
Aérothermie = air + chaleur. Q
Technologie qui permet de profiter des calories contenues dans un des éléments qui
nous entoure tous les jours, où que nous soyons : c’est à dire l’air. R
Achat - Vente L’aérothermie consiste donc à capter, par l’intermédiaire d’une pompe à chaleur air-
S
Est le fait d’échanger une marchandise contre de l’argent, de la transmettre en toute eau, la chaleur de l’air pour permettre, entre autres, de chauffer votre maison.
En cas de température négatives, ce système reste valable, même par - 15°C / -
propriété à un acquéreur en la faisant payer.
20°C, ce qui arrive peu souvent dans nos régions, même si le C.O.P. (coefficient de T
Accumulation dynamique
performances) chute alors de façon importante.
U
Une chaudière à accumulation dynamique intègre un ou plusieurs ballons et une
technologie de régénération d’eau chaude ultra rapide. Ces ballons peuvent aller de Affleurement V
W
X
Y
Z
Index
A A
A Partie d’un terrain visible en surface, non recouvert par un sol ou de la végétation. Air contrôlé entrant dans le système ou par ouverture depuis l’extérieur avant tout
traitement de l’air.
A
Agences INFO ÉNERGIES B
Dispositif d’information sur la maîtrise de l’énergie pour le grand public. Des conseillers Air secondaire C
Info Énergie informent gratuitement le grand public sur les aides financières, les Air fourni dans le but d’achever la combustion des gaz sortant de la couche de
solutions existantes en matière d’économies d’énergie. Voir «Espace info énergie». combustible.
D
Aggloméré Air vicié E
Communément appelé agglo, c’est un matériau en plaque, fabriqué sous pression à Air qui, ayant séjourné dans un local, s’est chargé des produits de la respiration des
partir de particules de bois. Résistant, il peut revêtir différentes finitions. occupants, d’humidité, d’odeurs ou des produits de combustion des appareils non F
raccordés.
G
AIE (Agence Internationale de l’Énergie)
Organisation intergouvernementale de coordination des politiques énergétiques Alarme anti-chute H
avec 26 pays membres. L’AIE contribue à la sécurité d’approvisionnement de Dispositif identifiant la chute accidentelle d’une personne et transmettant l’alarme à
l’énergie, à la croissance économique et à la protection de l’environnement. Elle a été distance pour permettre à une personne tierce (proche, société de télésurveillance,….) I
créée en 1974 comme un organe autonome de l’Organisation de coopération et de d’agir en conséquence.
développement économiques (OCDE). J
Alarme intrusion K
Aides financières pour l’amélioration de l’habitat Présent ou absent, détecteurs et alarme veillent en permanence sur votre logement
Aides sous forme de prêts, de subventions ou de crédits d’impôts pour contribuer dès que vous les mettez en fonction. L
à l’amélioration et au confort de votre logement : le rénover, l’agrandir, choisir son
énergie, améliorer son isolation thermique.
Aldéhydes
M
Air immobile
Les aldéhydes font partie des Composés Organiques Volatils (COV) présents dans N
l’environnement.
C’est le meilleur isolant. Plus les laines minérales sont épaisses, plus elles contiennent Naturellement émis, ils proviennent également de l’activité humaine. Ils sont à O
d’air et plus elles sont isolantes. L’air est également emprisonné dans les mousses la fois des polluants primaires provenant de différentes sources, notamment
expansives, de polystyrène ou de polyuréthanne. C’est pour cela qu’il est déconseillé de la combustion incomplète de produits organiques, mais aussi des polluants P
de comprimer les panneaux d’isolants, c’est l’air présent à l’intérieur qui sert d’isolant. secondaires, émis lors de la photo oxydation des COVs initiée par le rayonnement
solaire. Q
Connus pour être odorants, leurs effets sur la santé ne sont pas totalement identifiés.
Air de combustion Cependant, il a été prouvé qu’ils étaient irritants pour les muqueuses, notamment R
Air fourni à la chambre de combustion et qui est entièrement ou partiellement utilisé
celles des voies respiratoires (nez, poumons), de plus ils sont également suspectés
pour la combustion.
d’être vecteurs de cancer, mais les informations dans ce domaine restent incomplètes. S
Les principaux aldéhydes rencontrés dans l’air ambiant sont le formaldéhyde
Air primaire (HCHO) et à un degré moindre les aldéhydes émis par les gaz d’échappement dont
T
Air de combustion qui traverse la couche de combustible. l’acétaldéhyde (CH3CHO), l’acroléine (CH2CHCHO) et le benzaldéhyde (C6H5CHO). U
Air neuf Alignement V
W
X
Y
Z
Index
A A
A C’est une décision administrative fixant la largeur de la voie publique c’est-à-dire la
limite qui ne doit pas être dépassée par une construction, le long du domaine public.
mécanique (arbre en rotation) en énergie électrique alternative. Il a été inventé par le
Belge Zenobe en 1878.
A
Principe élémentaire : Un alternateur est un aimant tournant, le rotor, passant devant
un bobinage fixe, le stator. L’alternance des changements de polarités magnétiques
B
Allège induit un courant alternatif par induction électromagnétique. L’exemple le plus simple C
L’allège désigne sur un bâtiment la partie du mur (intérieur ou extérieur) située entre possible est la «dynamo « (terme impropre) de vélo.
le plancher et le bas d’une fenêtre. L’allège intérieure d’une pièce est généralement
utilisée pour poser des radiateurs, ventilo-convecteur, et unités intérieures de
D
climatisation permettant d’utiliser cet espace généralement perdu et de minimiser la Amenée d’air E
différence de température ressentie près de la fenêtre placée au-dessus. Orifice ou tuyau spécialement aménagé pour amener l’air nécessaire à la combustion.
F
Allergie respiratoire Amiante
L’allergie est une réaction inadaptée ou excessive du système immunitaire de L’amiante est une roche fibreuse, de la famille des silicates. Ses propriétés (résistance G
l’organisme, suite au contact avec une substance étrangère à l’organisme au feu, faible conductivité thermique, acoustique et électrique, résistance aux
(l’allergène). Il s’agit de substances qui sont normalement bien tolérées, mais qui sont agressions chimiques, élasticité, faible coût…) en ont fait un matériau largement H
utilisé dans de nombreux domaines de la construction et pour la fabrication de
considérées à tort comme dangereuses par nos cellules. C’est un mécanisme en
deux temps. Lors de la première exposition (sensibilisation), l’allergène va provoquer milliers de produits domestiques.
I
une réponse immunitaire de l’organisme.
Au cours de cette première phase, l’individu produit des anticorps spécifiques, les
Les risques liés à l’utilisation de l’amiante et notamment son caractère cancérigène
ont conduit à son interdiction totale en France depuis 1997.
J
IgE, qui reconnaissent précisément l’allergène en cause. Ces anticorps vont se fixer
sur certaines cellules des muqueuses, du nez, des bronches notamment dans le cas
K
de l’allergie respiratoire.
Ammoniac L
Molécule composée d’atomes d’azote et d’hydrogène (NH3). Incolore et volatil, il
Lors d’un nouveau contact avec l’allergène en question, les cellules porteuses de
possède une odeur forte caractéristique, qui se dégage lors de la décomposition
ces IgE (les mastocytes) seront stimulées, provoquant la libération de facteurs
de matières organiques azotées sous l’effet de certains ferments. Il est notamment
M
inflammatoires comme l’histamine. C’est cette réaction inflammatoire qui entraîne
les troubles caractéristiques : écoulement nasal, picotements, éternuements, parfois
présent dans certains gaz de raffinerie.
N
associés à un larmoiement et à une perte de l’odorat. Très souvent, les allergies
respiratoires sont causées par les acariens ou des substances nocives dégagées Ampère O
par le revêtement intérieur de l’habitat. C’est l’unité de mesure de l’intensité du flux d’électrons qui passe dans un circuit à un
La notion de qualité de l’air intérieur est importante pour se prémunir ou du moins moment donné. Cette valeur est fonction de la tension et de la puissance. P
diminuer le risque d’allergie respiratoire. Une bonne ventilation du logement ainsi que
l’entretien régulier des appareils de chauffage et de climatisation contribue pour une Q
grande part à la qualité de l’air intérieur. Amplificateurs de ligne
Accessoires qui amplifient le signal capté par la parabole. Ils sont à poser entre la tête R
de la parabole et le démodulateur ou le terminal numérique.
Allumage électronique S
Système d’allumage du brûleur sans veilleuse, par train d’étincelles. Ce système est
économique car aucune énergie électrique est consommée. Ampoule T
Le mot « ampoule » est souvent utilisé par erreur pour désigner une lampe : l’ampoule
n’est que l’enveloppe en verre d’une lampe. U
Alternateur
L’alternateur est une machine tournante, conçue pour transformer une énergie V
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Index
A A
A Analyse de cycle de vie (ACV) l’approvisionnement d’électricité, soient simplifiés comme des processus dont on
connaît les impacts environnementaux agrégés (les impacts de chaque processus
A
Méthode d’évaluation des impacts sur l’environnement ayant pour objectif de réaliser
le bilan environnemental d’un produit ou d’un procédé en tenant compte de toutes les
élémentaire de la production d’électricité n’apparaissent plus individuellement, mais
agrégés en impacts globaux).
B
consommations d’énergie et de toutes les émissions de gaz à effet de serre directes
ou indirectes. C’est un outil scientifique permettant d’évaluer l’ensemble des impacts C
environnementaux d’un produit, suivant différents indicateurs (énergie grise, quantité Analyse technique d’un bâtiment existant D
de déchets, pollution de l’air, de l’eau ou des sols, préservation des ressources fossiles L’analyse technique basée sur des visites effectuées sur le site et sur les relevés
ou minérales, consommation d’eau, formation d’ozone, potentiel d’acidification...) et
tout au long de son cycle de vie : de l’extraction des matières premières jusqu’à son
d’état des lieux, consiste en une analyse réglementaire et technique des installations
au regard du futur usage du bâtiment. Suite à un examen de l’état général et un
E
traitement en fin de vie (mise en décharge, incinération, recyclage, etc).
Ce cycle est souvent qualifié de berceau au tombeau (« cradle to grave » en anglais).
repérage des désordres ou anomalies localisés, est définie la nature des solutions
à apporter aux désordres constatés : modifications, réfection partielle ou totale, etc.
F
L’analyse de cycle de vie est à la fois :
•• une procédure, c’est-à-dire une suite d’étapes standardisées ;
Cette analyse porte sur tout ou partie des domaines techniques suivants :
•• voiries et réseaux extérieurs,
G
•• un modèle de transformations mathématiques permettant de transformer
des flux en impacts environnementaux potentiels.
•• structures, H
•• façades,
Il est important de comprendre que l’analyse du cycle de vie s’occupe d’étudier la •• second œuvre, I
fonction du produit. En effet, en n’étudiant que le produit en lui-même, il deviendrait •• fluides (chauffage, climatisation, ventilation, plomberie, fluides médicaux),
difficile de comparer des produits remplissant la même fonction mais de manière •• électricité courants forts, J
différente comme la voiture et le transport en commun dont la fonction commune est •• électricité courants faibles,
de déplacer des personnes. •• appareils élévateurs, K
Selon la logique de l’ACV, les flux constitutifs d’un produit se décomposent selon deux •• sécurité incendie, accessibilité,
dimensions, deux sphères : •• impact environnemental, performances énergétiques. L
•• La technosphère représente l’ensemble des activités et produits humains Dès lors que des scénarios d’utilisation commencent à émerger, ces relevés et
(production, transformation, consommation) analyses se poursuivent dans le cadre des scénarios envisagés. M
•• L’écosphère représente principalement l’environnement naturel. D’une
certaine manière l’écosphère englobe la technosphère et est donc source N
de toutes les matières premières et réceptacle de tous les déchets de la Ancrage
technosphère. Dispositif constructif permettant de bloquer un élément. O
Afin de réaliser une ACV, tout système est décomposé en processus élémentaires et
P
chaque processus élémentaire reçoit et émet des flux. Antenne parabolique
À l’image des deux sphères (éco et techno), il existe deux types de flux :
•• Les flux élémentaires qui proviennent (ressources) ou sont à destination
La réception des émissions de télévision peut se faire par réception herztienne, Q
satellitaire ou par câble. Pour recevoir les signaux radio-électriques diffusés par
(déchets) de l’écosphère
•• Les flux économiques qui proviennent (intrant) ou sont à destination (extrant/
un satellite géostationnaire, il est nécessaire d’implanter une antenne parabolique R
orientée vers ce satellite. L’installation d’une antenne parabolique peut, selon
produit) de la technosphère reformulation hors champ économique.
Idéalement, seuls des flux élémentaires devraient entrer et sortir du système, les flux
ses dimensions et/ou son lieu d’implantation, être soumise à un ensemble de S
réglementations.
économiques ne devraient que servir à joindre les processus élémentaires entre eux T
(hormis le produit final qui est un flux économique qui sort du système). Cependant
ceci nécessiterait de prendre en compte trop de sous-systèmes comme tout ce qui Antenne relais U
sert à produire l’électricité nécessaire à un processus élémentaire. Une antenne relais est un émetteur-récepteur d’ondes radio. Les réseaux des
Par conséquent, il est fréquent que des processus élémentaires, comme opérateurs de téléphonie mobile sont constitués d’un maillage de stations de base, V
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Index
A A
A communément appelée « antenne relais », qui permet de couvrir un territoire donné
et de téléphoner sans coupure. •• Le chauffage au bois
A
Une antenne relais comporte une ou plusieurs antennes, obligatoirement installées Les foyers fermés, inserts et poêles à bois connaissent un regain d’intérêt. Ils sont
surtout intéressants pour les utilisateurs qui disposent de bois à coût réduit ou en
B
en hauteur sur un support (mât ou pylône), mais aussi un abri sécurisé ou des
armoires techniques. complément d’un chauffage électrique. C
Le chauffage au bois est plus approprié en milieu rural et péri-urbain qu’urbain et en
Antigélif
association avec un autre type de chauffage. D
Pour tout logement individuel neuf le constructeur doit prévoir un conduit de
Adjuvant entraîneur d’air protégeant le béton durci contre les effets du gel
(éclatements, écaillage).
cheminée individuel pour qu’une reconversion de mode de chauffage soit possible E
ultérieurement.
F
Appareil avec bouilleur •• Le convecteur modulable à gaz
G
Générateur de chaleur constitué, au sein de la même unité, d’un élément de C’est un appareil indépendant de type convectif. Il est alimenté directement par le
réseau gaz ou par une citerne. Et pour l’évacuation des gaz de combustion, il peut
chauffage par rayonnement et convection d’une part, et d’un élément de chauffage
d’eau d’autre part. être équipé d’une ventouse fixée au travers du mur extérieur de la maison ou être H
raccordé à un conduit de fumée.
I
Appareils de chauffage •• Chauffage d’appoint
Il existe différents modes de production de chaleur et suivant ceux-ci différents Il s’agit d’appareils mobiles fonctionnant à l’électricité : bain d’huile, radiateur J
appareils de chauffage. soufflant... Il consomme souvent une énergie plus coûteuse que celle du chauffage
central. C’est pourquoi on ne l’utilise que ponctuellement.
K
Appareils pour chauffage divisé L
(voir «chauffage divisé») Appareils pour chauffage central individuel
•• Le convecteur électrique (voir «chauffage central») M
Le convecteur électrique est constitué d’un caisson métallique contenant des •• Le radiateur
résistances. Concrètement, l’air pénètre par le bas de l’appareil, s’échauffe au Le radiateur utilise simultanément la convection et le rayonnement pour diffuser la N
contact de celles-ci et ressort par le haut pour réchauffer la pièce. Les résistances
sont commandées par un thermostat selon la température désirée.
chaleur. Il est équipé d’un organe de réglage et d’un robinet manuel ou thermostatique.
Seul, ce dernier permet de réguler la température de la pièce.
O
•• Le radiateur à accumulation •• Le plancher chauffant
P
Il se compose de matériaux réfractaires qui accumulent la chaleur produite par les
éléments chauffants pendant les périodes «heures creuses» définies par EDF. La
Aujourd’hui, le chauffage par le sol permet de valoriser des générateurs de chaleur Q
performants tels que : pompes à chaleur, chaudières à basse température et à
chaleur est diffusée par une turbine commandée par le thermostat. condensation, énergie solaire... Il peut être électrique, par circuits de câbles ou R
hydraulique par circuits d’eau chaude en tube de polyéthylène. Servi par une bonne
•• Panneau radiant et plafond rayonnant isolation, géré automatiquement par thermostat, c’est un «must» en matière de S
Le panneau radiant, le plafond rayonnant et le plancher chauffant sont des émetteurs confort et de pratique.
par rayonnement qui diffusent la chaleur à la manière du soleil. T
Il est constitué de films chauffants posés au plafond, sous isolants. Le plafond émet
alors un rayonnement qui se réfléchit sur les murs et le sol. C’est un chauffage bien Appareil à combustion continue U
adapté aux grands volumes, tels que les pièces avec mezzanine ou encore les pièces Appareil de chauffage conçu pour une combustion lente sur une longue période (par
sous toitures. exemple toute la nuit) et pour satisfaire aux exigences de l’essai de combustion lente. V
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A A
A Appareil à combustion intermittente Architecte conseiller des CAUE A
Appareil de chauffage conçu pour une combustion sans restriction à la puissance L’architecte-conseiller des CAUE est un architecte diplômé travaillant au sein d’une
calorifique nominale dont le fonctionnement en combustion réduite n’est prévu pour équipe pluridisciplinaire et ayant un rôle et des missions spécifiques. B
aucune durée, sauf si cela est clairement indiqué par le fabricant.
C
Architecture écologique
Appareil encastré (insert) Architecture écologique, architecture bioclimatique, architecture solaire, haute D
Appareil conçu pour être installé dans une niche, une enceinte, ou dans la chambre qualité environnementale, architecture durable. Toutes ces appellations répondent
de combustion d’un foyer ouvert. à la même préoccupation : concevoir une architecture plus respectueuse de E
l’environnement. Mais chacune relève d’une période, parfois d’un pays donné et
Appareil indépendant
répond souvent à des logiques différentes. Certaines s’intéressent surtout à la F
technologie et à la gestion, d’autres privilégient la santé de l’homme, d’autres encore
Appareil conçu pour fonctionner sans qu’il soit nécessaire de l’encastrer dans une placent le respect de la nature au centre de leurs préoccupations. G
niche ou une enceinte de foyer et qui n’est relié au bâtiment que par le conduit de
raccordement. L’architecture bioclimatique est un mode de conception architecturale qui recherche H
la meilleure adéquation possible entre le climat, le bâtiment et le confort de l’occupant.
Apports gratuits de chaleur Elle s’inscrit dans une démarche de développement durable car elle permet : I
•• de réduire les besoins énergétiques en s’adaptant au climat environnant,
Les apports gratuits de chaleur dans un bâtiment se référent à la chaleur reçue
gratuitement à travers la radiation solaire ou la chaleur émise par des sources •• de participer au confort et à la santé des habitants en veillant à la nature J
internes (chaleur dégagée par les occupants, l’éclairage artificiel, les équipements des matériaux utilisés.
K
électroniques tels que les ordinateurs, les téléviseurs, etc.). Dans le cas des bâtiments
ayant des faibles besoins de chauffage, les apports gratuits de chaleur peuvent Armature L
contribuer au chauffage du bâtiment. Élément en acier placé dans le béton afin d’améliorer sa résistance à la traction. Avec
le béton, les armatures en acier forment le matériau béton armé. M
Apports passifs d’énergie N
C’est profiter de l’énergie des éléments naturels sans rien faire (ex : lumière du soleil Armature en attente
pour éclairer une pièce). Longueur d’armature hors du béton destinée à permettre la continuité avec d’autres O
armatures par recouvrement lors de la reprise de bétonnage.
Arbre P
Végétal ligneux de taille élevée, dont le tronc ne se ramifie qu’à partir d’une certaine
hauteur. L’arbre est un être vivant, un milieu de vie dont le rôle écologique est
Ascenseur Q
C’est un appareil élévateur installé à demeure, qui dessert des niveaux définis.
important, il faut donc prévoir son évolution et l’implanter au bon endroit. Il est aussi
un élément de paysage qui constitue un patrimoine à protéger.
Il comporte une cabine, dont les dimensions et la constitution permettent R
manifestement l’accès des personnes. Il se déplace au moins partiellement le long
de guides verticaux, ou dont l’inclinaison sur la verticale est inférieure à 15 degrés. S
Architecte T
C’est un professionnel devant être titulaire d’un diplôme reconnu par l’État (DPLG, Asphaltène
DESA, etc.) ou agréé en architecture et inscrit au tableau de l’Ordre des architectes.
Il est le maître d’œuvre qui conçoit les plans des bâtiments et en dirige l’exécution
Sorte de bitume, mou, glutineux, durcissant au froid, ramollissant à la chaleur. On le U
trouve en Europe et en Asie dans les roches calcaires, l’argile, le grès ou des roches
pour son client, appelé maître d’ouvrage. volcaniques. V
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A A
A Assainissement Article L241-1 Code des assurances
Celui qui fait réaliser pour le compte d’autrui des travaux de bâtiment mentionnés à
A
Désigne l’ensemble des dispositifs et équipements de collecte et de traitement des
eaux usées et des eaux pluviales.
l’article précédent doit être couvert par une assurance de responsabilité garantissant
les dommages visés aux articles 1792 et 1792-2 du code civil et résultant de son fait.
B
Il existe plusieurs modes d’assainissement :
•• collectif : un réseau de collecte achemine l’eau vers une station d’épuration
Il en est de même lorsque les bâtiments sont construits en vue de la vente. C
Article L241-2 Code des assurances.
ou un bassin de lagunage.
•• autonome : l’épuration et le rejet se font sur le terrain lui-même au moyen D
d’installations non reliées à un réseau. Autoclave E
L’assainissement relève des compétences des collectivités locales, qui doivent établir « Cocotte-minute » où les bois s’imprègnent d’un produit grâce à la pression.
un schéma directeur qui délimite les zones relevant de l’assainissement collectif et
celles où l’assainissement non collectif (autonome) est possible.
F
Automatisation de tâches
Emploi de moyens automatiques pour réaliser un processus. G
Assistance à l’autonomie
Aider une personne à conserver son autonomie et lui permettre ainsi de vivre chez H
elle le plus longtemps possible. Autotrophe
Se dit d’un organisme (végétal, algue, bactérie) capable de se développer à partir I
de matière inorganique, c’est-à-dire dans un milieu ne contenant que du carbone
Assurance construction minéral, contrairement à un organisme hétérotrophe (animal, champignon) qui a J
Expression qui désigne le domaine des responsabilités, obligations et garanties besoin de matière organique (carbone organique).
qui s’imposent légalement aux divers intervenants dans l’acte de bâtir. Espace K
d’interaction pour les : Code civil, code de la construction et de l’habitation et code
des assurances qui transcrivent chacun par leurs articles la loi n° 78-12 du 4 janvier Auxiliaire L
1978 relative à la responsabilité et à l’assurance dans le domaine de la construction Dans un bâtiment, lorsqu’on détaille les postes de consommation d’énergie, le poste
(dite « loi Spinetta »). « auxiliaires » fait référence à l’énergie consommée par les moteurs des système de M
chauffage, de refroidissement, d’eau chaude sanitaire et de ventilation. On calcul
cette consommation en kWh/m2.an. N
Assurance Dommage Ouvrage
Assurance obligatoire contractée par le maître d’ouvrage et destinée à financer la O
réparation de certains dommages affectant la construction avant même d’avoir Avaloir
déterminé les responsabilités. Article L.111-30 du Code de la Construction et de Partie de la cheminée généralement de forme tronconique ou trapézoïdale qui coiffe P
l’Habitation (CCH). le foyer et le raccorde au conduit en canalisant les fumées.
Q
Assurance Responsabilité Avancée foyère R
Toute personne physique ou morale, dont la responsabilité peut être engagée sur Pièce située en avant et au-dessus de la dalle foyère, permettant l’écart au feu
le fondement de la présomption établie par les articles 1792 et suivants du code horizontal par rapport au plancher. S
civil à propos de travaux de bâtiment, doit être couverte par une assurance. À
l’ouverture de tout chantier, elle doit être en mesure de justifier qu’elle a souscrit un Avis technique ou A.T. T
contrat d’assurance la couvrant pour cette responsabilité. Tout contrat d’assurance
souscrit en vertu du présent article est, nonobstant toute stipulation contraire,
Lorsqu’un produit est sous A.T., cela signifie qu’un Groupe spécialisé (GS) composé U
d’experts de la profession et instruit par le CSTB (Centre scientifique et technique du
réputé comporter une clause assurant le maintien de la garantie pour la durée de la
responsabilité pesant sur la personne assujettie à l’obligation d’assurance.
bâtiment) a délivré un avis sur son aptitude à l’emploi. Il s’agit d’un produit « non V
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A A
A traditionnel », ce dernier bénéficiant d’un DTU. A
B
C
D
E
Pour la suite des mots F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
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B B
A Ballon échangeur
Le ballon échangeur est raccordé au circuit hydraulique d’une chaudière. Le ballon
B Balcon échangeur stocke l’eau chaude sanitaire qui est immédiatement disponible. Il assure B
« Plate-forme à hauteur de plancher formant saillie sur la façade, et fermé par une la production directe d’eau chaude sanitaire d’une chaudière système. Cette solution
balustrade ou un garde-corps. Contrairement à une terrasse ou à un perron, un est idéale pour une maison équipée de plusieurs salles de bains ou de douches avec C
balcon n’est accessible que de l’intérieur du bâtiment. » (Dicobat) des besoins en eau chaude sanitaire élevés.
Leur saillie sur le nu de la façade est souvent limitée à 0,80 m, la construction de leur D
plate-forme en surplomb du domaine public est rarement autorisée à moins de 4,50
m du sol. La surface des balcons comme des loggias et terrasses est exclue de la Banche, banchage E
surface de plancher. Élément modulaire de coffrage, généralement vertical, utilisé pour réaliser des murs,
D’un point de vue constructif, la construction de balcons en béton armé fait l’objet voiles, refends ou, éventuellement, des poteaux. F
de règles strictes ; en particulier, à l’armature de la partie saillante d’un balcon doit
correspondre une armature de profondeur au moins égale, ancrée dans la dalle du
Bar
G
plancher. Un balcon doit comporter une étanchéité et une isolation si une habitation
se trouve en dessous de ce dernier.
Unité de pression, pression exercée par une force de 1 DaN sur une surface de 1 cm². H
1 bar = 1 kg/cm² = 10 m de colonne d’eau.
I
Balcon et vues Bardage
Dans le cadre d’un alignement d’habitations, la création d’un balcon peut induire des
Protection extérieure constituée d’un isolant, d’une structure porteuse faisant lame
J
vues obliques chez votre voisin suivant l’emplacement de ce dernier. Si c’est le cas, le
règlement d’urbanisme de votre commune peut vous obliger à créer simultanément
d’air et d’un parement assurant la protection de l’isolant et la finition. La mise en œuvre
des éléments s’opère par pose de l’isolant, puis de la structure porteuse et enfin des
K
un pare-vue avec des dimensions réglementaires.
plaques de parement avec un système de fixation propre à chaque parement. L
Ballon de stockage Baril M
Le ballon de stockage conserve l’eau chaude sanitaire à la bonne température. Pour
le chauffage, on trouvera des ballons de stockage permettant de gérer la production
Unité internationale de mesure du pétrole. Il correspond à un volume de 159 litres
et se négocie en dollars. Une tonne équivaut à environ 7,33 barils pour les bruts de
N
des panneaux solaires par rapport à la demande, le ballon créant un réservoir ou une
capacité tampon. Pour l’eau chaude sanitaire, le principe est comme un cumulus
densité moyenne, c’est-à-dire 860 kg/m³. O
électrique ou un ballon en plus associé à une chaudière, le ballon crée une capacité
d’eau chaude répondant aux besoins instantanés. Il peut être intégré ou jumelé à une Basse consommation P
chaudière mixte ou être associé à un accumulateur (on a d’ailleurs tendance à utiliser
le terme «ballon» pour parler d’un «accumulateur»). Il existe de nombreuses capacités
La notion de basse consommation est désormais étendue à l’ensemble des dispositifs
qui consomment de l’énergie. Plus globalement, elle est aussi liée à l’objectif facteur
Q
de stockage. Cela va de 75 litres à 450 litres. Voir aussi «Micro-accumulation». 4, qui consiste à diviser par 4 nos émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050.
Pour atteindre un tel objectif dans le bâtiment, la valeur cible de consommation à
R
Ballon d’eau chaude atteindre est inférieure ou égale à 50 kWh d’énergie primaire par m² habitable et par
an. Les logements et maisons affichant une telle performance sont qualifiés d’habitat
S
Qu’il soit électrique ou au gaz, le ballon d’eau chaude a pour vocation de stocker de
l’eau chauffée par une chaudière avant d’être utilisée pour le réseau d’eau chaude
basse énergie ou basse consommation. T
Cette consommation concerne 5 usages, c’est-à-dire les besoins de chauffage,
sanitaire. Le ballon d’eau chaude au gaz fonctionne en production d’eau chaude
autonome. Vous devrez le raccorder à un conduit de cheminée ou à tirage forcé (c’est
d’ECS (d’eau chaude sanitaire), d’éclairage, de rafraîchissement et d’auxiliaires de U
chauffage, eau chaude sanitaire et ventilation.
à dire à ventouse) pour évacuer les gaz brûlés. Il permet un raccordement au gaz
naturel ou au GPL et un débit constant sur plusieurs points de tirage simultanés.
L’habitat basse consommation dans le neuf comme en rénovation, ainsi que le V
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Index
B B
A tertiaire donne lieu à des labels basse énergie comme le label Effinergie ou Minergie
(Suisse). Ces labels basse énergie apportent des avantages de diminution de taxes
Bâtiment basse consommation
Crée en 2007 et défini par l’arrêté du 3 mai 2007 relatif au contenu et aux conditions
B foncières, d’extension de COS, coefficient d’occupation des sols… d’attribution du label « haute performance énergétique ». B
Le label Effinergie fixe en moyenne dans l’habitat neuf, à 50 kWh/m² la consommation Ce label fixe à 50 kWhEP/(m².an) (kWhEP = kWh d’énergie primaire) l’exigence
d’énergie primaire, et à 80 kWh/m²/an dans l’habitat existant. thermique (corrigée en fonction de la zone climatique et de l’altitude). C
Dans le neuf, la réglementation qui impose un niveau basse consommation est la Pour ce calcul, sont prises en compte la surface de plancher hors oeuvre et les
RT 2012. Comme dit précédemment, les cinq usages d’énergie sont pris en compte. consommations : D
Ainsi l’habitat, et la construction neuve en général, de part leurs conceptions et leurs •• de chauffage,
équipements techniques à haute efficacité énergétique, sont désormais conçus •• d’eau chaude sanitaire, E
pour être « limités » en consommation énergétique. •• d’éclairage
La réglementation basse consommation RT 2012 se présente comme le premier •• de refroidissement
F
stade d’une réglementation encore plus draconienne. C’est la réglementation RT
2020 qui imposera à tout bâtiment d’être à énergie positive, c’est-à-dire «BEPOS».
•• et celles des auxiliaires de chauffage, d’eau chaude sanitaire et de
ventilation
G
Ce BEPOS devra fournir un bilan d’énergie positif, il produira plus énergie qu’il n’en
consommera dans l’année. Voir «bâtiment basse consommation» et «Énergie H
positive». Bâtiment communicant
Bâtiment qui, grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la I
communication (TICs), interagit avec son (ou ses) occupant(s) et/ou propriétaire(s) et
Basse température « obéit » aux commandes reçues. Voir aussi bâtiment intelligent. J
Une chaudière à basse température élève l’eau à des températures largement
inférieures à une chaudière classique de 38/40°C contre 90°C. Le rendement est K
maximal lorsque la chaudière est elle-même associée avec des radiateurs ou un Bâtiment durable
plancher chauffant adaptés, c’est à dire basse température également. Le bâtiment durable est avant tout un bâtiment respectueux de l’environnement, il L
Une chaudière basse température peut être raccordée à un ballon d’eau chaude s’agit d’un bâtiment dont l’impact sur l’environnement est faible tout en assurant un
qui vous permettra de stocker l’eau chaude produite par votre chaudière, pour en environnement intérieur sain et confortable. M
disposer dès que vous le souhaitez. Vous pouvez aussi combiner basse température Construire durable signifie notamment :
et solaire pour les applications de type chauffe-eau solaire individuel (CESI) ou •• utiliser des matériaux recyclables pour préserver les ressources naturelles, N
système solaire combiné (SSC). •• optimiser l’inertie thermique des bâtiments,
•• intégrer des sources d’énergies renouvelables dès la conception du
O
Bassin sédimentaire
bâtiment.
P
Dépression en forme de cuvette évasée due à un affaissement lent et progressif
(subsidence) de la croûte terrestre, où se sont empilés pendant une longue période Bâtiment intelligent Q
Bâtiment dans lequel l’introduction des nouvelles technologies, notamment de
(10 à 100 millions d’années.) et sur une large épaisseur, des sédiments variés, marins
ou continentaux. l’informatique et des télécommunications, apporte des services dont l’usager a R
besoin.
S
Bâti
Le bâti représente la partie assemblée d’un ouvrage avec ses différentes structures Bâtiment passif T
Bâtiment dont la consommation énergétique au m² est très basse. Cette
béton armé, ossatures, charpente… C’est la structure du bâtiment ou de la maison.
consommation peut aussi être compensée par les apports de chaleur solaires U
ou émises par les apports internes (chaleur des occupants, éclairage artificiel, les
équipements électroniques, etc). Ce terme peut aussi être utilisé pour un bâtiment V
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Index
B B
A bénéficiant du label de performance énergétique allemand Passivhaus ou qui
répond aux exigences de ce label.
BEPOS
Le BEPOS (Bâtiment à énergie positive) n’est pas encore un label officiel. Il désigne
B tout immeuble produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme. Le niveau BEPOS va B
Bâtiment et santé préfigurer le niveau réglementaire de la RT2020. Voir «Énergie positive»
C
« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste
pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité » (OMS – 1948).
Pour identifier, évaluer, prévenir les risques sanitaires liés au bâtiment, les pouvoirs
Béton D
Matériau de construction formé par un mélange de ciment, de granulats et d’eau,
publics ont mis en place un programme d’action pluriannuel « Bâtiment et santé » qui
s’articule selon 4 axes :
éventuellement complété par des adjuvants et des additions. E
Ce mélange, qui est mis en place sur le chantier ou en usine à l’état plastique, peut
•• Mise en place et coordination d’études épidémiologiques
•• Mise en place d’un observatoire de la qualité de l’air intérieur
adopter des formes très diverses parce qu’il est moulable ; il durcit progressivement F
pour former finalement un monolithe.
•• Repositionnement de la ventilation Selon sa formulation, sa mise en œuvre et ses traitements de surface, ses G
•• Développement de l’information du public sur les matériaux de construction performances et son aspect peuvent considérablement varier.
La qualité de l’air intérieur a une influence essentielle sur la santé des habitants, mais H
il convient d’être attentif à d’autres facteurs, comme le bruit, la qualité de l’eau, les
odeurs de voisinage, l’humidité, les champs électro-magnétiques. Béton architectonique I
Béton moulé dont le parement n’est ni plan ni lisse, mais présente un relief décoratif
Bbio
obtenu par divers procédés techniques (par exemple, un négatif appliqué sur la peau J
de coffrage).
Le Bbio ou besoin bioclimatique, est une des trois exigences principales de la RT K
2012, Il valorise la conception bioclimatique du bâtiment pour en limiter les besoins.
