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TECHNIQUE OLEOHYDRAULIQUE
SPECIFIQUE TP
§ NOTIONS DE BASE 1
§ POMPES ET MOTEURS 27
§ APPAREILS DE PRESSION 47
§ APPAREILS DE DEBIT 57
§ DISTRIBUTEURS 63
§ REGULATIONS 101
§ FILTRATION 195
§ LEXIQUE 211
§ SECURITE 243
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1 -
1
2
NOTION DE FORCE PRESSANTE
Imaginons un bloc parallélépipédique dont le poids génère une force F.
Posons celui-ci sur une surface molle, genre éponge, de telle sorte qu'en 1 il est en
contact avec la grande surface S1, en 2 il est sur le champ sur la surface moyenne S2 et
en 3 il est debout sur la petite surface S3.
On constate que la charge produit une force pressante F qui s'applique sur la surface en
contact avec l'éponge. La pénétration du solide dans la matière molle de l'éponge est
d'autant plus importante que la surface en contact est faible.
Dans les trois cas la force pressante F est constante mais les surfaces pressées S1 - S2 -
S3 sont différentes.
Nous pouvons conclure que la pression p est d'autant plus grande que les surfaces
pressées sont petites.
F
P=
S
p - en Pascal (Pa)
F - en Newton (N)
S - en mètre carré (m²)
ou
p - en bar (bar)
F - en décaNewton (daN)
S - en centimètre carré (cm²)
3
4
MESURE DE LA PRESSION
L'unité de mesure de la pression dans le système international est le Pascal. (Pa)
Le Newton est la force qui communique à un corps ayant une masse de 1 kilogramme
une accélération de 1 m/s².
Le bar est la pression qu'exerce de 1 décaNewton (daN) sur une surface de 1 cm².
L'appareil le plus simple qui est utilisé pour lire la pression est le manomètre.
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RELATION PRESSION/FORCE/SURFACE
Relation Pression => Force
En hydraulique certains systèmes fonctionnent jusqu'à 500 bar. La pression est limitée à la
résistance mécanique de l'enceinte recevant le volume sous pression. Dans une
installation hydraulique les composants devant résister à la pression sont :
Théoriquement la surface A n'est pas limitative. Elle représente la surface d'un piston de
vérin. Les moyens de production moderne permettent de réaliser des pistons jusqu'à 1 m
de diamètre et pression de 350 bar soit un effort F.
F = p lA
F - en décaNewton (daN)
p - en bar (bar)
A - en centimètre carré cm2
2 2
plD p l 100
= 350 l = 350 l
4 4
= 2 700 tonnes
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8
PRINCIPE DE PASCAL
Théorème
La pression en tout point d'un liquide au repos est la même dans toutes les directions et la
pression exercée sur un liquide enfermé se transmet intégralement dans toutes les
directions.
Elle agit avec une force égale sur des surfaces égales.
En exerçant une force pressante sur le bouchon, en appui sur le liquide, la pression prend
naissance avec la même valeur et dans toutes les directions à l'intérieur de l'enceinte de la
bouteille.
F 20
p= = = 6,66 bar
A 3
Cette force non négligeable doit être absorbée par la résistance mécanique du verre de la
bouteille.
En hydraulique la pression est donc limitée par la résistance mécanique des appareils.
Si l'on augmente la force pressante par un choc violent par exemple on risque la rupture
de la bouteille.
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PRESSION ATMOSPHERIQUE
La mesure de la pression atmosphérique a été mise en évidence par Toricelli.
Celui-ci est constitué d'un tube vertical vide d'air fermé d'un côté et ouvert de l'autre. La
partie ouverte est immergée dans du mercure.
Pour les pompes à engrenage 0,7 bar mini. - 0,3 bar maxi.
Pour les pompes à palettes 0,8 bar mini. - 0,2 bar maxi.
Pour les pompes à pistons 0,8 à 1 bar mini. - 0,2 à 0 bar maxi.
On notera que les conditions d'aspiration pour les pompes à pistons sont plus délicates.
La mise en charge de la pompe ou un gavage sous basse pression est souvent préférée à
une aspiration au-dessus du niveau d'huile.
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DEBIT ET VITESSE
Prenons un cylindre rempli de fluide équipé à sa base d'un robinet et d'une éprouvette
graduée.
Ouvrons le robinet simultanément avec le déclenchement d'un chronomètre.
Un écoulement prend naissance, le cylindre se vide et son liquide va remplir l'éprouvette.
Arrêtons l'écoulement par exemple après 30 s en fermant le robinet.
Le volume mesuré dans l'éprouvette représente la quantité de fluide évacuée par le
cylindre soit 5 l en 30s. Le débit est donc le volume déplacé dans l'unité de temps.
L'unité de temps usuelle en hydraulique est la minute et le volume le litre. Le débit Q en
l/min. aura donc pour valeur dans l'exemple choisi
5 · 60
Q l/min = = 10l/min
30
Nous constatons que le débit est le quotient du volume par le temps. Nous savons
également que le volume est le produit de A . I. Nous pouvons donc écrire :
V A·l l
Q= = mais = la vitesse = v
t t t
En final : Q = A · V · 0,1 *
Application :
2 - Un cylindre de 150 cm² est alimenté par une pompe qui débite 30 l/min., calculer sa
vitesse.
Q 30
V= = = 2 m/min
0,1 · A 0,1 · 150
Remarque :
2) La formule met en évidence que pour un même débit la vitesse de déplacement est
inversement proportionnelle à la section.
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COUPLE
Pour mettre en évidence le couple appliquons la loi sur la conservation de l'énergie.
p · q = Couple · 2 p
p·q
d’où M=
2·p
M = p · q · 1,6 **
M - en décaNewton mètre (daNm)
p - en bar (bar)
q - en litre par tour (l/tr)
Dans l'ensemble didactique ci-contre on peut vérifier qu'à produit pression . cylindrée
constant, le couple est lui même constant
1,6 · p · q
** on peut également utiliser : M = Avec : q en cm³/tr
1000
p en bar
M en daNm
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PUISSANCE
La puissance est la quantité de travail effectuée dans un temps donné. En mécanique
nous avons vu que le travail avait pour valeur :
W=F · l
W F·l l
La puissance sera P = P= =V
t t t
P=F · V
P- en Watt (W)
F - en Newton (N)
V - en mètre par seconde (m/s)
Par analogie en hydraulique nous avons mis en évidence que la force avait pour valeur p .
A
nous pouvons écrire :
p · A ·l A·l
P hyd. = or = le débit Q
t t
p·Q
En final : P = p · Q ou P = <= Usuel
600
Applications :
1) Un cylindre possède une charge qui génère une pression de 100 bar.
Le débit de la pompe est de 180 l/min.
Calculer la puissance théorique absorbée.
2) Un cylindre possède une section de 400 cm² et se déplace sous une charge de 160 bar
à la vitesse
de 6 m/min.
Calculer la puissance absorbée.
Q · p 240 · 160
Puissance absorbée : p = = = 64 kw
600 600
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PERTES DE CHARGE
On regroupe sous l'appellation «pertes de charges» tout ce qui peut affecter la pression
de fonctionnement du système. Dans un système hydraulique correctement conçu, les
pertes de charges doivent rester très faibles et ne doivent pas dépasser 10% de la
pression utile de travail. Les causes qui peuvent provoquer des pertes de charges sont les
suivantes :
A noter que la viscosité de l'huile intervient de façon non négligeable dans les pertes de
charges par frottement visqueux.
Pour une machine travaillant en extérieur un démarrage à froid l'hiver peut provoquer des
pertes élevées. Les vitesses maximum d'huile permettant de limiter les pertes les charges
dans les tubes de refoulement sont les suivantes :
22.Q
d=
V
d - en milimètre (mm)
Q - en litre par minute (l/min.)
V - en mètre par seconde (m/s)
22.300
d= = 30 mm
7
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Pertes de charges (Suite)
Ø FORMULATION GENERALE
v2 l 5 . l .l . r .v2
Dp = r × × ×l Dp =
2 di di
FORMULE
PARAMETRAGE FORMULE UNITES SI
USUELLE
Remarques
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Ø NOMBRE DE REYNOLDS
v . di v . di
Re = Re = 1 000 ×
v v
FORMULE
PARAMETRAGE FORMULE AUX UNITES
USUELLE
Re = Nombre de REYNOLDS - -
v = Vitesse du fluide m/s m/s
di = Diamètre de la conduite m mm
n = Viscosité du fluide m2/s mm2/s
REGIME LAMINAIRE
Cet écoulement existe lorsque le nombre de REYNOLDS (Re) est inférieur à 2000.
La trajectoire des particules est régulière et parallèle à l'axe de la conduite.
REGIME TURBULENT
REGIME DE TRANSITION
Dans ce cas particulier, le nombre de REYNOLDS est compris entre 2 000 et 4 000.
Ce régime intermédiaire correspond à un écoulement incertain et instable. Il peut
être laminaire ou turbulent, ou encore passer d'un régime à l'autre.
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Ø COEFFICIENT DE FRICTION
64
l= (Droite de HAGEN-POISEUILLE en coordonnées logarithmiques)
Re
0,316
l=
Re0 , 25
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23
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CONCEPT BASIQUE
A - CIRCUIT OUVERT
Dans un circuit ouvert, l'aspiration de la pompe et le retour du récepteur sont reliés au réservoir.
Le refoulement de la pompe alimente l'admission du récepteur. Autour de cette structure de base,
viennent se greffer d'autres composants nécessaires au fonctionnement de la machine (Bloc
repère 7).
Description :
1. Générateur : pompe
2. Récepteur rotatif : moteur
3. Récepteur linéaire : vérin
B - CIRCUIT FERME
La particularité du circuit fermé réside dans la liaison directe des orifices de la pompe et du
moteur. Le réservoir est relégué dans un circuit annexe. Comme dans le circuit ouvert, des
composants parfois spécifiques viennent compléter le montage (Bloc repère 8).
Description :
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NOTES PERSONNELLES
26
²
27
28
²² ²
Principe de cylindrée.
L'huile aspirée est transportée ensuite par les creux de dents de la périphérie vers la
zone Y.
Les encoches E ont pour mission de décomprimer la pression dans les fonds de
dents Z1 - Z2 - Z3 - Z4 et d'atténuer le bruit.
Performances générales :
29
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²² ²
Les pompes à engrenage sont munies d'un système de rattrapage de jeu latéral
appelé communément «compensation axiale». le principe consiste à appliquer la
pression de refoulement sur une certaine surface (couleur rouge) derrière les paliers
lunette .
Cette surface délimitée et étanchée par un joint torique muni d'une languette anti-
extrusion donne naissance à une force de rapprochement qui maintient un jeu latéral
minimum et constant entre l'engrenage et les flasques latéraux.
