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C1- 01

Le Système Aquifère du Sahara Septentrional désigne la


superposition de deux principales couches aquifères profondes : a) la
formation du Continental Intercalaire , CI , qui est la plus étendue et la
plus profonde, b) celle du Complexe Terminal , CT , très sollicitée dans
la région des Chotts algéro-tunisiens et dans le golfe de Syrte en Libye.
Sur chacune de ces nappes souterraines s’exercent des contraintes qui
limitent la faculté d’exploiter leur potentiel . Ces contraintes sont d’ordre
économique d’abord , mais les risques environnementaux liés à
l’exploitation et à la vulnérabilité des nappes sahariennes constituent
aujourd’hui les contraintes les plus déterminantes . Ce Système recouvre
une étendue de plus de un Million de km2 , dont 60% se trouvent en
Algérie , un peu moins de 10% en Tunisie , et 30% en Libye. Ce bassin
possède une envergure de 1800 km E-W et de 900 km N-S. MNT
C1- 02

Le Système Aquifère Saharien est reconnu et exploité par près de 8800


points d’eau , forages et sources : 3500 au Continental Intercalaire et
5300 au Complexe Terminal Aexp1 . Par pays, ces points se
répartissent ainsi : 6500 en Algérie , 1200 en Tunisie et 1100 en Libye .
L’évolution du nombre de forages et de leur régime d’exploitation indique
des croissances exceptionnelles au cours des vingt dernières années :
cette exploitation atteint aujourd’hui 2,2 Milliards m3/an [soit 1.33Milliard en
Algérie , 0.55 en Tunisie et 0.33 en Libye].

C1- 03
C1- 04

La carte géologique de la plateforme nord saharienne indique


d’importants affleurements Crétacés . Directement surmontées par les argiles de
la transgression cénomaniennne, les formations du Continental Intercalaire [CI]
s’étendent jusqu’en bordure de la plateforme , en une auréole continue d’El
Goléa jusqu’à la limite sud de la Hamada El Hamra Géologie . Au Nord-Ouest,
le CI affleure tout au long de l’Atlas Saharien , et au N-E sur le Dahar et le
Djebel Neffusa . Plus au Sud , le CI repose directement sur les formations
marines du Paléozoique , qui forment une ceinture continue de la frontière
marocaine en limite N-W du bassin , jusqu’à la ville de Hun à l’extrème S-E.
L’observation des affleurements permet donc de définir le Continental
Intercalaire comme l’ensemble continental compris entre les plissements
hercyniens , qui ont chassé la mer de la plateforme saharienne , et l’invasion
marine du Crétacé supérieur. Cet ensemble comprend majoritairement les
formations continentales gréso-argileuses du Crétacé inférieur . Cette définition
détermine les limites attribuées à la zone d’étude du SASS Limites. Ces
limites sont : l’Atlas Saharien au Nord-Ouest ; les affleurements paléozoiques
de l’Ougarta à l’Ouest , des Tassilis et du Dj. Hassaouna au Sud, la limite à eau
saumatre à l’Est du graben de Hun, les affleurements du CI sur le Dj. Nefussa et
le Dahar au NE , enfin l’accident sud Atlasique au Nord , relayé vers le Golfe de
Gabès par la faille d’EL Hamma.
C1- 05

La nappe du« Complexe Terminal »algéro-tunisien groupe, sous une


même dénomination, plusieurs aquifères situés dans des formations
géologiques différentes, qui font bien partie d’un même ensemble
hydraulique. Les intercommunications entre Sénonien , Eocène et Mio-
Pliocène sont évidentes sur l’ensemble du Bassin , à l’exception de la
région des Chotts où l’Eocène moyen et supérieur imperméables viennent
s’intercaler. La nappe turonienne est plus individualisée par suite de la
couverture imperméable du Sénonien lagunaire , cependant, ses niveaux
concordent avec ceux du Sénonien ou du MioPliocène sur la bordure du
bassin. En Libye le CT regroupe plusieurs formations aquifères : les
calcaires dolomitiques du Turonien (formation Nalut) ; les calcaires du
Sénonien moyen (Mizdah) ; L’Eocène calcaire du graben ; L’Oligocène
calcaire du Sud du graben L1-13 ; ; Le Mio-Plio-Quaternaire de la côte
Nord .
C1- 06

Pour mettre en relation la succession des formations géologiques


identifiées respectivement en Algérie, en Tunisie et en Libye , un grand
nombre de coupes et de corrélations lithostratigraphiques ont dû ètre
établies à travers l’ensemble de la région. La Base de Données
Géologiques du SASS comporte près de 300 points également répartis
sur le domaine : forages pétroliers et forages d’eau profonds .