Le coefficient Bbio remplace l’Ubat de la RT 2005 qui ne prenait en compte que le Béton au jeune âge L
niveau d’isolation du bâtiment. Le coefficient Bbio évalue le besoin de chauffage, de Expression indiquant la phase au cours de laquelle les propriétés chimiques et
refroidissement et d’éclairage artificiel du bâtiment. physiques du béton, en cours de prise et en début de durcissement, évoluent M
rapidement. Cette terminologie ne fait pas l’objet d’une normalisation.
Bentonite
N
La bentonite est une argile aussi connue sous le terme de terre à foulon. Cette argile Béton à hautes performances O
utilisée dans des domaines très variés (industriel, alimentaire, médical, bâtiment) Béton soigneusement étudié (composition, choix des granulats, du liant, des
dispose de propriétés physiques particulières diverses dont certaines sont très utiles adjuvants, mise en oeuvre) afin d’obtenir un haut niveau de performances (meilleure P
en Génie Climatique. résistance, meilleure ouvrabilité,fluage plus faible, meilleure durabilité).
En particulier, la bentonite est utilisée dans les techniques du bâtiment, pour Q
l’étanchéité des édifices, la pose de canalisations, l’édification de tunnels ... en tant
qu’additif au ciment. La bentonite est utilisée en géothermie pour empêcher les
Béton armé R
Béton dans lequel est incorporée une cage d’armatures (qui améliore le comportement
tuyaux des capteurs géothermiques de geler.
en traction et en flexion du béton). S
Benzène Béton banché T
Hydrocarbure aromatique cyclique C6H6, liquide et volatil. Solvant très utilisé dans
l’industrie chimique, le benzène est un produit cancérigène.
Béton coulé puis généralement vibré entre deux banches de coffrage. U
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B B
A Béton bouchardé Béton coloré
Béton dont la peau a subi, après durcissement, un traitement mécanique par Béton dont la teinte dépend de celles du ciment et des granulats qui le composent,
B martelage à l’aide d’un outil à pointes, la boucharde. Les aspects de surface varient auxquels peuvent être ajoutés des pigments colorants. B
selon la profondeur de frappe et le type de boucharde utilisé. 2. On peut également
boucharder au rouleau une chape. C
Béton de fibres
Matériau composite formé de béton ou de mortier mélangé avec des fibres D
Béton brossé métalliques, de verre ou de synthèse, dont la section est de l’ordre du millimètre et
Béton dont la peau a subi, avant durcissement un traitement mécanique par passage la longueur de quelques centimètres. Les bétons de fibre présentent une très bonne E
d’une brosse métallique dégageant les granulats. résistance aux chocs et un comportement à la rupture supérieur à celui des bétons
courants. F
Béton brut G
Béton dont la peau n’a reçu aucun traitement de surface après le décoffrage. Béton de propreté
Béton maigre (c’est-à-dire peu dosé en ciment), étalé sur le sol naturel ou en fond de H
fouilles pour réaliser une aire de travail plane et non terreuse.
Béton ciré I
Béton dont la peau, après durcissement, reçoit un traitement de surface par
imprégnation d’une cire, généralement incolore. Béton de sable J
Béton dont les granulats sont uniquement constitués par le sable. Généralement
Béton blanc
utilisé localement dans les régions pauvres en gravillons. K
Béton de teinte claire dont le liant est du ciment blanc, c’est-à-dire contenant très
peu d’oxydes métalliques, et qui comporte également des sables blancs, auxquels Béton désactivé L
sont éventuellement ajoutés des fines blanches ou de l’oxyde de titane. Béton, soit coulé dans un coffrage sur la peau duquel on a appliqué un produit
désactivant, soit lorsqu’il est coulé à plat, à la surface duquel on a appliqué, à l’état
M
Béton caverneux drainant
frais, un tel produit. La prise du béton est ainsi retardée en surface, ce qui permet de
mettre à nu superficiellement les granulats, par lavage à l’eau puis brossage.
N
Béton dont la formulation comporte peu ou pas de fines, ce qui provoque un enrobage
partiel des granulats par le liant, donc la formation de vides d’air. Le béton devient O
dès lors poreux et drainant. Béton drainant P
Béton, utilisé en dallage ou en revêtement de chaussée, suffisamment poreux pour
Béton cellulaire
absorber l’eau de pluie et prévenir la formation de flaques. Q
Béton léger, constitué de mortier (mélange de sables et de ciment) dans lequel
ont été créées artificiellement des bulles de gaz, ce qui a pour effet de l’alléger et Béton étuvé R
d’améliorer sa résistance thermique. Il est produit industriellement en blocs ou en Béton dont on a accéléré la prise et le durcissement en le chauffant dans une
panneaux. Son poids spécifique est de 500 à 600 kg/m3 (au lieu de 2 300 kg/m3 pour ambiance humide (c’est l’étuvage). Ce procédé, généralement destiné à la fabrication S
d’éléments industrialisés, permet de réduire les délais de décoffrage.
un béton courant).
T
Béton clair Béton grenaillé U
Béton dont le ciment et les autres constituants - éléments fins, sables, granulats - Béton dont la peau a subi, après durcissement, une projection violente de grenaille,
sont tous de teinte claire. c’est-à-dire de petites billes d’acier de dimension inférieure à 1 mm. Ce procédé V
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Index
B B
A décape le parement et produit un effet qui rappelle celui du sablage, en plus rugueux. protection. Si l’on dépasse quatre passes, on parle de « poli marbrier «, qui permet
l’obtention d’une surface parfaitement lisse et brillante.
B Béton grésé B
Béton dont la peau a subi, après durcissement, un grésage, c’est-à-dire une abrasion Béton précontraint C
à la meule. Ce procédé uniformise le parement en supprimant les irrégularités Béton mis en compression à l’aide de câbles préalablement tendus et bloqués sur le
superficielles dues au coffrage. Le grésage est l’une des premières opérations du
processus de polissage.
béton. Béton qui a subi une mise en compression lors de sa fabrication, et avant son
durcissement. Cela lui permet de résister à la traction et à la flexion.
D
E
Béton gris Béton prêt à l’emploi (BPE)
Béton dont le liant est du ciment de teinte grise. C’est la couleur des bétons courants. Abréviation pour « Béton Prêt à l’Emploi «. Béton frais préparé dans une centrale à F
béton,généralement extérieure au site de construction. Il est livré sur le chantier, dans
des camions toupies, malaxé et prêt à être coulé. G
Béton imprimé
Béton frais sur la peau duquel on a appliqué un colorant puis une matrice pour H
reproduire en négatif le motif qu’elle porte en positif ; on peut ainsi obtenir, par Béton projeté
exemple, un effet de pavés à la parisienne. Béton propulsé, après malaxage par voie mouillée, ou par voie sèche, sur un support I
sous forme de jet, en couches successives. Il permet de réaliser les formes les plus
complexes (dômes, coques, etc.). Il est également souvent utilisé dans les travaux J
Béton lavé souterrains.
Béton dont la peau a subi, avant durcissement, un lavage par jet d’eau à faible K
pression, qui enlève la laitance superficielle et dégage les granulats.
Béton réfractaire L
Béton pouvant résister à des températures très élevées (jusqu’à 1 800 °C). Sa
Béton léger formulation fait appel à des ciments et à des granulats réfractaires. Il est utilisé par M
Béton dont la masse volumique est comprise entre 300 et 1 800 kg/m3 (au lieu de 2 exemple pour réaliser des parois intérieures de fours ou des cheminées.
300 kg/m3 pour un béton courant), soit par une formulation recourant à des granulats N
légers, soit par la création de vides dans le matériau en provoquant une réaction
chimique avec dégagement gazeux. Les bétons légers connaissent de nombreuses Béton sablé O
applications dans le bâtiment, qu’ils aient été produits industriellement ou coulés sur Béton dont la peau a subi, après durcissement, un traitement mécanique d’érosion
place. plus ou moins profonde par sablage. P
Q
Béton lourd Béton (blocs de)
Béton dont la masse volumique dépasse 3 000 kg/m3 et peut atteindre 6 000 kg/ Élément de construction pour maçonnerie, de forme parallélépipède, couramment R
m3 (contre 2 300 kg/m3 pour un béton courant), grâce à l’usage de granulats très appelé « parpaing «. Un bloc creux pèse environ 20 kg, pour des dimensions de 20 x
denses. Les bétons lourds sont utilisés notamment pour la réalisation de lests ou la 20 x 50 cm. S
protection contre les rayons radioactifs.
Bétonnière T
Béton poli Machine de malaxage des composants du béton avant sa mise en oeuvre. U
Béton dont la peau a subi, après durcissement, des meulages successifs de plus en
plus fins, généralement suivis d’un bouchonnage et de l’application d’un produit de V
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Index
B B
A Bi-énergies Biodiesel (ou biogazole)
Système qui fonctionne alternativement avec 2 types d’énergie différents, par Biocarburant obtenu à partir d’huiles végétales ou animales qui peut être utilisé
B exemple le chauffage au fioul et à l’énergie solaire, ou encore le chauffage au gaz comme carburant dans un moteur diesel. B
et la pompe à chaleur. Ajouter une source renouvelable aux sources d’énergie
classiques nécessaires à son logement permet d’effectuer des économies d’énergie
Biogaz
C
et de favoriser le développement durable.
Gaz issus de la fermentation anaérobie en absence d’air et donc d’oxygène de la D
matière organique contenue dans les déchets. Parmi eux, c’est le méthane 50%
Bilan carbone du biogaz qui sert de combustible. Son avantage par rapport au gaz naturel est E
Outil développé par l’ADEME servant à comptabiliser les émissions de gaz à effet de qu’il est renouvelable. Il est souvent produit dans les centres de stockage, dans les
serre. L’auteur en est Jean-Marc Jancovici. Le but de ce système est de pouvoir, à méthaniseurs et dans les digesteurs de boues de stations d’épuration. Il doit être F
partir de données facilement disponibles, évaluer les émissions directes et indirectes capté pour éviter les nuisances d’odeurs et la contribution à l’effet de serre. Une fois
liées à une activité professionnelle, économique ou non, ou à un territoire. Certains capté, il peut être valorisé car il constitue une source d’énergie qui se substitue à G
sites web proposent un bilan carbone pour votre logement. l’énergie fossile.
H
Bilan énergétique Biomasse I
Le bilan énergétique d’un procédé ou d’une activité est mesuré par le ratio entre Définie par la loi du 14 juillet 2005 comme la fraction biodégradable des produits,
l’énergie fournie et l’énergie dépensée. déchets et résidus provenant de l’agriculture, de la sylviculture et des industries J
connexes ainsi que la fraction biodégradable des déchets industriels et ménagers.
Bilan environnemental
Elle regroupe l’ensemble de la matière organique d’origine végétale ou animale K
susceptible d’être collectée qui peut devenir une source d’énergie en la valorisant
Approche analytique et systématique d’une activité prenant en compte les relations (bois, biogaz, paille...). L
entre les différents éléments ainsi que tous les impacts directs et indirects sur Exemples de formes de l’énergie de biomasse :
l’environnement. •• bio carburants pour le transport (produits essentiellement à partir de M
Le bilan environnemental des bio carburants, par exemple, prend en compte : céréales, de sucre, d’oléagineux et d’huiles usagées),
•• les économies réelles d’énergies fossiles, •• chauffage domestique (alimenté au bois), N
•• la réduction des émissions de gaz à effet de serre, •• combustion de bois et de déchets dans des centrales produisant de
•• les impacts environnementaux des cultures, l’électricité, de la chaleur ou les deux. O
•• la pollution due aux moteurs fonctionnant avec le biocarburant.
P
Biomass To Liquids (BTL)
Biocarburant « biomass to liquid ». Ce sont les bio carburants de seconde génération à partir de Q
Carburant obtenu par la transformation de produits d’origine végétale ou animale graminées dont on utilise la tige et les graines dans leur totalité, convertis en liquide
(alcools, éthers, esters et huiles) - on parle ainsi de biodiesel ou biogazole, de par différents procédés comme la thermolyse ou la gazéification. Les BTL sont des R
biokérozène. hydrocarbures de synthèse chimiquement identiques aux hydrocarbures fossiles.
Filière de production de carburants liquides à partir de biomasse : une première étape
S
Biocombustibles ou agrocombustibles de gazéïfication qui produit du gaz de synthèse (CO + H2) est suivie par une synthèse
T
C’est l’ensemble des combustibles issus de la matière végétale ou animale. On Fischer-Tropsch pour produire des carburants (hydrocarbures) de synthèse. Les
distingue l’usage combustible, c’est-à-dire destiné à être brûlé pour produire de inconvénients majeurs de cette technique sont l’utilisation à grande échelle de terres
fertiles au détriment de plantations nécessaires à l’agro-alimentaire et par voie de
U
la chaleur et/ou de l’électricité, de l’usage carburant, liquide ou gazeux, destinés à
alimenter des moteurs. conséquence elle soustrait à l’Homme un immense potentiel «nourriture». V
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Index
B B
A Biosourcé (produit ou matériau) propriétés contiguës en y posant des repères matériels appelés bornes. Il ne peut y
avoir bornage qu’entre deux propriétés.
Produits ou matériaux innovants et plus respectueux de l’environnement, partiellement
B ou entièrement issus de la biomasse, élaborés par des procédés générant moins de
Le bornage est un droit. Il peut résulter d’un accord amiable ou d’une action en justice.
Tout propriétaire peut obliger son voisin au bornage de leurs propriétés contiguës.
B
déchets et consommant moins de ressources naturelles et moins d’énergie.
C
Bois construction Bouclage d’eau chaude sanitaire D
Permet d’obtenir de l’eau chaude rapidement aux appareils sanitaires pour des
Le bois est la matière qui compose l’ossature des végétaux ligneux, il désigne surtout
la partie massive des troncs ou fûts des arbres, utilisable comme matériau. Léger,
économie d’eau et d’énergie.
E
résistant, isolant, durable, confortable et esthétique, les performances physiques du
bois en font un matériau idéal pour la construction. Utilisé depuis des millénaires, il Boucharder F
est également devenu un matériau technologique. Marteler la pierre avec un outil hérissé de dents pyramidales.
Le bois dispose en outre de nombreux atouts en faveur de la qualité environnementale, G
économe en énergie, issu d’une ressource renouvelable, il contribue de plus à la lutte
contre l’effet de serre en absorbant et stockant du CO2. Bouche d’extraction H
Bouche raccordée à un conduit aéraulique mis en dépression, destinée à maintenir
la valeur du débit d’air extrait entre les limites d’une plage déterminée moyennant I
Bois-énergie des différences de pression appropriées de part et d’autre de cette bouche.
Le bois énergie est le terme désignant les applications du bois comme combustible J
en bois de chauffage. Le bois énergie est une énergie entrant dans la famille des
bio-énergies car utilisant une ressource biologique. Il est considéré comme étant une Bout, Rive K
énergie renouvelable car le bois présente un bilan carbone neutre (il émet lors de sa Le bout est l’extrémité de la largeur de la latte de parquet. La rive est l’arête de la
combustion autant de CO2 qu’il n’en a absorbé durant sa croissance). longueur de cette latte. La rive est aussi l’arête entre la toiture et le mur pignon. L
Il est essentiellement utilisé pour le chauffage des locaux sous deux formes :
•• sous forme de bûches Brûleur
M
•• sous forme de granulés.
La deuxième technique permet une utilisation du bois énergie souple : stockage des
Le brûleur est la pièce maîtresse d’une chaudière ou d’un chauffe-eau. Le brûleur N
dose le mélange air/gaz, fioul ou propane et l’injecte dans le foyer de la chaudière. Il
granulés en silos, alimentation automatique de chaudière bois...
C’est un combustible intéressant sur le plan de la transition énergétique. Le bois
assure ainsi la combustion. O
Il existe plusieurs types de brûleurs qui diffèrent en fonction du système, du
utilisé comme source d’énergie dans l’habitat représente environ 4 à 5 % de l’énergie
primaire consommée en France et le bois énergie est la principale source d’énergie
combustible, mais aussi du rendement escompté ou du souci écologique. Le brûleur P
doit être révisé régulièrement pour conserver ses performances. On peut remplacer
renouvelable thermique en France. un brûleur usagé sans changer la chaudière ou lorsqu’on veut, par exemple, passer Q
d’une énergie à une autre (du fioul au gaz naturel par exemple).
Boisseau R
Élément en béton ou en terre cuite destiné à la construction du conduit de fumée,
se présentant généralement sous la forme d’un parallélépipède rectangle ou
Brûleur modulant S
Le brûleur modulant par rapport à un brûleur à 1 ou 2 allures, permet d’ajuster la
d’un cylindre de faible hauteur ouvert à ses deux extrémités, superposable par
emboîtement destiné à l’évacuation des produits de combustion.
puissance demandée par la chaudière à l’aide d’un régulateur électronique. Celui- T
ci fait varier proportionnellement le combustible et l’air comburant arrivant à la tête
de combustion du brûleur. La plage de modulation peut varier de 25 à 100 % sur U
Bornage les brûleurs à air pulsé selon le combustible utilisé et les matériaux qui constituent la
V
Le bornage est l’opération qui consiste à déterminer la limite séparative de deux chaudière.
W
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Index
B B
A Brûleur à prémélange total Bûcher
Pour les brûleurs «à prémélange total», la totalité de l’air primaire est prémélangée au Partie de la cheminée réservée au stockage du bois.
B gaz à l’intérieur du brûleur. Tout ceci forme un mélange, très homogène, qui offre une B
combustion très forte, un excellent rendement et de plus faibles émissions polluantes.
Bureau de contrôle C
Cabinet spécialisé dans le contrôle technique des réglementations en vigueur.
Bruit et isolation acoustique Il intervient sous contrat avec le maître d’ouvrage. Sa mission doit être définie lors D
Un bruit est un « ensemble de sons sans harmonie ». Un son est une onde de pression de la rédaction des pièces écrites et va jusqu’à la surveillance de la mise en oeuvre
qui se propage d’une source vers un récepteur (notre oreille, un micro, etc), à travers réglementaire durant le chantier. E
un milieu. Un son est caractérisé par son intensité (en dB), sa fréquence (en Hz) et sa
durée. Ces vibrations sonores, audibles par l’homme sont considérées comme des
BUS (Electricité) F
nuisances : elles peuvent devenir dangereuses pour la santé.
La pollution sonore est la principale source d’inconfort des français, devant la
(Bit unitary system) se définit comme un principe de distribution et d’interconnexion
où tous les équipements sont connectés en parallèle sur un même câble. En
G
pollution de l’air ou de l’eau.
La perception d’un bruit est subjective : nous n’entendons pas tous la même chose,
pratique, un bus est constitué d’une partie physique, correspondant à un support de
transmission (câble, radio, etc.) et d’une partie logique, c’est-à-dire un protocole de
H
selon la morphologie de nos oreilles, selon notre âge, etc. Par ailleurs, de nombreux
paramètres entrent en jeu : certains bruits sont psychologiquement plus agréables
communication. I
que d’autres. Par exemple, le ronronnement d’un chat nous calme, alors que le
faible niveau sonore du « plic-ploc » d’un robinet mal fermé nous agace. La « psycho Butane J
acoustique » est la science qui étudie ces phénomènes. Le butane est un gaz de pétrole liquéfié de formule chimique (C4H10), de la famille
des alcanes que l’on emploie comme combustible, liquéfié sous faible pression.,
K
Bruits aériens commercialisé en bouteille ou en citerne se présentant sous l’aspect d’un gaz L
incolore et inodore qui est un excellent combustible.
Sources sonores dans l’air (voix, instruments de musique, radio, etc.) qui transforment
toutes les parois simultanément en supports de vibration.
Deux des caractéristiques qui différencient le gaz butane et le gaz propane, à la M
température ambiante, sont :
•• la température d’ébullition, N
Bruit ambiant •• la tension de vapeur ou pression du gaz.
Il s’agit du bruit mesuré pendant une période de référence (pour le jour, de 7 h à 22h Le gaz butane a la propriété d’être gazeux à la température ambiante et à la pression O
et pour la nuit de 22h à 7h ) lorsque l’équipement fonctionne. Le bruit ambiant est la atmosphérique, mais il se liquéfie dès qu’ils est soumis à une pression relativement
somme du bruit de l’équipement seul et du bruit résiduel. faible. Il ne se vaporise pas en dessous de 0°C et, donc n’est pas utilisable par temps P
froid. Voir aussi «Gaz naturel».
Q
Bruit résiduel
Bruit moyen mesuré sur une période de référence (pour le jour, de 7 h à 22h et pour la By-pass R
nuit de 22h à 7h). On parle de bruit de fond lorsque l’équipement ne fonctionne pas. Il permet de dériver un circuit dans le but de modifier le refoulement et l’aspiration
d’une pompe, de façon à obtenir plusieurs courbes de fonctionnement, ou de S
remplacer facilement des éléments d’une installation (pompe, filtre, ...).
Bruits solidiens T
Des pas sur le sol, claquements de porte et bruits ayant pour origine des vibrations,
tels que machines à laver ou les appareils fixés sur une dalle ou un support. Ils sont U
très perturbateurs et mal supportés.
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Index
B B
A
B B
C
D
E
F
G
H
I
Pour la suite des mots
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
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Index
C C
A Capteur solaire thermique
Cadastre Les capteurs solaires thermiques ou panneaux solaires thermiques absorbent
B Répertoire détaillé des parcelles numérotées d’un territoire d’une commune et du l’énergie solaire, pour la restituer sous forme de chaleur. Constitué généralement
découpage des propriétés foncières, remplit un rôle d’information matérialisé depuis d’un coffre rigide et vitré, à l’intérieur duquel une plaque et des tubes métalliques
C le début du 19ème siècle. noirs absorbeurs reçoivent le rayonnement solaire, retiennent les infrarouges et C
Les informations sont reportées sur des plans cadastraux reflétant, pour chaque chauffent un liquide caloporteur antigel. Ce système fonctionne en toutes saisons
section, les différentes parcelles avec leur numéro et les constructions éventuelles été comme hiver, sans que la température extérieure vienne influencer le système, D
qu’elles supportent. Le service du cadastre relève de l’administration fiscale qui le puisqu’il ne dépend que du rayonnement solaire.
tient à jour. Les capteurs solaires thermiques s’utilisent pour satisfaire deux besoins différents : E
En effet, le service du cadastre remplit une mission purement fiscale en procédant •• le chauffage de l’eau sanitaire : Chauffe-Eau Solaire Individuel (CESI), la
à l’évaluation des biens dont la valeur locative servira de base au calcul de certains pose de 3,5 à 4,5 m2 de capteurs solaires permet d’apporter 80 % des besoins F
impôts locaux. Ce document accessible au public est conservé en mairie. en eau chaude sanitaire d’une famille de 2 à 4 personnes.
•• le chauffage de l’eau sanitaire couplé à une production de chaleur pour
G
Caillebotis le système de chauffage existant : Système Solaire Combiné (SSC), pour
compléter votre mode de chauffage traditionnel avec le solaire, entre 8 et 15
H
Lames assemblées par panneaux (généralement 50/50 cm), généralement posées
en damier
m2 de panneaux sont nécessaires selon le logement et l’exposition solaire de
l’habitation.
I
J
Caisson de volet roulant Capteur solaire vertical
Voir «volet roulant»
Afin de s’installer partout, sur tous les types de toiture, les capteurs solaires thermiques K
Calepinage
existent en version verticale ou horizontale. Ils intègrent un absorbeur métallique qui
transforme le rayonnement solaire en chaleur, puis transmet cette chaleur au liquide
L
C’est un dessin simple formé par la position des dalles ou des pavés (en queue de
paon, par exemple).
caloporteur qui réchauffe ensuite l’eau du ballon.
M
Carburant N
Calorie Combustible des moteurs à explosion produit à partir d’hydrocarbures ( pétrole, gaz
O
Quantité de chaleur nécessaire pour élever la température de 1 gramme d’eau de naturel ), ou de végétaux ( colza, tournesol, betterave, canne à sucre).
14.5°C à 15.5°C.
P
CAUE
Capricornes et vrillettes Le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement est une association Q
Insectes à larves xylophages. départementale (il en existe dans presque tous les départements), instituée par la loi
sur l’architecture du 3 janvier 1977, et dont le statut est régi par la loi de 1901. R
Capteur solaire plan S
Les capteurs solaires thermiques existent en version verticale ou horizontale appelée Cavité Saline
plan.Ils intègrent un absorbeur métallique qui transforme le rayonnement solaire en Les cavités salines sont creusées dans d’épaisses et profondes couches de sel T
chaleur, puis transmet cette chaleur au liquide caloporteur qui réchauffe ensuite gemme (sel fossile extrait dans des mines). Imperméables et non poreuses, ces
l’eau du ballon. cavités présentent une remarquable étanchéité permettant le stockage du gaz U
naturel.
V
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Index
C C
A Cellule solaire Centrale thermique
Les cellules solaires sont composées de silicium cristallin ou amorphe, et peuvent Usine produisant de l’électricité en utilisant un combustible fossile : gaz, charbon,
B transformer la lumière du soleil directement en électricité pétrole ou bien du bois. L’énergie produite, en transformant de l’eau en vapeur,
permet d’entraîner des turbines couplées à des alternateurs.
C Cellule solaire monocristalline
C
Les cellules solaires monocristallines ont un degré d’efficacité de 14 à 20%. Les Centrale nucléaire D
cellules de silicium monocristallin sont fabriquées à base d’un matériau semi- Type de centrale thermique qui utilise l’énergie dégagée par des réactions de fission
conducteur très pur. À partir de silicium fondu, on coule des lingots unicristallins qui de noyaux atomiques d’uranium. E
sont ensuite sciés en très fines plaques. Ce procédé garantit une bonne efficacité.
Certificat d’urbanisme F
Cellule solaire polycristalline Le certificat d’urbanisme est un acte administratif qui indique l’état des règles
G
Les cellules solaires polycristallines ont un degré d’efficacité de 13 à 16%. Les fabriquer d’urbanisme applicables à un terrain à un moment donné. Il informe sur les droits
coûte moins cher que les cellules solaires monocristallines. Le silicium liquide est
coulé en lingots, qui sont ensuite sciés en plaques. En refroidissant, le matériau forme
et obligations attachées à ce terrain. Il est délivré gratuitement à toute personne en
faisant la demande.
H
de grosses structures cristallines. Des défauts apparaissent à leurs extrémités, mais I
ils n’ont qu’une influence mineure sur le degré d’efficacité de la cellule solaire.
Certificat d’économie d’énergie J
Mesure politique nationale ayant pour but d’encourager les économies d’énergie. En
Cellule solaire à couches minces France, les seuls acteurs contraints d’obtenir des certificats d’économie d’énergie
K
Les cellules solaires à couches minces sont environ cent fois plus fines que les sont pour le moment les producteurs et distributeurs d’énergie dont la quantité de
cellules mono- et polycristallines. Elles sont en général constituées de silicium
amorphe, cuivre, indium, gallium, sélénium (CIGS) ou tellurure de cadmium (CdTe).
ventes dépasse un certain seuil. Ceux-ci peuvent obtenir des certificats d’économie
d’énergie en :
L
Moins efficaces que les cellules mono- ou polycristallines, elles sont aussi meilleur •• réalisant des économies sur leurs installations,
•• incitant leurs clients (sensibilisation ou aides financières) à réduire leur
M
marché, leur production nécessitant moins de matériaux et d’énergie
propre consommation énergétique, N
•• achetant des certificats d’économie d’énergie revendus sur le marché
Cellules solaires amorphes par des acteurs qui ne sont pas contraints de les posséder (associations, O
Lorsqu’une couche de silicium est déposée sur du verre ou un autre substrat, on collectivités, entreprises…).
parle de cellules solaires amorphes ou à couche mince. L’épaisseur de la couche est
inférieure à 1 micron (épaisseur d’un cheveu humain: 50 à 100 microns); en raison
P
d’une quantité moindre de matériau, les coûts de production sont moins élevés. Certificat de performance énergétique Q
Toutefois, le rendement des cellules amorphes est largement inférieur à celui des Le Certificat de performance énergétique d’un bâtiment est reconnu par un État
deux autres types de cellules. Les applications résident essentiellement dans des membre de l’Union européenne ou une personne morale désignée par cet État, R
équipements à basse consommation (montres, calculatrices) ou comme éléments qui comprend la performance énergétique d’un bâtiment et des préconisations
de façade. d’amélioration. S
Cendrier Certification T
Réceptacle (en tôle d’acier ou fonte) aménagé dans le vide sous le foyer pour La certification est une démarche précise, encadrée par la loi, qui vise des produits,
des services ou des entreprises. Elle est délivrée par un organisme certificateur agrée
U
récupérer les résidus de combustion.
et indépendant. Dans le domaine de la construction de logements, certains produits
sont certifiés, notamment par l’association française de normalisation (AFNOR),
V
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Index
C C
A principal acteur du domaine, ou le Centre scientifique et technique du bâtiment
(CSTB). Sont ainsi certifiés les robinets, les volets roulants. Les fenêtres bénéficient
la pression atmosphérique la chaleur latente de l’eau est de 333 kJ/kg pour l’eau
à 0 °C (c’est à dire qu’au niveau de la mer, il faudra 333Kj pour faire passer 1Kg de
B d’une note acoustique et thermique attribuée par Acotherm, les vitrages sont jaugés
par l’association Cekal et les matériaux isolants par Acermi.
glace à l’état liquide). Les valeurs des chaleurs latentes et, plus singulièrement, de
celles de vaporisation des fluides frigorigènes sont souvent utilisées pour les calculs
C S’est également développée, à partir de 1992, la certification des entreprises elles- de machines frigorifiques comme les pompes à chaleur, etc). La chaleur latente est
également un paramètre essentiel dans les techniques de chaudière à condensation.
C
mêmes. Elles s’engagent dans une démarche qualité en réunissant des compétences,
en s’organisant et en employant des méthodes de travail conformes à la norme C’est en effet la chaleur latente des fumées qui est récupérée thermiquement et qui D
européenne Iso 9001. Elle s’appelle Qualibat pour les entreprises de bâtiment, permet de faire croître le rendement jusqu’à une valeur supérieure à 100 % (sur PCI).
Qualifélec et Qualigaz pour les entreprises d’électricité et de gaz, et Qualiprom pour E
les promoteurs.
Chaleur solaire F
Le rayonnement du soleil peut être transformé en courant électrique ou en chaleur.
Chaînage Les installations qui produisent de la chaleur sont composées de capteurs. Cette G
Élément de construction en béton armé, qui solidarise les parois et les planchers d’un chaleur peut être utilisée pour produire de l’eau chaude sanitaire et pour le chauffage.
bâtiment. On distingue le chaînage horizontal, qui ceinture chaque niveau au droit Ce lexique traite seulement de la transformation en courant photovoltaïque. H
des planchers, et le chaînage vertical, employé aux angles d’une construction et au
droit des refends.
Chambre de combustion I
Partie de l’appareil où s’effectue la combustion.
Chaîne gazière J
L’ensemble de la chaîne gazière comprend la production, le transport et le stockage
du gaz, la gestion de centrales électriques et l’approvisionnement des grands
Champignon K
Végétal cryptogamique, parasite du bois ou des surfaces exposées à l’humidité ; les
consommateurs industriels.
moisissures : mérule, bleu du sapin, etc…sont des champignons. L
Chaleur douce M
Toute installation de chauffage à basse température fournit une chaleur douce,
Chape
c’est-à-dire des températures homogènes entre le sol et le plafond. L’absence
Une chape est une couche d’enduit ou de mortier à base de ciment de faible N
épaisseur (3 à 5 cm) appliquée sur un plancher ou une dalle, dont le but est d’aplanir,
de phénomènes de monte de chaleur rapide et de vagues de chaleur améliore
nettement le confort thermique et réduit la consommation d’énergie. Une installation
de niveler et de noyer dans sa masse des gaines techniques (gaines électriques, O
tubes de plancher chauffant, câbles de chauffage,etc).
chaleur douce est définie par une alimentation des émetteurs (ex : radiateurs,
plancher chauffant) à basse température, inférieure à 50° C. Elle fournit une chaleur
Une chape de finition sert de base à la pose du revêtement de sol final et peut P
être composée de produits auto-lissants permettant un aspect de surface plat et
homogène et supprime les écarts de température entre sol et plafond.
homogène. Q
Chaleur latente (ou enthalpie) R
Charbon
Quantité de chaleur dégagée ou absorbée lorsqu’une matière change d’état
(solide, liquide ou gazeux) à un autre état. C’est la quantité de chaleur nécessaire
C’est une roche combustible à haute teneur en carbone. Elle provient de la S
fermentation de débris végétaux enfouis sous des sédiments lors du Carbonifère (fin
pour transformer un corps liquide à température constante en état gazeux. C’est ce
principe qui est utilisé pour récupérer de l’énergie sur les fumées de combustion que
de l’ère primaire, il y a entre 250 et 300 millions d’années). Il fait partie de la famille T
des sources d’énergie fossile et sa combustion rejetant de nombreux polluants et
l’on force à condenser dans une chaudière à condensation. La valeur de la chaleur
augmentant l’effet de serre, il est préférable de lui trouver des substituts autant que U
latente est dépendante de la pression dans laquelle vous vous trouvez (l’eau ne bout
possible.
pas à la même température si vous êtes en altitude ou au niveau de la mer). Sous V
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C C
A Chaudière les restituer au moment opportun.
Ainsi, lorsque vous ouvrez votre robinet, l’accumulateur libère non seulement sa
La chaudière est un générateur de chaleur produisant généralement de l’eau chaude
B pour le chauffage. Ce n’est pas la seule utilisation d’une chaudière qui peut produire
réserve d’eau chaude, mais la reconstitue en même temps et au même moment. Vous
obtenez une transition parfaite entre l’accumulation et le mode instantané, sans
de la vapeur, le plus souvent pour des applications industrielles. Une chaudière
C comporte un corps de chauffe avec un circuit d’eau intégré qui récupère la chaleur
fluctuation de température. C
produite par un brûleur utilisant un combustible gaz, fioul, bois …
Selon son combustible, son dimensionnement et les différents appels de puissance, Chaudière à bois ou chaudière bois D
elle générera un rendement de production différent. C’est dire qu’une chaudière Chaudière utilisant le combustible bois dans toutes ses formes : bûches, copeaux,
qu’elle soit une chaudière gaz, ou une chaudière au fioul ou une chaudière bois sciures, granulés, … Selon le type de combustible, la technologie et la conception
E
pourra présenter différents rendements selon les applications qu’elle sert. D’où la
notion d’économies d’énergie et d’efficacité énergétique de la dite chaudière.
de la chaudière bois diffère. Une chaudière à bûches traitera la combustion du bois
différemment d’une chaudière à granulés.
F
L’efficacité des chaudières est désormais réelle. Nous trouvons les meilleurs
rendements avec les chaudières à condensation. La chaleur latente des fumées est
G
Chaudière à bûches
ainsi récupérée sur le retour d’eau chaude de chauffage. Les fumées sortent plus
froides et la chaleur est transférée au circuit de chauffage. Une chaudière à bûches assure la combustion de bûches qui se présentent en H
quartiers de 33 cm, 50 cm ou 1 m.
Selon le niveau de puissance, la chaudière sera dite au sol ou sera une chaudière
individuelle. Dans les logements collectifs les chaudières individuelles sont plutôt
I
au gaz naturel. Autre typologie de chaudière, celle qui fournit le chauffage seul Chaudière à condensation J
(chaudière simple service) ou celle qui fournit le chauffage et l’eau chaude sanitaire La chaudière à condensation est une chaudière gaz ou fioul dont le rendement est
(chaudière double service). conforme au niveau condensation suivant la Directive 92/42 CEE et qui permet une K
La chaudière produisant de l’eau chaude, peut se mixer avec d’autres systèmes, récupération d’énergie au niveau des fumées. Les fumées sont refroidies au travers
notamment les solutions mixtes à énergie renouvelable. Exemple d’une chaudière d’un échangeur, par le retour de l’eau de chauffage. La vapeur d’eau se condense L
couplée à des panneaux solaires. Exemple d’une pompe à chaleur en relève de et sa chaleur latente de condensation est cédée à l’eau des retours, s’ajoutant à la
chaudière. Exemple de chaudière hybride (corps de chauffe et pompe à chaleur chaleur de combustion. M
dans le même ensemble monobloc). L’avantage est le suivant : le gain est de l’ordre de 15% par rapport à une chaudière
classique. Il passe à environ 30% par rapport à une chaudière ancienne. Ce qui N
Chaudière à accumulation marque les consciences et le portefeuille, en neuf comme en rénovation.