Les moteurs ont généralement deux sens de rotation. Ils doivent être munis pour
cette raison d'une compensation dite symétrique. Celle-ci comprend trois zones de
pression délimitées par un joint d'étanchéité monobloc de forme spéciale.
Selon le sens de rotation, c'est à dire du sens "admission du fluide, les zones HP -
BP peuvent s’inverser.
Drainage
Contrairement aux pompes, les moteurs à engrenage doivent être drainés externe.
L'huile de fuite nécessaire à la lubrification des flancs de pignons et des paliers est
récupérée en bouts d'arbre menant et mené. Des petits perçages obliques exécutés
dans les flasques et dans l'axe du pignon mené acheminent le fluide jusqu'à l'orifice
de drainage externe Y exécuté dans le flasque arrière 12.
31
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2.2 POMPE AXE EN LIGNE
Généralités
Les pompes axe en ligne à pistons patins peuvent être proposées en deux gammes de
pression :
La moyenne haute pression se rencontre surtout en circuit ouvert, tandis que la haute pression
est destinée au circuit fermé, en particulier pour la translation d'engins mobiles.
D'autre part, ces unités existent en cylindrée fixe avec plateau came incliné une fois pour toutes
ou à cylindrée variable.
L'angle d'inclinaison est généralement limité à 18° par le couple d'encastrement du piston dans
son cylindre barillet.
33
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2.3 PRINCIPE DE CYLINDREE ET TRANSMISSION DE L'ENERGIE DANS UNE
POMPE AXE EN LIGNE
Les pompes du type axe en ligne sont souvent munies de neuf pistons patins équidistants.
Energie :
Cylindrée :
Sur un premier demi-tour, arc AB, chaque piston s'éloigne du fond de chambre du barillet 4 et
parcours la distance h. C'est la phase d'aspiration.
Sur un second demi-tour, arc BA, chaque piston/patin s'approche du fond de chambre du
barillet 4 et parcours la distance h dans le sens inverse. C'est la phase de refoulement.
Le volume d'huile de chaque cylindre est chassé par les haricots de droite et s'achemine vers le
récepteur.
Chaque piston refoule et aspire sur un demi-tour. L'espace plein entre chaque haricot de la
glace (PMH - PMB), assure l'étanchéité entre aspiration et refoulement.
q = cylindrée en cm3/tr.
A = surface d'un piston en cm2
D = Diamètre de perçage des cylindres en cm
Nb = nombre de pistons
Lorsque le pompe est à a = 0, la cylindrée est nulle et l'énergie transmise est également nulle
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2.4 MOTEUR AXE EN LIGNE A PISTONS PATINS
Généralités
Les moteurs axe en ligne à pistons patins peuvent être proposés en deux gammes de
pression :
Le dessin ci-contre représente une unité à cylindrée fixe avec plateau came incliné une fois
pour toutes. Il existe une variante à cylindrée variable dont l'application est surtout répandue
dans le secteur mobile.
Caractéristiques générales :
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2.5 TRANSMISSION DE L'ENERGIE DANS UN MOTEUR HYDRAULIQUE A
AXE EN LIGNE
L'huile sous pression venant de la pompe est admise dans les chambres des cylindres. Une
force F1 prend naissance ayant pour valeur p · A. Cette poussée axiale s'applique à l'extrémité
du piston/patin et se décompose en un parallélogramme élémentaire de forces ayant pour
composante F2.
L'examen visuel de la figure ci-contre montre que le couple transmis dépend de deux valeurs :
F1 = P et a = cylindrée
q = A · D · Tga · Nb
q= Cylindrée en cm³/tr
A = Surface d'un piston en cm²
D = Diamètre de perçage des cylindres en cm
Nb = Nombre de pistons
Selon que l'huile est admise dans le haricot de gauche (couleur bleue) ou celui de droite
(couleur rouge), le moteur hydraulique tourne en sens horaire ou anti-horaire.
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2.6 MOTEUR AXE BRISE
Généralités
Les moteurs axe brisé sont proposés dans la gamme haute pression jusqu'à 450 bar.
Le dessin ci-contre représente une unité à cylindrée fixe avec barillet incliné une fois pour
toutes.
Il existe une variante à cylindrée variable dont l'application est surtout répandue dans le secteur
mobile. Les systèmes à axe brisé utilisés en moteur sont réputés pour leur robustesse et leur
rendement mécanique remarquable.
Le montage avec roulements coniques de forte capacité autorise dans une certaine limite le
montage en porte-à-faux avec charges radiales.
Performances générales :
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2.7 TRANSMISSION DE L'ENERGIE DANS UN MOTEUR A AXE BRISE.
L'huile sous pression venant de la pompe est admise dans la chambre des cylindres. Une force
F1 prend naissance ayant pour valeur p · A. Cette poussée axiale s'applique à l'extrémité des
pistons 3 et se décompose en parallélogramme élémentaire de forces ayant pour composante
F2.
L'examen visuel de la figure ci-contre montre que le couple transmis, pour un moteur donné,
dépend de deux valeurs :
F1=p et a = Cylindrée
q = A · D · sin a · Nb
q =cylindrée en cm3/tr
A = surface du piston en cm2
D = diamètre de perçage des calottes sphériques en cm
Nb = nombre de pistons
Selon que l'huile est admise dans le haricot de droite ou de gauche, le moteur hydraulique
tourne dans le sens horaire ou anti-horaire.
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2.8 MOTEUR LENT A PISTONS RADIAUX
Les moteurs lents sont proposés pour des cylindrées s'échelonnant de 470 à 1750 cm3/tr avec
des pressions de pointe de 480 bar.
Cette famille de moteurs appartient au principe à pistons radiaux et stator came extérieur.
L'élément actif est constitué de huit pistons radiaux 3 ajustés dans les cylindres du rotor 2. Les
galets 5 sont en contact avec l'intérieur du stator came 4 muni de six bosses et six creux.
L'huile d'admission A, venant de la pompe, génère un effort F agissant sur le fond de piston 3.
Le point de contact de cette force au niveau du galet 5 et de la came 4 donne naissance à la
force tangentielle active F1. Elle permet de transformer l'énergie de pression en énergie de
couple de rotation.
La distribution de l'huile est conçue de telle sorte que chaque piston galet 3-5 est en admission
lorsqu'il s'éloigne du centre de rotation et au retour lorsqu'il s'approche du centre de rotation.
L'admission et le retour d'huile s'effectuent par des trous débouchant sur la face latérale du
rotor 2 en communication avec des orifices exécutés dans le distributeur 6. Pendant toute la
phase active, sur la portion de came A, le piston galet 3-5 communique avec un orifice
d'admission du distributeur 6.
Pendant toute la phase inactive, sur la portion de came R, le piston galet 3-5 communique avec
un orifice retour du distributeur 6.
Pendant un court instant, au sommet des cames, le piston galet 3-5 est au neutre entre deux
orifices d'admission et retour.
Ce principe met en évidence qu'à chaque instant les pistons galets 3-5 opposés radicalement
sont sous pression.
45
NOTES PERSONNELLES
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3 – Appareils de pression
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3.1 TECHNOLOGIE ET FONCTIONNEMENT DU LIMITEUR DE
PRESSION A ACTION DIRECTE
1 - Corps
2 - Clapet
3 - Joint d'étanchéité
4 - Ressort de tarage
5 - Système vis écrou de réglage du ressort 4
6 - Ecrou de blocage
Fonctionnement
La charge génère une pression pA et donne naissance à une force qui a pour
valeur :
F1 = pA · S
Tant que F1 est plus petit que F2, le clapet 2 est normalement fermé. A est isolé de
B.
Le circuit lamine.
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3.2 TECHNOLOGIE ET FONCTIONNEMENT D’UN LIMITEUR DE
PRESSION A ACTION PILOTEE
4.3.1 Fonctionnement
Le système est entièrement statique A est isolé de B. L’appareil, s’il est utilisé en
sécurité, est dans sa configuration de fonctionnement normal.
4.3.2 Conclusions
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3.4 SOUPAPES D'EQUILIBRAGE
Les soupapes de freinage avec pilotage externe sont destinées, comme les
soupapes d'équilibrage, à contrôler une charge menante sur un récepteur.
A - Position repos
B - Mouvement de descente :
C A
pa = + px ·
A2 A1
valable avec pB = 0
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3.4 Soupapes d'équilibrage (suite)
C - Fonction anti-choc :
Le dessin ci contre montre une soupape de freinage cumulant les fonctions freinage
et anti-choc.
pA = C + 20%
A2
pB = 0 et pX = 0
Remarques :
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NOTES PERSONNELLES
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4–Les appareils de débit
57
Dp
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4.1 GENERALITES
On classe dans la famille des appareils de débits tous les organes qui limitent ou
influencent la vitesse des vérins ou moteurs hydrauliques.
Le système à gicleur ou à rondelle calibrée est valable pour les circuits de pilotage. Il
faut éviter les gicleurs < 0,5 mm compte tenu des risques de colmatage.
La loi de débit montre que celui-ci dépend également d’un coefficient de contraction
K dû à la forme de l’orifice.
Il s’agit pour un appareil donné d’une valeur constante qui n’influe pas sur le débit
réglé.
Il arrive fréquemment que l’étrangleur de débit soit muni d’un clapet anti-retour pour
passage libre du fluide dans le sens inverse.
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A B
B A
A B
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4.2 REGULATEUR DE DEBIT A VOIE PRIORITAIRE
La voie A est prioritaire, son débit Q2 de sortie reste constant et indépendant des
variations de charge pB ou pC. Le débit Q3 a pour valeur Q1 - Q2 et dépend des
variations de régime du moteur thermique.
A - La pression pB > pC
Exemple :
B - La pression pB < pC
Le passage E constitue l'arête de régulation et la balance 2 entretien une Dp
constante dans l'étrangleur de débit 1. Elle a pour valeur le ressort 3 soit environ 5
bar.
Exemple :
61
NOTES PERSONNELLES
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5-les distributeurs
63
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5.1 STRUCTURE DE BASE D’UN DISTRIBUTEUR 6/3
- Les éléments empilables sont reliés entre eux par des tirants judicieusement
calculés pour éviter les fuites au plan de joint.
- Les orifices de passage entre les éléments sont étanchés par des joints toriques
logés dans des lamages.
- Le niveau de propreté doit être au moins classe 9 de la NAS 1638 avec une
efficacité de filtration b10 ³ 75
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66
5.2 FONCTIONNEMENT D'UN DISTRIBUTEUR MOBILE 6/3
Les tiroirs de distribution mobile sont munis de fentes de progressivité. Celles-ci
peuvent être poinçonnées, usinées par électroérosion, ou bien simplement
constituées d'un chanfrein.