O
Une chaudière à accumulation permet de constituer une réserve d’eau chaude, Les fumées ont une forte teneur en vapeur d’eau. Dans une chaudière à condensation,
indispensable pour les demandes importantes en eau chaude, elle permet dans elles sont refroidies au travers d’un échangeur, par le retour de l’eau de chauffage.
Une chaudière à condensation récupère la chaleur des gaz normalement évacués
P
certains cas d’apporter un bien meilleur confort sanitaire.
dans les fumées, qui se mettent en contact avec un corps plus froid provoquant la Q
condensation de la vapeur d’eau qu’elles renferment.
Chaudière à accumulation dynamique La vapeur d’eau des fumées se condense dans la chaudière à condensation R
Une chaudière à accumulation dynamique intègre un ou plusieurs ballons et une lorsque les retours de l’eau de chauffage sont inférieurs au point de rosée, soit à
technologie de régénération d’eau chaude ultra rapide. une température d’eau de l’ordre de 55°C. La vapeur d’eau se condense et libère sa S
De l’eau chaude est donc disponible à tout moment et dès l’ouverture du robinet chaleur latente de condensation. Elle est alors cédée à l’eau de retour chauffage,
grâce à : s’ajoutant à la chaleur de combustion. La température des fumées est ainsi abaissée, T
•• Une surface d’échange au sein de l’accumulateur 3x plus importante qu’une réduisant la quantité de chaleur résiduelle évacuée par la cheminée. On atteint ainsi
chaudière classique. des rendements supérieurs à 100 % (jusqu’à 109%) et on réalise des économies U
•• L’utilisation du cuivre et de l’acier inoxydable, avec une isolation thermique, d’énergie significatives (plus de 30%).
confère une remarquable rémanence. Les calories sont ainsi stockées afin de Lorsqu’une chaudière à condensation est utilisée avec un plancher chauffant basse V
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Index
C C
A température ou des radiateurs basse température, tous les régimes de chauffage
sont à basse température, la condensation se produit alors pendant toute la saison
température bas et la possibilité d’installer des générateurs à très haut rendement
comme les chaudières à condensation et les pompes à chaleur par exemple. Une
B de chauffe, d’où des économies importantes et permet des rendements plus élevés.
La chaudière à condensation gaz est largement développée du fait de son adéquation
chaudière basse température est suffisante lorsque le logement est très bien isolée
thermiquement, vous pouvez alors utiliser des radiateurs basse température avec
C avec les systèmes basse consommation c’est-à-dire générant des économies des dimensions raisonnables.
En même temps, Une chaudière basse température permet de produire de l’eau
C
d’énergie (du fait de la récupération d’énergie). Leur disposition notamment dans les
immeubles collectifs alimentaires gaz est relativement répandue. chaude pour des planchers chauffant basse température (PCBT), dans les meilleures D
En revanche la chaudière à condensation fioul est légèrement moins diffusée car conditions.
elle est moins présente dans le logement collectif, et sa technologie est un peu plus Ces chaudières apportent plus d’économies et une ambiance thermique plus E
délicate du fait de l’usage d’échangeur inox résistant aux fumées un peu plus acides agréable par rapport à une chaudière standard. Les chaudières basse température
(présence de soufre dans le sud domestique). Désormais cet inconvénient est résolu permettent de réaliser des gains de consommation de l’ordre de 12 à 15 % par rapport F
à la plupart des constructeurs de chaudière, ce qui permet un développement fiable à une chaudière classique. De plus le régime basse température particulièrement
de la chaudière fioul à condensation. adapté à des émetteurs basse consommation comme un plancher chauffant basse G
D’une manière générale les chaudières à condensation qu’elles soient alimentées au température ou des radiateurs basse température.
gaz naturel, au propane au fioul domestique, apporte le meilleur rendement global La chaudière basse température est aujourd’hui plus qu’un standard puisqu’elle H
entassant associées à des panneaux solaires thermiques, ou à une pompe à chaleur représente la chaudière individuelle la plus courante est souvent la moins chère du
(solution de pompe à chaleur en relève de chaudière). marché. I
Les chaudières basses température sont la plupart du temps employées en double
service, c’est-à-dire qu’elles produisent le chauffage et l’eau chaude sanitaire. Pour J
Chaudière à granulés gagner encore plus de rendement notamment en effectuant une récupération
Une chaudière à granulés assure la combustion de pellets ou de granulés de bois. d’énergie sur la température des fumées la chaudière devient ainsi une chaudière
K
Pellet est le nom anglais désignant les granulés de bois qui sont des sous-produits
de la première transformation du bois comme la sciure qui est affinée, séchée puis
à condensation ce qui permet de gagner encore en rendement est en économies
d’énergie. A noter que l’incidence de la réglementation thermique 2012, soit une
L
fortement compressée sans colle ni additif. Le pellet mesure 6 à 8 mm de diamètre
et 15 à 25 mm de longueur et peut être acheminé progressivement vers la chaudière
isolation thermique renforcée, ouvrent la porte à des chaudières basses température
voire à des chaudières à condensation qui se présentent comme le meilleur dispositif
M
par des mécanismes à roue. « chaudière » pour répondre à la réglementation 2012. N
Chaudière au sol Chaudière bi-énergie O
Il existe deux catégories de chaudières, murales ou au sol. Un chaudière bi-énergie fonctionne avec 2 types d’énergie, exemple fioul ou gaz. Le
Les chaudières murales sont moins encombrantes que les chaudières au sol, brûleur à air soufflé adossé à la chaudière étant conçu pour utiliser une énergie ou
P
mais aussi généralement moins puissantes. Dans ces deux familles, vous aurez le
choix entre différentes variantes faisant appel à des technologies de plus en plus
l’autre. D’autres chaudières bi-énergie sont de type électro-fioul par exemple. Dans
ce cas la chaudière dispose d’un brûleur fioul et d’une résistance électrique.
Q
pointues susceptibles de favoriser les économies d’énergie et l’écologie : chaudière
à haut rendement, chaudière à condensation, chaudière Bas Nox... Les chaudières R
évacuent les produits de combustion par un conduit de fumées ou par une ventouse. Chaudière mixte ou chaudière double service
Une chaudière mixte répond autant aux besoins de chauffage qu’en production S
d’eau chaude. Tout est rassemblé dans le même appareil qui reste très compact.
Chaudière basse température Une chaudière mixte peut aussi être associée si elle passe automatiquement à
T
Une chaudière basse température élève le fluide caloporteur à des températures
largement inférieures à une chaudière classique (50 °C contre 90 °C). C’est une
l’énergie de secours lorsque la première est consommée. Ainsi, une chaudière mixte
possède la plupart du temps deux foyers séparés : un pour le brûleur, un autre pour
U
chaudière dont le rendement est conforme au niveau basse température suivant la
Directive 92/42 CEE. Une chaudière basse température permet d’avoir un régime de
le combustible solide.
La production d’eau chaude sanitaire peut s’effectuer de 3 façons : instantanée, à
V
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C C
A micro-accumulation, ou par ballon complémentaire.
•• Production d’ECS instantanée : la production d’eau chaude sanitaire est
apporte davantage de chaleur tout en réduisant votre consommation de fioul. Une
même quantité de fioul est ainsi optimisée en performance.
B dite instantanée lorsqu’elle est produite au moment même que l’utilisation. Elle
est généralement assurée par un échangeur à plaques en inox.
Chaudière gaz
C •• Production d’ECS à micro-accumulation : une réserve de quelques litres
Une chaudière gaz est une chaudière utilisant le gaz comme combustible, gaz C
permet d’éviter des démarrages du brûleur pour de faibles puisages.
naturel, propane voire butane. Selon leur disposition, on trouvera des chaudières
•• Production d’ECS par ballon : il permet d’avoir une réserve d’eau chaude et
gaz au sol dont la puissance calorifique est plus élevée que les chaudières murales D
donc un grand confort en eau chaude sanitaire.
disposées la plupart du temps dans une cuisine ou salle de bain.
La chaudière gaz est dite à simple ou double service selon le cas où la chaudière
E
Chaudière électrique produit du chauffage ou du chauffage et de l’eau chaude sanitaire. La chaudière gaz
F
Une chaudière électrique est équipée de résistances et produit de l’eau chaude la plus économique est la chaudière gaz à condensation. La récupération de l’énergie
pour les usages tels que chauffage des locaux, production d’eau chaude sanitaire,
réchauffage d’eau de piscine, etc...
des fumées, permet à la chaudière gaz d’atteindre des rendements jusqu’à 107%.
Plus le régime d’eau chaude est à basse température (< 50°) plus la chaudière gaz à
G
condensation donne un rendement élevé. Les économies d’énergie sont encore plus
importantes avec une chaudière gaz associée à une énergie renouvelable comme le
H
Chaudière et réglementation RT 2012 solaire thermique et la pompe à chaleur (PAC en relève de chaudière ou chaudière I
Rappelons la réglementation RT 2012 qui contraint toute construction neuve à être gaz hybride).
en deçà d’une consommation conventionnelle maximum de 50 kWh/m² et par an en
moyenne en France. Cette réglementation impose simplement que toute construction
J
neuve soit de niveau BBC. Les chaudières pouvant répondre à une telle exigence Chaudière haut rendement K
ne peuvent être qu’à haute efficacité énergétique. C’est le cas de la chaudière à Chaudière avec rendement très élevé de l’ordre de 90%. Juste après les chaudières
condensation. Qu’elle soit de type, chaudière gaz à condensation, chaudière fioul à
condensation, et désormais chaudière bois à condensation, le principe est toujours
à condensation ce sont les chaudières les plus performantes. L
le même : récupérer l’énergie qui s’en va dans les fumées, et la restituer à l’eau de
Chaudière murale M
chauffage.
La chaudière au gaz ou au fioul installée contre un mur (cuisine, salle d’eau,...) est
appelée chaudière murale. Elle est à simple ou double service selon qu’elle sert N
Chaudière fioul au chauffage ou chauffage plus production d’eau chaude sanitaire. La chaudière
O
Chaudière utilisant le fioul ou FOD (autrement appelé fioul domestique). Le fioul étant murale peut être à haut rendement ou à condensation. Elle est équipée d’un conduit
stocké dans une cuve fioul alimentant un brûleur fioul. Il existe des chaudières fioul à
condensation, qui sont l’adjonction d’une chaudière fioul à haut rendement et d’un
de fumées standard ou à ventouse (chaudière murale étanche).
P
récupérateur de chaleur sur les fumées. Ce sont à l’heure actuelle les chaudières
Chauffage Q
fioul qui ont les rendements les plus importants.
Avant tout achat pensez que le choix du mode de chauffage fait partie intégrante de
votre projet de construction. R
Chaudière fioul à condensation Le type de chauffage dépend de son alimentation : fioul, gaz, électricité, bois ou eau
S
La chaudière fioul à condensation représente la chaudière fioul qui a actuellement (chauffage urbain).
les rendements les plus importants de par l’association d’une chaudière fioul à
haut rendement et d’un récupérateur de chaleur sur les fumées. La chaudière
Il existe deux grandes familles de chauffage :
•• le chauffage central individuel
T
fioul à condensation brûle du fioul, ce qui produit de la chaleur. Cependant, lors de •• le chauffage divisé. U
la combustion du fioul, elle permet en plus de refroidir par condensation la fumée Par ailleurs, selon les latitudes et les températures extérieures de jour comme de
émise, et ainsi d’augmenter le rendement de combustion. De cette façon, elle nuit, les besoins de se chauffer sont différents pour l’individu. Depuis que l’humain V
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C C
A se chauffe au bois, les technologies et les besoins de confort ont grandi. Avec
l’apparition et l’exploitation au début des années 1900 des énergies fossiles, se
central basse température permet de produire de l’eau chaude dans les meilleures
conditions pour des planchers chauffant basse température (PCBT).
B chauffer est progressivement devenu un niveau de confort minimal et toutes les
habitations et bâtiments sont désormais chauffés, la réglementation l’imposant
Un chauffage basse température est un chauffage étudié pour délivrer la chaleur
nécessaire au chauffage via des émetteurs de grande dimension ce qui permet
C comme elle impose la température minimale, le niveau d’isolation, …De nos jours, se d’en abaisser la température. C’est notamment le cas des planchers chauffants. Les
avantages du chauffage basse température sont importants en terme de confort et
C
chauffer requiert une optimisation des dépenses et des consommations d’énergie eu
égard à la rareté des énergies non renouvelables et des émissions de polluants dans en matière de consommation. Le fluide caloporteur n’ayant pas besoin d’être très D
l’environnement saturé. chaud au départ du circuit de production, ce type de chauffage est particulièrement
bien adapté aux pompes à chaleur et chauffage à base d’énergie solaire thermique. E
Chauffage central individuel F
Le chauffage central est l’appellation donnée à une installation de chauffage avec Chauffage au bois
chaudière(s) fioul ou gaz distribuant un réseau bitube alimentant des radiateurs,
voire des planchers chauffants dans la maison ou les différents appartements
Le chauffage au bois est le mode de chauffage utilisant l’énergie bois. Il est généré
par des chaudières de grosses puissances souvent à alimentation automatique de
G
de l’immeuble. Le chauffage central est apparu avec l’exploitation des énergies granulés bois par exemple ou des chaudières bois à bûches ou autres (granulés
bois, pellets, copeaux, etc...). Le label flamme verte qualifie les chaudières à meilleur
H
fossiles dans les grands ensembles d’immeubles d’habitation. Il se distingue donc
des chauffage « ponctuels » que sont les poêles à bois ou à mazout. La chaleur est rendement et donne doit aux aides et avantages fiscaux. Les inserts et cheminées I
produite à un seul endroit, soit par une chaudière raccordée à un conduit de fumée, fermées ou ouvertes assurent également la fonction du chauffage au bois. Le
soit par une pompe à chaleur, soit par des capteurs solaires. La puissance de votre chauffage au bois est considéré comme un chauffage à énergie renouvelable car le J
installation dépend du volume et de la qualité d’isolation du logement ainsi que de la cycle de transformation du bois jusqu’à sa combustion ne crée globalement pas plus
quantité d’eau chaude sanitaire nécessaire. de CO2 qu’il en absorbe dans sa durée de vie. K
(voir aussi «production de chaleur)
Chauffage au fioul
L
Chauffage divisé Le chauffage au fioul est un mode de chauffage utilisant l’énergie fioul. A partir d’une M
Chaque appareil de chauffage fonctionne indépendamment et possède sa propre citerne fioul, le combustible fioul alimente un générateur dit chaudière fioul qui lui-
énergie. même transmet sa chaleur à un circuit de chauffage alimentant des radiateurs ou N
On y trouve des appareils fonctionnant avec : tout autre émetteur. Le chauffage pour les habitations fournit un régime de chauffage
•• l’électricité sous forme de convecteur, panneau rayonnant ou radiant, généralement inférieur à 90°/70°C. De plus en plus, pour des raisons d’économies O
accumulateur utilisant les heures creuses EDF, d’énergie, on tend vers des générateur fioul à basse température, et des chaudières
•• le bois avec insert ou foyer fermé ainsi que le poêle, fioul à condensation. P
•• le gaz de façon modulable,
•• le charbon et le fioul comme le poêle raccordé à un conduit de fumée. Q
(voir «Appareils de chauffage»)
Chauffage au gaz
Le chauffage au gaz est un mode de chauffage utilisant l’énergie gaz, soit le gaz R
naturel la plupart du temps en réseau urbain, ou gaz stocké dit GPL (gaz de pétrole
Chauffage à basse température liquéfié) que sont le propane et le butane. A noter que le propane peut être lui-même S
Chauffage basse température généralement inférieur à 60°C, ce qui permet d’avoir distribué en réseau dans des ensembles immobiliers. Le chauffage gaz comme
un régime de température bas, et l’exploitation de générateurs à très haut rendement le chauffage fioul alimente des circuits de chauffage et d’eau chaude sanitaire, à T
comme les chaudières à condensation, les pompes à chaleur. Le chauffage central partir d’une chaudière gaz, standard, à basse température, à haut rendement, ou à
basse température est suffisant et opportun lorsque la maison est très bien isolée condensation. U
thermiquement, ce qui permet d’utiliser des radiateurs basse température sans que
ces derniers soient de dimensions trop importantes. Dans le même sens, le chauffage V
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C C
A Chauffage au gaz propane pièce est également le générateur de chaleur. Soit par exemple les convecteurs
électriques, les panneaux rayonnants électriques, le plancher chauffant électrique,
Le chauffage gaz propane est un mode de chauffage utilisant l’énergie gaz propane.
B Le gaz propane est un GPL ou Gaz de Pétrole Liquéfié, hydrocarbure saturé, incolore,
le plafond rayonnant électrique.
tiré du pétrole brut et du gaz naturel. Le chauffage gaz propane est idéal comme
C combustible stockable car il ne gèle pas lors de températures très basses (jusqu’à - Chauffage géothermal C
44 °C) et il peut facilement être stocké en extérieur dans une citerne. Le chauffage géothermal est l’ensemble des techniques visant à l’exploitation de
Le chauffage au gaz propane est une solution de chauffage intéressante de par les la chaleur contenue dans la croûte terrestre et dans les couches superficielles de D
rendements élevés obtenus notamment avec les chaudières gaz à condensation la terre. Plus simplement, on parle de chauffage géothermal quand on récupère la
(rendement > à 100%). Il se « marie » très bien avec la mixité des énergies chaleur des sources chaudes en sous-sol via des échangeurs de chaleur, et non plus
E
renouvelables comme le solaire ou la pompe à chaleur. En site isolé, le chauffage
gaz propane demeure une des meilleures solutions de confort économique, sans
via une pompe à chaleur (chauffage géothermique).
F
lui ôter ses avantages sur le plan environnemental (peu d’émissions de soufre, de
poussières, etc...). Chauffage géothermique G
Le chauffage géothermique utilise l’énergie géothermique qui est une énergie
renouvelable pour chauffer un habitat. Ce système de chauffage utilise le principe H
Chauffage complémentaire de la pompe à chaleur pour puiser des calories dans le sol ou l’air et les transférer
Le chauffage complémentaire est nécessaire pour atteindre la température de à l’habitat à chauffer. Dans le cas où l’énergie est puisée dans l’air, on parle I
confort dans l’habitation. Par exemple dans le cas d’une installation solaire, pour l’eau d’aérothermie. Si l’énergie est puisée dans l’eau du sol, on parle d’aquathermie. Si
chaude sanitaire ou le chauffage, un chauffage complémentaire sera appelé lorsque l’énergie est puisée dans le sol lui-même par des réseaux horizontaux ou verticaux,
J
la fourniture solaire sera insuffisante pour répondre aux températures de confort. on parle simplement de géothermie.
K
Chauffage d’appoint Chauffage par pompe à chaleur L
Le chauffage d’appoint est un complément de chauffage soit intégré en chaufferie Il existe quatre types de chauffages par pompes à chaleur :
soit intégré dans la pièce à chauffer (convecteur électrique d’appoint). •• La pompe à chaleur air/air (aérothermie) : le chauffage par pompe à chaleur M
air/air consiste à capter la chaleur dans l’air extérieur puis à la transférer via un
système à réfrigérant, dans l’air du local à chauffer. Cette PAC (pompe à chaleur) N
Chauffage électrique
Le chauffage électrique est un mode de chauffage utilisant l’énergie électrique. Soit
est la plus facile à installer et répond parfaitement à la norme BBC.
•• La pompe à chaleur air/eau (aérothermie) : la chaleur captée dans l’air
O
directement par convecteur, panneau rayonnant électrique, plancher chauffant
électrique, plafond rayonnant électrique, soit par un réseau de distribution d’eau
extérieur est transférée via un circuit d’eau chaude. Elle permet d’alimenter
facilement un circuit bitube de radiateurs, planchers chauffants, ventilo-
P
chaude alimenté par une chaudière électrique, soit plus généralement par une
pompe à chaleur.
convecteurs… Q
•• La pompe à chaleur eau/eau : la chaleur est soutirée du milieu naturel (le sol
Principe de chauffage de locaux utilisant des émetteurs électriques :
•• plafond rayonnant,
ou l’eau de nappe) puis elle est transférée via une pompe à chaleur à un circuit R
d’eau de chauffage.
•• plancher chauffant,
•• pompe à chaleur,
•• et la pompe à chaleur sol/eau (géothermie) : idem S
•• accumulateur, etc...
Des installations de qualité peuvent bénéficier d’aides financières. Chauffage propane T
Le chauffage propane est un chauffage à eau chaude utilisant le combustible gaz U
propane qui est un GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié). C’est un hydrocarbure saturé,
Chauffage électrique direct
Le chauffage électrique direct est la forme de chauffage où l’émetteur dans la
incolore, liquéfiable à pression relativement faible, gazeux, tiré du pétrole brut et du V
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C C
A gaz naturel. Il est idéal comme combustible puisqu’il ne gèle pas lors de températures
très basses. À l’inverse du butane qui ne se vaporise pas en dessous de 0°C, le propane
Chauffe-eau solaire ou C.E.S.I.
Un chauffe-eau solaire est un dispositif qui assure la production d’eau chaude
B peut facilement être stocké en extérieur dans une citerne puisque, même en hiver, il
reste à l’état gazeux (- 44 °C). Le propane permet entre autre les usages de chauffage
sanitaire en utilisant l’énergie solaire. Il se compose de capteurs solaires reliés à un
ballon de stockage par des canalisations isolées, et de composants associés. La
C et de production d’eau chaude sanitaire avec des rendements élevés (chauffage fonction d’un capteur solaire est de convertir le rayonnement solaire en chaleur. Ne C
propane à condensation). Le chauffage propane est souvent comparé également pas confondre avec le solaire photovoltaïque où la lumière du soleil est directement
au chauffage fioul car les deux solutions de chauffage utilisent un stockage d’énergie convertie en électricité. La chaleur produite est véhiculée par un fluide caloporteur D
particulièrement intéressant en site isolé, non desservi par un réseau. L’avantage du qui la transmet à son tour à un ballon de stockage. Une source d’énergie d’appoint
chauffage propane dans ce parallèle réside dans sa combustion beaucoup plus est souvent nécessaire pour compléter la production solaire en cas d’ensoleillement E
propre et son rendement de combustion plus élevé. insuffisant.
F
Chauffage thermodynamique Chauffe-eau thermodynamique G
C’est le chauffage issu d’une pompe à chaleur quelle que soit sa technologie eau/ Le chauffe-eau thermodynamique permet de fournir une eau chaude sanitaire
eau, air/eau, ou air/air. A l’intérieur d’une pompe à chaleur s’effectuent différents quasiment en continu qui peut ainsi fonctionner toute l’année. Il est constitué H
changements d’état gazeux et liquides avec des températures et des pressions d’une pompe à chaleur qui réchauffe une cuve d’eau. Installé dans un garage, une
différentes représentant le cycle frigorifique. Le chauffage thermodynamique est lié buanderie, où un sellier, il trouve son emplacement idéal dans un local non chauffé I
à une technologie de pompe à chaleur à compresseur électrique. et ventilé. Une résistance électrique d’appoint permet de répondre à tout problème
de panne ou pour les besoins plus importants que la normale. Le chauffe-eau J
Chauffe-bains thermodynamique est une bonne réponse à la RT 2012.
K
Un chauffe-eau ou un chauffe-bains est un appareil autonome de production
individuelle d’eau chaude sanitaire (ECS). L’eau froide rentre par le bas de la cuve
pour y être chauffée progressivement et automatiquement sous l’effet du brûleur.
Chaux L
Liant obtenu par la calcination de calcaires plus ou moins siliceux. On distingue les
Un chauffe-eau est souvent associé à un ballon de stockage ou à un ballon dit à chaux aériennes, dont le durcissement s’effectue sous l’action du gaz carbonique M
accumulation comportant un thermostat réglé à 60 °C et une isolation thermique de l’air, et les chaux hydrauliques, dont la prise s’effectue par mélange avec de l’eau.
limitant les déperditions. N
Chaufferie
Cheminée O
Bien que la cheminée soit souvent devenue un élément de décoration, c’est d’abord
Une chaufferie est un local technique abritant la (ou les) chaudière(s), et les
équipements destinés à assurer le bon fonctionnement du chauffage et souvent la
un ouvrage de maçonnerie destiné à assurer le chauffage d’un local et à évacuer P
les gaz et fumées vers l’extérieur. Elle se compose principalement d’un foyer, espace
production et le stockage de l’eau chaude sanitaire (ECS). réservé à la combustion, d’un conduit pour l’évacuation de la fumée et d’une souche, Q
partie extérieure de la cheminée située sur la toiture. Une cheminée d’appartement
Chauffe-eau instantané ou cheminée ornementale, peut être à «foyer ouvert» sur la pièce à chauffer ou R
à «foyer fermé « c’est à dire avec un insert, sorte de poêle fermé inséré dans la
Utilisé seul ou en complément du chauffe-eau central, il nécessite peu de place et se
destine à des besoins occasionnels. Son principe est de chauffer l’eau à la demande. cheminée traditionnelle. S
T
Chauffe-eau à faible capacité Cheminée d’évent
De petite dimension, il alimente en eau chaude une pièce éloignée du chauffe-eau La cheminée d’évent assure le renouvellement de l’air dans une cuve pour évacuer U
central. les gaz de fermentation et les mauvaises odeurs.
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C C
A Chemisage Circuit de fumée
Procédé consistant à déposer un enduit de protection et d’étanchéité sur les parois Le circuit de fumées est le trajet parcouru par les fumées jusqu’à la buse de fumées
B intérieures d’un conduit, sur toute sa hauteur. (foyer + carneaux + cheminée ou ventouse).
C Chevrons Circulateur
C
Pièces de bois posées sur les pannes et sur lesquelles sont fixées les lattes ou Un circulateur est un terme désignant une pompe de circulation d’une installation D
les liteaux soutenant la couverture d’une toiture. Les chevrons sont fixés sur les de chauffage, d’eau chaude sanitaire ou de climatisation. Le fonctionnement du
charpentes suivant la ligne de pente pour porter les supports horizontaux des circulateur dépend de 2 paramètres essentiels; le débits exprimé en m3/h ou litre/ E
matériaux de couverture. Le chevronnage est l’ensemble des chevrons d’un toit. seconde et la pression exprimée en Pa (Pascal), en bar ou en mm de CE (colonne
d’eau). Les circulateur sont souvent conçus à plusieurs vitesses fixes. Certains F
circulateurs économiques sont à variation de fréquences et donc à débit variable
Chimie verte permettant ainsi économies d’électricité et d’énergie. G
La chimie verte - aussi appelée renouvelable, durable, biosourcée - est une
philosophie qui encourage la conception de produits et de procédés chimiques qui
diminuent la production et l’utilisation de substances dangereuses ou polluantes. Citerne de gaz H
Une citerne de gaz s’installe : I
•• soit en aérien c’est-à-dire dans une partie de votre jardin à l’abri des regards,
Choc pétrolier •• soit dans une fosse aux dimensions réduites et sans dalle de béton. Dans ce J
Pénurie de pétrole qui provoque une augmentation des prix sur le marché cas la citerne de gaz est enterrée et absolument non visible.
international. A ce jour, le monde a connu trois chocs pétroliers : en 1973 (embargo
de l’OPEP et guerre du Kippour), en 1979 (révolution en Iran et guerre Iran-Irak) et en
Le gaz propane en citerne garantit le maintien des performances de votre chaudière K
pour longtemps car sa combustion est propre. Elle permet un chauffage central
2008 (hausse de la demande et spéculations). homogène, de l’eau chaude à volonté et une cuisson de précision. La citerne de gaz L
a surtout l’avantage de stocker l’énergie dans des sites non desservis par les réseaux
Chromothérapie gaz. Les conseillers citerne de gaz peuvent vous donner conseils et recommandations M
médecine naturelle par les couleurs, la chromothérapie entend rétablir l’harmonie pour installer votre citerne de gaz. Certaines promotions permettent de financer les
physique et psychique, en se basant sur les vibrations et les rythmes auxquels travaux d’installation de cette citerne, qu’elle soit apparente ou qu’elle soit enterrée. N
correspond chaque couleur.
O
Citerne de gaz enterrée
Ciment La citerne de gaz enterrée offre la possibilité de disposer d’un stockage d’énergie, P
Liant hydraulique, c’est à dire un matériau minéral finement moulu qui, mélangé avec en l’occurrence de gaz propane. La citerne enterrée vous permet de bénéficier des
de l’eau, forme une pâte qui fait prise et durcit. L’ensemble de matériaux constituant atouts du gaz sans y penser. Rapidement installée, elle sait se faire discrète pour Q
le ciment est défini par la norme NF P 15-301. Ces matériaux entrent dans la profiter pleinement et sans contrainte de votre jardin. Seul un couvercle affleure
composition du ciment dans une proportion variant selon le type de ciment. Les le sol. Les conseillers et techniciens du gaz sont là pour vous donner toutes les R
différents constituants sont le clinker Portland, le laitier granulé de haut-fourneau, les recommandations et indications réglementaires et technique pour que l’installation
pouzzolanes naturelles, les cendres volantes, les schistes calcinés, les calcaires, les d’une citerne de gaz enterrée s’effectue selon les règles de l’Art. S
fumées de silice.
T
Clapet anti-retour
Circuit de chauffage Autorise la circulation d’un fluide dans un seul sens. U
C’est l’ensemble des tubes (réseau hydraulique) qui assure la distribution de l’eau de
chauffage dans les émetteurs. V
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C C
A Clapet de tirage de votre logement. D’autres part, les cloisons doivent être hydrofuges (les plaques de
plâtres sont bleues) dans les pièces humides (sur toute la hauteur dans une salle de
Mécanisme permettant de modifier la résistance à l’écoulement des gaz de
B combustion.
bain).
Types de cloison dans les constructions neuves :
C Classe énergétique
•• cloison en carreaux de plâtre (avec ou sans armature en métal),
•• cloison en BA 13 (plaque de plâtre de 13 mm).
C
Cette échelle qui va de A à F mesure la consommation énergétique de l’appareil. La Types de cloison dans les constructions anciennes : D
classe A désigne un appareil de chauffage à très faible consommation d’énergie. •• cloison en brique,
•• cloison en machefer, E
•• cloison composite avec une structure en bois + remplissage (plâtre…).
Classe d’environnement Il existe d’autres types de cloisons moins utilisées mais qui permettent de moduler un F
Élément d’un classement normalisé permettant d’apprécier l’agressivité physique et
espace (ex. transformer une grande pièce en deux pièces) :
chimique d’un environnement auquel les constructions en béton sont exposées.
•• cloison sèche démontable ou amovible G
•• cloison mobile
Clé de voûte •• cloison extensible H
Elément situé au point haut d’une arche servant à bloquer l’ensemble.. •• claustra d’intérieur
•• cloison japonaise. I
Climatisation J
La climatisation tempère et stabilise la température estivale grâce à des dispositifs Cloison séparative
de production de froid. Leur consommation électrique importante les exclut ipso Elle sert de séparation entre deux logements ou entre un logement et une partie K
facto des solutions basse consommation. commune. L’épaisseur est comprise entre 15 et 20 cm.
L
Climatiseur Clôture M
Émetteur diffusant de la fraîcheur et de la chaleur (cas du climatiseur réversible). Un La clôture est une “barrière”, construite ou végétale, qui délimite une parcelle vis-
climatiseur fonctionne selon le même principe qu’un réfrigérateur. La climatisation à-vis d’une propriété mitoyenne ou de l’espace public, lorsque leur séparation N
fait appel à un système qui a fait ses preuves, fondé sur l’utilisation permanente n’est pas assurée par un bâtiment. Elle permet d’enclore un espace et de séparer
d’un fluide frigorigène en circuit fermé. Le long de son parcours, ce fluide prélève la deux propriétés, voire de les isoler visuellement. L’importance de la clôture dans le O
chaleur dans la pièce à rafraîchir et la transporte pour la rejeter à l’extérieur du local. paysage urbain ou rural a conduit à soumettre son édification ou sa construction à
Le transfert de chaleur est ainsi assuré sans déplacement d’air entre l’intérieur de la autorisation administrative. Le droit de se clore est intégré dans l’article 647 du code P
pièce climatisée et l’extérieur. civil.
Q
Clin CO2 R
Éléments longs de bardage posés assemblés ou à recouvrement. De son nom complet dioxyde de carbone, parfois appelé gaz carbonique, le CO2 est
gaz incolore et inerte. Il n’est pas toxique, mais constitue le principal gaz à effet de S
serre à l’état naturel, si l’on excepte la vapeur d’eau, qui est éliminée de l’atmosphère
Cloison en quelques jours. Le CO2, quant à lui, y demeure une centaine d’années. Il est T
Paroi légère servant à former des divisions intérieures non portantes d’un bâtiment produit lors de la combustion du carbone ou des composés de celui-ci ainsi que lors
(Cloison de distribution). L’épaisseur courante d’une cloison dans une construction de la respiration des êtres vivants (humains, animaux et végétaux). Le CO2 provient U
neuve est de 5 à 7 cm. Plus la cloison est épaisse, plus l’isolation phonique est bonne. notamment de la consommation des énergies fossiles (gaz et pétrole) produite par
Toujours faire attention à la valeur acoustique de la cloison qui déterminera le confort certaines activités industrielles comme l’utilisation des appareils de chauffage et V
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C C
A d’eau chaude. Sous l’action de l’homme, le pourcentage de CO2 dans l’atmosphère a
énormément augmenté ces derniers temps (de 30% au cours des 2 derniers siècles).
c’est-à-dire la surface de plancher constructible sur le terrain en question. Le COS
est fixé par l’article 14 du Plan d’Occupation des Sols (POS) ou du Plan Local de
B Effectuer des économies d’énergie contribue à réduire les émission de CO2, et donc
à agir pour le développement durable de la planète. Il fait partie des gaz à effet de
l’Urbanisme (PLU) de votre commune.
Exemple :
C serre présents dans l’air. Voir aussi «gaz carbonique» •• Vous avez un terrain de 500 m2. Le COS de la zone du POS ou se trouve
votre terrain est de 0,2. Vous avez le droit de construire 100 m2 de Surface de
C
COP plancher (500×0,2=100). D
Attention : le COS n’est qu’un des éléments qui contraint la construction. Le respect
Le COP ou coefficient de performance d’une pompe à chaleur se traduit par le rapport
entre la quantité de chaleur produite par celle-ci et l’énergie électrique consommée.
du COS ne dispense pas de respecter les autres servitudes et règles des documents E
d’urbanisme.
Le COP peut s’élever jusqu’à quatre points, soit 75 % d’économies. Il est de l’ordre de
5 sur les pompes à chaleur géothermiques actuellement (cela signifie que pour 1 kW
F
d’électricité consommée, la maison recevra 5 kW de chaleur). Coffrage G
Les systèmes les plus performants ont des COP de 7. Le COP est dépendant de Moule dans lequel est coulé le béton, le plus souvent en bois ou en acier, qui est retiré
plusieurs facteurs dont le facteur essentiel qui est la température de fonctionnement. après la prise et le durcissement. Le coffrage permet de donner sa forme à la pièce
en béton.
H
En effet, le rendement d’une pompe à chaleur décroît entre l’écart de température
qu’il y a par exemple à l’extérieur et la température qu’il doit fournir. Il est donc toujours I
indiqué pour sa valeur maximale à une température donnée.