A - Position repos
L'opérateur actionne son tiroir pour réaliser la fonction P=>B et A=>T. Au fur et à
mesure du déplacement du tiroir, on ouvre progressivement le passage P=>B et on
ferme progressivement le retour P1=>T1. La pression de refoulement P ou P1 monte
jusqu'à atteindre la valeur de la charge et autorise le déplacement de celle-ci.
A cet instant le débit admis par le vérin dans le passage P=>B a pour valeur celui de
la pompe diminué du débit évacué de P1=>T1. Le système fonctionne par
soustraction de débit.
Concrètement, cela se traduit au niveau de l'engin par une maîtrise de l'effort dans
les manœuvres délicates
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C - Fin de la zone de progressivité
D - Pleine ouverture
Le passage de P=>B est total et le retour P=>T1 est fermé. Sur la dernière partie de
la course du tiroir, le récepteur se déplace à pleine vitesse et celle-ci est constante.
Remarque :
En règle générale 35% de la course est destinée au recouvrement au neutre, 45%
de la course correspond à la zone de progressivité et 20% de la course à la pleine
ouverture du tiroir.
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70
5.3 COMMANDE SIMULTANEE
La simultanéité de mouvement est assurée mais la maîtrise des vitesses, c'est à dire
des débits alimentant les récepteurs est aléatoire.
On remarque que si le tiroir 2 est complètement ouvert, la pression chute à 100 bar
et le mouvement de simultanéité avec le tiroir 1 chargé à 150 bar est impossible (loi
de la moindre résistance).
La dextérité du conducteur d'engin entre pour une part importante dans la conduite
de la machine.
71
82
5.5 DISTRIBUTION 4/3 LS CENTRE OUVERT (avec balance individuelle en
sortie type tracto-pelle "WX90")
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Manœuvre d'une tranche
« Le tiroir 21a est actionné vers la droite fonction P1 vers A1 (sortie vérin).
« Le débit de la pompe s'établit dans la cavité de la sortie M2 du doseur et déplace
verticalement la balance 24a.
« Le perçage interne de 24a permet l'admission du débit de pilotage (0,5 l/mn) dans la ligne
L.S. . Ce débit est calibré par le régulateur de débit 15.
« La pression monte à l'entrée du régulateur de débit 15 et dans la boîte à ressort 12 lorsque
celle-ci atteint 15 bars (voir explication stand-by), l'ensemble de la balance 3 voies 13 se
déplace vers le bas et restreint le passage P ¢ T.
« La pression s'élève encore en P1 et M2 ainsi que sur la ligne L.S.
« Lorsque celle-ci atteint la valeur de charge F1 (150 bars), l'admission du débit Q4 est
autorisée côté fond du récepteur. Le fluide s'écoule successivement de P1 ¢ M2 ¢ A1. La
section annulaire du vérin communique avec le retour par la fonction B1 vers T.
« A cet instant précis, le récepteur sort sa tige à une vitesse définie par la section de passage
du doseur S1, la vitesse de déplacement est maintenue constante quelles que soient les
variations de charges car la Dp entre P1 et M2 est elle-même constante. (La Dp est définie
par le ressort 12)
« Pendant cette phase de fonctionnement, le tiroir 13 occupe une position d'équilibre de telle
sorte que la pression sur la section supérieure a pour valeur la pression jaune L.S. (M3) à
laquelle s'ajoute la valeur du ressort 12 (10 bars). L'excédent de débit non consommé par le
récepteur soit Q2 = Q1 - Q3 ou Q4 est évacué vers le réservoir par la fonction P vers T.
« Pendant le fonctionnement de la tranche 20a, le récepteur de la tranche 2 est isolé pour
deux raisons :
« Le doseur S2 ou tiroir 21b est au neutre en position fermée.
« La balance 24b est fermée par l'action de la pression de charge agissant dans la
cavité supérieure de celle-ci par le conduit L.S.2.
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Manœuvre de deux tranches a partir de la position neutre
« La pression s'élève encore en M2 et M4 ainsi que sur la ligne L.S. (M3) et dans la cavité
supérieure de la balance 24b la moins chargée par le conduit L.S.2.
« La balance 24b se déplace vers le bas, fermant ainsi le perçage horizontal et s'immobilise en
équilibre à la valeur de la pression de la plus forte charge lorsque M4 = M3.
« A cet instant précis, les récepteurs sortent leur tige à une vitesse définie par la section de
passage de leur doseur respectif S1, S2. La vitesse de déplacement est maintenue
constante quelles que soient les variations de charges car la Dp entre P1/M2 et P1/M4 de
chaque doseur est elle-même constante.
« Pendant cette phase de fonctionnement, le tiroir 13 occupe une position d'équilibre de telle
sorte que la pression sur la section supérieure (12) a pour valeur la pression LS (M3) à
laquelle s'ajoute la valeur du ressort 12 (10 bars). L'excédent de débit non consommé par le
récepteur soit Q2 = Q1 - Q3, est évacué vers le réservoir par la fonction P vers T.
NOTA :
u Lorsque la balance 24b se déplace vers le bas jusqu'à sa position d'équilibre, elle provoque
simultanément la diminution des sections de passage 0 d'alimentation du récepteur le moins
chargé. Le circuit lamine à cet endroit.
v Il faut soustraire du débit réel Q4 du récepteur le plus chargé, le débit de pilotage LS de 15.
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Exemple de lecture de pression :
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Mise en butée d'un récepteur avec une position similaire des tiroirs doseurs 21a/21b
Pour obtenir un fonctionnement correct au moment de la mise en butée d'un récepteur, il est
nécessaire d'ajouter sur la ligne LS, dans l'élément d'entrée, un limiteur de pression 14.
Fonctionnement :
« M3 = 270 bars
« M1 = 270 bars + 10 bars = 280 bars
« M4 = 270 bars
« PA1 = 280 bars
« PB2 = 100 bars
« Dp constante entre P2 et M4, soit 280 bars - 270 bars = 10 bars
« Pression LS (M3) = tarage de 14 = 270 bars
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Anti-saturation avec demande de débit des doseurs Q4+Q5 > Q pompe
L'opérateur ouvre le ou les doseurs S1 et S2 de telle sorte que la demande de débit pour les
récepteurs devient supérieure au débit de la pompe sous un DP de 10 bars.
« La pression dans la ligne LS reste toujours sensible à la plus forte charge (150 bars) et
s'établit dans les cavités supérieures de toutes les balances 24a, 24b.
« Les balances 24a, 24b obéissent à la loi d'équilibre déjà décrite et se positionnent de telle
sorte que les pressions M2 et M4 sont identiques et correspondent à la pression de charge la
plus importante via M3.
« Simultanément, l'augmentation de la section de passage du ou des doseurs provoque la
chute de la pression de refoulement aux entrées P1, P2 des doseurs S1, S2 (saturation).
« Le tiroir de la balance 15 se ferme complètement (P isolé de T) et la totalité du débit de
pompe est disponible aux entrées P1,P2 des doseurs S1 et S2.
« A partir de cet instant, les doseurs S1, S2 fonctionnent sous une même Dp qui dépendra des
sections de passage, mais sera de toute façon inférieure à la DP initiale de 10 bars.
« Les débits restent proportionnels entre eux et provoquent un ralentissement des
mouvements.
93
NOTES PERSONNELLES
94
6 - les pompes
95
25 bar
260 bar
96
6.1 LA REGULATION PRESSION - DEBIT (LOAD-SENSING)
Définition :
La régulation pression débit est un système qui permet d’ajuster le débit de la pompe
à la valeur exigée pour la commande des récepteurs. Simultanément, la pression de
refoulement s’aligne à la valeur de la charge à déplacer plus 25 bar environ.
Remarques :
97
85
25 bar
260 bar
98
B - Régulation Pression-débit («Load Sensing»)
La force hydraulique devient plus faible que la force mécanique du ressort 11. Le
tiroir 10 se déplace vers la gauche et réalise la fonction A1=>T1, X1 fermé.
PA = 60 bar et P = 60 + 25 = 85 bar.
Conclusions :
Les défauts mis en évidence dans l’analyse critique du paragraphe 5.4 ont disparus.
Remarques :
-1- Lorsque l’opérateur ouvre plus ou moins son tiroir de distributeur à effet
proportionnel, la pompe régule en débit. Les remarques concernant les temps de
déplacement du plateau came sont identiques à celles énoncées dans la régulation à
pression constante.
-2- Lorsque la pompe régule en pression autrement dit, lorsque la charge varie, la
régulation se fait pratiquement sur un point, le plateau came oscille seulement de la
valeur des variations de fuites.
99
100
C - Mise en butée :
Le vérin de manœuvre 2 est alimenté sur ses deux sections et par effet différentiel,
place le plateau came en annulation de débit aux fuites près du système.
101
102
6.2 LA REGULATION A PUISSANCE CONSTANTE
1 - Levier bascule
2 - Piston de mesure glissant sur le levier 1
3 - Ressort de tarage réglable en fonction de la puissance constante choisie
Définition
F.d = F1.d1
La variation de bras de levier d1, qui représente le débit, est obtenue par le
glissement du piston 2 sur la branche inférieure du levier bascule.
103
104
A - Régulateur à puissance constante en position repos
1 - Levier bascule
2 - Piston de mesure glissant sur le levier 1
3 - Ressort réglable de tarage de la puissance constante
4 - Tiroir de régulation
5 - Piston de commande du plateau came
6 - Ressort de rappel du plateau came à a max.
7- Doigt de manœuvre du plateau came
La pompe restera calée à a max. sur toute la montée verticale, c’est à dire dans
l’exemple ci-contre de 0 à 120 bar.
105
106
B - Affichage :
1 - Levier bascule
2 - Piston de mesure glissant sur le levier 1
3 - Ressort réglable de tarage de la puissance constante
4 - Tiroir de régulation
5 - Piston de commande du plateau came
6 - Ressort de rappel du plateau came à a max.
7- Doigt de manœuvre du plateau came
Cette phase est représentée par souci didactique car en réalité elle est transitoire.
Le levier 1 oscille dans le sens horaire et entraîne avec lui le tiroir 4 en direction
droite.
A cet instant précis, le piston de commande 5 par effet différentiel, est autorisé à
réduire la cylindrée de la pompe comme expliquée dans la phase suivante.
107
108
C - Mise en position :
1 - Levier bascule
2 - Piston de mesure glissant sur le levier 1
3 - Ressort réglable de tarage de la puissance constante
4 - Tiroir de régulation
5 - Piston de commande du plateau came
6 - Ressort de rappel du plateau came à a max.
7- Doigt de manœuvre du plateau came
Dans son mouvement vers la droite, le piston de commande 5 entraîne avec lui le
petit piston de mesure 2 qui glisse sur la branche horizontale du levier 1.
Le bras de levier d1 diminue de telle sorte que le couple F1.d1 tend à retrouver sa
position d’équilibre par rapport au couple de référence F.d.
Remarques :
109
110
6.3 REGULATION PRESSION - DEBIT - PUISSANCE
La régulation pression débit (load-sensing) avec limitation à puissance constante est
conçue en superposant les trois régulations précédentes.
5.6.1 Exemple :
La machine travaille sous 60 bar, le débit choisi est de 120 l/min. Le point X1 est
toléré.
La pression monte à 180 bar, le point X1 passe fictivement en X2, valeur qui ne peut
être acceptée car elle dépasse de l’hyperbole de puissance constante.
Remarque :
111
112
6.4 REGULATION A SOMMATION DE PUISSANCE
Technologie :
Le dispositif de régulation attaque une pompe double dont les ensembles tournants
1-1 et 1-2 sont logés dans un seul carter. La rotation est assurée par un engrenage 7
dont les dentures sont directement taillées dans le plateau recevant les têtes de
pistons coniques.
Les deux barillets sont liés mécaniquement par un étrier 6 lui même solidaire d'un
vérin de manœuvre 2. Une prise de force, non représentée sur le dessin ci-contre
mais figurant sur le schéma, peut être proposée en variante pour l’entraînement
d'une pompe destinée aux auxiliaires.
113
114
Régulation à sommation de puissance (suite)
Principe :
Si par exemple pour le mouvement 1, la pompe 1-1 travaille à 300 bar et pour le
mouvement 2, la pompe 1-2 travaille à 200 bar, la moyenne aura pour valeur :
300 + 200
= 250 bar lu sur p3
2
115
116
6.4 LE NEGATIF CONTROL
1 - Vérin de manœuvre de l'inclinaison du barillet pour la variation de cylindrée
2 - Tige de pilotage
3 - Tiroir pilote
4 - Ressort de pilotage
5 - Ressort de rappel à a = 0
6 - Barre de rétroaction mécanique
Généralités :
Les applications de la régulation nommée "négatif control" concernent
essentiellement les pelles et tracto-pelles. L'expression "négatif control" signifie que
le débit refoulé par la pompe principale augmente lorsque la pression de pilotage du
bloc "négatif control" diminue (non représenté sur le dessin ci-contre).
Le "négatif control" est toujours associé à la distribution du type 6/3. Les pompes
sont du type circuit ouvert à sommation de puissance telles que décrites au
paragraphe 5-7.
Position repos :
La pression de pilotage X2 est pratiquement nulle. Les ressorts 4-5 appliquent le
dispositif d'inclinaison en position a = 0. Le débit principal est nul. Le tiroir pilote 3 est
en position X1=>A et la pression de pilotage de 30 bar assure le maintien en position
de la servo-commande.
Mise en position :
Le vérin de manœuvre 1 se déplace vers la gauche et augmente la cylindrée de la
pompe. La barre de rétroaction mécanique 2 oscille autour du point b de telle sorte
que le point a s'orientant vers la gauche, le point c va se déplacer vers la droite
jusqu'à refermer l'alimentation X1=>B. A cet instant, la servo-commande s'immobilise
en position.
Conclusion :
La cylindrée de la pompe principale dépend de la position du point b, lui même
tributaire de la compression du ressort 4 et en final, de la pression de pilotage X2.
Lorsque la servo-commande est affichée, le point c revient toujours à sa position
initiale. Pour cette raison, il est appelé semi-fixe.
117
118
Régulation "négatif control"
Position d'attente :
La pression de 15 bar génère sous le tiroir 6 une force hydraulique qui s'oppose à la
force mécanique du ressort 7. Le tiroir 6 occupe une position P=>A et A=>T qui
donne naissance à une pression de pilotage X2 autorisant un débit Q1 de 20 l/min.
119
120
Négatif control (suite)
Conclusion :
Tant que la valeur de la charge n'est pas atteinte, récepteur immobile, la pompe
principale 1 délivre un débit minimum de 20 l/min. Le bilan énergétique est
satisfaisant et l'échauffement de l'huile minimum.
121
122
Négatif control (suite)
Selon la position du tiroir, un débit Q3, fonction P=>A, prend naissance pour
l'alimentation du vérin.
Conclusions :
123
124
Négatif control (suite)
Plein débit
125
126
6.5 MOTEUR HYDRAULIQUE A DEUX CYLINDREES
Les moteurs hydrauliques à deux cylindrées sont utilisés par exemple pour la translation
des pelles à chenilles.
p.q
M= ou usuel M = p.q.1,6
2π
Q
N=
q
Pour la vitesse route, le moteur sera calé en cylindrée minimum a = 7°30) ce qui permet,
pour un débit d'entrée constant d'obtenir la grande vitesse. Par contre, le couple aux
roues, pour une pression donnée est minimum.
Pour la vitesse chantier, le moteur sera calé en cylindrée maximum a = 15°), ce qui
permet, pour le même débit d'entrée, de travailler à faible vitesse. Par contre le couple
aux roues, à pression constante identique à la grande vitesse, est maximum.
Pour un rapport de cylindrée de 15° à 7°30, la transmission est dans un rapport 2/1. La
mise en petite ou grande cylindrée est obtenue à partir d'un petit distributeur 4/2 à
commande électrique attaquant directement les vérins d'inclinaison du plateau came. Le
distributeur est généralement directement flasqué sur le moteur.
127
NOTES PERSONNELLES
128
6.6 REGULATION SECONDAIRE A PRESSION CONSTANTE
Généralités
Ce type de régulation se monte sur des moteurs à cylindrée variable et les applications
concernent essentiellement la translation hydrostatique des véhicules.
Rappel
1 - Le couple délivré par un moteur hydraulique est lié à la formule :
M = 1,6.p.q
Q
N=
q
Conclusion :
En rapprochant les deux caractéristiques exposées ci dessus, nous pouvons tirer la
conclusion finale suivante:
Vitesse route è Petite cylindrée è Grande vitesse è Petit couple
Vitesse chantier è Grande cylindrée è Petite vitesse è Grand couple
La variation du couple est inversement proportionnelle à la vitesse, sans gradation, entre
les deux paramètres extrêmes. Ce comportement est typique de la translation d'un
véhicule. On remarque également que cette régulation entretient un produit couple è
vitesse constante, la puissance absorbée reste donc elle même constante sur toute la
plage de variation de la régulation secondaire.
129
130
6.7 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE LA REGULATION
SECONDAIRE A PRESSION CONSTANTE
1 - Vérin de manœuvre du barillet (alimentation en différentiel)
2 - Ressort de régulation
3 - Tiroir de régulation
4 - Réglage du point d'enclenchement
5 - Vis de limitation de la cylindrée minimum
131
132
Principe de fonctionnement de la régulation secondaire (suite)
Position intermédiaire
Le tiroir de régulation travaille pratiquement sur arête vive au niveau des orifices X-A-T.
Le barillet est maintenu à une cylindré q assurant une translation à 15 km/h pour le couple
M2.
Fhyd. > Fmec2. , fonction X=>A, la cylindrée augmente pour satisfaire au nouveau couple,
la vitesse diminue.
Fhyd. < Fmec2. , fonction A=>T, la cylindrée diminue pour satisfaire au nouveau couple,
la vitesse augmente.
133
134
Principe de fonctionnement de la régulation secondaire (suite)
135
NOTES PERSONNELLES
136
137
138
7.1 GENERALITES
Les manipulateurs sont montés dans le poste de conduite de l'engin. Ils permettent la
commande à distance des composants suivants :
A - Distributeur 6/3
B - Distributeurs 4/3 LS
D - Variantes de construction
139
140
7.2 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT D'UN MANIPULATEUR
HYDRAULIQUE
1 - Levier
2 - Poussoirs
3 - Ressort de régulation
4 - Ressort de rappel
5 - Tiroir de réduction de pression
A – Position repos
Le levier de commande 1 est vertical. Les poussoirs 2 sont sortis totalement par l'action
des ressorts de rappel 4.
Les tiroirs 5 occupent une position avec les sorties 1 et 2 vers T, arrivée P de pression de
pilotage fermée. La pression sur les sorties 1 et 2 est nulle.
B – Affichage
L'opérateur incline son levier et agit sur le poussoir 2 de gauche. Pendant cette phase qui
est transitoire, il se produit les effets suivants :
C – Mise en position
La pression monte sur la sortie 1. Elle génère une force hydraulique sous le tiroir 5 en
opposition avec la force mécanique du ressort 3.
A l'équilibre des deux forces, le tiroir 5 se referme et maintient sur la sortie 1 une pression
réduite définie par la compression du ressort 3.
Conclusion
141
142
7.3 CLAPET DE SECURITE OU VALVE ANTI-RUPTURE DE FLEXIBLE
Cette valve assure l'immobilisation d'un vérin muni d'une charge menante en cas de
rupture de tuyauterie ou de flexible.
Pour garantir sa fonction de sécurité, elle doit être directement flasquée au pied du vérin.
Le manipulateur 8 est au repos, les pressions de pilotage sur les sorties 2 et 4 sont
pratiquement nulles et le distributeur 9 est au neutre. La charge menante W du vérin est
gelée en position. Elle se retrouve en appui sur le cône du clapet 5 lui-même en contact
avec le siège 6.
143
144
Clapet de sécurité ou valve anti-rupture de flexible (suite)
L'opérateur actionne son manipulateur dans le sens 8a et agit sur la réduction de pression
en relation avec l'orifice 4.
Le distributeur progressif 9 occupe la position P1 vers A et B vers T1. Le débit Q1, issu de
celui-ci, déplace le clapet anti-retour 6 et s'achemine côté tige du vérin (orifice U2).
Simultanément, la section côté fond est au réservoir.
Le vérin rentre sa tige. Pendant ce temps, le clapet 5 est immobile en appui mécanique
sur le piston de déverrouillage 7.
145
146
Clapet de sécurité ou valve anti-rupture de flexible (suite)
L'opérateur actionne son manipulateur dans le sens 8b et agit sur la réduction de pression
en relation avec l'orifice 2.
la vitesse descente ou de montée du vérin est gérée par le tiroir du distributeur 9 qui
travaille dans sa zone de progressivité comme expliqué au chapitre SX 14.
Par contre, la vitesse de descente maximum n'est pas définie par l'arête de retour du
distributeur 9, mais par la vis 1 de limitation d'ouverture du tiroir clapet 5 (section de
passage Z). Ceci garantit en cas de rupture de flexible "V2" une augmentation de vitesse
limitée à 10% de la vitesse de descente initiale.