•• C.O.P froid (Coefficient de performance frigorifique) : valeur du rapport de la
Cogénération J
Procédé consistant à produire à la fois de l’électricité et de la chaleur à partir d’une
puissance absorbée à l’évaporateur et de la puissance électrique absorbée par
le climatiseur.
source d’énergie thermique unique.
K
•• C.O.P chaud (Coefficient de performance calorifique) : valeur du rapport de
la puissance cédée au condenseur et de la puissance électrique absorbée par Collecteur filtrant L
le climatiseur. Système qui s’adapte sur une gouttière et permet de recueillir et filtrer l’eau de pluie.
Son filtre protège des feuilles, insectes, mousses, brindilles et empêche la vase et M
l’altération de l’eau, prévient tout débordement de la cuve grâce à sa fonction trop
Coefficient de transmission surfacique plein automatique. N
Ce coefficient (U) désigne le flux de chaleur qui passe à travers 1 m2 de paroi avec
une différence de température de 1°C entre ses deux faces. Son unité est : [W/m2.K]. O
Il se calcule en faisant l’inverse de la résistance thermique de la paroi. Plus une paroi Combles
est isolée plus son coefficient de transmission surfacique est faible. Le comble est la structure supérieure d’un bâtiment, qui comprend sa charpente et P
Le coefficient de transmission surfacique exprime la quantité d’énergie transférée en sa couverture. Par extension, on appelle également comble, le volume compris entre
une heure entre deux parois d’une surface d’un mètre carré présentant un écart de le plancher haut du dernier niveau et la toiture du bâtiment (définition Dicobat). Q
température d’un degré. Pour le vitrage, le coefficient de transmission surfacique est On distingue principalement deux groupes de combles :
noté Ug avec g comme glass, pour les fenêtres on parle de Uw, avec un w comme •• Les combles à fermettes : l’entraxe des fermettes est en général de 0,60 m, R
window empêchant tout aménagement (le volume des combles est un enchevêtrement
de bois de charpente). Leur aménagement nécessite donc la modification de
S
Coefficient d’occupation des sols la charpente. Ce type de charpente est rare dans les immeubles collectifs,
mais plus courant dans les logements individuels. Leur aménagement n’est
T
Le Coefficient d’Occupation des Sols (COS) est fixé par les communes et détermine la
surface constructible par rapport à la superficie du terrain. Le COS fixe donc la densité
pas envisageable, sauf modification complète de la charpente (surélévation) U
et du plancher, qui n’est généralement pas conçu pour supporter les charges
maximale de construction autorisée sur un terrain. En multipliant ce coefficient par
la surface du terrain, on obtient la Surface Hors Oeuvre Nette (SHON) constructible,
normales d’un usage d’habitation. V
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Index
C C
A •• Les combles à fermes traditionnelles : ces combles sont en général
constitués de plusieurs fermes (leur nombre dépend de la forme et de la taille
Compression
Mode de travail d’une poutre soumise à des forces (ou actions mécaniques) qui
B de la toiture, et de la portance des poutres utilisées). Les planchers de ce type
de combles peuvent être porteurs (conçus pour supporter les charges normales
tendent à raccourcir la poutre suivant son axe.
D
pour réaliser la dalle basse, et les abus de langage sont courants, même chez les Dalle Radier D
artisans. Pour clarifier certaines confusions, nous présentons ci-dessous chaque Ressemble comme deux gouttes d’eau à une dalle portée sur terre-plein. C’est en
technique, les avantages et les inconvénients. général l’étude de sol G12 qui indique la nécessité d’utiliser un radier.
Particularité : La dalle du radier n’est pas «que» le sol du niveau bas. Le radier est la
E
Dalle coulée sur terre-plein fondation même de l’ensemble de la maison. Il n’y a pas ici de semelles de fondation
: c’est la dalle qui sert d’appui surfacique (voir article sur les systèmes de fondation).
F
La dalle est calculée et ferraillée pour être portée par les longrines et les murs de
soubassements. Inconvénients : Plus cher qu’une dalle classique. Terre-plein sous le radier également
plus cher. Ferraillage légèrement plus compliqué à mettre en œuvre par l’entrepreneur.
G
Particularité : Un terre-plein comble l’espace entre les longrines. Ce terre-plein,
moyennement compacté, sert de coffrage au béton de la dalle. Avantages : Permet de construire sur des sols de moins bonne qualité, car le poids de
la maison est réparti sur une grande surface.
H
Inconvénients : Possible remontées d’humidité, car la dalle est en contact avec le
sol. Ceci est atténué en interposant une couche de polyane. Les termites sont I
également plus susceptibles de remonter dans la maison, d’où l’importance accrue Dalle de compression J
du traitement anti-termites avant le coulage. ou table de compression ou dalle de répartition
Avantages : Ce mode de coulage est plus économique qu’une dalle portée sur vide-
sanitaire. Et peut-être légèrement plus rapide, selon l’artisan.
Dalle en béton coulée en place sur l’ensemble du plancher constitué par les poutrelles
et les hourdis. Elle est généralement armée d’un treillis soudé et son épaisseur
K
courante est de 5 cm environ. La dalle de répartition donne au plancher sa rigidité
et assure le report des charges en direction des poutrelles. Le béton qui ne comble
L
Dallage
Technique habituellement réservée aux bâtiments industriels, et quasiment jamais que l’espace libre entre les entrevous sans recouvrir ces derniers est appelé béton M
utilisée dans les maisons individuelles modernes. de clavetage.
Particularité : Similaire à la dalle portée sur terre-plein, elle se distingue car elle N
n’est pas liaisonnée aux longrines et aux murs de soubassements. La dalle est Dalle foyère (sole) O
indépendante du bâtiment en somme. Partie horizontale où brûlent les combustibles.
Inconvénients : Si le terre-plein n’est pas correctement réalisé, ou en cas de
tassements, de retrait-gonflement d’argiles, de gros sinistres peuvent apparaitre à P
cause des mouvements du sol, seul support de la dalle. Dalles Gravillonnées Q
Avantages : Coût et rapidité d’exécution. Ce sont des dalles béton à couverture de gravier prise dans la masse.
R
Dalle sur vide-sanitaire Dalles grenaillées
Comme son nom l’indique, on laisse un vide sous la dalle. Il est donc nécessaire de Non dérapantes, elles présentent un grain apparent qui est obtenu par projection de S
coffrer la dalle par en-dessous. En général, on utilise la technique des poutrelles billes d’acier.
béton et hourdis, ou plus rarement des prédalles. T
Inconvénients : Plus chère qu’une dalle coulée sur terre-plein, même si de nombreuses
innovations se succèdent ces dernières années pour réduire l’écart. Il faut réaliser
Dalles polies U
Ces dalles également non dérapantes sont douces au pied et peuvent donc trouver
correctement les points d’étayage (s’ils sont prévus par le plan) des poutrelles /
prédalles, au risque de dépenser beaucoup plus de béton que nécessaire.
leur place là où l’on veut marcher nus pieds. V
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D D
A •• nature du financement
Votre déclaration d’ouverture de chantier est valable dès sa dépose en mairie, dès
Débit massique des fumées
B Masse de fumées au point défini dans le tronçon de mesure.
l’obtention de votre permis de construire (celui-ci étant périmé si le commencement
des travaux n’est pas effectué avant les deux ans de validité).
C
Décibel Déchet domestique
D Le décibel (symbole dB) est une unité relative de l’intensité acoustique. En dessous Déchet (définition de l’Ademe) : On entend par ce terme «tout résidu d’un processus D
de 20 dB, le son est pratiquement inaudible pour l’oreille humaine. Il commence à de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit
devenir douloureux au-delà de 80 dB, dangereux à partir de 100 dB et insupportable ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à
E
dès 120 dB. l’abandon.»
Cette définition objective (résidu d’un processus de transformation ) est doublée
F
Déclaration préalable d’une appréciation de caractère subjectif : la notion «d’abandon par le détenteur», G
La déclaration préalable est une autorisation administrative obligatoire pour les «l’intention de s’en défaire».
constructions, ouvrages ou travaux exemptés du permis de construire et qui font H
l’objet d’une procédure de contrôle allégée. Décodeur
Appareil restituant un signal d’origine tel qu’il est avant son encodage. I
Déclaration préalable de travaux J
Vous n’avez pas besoin d’un permis de construire pour tous types de travaux. Pour Décoffrage
certains, de moindre envergure, l’administration se contente d’une déclaration
préalable de travaux.
Opération d’enlèvement des coffrages dans lesquels a été coulé le béton, après K
durcissement de celui-ci.
L
Déclaration d’ouverture de chantier Déflecteur des gaz de combustion M
Dès le début des travaux, vous devez adresser, en pli recommandé avec accusé de Dispositif permettant de modifier la direction d’écoulement des gaz de combustion.
réception, une déclaration d’ouverture du chantier (formulaire Cerfa n°46-0394 en
trois exemplaires) à la mairie de la commune où la construction est entreprise.
N
A noter qu’avant même l’ouverture du chantier, l’assurance dommage-ouvrage doit Déformation O
être souscrite. Ce formulaire est donc indispensable aux assureurs. Rapport entre la variation des caractéristiques géométriques d’une poutre soumise
Les entreprises sont par conséquent assurées à partir de la DROC (Date à des forces et sa longueur initiale. Elle est souvent exprimée en %. P
Réglementaire d’Ouverture de Chantier)
Par « ouverture de chantier », on entend :
Dégazolinage Q
•• l’installation de palissades autour du chantier,
•• l’arrivée du matériel,
Récupération des hydrocarbures liquides contenus dans un gaz naturel, dit «gaz
humide».
R
•• les premiers travaux de terrassement,
Vous pouvez vous procurer le formulaire auprès de la Direction départementale du S
Territoire du département où les travaux doivent avoir lieu ; vous pouvez également Délesteur (ou optimiseur tarifaire)
le télécharger sur le site de la DDT : Il suspend provisoirement le fonctionnement d’appareils non prioritaires lorsque T
Les informations nécessaires pour remplir le formulaire d’ouverture de chantier : vous utilisez trop d’appareils en même temps et que vous risquez de dépasser votre
•• bénéficiaire, adresse, nature des travaux, adresse des travaux puissance souscrite.
U
•• n° du permis de construire, surface hors œuvre brut, surface hors œuvre Un délesteur permet d’optimiser le contrat d’électricité.
nette, nombre de bâtiments, nombre de logements, destination V
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D D
A Démarche Qualitel générale décomposé par lots (démolitions, gros‑oeuvre, charpente, couverture,
menuiseries, revêtements, chauffage, plomberie, électricité, peinture,...), et complété
Un consommateur peut faire la confusion entre une entreprise qualifiée ou certifiée
B Qualibat. La confusion naît de ce que les organismes délivrent des certifications, qui
par le Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG), pour l’ensemble des règles
applicables à tout marché.
sanctionnent une démarche qualité, des qualifications, simples fiches d’identité de
C l’entreprise avec son domaine d’activité et son niveau de technicité.
Le descriptif précise :
•• La nature et la localisation des ouvrages
La certification peut aussi porter sur le produit fini. C’est le cas du certificat délivré
D par Qualitel aux programmes de logements neufs vendus sur plan, avant leur
•• les caractéristiques techniques des matériaux (qualité, composition) D
•• les spécifications et recommandations de mise en œuvre (référence
construction. Une note de 1 à 5 est attribuée dans sept rubriques : confort acoustique
intérieur et extérieur, accessible aux personnes handicapées, confort thermique
aux normes du D.T.U document technique unifié publié par le CSTB - Centre E
Scientifique et Technique du Bâtiment).
d’hiver et d’été, qualité des équipements de plomberie et sanitaires ainsi que des
installations électriques, durabilité des façades et toitures. Le programme doit
•• Les fournitures et les matériaux peuvent être référencés par leur marque F
mais il faut laisser le choix à l’entreprise de proposer d’autres marques, dans la
recueillir une note de trois dans chaque rubrique pour être certifié Qualitel.
La marque NF Maison individuelle, délivrée depuis 2000 par Afnor et Cequami, certifie
mesure où la qualité et les caractéristiques du produit sont considérées comme G
équivalentes.
à la fois la compétence du constructeur et la qualité de la maison.
La marque NF Logement est une certification de Qualitel et de la Fédération nationale
Le descriptif peut être complété par un quantitatif. Dans le cas d’un éventuel H
contentieux, c’est le descriptif qui sert de document de référence.
des promoteurs. Elle concerne les logements neufs en accession. Le certificat Habitat
et environnement, proposé depuis 2003 , est une déclinaison du certificat Qualitel,
I
avec un volet environnemental. DGCCRF J
Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des
Densité énergétique Fraudes. Organisme d’État qui a pour mission de veiller au bon fonctionnement des K
marchés et de la concurrence.
Capacité énergétique d’une matière rapportée à son volume.
L
Déperdition Devanture commerciale M
On entend par « devanture commerciale » l’ensemble des éléments architecturaux
Les déperditions représentent la quantité d’énergie qu’il est nécessaire de mettre en
oeuvre pour chauffer une pièce, un bâtiment. Les déperditions surfaciques au travers
qui compose la façade d’un commerce, à savoir : la vitrine, son encadrement, le N
bandeau formant l’enseigne horizontale, le système de fermeture ainsi que l’éclairage.
les parois ajoutés aux déperditions par renouvellement d’air (pour réchauffer l’air
neuf) donnent les déperditions nécessaires pour le chauffage. Elles sont calculées
L’enseigne en drapeau complète le dispositif mais n’est pas sujette aux mêmes O
réglementations. Il n’existe pas véritablement de réglementation concernant les
en Watts et donnent une puissance à couvrir à minima par le système de chauffage.
Elles tiennent compte de l’écart de température intérieure et température extérieure,
devantures commerciales mais des principes à respecter d’une part pour rechercher P
l’harmonie de la devanture avec son environnement bâti, d’autre part pour améliorer
autrement dit delta T. Les déperditions de chaleur sont donc nettement plus
importantes pour le même habitât à Strasbourg (température extérieure de base
l’attractivité commerciale de cette dernière. Q
-15°) qu’à Nice (température extérieure de base -5°). R
Développement durable
Descriptif La Commission mondiale pour l’environnement et le développement publie S
en 1987 le rapport Brundtland qui définit le développement durable comme un
Appelé aussi «Cahier des Clauses Techniques Particulières » (CCTP), il s’agit
d’un ensemble de documents contractuels, le plus souvent accompagné par les
«développement qui vise à satisfaire les besoins de développement des générations T
présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs
documents graphiques, dans lesquels l’architecte ou le maître d’œuvre décrit
qualitativement les éléments d’un projet. Le descriptif constitue la base contractuelle,
propres besoins» U
Selon la définition de L’Union européenne, le développement durable est une
vis-à-vis de l’entreprise, dans les phases d’appel d’offres d’exécution des travaux.
Il est cosigné par le maître d’ouvrage, le maître d’œuvre et l’entreprise. Il est en règle
«politique et stratégie visant à assurer la continuité dans le temps du développement V
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Index
D D
A économique et social, dans le respect de l’environnement, et sans compromettre les
ressources naturelles indispensables à l’activité humaine».
Le diagnostic préalable à la réalisation des travaux d’un bâtiment existant ou
de conservation-restauration du patrimoine architectural permet par l’expertise
B Le développement durable est plus qu’une simple prise en compte de l’environnement
dans l’économique et le social, c’est la recherche d’un mode de développement
technique de déterminer la nature des matériaux employés par l’auteur de l’œuvre,
de reconstituer les différentes étapes de son histoire, puis d’identifier leur altération et
C nouveau qui allie les trois sphères de l’économique, du social et de l’environnemental. de pronostiquer leur évolution. C’est une mission d’assistance permettant au maître
d’ouvrage d’arrêter un programme de travaux.
Le développement durable place l’homme au centre du développement et prône la
D solidarité entre les peuples et entre les générations. C’est pourquoi la concertation est D
au cœur de toute démarche de développement durable. Inscrite dans les principes
fondateurs de la Déclaration de Rio (1992), elle permet aux citoyens de participer
Diagnostic de performance énergétique E
Le Diagnostic de performance énergétique (DPE) est issu de la directive européenne
activement à l’élaboration des décisions qui les concernent.
2002/91 de décembre 2002 sur la performance énergétique des bâtiments. Il s’agit
d’un document indiquant la quantité effectivement consommée ou estimée pour une
F
Devis utilisation standardisée du bâtiment. G
Le devis est la liste contractuelle des ouvrages, qui donne une description détaillée de Il a pour vocation de renforcer la performance énergétique des bâtiments, en
l’ensemble des travaux à réaliser et leurs coûts respectifs. Il est établi par l’entreprise maîtrisant les consommations énergétiques, en proposant des recommandations
simples ou techniques tournées vers les énergies renouvelables et l’architecture
H
et a pour but d’informer le client sur les travaux qu’elle propose et à quel prix, avant
de passer un contrat. Son acceptation équivaut à un accord pour la réalisation des bioclimatique. Il constitue également un outil de sensibilisation des populations aux I
travaux en question aux conditions du devis. enjeux environnementaux.
Ce diagnostic concerne tous les bâtiments, quelque soit leur affectation, à l’exception J
des monuments historiques, depuis le 1er juin 2006.
Devis descriptif Il est réalisé par des professionnels permettant d’estimer la consommation K
Document préparatoire à l’établissement du devis estimatif, présentant l’inventaire énergétique de votre logement ainsi que la nature et la quantité de gaz à effet de
des travaux à réaliser. Voir «Descriptif» . serre qu’il émet. Ce diagnostic comprend également des conseils quant au type L
de travaux d’économie d’énergie adaptés à votre habitation. Le Diagnostic de
Devis estimatif performance énergétique est obligatoire pour toute mise en vente ou en location M
Document présentant les prix des ouvrages à réaliser, détaillés dans les devis d’un logement.
descriptif et quantitatif.
N
Diagnostic immobilier O
Devis quantitatif Le Diagnostic immobilier à réaliser à l’occasion de la vente ou location d’un bâtiment
Document préparatoire à l’établissement du devis estimatif, présentant l’inventaire est une série de constats obligatoires. Lors de la vente (ou de la location) d’une P
des matériaux et produits (détaillés dans le C.C.T.P.) à mettre en œuvre. Il précise les maison ou d’un appartement en France, la fourniture d’une série de diagnostics est
quantités par unité, mètre carré ou mètre cube des matériaux à mettre en œuvre. obligatoire pour l’information des acquéreurs ou la location d’un bien immobilier. Q
Le quantitatif permet au maître d’œuvre de comparer les prix des entreprises sur L’ordonnance 2005-655 du 8 juin 2005 et le décret d’application 2006-1114 ont
la même base et d’éviter des erreurs d’appréciation sur les quantités à mettre en permis le regroupement de l’ensemble de ces documents en un seul dossier appelé R
« Dossier de Diagnostic Technique (DDT)», celui-ci comprend les éléments ci-après :
œuvre.
•• diagnostic amiante ; S
•• diagnostic termite ;
Dévoiement •• diagnostic plomb (peintures) ;
T
Déviation ou portion oblique d’un conduit de fumée dans une pièce. •• diagnostic de performance énergétique ;
•• état des risques naturels et technologiques ;
U
Diagnostic préalable •• diagnostic gaz ;
•• diagnostic électrique ;
V
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Index
D D
A •• conformité de l’assainissement non collectif.
Enfin, un autre document peut être réclamé en cas de copropriété, mais il ne figure
occupation ou les besoins de climatisation sont importants par rapport à la surface
occupée.
B pas dans le dossier de diagnostic technique :
•• Métrage Loi Carrez (superficie Carrez).
La diffusion de la chaleur peut également s’opérer par rayonnement.
Dans ce cas c’est la transmission en s’effectue plus par l’air qui est chauffé, mais
C En cas de vente d’un immeuble situé dans une zone contaminée (délimitée par le par rayonnements des corps émetteurs. Exemple : radiants, radiateurs, plancher-
chauffant, rayonnant, …
préfet), un état parasitaire réalisé par un expert et établi depuis moins de trois mois
D doit être annexé à l’acte de vente. D
Voir aussi «Termites et autres insectes xylophages».
Dilatation thermique E
Allongement d’un élément dû à une augmentation de température.
DIDEME F
Direction de la Demande et des Marchés Énergétiques. Elle fait partie du Ministère
Dimensionner
de l’Industrie. Elle élabore et fait appliquer la réglementation en matière d’énergie.
Ses missions consistent notamment à veiller au bon fonctionnement des services
Déterminer par le calcul les dimensions d’une structure. G
publics de l’électricité et du gaz naturel. Elle propose des mesures favorisant le bon H
fonctionnement des marchés, la maîtrise de la demande énergétique et le recours Dioxines
aux énergies renouvelables. Elle traite également les problèmes statutaires et Le terme dioxine est un terme général désignant la famille des dioxines / furannes I
sociaux des entreprises électriques et gazières qui comprennent 210 composés différents. Leur structure commune est la suivante :
deux noyaux aromatiques reliés par un ou deux atomes d’oxygène, avec 8 degrés de J
chloration possibles. 17 composés comportant tous au moins 4 atomes de chlore ont
Diester ou biodiesel été identifiés comme très toxiques. K
filière des huiles végétales, principalement développées sous la forme d’EMHV
esthers méthyliques d’huiles végétales incorporés dans le gazole et produites à partir L
d’oléagineux colza, tournesol. Disconnecteur
Permet de séparer pour éviter toute pollution, le circuit chauffage du circuit eau M
sanitaire, du réseau privé au réseau publique, et est obligatoire dans toutes les
Diffusion de chaleur installations. N
La diffusion de chaleur caractérise la transmission ou le transfert de chaleur avec
un mouvement naturel tel que la convection de chaleur au-dessus d’un radiateur
ou d’un convecteur. Cette convection de chaleur peut-être soit naturelle (émetteurs Disjoncteur O
statiques, radiateurs, radiants, panneaux rayonnants), soit forcée (cas du ventilo
convecteur, d’un diffuseur de soufflage, d’une centrale de traitement d’air, etc.).
Le disjoncteur isole électriquement et protège les différents circuits électriques
d’une habitation, par exemple contre les sur-intensités. À la différence du fusible, le
P
La diffusion de la chaleur peut ainsi s’opérer à l’aide du vecteur air. Dans ce cas c’est disjoncteur est ré-enclenchable. Dans chaque habitation, l’installation électrique doit Q
une installation de conditionnement d’air avec une centrale d’air CTA et un réseau de être commandée par un disjoncteur général.
distribution équipée de diffuseurs ou de grilles de soufflage. Son rôle : R
La diffusion de la chaleur s’opère par projection d’air chaud mais le plus souvent par •• permettre, grâce à une commande manuelle, de couper le courant dans
diffusion de la chaleur avec induction des mouvements d’air. Dans ce cas, le diffuseur l’ensemble du logement, S
de chaleur provoque grâce à sa vitesse d’air des mouvements induits de convection •• veiller à ce que la puissance utilisée ne dépasse pas celle souscrite dans
qui permettent la diffusion de la chaleur avec des vitesses d’air très basses inférieures votre abonnement, T
à 0,2 m/s ; ce qui permet un confort physiologique maximum pour l’occupant. •• couper automatiquement le courant en cas d’incident électrique comme un
Dans les cas de locaux à fortes charges thermiques et de climatisation la diffusion de court-circuit. U
la chaleur ou la diffusion d’air frais s’effectue par des techniques de « déplacement Si le disjoncteur est différentiel, il joue un rôle supplémentaire de protection si votre
d’air ». Ses émetteurs de diffusion sont plutôt utilisés dans des locaux à forte installation comporte une bonne prise de terre. V
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Index
D D
A Chaque sortie de fils partant du disjoncteur vers les prises, les lampes ou les appareils
ménager est protégée par un coupe-circuit à fusible (autrefois appelé «plomb») ou
Documents techniques unifiés
Les DTU (Documents Techniques Unifiés) sont des documents qui réunissent
B un petit disjoncteur divisionnaire destiné à interrompre le courant dans cette partie
de l’installation en cas d’incident. Cette solution permet de situer la panne et de
l’ensemble des règles de mise en œuvre et des règles de calcul pour les travaux
du bâtiment. Ces documents de référence, qui représentent un gage de respect
C continuer à disposer de courant électrique dans les circuits non-concernés. Dans des « règles de l’art », s’adressent aussi bien aux maîtres d’ouvrage, aux maîtres
une maison, le disjoncteur est placé entre le compteur et l’ensemble de l’installation d’œuvre, aux entreprises, qu’aux experts en cas de litige. Les DTU qui sont le fruit
D intérieure. d’une coopération entre professionnels de la construction et l’AFNOR (Association D
Française de Normalisation) sont publiés par le CSTB (Centre Scientifique des
Dispositifs différentiels (30 milliampères) Techniques du Bâtiment). Depuis 1989, les DTU font partie des normes françaises E
NF, ainsi, à chaque DTU correspond un numéro de norme NF.
Beaucoup plus sensibles que les disjoncteurs différentiels généraux (500 ou 650
milliampères), ces appareils coupent le courant au moindre incident : défaut
F
d’isolement sur un appareil ou contact direct d’une personne avec un élément
sous tension. Il sont obligatoires dans les constructions neuves sur les circuits
Doublage G
Pparoi ou cloison construite contre un mur ou à quelques centimètres de celui-ci.
alimentant les prises de courant, les appareils situés en salle d’eau, les sorties de fils H
en applique de cuisine. Dans les logements existants, ils sont recommandés sur les
circuits alimentant les locaux humides et les appareils mobiles utilisés notamment à Douche à l‘italienne I
l’extérieur. Les bacs préfabriqués ne sont pas la seule alternative pour réaliser une douche.
La douche à l’italienne est conçue maçonnée et intégrée à la dalle ou au plancher. J
Une étanchéité rigoureuse doit être faite avant de la carreler sur toutes ses faces
Document de planification horizontales et verticales. K
La planification est un processus d’études et de prospective qui débouche sur la
fixation des objectifs à atteindre, les moyens nécessaires, les étapes de réalisation et
les méthodes de suivi de celle-ci. Droit de préemption L
Ces objectifs sont accompagnés le plus souvent d’un échéancier, de délais. La Voir «Préemption» M
démarche est apparue après la deuxième guerre mondiale. Mais c’est la Loi
d’Orientation foncière (LOF) de 1967 qui essaie de lui donner un cadre. Depuis 1983
Ductile N
et les lois de décentralisation, cette démarche, en matière d’aménagement relève de
Comportement d’un matériau présentant une déformation plastique importante
la compétence des collectivités territoriales.
après le dépassement de sa limite élastique et avant sa rupture. O
Cette action de planification se traduit par un certain nombre de documents,
d’échelles et de portée différentes dont les principaux sont : P
•• Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) Durabilité
•• Le plan de déplacements Urbains (PDU) Qualité de ce qui présente une stabilité de ses propriétés sur une grande durée. Q
•• Le plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV)
Le PSMV est un document de planification urbaine institué dans les secteurs R
sauvegardés. Les secteurs sauvegardés sont des zones ou l’on veut préserver la
Durcissement
qualité esthétique et historique des constructions, et les mettre en valeur.
Étape dans l’évolution des mortiers et bétons : après la prise, le matériau passe d’un S
état souple à l’état solide et acquiert sa résistance.
Le règlement du PSMV est identique dans sa structure au règlement d’un POS (Plan
d’Occupation des Sols) ou d’un PLU (quoique souvent beaucoup plus détaillé).
T
Lorsqu’un PSMV est institué, il remplace les documents d’urbanisme existants. La Dynamique U
zone passe sous contrôle de l’ABF (Architecte des Bâtiments de France), qui vérifie Étude du mouvement d’un élément sous l’influence des forces qui lui sont appliquées.
l’application de son règlement. V
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Index
D D
A
B
C
D D
E
F
G
H
Pour la suite des mots I
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
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Index
E E
A Eau chaude instantanée
Eau Eau chauffée par la chaudière au moment de la demande. L’eau chaude instantanée
B L’eau est un composé chimique ubiquitaire sur la Terre, essentiel pour tous les est produite grâce à un appareil générateur d’eau chaude sanitaire (ECS) qui chauffe
organismes vivants connus. C’est le milieu de vie de la plupart des êtres vivants. Elle l’eau au moment où vous en demandez. L’eau chaude instantanée peut être produite
C se trouve en général dans son état liquide et possède à température ambiante des par un chauffe-eau au gaz ou électrique et présente l’avantage de prendre peu de
propriétés uniques : c’est notamment un solvant efficace pour beaucoup de corps place tout en permettant à l’installation de ne jamais manquer d’eau chaude.
D solides trouvés sur Terre. L’eau est quelquefois désignée sous le nom de « solvant
universel ».
E La formule chimique de l’eau pure est H2O. L’eau dite « courante » est une solution
Eau chaude solaire E
L’eau chaude solaire est une eau chaude produite grâce à l’énergie solaire. Des
d’eau, de sels minéraux et d’autres impuretés. Pour cela, l’eau que l’on trouve sur Terre
est rarement un composé chimique pur. Les chimistes utilisent de l’eau distillée pour
capteurs solaires vitrés captent l’énergie du rayonnement solaire, cette énergie F
est alors utilisée pour chauffer un fluide caloporteur qui circule dans ces capteurs.
leurs solutions, mais cette eau n’étant pure qu’à 99 %, il s’agit techniquement d’une
solution aqueuse. L’expression « solvant universel » est sujette à maintes précautions,
Le fluide restitue alors la chaleur dans un ballon d’eau chaude, que l’on nomme G
chauffe-eau solaire et qui permet ainsi de couvrir une grande partie des besoins en
beaucoup de matériaux naturels (roches, métaux, etc.) étant non solubles dans l’eau
(dans la plupart des cas ou de manière infime).
eau chaude de la maison. L’eau chaude solaire permet de substantielles économies H
d’énergie et est donc rentable à terme.
72 % de la surface de la Terre est recouverte d’eau (97 % d’eau salée et 3 % d’eau
douce dans différents réservoirs), sous forme liquide dans les océans, par exemple)
I
mais sous forme gazeuse (vapeur d’eau), liquide et solide. Ailleurs que dans les zones Eaux ménagères ou Eaux grises J
humides plus ou moins tourbeuses ou marécageuses, dans les mers et océans, Eaux provenant des salle de bains, cuisines, lavabo.
l’eau est présente dans les lagunes, lacs, étangs, mares, fleuves, rivières, ruisseaux, K
canaux, réseaux de fossés, de watringues ou comme eau interstitielle du sol.
L’humidité de l’air provient de l’évaporation des mers et eaux douces et de Eaux pluviales L
l’évapotranspiration des plantes. Eaux de ruissellement des toitures et des surfaces imperméables.
La circulation de l’eau au sein des différents compartiments terrestres est décrite par M
le cycle de l’eau. En tant que composé essentiel à la vie, l’eau a une grande importance Eaux usées
pour l’Homme10 mais aussi tous les espèces végétales et animales. Source de vie Eaux provenant des salle de bains, cuisines, lavabo ajoutées aux eaux contenant des N
et objet de culte depuis les origines de l’Homme, l’eau est conjointement, dans les WC.
sociétés d’abondance comme la France, un produit de l’économie et un élément O
majeur de l’environnement.
Le corps humain est composé à 65 % d’eau pour un adulte, à 75 % chez les nourrissons Eaux vannes ou Eaux noires ou Eaux brunes P
Eaux contenant des matières fécales (WC).
et à 94 % chez les embryons de trois jours. Les animaux sont composés en moyenne
de 60 % d’eau et les végétaux à 75 %. On retrouve néanmoins des extrêmes : la
Q
méduse (98 %) et la graine (10 %)11. Écart au feu (garde au feu) R
Distance minimale à ménager entre les parois intérieures d’un conduit de fumée ou
Eau chaude accumulée l’âtre d’un foyer et toute pièce en bois ou en matière inflammable. S
L’eau chaude accumulée est stockée. Cette réserve peut être un ballon fonctionnant
au gaz naturel ou à l’électricité ou un accumulateur couplé à votre chaudière Eco-prêt à taux zéro T
de chauffage central. Certains appareils nécessitent un temps d’attente après
épuisement du stock d’eau, d’autres couplent la production d’eau chaude accumulée
Prêt à taux zéro accordé aux particuliers par l’État et destiné au financement des U
travaux d’économie d’énergie dans les logements anciens. Ce prêt est accordé
et instantanée afin que vous bénéficiiez toujours d’une eau à bonne température. jusqu’au 31 décembre 2013, sans conditions de ressources. V
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Index
E E
A Économie d’énergie Effet Coanda
Le sujet sur les économies d’énergie touche dans notre quotidien comme pour L’effet « Coanda » est un phénomène aéraulique propre au soufflage ou la diffusion
B nos prospectives d’avenir. L’énergie est une denrée rare et précieuse que celle-ci de l’air près d’une paroi horizontale tel un plafond. La vitesse de l’air via une bouche
serve au chauffage de notre maison ou pour déplacer. Les économies d’énergie ou une grille de soufflage crée une accélération et un « plaquage » du flux d’air contre
C correspondent à une diminution de la consommation énergétique. Pour le monde de le plafond. Le flux d’air se colle presque au plafond entraînant également des flux
la construction, les économies d’énergie sont principalement axées dans les usages d’air induits dit induction. Cet effet Coanda ou phénomène de flux plaqué n’apparaît
D du bâtiment pour se chauffer, se climatiser, ventiler les locaux, pour les usages que les premiers mètres et s’estompe peu à peu.
d’électricité comme l’éclairage et autres usages généraux tels que l’électroménager,
E le télévisuel, l’informatique. Une énergie est exprimée en kWh (kilowattheure). E
Une économie d’énergie s’exprime le plus souvent annuellement en kWh/an ou
Effet de serre
en devise, soit en €/an ; nous parlons dans ce cas de facture énergétique. Dans le
Phénomène de rétention thermique dû à l’absorption sélective de l’atmosphère qui F
laisse passer la lumière visible mais arrête les infrarouges. La température moyenne
bâtiment, les économies d’énergie sont dépendantes du type d’énergie en place, plus
ou moins onéreuse ou gratuite comme le solaire, du niveau d’isolation, de la qualité
de notre planète résulte de l’équilibre entre le flux de rayonnement qui lui parvient du G
soleil et le flux de rayonnement infrarouge renvoyé vers l’espace. La répartition de
des équipements thermiques intérieurs, de l’usage précautionneux et économe des
usagers. L’intégration des énergies renouvelables est désormais indispensable pour
la température au niveau du sol dépend de la quantité de gaz à effet de serre (GES) H
présents dans l’atmosphère. Sans eux, la température moyenne serait de - 18°C et
contrebalancer le coût de plus en plus onéreux des énergies fossiles ou électriques.
Réaliser des économies d’énergie c’est par conséquent, abaisser le plus possible
la terre serait inhabitable. Leur présence amène cette température à 15°C. Les gaz I
responsables de l’effet de serre d’origine anthropique sont le gaz carbonique (CO2),
la consommation d’énergies onéreuses, et utilisant les le plus possible les énergies
le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), l’ozone troposphérique (O3), les CFC et les J
gratuites et renouvelables.