Nota :
147
NOTES PERSONNELLES
148
8 – Le circuit fermé de base
149
150
8.1 LE CIRCUIT FERME DE BASE
Dans un circuit fermé les tuyauteries d’alimentation AB se referment à la fois sur la pompe 1 et
le moteur 2.
1.4 a – b Cartouches de clapets de gavage et soupape HP. Intégrés à la pompe 1. Les deux
clapets anti-retour, un par branche, sélectionnent automatiquement la branche BP recevant le
débit de gavage. Les deux limiteurs de pression HP, un par branche, limitent le couple
maximum admis sur l’arbre du moteur hydraulique 2 dans les deux sens de marche. Il sont
généralement tarés à 10 % au-dessus du couple de travail le plus élevé.
1.3 - Limiteur de pression de gavage. Intégré à la pompe 1 limite la pression de gavage donc
la valeur de BP entre 7 et 30 bar selon les transmissions.
3 – Filtre. L’huile fraîche aspirée par la pompe de gavage 1.2 est filtrée généralement à
10 mm avant de pénétrer dans la boucle du circuit fermé.
151
152
8.2 ARRET
- La pompe de gavage 1.2 entraînée par l’arbre principal de la pompe 1 aspire dans le
réservoir en passant au préalable par le filtre 3
- Elle refoule vers les deux clapets anti-retour de gavage 1.4 a – b qui s’ouvrent et autorisent
la mise sous pression statique des deux branches AB du circuit fermé
- La pression statique appelée « gavage » est limitée par le limiteur de pression 1.3
généralement taré entre 7 et 30 bar selon le type de transmission.
- L’excédent du débit de gavage, autrement dit la quasi totalité de celui-ci traverse le limiteur
de pression 1.3 et franchit successivement le carter de la pompe 1 et l’échangeur de
température 4 avant de retourner au réservoir 5. Cette disposition appelée balayage évite
l’échauffement de la pompe 1 lorsque celle-ci tourne un temps prolongé à débit nul.
En plaçant un manomètre sur chaque branche AB du circuit fermé nous lirons la pression de
gavage ajustée par 1.3 (soit 7 à 30 bar).
En plaçant un manomètre sur le circuit de balayage nous lirons les faibles pertes de charges
du retour qui ne doivent pas dépasser 2 à 3 bar, valeur limite de la tenue du joint
d’étanchéité à lèvre de l’arbre de pompe et moteur.
153
154
8.3 PREMIER SENS DE MARCHE
- La pompe 1 tourne
- Dans l’exemple ci-contre, la branche de gauche (couleur rouge) est sous pression HP et la
branche de droite (couleur orange) est au retour sous pression BP.
- Le clapet anti-retour 1.4 a de la branche BP a est ouvert et permet l’admission du débit sous
pression de gavage sur la branche de retour. Cette disposition permet de satisfaire à deux
exigences :
- L’excédent de débit de gavage non consommé par les fuites est évacué par le limiteur de
pression 1.3 et s’achemine vers le réservoir en traversant au préalable le carter de la pompe
1. Ce fluide, auquel s’ajoute l’huile de fuite y du moteur hydraulique 2 est refroidie par
l’échangeur 4 avant d’être aspirée à nouveau par la pompe de gavage 1.2.
155
156
8.4 DEUXIEME SENS DE MARCHE
La structure d’un circuit fermé étant parfaitement symétrique, la commande du deuxième sens
de marche est donc l’inverse du premier.
Remarques :
B – Cette transmission élémentaire met en œuvre une pompe à cylindrée variable et un moteur
à cylindrée fixe. La plage de vitesse, ou rapport de transmission peut être augmentée en
associant une pompe et un moteur à cylindrée variable.
C – Une qualité importante offerte par le circuit fermé est l’aptitude au contrôle des charges
menantes. Si par exemple le véhicule pour le même sens de marche passe de la phase montée
à la phase descente, la pression HP passera simplement d’une branche sur l’autre sans nuire
au fonctionnement de la transmission.
Dans le cas ci-contre, pour le même sens de débit, la branche de droite (rouge) devient gavage
et la branche de gauche (jaune) devient HP. Le clapet de gavage 1.4 b se ferme et le clapet 1.4
a s’ouvre. Le moteur hydraulique 2 se comporte comme une pompe et la pompe 1 comme un
moteur hydraulique.
La capacité de retenue de charge est limitée à celle du moteur thermique qui reste faible, et doit
tenir compte des rendements de la transmission qui jouent dans un sens favorable.
157
158
8.5 LIMITATION DU COUPLE
Les transmissions hydrostatiques en circuit fermé sont munies d’un moyen de limiter le couple
(ou l’effort) transmis au récepteur.
Cette condition est remplie par les deux cartouches 1.4 a et b qui agissent en limiteur de
pression. Dans le cas ci-contre, la cartouche HP 1.4 a est active et la cartouche BP 1.4 b est
inactive et remplit seulement sa fonction de clapet de gavage.
Lorsque la pression maximum de travail est atteinte, réglée par le ressort 1.4 c, le clapet du
limiteur de pression 1.4 a s’ouvre. Le fluide hydraulique sous pression maximum est évacué
vers la branche opposée en franchissant librement le clapet de gavage de la cartouche 1.4 b.
A cet instant le moteur hydraulique 2 est immobilisé sous pression et le débit de la pompe
circule de B ® 1.4 a ® 1.4 b ®A.
Il est vivement déconseillé de maintenir cet état de fonctionnement pendant un temps prolongé
car toute la puissance est transformée en chaleur au travers de 1.4 a. l’échauffement qui en
résulte peut provoquer la grippage de la pompe 1.
Pour les engins qui nécessitent le maintien de la charge en position statique on équipe la
pompe d’une valve d’annulation de débit à pression maximum.
159
160
8.6 BLOC D’ECHANGE D’HUILE
A – Position neutre
Pendant cette phase le sélecteur d’échange d’huile 6 est au neutre en position fermée, les
orifices p1 – p2 sont isolés de T.
B – Position en fonctionnement
Dans l’hypothèse où Qfm est relié au carter de la pompe , ce qui est souvent le cas Qpg3 =
Qpg1
161
NOTES PERSONNELLES
162
9 – Valve thermostatique
163
164
9.1 VALVE THERMOSTATIQUE
Principe
Fonctionnement
165
NOTES PERSONNELLES
166
10 – Réservoir équipé
167
10.1 GENERALITES
Sa conception n'est pas le fruit du hasard. Elle doit obéir à des règles
précises concernant les points suivants :
« Capacité
« Aspiration - retour - drain
« Remplissage - vidange
« Aération
« Accessibilité
« Elément de séparation
« Température
« Epaisseur des parois
« Peinture
« Filtre
« Réchauffeur
« Echangeur de température
« Niveau visuel ou électrique
« Thermostat
Nota
168
1.1 Capacité
CIRCUIT OUVERT
Le volume total du réservoir est défini par le volume utile auquel il faut
additionner le volume de marnage et celui du ciel d'air.
Vt = Vu + Vm + Va
REMARQUE
Si le réservoir supporte le groupe motopompe, la puissance de ce dernier
peut influer sur les dimensions de celui-ci.
CIRCUIT FERME
NOTA
Dans les circuits adaptés aux engins, le volume du réservoir dépend
essentiellement de la puissance d'échange du refroidisseur. La tendance
actuelle est de choisir une valeur comprise entre 30 et 50 % de la puissance
hydraulique installée. Dans ce cas, le volume vaut 0,8 à 2 fois le débit des
pompes en circuit ouvert, gavage y compris. Il ne faut pas perdre de vue,
que les engins peuvent être soumis à des températures ambiantes de 50°C,
ce qui induit des températures d'huile de 90 à 100 °C.
169
1.2 Aspiration – retour – Drain
1.4 Aération
1.5 Accessibilité
170
Le rôle des cloisonnements est de séparer les orifices d'aspiration des
canalisations de retour et de drain. Leur disposition est à l'origine des
méandres du lent parcours du fluide. Ce principe induit une désaération
maximum du fluide.
171
NOTES PERSONNELLES
172
11 – Fluides hydrauliques
173
11.1 PREAMBULE
Le fluide représente un élément fondamental de toute transmission oléo-
hydraulique. Au fil du temps, son évolution a contribué à l'essor d'une technique
performante, présente dans de nombreux domaines.
D'abord eau, puis huile de turbine, il développa ensuite des propriétés lubrifiantes
intéressantes grâce à l'additivation anti-usure.
Quelques années plus tard, les recherches dont il était l'objet, s'orientèrent vers la
filtration, la compatibilité multi-métal, la protection en couche mince et la
désémulsion. Enfin, dans sa forme bio-dégradable, le fluide put renouer avec
l'environnement.
Nota
Malgré les nombreux inconvénients que présente l'eau (corrosion, gel, entartrage,
évaporation, absence de viscosité et de propriétés lubrifiantes), certaines
techniques l'utilisent toujours (forgeage, filage, etc…).
§ Transmission d'énergie
§ Lubrification et protection
174
11.3 CARACTERISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES
Ø VISCOSITE (NORMES : NF T 60-100 / ASTM D 145 / ISO 3014)
A B
La notion de viscosité peut être concrétisée par deux jeux de cartes. Chaque carte
représente une tranche de la veine liquide.
Remarque importante
D'une manière scientifique, deux viscosités dépendantes l'une de l'autre ont été
définies. Avec les lubrifiants oléo-hydrauliques, la viscosité cinématique (n) est
couramment utilisée. Par contre, concernant plus spécifiquement les huiles
moteurs, la classification SAE définit une viscosité maximale à basse température.
Celle-ci est déterminée par la mesure de la viscosité dynamique (µ), seule
signification de la "démarrabilité" de l'huile à basse température.
175
La définition de la viscosité impose le choix d'une température de référence. Les
normes précitées ont classé les huiles en fonction de leur viscosité à 40°C.
Tritech
Classe de viscosité Viscosité cinématique Limites de viscosité
ISO médiane (mm²/s à 40°C) cinématique en mm²/s à 40°C
MINI MAXI
ISO VG 15 15 13,5 16,5
ISO VG 22 22 19,8 24,2
ISO VG 32 32 28,8 35,2
ISO VG 46 46 41,4 50,6
ISO VG 68 68 61,2 74,8
ISO VG 100 100 90 110
ISO VG 150 150 135 165
176
Ø INDICE DE VISCOSITE (NORMES : NF T 60-136 / ASTM D 2270 / ISO 2909)
L'indice de viscosité est calculé à partir de deux gammes d'huile de référence : l'une
d'indice O (origine naphténo-aromatique, très instable en viscosité sous l'influence
de la température), l'autre d'indice 100 (origine paraffinique, plus stable sous l'effet
de la chaleur).
B : VI 209
177
Ø RELATION VISCOSITE / PRESSION
v p = vo .e b. p
Pour une huile minérale classique, la viscosité double pour une pression de service
de 350 bar.
Ø
178
MASSE VOLUMIQUE
r 15
r=
1 + a (t - 15)
r 15
r=
Dp
1-
K
179
L'indice d'acide (AN) est, par définition, le nombre de milligrammes de potasse
nécessaire pour neutraliser les acides contenus dans un gramme d'huile. La
mesure repose sur le changement de couleur d'un réactif coloré ou s'effectue par
potentiométrie.
Remarques
¨ Dans le cas des huiles minérales neuves, pour AN > 0,5, le seuil critique est
atteint aux alentours d'une valeur double.
¨ Dans le cas des fluides de synthèse, l'additivation étant différente, le ratio des
AN est plus important.
¨ A l'atteinte du seuil d'alerte, mesurer la viscosité et pratiquer une
ultracentrifugation. L'oxydation se traduit alors par l'apparition de dépôts noirs.
180
Ø POINT D'ANILINE (SUITE)
Remarque importante
181
11.4 PERFORMANCES DES HUILES HYDRAULIQUES
Qualités principales du fluide
Le fluide hydraulique doit "mouiller" toutes les pièces en mouvement avec un film
lubrifiant. Celui-ci peut se rompre sous l'effet de pressions élevées, d'une
alimentation insuffisante en huile, d'une viscosité trop faible ou de mouvements trop
rapides.
§ Erosion (cavitation)
§ Corrosion de contact (fretting)
§ Fatigue (fissure)
§ Abrasion (enlèvement par coupe ou labourage sans ablation)
§ Adhésive (contact métal/métal avec rupture par cisaillement)
Les principaux tests sont réalisés sur les machines 4 billes, TIMKEN et FZG.
Il est admis, pour les huiles minérales, qu'au-delà de 60°C, la durée de vie du fluide
est divisée par deux à chaque palier supplémentaire de 10°C.
182
L'essai d'altération consiste à soumettre l'huile à un barbotage d'oxygène en
présence d'eau et de catalyseurs. L'indice d'acide est ensuite mesuré. En parallèle,
une quantification de dépôts est effectuée.
Le fluide ne doit pas attaquer les métaux usuels et notamment le cuivre. L'évolution
de cette propriété peut être appréciée visuellement en plongeant une lame de
cuivre pendant trois heures dans le fluide porté à 100°C. La coloration qui en
découle, donne une indication significative. Concernant les autres métaux, divers
tests déterminent l'état de corrosion avec de l'huile surtout contaminée par de l'eau.
Dans une installation, le pourcentage d'eau ne doit pas dépasser 0,1%. Dans
certains cas spécifiques, l'alarme peut être fixée à un seuil plus faible (100 à 500
ppm).
Le test consiste à plonger des éprouvettes d'acier dans un mélange d'huile (90%) et
d'eau (10%) porté à 60°C et ce, pendant 24 heures.
L'eau peut dégrader certains additifs et donner ainsi naissance à des composés
acides qui entraînent corrosion et dépôts. Les additifs à base de zinc stabilisé
peuvent lutter contre ce phénomène.
L'essai consiste à plonger une plaque de cuivre dans une bouteille en rotation lente
contenant 75% d'huile et 25% d'eau. A l'issue du test, on mesure la perte de
masse de cuivre et l'acidité du produit aqueux.
183
L'eau introduite dans le fluide doit être éliminée le plus rapidement possible car elle
diminue la viscosité, altère les propriétés anti-corrosion et favorise la création de
sédiments. La décantation permet d'évacuer l'eau libre du circuit.
L'essai consiste à agiter des volumes égaux d'huile et d'eau, et à mesurer le temps
de séparation.
§ COMPRESSIBILITE
La compressibilité peut être fortement augmentée lorsque de l'air non dissous est
entraîné sous forme de bulles. L'effet DIESEL (ou LORENTZ) peut se produire et
engendrer l'auto-allumage du mélange air-gaz.
Lorsque l'air s'est introduit dans le circuit, il est impératif qu'il en sorte rapidement.
L'oxydation de l'huile, la pollution particulaire et la présence d'eau diminue la
capacité de désaération du fluide. En cas de mauvais dosage de l'additivation anti-
mousse, la vitesse de désaération peut augmenter.
L'essai consiste à souffler de l'air dans l'huile de façon à mesurer la teneur en air en
fonction du temps.
184
FILTRABILITÉ (NORMES : NF E 48-690 / NF E 48-691)
Le fluide hydraulique de part son origine, sa viscosité et son additivation, influe sur
la taille du filtre ainsi que sur la nature du média filtrant.
L'intégration de filtres très fins (5µm(c)) lui impose une excellente filtrabilité. Cette
caractéristique doit pouvoir s'appliquer même en présence d'eau.
l'essai consiste à filtrer l'huile dans des conditions pré-définies (Dp, surface filtrante,
porosité) pour mesurer la vitesse de passage et ce, avec présence ou non d'eau.
Ø RESISTANCE A L'INCENDIE
Les huiles minérales brûlent d'autant plus facilement qu'elles sont employées à des
températures élevées. Un jet d'huile minérale peut s'enflammer en passant au-
dessus d'un four ou en étant projeté sur une pièce en fusion. la distance de
propagation est liée directement à la pression. Pour essayer de remédier à ce
phénomène, des fluides spéciaux, résistants au feu, ont été développés.
Fluides aqueux
185
§ Homologation FMRC (Factory Mutual Research Corporation) :
¨ Test de dégagement de chaleur, assez proche de celui du 7ème rapport du
Luxembourg.
§ Biodégradabilité
186
§ Non toxicité
¨ Toxicité aiguë sur le poisson
¨ Toxicité aiguë par ingestion sur les mammifères (le rat)
¨ Danger pour l'eau exprimé par les classes WGK
0 = Considéré comme généralement non polluant
1 = Risque de faible pollution
2 = Risque de pollution
3 = Fortement polluant
Réflexions choisies
§ Les fluides hydrauliques doivent être compatibles avec les différents matériaux
de l'installation (cuivre, acier, aluminium, zinc, etc…). Cette compatibilité s'étend
à toutes les matières plastiques, les joints d'étanchéité statiques ou dynamiques
et autres élastomères (accumulateurs, flexibles, câbles électriques, etc…) ainsi
qu'aux peintures.
§ Ne pas oublier que les fluides biodégradables au même titre que les autres
fluides sont soumis à des règles strictes d'évacuation.
Remarque importante
Les fluides sont dits "incisaillables" lorsqu'ils sont exempts d'additifs améliorant
l'indice de viscosité. Si l'obtention d'un indice élevé (>110) passe par l'introduction
de chaînes de polymères longues, une contrainte de cisaillement importante peut
entraîner une chute permanente de la viscosité et de l'indice de viscosité.
187
NOTES PERSONNELLES
188
12 - la filtration
189
190
70% des cas de pannes ont pour origine la pollution
4 - La pollution grossière. Elle correspond aux particules qui ont pour valeur le jeu fonctionnel
des appareils. En hydraulique, selon le calibre des composants, ce jeu varie de 5 à 30 µm
5 - La pollution fine. Elle correspond aux particules inférieures à la valeur du jeu fonctionnel
7 - La cavitation est provoquée par une prise d'air ou de mauvaises conditions d'aspiration de la
pompe
8 - L'eau. On ne doit jamais dépasser 0,1 % d'eau dans l'huile. L'eau a pour origine la
condensation provoquée par les variations de température au-dessus du niveau d'huile dans le
réservoir.
11 - Usure. La pollution fine, la plus répandue, agit comme de la pâte à rôder. Les jeux
fonctionnels augmentent ainsi que les fuites. Les mouvements des récepteurs ralentissent
jusqu'à l'arrêt total. L'augmentation des fuites génère à son tour une élévation anormale de la
température
191
192
12.2 ENDROITS DE FILTRATION
193
194
12.3 TECHNOLOGIE D'UN FILTRE
1 - Milieu filtrant 3 - 5 - 10 - 20 µm selon 4 - Clapet de by-pass
applications avec virole interne 5 - Tête
2 - Cuve . 6 - Indicateur de colmatage.
3 - Joint torique
- Le milieu filtrant 1 peut être en papier cellulose imprégnée de résine phénolique ou fibre
de verre. Dans les deux cas la cartouche est consommable et doit être jetée lorsqu'elle
atteint son seuil de colmatage. La résistance de la virole interne détermine la tenue du
milieu filtrant à l'écrasement.
- La cuve 2 pour les filtres basse pression est en tôle emboutie et en acier moulé pour la
HP jusqu'à 450 bar. Elle est généralement vissée sur la tête de filtre et étanchée par un
joint torique
Le clapet de by-pass et son ressort 4 protège le filtre des pics de pression provoqués par
les démarrages à froid avec huile visqueuse ou bien des pointes de débit surtout avec
filtre retour
La tête de filtre est équipée du signal de colmatage 6 qui peut être visuel ou électrique. Le
signal de colmatage peut être muni d'un adaptateur pour prise de prélèvement
d'échantillon
Les filtres peuvent être montés en ligne avec implantations par raccords ou brides. Ils
peuvent être directement flasqués sur plaque de base ou carter de pompe dans le cas de
transmissions hydrostatiques
195
196
12.4 POUVOIR D'ARRET D'UN ELEMENT FILTRANT
Le pouvoir d’arrêt d’un élément filtrant s’exprime en micromètre absolu (µm absolu)
suivant la norme
CETOP RP 92 M
Définition : “Le pouvoir absolu” se définit comme étant le diamètre de la plus grosse
particule solide sphérique qui passe à travers un élément filtrant dans des conditions
données.