HCFC (1), gaz de synthèse responsables de l’attaque de la couche d’ozone, ainsi que
Les systèmes correspondants d’économies d’énergie sont : le solaire en premier lieu,
les substituts des CFC : HFC, PFC et SF6. Les gaz à effet de serre sont naturellement K
la géothermie avec pompe à chaleur, ainsi que toute la récupération d’énergie qu’il
est possible d’avoir au sein d’une construction : récupération d’énergie sur l’air de
très peu abondants. Mais du fait de l’activité humaine, la concentration de ces gaz
dans l’atmosphère s’est sensiblement modifiée : ainsi, la concentration en C02,
L
ventilation (ventilation double flux avec récupérateur), récupération d’énergie sur
les eaux usées (pompe à chaleur), etc… Les économies d’énergie dans l’existant
principal GES, a augmenté de 30% depuis l’ère préindustrielle. Les effets combinés
de tous les GES équivalent aujourd’hui à une augmentation de 50% de CO2 depuis
M
sont aidés en cas d’’installation de matériaux et d’équipements thermiques à haute
efficacité énergétique. Aides de l’État comme le crédit d’impôt CIDD, prêt à taux
cette période. N
zéro et aides des obligés (distributeur d’énergie) sous la forme de CEE, Certificats
d’économies d’énergie. Effet joule O
Transformation directe de l’énergie électrique en énergie calorifique résistance
chauffante. P
Édifice menaçant ruine
Un édifice menaçant ruine est un immeuble bâti qui constitue un danger pour la Q
sécurité publique. Le pouvoir de police des immeubles menaçant ruine appartient au Efficacité énergétique
maire (excepté à Paris où il appartient au préfet de police). Il lui revient de notifier au Stratégie qui réduit les consommations d’énergie à service rendu égal. Elle entraîne R
propriétaire un arrêté de péril qui peut prescrire la réparation ou la démolition dans la diminution des coûts écologiques, économiques et sociaux liés à la production et
un délai donné. à la consommation d’énergie, tout en permettant d’augmenter la qualité de vie des S
La procédure de péril s’applique à toute construction (bâtiment, mur, monument, usagers présents et futurs.
balcon, cheminée) dont l’état n’offre pas les garanties de solidité suffisantes et L’efficacité énergétique d’un système est le rapport énergétique entre la quantité T
représente une menace réelle pour la sécurité publique.
Attention ! Il ne faut pas confondre la procédure « Habitat insalubre » régie par le Code
d’énergie délivrée et la quantité d’énergie absorbée. Moins il y a de perte et meilleure
est l’efficacité énergétique.
U
santé publique, avec la procédure de péril qui est fondée sur la sécurité publique. Elle est ainsi liée à la maximalisation du rendement. L’augmentation de l’efficacité
énergétique permet ainsi de réduire les consommations d’énergie à service rendu
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E E
A égal. En découle la diminution des coûts écologiques, économiques et sociaux liés à
la production et à la consommation d’énergie. Un système caractérisé par une haute
cette énergie, les hommes ont inventé de nombreux appareils pour la produire
artificiellement : les piles, les génératrices (une dynamo par exemple), les centrales
B efficacité énergétique produit ainsi à moindre coût, et à moindre impact écologique,
un confort thermique assuré et accompagné avec des économies d’énergie les plus
de production (hydraulique, nucléaire…).
Les applications de l’électricité sont multiples. Nous l’utilisons à chaque instant pour
C importantes aussi. nous éclairer, nous chauffer, cuire ou réfrigérer nos aliments, nous informer, nous
soigner, nous distraire, voyager ou encore communiquer.
Il faut aussi parler d’efficacité énergétique chaudière à condensation qui grâce
D à la modulation du brûleur, et des régimes d’eau de basse température assurera
un rendement supérieurs à 100 %. De même l’efficacité énergétique une pompe à
E chaleur sera caractérisée par son coefficient de performance d’autant plus important
Electricité Réseau de Distribution France (ERDF) E
Société en charge de la gestion du réseau de distribution d’électricité en France.
que la température extérieure sera douce (cas d’une pompe à chaleur air eau ou
d’une pompe à chaleur air-air).
Filiale à 100% d’EDF, elle a été créée en 2008, suite à la libéralisation du marché de
l’énergie en 2007. Bien que la fourniture d’électricité ne soit ainsi plus de son seul
F
L’efficacité énergétique active est également liée aux modes de régulation,
programmation et d’optimisation énergétique réalisés durant toute l’année. Cette
ressort, EDF conserve par le biais de cette filiale le monopole de la distribution. Sa
mission est de garantir au public l’accès au réseau. ERDF est en outre responsable
G
efficacité énergétique dite active est à la fois assurée par des dispositifs de régulation
et de gestion technique du bâtiment, et à la fois par des opérations de maintenance
dans les territoires du développement, de l’exploitation, de la maintenance du
patrimoine et des missions de service public.
H
d’entretien, c’est-à-dire de Commissionning.
L’amélioration de l’efficacité énergétique consiste donc à réduire la consommation I
d’énergie tout en fournissant le même service. Électricité verte J
Electricité issue de sources d’énergie renouvelable, autrement appelée «électricité
Échangeur thermique propre».
K
L’échangeur thermique ou échangeur de chaleur transfère la chaleur que lui transmet
le fluide caloporteur au réservoir d’eau sanitaire. Électrocution L
Accident électrique qui peut provoquer la mort de la victime.
M
Efflorescences calcaires
ce sont des voiles gris ou des taches claires qui se forment à la surface des produits Électrolyse N
en béton. Ce phénomène physique disparaît avec le temps. Une élimination qui peut Dissociation en ions chimiques de certaines substances, en fusion ou en solution,
être accélérée au moyen d’un produit spécifique. sous l’effet d’un courant électrique. Deux électrodes sont plongées dans une solution O
(électrolyte) et reliées à un générateur de courant continu :
Élagage •• L’une des électrodes, l’ « anode »est reliée à la borne positive du générateur. P
Avide d’électrons, elle se comporte comme un oxydant.
taille qui consiste à couper certaines branches d’un arbre pour en diriger la croissance
•• L’autre, la « cathode » est reliée à la borne négative, elle cède ses électrons Q
ou éliminer des branches superflues ou malades. Toute taille est une agression qui
et se comporte comme un réducteur.
fragilise l’arbre, cependant de nombreuses raisons peuvent conduire à tailler un arbre
Lors du passage du courant électrique, les électrodes attirent les ions de charge R
(sécurité, voisinage, ombre…) . Pour que ces interventions ne soient pas néfastes au
opposée.
bon équilibre de l’arbre, et respectent son esthétique et son développement, il faut
L’électrolyse a de nombreuses applications industrielles (chromage, dorure,
S
bannir l’élagage sévère et pratiquer la taille douce.
galvanoplastie, préparation du chlore, fabrication de la soude à partir de sel marin,
production d’hydrogène par électrolyse de l’eau…).
T
Électricité U
L’électricité est une forme d’énergie qui peut instantanément produire de la lumière,
Électrostatique
de la chaleur, du mouvement ainsi que véhiculer de l’information. Pour utiliser
Science qui étudie l’électricité en équilibre sur le corps. V
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A ELD Émissions de gaz à effet de serre générés par la consommation énergétique d’une
activité, exprimées en gramme d’équivalent CO2 par kilowatt heure (gCO2eq/kWh)
Entreprises Locales de Distribution. Les ELD sont souvent désignées dans les textes
B juridiques sous le terme «Distributeurs Non Nationalisés» ou DNN.
ou gramme d’équivalent carbone par kWh (gCeq/kWh)
Les Entreprises Locales de Distribution, qui présentaient la caractéristique d’être
C public (régies municipales, sociétés d’économie mixte...), ont été maintenues dans Empreinte carbone
leurs statuts et ont échappé à la loi de nationalisation du gaz naturel et de l’électricité Volume de CO2 émis par la combustion d’énergies fossiles nécessaire à la réalisation
D en 1946. Actuellement, il existe 177 ELD sur le territoire français, en majorité en statut d’une activité humaine ou industrielle.
de régie, qui assurent la distribution d’énergie électrique dans 2500 communes, soit
E environ 5% du territoire français.
E
Empreinte eau
Volume total de l’eau utilisée pour un produire un produit ou réaliser une activité, F
Éligibilité correspondant à la consommation effective d’eau aux différentes étapes, par
Fait d’être autorisé à choisir librement son fournisseur d’énergie. C’est la possibilité le producteur et le consommateur. Par exemple, il faut 13 000 litres d’eau sont G
pour un consommateur donné, sur un site précis, de souscrire s’il le désire à une offre nécessaires pour produire un kg de viande de bœuf.
au prix de marché. L’éligibilité est liée au site et non au client. H
Empreinte écologique I
Émetteur de chaleur Impact de l’homme sur la nature. L’empreinte écologique est évaluée en calculant
En matière de chauffage ou de climatisation, un émetteur est un appareil de la quantité de ressources nécessaires à une population donnée. Elle se mesure en J
chauffage qui transfère sa chaleur ou sa fraîcheur à l’air ambiant. C’est un échangeur hectares par individu, ville ou pays.
thermique qui transmet des calories (ou frigories) qui lui ont été apportées par un K
fluide ou par effet Joule à un autre fluide (air, ECS, etc.).
Les émetteurs de chaleur sont : Emprise au sol L
•• le radiateur, La notion d’emprise au sol, qui ne faisait l’objet d’aucune définition réglementaire, est
•• le convecteur, désormais définie à l’article R. 420-1 du Code de l’urbanisme comme la «projection M
•• le plancher chauffant, verticale du volume de la construction, tous débords et surplombs inclus». Cette
•• le plafond rayonnant, définition vaut pour les dispositions du code de l’urbanisme relatives au champ N
•• le ventilo-convecteur, etc... d’application des permis et déclarations préalables. Elle est utilisée en complément
Les émetteurs de froid sont : de la surface de plancher, pour déterminer si un projet de construction requiert une O
•• les unités intérieures d’un climatiseur, déclaration préalable ou un permis de construire).
•• un plancher rafraîchissant, etc. Elle est également utilisée pour apprécier si un projet de construction soumis à P
permis de construire peut être dispensé de l’obligation de recourir à un architecte
(art. R. 431-2). Q
Émission de chaleur Elle permet, enfin, de contrôler les constructions et travaux qui n’ont pas pour effet de
L’émission de chaleur est provoquée par un émetteur de chaleur. Ce dernier peut créer de la surface de plancher, mais qui occupent néanmoins le sol (constructions R
prendre toutes les formes telles que convecteur électrique, radiateur à eau chaude, non closes telles que les hangars ou les constructions dédiées au stationnement).
panneaux rayonnant, plancher chauffant, plafond rayonnant. S
En fonction de l’efficacité à transmettre la chaleur au milieu ambiant, il en résulte
un rendement d’émission. A titre d’exemple , un plancher chauffant aura un meilleur Enceinte de foyer T
Assemblage composé de parois et d’un plafond en matériaux non combustibles
rendement d’émission qu’un convecteur électrique à sortie d’air verticale.
qui est construit sur site pour habiller un générateur de chaleur et un échangeur U
thermique et pour former un espace à partir duquel l’air de convection chaud est
Émissions de CO2 émis dans l’espace d’habitation, par exemple au moyen de grilles d’air. V
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E E
A Encombrement (ou de 100 watts fonctionnant pendant 10 heures).
Le kilowatt est également utilisé pour quantifier la puissance énergétique d’un
Développement, longueur et largeur d’un escalier, soit son emprise au sol vu du
B dessus.
équipement thermique, exemple: une chaudière de 12 kW. La méthode permettant
de comparer les énergies conventionnellement dans une unité commune (tep : tonne
C Encorbellement
équivalent pétrole) sont les coefficients d’équivalence :
•• Charbon : 1 tonne = 0,619 tep
D Partie d’ossature qui déborde par rapport aux appuis qui la supportent. •• Fuel lourd : 1 000 litres = 0,952 tep
•• Fuel domestique : 1 170 litres = 1 tep
E Enduit extérieur •• Gaz naturel : 1 MWh = 0,077 tep E
•• Electricité : 1 MWh = 0,222 tep.
L’enduit extérieur dit enduit de façade, est un mélange avec lequel on recouvre les
murs en maçonnerie ; il est constitué de matériaux inertes tels que sables, granulats…
Dans le cadre réglementaire par exemple de la réglementation thermique RT 2012 F
ou du DPE, on parle d’énergie primaire par comparaison à l’énergie finale. L’énergie
qui lui donnent son aspect, sa couleur, et de liants qui assemblent par collage les
matériaux inertes et assurent ainsi les performances des enduits : étanchéité,
primaire étant propre à chaque énergie et tenant compte de son impact à l’origine. G
Par exemple, le rapport entre énergie primaire et énergie finale pour l’électricité est
perméabilité, souplesse, dureté …
L’appellation crépi est encore souvent employée pour désigner l’enduit de parement.
fixée à 2.58. C’est-à-dire qu’il faut 2.58 kWh à l’origine en production pour arriver à H
fournir 1 kWh d’énergie au pied du bâtiment ou du logement.
Revêtement superficiel (environ 2 cm pour les enduits traditionnels) constitué d’un I
mortier de ciment et/ou de chaux hydraulique, destiné à recouvrir une paroi, afin
d’en homogénéiser la surface et de l’imperméabiliser. On distingue les enduits Énergie bois J
traditionnels (qui nécessitent trois couches), les bi-couches, enfin les mono-couches L’énergie bois est la source d’énergie la plus ancienne utilisée par l’homme pour
(à base de mortiers industriels et appliqués en deux passes). se chauffer et cuire ses aliments. Aujourd’hui le bois est une énergie biomasse K
qui représente en France plus de 9 MTep (millions de tonnes équivalents pétrole)
Énergie d’énergie primaire. Dans la transition énergétique menée par la France, l’énergie bois L
ainsi que la filière bois énergies représente une source de chaleur prioritaire pour les
L’énergie est la faculté que possède un système de corps pour fournir du travail
zones rurales et pour les zones périurbaines. M
mécanique ou son équivalent. Dans le système international, l’unité de mesure de
A la différence des énergies fossiles (charbon, fioul et gaz) et fissiles (nucléaire),
l’énergie est le Joule (J) ou en kWh. L’énergie est une grandeur physique nécessaire
l’énergie bois est une énergie d’origine renouvelable du faite d’un cycle carbone N
à la réalisation d’un travail (mécanique, chimique, etc.) matérialisée sous différentes
neutre. Même si le bois impose une contrainte de stockage tout comme l’impose
formes :
l’énergie fioul, il peut être utilisé sous forme de granulés industriels de plaquettes O
•• énergie calorifique ou énergie thermique (chaleur),
permettant un rendement de chauffage supérieur à 90 %. De plus des chaudières
•• énergie électrique (électricité),
bois désormais se régulent très facilement, et peuvent être reliées à une domotique,
P
•• énergie mécanique,
•• énergie chimique,
à une gestion technique centralisée, et s’associer à d’autres énergies renouvelables
comme le solaire thermique.
Q
•• énergie nucléaire.
Les énergies que nous utilisons actuellement sont :
Le prix des énergies jouent faveur de l’énergie bois. C’est un avantage majeur
de l’énergie bois est qu’elle n’est pas dépendante des fluctuations des cours des
R
•• les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz,),
•• l’énergie nucléaire (uranium)
énergies fossiles ni des conjonctures politiques. Son prix est stable ce qui permet de S
planifier aisément les investissements à long terme pour son utilisation.
•• et les énergies renouvelables (énergie éolienne, énergie solaire, énergie
bois, géothermie, biomasse, énergie hydraulique, énergie marémotrice, etc ...).
T
Énergie éolienne U
Dans le cadre de l’utilisation plus courante, l’unité de l’énergie utilisée est en général Énergie produite grâce à une éolienne, c’est-à-dire une machine composée d’une
le kWh ou kilowattheure qui correspond à 1000 watt/heure, soit à la consommation
d’énergie d’un appareil électrique de 1 000 watts fonctionnant pendant une heure
roue orientable à pales métalliques montée sur un support et fonctionnant sous
l’action du vent. L’énergie ainsi générée entre dans la catégorie des énergies
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Index
E E
A renouvelables.
Les aérogénérateurs, mis en mouvement par le vent, fabriquent des dizaines de
L’énergie électrique peut être aussi produite localement par des panneaux
photovoltaïques, des chaudières éco-générateurs, ou des groupes électrogènes à
B millions de mégawattheures. Utile dans les sites isolés, cette électricité alimente aussi
les grands réseaux de distribution. Les éoliennes mécaniques servent à pomper de
récupération d’énergie soit par un réseau public communal soit par un réseau privatif.
C Fusible
D Élément d’un coupe-circuit composé d’un fil d’alliage spécial qui, placé dans un
circuit électrique, fond en interrompant le passage du courant en cas de sur-intensité.
E Le fusible protège toute liaison électrique contre une augmentation accidentelle du
courant, il interrompt donc le courant en cas de défaut (surcharge) électrique.
F F
Fusion G
Réaction au cours de laquelle deux noyaux atomiques légers se soudent pour n’en
former qu’un seul. Ces réactions libèrent une grande quantité d’énergie. La fusion est
la source d’énergie du soleil et des autres étoiles. Une étoile commence à briller quand
H
la matière en son coeur atteint, sous l’effet des forces de gravitation, des densités I
et des températures suffisantes pour déclencher des réactions thermonucléaires Pour la suite des mots
libérant de l’énergie. J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
V
W
X
Y
Z
Index
G G
A après mise en demeure restée infructueuse, être exécutés aux frais et risques de
l’entrepreneur défaillant. L’exécution des travaux exigés au titre de la garantie de
Gâchage
B Phase de la fabrication des bétons au cours de laquelle sont mélangés les différents parfait achèvement est constatée d’un commun accord, ou, à défaut, judiciairement.
La garantie ne s’étend pas aux travaux nécessaires pour remédier aux effets de
constituants.
C l’usure normale ou de l’usage. Article 1792-6 du code civil.
C Quand les sources du sous-sol sont chaudes, alors un simple échangeur est
Granulométrie
intercalé pour le chauffage géothermal. Dans les autres cas, la géothermie utilise
D des sources plus fraîches ou la chaleur relative de la terre : des pompes à chaleur Mesure de la granularité d’un granulat, c’est-à-dire de l’échelonnement des
utilisent cette chaleur et l’amplifient. On parle de pompes à chaleur géothermales ou dimensions des grains qu’il contient, par passage de celui-ci à travers une série de
E géothermiques. tamis à mailles carrées dont les dimensions sont normalisées.
Lorsque le réservoir géothermique est à une température modérée, cette ressource
F est exploitée pour de la production de chaleur distribuée par un réseau de chaleur.
Gravillons
Elle est particulièrement développée dans les bassins aquitain et parisien pour le
G chauffage urbain. Lorsque la température du réservoir géothermique est plus élevée
Granulats dont les grains ont une dimension comprise entre 1 et 125 mm.
G
et permet de produire de la vapeur, il est possible alors de produire de l’électricité
par cogénération . Cette énergie renouvelable peut être utilisée pour le chauffage de Grenelle de l’environnement H
bâtiments, de piscines, pour la climatisation ou pour produire de l’électricité. Grand débat public sur l’environnement et le développement durable lancé durant
La géothermie au sens strict concerne l’exploitation de l’énergie thermique des l’été 2007 par le gouvernement de l’époque et réunissant des représentants de l’Etat, I
couches profondes de l’écorce terrestre. des collectivités locales et territoriales, du patronat, des salariés, des syndicats et
des associations. J
GIEC Le Grenelle de l’Environnement a donné lieu à 3 lois adoptées par le Parlement : le
«Grenelle 1», loi d’orientation qui rapporte les engagements pris lors du Grenelle,
K
Groupe d’Experts intergouvernemental sur l’évolution du Climat
Le GIEC (en anglais Intergovernmental Panel on Climate Change, IPCC) est un
et les Grenelles 2 et 3, qui présentent une législation plus détaillée concernant
respectivement les domaines du bâtiment et des transports d’une part et ceux de
L
organe intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l’ONU. Il «a pour
mission d’évaluer, sans parti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les
l’agriculture et de la gouvernance d’autre part. M
informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont
nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au changement climatique Grille (grille foyère) N
d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce Partie de l’appareil située sur le fond de la chambre de combustion, qui supporte
changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il le lit de combustible, à travers laquelle les cendres tombent dans le cendrier ou le O
n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution
des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations
compartiment cendrier, et à travers laquelle l’air et/ou les gaz de combustion peuvent
passer.
P
sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la Q
valeur scientifique est largement reconnue».
Grille d’air de convection
Élément situé dans les bouches d’admission et de sortie de flux d’air de convection et R
Giron destiné à distribuer et diriger ce flux.
S
Profondeur de la marche.
Gros œuvre T
Goulotte Ensemble des ouvrages d’un bâtiment qui composent son ossature et assurent sa
Engin : Plan incliné à rebords latéraux formant un toboggan, placé à l’arrière des stabilité. U
toupies, qui permet d’alimenter le chantier en béton.
V
W
X
Y
Z
Index
G G
A Groupe de sécurité
Le groupe a une triple fonction : soupape de sécurité évacuant l’excédent d’eau
B dû à la dilatation durant la chauffe, robinet d’arrêt, robinet de vidange. Il doit
obligatoirement être monté sur l’entrée d’eau froide des préparateurs d’eau chaude
C sanitaire à accumulation.
D
Gypse
E Pierre utilisée comme régulateur de prise dans les ciments. Elle est également utilisée
dans la fabrication du plâtre.
F
G G
H
I
Pour la suite des mots
J
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
V
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X
Y
Z
Index
H H
A 2/ En construction, un hérisson est une couche de moellons placés sur chant, ou de
pierres concassées ou roulées sur une épaisseur avoisinant les 25 cm. Le but est
Habillage du foyer
B Ensemble constitué notamment par l’avancée foyère, les corbeaux et/ou les de servir d’assise à une dalle sur terre-plein. Le hérisson sert également à éviter les
remontées d’humidité, en remplacement d’un vide sanitaire onéreux.
jambages, le fronton, le linteau, la tablette et, éventuellement, le soubassement.
C On appelle cette technique «hérisson» parce qu’à l’origine, on plaçait des pierres
allongées à la verticale sous le dallage, un peu comme les piquants d’un hérisson.
D Habitat insalubre Les vides entre les pierres, le faible nombre de points de contact entre elles faisaient
Un logement est dit insalubre lorsqu’il présente, par lui-même ou par ses conditions que l’eau, s’il y en avait un peu sous la maison, ne pouvait pas remonter par capillarité.
E d’occupation, un danger pour la santé de ses occupants et du voisinage. La loi Vivien Puis cette technique a évolué, on a mis des cailloux propres, puis maintenant parfois
du 10 juillet 1970 instaure des procédures spéciales d’urbanisme dites « de résorption du sable stérile. Dans ce dernier cas il y a beaucoup de points de contacts entre les
F de l’habitat insalubre ». divers grains et l’eau, l’humidité peut donc remonter par capillarité. Pour éviter ce
problème, avant de couler la dalle, on tend une feuille de polyane sur l’ensemble, ou
G Halogène du béton hydrofugé.
F
Hydrofuge
G Produit permettant de rendre un matériau étanche à l’eau. En maçonnerie, produit
qui améliore l’étanchéité des bétons, des bois etc.
H Il interdit ou ralentit le cheminement de l’eau ou sa pénétration dans le matériau et le H
préserve des effets de l’humidité. .
I
Hydrocraquage J
Procédé qui permet de convertir, à température élevée et sous pression d’hydrogène,
des distillats lourds de pétrole en gazole et kérozène.
K
Hydrogène L
Corps simple, gazeux, extrêmement léger, de densité 0.071, qui se liquéfie à -252.87°C
et se solidifie à -259.14°C.
M
N
Hydrogénation
Réaction catalytique qui consiste à réduire (ou saturer) par l’hydrogène les composés O
organiques.
P
Hydrogénation des huiles végétales Q
(ou HVO pour Hydrogenated Vegetal Oils) :
Procédé de production de biocarburants qui consiste à traiter des huiles en présence R
d’hydrogène pour produire des huiles paraffiniques ne contenant ni soufre ni
aromatiques. S
T
Hydraulique
Qui fonctionne à l’aide d’un liquide : frein hydraulique (huile sous pression), centrale U
hydraulique (eau en mouvement).
V
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Index
H H
A
B
C
D
E
F
G
H H
I
J
Pour la suite des mots K
L
M
N
O
P
Q
R
S
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Index
I I
A
Ignifuge Inondation
B C’est un traitement qui améliore le comportement du bois ou de ses matériaux Une inondation est la submersion plus ou moins rapide d’une zone, avec des hauteurs
dérivés au feu. d’eau variables; elle peut être provoquée, par :
C • Un débordement de cours d’eau. Suite à une pluviométrie plus
Imposte élevée que la moyenne, le fleuve ou la rivière déborde pour retrouver son lit majeur.
D • Une crue torrentielle, provoquée par des pluies brutales, intenses
L’imposte désigne sur un bâtiment la partie du mur (intérieur ou extérieur) située entre
E le plafond et la partie supérieure d’une fenêtre ou d’une porte. et de courte durée.
• Un ruissellement urbain violent. Sols imperméabilisés et réseaux
On trouve généralement ce terme pour désigner l’emplacement de pose d’unité de
F climatisation intérieure (split-system) et de chauffage à tube radiant infrarouge. d’écoulement sous dimensionnés aggravent le ruissellement.
• Une remontée de la nappe phréatique. La nappe affleure et le
G Imprégnation
niveau redescend très lentement.
Une inondation est un phénomène naturel qui peut avoir une incidence positive sur
H traitement agissant par pénétration d’un produit dans un matériau par exemple le
bois.
son environnement. En effet, l’eau inonde la plaine alluviale et transporte avec elle
des alluvions et des limons qui vont fertiliser ces espaces une fois déposés.
I Ce système de fertilisation naturelle est indispensable pour la biodiversité (faune et I
flore) de ces espaces, mais aussi pour la prospérité de certaines populations vivant
Inertie thermique près de ces zones humides (comme pour l’agriculture sur les bords du Nil ou encore J
L’inertie thermique représente la capacité d’un matériau à conserver sa température
pour le pâturage du Marais Poitevin).
initiale quand intervient une perturbation. Si le changement amène jusqu’à une
nouvelle température stable, l’inertie thermique définira alors la durée durant laquelle
Mais depuis trente ans, la tendance à l’urbanisation du lit majeur et la fréquence K
croissante des inondations a causé de graves problèmes pour les habitations
ce nouvel équilibre est atteint.
L’inertie de chauffage ou l’inertie d’un bâtiment correspond à sa capacité thermique
construites dans ces zones. L
à ralentir un transfert de calories ou de frigories. Un convecteur électrique standard M
par exemple ne possède pas d’inertie. Aussitôt la résistance en chauffe, l’air se Intensité
chauffe et provoque ainsi des trains de chaleur inconfortables entre arrêts et remises Quantité d’électricité que débite un courant pendant un temps déterminé. L’intensité N
en chauffe. En comparaison, les radiateurs électriques à inertie sont équipés de corps se mesure en ampères. Isolant : Mauvais conducteur de la chaleur ou de l’électricité.
de chauffe en fonte faisant office de capacité thermique tampon et produisant une O
chaleur continue et douce. Certains radiateurs électriques, pour produire également
une chaleur douce, utilisent un fluide liquide interne donnant la sensation d’un Intervalle de rechargement P
radiateur à eau chaude. On parle également d’inertie d’une dalle béton, ou l’inertie Période de temps durant laquelle la combustion est maintenue dans l’appareil avec
d’un plancher chauffant ou rafraîchissant. une seule charge de combustible, sans intervention de l’utilisateur. Q
Insectes xylophages R
Ingénieur Conseil Il existe d’autres insectes xylophages que les termites qui causent des dégâts
L’ingénieur conseil est une société indépendante unipersonnelle spécialisée dans un
aux ouvrages en bois. Les plus couramment rencontrés sont les capricornes des
S
domaine d’études et d’activité. Par exemple l’ingénieur thermicien traite des études
de la conception à la réalisation d’installations de chauffage et de génie climatique maisons, les vrillettes et les lyctus. Les petits trous qu’ils percent à la surface du bois,
de la sciure ou le bruit qu’ils émettent, sont des signes qui permettent de détecter
T
(climatisation, chauffage, énergies renouvelables, ...).
Lorsque celui-ci est intégré dans une société de plusieurs personnes, son entité est leur présence. U
alors appelée «bureau d’études». Plus faciles à repérer, et considérés comme moins dangereux, ils ont été exclus
du cadre de la loi. Toutefois, les traitements préventifs ou curatifs sont considérés V
W
X
Y
Z
Index
I I
A comme des dépenses d’amélioration de l’habitat et permettent de bénéficier de
crédits d ‘impôt.
résistance thermique surfacique de 10 m².°K/W).
En outre pour une performance globale des parois, il est nécessaire d’éviter la
B présence de ponts thermiques. L’isolation thermique est un des investissements
d’économie d’énergie des plus rentables, notamment dans la construction neuve
Insert de chauffage
C Il s’agit d’une chambre de combustion métallique dotée d’une ou plusieurs portes
et peut être considérée comme l’équipement d’énergie renouvelable avec la plus
longue durée de vie (plus de 100 ans pour les bons isolants de parois opaques).
et de vitres spéciales remplaçant le foyer d’une cheminée de chauffage. Un insert
D permet de laisser apparaître les flammes.
La conductivité thermique est déterminante dans les échanges thermiques hivernaux
des parois, mais dans les échanges thermiques estivaux des parois subissant les
E rayonnements solaires, c’est la diffusivité thermique qui est primordiale.
Isolant
F Un isolant est un matériau qui limite les échanges d’énergie entre deux systèmes. On Les principaux isolants thermiques utilisés pour l’isolation des murs, planchers et
distingue : toitures sont :
G •• les isolants électriques, •• le chanvre, le béton de chanvre, la brique de chanvre
•• les isolants thermiques, •• la laine de mouton
H •• les isolants phoniques, les isolants mécaniques. •• la laine de verre : bon marché, irritante pour la peau lors de la pose,
dégradation de la valeur thermique au fil des années, proposée en panneaux
I Le contraire d’un isolant est un conducteur, ou transmetteur.
ou en rouleaux, adhésifs de formaldéhyde I
•• la laine de roche : laine minérale, elle ne fond pas au contact de la flamme; la
Isolant électrique laine de roche provoque des fibroses pulmonaires (prouvé chez l’animal)1 J
Un isolant est constitué d’un matériau qui ne conduit pas le courant électrique. •• la fibre de bois : laine de bois, sous forme flexible à rigide.
Le papier, le verre, le bois, le tissu, l’air, les matières plastiques sont des isolants. A •• la ouate de cellulose : fabriqué à partir de journaux recyclés, bon déphasage,
K
l’exception des métaux et du graphite, la plupart des matériaux solides sont des
isolants électriques.
prix inférieur aux laines minérales
•• la paille
L
Toutes les solutions liquides qui ne contiennent pas d’ions sont isolantes. L’eau pure,
par définition, n’a été mélangée à aucun autre composé et ne devrait donc contenir
•• la fibre de coco
•• le lin
M
aucun ion.
Cependant il se produit une transformation chimique au sein des molécules d’eau qui
•• la vermiculite
•• l’argile expansée
N
conduit à la formation d’ions hydrogène et d’ionss hydroxyde. Même une eau pure
peut donc conduire le courant électrique. Il est possible de distinguer les matériaux
•• le verre cellulaire O
•• la perlite : Roche d’origine volcanique.
isolants des conducteur en réalisant un test de conductivité. P
Les mousses de polymère :
Isolant thermique •• polyuréthane : faible conductivité thermique initiale, chère, elle est moins Q
voir aussi «laine minérale» et «laine végétale» stable dans le temps que ses concurrents et très inflammable. Utilisé pour
Un isolant thermique est un matériau ayant une faible conductivité thermique, c’est- combler les menuiseries des portes et fenêtres. La mousse polyuréthane est R
un panneau d’isolation thermique avec une âme en mousse de polyuréthanne
à-dire un matériau capable d’opposer au flux thermique qui le traverse, une grande
résistance thermique de conduction. rigide revêtu, sur deux faces, d’un parement multicouche. S
Cette mousse peut être aussi injecté (pulvérisé au pistolet) sur murs creux avec
En construction, l’isolant permet d’assurer une bonne isolation thermique en
réduisant les fuites de chaleur (refroidissement) ou l’entrée de la chaleur (« garde au des mousses de polyuréthane en cellule ouverte ou sur dalle avec des mousses de T
frais »). Une isolation thermique performante est traduite par l’utilisation d’un isolant polyuréthane en cellule fermé haute densité.
Performances :
U
à conductivité thermique (λ) basse (jusqu’à 40 cm d’isolant avec une conductivité
thermique λ=0,04 W/m.°C selon le critère des maisons passives permet d’obtenir une coefficient de conductivité : de 0,024 à 0,029 - ( R) de 3,4 à 4,1 pour 100 mm
Avantages : meilleures performances thermiques
V
W
X
Y
Z
Index
I I
A Inconvénients : très mauvais déphasage. Libère des substances toxiques.
Imperméable et étanche, ne permet pas une évacuation de l’humidité.
(entre 4 et 8 mW/(m.K)) mais très chers.
C Joint de dilatation
D Joint de structure, qui divise un ouvrage en plusieurs parties indépendantes de
dimensions limitées, afin de reprendre les divers mouvements de la construction et
E éviter ainsi une fissuration diffuse.
F Joint de retrait
G Joint dont la fonction est de reprendre le retrait lié à la prise du matériau, en
concentrant la fissuration sur la ligne de faiblesse structurelle qu’il forme. Il est réalisé
H soit par réservation avant le coulage (baguette), soit par scellement de profilés
perdus dans le support, soit par sciage à posteriori.
I
J Joint de rupture Pour la suite des mots J
Joint de structure ménagé entre deux parties distinctes d’une même construction,
afin que les divers mouvements de chacune d’elles ne soient pas transmis à l’autre.
K
L
M
N
O
P
Q
R
S
T
U
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Index
K K
A
Kérosène
B Produit dérivé du pétrole servant de carburant pour moteurs d’avion à réaction.
Incolore ou jaune pale, il est distillé entre 175 et 250°C. Également appelé
C carburéacteur (en anglais jet fuel).
D
Kyoto
E Protocole additionnel à la convention sur les changements climatiques de la
conférence de Rio, adopté au terme d’une conférence internationale tenue à Kyoto
F (10 décembre 1997). Il fixe, pour les pays industrialisés, des objectifs de réduction
de leurs émissions de gaz à effet de serre entre 2008 et 2012, par rapport à celle de
G 1990.
H
I Kilowatt-crête (kWc)
Unité utilisée pour mesurer l’énergie solaire photovoltaïque. Un Watt-crête (Wc)
J correspond à la puissance générée par un ensoleillement standard de 1.000 W/m2 Pour la suite des mots
à 25°C.
K K
Kilowattheure (kWh) L
Unité de mesure de l’énergie qui correspond au travail fourni pendant 1 heure par un
appareil de puissance constante égale à 1 kilowatt. Elle a pour symbole kWh.
On parle de kwh pour l’électricité mais également pour le gaz. C’est une grandeur
M
produit : grandeur formée par le produit de plusieurs unités de base. L’énergie N
consommée (en wattheure) s’exprime en fonction de la puissance P (en watt) et du
temps t (en heure) : E = P * t. O
KVA P
Le kilo voltampère est une unité de puissance électrique. Dans la plupart des Q
applications usuelles des courants électriques monophasés, elle est équivalente au
kilowatt, unité beaucoup plus connue. R
kWh/m2.an S
Unité de mesure de la consommation énergétique par unité de surface et par an. Elle
sert notamment à mesurer la performance énergétique d’un bâtiment. Par exemple,
T
la RT2012 impose à un bâtiment de ne pas consommer plus de 50 kWh/m2.an. U
V
W
X
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Z
Index
L L
A Cette certification sera attribuée par l’un des cinq organismes certificateurs habilités
(Qualitel, Cerqual, Cequami, CertiVéA et Promotelec) sous la marque Effinergie, fruit
Labels de performance énergétique
B C’est un ensemble de labels officiels français qui rend compte des performances du travail réalisé par le collectif du même nom ayant élaboré le référentiel «Bâtiment
basse consommation».