Les différents degrés de filtration absolus couramment utilisés sont les suivants :
3 µm - 5 µm - 10 µm - 15 µm - 25 µm
Pour juger des performances d’un élément filtrant on utilise un banc d’essai et de contrôle
nommé MULTI-PASS
Un fluide pollué par poussière d’essai (ACFTD) est admis à l’amont (E) du filtre. Des
prélèvements simultanés sont effectués à l’amont et à l’aval (S) du filtre à essayer. Ils sont
analysés automatiquement pour quantifier le nombre de particules présentes avant et
après le filtre
Pour une dimension de particule égale et supérieure à une valeur donnée, le coefficient ß
s’obtient en divisant la quantité mesurée à l’amont par la quantité mesurée à l’aval
Exemple
200000
= 75 soit coef. b10 = 75
2660
197
La norme NAS 1638 E
Classe
Microns
00 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
5-15 125 250 500 1000 2000 4000 8000 16000 32000 64000 128000 256000 512000 1024000
15-25 22 44 89 178 356 712 1425 2850 5700 11400 22800 45600 91200 182400
25-50 4 8 16 32 63 126 253 506 1012 2025 4050 8100 16200 32400
198
12.5 ETAT DE POLLUTION D'UN FLUIDE
La norme NAS 1638 E
Pour apprécier l’état de pollution d’un fluide, on utilise la norme d’origine Américaine NAS
1638
La mesure est réalisée à partir d’un échantillon de 100 ml, prélevé sur le circuit
hydraulique dans des conditions données (voir ci-après
La norme indique le nombre de particules dans une fourchette de taille donnée et définit
14 classes de pollution, de la classe 00 à 12
La norme NAS 1638 ne prend pas en compte les particules fines < à 5 µm. Dans
l’hypothèse de blocage de tiroirs, sans grippage, il y a lieu de vérifier la présence de
particules fines en demandant au laboratoire spécialisé un comptage inférieur à 5 µm ou à
défaut une gravimétrie
La norme NAS détermine une classe pour chaque fourchette de tailles de particules
La classe finale retenue est la plus défavorable
199
Exemple avec échantillon de 100 ml de 64000 particules > 5 µm et 7200 particules > 15
µm
200
La norme ISO 4406
Le graphique ci-contre montre que nous sommes au point 6,4 . 104 = 64000 soit chiffre 17
pour les particules supérieures à 5 µm et au point 7,2 . 103 = 7200 soit chiffre 13 pour les
particules supérieures à 15 µm. L’indice de pollution est donc 17/13
Le tableau ci-contre donne la correspondance entre la norme NAS 1638 et l’ISO 4406
201
12.6 MODIFICATION DU STANDARD ISO
202
Ø COMPARAISON DES TAILLES DE PARTICULES
Les mesures ont été réalisées avec un compteur automatique calibré avec l'ACFTD et
selon MTD/NIST.
Tritech
Ø NOUVELLES NORMES
Comme le montrent les trois points précédents, les diverses évolutions et révisions
des normes ISO ont des répercussions sur la définition des tailles de particules et sur
le calibrage des compteurs automatiques de particules. Ces modifications influent
également sur l'interprétation des résultats en laboratoire pour la propreté des
fluides (au niveau des petites particules), ainsi que sur le résultat des tests de
performance des filtres.
203
Ø NORME ISO 4406 (SUITE)
Dans l'exemple ci-dessus, les compteurs étalonnés selon ISO 4402 (1987) affichent le
code ISO 4406 à deux chiffres (13/10) alors qu'un appareil étalonné selon
ISO 11171 (1999) donnera le code ISO 4406 à trois digits (15/13/10)
204
13 – Lexique
d'expressions courantes
205
Index
1 - Appareil de débit
2 - Appareil de pression
3 - Aspiration
4 - Balance
5 - By-pass
6 - Cartouche
7 - Cavitation
8 - Circuit fermé
9 - Circuit ouvert
10 - Clapet anti-retour
11 - Clapet anti-retour piloté
12 - Conditionnement
13 - Débit
14 - Distributeur
15 - Drainage
16 - Effet de jet
17 - Effet Diesel
18 - Etanchéité
19 - Fuite
20 - Gavage
21 - Indice de viscosité
22 - Laminage
23 - Moustache
24 - Niveau de pression
25 - Perte de charge
26 - Pilotage
27 - Pression
28 - Pression constante
29 - Proportionnelle
30 - Servovalve
31 - Soupape anti-choc
32 - Stick Slip
33 - Viscosité
206
Lexique des expressions courantes en hydraulique
1 - Appareil de débit
- Limiteur de débit
- Régulateur de débit
2 - Appareil de pression
- Limiteur de pression
- Réducteur de pression
- Soupape d'équilibrage
Les conditions d'aspiration d'une pompe ont une importance capitale pour la fiabilité du
système. En règle générale les meilleurs résultats sont obtenus avec réservoir en charge par
rapport à la pompe. Dans l'hypothèse d'un branchement en dépression les valeurs suivantes
doivent être retenues.
Absolu Relatif
4 - Balances
Les balances sont utilisées dans les réductions de pressions. Elles sont également associées
aux appareils à effet proportionnels (distributeurs et limiteurs de débit) afin de garantir une Dp
constante dans l'étranglement destiné à ajuster le débit. La mise en oeuvre de balances permet
d'obtenir le maintien de la vitesse des récepteurs indépendamment des variations de charges.
La Dp constante choisie varie selon les applications entre 5 et 20 bar. Les balances peuvent
être à deux ou trois voies. Elles sont généralement montées à l'entrée (montage primaire).
Certaines sont montées en sortie dans ce cas attention à l'effet de multiplication de pression.
5 - By-pass
La fonction by-pass permet le retour du débit de la pompe au réservoir lorsque celui-ci n'est pas
utilisé pour le fonctionnement des récepteurs. Le by-pass est généralement obtenu à partir d'un
limiteur de pression muni d'un pilote à commande électrique. La mise en by-pass des pompes
permet une économie d'énergie et d'usure.
207
6 - Cartouche (ou clapet logique)
Technique qui consiste à loger les éléments de commande de puissance d'un système
hydraulique dans un bloc foré.
Seuls les pilotes sont flasqués à l'extérieur sur les faces du bloc. Les éléments de commande
se présentent sous la forme de clapets chemisés et logés dans des inserts normalisés exécutés
dans le bloc foré.
7 - Cavitation
8 - Circuit fermé
Se dit d'un circuit dont les alimentations se referment à la fois sur la pompe et le moteur. Le
circuit fermé se rencontre essentiellement dans les machines tournantes à vitesse variable et
réversible (transmission hydrostatique). Le branchement en circuit fermé d'un vérin nécessite la
mise en oeuvre d'un récepteur à contre tige ou d'un compensateur de débit volumétrique.
9 - Circuit ouvert
Se dit d'un circuit comprenant au moins une ligne d'aspiration, une ligne de refoulement, une
ligne de retour.
10 - Clapet anti-retour
Autorise la circulation unidirectionnelle du fluide sur une ligne du circuit hydraulique. Autorise le
passage du fluide dans le sens inverse sous réserve d'admission d'une pression de pilotage
extérieure. Il peut être drainé interne ou externe.
Les clapets anti-retour pilotés sont surtout employés pour "geler" un vérin en position ou comme
sécurité à manque de pression. Dans ce dernier cas ils devront être montés directement sur le
"pied du vérin".
208
12 - Conditionnement (groupe de)
Se dit d'un système séparé assurant le maintien de la qualité du fluide. Ils filtrent en
permanence et régulent la température du fluide en service de la bâche principale. Leur
fonction vitale pour la fiabilité de l'équipement amène le concepteur à les redonder. On
considère en règle générale que la totalité du volume du réservoir principal doit être filtré entre
5 à 10 minutes.
13 - Débit
L'unité de débit dans le système international est le mètre cube par seconde (m³/s). Etant
donné la faible valeur du débit dans le domaine de l'hydraulique industrielle, on utilise comme
unité le litre par minute (l/min.)
Le maintenancier doit retenir que la vitesse de déplacement de la machine est le reflet du
débit absorbé par les récepteurs.
14 - Distributeur
Agissent comme des robinets directionnels. Ils assurent le stop, et le sens de mouvement des
récepteurs. Leur mode de commande est très varié, manuel, hydraulique, électrique, etc...
15 - Drainage
Désigné par la lettre Y sur le schéma et l'appareil. Le drainage d'un composant concerne la
façon de récupérer ses propres fuites.
- Lorsque les fuites sont récupérées intérieurement on dit que le drainage est interne. (pas de
tube supplémentaire).
- Lorsque les fuites sont récupérées extérieurement on dit que le drainage est externe. (Tube
supplémentaire pour le branchement).
Les critères de drainage interne ou externe sont généralement liés à des impératifs fonctionnels
du composant ou à sa résistance mécanique.
On notera que la pression sur le drain des pompes et moteurs est limitée par la résistance du
joint d'arbre et se situe entre 2 et 5 bar.
En ce qui concerne les composants, la limite de pression autorisant un drainage interne est
dictée par la résistance mécanique des boîtes à ressort (en général 100 bar maxi.).
16 - Effet de jet
- L'effet de jet dans le passage des tiroirs de distributeurs (ceux-ci ont tendances à revenir en
position centrale).
- L'effet de jet dans le passage des balances de pression (la force de jet s'oppose au ressort de
la balance). Logiquement un composant bien dimensionné n'est pas influencé par l'effet de jet.
209
17 - Effet Diesel
L'effet Diesel est provoqué par l'auto inflammation consécutive à la compression rapide des
micro bulles d'air dans l'huile soumise à des variations brutales de la pression.
L'effet Diesel a pour conséquence de brûler et durcir les joints d'étanchéité et également
d'affecter les caractéristiques du fluide.
L'aspect foncé associé à une odeur de "goudron" du fluide peuvent être le signe extérieur de
l'effet Diesel.
Un circuit mal purgé peut générer ce défaut.
- Entre des pièces statiques l'étanchéité est réalisée par des joints à base d'élastomère.
- Entre des pièces dynamique, l'étanchéité est réalisée principalement par recouvrement avec
jeu fonctionnel allant de quelques microns à deux ou trois centième selon le calibre.
Dans ce cas la pérennité de l'étanchéité est directement liée à la propreté du fluide.
En hydraulique les fuites internes doivent rester très faibles. Dans un système bien conçu elles
ne doivent pas représenter plus de 5 à 10% du débit des pompes. La maîtrise des fuites
dépend directement de la qualité des étanchéités du système. Le maintenancier doit retenir
que l'apparition d'une fuite anormale se traduit par la naissance d'un point chaud sur le
composant incriminé.
Les fuites provoquent également le ralentissement des mouvements sur les récepteurs.
20 - Gavage
1 - Pressuriser l'aspiration d'une pompe pour supprimer les risques de cavitation. Dans ce
cas le débit de gavage aura pour valeur 110% du débit de la pompe de puissance. L'excédent
de fluide sera évacué par un limiteur de pression taré entre 2 et 10 bar.
La pompe de gavage généralement intégrée à la pompe principale doit avoir pour débit 25 à
30% du débit de la pompe de puissance.
La pression de gavage varie de 20 à 30 bar selon les applications et les constructeurs de
composants.
210
21 - Indice de viscosité
L'indice de viscosité (V.I) correspond à la variation de viscosité en fonction de la température. Il
s'exprime par un chiffre sans unité variant dans le mobile de 140 à 210.
Plus la variation de viscosité est faible en fonction de la température, plus le VI est élevée.
22 - Laminage
Un circuit bien conçu doit "laminer" au minimum. Le laminage représente les pertes d'énergie
transformées en chaleur à différents endroits du circuit. En d'autres termes il s'agit d'un produit
débit · pression qui n'est pas destiné à fournir un travail effectif au niveau des récepteurs.