énergétiques, sanitaires et environnementales d’un bâtiment au niveau de sa
C conception et de son entretien. La performance énergétique d’un bâtiment est Le nouveau label Effinergie + (Association Effinergie) est en expérimentation et
deviendra obligatoire en 2020. Ce label propose une évolution de la certification
la quantité d’énergie effectivement consommée ou estimée dans le cadre d’une
D utilisation standardisée à partir de valeurs de référence. des bâtiments énergétiquement efficaces plus poussée (20% d’amélioration).
Les labels HPE et BBC ne sont pas des marques déposées mais des labels publics. L’association Effinergie travaille également sur une expérimentation pilote pour des
E Ils sont décernés aux bâtiments certifiés sur la sécurité, la durabilité et les conditions bâtiments à énergie positive.
d’exploitation des installations de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire,
F de climatisation et d’éclairage ou encore sur la qualité globale du bâtiment. Label BBC
G L’arrêté du 3 mai 2007, publié au journal officiel du 15 mai 2007, définit le contenu et
les conditions d’attribution de ce label.
Le label BBC-Effinergie Rénovation est le label basse consommation leader en
France qui est remplacé par la nouvelle réglementation RT 2012.
H Le label « haute performance énergétique » atteste que le bâtiment respecte un
niveau de performance énergétique globale supérieur à l’exigence réglementaire,
Il permet de certifier les bâtiments après leur rénovation et valide leur conformité
et égibilité aux exigences basse consommation définies dans son référentiel
I vérifié grâce à des modalités minimales de contrôle. Pour en bénéficier un bâtiment
doit non seulement être performant d’un point de vue thermique mais aussi faire
(notamment une consommation énergétique inférieure à 80 kWhEP/m2/an -
consommation moyenne en France et variable, comme dans le neuf, selon les zones
J l’objet d’une certification portant sur la sécurité, la durabilité et les conditions climatiques).
d’exploitation des installations de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire,
K de climatisation et d’éclairage ou encore sur la qualité globale du bâtiment.
Label FSC et PEFC
L Avec la RT 2012 ces niveaux de performance énergétique sont désormais Les labels FSC (Forest Stewardship Council) et PEFC (Pan European Forest
Council) garantissent que le bois dont est tiré le papier provient de forêts exploitées
L
obligatoires. Ce label comprend cinq niveaux : HPE 2005, HPE 2005 EnR, THPE 2005,
THPE 2005 EnR et BBC 2005. durablement et dans le respect de l’environnement. M
•• HPE 2005 : est attribué aux bâtiments dont la consommation énergétique
se situe au minimum 10 % en dessous de la consommation de référence (Cep- Laine minérale N
réf) définie dans la RT 2005.
•• HPE 2005 EnR : est attribué aux bâtiments lorsque le chauffage de ces
La laine minérale est un matériau de consistance laineuse et feutrée, fait de fibres
minérales amorphes (fibres de silicates vitreuses artificielles) à « orientation aléatoire
O
constructions est assuré au moins à 50 % par un générateur biomasse ou par
un réseau de chaleur alimenté à 60 % par des énergies renouvelables.
», obtenues par fusion puis fibrage de roche, de verre ou de laitier (norme PR EN ISO
9229) ; Les anglophones la désignent aussi par le sigle MMVF (Man Made Vitreous
P
•• THPE 2005 : impose une consommation énergétique inférieure de 20 % aux
normes de la réglementation thermique.
Fiber). Elle est classée dans le groupe des Fibres minérales artificielles (FMA), ou des Q
« fibres artificielles minérales non métalliques siliceuses vitreuses ». C’est la forme de
•• TPHE 2005 EnR : est attribué lorsque les gains de consommation atteignent
30 %, tout en étant associé à l’utilisation d’énergie renouvelable pour la fourniture
laine minérale largement la plus utilisée dans le monde. R
d’eau chaude sanitaire (ECS), la production d’électricité ou le chauffage (voir
encadré). Laine de verre S
•• Enfin, le label BBC 2005 (Effinergie) inspiré du label allemand passivhaus
et du label suisse Minergie, sera décerné aux logements neufs consommant
Cet isolant thermique et acoustique est fabriqué à partir de minéraux (sable). Il existe
en vrac, sous forme de rouleaux, panneaux ou complexes.
T
au maximum 50 kW/m²/an d’énergie primaire ainsi qu’aux bâtiments tertiaires Performances : U
et collectifs dont les besoins énergétiques ne dépassent pas 50 % de la coefficient de conductivité: 0,032 à 0,041 - ( R ): 2,8 pour 100 mm
consommation de référence. Isolation acoustique moyenne - Déphasage moyen car densité faible V
W
X
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Index
L L
A Avantages : Haute résistance au feu, isolation acoustique et thermique, pose aisée,
coût avantageux.
Avantages : Grande résistance dans le temps. Sans liant de synthèse, cet isolant est
écologique et recyclable.
B Inconvénients : Victime de l’humidité dans le temps ce qui altère les capacités
thermiques, possibilité de tassement, poussières lors de la pose nécessitant le port
Inconvénients: forte densité (150kg/m3) donc poids conséquent, donc il faut s’assurer
que le support est capable de la supporter ! Il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas d’humidité
C d’un masque et de lunettes: microfibres irritantes. Pas d’études approfondies, mais au sein de l’isolant. Toute retenue d’humidité est susceptible d’engendrer à la fois une
dégradation de la performance thermique et des pathologies du bâtiment.
des enquêtes évoquant la possibilité de toxicité semblables à l’amiante.
D
E Laine de roche Laine de chanvre
Fabriquée à partir de roche volcanique. Elle existe sous forme de rouleaux, de Il s’agit de la fibre végétale de la plante. Existe en panneaux et en vrac. Adaptée pour
F panneaux ou de complexes très résistants.
Performances :
les murs, la toiture, les sols. Par sa faible conductivité thermique, la laine de chanvre
est un isolant parfaitement naturel et écologique pour votre maison. Le chanvre est
G coefficient de conductivité : 0,038 à 0,045 - ( R ): de 2,4 à 2,6 pour 100 mm
Bonne isolation acoustique - Déphasage moyen car densité faible
un matériau naturel et écologique à forte valeur isolante. Sous les toits ou dans les
murs, il permet d’obtenir une qualité d’isolation supérieure tout en étant un répulsif
H Avantages : Prix abordable, résistance au feu et au temps (50 ans), meilleure isolation pour les rongeurs et un parfait assainisseur d’air. Mélangé à d’autres matériaux
acoustique que la laine de verre (chaux, sable, terre...) il est largement utilisé en remplissage d’ossature, en mortier ou
I Inconvénients : poussière lors de la pose et irritante. Pas d’études approfondies, mais pour réaliser des enduits isolants. Mais il peut être utilisé comme isolant à part entière
des enquêtes évoquant la possibilité de toxicité semblables à l’amiante. sous forme de laine de chanvre qui existe sous différentes formes : vrac, rouleau ou
J panneau semi-rigide (lié avec du polyester).
Performances :
K La perlite coefficient de conductivité : 0,039 à 0,048 (panneaux/vrac) - ( R ) : 2,5 pour 100 mm
C’est un isolant thermique à rapprocher des laines minérales, puisqu’il est fabriqué à Avantages : 100% naturelle, pose facile, peu de poussières, résistance à l’humidité,
L partir de roches volcaniques broyées et expansées. Existe sous forme de panneaux. protection contre le feu, résistance aux insectes, recyclable (vêtements, huile…). Cette L
Performances : laine végétale contribue également à réduire l’effet de serre car elle absorbe plus de
coefficient de conductivité: 0,060 - (R): 2 pour 100 mm CO2 que sa fabrication n’en rejette. Résistance dans le temps car imputrescible et M
Avantages : résistance au feu, durable dans le temps car matériau inerte et naturellement antibactérienne et fongicide.
imputrescible , résistance aux insectes et rongeurs, sans adjuvant chimique, bonne Inconvénients : texture rêche donc quelques difficultés à la découpe, 4 fois plus cher N
résistance thermique, produit écologique. que la laine de verre ou de roche à épaisseur égale. Prix élevé.
Inconvénients: les capacités thermiques diminuent en présence d’humidité. O
Laine végétale, isolant d’origine végétale ou animale La Ouate de cellulose P
Fabriquées à partir de fibres de papiers journaux recyclés, 100% naturel, recyclable.
La laine de bois Cet isolant se présente sous forme de flocons (sorte de pâte à papier ) ou sous forme Q
Fabriquée à partir de fibre de bois, de résidus. Elle se présente sous forme de de panneaux (mélangés à de la gypse naturelle). Écologique et durable, la ouate de
panneaux ou en vrac. S’adapte à toute type d’isolation: verticales, horizontales, cellulose est fabriquée à base de papiers recyclés et de matériaux d’origine naturelle. R
Elle est sans amiante, sans fibres minérales, difficilement inflammable : classée M1,
toitures, murs… La laine de bois est un isolant élaboré à partir de fibres de bois qui
reçoivent des traitements pour les rendre résistantes à la vermine. La laine de bois anti-termites et anti-rongeurs... Grâce à sa légèreté et à sa souplesse, la ouate peut S
se disperser dans les moindres recoins où il y a des risques de ponts thermiques et
se présente sous la forme de panneaux pour l’isolation thermique ou l’isolation
acoustique dans le bâtiment. La laine de bois est aussi disponible en vrac. acoustiques. Elle freine et dissipe les ondes sonores. La Ouate de cellulose empêche
T
Performances : ainsi les bruits de voisinage : bruits d’impacts et aériens.
Performances :
U
coefficient de conductivité: 0,040 - Résistance thermique: 2,4
Excellent déphasage: plus de 12 h Coefficient de conductivité : 0,040 - ( R ) pour 100 mm : 2
Avantages : Excellent déphasage thermique, traversée du flux de plus de 10 h. Très
V
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Index
L L
A bonne isolation acoustique - traité au sel de bore pour résister au feu et aux nuisibles.
Découpe facile. Prix proche de la laine de verre/de roche.
conductivité exceptionnellement bas. Ne craint pas l’humidité car est capable de la
réguler. Traitée au mitin contre les mites et les insectes. Difficilement inflammable.
B Inconvénients : mise en place de caisson étanches si utilisation en vrac, poussière lors
de la pose mais pas de grattage, port de lunettes, masque. Pas assez de recul dans
Écologique.
Inconvénients : prix plus élevé. Isolant de qualité variable souvent lié à des additifs.
C le temps, fibres très fines pouvant pénétrer dans l’appareil respiratoire. Possibilité de
résidus d’encre dans les fibres. Craint l’humidité, donc nécessite une pose parfaite.
D Laitance
Mélange très fluide de ciment, d’éléments fins et d’eau, qui a tendance à migrer vers
E La paille la peau et à couler dans les irrégularités, trous et interstices des moules, créant en
L’isolation en paille se développe surtout dans le monde de l’auto construction surface des taches et auréoles dues à l’enrichissement en grains de ciment.
F en bois. La structure bois étant auto-porteuse, les rangées de bottes de paille
supportent uniquement les bottes supérieures. La paille est connue depuis
Lambourdes
G longtemps - notamment au Canada ou en Europe de l’Est - pour être un matériau
sain, naturel, recyclable, isolant sur le plan thermique et acoustique. De plus,la paille
pièces de bois disposées à intervalles réguliers pour constituer le support d’un
parquet ou d’une terrasse en bois.
H est économique et résistante au feu lorsqu’elle est en bottes.
Qualité : Isolant écologique, coût
I Défaut : épaisseurs de l’isolant Lampe à incandescence
Lampe universelle. Ces lampes sont munies d’un filament qui, parcouru par le courant,
J Le liège devient incandescent et émet une lumière jaune. Dans les lampes à incandescence,
l’électricité porte à haute température un filament de tungstène enfermé dans une
K Fabriqué à partir de l’écorce renouvelable de l’arbre, chêne liège. Il existe sous forme
de granulés ou de plaques. Caractérisé par la présence de plus de 90% d’air dans
ampoule en verre vide d’air ou remplie de gaz inerte.
J Led
Local technique
Comme son nom l’indique, un local technique est une partie d’un bâtiment en
K Diode électroluminescente de faible luminosité. Petite et résistante, elle est général fermée, destinée à recevoir des appareillages techniques (chaufferie, local
sécurisante et ne chauffe presque pas. On peut utiliser des lampes à leds pour climatisation, ascenseur...).
L baliser les allées. Un local technique peut faire partie du bâtiment ou lui être ajouté (chaufferie L
préfabriquée, pool-house...).
Limite séparative M
Le terme de limite séparative désigne l’ensemble des limites parcellaires d’une
propriété. Il s’agit d’une frontière, matérialisée ou non par une clôture ou des bornes
Logement décent N
Un logement est considéré comme décent lorsqu’il est doté des éléments le rendant
de repère (bornage) implantées à la cote des sols existants.
Elle a pour rôle de délimiter la surface d’une propriété que ce soit par rapport au
conforme à l’usage d’habitation, qu’il respecte des normes minimales d’habitabilité O
et qu’il ne présente pas de risques manifestes pour la sécurité physique ou à
domaine public (alignement), ou aux parcelles voisines (limites latérales et de fond la santé de ses occupants. Un logement faisant l’objet d’un arrêté d’insalubrité P
de parcelle). (logement insalubre) ou de péril (édifice menaçant ruine) ne saurait être considéré
Le territoire est ainsi découpé en parcelles numérotées constituant des propriétés comme un logement décent. Un logement décent est un logement qui répond aux Q
foncières répertoriées sur le cadastre. caractéristiques définies par le décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002.
R
Limon Loi Carrez S
pièce de bois qui reçoit les marches et éventuellement la rambarde. Selon les La loi Carrez (du nom de son auteur) a rendu obligatoire la mention de la superficie
modèles, il se situe sur les côtés extérieurs ou en dessous de l’escalier. privative des lots de copropriété dans tout avant-contrat et contrat de vente. T
La superficie à prendre en compte est celle des planchers des locaux clos et couverts
Linteau ou poutre (cheminée) après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages U
d’escalier, gaines, embrasures de portes et de fenêtres. Il n’est pas tenu compte des
Traverse reposant sur les jambages ou les corbeaux.
planchers des locaux d’une hauteur inférieure à 1,80 mètre. V
W
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Index
L L
A Sont exclus de cette obligation, les caves, garages, emplacements de stationnement
ainsi que les lots ou fractions de lots inférieurs à 8 mètres carrés.
B
Longrine
C Poutre en béton armé posée au niveau des fondations et les reliant entre elles.
D
Lotissement
E Constitue un lotissement la division en propriété ou en jouissance d’une unité foncière
ou de plusieurs unités foncières contiguës ayant pour objet de créer un ou plusieurs
F lots destinés à être bâtis (L. 442-1)
Cette définition du lotissement affirme que le lotissement existe désormais dès le
G premier détachement du premier lot.
Créer un lotissement c’est diviser un terrain en plusieurs lots en vue d’implanter des
H constructions sur au moins l’un de ces lots.
I
Lucarne
J Ouverture ménagée dans un pan de toiture pour donner du jour et de l’air aux locaux
sous combles. La lucarne se différencie des châssis, tabatières, vasistas et autres
K fenêtres pour toit en pente par le fait que sa baie est verticale, et qu’elle est abritée Pour la suite des mots
par un ouvrage de charpente et de couverture.
L Il y a différentes variétés de lucarnes : L
•• lucarne avec couverture à deux pans dite jacobine,
•• lucarne dite œil de bœuf, M
•• à encadrement et habillage en zinc,
•• lucarne rentrante, …etc
N
suivant l’usage et la typologie de la construction à laquelle elle appartient.
O
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Index
M M
A Maître d’Œuvre
Maison Bioclimatique Le maître d’œuvre est la personne qui a vocation, pour le compte du Maître d’Ouvrage
B Elle est adaptée à son environnement et soucieuse de le protéger. de concevoir un ouvrage en respectant les objectifs et les contraintes acceptées par
voir «conception bioclimatique» ce dernier, d’en coordonner la réalisation et d’en proposer la réception au maître
C d’ouvrage. Le maître d’œuvre a une mission définie dans un contrat passé avec le
maître d’ouvrage.
D Maison passive
Une maison passive consomme 90% d’énergie de moins qu’une construction
E existante. Et même 75% de moins qu’une maison nouvellement construite. Malaxage
La consommation d’énergie d’une maison passive correspond à 1,5 l par m² et par an Phase de la fabrication des bétons au cours de laquelle sont agités les divers
F d’équivalent pétrole, est encore nettement plus faible qu’une maison basse énergie. constituants mélangés.
Et pourtant le confort est nettement supérieur !
G La maison passive utilise au mieux toutes les sources de chaleur disponibles, comme
Mandataire
la chaleur corporelle ou celle apportée par le soleil, ce qui réduit le chauffage à sa
H plus simple expression.
Le mandat est un contrat par lequel une personne désignée «le mandataire», est
chargée d’en représenter une autre «le mandant».
Ce sont particulièrement les fenêtres et l’enveloppe composée d’une isolation
I extrêmement efficace dans les murs extérieurs, les toits et les sols qui permettent de
Le mandataire accomplit donc les formalités dont il est chargé au nom de son
mandant.
garder la chaleur à l’intérieur.
J L’air frais sans courant d’air est fourni par une ventilation mécanique contrôlée qui
K récupère la chaleur de l’air sortant pour réchauffer l’air Manomètre
Il indique la pression de l’eau dans l’installation.
L Maison positive
Elle produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Voir «Énergie positive» Margelle de piscine
M La margelle est l’assise de pierres qui forme le rebord supérieur d’une piscine. M
Maître d’Ouvrage N
Le maître d’ouvrage est la personne physique ou morale pour qui sont réalisés les Massif
travaux. Généralement non-technicien, il n’exécute pas les travaux. Elément en béton armé de volume important. O
cf Art. 1710 et 1787 du Code civil
Cette notion, comme celle de maître d’œuvre, vient du domaine de la construction.
MDF P
Mais peu à peu leur usage s’est trouvé transposé par la pratique dans des projets de
tous ordres tels que des partenariats industriels, des développements informatiques, Fibres de bois de moyenne densité (medium density fiber). Q
des campagnes commerciales, etc.
Dans toutes ces situations, du fait de sa position, le maître d’ouvrage a deux Mécanisme de décendrage R
obligations principales :
•• définir clairement ce qu’il veut
Mécanisme permettant d’agiter ou de remuer les résidus pour faciliter leur élimination
du lit de combustible. Sur certains appareils, il peut également être utilisé pour
S
•• se prononcer sur la réception de ce qui lui est livré.
Dans le cadre de la construction d’un bâtiment, le maître d’ouvrage, sans doute
modifier les positions de fonctionnement de la grille. T
vous-même, fait appel à un maître d’œuvre pour la conception et la réalisation de
cette dernière. Mérule U
Champignon, présent dans certaines régions, commettant des invasions
spectaculaires dans les bois. V
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Index
M M
A Mezzanine Mix énergétique
« Niveau intermédiaire ménagé dans la hauteur comprise entre deux étages, Le Mix énergétique, ou bouquet énergétique, est la répartition des différentes
B lorsqu’elle est suffisante. » Dicobat sources d’énergie dans la consommation globale d’énergie d’un pays ou d’une
Une mezzanine est un espace qui en général est ouvert sur un volume toute hauteur. zone géographique. La composition du mix énergétique varie pour chaque pays ou
C Dans le cadre d’une réhabilitation, une mezzanine peut être une surface «ajoutée», chaque région du monde.
en matériau léger, souvent autoportante. Sa structure peut être en bois, en métal ou
D maçonnée. C‘est souvent une manière de gagner de la surface si la hauteur sous
plafond de l’existant le permet. Elle peut être un espace ouvert sur le volume général
Modénature
E et peut ainsi bénéficier de la lumière de ce dernier.
Proportion et disposition de l’ensemble des éléments, des moulures et des membres
d’architecture qui caractérise une façade.
D’un point de vue réglementaire, la construction d’une mezzanine implique la
F déclaration de sa surface de plancher auprès des services des impôts fonciers.
G Comme dans le cas de l’aménagement de combles, toute surface de la mezzanine Modérateur de tirage
avec une hauteur inférieure sous plafond à 1,80 m n’est pas comptabilisée dans la Placé sur la conduite de cheminée en sortie de chaudière, il permet de régler le tirage
H Surface de plancher. pour obtenir une meilleur combustion.
G Murs de refend
MPa Murs porteurs intérieurs qui complètent les murs porteurs de structure.
H Unité de contrainte définie par une force d’intensité de 1 Newton( N) sur une surface
d’1 mm².
I Mur végétal
Encore appelé mur vivant ou mur végétalisé, le mur végétal est un mur habillé de
J Multisplit végétaux vivants pouvant être aménagé tant à l’extérieur qu’à l’intérieur d’un
Concerne le chauffage et/ou le rafraîchissement. Split-système dont l’unité extérieure, bâtiment. Le mur végétal est apparu récemment par un principe mis au point au
K plus puissante que celle d’un split classique, est reliée à plusieurs unités intérieures, milieu des années 90 par Patrick Blanc, chercheur au CNRS et passionné de plantes.
afin de climatiser plusieurs pièces.
L
M Mur M
Mur (définition Dicobat) : paroi d’allure verticale, relativement épaisse. Dans un
bâtiment, les murs désignent des parois porteuses. Cet ouvrage de maçonnerie sert N
à enclore un espace, à constituer les côtés d’une construction et à en supporter les
étages. O
Il est traditionnellement en béton coffré, en préfabriqué ou en parpaing. Le coût varie
en fonction du matériau utilisé ainsi que de l’isolant ajouté. P
On distingue :
•• les murs de fondations ou de soubassement, Q
•• les murs de façade (murs portants ou gros-murs)
•• et les murs de refend intérieur (ou mur porteur). R
A l’exception de ces derniers, toutes les parois verticales de distribution des locaux
intérieurs d’un logement sont des cloisons.
S
Hors des bâtiments, on trouve :
•• les murs de clôture (mur délimitant un espace extérieur),
T
•• les murs de soutènement (sert à contrebuter des terres en remblai), U
•• les murs d’appui et les murets. Ces derniers peuvent être mitoyens.
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M M
A
B
C
D
E
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I
J Pour la suite des mots
K
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N N
A Notaire
Naphta Le notaire est un officier public établi pour recevoir les actes et contrats auxquels les
B Distillat du pétrole, le naphta est un intermédiaire entre l’essence et le kérosène parties doivent ou veulent faire donner le caractère d’authenticité attaché aux actes
(C5-C11environ). Il fait partie des produits dits légers en raison de la faible masse de l’autorité publique pour en assurer la date, en conserver le dépôt, en délivrer des
C moléculaire des hydrocarbures qui le compose. Naphta désigne souvent une coupe copies exutoires et expéditions. (ordonnance du 2 novembre 1945).
essence destinée au vapocraquage, unité de base de la pétrochimie.
D
Note de calcul
E Nappe aquifère Document fourni par un ingénieur regroupant les calculs nécessaires au
Eau du sous-sol, libre de se déplacer en profondeur sous l’action de la pesanteur. dimensionnement des ouvrages.
F
G NF PAC Nouvelles Offres de Prix (électricité)
Label de qualité, la marque NF PAC a été mise en place par AFAQ-AFNOR Il s’agit des offres d’électricité ou de gaz naturel proposées aux clients éligibles qui
H CERTIFICATION dans le cadre de la démarche Qualité PAC.
Ce label est géré par CERTITA et permet de vérifier la conformité des pompes à
souhaitent quitter le tarif réglementé.
D
Organique
E Matière issue de la décomposition d’organismes vivants (végétaux, animaux).
F Organisation de chantier
G Consiste à prévoir toutes les ressources nécessaires en moyens humains, matériels
et matériaux.
H
I Ossature
Ensemble des éléments porteurs d’un ouvrage.
J Pour la suite des mots
Ouvrage d’art
K Désigne une construction importante de travaux publics : pont, tunnel, barrage, etc.
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O O
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P P
A Papiers à peindre
Palier Ils possèdent une texture qui, une fois posée, peut être peinte dans la teinte de votre
B Plateforme située au niveau des changements de volées d’escalier. choix.
H Pièce de charpente horizontale qui repose sur les fermes et supporte les chevrons.
Parement
Face d’un élément de construction conçue pour rester apparente, qui peut faire
I Panneau rayonnant l’objet de nombreux traitements mécaniques ou chimiques.
Un panneau rayonnant est un radiateur qui fonctionne en émettant de la chaleur par
J sa surface frontale. Une plaque de résistance transmet sa chaleur sous forme de
Pare-vapeur
K rayonnement infrarouge à travers une façade ajourée ou une plaque de verre.
La surface résistante chauffée à basse température émet son rayonnement en
Feuille étanche destinée à barrer le passage de la vapeur d’eau.
L chauffant directement les objets, les parois ou les personnes. Il existe aussi des
panneaux rayonnants de grandes dimensions sous forme de dalles résistantes Partenaires Ambiance
M posées au plafond ou sur les murs de la pièce à chauffer. Le plafond rayonnant est Réseau de professionnels de la climatisation composé de fabricants et d’installateurs
une application très prisée pour fournir une chaleur douce et uniforme dans une partenaires d’ÉS qui s’engagent à mettre en œuvre une qualité de service destinée à
N pièce venant d’en haut comme celle du soleil. garantir la satisfaction des utilisateurs.
P charges du lotissement, qui peuvent prescrire des règles d’implantation sur le terrain.
Plan Climat P
Un plan climat est un plan stratégique (et le nom du document le décrivant),
Plafond comprenant généralement différents volets. Q
Paroi horizontale supérieure apparente d’un local, d’un escalier ou d’une pièce En exemple : lutte contre le réchauffement et donc contre les émissions de gaz à effet
(dicobat). de serre, atténuation, adaptation, évaluation). Il est prévu pour un territoire donné, et R
Le plafond est la partie visible du plancher haut d’un étage. destiné à réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de respecter, et même de
On peut les classer en 4 catégories : dépasser, l’objectif français défini par le Protocole de Kyoto de stabiliser les émissions
S
•• le plafond à ossature apparente (ou dit à caissons) : constitué par la sous
face des solives et des poutres,
par rapport à 1990 sur la période 2008-2012 et au-delà.
Un plan climat est une démarche volontaire des collectivités locales, ou même d’un
T
•• le plafond de plâtre armé : est un enduit à parEment plan en sous-face du État qui entreprennent des actions locales ciblées pour réduire leurs émissions à effet U
plancher de l’étage supérieur et solidaire de celui-ci, de serre (meilleur tri des déchets, transports en commun, économies sur l’éclairage
•• le plafond fixé : ouvrage de plaques de plâtre à parement cartonné, clouées public, énergies renouvelables...). V
ou vissées sous les solives des planchers
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Index
P P
A Plan de déplacement urbains PDU) un local utilisant la surface du sol pour chauffer l’air intérieur. Le principe consiste
à chauffer peu une grande surface (le sol de l’habitat) au lieu de plusieurs petites
Le PDU est un document de planification sectorielle qui a pour objectif de définir « les
B principes de l’organisation des transports (…), de la circulation et du stationnement,
surfaces très chaudes (radiateurs) en délivrant le même nombre de calories.
Les avantages du plancher chauffant sont nombreux :
dans le périmètre de transports urbains » (Article 28 de la Loi du 30 décembre 1982).
C Il est complété par un plan local des déplacements (PLD) qui le précise localement.
•• Économies d’énergie du fait d’un rendement d’émission proche de 1. C’est
toute la surface du sol qui fait office de radiateur.
D •• Confort thermique du fait d’un chauffage en mode rayonnant.
Plan local d’urbanisme (PLU) •• Qualité d’air intérieur du fait d’une absence quasi totale de mouvements de
E Le PLU est un document établi à l’échelle d’une commune ou d’un groupement de poussières.
communes, qui fixe les règles générales d’utilisation du sol par zones, les servitudes •• Confort esthétique car aucun émetteur de chaleur n’est visible.
F d’urbanisme, ainsi que les orientations d’aménagement sur le territoire de la Les caractéristiques du plancher chauffant sont les suivantes :
commune (ou du groupement de communes ). Il a été introduit par la loi SRU [Solidarité •• Une température de sol limitée à 28° par la réglementation
G Renouvellement Urbain] pour remplacer à terme les POS [Plans d’Occupation des •• Sa performance énergétique qui lui permet de prétendre aux labels
Sols] afin de répondre aux exigences de la nouvelle loi. Il doit comporter notamment un réglementaires et aux labels environnementaux.
H nouveau document, le PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable), On parle en général de plancher à basse température ou chauffage à basse
qui définit les orientations générales d’aménagement et d’urbanisme retenues par la température.
I commune (ou le groupement de communes). Il existe deux types de plancher chauffant :
Les POS en vigueur sont toujours valables, mais sont progressivement remplacés •• Le plancher chauffant à circulation d’eau : un circuit d’eau chaude serpente
J par des PLU lors de leurs révisions. dans le plancher pour chauffer la surface du sol
K En principe, le PLU est un document opérationnel et stratégique plus ambitieux que
le POS. Il doit incarner un vrai projet de développement, notamment au travers du
•• Le plancher chauffant électrique ou plancher rayonnant électrique (PRE) :
un câble chauffant (résistance électrique) chauffe le plancher par effet Joule.
L PADD et qui intègre un diagnostic préalable et une participation accrue des citoyens. Dans le cas du plancher chauffant à circulation d’eau, ce peut également être un
plancher chauffant-rafraîchissant s’il est raccordé à une pompe à chaleur réversible.
M Plancher La température de fonctionnement du plancher chauffant à circulation d’eau doit
être régulée par un système de vannes thermostatiques (commandées par un
Élément porteur horizontal entre deux étages d’un bâtiment.
N Les éléments constitutifs d’un plancher sont :
thermostat).
•• la structure porteuse (poutres, poutrelles, solives, dalle de béton),
O •• les entrevous ou hourdis, remplissage entre les poutres, Plancher chauffant à basse température
P •• aire de plâtre ou dalle de béton, ouvrage plan qui forme le liant des entrevous
ou hourdis.
Un plancher chauffant basse température est le terme en général utilisé pour
les planchers chauffants, leur grande surface d’échange permettant d’abaisser
P
fortement la température de diffusion (plancher à environ 23°C). C’est un système
de chauffage à basse température très performant constitué de tubes noyés dans
Q
Plancher préfabriqué
Plancher dont l’ossature porteuse est constituée d’éléments en béton. Ce type
une dalle en béton qui chauffe l’air ambiant par radiations infrarouge. C’est l’un des
modes de chauffage les plus confortables.
R
de plancher est couramment employé pour les maisons individuelles car il peut
être mis en œuvre avec des moyens de levage limités. Ce plancher est constitué S
principalement de poutrelles, de hourdis et d’une dalle de compression. Plancher intermédiaire T
Plancher entre deux espaces, souvent le sous-sol et le premier niveau d’une maison.
Plancher chauffant U
Le plancher chauffant est un mode de chauffage qui utilise la surface du sol pour Plancher rayonnant électrique
chauffer. C’est un procédé d’émission de chaleur destiné à chauffer un habitat ou Le Plancher Rayonnant Electrique ou PRE est un procédé de chauffage électrique V
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P P
A direct. Le PRE est composé essentiellement d’un élément chauffant électrique
incorporé dans une chape flottante armée ou posé sur celle-ci, inférieure ou égale à 5
•• Canalisations en plomb : La mise en place de canalisations en plomb dans
les installations de distribution d’eau destinée à la consommation humaine est
B cm d’épaisseur, désolidarisée thermiquement et mécaniquement du bâti et reposant
sur un isolant thermique servant à orienter le flux de chaleur vers le local à chauffer.
interdite depuis 1995.
Dans les réseaux publics, les canalisations au plomb sont rares, mais le plomb a été
C utilisé jusqu’en 1995 pour réaliser les branchements des réseaux privés sur le réseau
public. La directive européenne du 3 novembre 1998 a fixé à 10 microgrammes par
D Planning litre, la teneur maximale en plomb de l’eau au point de consommation. Pour respecter
Ordonnancement dans le temps des différentes tâches à réaliser sur un chantier, cette obligation, tous les réseaux de distribution devaient être remplacés ou rénovés
E avec leurs durées respectives. Par extension, nom donné au document qui contient
ces informations.
avant 2013.
Les réseaux de distribution internes aux immeubles seront soumis à la même
F obligation. Aussi des aides fiscales ont été mises en place pour inciter au
Plaque de cheminée remplacement des canalisations. Les particuliers qui procèdent au remplacement
G Élément généralement en fonte adossé au coeur pour le protéger des chocs des canalisations peuvent bénéficier de subventions versées par l’ANAH, et les
thermiques. travaux effectués sont soumis à la TVA à taux réduit.
H
I Plasticité Plots antivibratils
Propriété d’un matériau à se déformer sous l’effet d’une charge et à conserver Les plots antivibratils parfois désignés sous le nom de «silent blocks» sont des pièces
J exactement sa forme déformée lorsque l’on relâche la charge. généralement en caoutchouc ou élastomère destinées à amortir les vibrations qu’un
appareil en fonctionnement peut transmettre à son environnement. On trouve des
K plots antivibratils sur les châssis de fixation des compresseurs de climatisation pour
Platelage éviter que les vibration du moteur du compresseur ne se propagent dans les murs
L 1. Revêtement de sol : Ensemble des lames de bois qui constitue le plancher lui- du bâtiment.
même. Leur section et leur profil peuvent varier selon les essences de bois.
M 2. Bâtiment : Ensemble de planches assemblées bord à bord.
Poêle
N Plomb
Appareil doté d’une chambre de combustion entièrement close avec une porte foyère
normalement fermée, qui fournit de la chaleur par rayonnement et/ou convection.
O Métal très dense d’un gris bleuâtre, malléable. Facile à travailler, il a été utilisé comme
matériau de couverture, en électricité et en plomberie.
Les poêles sont des appareils individuels de chauffage qui assure ponctuellement le
chauffage d’une pièce voire moins probablement d’une maison. On trouve trois type
P On peut détecter du plomb dans l’air, dans l’eau et particulièrement dans les de poêles : P
peintures dégradées de logements anciens. Les poussières et les particules des •• Les poêles à bois utilisent des bûches ou des granulés.
peintures au plomb peuvent être inhalées ou, ingérées par de jeunes enfants et les •• Les poêles à fioul ayant une réserve de fioul, Q
intoxiquer gravement. L’ingestion ou l’inhalation de plomb peut provoquer de graves •• et les poêles à gaz qui sont souvent raccordé simplement à une bouteille
intoxications (saturnisme). Des mesures d’urgence destinées à détecter et éliminer de butane. R
les risques d’accessibilité au plomb dans les immeubles d’habitation ont donc été Ce sont néanmoins systèmes de chauffage pratiques, faciles à installer, et qui
insérées dans le Code de la santé publique et prévoient : présente une efficacité énergétique importante, notamment les poêles à granulés S
•• un Diagnostic immobilier : En cas de vente d’un immeuble, construit avant de bois. Ce type de matériel performant peut-être installé dans une maison BBC
1948 et situé dans une zone déclarée à risque, le diagnostic du plomb est basse consommation. Certains poêles permettent une récupération et une diffusion
T
obligatoire. Cette expertise vise à identifier les revêtements contenant du plomb,
et à décrire leur état de conservation. L’état des risques d’accessibilité au plomb
d’air de chauffage, voir un raccordement sur une installation de chauffage central à
radiateurs.
U
doit être réalisé par un contrôleur technique agréé ou par un technicien de la
construction qualifié et doit être annexé à toute promesse ou acte de vente. V
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P P
A Poêle à bois Points singuliers
Les poêles à bois sont des appareils individuels de chauffage qui permette le confort Points délicats qui méritent une très grande attention à la mise en oeuvre. Le
B dans une pièce voire dans une maison. Ce type de chauffage permet de d’atteindre traitement des points singuliers est un élément essentiel pour un chantier réussi. Par
des niveaux d’efficacité énergétique compatible avec le label bâtiment basse exemple : fissures, évacuation des eaux pluviales, joints de dilatation et siphon de sol,
C consommation. Néanmoins, comme tout appareil indépendant de chauffage, il ne etc. Dans un mur, une fenêtre est elle-même un point singulier qu’il convient de traiter
donnera qu’un confort localisé et à fortiori une température ambiante non homogène. au niveau des fuites d’air, par exemple, ou de l’étanchéité à l’eau.
D Il est évident que le confort près du poêle sera nettement différent que si la personne
est éloignée.
E Néanmoins si la notion de confort et mise en second plan, le poêle à bois est une
PDS/PDL : Point de Service/Point de Livraison
Point du réseau de transport ou de distribution où le gestionnaire de réseau met
solution de chauffage à énergie renouvelable qui trouve sa place dans l’habitat
F individuel basse consommation.
l’énergie à la disposition d’un client final. C’est le lieu de consommation de l’électricité
(ou du gaz naturel, le cas échéant). Plusieurs PDS peuvent dépendre d’un même
G client.
Poêle à granulés
H Les poêles à granulés sont des appareils de chauffage bois parmi les plus performants
Polarité
en termes de rendement. Le granulé de bois étant un aggloméré maîtrisé en
I termes de matériaux, il assure une combustion sèche et complète permettant ainsi
Différence marquant le pôle négatif et le pôle positif d’une source électrique.
d’atteindre des rendements supérieurs à 80 % pour les poêles à bois, ce rendement
J est supérieur à 90 % pour les chaudières bois à granulés. Polluants atmosphériques
K Ces appareils de chauffage sont compatibles avec la réglementation thermique
2012 et des niveaux BBC.
Substances solides, liquides ou gazeuses qui modifient de façon défavorable la
composition de l’air ambiant.
L Attention néanmoins au confort d’usage car ces poêles de chauffage, même s’ils
sont placés dans les pièces principales, occasionnent des gradients de température
Polyéthylène réticulé
M très différents, ce qui peut être préjudiciable sur le plan du confort thermique. Pour
éviter ce problème, il est conseillé d’associer à l’installation un circuit de récupération Le PER ou polyéthylène réticulé (PEX : cross-linked polyethylene en anglais) est un
dérivé du polyéthylène qui est un plastique inerte. C’est un polymère simple à produire
N et de diffusion vers les pièces à proximité.
et peu onéreux.
O Point de rosée
Après le processus de réticulation, les molécules de polyéthylène sont liées de
façon permanente ce qui confère au polyéthylène réticulé une grande stabilité dans
P Le point de rosée de l’air est la température où la vapeur d’eau présente dans l’air que
l’on respire commence à se condenser.
le temps et une résistance accrue permettant de l’utiliser noyé dans une chape.
Ce matériau est souple, facile et rapide à mettre en œuvre, n’est pas sensible à la
P
Ce phénomène physique est en relation avec la pression atmosphérique et donc de
l’altitude où l’on se trouve, de l’hygrométrie et de la température.
corrosion et peu sensible au calcaire, il est utilisé en Génie Climatique et en plomberie Q
pour les réseaux d’eau chaude ou froide. Il est fréquemment utilisé dans les réseaux
On l’utilise pour déshumidifier l’air en le faisant se condenser sur une paroi
froide (déshumidificateur) mais il est craint lorsque l’on rafraîchit et que l’eau de
hydraulique de plancher chauffant. R
Il est sensible à la dilatation thermique : on ne doit donc pas le fixer au moyen de
condensation se forme sur la surface émettant le froid. colliers serrés et n’est jamais utilisé en apparent. S
Point sensible Polymère T
Un point sensible est un aspect à surveiller et à traiter particulièrement. Il peut être
géographique ou environnemental, une zone naturelle ou protégée par exemple, ou
Un polymère est une molécule, organique ou non, constituée de l’enchaînement
répété d’un même motif ou monomère.
U
technique telle un relevé d’étanchéité. V
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P P
A Polystyrène expansé Portée
Thermoplastique utilisé sous forme expansée comme isolant thermique (mousse Distance entre deux appuis consécutifs.
B de polystyrène). Il est mis en forme par moulage en plaques ou panneaux, ou par
extrusion et usinage sous des formes diverses.
C Poste de transformation
Poste où sont regroupés des transformateurs permettant l’interconnexion de réseaux
D Pompe à chaleur PAC électriques à des tensions différentes.
La PAC ou pompe à chaleur permet de produire de la chaleur à partir de l’énergie
E gratuite, inépuisable et propre issue d’une source naturelle comme l’air (aérothermie),
Poste source
l’eau (aquathermie) ou le sol (géothermie).
F La pompe à chaleur géothermique (géothermale ou géosolaire), est une machine
Poste de transformation électrique séparant le réseau de transport du réseau de
distribution. Il sert à transformer une tension en 63 kV en tension 20 kV et à aiguiller
thermodynamique destinée à assurer le chauffage d’un local ou d’un système à
G partir d’une source de chaleur externe dont la température est inférieure à celle du
l’énergie électrique vers un ensemble de canalisations appelées «départs».
local ou du système à chauffer.
H Plus simplement, une pompe à chaleur géothermique permet de prélever à faible Pot catalytique
température de la chaleur dans le milieu ambiant (sol, air ou nappe d’eau) et de la Système de dépollution des gaz d’échappement des moteurs essence. Le pot
I restituer, par l’intermédiaire d’un générateur, à un niveau plus élevé à l’intérieur du catalytique est constitué d’un réacteur, situé sur la tubulure d’échappement et
logement. Les pompes à chaleur utilisent l’énergie emmagasinée dans le sol ou l’eau contenant un catalyseur spécifique.
J à faible profondeur, cette chaleur provient pour l’essentiel du rayonnement solaire. Ce type de catalyseur étant empoisonné par le plomb, les véhicules équipés de pot
K La pompe à chaleur est avant tout un système de chauffage. Elle peut également
remplir d’autres fonctions : la production d’eau chaude, le rafraîchissement d’un
catalytique doivent obligatoirement utiliser du carburant sans plomb. En France,
l’équipement des véhicules essence neufs d’un pot catalytique est obligatoire depuis
L bâtiment en été et le chauffage d’une piscine. Elle peut donc être utile tout au long de
l’année et vous faire faire des économies d’énergie.
le 1er janvier 1993.
M Pot d’oxydation
Pompe immergée Système de dépollution des gaz d’échappement sur les moteurs diesel. On ne parle
N Placée dans une cuve de récupération d’eaux pluviales, la pompe immergée permet pas de pot catalytique mais de pot d’oxydation pour les moteurs diesel. En France,
de puiser l’eau en profondeur.
O l’équipement des véhicules diesel neufs d’un pot d’oxydation est obligatoire depuis le
1er janvier 1997.
P Pont thermique P
Il y a pont thermique dès qu’il y a discontinuité entre des matériaux isolants et des Poteau
parois de structure. Élément vertical portant la structure située au-dessus de cet élément. Les efforts Q
appliqués le mettent en compression.
R
Porosité
Rapport du volume des vides au volume total d’un élément constitué d’un matériau Poutre S
poreux. Élément porteur horizontal et linéaire faisant partie de l’ossature d’un plancher de
bâtiment ou d’un tablier de pont. Une poutre reçoit des actions mécaniques, et les T
transmet sur des appuis. Plus généralement, au sens de la résistance des matériaux,
Porte foyère une poutre est un élément de forme élancée, de section constante. U
Porte au travers de laquelle on peut observer les flammes et qui peut être ouverte
pour permettre le rechargement du lit de combustible. V
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P P
A Poutrelle en béton Powernext
Élément de construction préfabriqué de faible section en béton armé ou précontraint. Bourse française de l’électricité. Acheteurs et vendeurs peuvent y échanger des
B Ce composant industrialisé est utilisé pour constituer la structure de planchers en quantités d’électricité la veille pour le lendemain (marché spot - Powernext day-
béton. Les poutrelles qui constituent la structure porteuse du plancher reposent à ahead) mais aussi pour les échéances allant du mois à l’année (marché à terme -
C leurs extrémités sur des murs porteurs ou des poutres en béton armé. Les poutrelles Powernext Futures). Les transactions sont anonymes.
sont disposées à intervalles réguliers (tous les 60 cm environ) et reçoivent les hourdis.
D
Prédalle
E Pouvoir Calorifique Élément de construction préfabriqué en béton armé ou précontraint, de faible
Appelé aussi chaleur de combustion, désigne l’énergie dégagée sous forme de épaisseur (de 5 à 12 cm) pour une largeur d’environ 2,50 m. Les prédalles servent à la
F chaleur (quantité de chaleur) par la réaction de combustion par l’oxygène. fois de coffrage et d’armature pour les dalles pleines en béton : elles sont complétées
par un béton coulé sur le chantier, de façon à constituer des dalles dont l’épaisseur
G Pouvoir Calorifique Inférieur / Supérieur totale varie selon leur portée de 16 à 20 cm.
L active et le transport est leur mouvement vers les zones de dépôt. La lithification est le
résultat de processus comme la compaction, la recristallisation, la cimentation. Programmation
La programmation permet notamment de gérer de façon optimale le chauffage de
M son habitation. Vous pouvez déterminer la température de chaque pièce en fonction
Production d’énergie électrique des heures et des jours de présence. En effet, les chambres sont généralement
N La production en énergie électrique d’une installation solaire reliée au réseau moins chauffées que le salon et, si vous travaillez hors de chez vous, la température
est exprimée en kilowattheures, directement sur les compteurs. Les rendements
O moyens en Europe centrale sont compris entre 800 et 1400 kWh par kWc et par
peut être réduite jusqu’à l’heure de votre retour, etc.
Que votre chauffage soit un chauffage central ou électrique, programmation et
P an. Ils dépendent de la région où l’installation est montée, de son orientation
et de la façon dont elle a été construite, de qualité de ses composants et de leur
régulation sont sources d’économies. La programmation se gère à partir d’une
chaudière nouvelle génération pour une installation de chauffage central ou d’une
P
bon fonctionnement entre eux. Il faut une heure au soleil pour apporter à la Terre
autant d’énergie que toute l’humanité en utilise en une année. La puissance d’une
centrale de programmation pour le cas d’un chauffage électrique. Q
installation photovoltaïque est indiquée en kilowatt-crête (kWc). Cela correspond au
rendement d’une installation en plein soleil (1000 W/m2) lorsque ses cellules sont à Programmation ECS R
Programmer la température de l’eau chaude sanitaire vous apporte plus de confort.
une température de 25°.
Mais aussi plus de sécurité car vous pouvez ainsi limiter sa chaleur et éviter des
S
Production de chaleur
accidents domestiques dus à une eau trop chaude. La programmation peut se
faire directement à la source, c’est-à-dire sur l’appareil de production d’eau chaude,
T
C’est le moyen matériel de transformer une énergie en chaleur et de permettre à celle-
ci d’être transférée et diffusée directement par l’appareil lui-même ou indirectement
chaudière, accumulateur, chauffe-eau, ballon. C’est aussi au niveau des robinets U
que peut intervenir la programmation de température de l’eau. Ainsi, à chaque point
vers un réseau porteur.
Il existe plusieurs appareils de production de chaleur :
de puisage, vous bénéficiez toujours d’une eau à température souhaitée. V
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P P
A Projet de construction émissions de gaz à effet de serre. L’Union Européenne et de nombreux autres pays
ont ratifié le protocole en 2002. La France s’est engagée à ne pas émettre en 2010
C’est l’ensemble des données d’une construction à prendre en compte avant qu’elle
B ne soit matérialisée, c’est à dire une étude fine de vos besoins, de vos moyens et des
plus de gaz à effet de serre qu’elle n’en émettait en 1990, soit 144 millions de tonnes
équivalent carbone. La Russie a ratifié l’accord fin 2004. Les Etats-Unis se sont retirés
règles attachées au site (le terrain et ses abords) en tenant compte des contraintes
C réglementaires et techniques.
du protocole depuis 2001. Pour respecter le protocole de Kyoto, l’Union Européenne
met en place un programme d’actions et un système d’échange des droits d’émission
Il existe 4 réglementations auxquelles votre projet doit se soumettre :
D •• les règles d’urbanisme
des gaz à effet de serre. L’entrée en vigueur du Protocole de Kyoto date du 16 février
2005, grâce à sa ratification par 141 Parties, dont 61,6% des émissions sont celles
•• le code civil
E •• le code de la construction et de l’habitat
des pays industrialisés.
•• le règlement sanitaire départemental
F Puissance
G Promotelec 1/ Produit arithmétique de la tension (exprimée en volts) par l’intensité (exprimée en
ampères).
Association pour la promotion de la qualité des installations électriques. Promotelec
H est un organisme certificateur agréé, dans le cadre de la loi 78-23 du 10 janvier 1978,
La puissance se mesure en watts (W). :
1 GW = 1’000 MW = 1’000’000 kW = 1’000’000’000 W
sur la protection et l’information des consommateurs.
I 2/ C’est la quantité d’électricité consommée instantanément par un appareil ou
délivrée instantanément par une source d’énergie, sous un courant et une tension
J Propane électrique donnés. Symbole (W) 1000 W=1 kW. La puissance d’un appareil, c’est sa
Le propane est un Gaz de pétrole liquéfié (GPL) de formule chimique (C3H8) distribué capacité à effectuer un travail.
K en bouteille ou en citerne ou en réseau local. C’est un hydrocarbure saturé, gazeux, En physique, la puissance est la quantité d’énergie (en joule) fournie par unité de
incolore, liquéfiable à pression relativement faible, tiré du pétrole brut et du gaz temps, l’unité est le Watt.
L naturel et qui est utilisé comme combustible. 1 watt = 1 joule par seconde
La différence essentielle entre le gaz butane et le gaz propane est leur point La puissance d’une chaudière par exemple est calculée en kW/h, la puissance
M d’ébullition à température ambiante et à la pression atmosphérique. Le gaz butane du chauffage est l’énergie nécessaire pour assurer une température minimum de
ne se vaporise pas en dessous de 0°C et, de ce fait n’est pas utilisable par temps froid. chauffage ou à alimenter le circuit en eau chaude.
N Le gaz propane se vaporise, en revanche, jusqu’à des températures très basses (-44 Il ne faut pas sous-estimer ni surestimer la puissance de sa chaudière. Bien estimer
°C). On utilise donc le propane pour le stockage en extérieur (citerne par exemple) car sa puissance est crucial afin qu’elle ne fonctionne pas en sur-régime et que les
O même en hiver, il reste disponible à l’état gazeux. factures s’en ressentent.
P La puissance de chauffage se calcule dans les conditions extrêmes à partir de la
température extérieure de base. Il y a des données de calcul connues pour chaque
P
Protocole de Kyoto
En décembre 1997, à l’issue de la troisième réunion des Parties (COP 3) à la convention
ville. Exemple, à Strasbourg, cette température est de –15°C. Q
de Rio, 38 pays industrialisés se sont engagés à réduire les émissions de six gaz à
effet de serre : Puissance calorifique R
•• CO2, CH4, N2O, HFC, PFC, SF6. Quantité de chaleur utile fournie par l’appareil.
Ces pays industrialisés se sont engagés sur une réduction de leurs émissions des six S
principaux gaz à effet de serre de 5,2% en moyenne entre 2008 et 2012 par rapport
au niveau de 1990. Les pays en développement sont exemptés d’engagements
Puissance calorifique nominale T
Puissance calorifique totale de l’appareil sans accumulation spécifiée par le fabricant
chiffrés afin que leur développement ne soit pas remis en cause.
Il apporte une innovation en ouvrant un crédit aux parties qui réduisent les émissions
et obtenue lors de la combustion du combustible d’essai indiqué dans des conditions U
d’essai définies.
de GES dans d’autres pays, par trois mécanismes de flexibilité. Pour entrer en
vigueur, ce protocole devait être ratifié par plus de 55 pays totalisant plus de 55% des
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P P
A Puissance du compteur électrique Purificateur
La puissance de votre compteur correspond à la quantité d’énergie dont vous avez Un purificateur d’air est un appareil permettant de filtrer et assainir l’air ambiant.
B besoin pour faire fonctionner vos appareils électriques. Cette quantité d’énergie est Il force l’air à se purifier en retenant les particules, germes microbiens, acariens,
déterminée non seulement par la taille de votre logement combinée à la puissance de pollens, poussières et odeurs au moyen d’un filtre HEPA et/ou d’un filtre à charbon
C vos appareils, mais également par le fait qu’ils fonctionnent ou non simultanément. actif et éventuellement d’un ioniseur destiné à produire des ion négatifs qui, lorsqu’ils
Pour un particulier, la puissance de votre installation électrique varie entre 3 et 36 kW entrent en contact avec des particules polluantes les précipitent en se combinant
D selon ces facteurs. avec leurs liaisons atomiques positives.
E
Puissance-crête (Wc) PVC
F C’est la puissance maximale qu’un panneau PV génère lorsqu’il est exposé Le Poly-Chlorure de Vinyle est un matériau synthétique utilisé couramment pour
perpendiculaire à un rayonnement solaire de 1000 W/m2 dans les conditions idéales. fabriquer des tuyaux (canalisation d’eau potable…) ou des menuiseries (fenêtres,
G Elle s’exprime en Watt crête ( Wc ). volets...).
H
Puissance installée
I Puissance potentielle d’énergie que l’on a à un moment donné.
D Rainures, Languettes
Raccordement interne Tous les parquets traditionnels, tous les flottants et certains à coller sont formés de
E Appelé également branchement. C’est la liaison entre votre maison et le réseau lames qui s’assemblent par emboîtement les unes dans les autres. La partie mâle est
collectif. Pour l’électricité, la distance fatidique entre les deux est de 30 mètres. la languette, la partie femelle est la rainure.
F
G Radioactivité Ramonage
C’est la propriété qu’ont certains types d’atomes de se transformer spontanément en Nettoyage par action mécanique directe de la paroi intérieure du conduit de fumée
H d’autres types d’atomes en émettant un rayonnement. afin d’en éliminer les suies et dépôts et d’assurer que rien n’obstrue le conduit sur
toute sa longueur.
I Radiateur
J Un radiateur de chauffage est un échangeur thermique qui diffuse dans l’air ambiant Rampant
par rayonnement et convection la chaleur qui lui a été apportée par un fluide chaud Tout élément d’architecture dont l’axe principal est oblique ou en pente.
K qui circule à l’intérieur ou par effet Joule.
Les radiateurs sont conçus de façon à diffuser le plus possible de chaleur, ce qui
Rayonnement solaire instantané
L explique leurs formes souvent complexes dessinées à exposer le maximum de
surface chaude au contact de l’air ambiant. C’est le flux énergétique du soleil reçu à la surface de la terre sur un mètre carré
à un instant donné. Il s’exprime en Watt par mètre carré (W/m2) et varie de 0 à un
M Il existe plusieurs types de radiateurs : radiateur en fonte, radiateur à ailettes en
maximum de 1000 W/m2 sur terre, et est de 1365 W/m2 hors atmosphère.
alliage, radiateur à accumulation, panneau rayonnant, radiateur décoratif, radiateur
Par contre le rayonnement solaire intégré ou énergie solaire journalière est le flux
N soufflant, à gaz, etc.
énergétique du soleil reçu à la surface de la terre sur un mètre carré en une journée.
O Radiateur radiant
Il s’exprime en Watt par heure par mètre carré par jour (Wh/m2/jour).
F Robinet thermostatique
G Le robinet thermostatique est un robinet à usage domestique spécifique. Même s’il ne
réduit pas à lui seul la consommation d’eau, son installation permet de faire baisser Pour la suite des mots
H notre utilisation domestique de l’eau et par conséquent de réaliser des économies
d’eau non négligeable.
I Monté sur le radiateur, le robinet thermostatique permet de réguler la chaleur
dégagée par le radiateur en agissant directement sur le débit d’eau chaude. Il permet
J ainsi de contrôler la température ambiante de la pièce dans laquelle il est installé, ce
qui est particulièrement intéressant dans les pièces bénéficiant d’apports gratuits de
K chaleur (ensoleillement, appareils de cuisson…).
L
Roche couverture
M Roche imperméable qui empêche le pétrole et le gaz naturel de poursuivre leur
migration vers la surface. Voir le schéma.
N
O Roche mère
Roche dans laquelle se forment les hydrocarbures, pétrole et gaz naturel, issus de
P la transformation de sédiments riches en matières organiques qui se sont déposés
généralement sur des fonds océaniques. Voir le schéma.
Q
R Roche réservoir R
Située sous la roche couverture, c’est une roche poreuse et perméable dans laquelle
s’accumule de grandes quantités de pétrole et de gaz naturel migrant à partir de la
roche mère. Voir le schéma.
S
T
Roche sédimentaire U
Roche formée par l’accumulation de sédiments, suite à l’action de l’eau ou de l’air. Le
calcaire est une roche sédimentaire.
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S S
A Section
Sablage Forme, surface présentée par un élément de construction par exemple une poutre à
B Technique d’abrasion du parement d’une paroi durcie par projection à l’air comprimé l’endroit où elle est coupée par un plan transversal (perpendiculaire à son axe).
d’un jet de sable. Selon la durée, la pression et la distance de cette opération,
C généralement pratiquée manuellement, l’érosion des granulats, donc l’homogénéité
Sécurité domestique
de la peau du béton, est plus ou moins importante. Le sablage peut être utilisé pour
D le nettoyage et l’entretien des ouvrages. Assurance, tranquillité qui résulte de l’absence de danger en ce qui concerne la vie
à la maison.
E
Sable Sédiments
F Granulat, constituant du béton, dont les grains sont de dimension inférieure à 6 mm.
Dépôt meuble laissé par les eaux, le vent et les autres agents d’érosion. Selon son
G Sablon
origine, ce dépôt peut être marin, fluviatile, lacustre ou glacière.
H Granulat constituant du béton qui, du point de vue dimensionnel, se situe entre les
fillers et les sables. Séisme
Le séisme ou tremblement de terre est un mouvement de la croûte terrestre
I ayant pour origine un mouvement brusque de deux compartiments profonds. Ce
J Saillie phénomène se traduit par de nombreux chocs souterrains qui engendrent des
Elément débordant par rapport à un autre. oscillations, des formations de failles et de cassures. Ainsi, de fortes destructions sont
K crées par les vibrations du sol et sont transmises aux bâtiments. Les dégâts observés
sont fonction de l’amplitude, de la durée et de la fréquence de ces vibrations.
Schéma
L Dessin, tracé figurant les éléments essentiels d’un objet, d’un ensemble complexe,
M d’un phénomène, d’un processus et destinés à faire comprendre sa conformation et/ Semelle
ou son fonctionnement. Dalle épaisse participant à la fondation.
N
Schéma de cohérence territoriale (SCOT) Sens porteur
O Le SCOT, instauré par la loi SRU, remplace le schéma directeur. Outil de planification Terme utilisé pour les planchers ou panneaux de dalles pouvant être calculés sur 2
et de programmation des territoires, il fixe les grandes orientations pour les dix appuis, 3 ou 4 appuis. Ce sont les hypothèses retenues par le BET qui définissent le
P années à venir. Il coordonne les politiques sectorielles : habitat, déplacement, sens porteur précis à poser et le ferraillage adapté.
organisation commerciale, etc. dans un périmètre qui prend en compte les enjeux
Q de développement.
Il détermine également les espaces et sites à protéger. Le SCOT est un document Servitude de passage
R établi à l’échelle intercommunale, en prenant en compte les Établissements Publics Le propriétaire dont les fonds* sont enclavés et qui n’a sur la voie publique aucune
de Coopération Intercommunale (EPCI) existants ainsi que le « bassin de vie ». Il est issue ou qu’une issue insuffisante, soit pour l’exploitation agricole, industrielle ou
S arrêté par le préfet. commerciale de sa propriété, soit pour la réalisation d’opérations de construction S
ou de lotissement, est fondé à réclamer sur les fonds de ses voisins un passage
suffisant pour assurer la desserte complète de ses fonds, à charge d’une indemnité T
Second œuvre proportionnée au dommage qu’il peut occasionner (Code civil, art. 682).
Ensemble des éléments ne participant pas à la structure porteuse d’un ouvrage. La servitude est une charge imposée sur un fonds, dit fonds servant, pour l’utilité U
Dans un bâtiment, cela regroupe l’électricité, la plomberie, l’étanchéité…. d’un autre fonds, dit fonds dominant, appartenant à un autre propriétaire. (Code civil,
art. 637). La servitude n’est pas établie au profit d’une personne, mais d’un fonds V
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S S
A (une propriété foncière). C’est un droit réel immobilier, établi par titre et qui doit être
mentionné dans tout acte de vente.
sédimentaire depuis le début de sa formation jusqu’à aujourd’hui pour obtenir des
informations qualitatives et quantitatives sur les fluides contenus dans les roches
B *Fonds : terrain, propriété foncière sédimentaires.
C Servitude de vue Simulation de réservoir
Toute fenêtre ou aménagement (balcon, terrasse, escalier extérieur) qui permet La simulation de réservoir est utilisée pour bâtir le programme de développement
D d’avoir un regard sur la propriété voisine est une vue. Afin de protéger la vie privée, d’un champ (nombre de puits, récupération assistée, production attendue). Cela
E il est interdit de créer des vues sur les propriétés voisines qui ne respectent pas les
distances légales prévues par le Code civil :
consiste à prédire le comportement des fluides (pétrole, eau et gaz) dans un milieu
poreux (roche réservoir) à l’aide de modèles numériques.
F •• 1,90 m pour les vues droites,
•• 0,60 m pour les vues obliques.
Simulation numérique
G Si la distance n’est pas respectée, la suppression de la vue peut être exigée ou
donner lieu à l’établissement d’une servitude de vue. La servitude de vue s’acquiert
La simulation numérique permet, à l’aide de codes de calculs et d’outils informatiques,
de représenter virtuellement un phénomène ou un objet réel afin d’étudier son
H soit par convention, soit par prescription trentenaire.
fonctionnement et de prévoir son évolution dans le temps.
Attention ! Le règlement du POS ou du PLU peut fixer des règles plus contraignantes.
I
Silicium monocristallin sc-Si Siphon
J Forme de silicium cristallin composée d’un seul cristal de silicium. Le rendement de
Élément principal du système d’évacuation. La présence de siphons est primordiale.
Ils assurent une garde d’eau de 30 à 75 mm. Ce dispositif évite les remontées d’odeurs
K conversion d’une cellule monocristalline se situe entre 15 et 22 %.
et de bactéries depuis les évacuations. Les siphons à culot démontable sont les plus
utilisés.
L Silicium multicristallin mc-Si
Matériau utilisé pour la fabrication de lingot, de plaque ou de cellule photovoltaïque
M obtenu par solidification directionnelle dans un creuset. La taille des grains est de 0,1
Sismique 3D
Technique d’investigation du sous-sol en trois dimensions, grâce à l’émission d’ondes
N cm à 10 cm. Le rendement de conversion d’une cellule multicristalline se situe entre
10 et 15 %.
depuis la surface. Ces ondes révèlent des couches de caractéristiques différentes et
identifient des obstacles avec une très grande finesse. Cette technique d’exploration
O permet d’implanter les forages avec de bien meilleures chances de succès.
Silicium polycristallin pc-Si
P Matériau utilisé pour la fabrication de cellules photovoltaïques dont l’épaisseur varie
de 10 à 30 micromètres, déposé sur un substrat étranger avec une taille de grains de
Sismique réflexion
Q 1 µm à 1 mm.
La sismique réflexion est une méthode visant à obtenir une image continue et détaillée
de l’extension structurale horizontale et verticale des différents horizons géologiques.
R
Silicium amorphe a-Si Solaire photovoltaïque
S Forme de silicium non-cristallin. Le rendement de conversion d’une cellule amorphe
La technologie photovoltaïque est une des formes de l’énergie solaire, elle permet
S
se situe entre 5 % et 8 %.
de produire de l’électricité à partir de la lumière. Elle utilise la propriété de certains
matériaux comme le silicium, appelés semi-conducteurs, qui ont la capacité de
T
Simulation de bassin générer de l’électricité quand ils reçoivent de la lumière. Une cellule photovoltaïque U
La simulation de bassin a pour objectif d’améliorer la connaissance du sous sol est un petit composant électronique à base de silicium, exposée à la lumière, la cellule
en retraçant son histoire. Le principe est de modéliser l’évolution d’un bassin absorbe l’énergie des photons lumineux, ceux-ci mettent en mouvement des électrons V
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S S
A dont la circulation constitue le courant électrique. Les cellules photovoltaïques sont
assemblées en série pour constituer des modules (ou panneaux) capables de fournir
Une sonde extérieure se pose en général à environ 2 mètres du sol, si possible sur la
façade nord ou nord-est de façon à ne pas être exposée au soleil. On doit veiller à la
B plus de tension.
Attention ! Le photovoltaïque se distingue du solaire thermique qui ne produit pas de
placer en dehors de tout abri : avancée de toit, balcon, puit de jour, etc.
Lors de l’installation de la sonde extérieure, l’installateur programme une courbe de
C l’électricité mais transforme le rayonnement solaire en chaleur. Le solaire thermique chauffe par défaut qu’il faut ensuite adapter à la situation réelle de l’habitation.
est utilisé pour produire de l’eau chaude sanitaire ou alimenter un système de
D chauffage, et complète parfaitement les applications photovoltaïques.
Soubassement ou socle (cheminée)
E Solaire thermique
Ouvrage sur lequel repose l’ensemble de la cheminée pouvant être destiné à la
rehausser.
F L’énergie solaire, gratuite est inépuisable et non polluante et offre de multiples
possibilités : eau chaude sanitaire, chauffage, climatisation …
Souche
G Le solaire thermique ne produit pas de l’électricité mais transforme le rayonnement
solaire en chaleur, à la différence du solaire photovoltaïque qui convertit la lumière en
Partie extérieure hors comble ou hors terrasse du conduit de fumée.
H électricité. Ce sont les capteurs solaires qui permettent de convertir le rayonnement
solaire en chaleur. L’application la plus répandue est le chauffe-eau solaire individuel Sous-traitant
I (CESI) destiné à la production de l’eau chaude sanitaire, mais les capteurs solaires Entrepreneur ou artisan réalisant un travail pour une autre entreprise.
thermiques peuvent également alimenter un système de chauffage. Une source
J d’énergie d’appoint est le plus souvent nécessaire pour compléter la production
Split-System (dit aussi bi-blocs)
solaire.
K Climatiseur individuel constitué de deux éléments reliés entre eux par une liaison
frigorifique.
L Solaire thermodynamique
Des miroirs réfléchissent la lumière solaire et la concentre vers un gaz, qui, chauffé à
M plus de 1000°C, entraîne des turbines électriques. Stéatite
L’unité officielle de l’énergie est le joule. Mais on utilise fréquemment la tonne Il s’agit d’un matériaux en terre cuite utilisé pour la fabrication des résistances de
N d’équivalent pétrole TEP ou le kilo ou mégawattheure kWh ou MWh. chauffe-eau électriques ou des corps de chauffe des radiateurs électrique. Dans le
cas des chauffe-eau, celle-ci n’étant pas en contact direct avec l’eau, elle apporte
1 TEP = 42 GJ gigajoules = 11 666 kWh.
O une plus grande fiabilité dans le temps.
Elle existe en multi-blocs et monobloc. Ce type de résistance offre l’avantage de
P Solivage pouvoir être changé sans vidanger l’installation.
Ensemble des solives, longues pièces de bois dont les extrémités prennent appui sur
Q un mur ou une autre poutre pour constituer l’ossature d’un plancher.
Striction
R Solive
Phénomène observé avant la rupture d’une structure, où lorsqu’une fois la valeur
de la force limite admissible par le matériau est atteinte, la structure continue à se
S Pièce de structure de section plus conséquente, généralement employée pour les
terrasses sur poteaux.
déformer de façon irréversible jusqu’à la rupture. S
Substratum T
Sonde extérieure Couche de sol ayant de bonnes caractéristiques mécaniques, capable de reprendre
U
La sonde extérieure mesure la température de l’air extérieur et permet d’anticiper les efforts sollicitant la structure et transmis par l’intermédiaire des fondations.
les variations météorologiques. La chaudière réagit avant que le logement n’ait eu le
temps de se refroidir ou de surchauffer. V
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Index
S S
A Suie Ne sont pas pris en compte :
•• les superficies de combles non aménagés,
Dépôt noirâtre formé par les particules non entièrement carbonisées en suspension
B dans les fumées et déposées par celles-ci sur les parois intérieures du conduit. •• caves, sous-sols,
•• remises,
C Surélévation
•• garages,
•• terrasses, loggias, balcons, séchoirs extérieurs au logement,
D La surélévation est une extension d’un bâtiment existant sur l’emprise au sol totale ou •• vérandas, autres volumes vitrés,
partielle de celui-ci. Elle consiste à déposer la toiture existante à rehausser les murs •• locaux communs, et autres dépendances du logement
E périphériques et à réaliser une nouvelle toiture. •• ni des parties de locaux d’une hauteur inférieure à 1.80 mètre.
Le volume habitable correspond au total des surfaces habitables ainsi définies
F Surfaces actives (cheminée) multiplié par les hauteurs sous plafond.
La surface habitable et le volume d’un logement prévu lors de l’établissement d’un
G Ensemble des surfaces d’un appareil conçues pour transmettre la chaleur à l’air
ambiant. Toutes les surfaces extérieures d’un appareil, y compris le conduit de
programme de construction pour les quatre premiers habitants, doivent être :
•• de 14 mètres carrés
H raccordement, sont considérées comme surfaces actives parce qu’elles sont
•• et de 33 mètres cubes au moins par habitant,
conçues pour transmettre la chaleur à l’air ambiant de la pièce dans laquelle
et au delà du quatrième habitant :
I l’appareil est installé.
•• de 10 mètres carrés
•• et 23 mètres cubes au moins par habitant supplémentaire
J Surface de combustion Pour les logements construits avant le 01 janvier 1996, le loyer est calculé en fonction
K Surface couverte de combustible qui peut comporter des ouvertures pour le passage
de l’air de combustion ou des gaz de combustion.
de la surface corrigée. Pour les logements construits après le 01 janvier 1996, le loyer
est calculé en fonction de la surface utile.
L
Surface de plancher Surface corrigée
M La surface de plancher de la construction s’entend de la somme des surfaces de Dans la loi n° 48-1360 du 1er Septembre 1948, on obtient la surface corrigée d’un
plancher closes et couvertes, sous une hauteur de plafond supérieure à 1,80 m, logement de la façon suivante :
N calculée à partir du nu intérieur des façades du bâtiment. •• pour chaque pièce, habitable, secondaire ou annexe, on calcule la surface
O Un décret en Conseil d’État* précise les conditions dans lesquelles peuvent être
déduites les surfaces des vides et des trémies, des aires de stationnement, des caves
réelle, entre murs et cloisons, que l’on arrondit au m2 le plus proche, la demi-
unité étant arrondie à l’unité inférieure,
P ou celliers, des combles et des locaux techniques, ainsi que, dans les immeubles
collectifs, une part forfaitaire des surfaces de plancher affectées à l’habitation.
•• pour chaque pièce, on multiplie cette surface réelle arrondie, par un
coefficient en tenant compte de la nature de la pièce principale, secondaire ou
Q Code de l’urbanisme, Article L 112-1. et Code de l’urbanisme. Article R 112-2. annexe, ce qui donne la surface « utile « de la pièce (au sens de la Loi de 48),
•• la surface « utile « de chaque pièce est ensuite corrigée par la valeur moyenne
*Décret en Conseil d’État : N° 2011-2054 du 29 décembre 2011 :
R Ce décret énumère les déductions possibles. Il est accessible sur le site de Legifrance. de trois coefficients qui respectivement, tiennent compte de l’éclairement, de
Voir aussi «infos réglementaires» du site l’ensoleillement et des vues de la pièce,
S •• la somme des surfaces corrigées des pièces est affectée d’un correctif S
d’ensemble du local. Ce correctif est égal à la moyenne entre le « coefficient
Surface habitable d’entretien « tenant compte de l’état d’entretien général de l’immeuble et du « T
Aux termes de l’article R.111-2 du Code de la Construction et de l’Habitation, la surface coefficient de situation « tenant compte de l’emplacement et de l’environnement
habitable d’un logement est la surface de plancher construite, après déduction des de l’immeuble dans la commune, U
surfaces occupées par les murs, cloisons marches et cages d’escaliers, gaines, •• au produit de la surface corrigée des pièces par le correctif d’ensemble
embrasures de portes et de fenêtres. du local sont ajoutées les équivalences superficielles des éléments de confort V
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Index
S S
A installés par le propriétaire
(définis au titre IV du décret du 22 Novembre 1948).