Citons :
- Laminage dans les appareils de débit.
- Laminage dans les appareils de pression.
23 - Moustache
Se dit des fentes exécutées sur les arêtes de tiroirs pour améliorer la finesse et la stabilité de la
régulation.
24 - Niveaux de pression
On distingue 4 niveaux de pression en hydraulique :
- La basse pression inférieure à 140 bar.
- La moyenne pression inférieure à 250 bar.
- La moyenne/haute pression inférieure à 350 bar.
- La haute pression inférieure à 500 bar.
25 - Perte de charge
Dans le langage des hydrauliciens, les pertes de charges sont liées aux frottements visqueux
du fluide traversant les différents organes du système. Elles se traduisent par des chutes de
pression et affectent le rendement mécanique de l'équipement. Citons :
- Pertes de charges par longueur de tuyauteries
- Pertes de charges par changement brusque de direction
- Pertes de charges locales dans les composants.
Les fiches techniques constructeurs doivent indiquer les pertes de charges dans les
composants. Elles dépendent essentiellement du débit traversant et de la viscosité du fluide.
211
26 - Pilotage
Les appareils du type à action directe de petit et moyen calibre ne font pas appel à une
pression de pilotage pour assurer leur fonctionnement.
Au-delà d'un certain calibre l'assistance d'une pression de pilotage est nécessaire. cette
remarque est particulièrement valable pour les appareils de distribution.
La source de pression de pilotage peut être obtenue à partir du circuit de puissance principal,
dans ce cas on dit que l'appareil est piloté interne.
En variante la source de pression de pilotage peut être issue d'un circuit séparé auquel cas on
dit que l'appareil est piloté externe.
Le pilotage externe, qui nécessite une pompe supplémentaire est surtout valable pour les
équipements d'une certaine dimension et complexité.
Le pilotage externe sous 30 bar environ est beaucoup plus souple que le pilotage interne.
27 - Pression
L'unité de pression dans le système international est le Pascal (Pa). Le Pascal équivaut à la
pression uniforme agissant sur une surface plane de 1 m² et communiquant
perpendiculairement à cette surface une force totale de 1 Newton (N).
Etant donné la faible valeur du Pascal dans le domaine de l'hydraulique industrielle, on utilise
comme unité le bar.
Le maintenancier doit retenir que la pression est le reflet de l'effort ou (du couple)
transmit par une machine. C'est la résistance à vaincre qui génère la pression.
28 – Régulation de pompe
- Pression constante
- Automotive
212
29 - Proportionnelle
Se dit d'un composant régulant un débit ou une pression à partir d'un signal électrique
(généralement entre 0 et 10 V).
Citons :
30 - Servovalve
Se dit d'un composant régulant un débit ou une pression à partir d'un signal électrique de faible
puissance.
31 - Soupape anti-choc
Phénomène complexe qui se traduit au niveau des vérins par un mouvement saccadé
accompagné ou non de bruits et vibrations anormales.
Les facteurs qui entrent en cause dans l'apparition du stick slip sont :
33 - Viscosité
- Les valeurs de viscosité sont exprimées à 40°C (normalisé). De nombreux pétroliers désigne
leurs huiles avec viscosité à 40°C.
214
14 – La symbolisation
i
215
1 2 3
4 5 6
7 8 9
216
LES POMPES ET LES MOTEURS
1 Pompe à cylindrée fixe, circuit ouvert, un sens d’écoulement, un sens de rotation drainée
interne.
2 Pompe, à cylindrée fixe, circuit ouvert, un sens d’écoulement, un sens de rotation drainée
externe.
4 Pompe à cylindrée variable, circuit fermé, deux sens d’écoulement, un sens de rotation,
type sous carter étanche, drainée externe.
7 Moteur hydraulique, à cylindrée fixe, deux sens de rotation, drainé interne à l’aide de
clapets sélecteurs incorporés.
8 Moteur hydraulique, à cylindrée variable, deux sens de rotation, type sous carter étan-
che, drainé externe.
217
1 2
3 4
5 6
7 8
218
LES VERINS
1 Vérin hydraulique à piston plongeur, simple effet, mouvement de rentrée tige par la force
extérieure.
2 Vérin hydraulique simple effet, mouvement de rentrée tige par ressort drainé externe côté
ressort.
3 Vérin hydraulique double effet, simple tige, sans amortissement en fin de course.
4 Vérin hydraulique double effet, double tige, sans amortissement en fin de course.
5 Vérin hydraulique double effet. simple tige, avec amortissement fin de course côté fond
réglable.
6 Vérin hydraulique double effet, simple tige, avec amortissements fin de course côté fond
et côté tige réglables.
7 Vérin hydraulique simple effet, télescopique, rentrée tige par force extérieure.
219
1 2
3 4
5 6
7 8
220
LES APPAREILS DE PRESSION
221
9 10
11 12
13 14
222
LES APPAREILS DE PRESSION (SUITE)
223
1 2
3 4
5 6
7 8
224
LES APPAREILS DE DEBIT
3 Régulateur de débit 2 voies paroi mince, insensible à la Dp, et la viscosité, avec balance
en série normalement ouverte au démarrage, réglable,
6 Régulateur de débit 3 voies, insensible à la Dp, avec une limitation de pression maximum
incorporée sur l’orifice P. (symbole simplifié)
- Orifice A débit prioritaire réglable
- Orifice B débit résiduel
8 Diviseur de débit non réglable, compensé en pression, avec double sens de débit.
225
1 2
3 4
5 6
7 8
226
MODES DE COMMANDE DES TIROIRS DE DISTRIBUTION
227
1 2
3 4
5 6
7 8
228
DISTRIBUTION TYPE INDUSTRIE
7 Distributeur type 2/2 à commande manuelle, drainé externe, rappel par ressort.
229
1 2
3 4
5 6
7 8
230
PROPORTIONNELLE ET SERVOVALVE
2 Servovalve à 2 étages, type 4/3, à recouvrement positif. Symbole simplifié. Pilotée in-
terne, drainée interne avec rétro-action mécanique.
3 Servovalve à 3 étages, type 4/3, à recouvrement négatif. Symbole simplifié. Pilotée in-
terne, drainée externe avec rétro-action mécanique.
231
1 2
3 4
5 6
232
LES APPAREILS DE BLOCAGE
1 Clapet anti-retour simple taré. Pour des forces de ressort correspondant à des pressions
< 2 bar celui-ci n’est pas représenté.
4 Sélecteur de circuit.
6 Pont de clapets avec réducteur de débit (peut se brancher également avec un limiteur de
pression).
233
1 2 3
4 5 6
7 8 9
10 11
234
LES AUXILIAIRES
4 Réchauffeur
5 Réservoir
7 Accumulateur hydropneumatique
9 Manocontact
235
NOTES PERSONNELLES
236
15 - Sécurité
Avertissement
237
238
AVERTISSEMENTS – RISQUES DUS AU FLUIDE
A - Sa composition chimique
En cas de pénétration sous la peau des nécroses peuvent apparaître dans les tissus humains.
Les vapeurs dégagées en cas d’élévation de température peuvent être la cause d’asphyxie.
B - Son inflammabilité
Il peut provoquer des incendies avec dégagements de vapeurs toxiques. Un fluide qui
s'échappe
à pression élevée se pulvérise. Plus les particules de liquide sont dissociées, plus les risques
d'inflammabilité sont grands. Les fluides résistants au feu du type Ester phosphates dégagent
en brûlant des suies.
C - Sa viscosité
D - Sa température
Dans certains points du circuit la température peut atteindre 100 °C. Des risques de brûlures
sont à craindre en cas d’intervention ou de fuite accidentelle.
239
240
AVERTISSEMENTS – RISQUES DUS A LA PRESSION
Comme nous l’avons vu dans le préambule, le fluide enfermé sous pression hydrostatique peut
représenter une énergie considérable, même à l’arrêt de l’équipement.
L'énergie de pression libérée par la fuite est transformée en énergie de vitesse. Elle peut
provoquer le passage du fluide de part en part dans un organe humain ou pénétrer sous la
peau avec risques d'infection.
B - Rupture du composant
Un pic de pression même très court (1/100 de seconde) peut provoquer la rupture d’un
composant ou d’un accessoire de liaison (raccord, bouchon, bride, flexible, tube, etc...) avec
projection de particules métalliques.
C - Battements de flexibles
Les pics de pression répétés en fonction du cycle de la machine provoquent le battement des
flexibles. Ces sollicitations peuvent entraîner la rupture du tuyau avec effet de fouet
particulièrement dangereux pour les personnes situées à proximité.
D - Déplacement de récepteurs
Les fuites internes sous pression ou externes par défaut d’étanchéité peuvent être
responsables de déplacements intempestifs des récepteurs.
Par exemple une fuite interne peut provoquer la sortie tige d’un vérin par effet différentiel et son
non maintien en position à l’arrêt du système.
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LES INTERDITS
E- Il ne faut jamais changer le réglage d’un appareil de débit sans analyse préalable du
risque de multiplication de pression ou mouvement intempestif d’un vérin.
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PRECAUTIONS AU MOMENT DES INTERVENTIONS
Il n’est pas rare qu’un accident soit généré par une intervention préalable de mauvaise qualité.
Ne pas oublier que toute intervention sur un circuit hydraulique exige un comportement de
professionnel et que certaines règles de l’art doivent impérativement être respectées pour
garantir des circuits fiables fonctionnant avec le maximum de sécurité.
A- Ne jamais employer des flexibles de substitution dont on ne connaît pas exactement les
caractéristiques et respecter les règles de montage.
B- Même remarque pour les joints d’étanchéité dont il faut respecter impérativement les
dimensions (tore et diamètre) mais aussi la matière et la dureté. (voir chapitre étanchéité)
- Veiller au respect de la conformité de la visserie. Ne jamais mettre de rondelle frein sous les
têtes de vis ou écrou.
Comme nous l’avons vu, l’élimination de la pression résiduelle avant intervention se fait par
l’intermédiaire de prises de pression, genre minimess. Elles permettent la mise à l’atmosphère
du tronçon de circuit concerné par l’intervention. Dans certains cas, ces prises étant
inexistantes on peut être amené à "casser un joint".
C’est une opération dangereuse qui impose certaines précautions.
- Adopter une position hors plan du plan de joint (y compris les mains)
La fuite sous pression doit être de très courte durée. Si tel n’est pas le cas, la maîtrise des
sources de puissance hydraulique doit être remise en cause.
En règle générale, nous préconisons que l’opération "casse joint" ne s’effectue qu’après
neutralisation des sources de puissance hydrauliques.
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NOTES PERSONNELLES
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16 – Noms et symboles des
unités de mesure
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NOTES PERSONNELLES
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