Surface hors œuvre (SHOB et SHON)
Depuis le 1er mars 2012, ces définitions de surfaces ne sont plus utilisées pour les
B La surface corrigée est majorée de 30% lorsque tout ou partie d’un local est affecté à
un usage professionnel. La valeur locative du local soumis à la loi de 48 est égale au
demandes administratives (permis de construire, déclaration préalables de travaux,
etc.). La surface prise en compte dans les PLU et POS est la surface de plancher
C produit de sa surface corrigée par le prix de base au m2 de la catégorie dans laquelle dont un décret précise la définition. L’article R.112-2 du code de l’urbanisme est donc
se situe le local. modifié.
D La surface hors œuvre brute, SHOB, désignait la somme des surfaces de plancher
E Surface utile de chaque niveau de la construction, mesurées au nu extérieur des murs.
La surface utile est calculée pour les logements conventionnés. Deux décrets et deux La surface hors œuvre nette d’un bâtiment, SHON, était obtenue par déduction de
divers éléments de surface de la SHOB.
F arrêtés réforment le mode de calcul des subventions d’État au logement social et des
plafonnements des loyers de ces logements.
G La surface utile se définit comme la surface habitable à laquelle est ajoutée la moitié
des annexes privatives (aux termes du décret 95-708 du 9 Mai 1995, et des arrêtés
Surface hors œuvre RT (SHON RT)
C’est la surface hors œuvre nette d’un bâtiment ou d’une partie de bâtiment à usage
H du Ministre du Logement du 9 Mai 1995 et du 24 Juillet 1997). Elle sert de base au d’habitation ou autre qu’habitation au sens de la réglementation thermique. Elle est
nouveau dispositif pour la calcul des subventions comme pour le calcul des loyers. utilisée dans le calcul de toutes les études thermiques et se calcule à partir de la
I Les seules modulations apportées à cette surface utile sont les suivantes : SHOB.
•• Un coefficient de structure qui permet de tenir compte de la taille des La SHON RT pour l’habitation, est égale à la surface hors œuvre brute de ce bâtiment
J logements (les petits logements sont plus coûteux) ; ou de cette partie de bâtiment, au sens du premier alinéa de l’article R. 112-2 du code
•• Une marge liée au niveau de la qualité de logements ;
K •• Une marge laissée à l’appréciation locale.
de l’urbanisme, après déduction :
•• a) Des surfaces de plancher hors œuvre des combles et des sous-sols non
L aménageables ou non aménagés pour l’habitation ou pour des activités à
Surface annexe caractère professionnel, artisanal, industriel ou commercial ;
M Les annexes privatives comprennent les caves, les sous-sols, les remises, les ateliers, •• b) Des surfaces de plancher hors œuvre des toitures-terrasses, des balcons,
des loggias, des vérandas non chauffées ainsi que des surfaces non closes
les séchoirs et les celliers extérieurs au logement, les resserres, les combles et
N greniers aménageables, les balcons, les loggias et les vérandas. situées au rez-de-chaussée ou à des niveaux supérieurs ;
Pour les conventions conclues entre l’État et les organismes HLM à partir du 1er •• c) Des surfaces de plancher hors œuvre des bâtiments ou des parties de
O Juillet 1996, le loyer maximum applicable aux logements conventionnés est le produit bâtiment aménagés en vue du stationnement des véhicules ;
des 3 éléments suivants : •• d) Dans les exploitations agricoles, des surfaces de plancher des serres de
P •• surface utile du logement, production, des locaux destinés à abriter les récoltes, à héberger les animaux,
•• prix au m(2) applicable à l’ensemble des logements de l’immeuble ou de à ranger et à entretenir le matériel agricole, des locaux de production et de
Q l’ensemble immobilier, stockage des produits à usage agricole, des locaux de transformation et de
•• et d’un coefficient propre au logement établi en tenant compte notamment conditionnement des produits provenant de l’exploitation.
R de sa taille et de sa situation dans l’immeuble ou dans l’ensemble immobilier. La SHON RT pour les parties de bâtiment à usage autre que l’habitation est égale
Ceci ne s’applique pas aux logements existants conventionnés à l’occasion des à la surface utile de ce bâtiment ou de cette partie de bâtiment, multipliée par un
S travaux d’amélioration ou conventionnés sans travaux (mais s’applique aux coefficient dépendant de l’usage défini ci-dessous : S
•• Bureaux 1,1
opérations d’aquisition-amélioration, aux opérations de prêt conventionné locatif, et
de Palulos « communales »). •• Enseignement primaire 1,1 T
Les annexes qui n’entrent pas dans le calcul de la surface utile peuvent donner lieu à
la perception d’un loyer accessoire.
•• Enseignement secondaire (partie jour) 1,2
•• Enseignement secondaire (partie nuit) 1,2
U
•• Établissements d’accueil de la petite enfance 1,2
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Index
S S
A Surface utile RT (SURT) Système solaire à circulation forcée pressurisée
Cette surface est définie pour tout bâtiment ou partie de bâtiment à usage autre L’énergie solaire est une manière de produire votre propre électricité mais vous
B que d’habitation. La surface utile d’un bâtiment ou d’une partie de bâtiment au pouvez aussi l’utiliser pour produire votre eau chaude sanitaire.
sens de la RT, la SURT, est la surface de plancher construite des locaux soumis à la Un système solaire à circulation forcée pressurisée est un système qui utilise la
C réglementation thermique, après déduction des : circulation du fluide caloporteur dans les capteurs qui est actionnée par une pompe
•• surfaces occupées par les murs, y compris l’isolation ; ou un ventilateur. Un système de régulation électronique est nécessaire pour mettre
D •• cloisons fixes prévues aux plans ; en marche / arrêter la pompe aux moments opportuns.
•• poteaux ;
E •• marches et cages d’escaliers ;
•• gaines ;
F •• ébrasements de portes et de fenêtres ;
G •• parties des locaux d’une hauteur inférieure à 1,80 m ;
•• parties du niveau inférieur servant d’emprise à un escalier, à une rampe
H d’accès ou les parties du niveau inférieur auquel s’arrêtent les trémies des
ascenseurs, des monte-charges, des gaines et des conduits de fumée ou de
I ventilation ;
•• locaux techniques exclusivement affectés au fonctionnement général du
J bâtiment et à occupation passagère.
K Suspentes
L Eléments verticaux fonctionnant en traction (câbles par exemple). Ils permettent
de relier, dans le cas d’un pont suspendu, le tablier aux câbles porteurs. Barres Pour la suite des mots
M métalliques servant d’accroches aux rails supportant un parement intérieur d’un faux
plafond.
N
O Synthèse Fischer-Tropsch
Réaction qui transforme un gaz de synthèse (CO+H2) en carburant (hydrocarbure)
P liquide.
Q Système énergétique
C’est un dispositif électrique qui génère de l’énergie pour alimenter des appareils ou
R tout autre application. Système solaire : C’est un dispositif qui permet de transformer
l’énergie lumineuse solaire en énergie thermique ou électrique.
S S
Système solaire photovoltaïque T
C’est un dispositif qui permet de transformer l’énergie lumineuse solaire en énergie
électrique. U
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Index
T T
A Tension électrique
Tablette (cheminée) C’est la différence de potentiel entre deux points d’un appareil ou d’un circuit
B Pièce qui couronne le fronton ou le linteau. électrique. On peut aussi la définir comme la force nécessaire pour faire circuler le
courant électrique dans un appareil. On l’exprime en Volt (V).
C Tablier
D Partie horizontale d’un ouvrage supportant directement une charge par exemple la Tension continue
circulation sur un pont. Elle correspond à une valeur de tension qui ne varie pas au cours du temps. Une pile
E ou une batterie par exemple produit une tension continue.
F Talochage
Surfaçage d’un enduit, d’un parement en béton, à l’aide d’une taloche (outil plat muni Tension alternative
G d’une poignée). Elle correspond à une valeur de tension qui est alternativement positive et négative
à intervalles de temps réguliers. La tension produite par les compagnies d’électricité
H Tarifs réglementés est une tension alternative.
Ce sont les tarifs de vente d’électricité ou de gaz naturel appliqués aux clients éligibles
I n’ayant pas exercé leur éligibilité. Tenue au feu
J Aptitude d’une structure à rester stable au cours d’un incendie.
Taxes
K Les taxes, impôts perçus par l’État, peuvent prendre différentes formes. La T.V.A., TEP
est directement facturé au client sur les biens qu’il consomme ou les services qu’il Unité de mesure de l’énergie utilisée par les économistes de l’énergie pour comparer
L utilise. Les taxes d’urbanisme sont destinées à faire participer tout constructeur les énergies entre elles. C’est l’énergie produite par la combustion d’une tonne de
aux dépenses d’équipements d’infrastructure, de promotion de l’architecture et de pétrole moyen, ce qui représente environ 11 600 kWh. On utilise le joule ou la tonne
M protection du patrimoine bâti ou naturel des communes. d’équivalent pétrole (tep) pour comparer des formes d’énergie différentes. En France,
les coefficients de conversion sont fixés par l’Observatoire de l’énergie, reprenant la
N méthode commune aux organisations internationales (AIE, Commission européenne,
Taxes locales
O Taxes perçues pour le compte des collectivités locales (4% pour le département, de 0
ONU, Conseil mondial de l’énergie).
à 8% selon les communes, pourcentage déterminé par le Conseil municipal).
P Termites
Trois espèces de termites vivent en France. Ces insectes xylophages vivent en
Q Taxe carbone colonie et se nourrissent de cellulose (bois, papier, tissu, etc.). Difficiles à déceler car
Taxe sur les émissions en CO2, également appelée «contribution climat-énergie», qui
ils ingurgitent le bois sans produire de sciure, ils restent la plupart du temps invisibles.
R touchera à partir de janvier 2010 les particuliers, les entreprises et les collectivités.
Ils s’attaquent non seulement au bois, mais aussi à ses dérivés utilisés dans la
Elle sera appliquée sur la facture des combustibles fossiles, à savoir le pétrole, le fuel,
S le charbon et le gaz (naturel et propane), en fonction de leur concentration en dioxyde
construction, et peuvent provoquer des dégâts importants.
En cas de vente d’un immeuble situé dans une zone contaminée (délimitée par le
de carbone, à hauteur de 17 euros par tonne de CO2 émise.
T En contrepartie, les particuliers bénéficieront toutefois d’un crédit d’impôt dont le
préfet), un état parasitaire réalisé par un expert et établi depuis moins de trois mois
doit être annexé à l’acte de vente.
T
montant dépendra de la taille de la famille et de la situation géographique de son lieu
de résidence principal.
Voir aussi «Insectes xylophages» U
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Index
T T
A Terrain à bâtir Thermostat programmable
Un terrain à bâtir est un terrain dont les capacités juridiques et physiques et/ou fiscales Le thermostat programmable permet de programmer le chauffage à votre rythme
B lui permettent de recevoir une construction. L’appréciation de la notion de terrain à de vie avec une fonction de programmation impliquant, selon les heures, jours ou
bâtir varie selon le domaine où elle s’applique. En effet, le droit de l’urbanisme et le scénarios, des modes confort différents tels que jour/nuit, vacances, réglage de
C droit fiscal ne font pas référence aux mêmes critères. Dans le domaine de l’urbanisme, plusieurs plages horaires sur plusieurs jours...
la notion de terrain à bâtir est utilisée en matière d’expropriation, de préemption ou
D de remembrement. En matière de fiscalité, la qualification de terrain à bâtir concerne
la TVA immobilière, les plus-values et la taxe foncière sur les propriétés non bâties.
Tirage
E Le tirage est le phénomène qui permet un mouvement ascensionnel des gaz chauds
dans un conduit de fumée permettant à ces produits de s’évacuer : il est dû aux
F Terrassement différences de pression entre les gaz et l’air. Le tirage est proportionnel à la section et
Ensemble des ouvrages destinés à modifier, provisoirement ou définitivement, les à la hauteur du conduit et peut être perturbé par le vent ou la faiblesse d’alimentation
G formes naturelles d’un terrain, en vue de la réalisation de travaux. du foyer en air frais ou d’autres facteurs.
Cheminée : Dépression (différence entre la pression statique de l’air de la pièce où
H est installé l’appareil et la pression statique du conduit) qui, à partir du sommet de
Tertiaire conduit de fumée, a pour effet d’une part de créer un appel d’air frais (comburant) qui
I Le tertiaire dans le bâtiment correspond aux bâtiments occupés par les activités
alimente le foyer, d’autre part de favoriser l’ascension des fumées et gaz brûlés dans
du secteur tertiaire (commerces, bureaux, santé, enseignement, aux infrastructures
le conduit de fumée.
J collectives destinées aux sports, aux loisirs, aux transports, CHR, cafés, hôtels,
Les gaz de combustion produits par une chaudière, comme les fumées issues d’un
restaurants, et tous les E.R.P (établissements destinés à recevoir du public).
K feu de bois, doivent toujours être expulsés vers l’extérieur.
G Torsion
Mode de travail d’une poutre soumise à des actions mécaniques qui tendent à vriller
Trumeau
H la poutre. La torsion provoque une rotation des sections de la poutre autour de l’axe
Partie de façade située entre deux fenêtres d’un même étage.
I de la poutre.
Tubage
J Tracé en plan Procédé consistant à introduire un conduit, généralement métallique, à l’intérieur
d’un conduit de fumée existant.
Dessin d’un ouvrage dans son ensemble, vu de dessus.
K
L Traction Tube fluorescent
Lampes tubulaires tapissées de poudre fluorescente. Les tubes fluorescents ont
Mode de travail d’une poutre soumise à des forces (ou actions mécaniques) qui
M tendent à allonger la poutre suivant son axe.
l’avantage d’être économes.
N Transformateur Turbine
Moteur composé d’une roue mobile sur laquelle est appliquée l’énergie d’un fluide
O Élément d’un poste électrique servant à abaisser ou à élever la tension.
moteur. Ce moteur transforme une force linéaire en force rotative et récupère
l’énergie de l’eau ou de la vapeur pour faire tourner le rotor d’un alternateur.
P Travée
Q Portion de tablier comprise entre deux points d’appui, par exemple les piles.
Turpe (ou péage)
Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité. C’est un droit d’accès au réseau
R Treillis soudé de transport et/ou de distribution. Ce droit d’accès est le même pour tout le territoire
Le treillis soudé est une armature en acier formée de fers assemblés par soudure français et ne dépend que de la tension de livraison et de la puissance. On parle de
S en mailles carrées ou rectangulaires. Il est destiné à être inséré dans un mortier de tarifs régulés.
béton pour en assurer la rigidité par armature (béton armé).
T T
Trémie U
Ouverture ménagée dans un plancher pour permettre le passage d’un escalier,
d’un ascenseur, d’une gaine technique, d’un conduit de fumée ou de ventilation. La V
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Index
T T
A
B
C
D
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F
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I
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Pour la suite des mots
L
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P
Q
R
S
T T
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Index
U U
A 1 Kw/heure ou kwh ne représente pas une puissance mais une énergie de 1000 W
Unités de mesure pendant 1 heure. 1Kwh=3414,5 BTU.
B Les unités de mesure servent à quantifier des phénomènes physiques et leurs formes Le watt-crête (Wc) est l’unité de puissance d’un capteur photovoltaïque. Il correspond
à la délivrance d’une puissance électrique de 1 Watt, sous de bonnes conditions
d’expression. Elles nous intéressent notamment dans le domaine du chauffage, de la
C climatisation, de la ventilation et dans toutes les techniques liées au Génie climatique d’ensoleillement et d’orientation. L’unité de puissance des capteurs solaires
et Énergétique. thermiques est kWth/m2. 1Kw = 0,7 kWth/m2.
D Les différentes unités de mesure utilisées dans le bâtiment et le génie climatique :
•• CONSOMMATION : Kilowattheure (Kwh), Tonne Equivalent Pétrole (Tep),
E •• TRAVAIL ou ÉNERGIE : Joule (J),
Le travail est l’un des modes de transfert de l’énergie. L’unité de mesure du travail est •• TEMPÉRATURE : Degré Kelvin (°K), degré Celcius (°C), degré Fahrenheit (°F)
F le Joule (J) qui est équivalent au travail produit par une force de 1 Newton dont le point Le degré Kelvin (°K) est l’ unité de mesure de température. 0° Kelvin correspond à
la température du 0 absolu. A cette température (théorique) les constituants de la
G d’application se déplace de 1 m dans la direction de la force. Tous les types de force
peuvent produire du travail : les forces mécaniques (comme la poussée d’un moteur), matière sont immobiles. Le degré Celsius est égal à l’unité Kelvin (K) dans l’échelle
Celsius, 1°C = 1°K + 273.15
H les forces électrostatiques, chimiques, etc. Une force agissant constamment sur un
corps sans provoquer son mouvement ne réalise aucun travail. Le degré Fahrenheit (°F) est l’unité de mesure de température utilisée dans les pays
anglo-saxons.
I Un travail de 1 Joule effectué en une seconde correspond à une puissance de 1 Watt
(W). 1 °C = (1°F - 32) / 1.8, Exemple : 60°F = (60 - 32) / 1.8 = 15.55°C
Conversion Celsius-Fahrenheit : °F = (°C x 1.8) + 32
J •• CHALEUR : Joule(J),
Comme pour le travail, le Joule est l’unité de mesure de chaleur, la chaleur étant
•• THERMIQUE : «coefficient lambda» en watt par mètre-kelvin (W/m.K), λ
K elle aussi un mode de transfert de l’énergie. La calorie est la quantité de chaleur
Le coefficient lambda (λ), est une unité de mesure de la conductivité thermique des
nécessaire pour élever de 1°C la température de 1 gramme d’eau de 14,5 à 15,5°C
L sous la pression atmosphérique normale. matériaux. Cette mesure est surtout utilisée pour comparer la capacité isolante d’un
matériau. La résistance thermique du matériau, elle, dépend du coefficient de sa
•• CALORIE (cal),
M La calorie est le plus souvent exprimée en kilocalorie (Kcal). conductivité thermique et de son épaisseur. Elle se calcule avec :
•• frigorie, R = e/lambda avec e : épaisseur et lambda : conductivité thermique
N La frigorie est l’unité de mesure inverse de la calorie.
•• BTU, •• RÉSISTANCE THERMIQUE : «R» résistance thermique (°K.m2/W)
O Dans le système de mesure anglo-saxon, la mesure de de quantité de chaleur est
exprimé en BTU (British thermal Unit). •• DÉBIT D’AIR : mètre cube par heure (m3/h) ou (m3/s)
P C’est la quantité de chaleur nécessaire pour accroître la température d’un degré
•• ACOUSTIQUE : Décibel (dB), décibel acoustique (dB(A)),
Q Fahrenheit d’une masse de 1 livre (pound) d’eau, soit une masse de 0,4535924 kg.
1 BTU = 1055,06 J. Pour la puissance acoustique ou la pression acoustique
Le décibel (dB) est l’unité de mesure d’un niveau sonore. Cette unité présente
R •• PUISSANCE : Watt (W), Watt-crête (Wc), Kilowatt thermique /m2 (kWth/m2) l’avantage de bien se référer à la sensibilité de l’oreille humaine. Un écart de 1 décibel
entre 2 niveaux de bruit correspond sensiblement à la plus petite différence de niveau
S En physique, la puissance est la quantité d’énergie par unité de temps fournie par
un système à un autre. La puissance correspond donc à un débit d’énergie : deux sonore décelable par l’oreille humaine.
Le décibel A (dB(A)) est l’unité de mesure retenue pour représenter les sensibilités en
T systèmes de puissances différentes pourront fournir le même travail (la même
énergie), mais le système le plus puissant sera le plus rapide. intensité et en fréquence de l’oreille humaine.
U Le watt (W) est l’unité de puissance, de flux énergétique et de flux thermique. C’est Cela permet de traduire la sensibilité de l’oreille plus forte aux sons aigus qu’aux sons
graves.
U
cette unité qui est attribuée aux générateurs d’énergie (moteurs, chaudières, etc.).
1 Watt est une quantité d’énergie de 1 joule pendant 1 seconde.
•• MASSE : Kilogramme (Kg)
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Index
U U
A
•• PRESSION :
Pascal (Pa), millimètre de Colonne d’Eau (mmCE), Atmosphère (Atm)
B Newton/m2 (N/m2), Pound-force/sqare inch (psi) : La pression est le rapport d’une
force exercée sur une surface. L’unité de mesure de la pression est le Pascal. Un
C Pascal correspond à la pression générée par une force de 1 newton agissant sur
une surface de 1 mètre carré. On l’exprime aussi en newton par mètre carré (N/m2).
D C’est une petite unité qui est le plus souvent utilisée en tant que kilo Pascal [ kPa ] ou
en bar équivalent à 100 000 pascals.
E L’unité anglo-saxone utilisée pour la force est souvent le psi :
Pound-force/sq in = 1 lbf/in2 or psi = 6,89476 kPa.
F La pression peut aussi être exprimée en Atmosphère (atm) 1 atm = 101325 Pa ou en
bar (bar) 1bar = 100 Kpa.
G Le milimètre de colonne d’eau est une unité servant à mesurer la force de pression
d’une pompe, ou la force d’aspiration d’un aspirateur, 1 mm d’une colonne d’eau =
H 9,81 Pa
I •• FORCE : Newton (N)
L’unité de force du Système International est le Newton (N)
Pour la suite des mots
J La force est un concept fondamental de la physique. Cause de la déformation
K d’un corps ou de la modification de son état de repos ou de mouvement. D’après
Newton, la somme des forces agissant sur un objet est proportionnelle à sa masse
L et à l’accélération. Un Newton est la force nécessaire pour donner à une masse de 1
kilogramme une accélération de 1 mètre par seconde au carré.
M La notion de force la plus couramment utilisée est appliquée à la masse exprimée en
kilogramme (Kg). C’est une force verticale dirigée vers le bas qui résulte de l’action de
N la pesanteur, soit :
Force F (N) = masse (Kg) * 9,806 (N/kg).
O
•• MESURES DIVERSES
P Température thermodynamique : Watt par mètre-kelvin
Partie par million : Ppm (rapport 10-6)
Q
R Uranium
Symbole U Élément de numéro atomique Z = 92. C’est un métal argenté, radioactif,
S malléable et ductile. Il se ternit à l’air et est attaqué par la vapeur et les acides mais
pas par les alcalins. On l’utilise comme combustible dans les centrales nucléaires et
T dans les armes nucléaires. Il est présent à l’état naturel sous la forme d’un mélange
comportant trois principaux isotopes : - Uranium 238, fertile dans la proportion de
U 99,28%. - Uranium 235, fissile dans la proportion de 0,71% : c’est le seul isotope fissile U
naturel, une qualité qui explique son utilisation comme source d’énergie. - Uranium
234. V
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V V
A Ventilation
Vase d’expansion Action de faire circuler de l’air dans un lieu clos. L’air intérieur d’un logement est chargé
B Situé en haut des installations de chauffage, le vase d’expansion permet d’absorber les d’humidité et de particules provenant de l’activité humaine, du fonctionnement des
variations de volume de l’eau d’un circuit de chauffage en fonction de la température appareils, etc. Certains polluants sont cancérigènes, allergènes ou provoquent de
C pour éviter une détérioration du circuit. L’eau se dilate sous la chaleur, créant un l’asthme. Plusieurs études scientifiques ont démontré que le niveau de pollution
accroissement de pression dans le circuit de chauffage. Le vase d’expansion permet à l’intérieur des locaux était en moyenne de deux à cinq fois plus important qu’à
D ainsi d’absorber ce surplus de pression et éviter une détérioration du circuit tout en l’extérieur. L’humidité de l’air et ces polluants peuvent entraîner des problèmes graves
le maintenant étanche. sur le bâti et la santé des habitants. La ventilation d’un logement est nécessaire car
E les sources de pollution intérieure sont nombreuses et difficiles à éviter (produits
d’entretien, poussières, matériaux de construction, gaz carbonique, monoxyde de
F Vecteur énergétique carbone, pesticides, bois aggloméré, etc.).
Moyen de transport de l’énergie. Le principal est l’électricité, mais il est également
G possible d’utiliser l’hydrogène ou bien des fluides dits caloporteurs, c’est à dire
La ventilation dans le bâtiment permet le renouvellement et l’assainissement de
l’air intérieur d’un local ou d’une construction. Le but est d’apporter suffisamment
capables d’emmagasiner de la chaleur pour la restituer ensuite.
H d’air frais ou d’air neuf hygiénique nécessaire aux individus et indispensable à la
respiration du bâti. Deux types de ventilation existent :
I Veilleuse •• la ventilation naturelle
La veilleuse sur les chaudières gaz permet l’allumage du brûleur. Aujourd’hui la •• et la ventilation mécanique.
J veilleuse est remplacée par un système d’allumage électronique. La chaudière
s’allume automatiquement et en toute sécurité. Il n’y a aucune manipulation à
K l’allumage ou de gaspillage de gaz pour entretenir une flamme. Ce dispositif est
Ventilateur centrifuge
Un ventilateur centrifuge est un ventilateur dont la technologie de la roue et de la
compatible avec un système de commande à distance de l’installation de chauffage
L (ex. téléphone).
volute lui permet d’avoir de la pression disponible pour vaincre les pertes de charge
d’un réseau aéraulique. Par comparaison, les ventilateurs hélicoïdes (en forme
M d’hélice) sont de conception telle que leur capacité de pression est moindre ; nous
Ventilo-Convecteur retrouverons des ventilateurs centrifuges dans les installation de VMC, dans les
N Appareil de traitement d’air destiné au refroidissement ou au chauffage de l’eau qui centrales de traitement d’air neuf, les installations de désenfumage, …
le traverse. L’énergie thermique est apportée par un fluide primaire (en général de
O l’eau) ou par électricité. L’écoulement de l’air (fluide secondaire) est assuré par un
Ventilation naturelle
ventilateur. L’air est en principe soufflé directement par l’intermédiaire d’un conduit
P d’air.
Elle fonctionne par le phénomène de convection naturelle due aux différences de
températures qui ont pour effet de provoquer un tirage de l’air du bas (ventilation
1/ Appareil propulsant l’air, ayant été réchauffé au préalable, dans une pièce.
Q Système permettant donc de réchauffer l’air froid.
basse : air extérieur froid) vers le haut (ventilation haute : air intérieur chaud). Cette
ventilation naturelle est possible en hiver, mais en été les flux d’air peuvent s’inverser
2/ Système de climatisation à eau glacée. Très performants les ventilo-convecteurs
R sont simples d’installation et permettent une régulation fine et indépendante des
et nous pouvons assister à un contre-tirage.
conditions ambiantes des locaux desservis.
S Ventilation mécanique contrôlée ou VMC
C’est un système de ventilation intégré au bâtiment fonctionnant avec une centrale
T Vente en l’état futur d’achèvement (VEFA) de ventilation forçant l’extraction de l’air des locaux pour le renouveler et assurer ainsi
La Vente en l’Etat Futur d’Achèvement (VEFA) est l’un des contrats les plus utilisés
la qualité de l’air intérieur. Elle permet des économies de chauffage et évite l’humidité
U dans le domaine de la construction en milieu urbain. Il se caractérise par un
sur les murs. Elle consiste à créer mécaniquement un mouvement d’air dynamique
mécanisme d’évolution dans le temps rendant l’acquéreur propriétaire du bien au fur
V et à mesure de l’avancement des travaux.
grâce à un extracteur ou un ventilateur au travers de conduits gaines. V
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A En habitation comme en tertiaire, la ventilation touche notre confort sanitaire au
travers de la QAI (qualité d’air intérieure) et impacte sur les consommations d’énergie
avec les calories du chauffage..
R
soit une économie de chauffage d’environ 15 % par rapport à un simple flux classique Vérin hydraulique
et environ 8 % par rapport à un simple flux hygrorégulé. Appareil permettant d’exercer des efforts importants de poussée (ou de traction), et
•• la VMC hygroréglable : Elle permet de contrôler la teneur en humidité de l’air
S entrant et sortant, des testeurs d’humidité sont placés à l’entrée des prises d’air
permettant la mise en place ou le réglage progressif de la position d’un ouvrage ou
d’une partie d’ouvrage.
neuf ainsi que sur les bouches d’extraction.
T Ce système «intelligent» permet ainsi de limiter les déperditions de chauffage par
un système à débit variable en fonction de la situation. Il est en effet inutile d’extraire Vernis
U de l’air d’une salle d’eau avec le même débit au moment d’une douche qu’une heure solution d’huile ou de résine permettant de recouvrir les surfaces d’un fi lm protecteur
contre les végétaux, le feu, l’eau et même les tags.
V ensuite lorsqu’il ne s’y passe plus rien. Le même raisonnement est valable lorsqu’il
pleut dehors : il est inutile d’entrer un air très chargé d’humidité pour l’extraire ensuite
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A Vêtage l’installation d’une terrasse de café, d’un marché, d’un panneau publicitaire etc....
Les systèmes posés en bardage (avec lame d’air) peuvent aussi être appliqués en
B vêtage (sans lame d’air). Cette technique est particulièrement adaptée aux travaux Volée
de réfection. Les systèmes posés en vêture sont considérés comme vêtage quand la Une suite ininterrompue de marches. Deux 1/2 volées d’un escalier sont reliée par un
C fonction isolante n’est plus requise. palier.
D
Vêture Volet roulant
E elle est constituée d’un isolant associé à un parement. La mise en œuvre des Le volet roulant est un tablier composé de lamelles en aluminium ou en PVC
éléments se fait par pose directe sur la structure porteuse verticale (sans lame d’air). articulées ou quelque fois en bois, qui s’enroule sur un tambour ou arbre horizontal.
F Les panneaux sont posés par emboîtement (horizontalement ou verticalement) au Ce mécanisme vient se loger dans un caisson isolé thermiquement et phoniquement,
niveau de l’isolant et par fixation mécanique. placé soit à l’intérieur, soit à l’extérieur ou encastré dans la maçonnerie de la fenêtre.
G Le tablier se déplace sur deux guides latéraux fixés sur les tableaux ou sur les
H Vibration tapées , également situé à l’intérieur ou à l’extérieur du bâtiment. Les performances
d’isolations phonique et thermique dépendent principalement de la confection du
Opération de serrage du béton frais après sa mise en place, afin d’en améliorer la
I compacité (diminuer la porosité). La vibration peut être interne ou externe. caisson. Si des nuisances sont constatées dans ces deux registres, il faut vérifier la
bonne étanchéité de ce dernier.
J Vide sanitaire
Le DTU n°34.1 et les Normes P25-350 à 353, 25-450, 25-501 - fermetures pour baies
extérieures équipées de fenêtres - déterminent la qualité et la mise en œuvre des
K Un vide sanitaire consiste en la surélévation du plancher bas du rez-de-chaussée de
la construction sur une hauteur d’au moins 20 cm (une surélévation de 40 à 60 cm de
volets roulants. La marque de volets roulants que à choisir doit donc être certifiée
(certification NF) pour une bonne étanchéité à l’air, à l’eau, mais aussi à la pression et
L haut est préférable). Il y a donc un volume d’air entre ce plancher et le sol naturel, ce
qui permet une meilleure isolation et insensibilise la dalle contre les remontées d’eau
au vent. Des renseignements peuvent être pris auprès du CSTB.
S Voirie publique
T La voirie est du domaine public routier composée de la chaussée et des trottoirs.
Elle fait l’objet de travaux menés soit par le propriétaire de la voie (Ville, Conseil
U Général, Etat), soit par les concessionnaires de réseaux (EDF, GDF, France Télécom,
Compagnie des eaux, etc.), soit enfin par les riverains. Pour ces derniers, l’obtention
V d’une autorisation de voirie délivrée par la Mairie est nécessaire avant tout chantier. Il V
en est de même pour les occupations temporaires du domaine public routier ou pour
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Watt
B Unité internationale de mesure de la puissance énergétique : énergie produite ou
consommée par unité de temps. Son symbole est W. On utilise très souvent ses
C multiples : le kW (kilowatt) avec 1 kW égal à 1 000 W.
Unité de mesure de la puissance correspondant à la consommation d’un joule par
D seconde. Voir Puissance.
E
Well to Wheel (WtW)
F L’analyse de cycle de vie d’un biocarburant est dite du «puits à la roue» (ou WtW pour
Well to Wheel) lorsque le bilan est fait en prenant en compte ces éléments depuis
G l’extraction de la matière première jusqu’à son utilisation finale dans un véhicule.
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ZPPAUP
B ZONE DE PROTECTION DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL, URBAIN ET PAYSAGER
Sur proposition ou après accord du conseil municipal des communes intéressées,
C des zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP)
peuvent être instituées autour des monuments historiques et dans les quartiers, sites
D et espaces à protéger ou à mettre en valeur pour des motifs d’ordre esthétique,
historique ou culturel.
E Plus souple que la procédure de secteur sauvegardé, la ZPPAUP est un document
qui délimite un secteur plus particulièrement sensible sur le plan architectural et
F paysager, il est élaboré après délibération du conseil municipal, enquête publique
G et avis de la commission régionale du patrimoine et des sites. Créée par arrêté
préfectoral après accord du conseil municipal, la ZPAUP constitue une servitude
H annexée au PLU (POS) et s’impose aux opérations de construction et d’aménagement
menées dans son périmètre.
I La ZPPAUP est un outil de protection ou de mise en valeur du patrimoine qui ne
se limite pas au seul patrimoine bâti. Depuis 2011, les Aires de mise en valeur de
J l’architecture et du patrimoine (AVAP) ont remplacées les ZPPAUP. Les ZPPAUP
mises en place avant le 14 juillet 2010 continueront de produire leurs effets de droit,
K au plus tard jusqu’au 14 juillet 2015. Pour la suite des mots
L Zone sédimentaire
M Sol qui a le caractère d’un sédiment : sol ou roche formé par le dépôt, plus ou moins
continu, de matériaux prélevés sur les continents, après altération des roches
N préexistantes, transport par des agents mécaniques externes (eau ou vent) et
diagenèse (voir processus sédimentaire).
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Sources Sources
A Dictionnaire général du bâtiment :
http://www.climamaison.com/
Informations Info énergie 69
B http://www.dicobatonline.fr/ http://www.infoenergie69.org/particuliers/concevoir-un-habitat-econome/
batiment-basse-conso/l-enveloppe-thermique/la-conception-bioclimatique
C Abécédaire de l’union régionale des CAUE d’Ile-de-France :
http://www.urcaue-idf.archi.fr Informations Solaire
D Informations Energie ALE Lyon :
http://www.edisunpower.com/fr/home-fr/connaissances-en-matiere-denergie-
solaire/lexique-du-solaire
E http://www.ale-lyon.org/le-centre-de-ressources/lexique-de-l-energie/ http://www.dgs.de
http://www.swissolar.ch
F Informations Infociments : http://www.solarwirtschaft.de
http://www.infociments.fr/glossaire http://www.qcells.de/de/solarenergie/solar-glossar/index-66.html
G http://www.epia.org
Informations habitat : http://de.wikipedia.org
H http://www.odh.fr/glossaire-construction/index.php
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25, rue St Martin - 84400 Apt en Luberon
T. 04 90 04 75 56 - contact@atelier-derycke.fr
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