C1- 07
COMPLEXE TERMINAL - MIZDAH

C1- 08

CONTINENTAL INTERCALAIRE - KIKLAH

Le Modèle Conceptuel constitue l’aboutissement d’une succession de


simplifications ayant comme origine le découpage stratigraphique reconnu aux
affleurements géologiques et recoupé en profondeur sur les logs de forages. Le
résultat de ces investigations peut ètre succintement résumé par la coupe
géologique W-E médiane à travers l’ensemble du Sahara Septentrional . On y
décèle clairement la structure générale du SASS en trois bassins L1-01: a) le
bassin occidental , b) le bassin central , le plus étendu en superficie et en
profondeur , celui qui présente les plus grandes épaisseurs d’aquifères et dont les
ressources sont partagées par les trois pays , limité à l’ouest par la dorsale du
M’zab et à l’est par le plateau de la Hamadah el Hamra , c) le bassin oriental
caractérisé par l’effondrement du graben de Hun et l’accumulation des
sédimentations tertiaires.
A q u i fè re s & A q u i ta rd s
U n i té stra ti g ra p h i q u e
A L G ER I E T U NIS IE L I B YE
Plio q u a te r n a ir e 2 è me n a p p e d e s s a b le s a q u if è r e lo c a l

Moi-Plioc ène
To it Imp e r mé a b le
Mio c è n e s e mip e r mé a b le s e mip e r mé a b le

A q u ita n ie n 1 è r e n a p p e d e s S A BL ES a q u if è r e
Na p p e d e s S A BL ES d u Dje r id
O lig o c è n e s e mip e r mé a b le a q u if è r e lo c a l
Eo c è n e Mo y e n S e mi p e r mé a b le S e mi p e r mé a b le
a q u if è r e mé d io c r e
Eo c è n e In f é r ie u r a q u if è r e n o n r e c o n n u
Pa lé o c è n e S e mi p e r mé a b le
Ma e s tr ic h tie n Na p p e d e s C A L C A IRES Na p p e d e s C a lc a ir e s S u p d e Up p e r Cr e ta c e o u s - Pa le o c e n e :
Ca mp a n ie n Ne f z a o u a M IZ DA A q u if e r

S a n to n ie n S e mi p e r mé a b le
Na p p e C a lc a ir e s In f /Ne f z a o u a
S e n o n ie n In f é r ie u r Imp e r mé a b le s e mip e r mé a b le
S e mi p e r mé a b le
Tu r o n ie n Na p p e d u T URO NIEN Na p p e d u T URO NIEN NA L UT A q u if e r

Cé n o ma n ie n Imp e r mé a b le Imp e r mé a b le imp e r mé a b le

A lb ie n
Na p p e d u C O NT INENT A L
A p tie n Na p p e d u
INT ERC A L A IRE
B a r r e mie n C O NT INENT A L INT ERC A L A IRE Ju r a s s ic - L o w e r Cr e ta c e o u s :
Né o c o mie n e a u s a lé e KIKL A H A q u if e r

K imme r id g ie n s e mi- p e r mé a b le
C a llo v o - O x f o r d ie n Na p p e d u Ju r a s s iq u e
Na p p e d u J URA S S IQ UE
Do g g er B a th o n ie n

L ia s imp e r mé a b le
To it imp e r mé a b le
C1- 09 Imp e r mé a b le
Keuper
Mu s h e lka lk
Tr ia s :
B u n d s ta n d s te in Na p p e s a lé e d u Tr ia s Na p p e d u T RIA S A Z IZ IA A q u if e r

Gràce à l’échelle stratigraphique , qui assure la concordance des temps et


les correspondances dans l’espace ,et aux coupes litho stratigraphiques
effectuées , il a été possible de conjuguer ensemble les séries hydrogéologiques
de l’Algérie , de la Tunisie et de la Libye. Si l’on exclut les aquifères à eau salée
et la nappe du Trias gréseux libyen , on se trouve en présence de quatre grands
systèmes aquifères superposés , dont on perçoit l’organisation verticale et les
connexions régionales. Soit de bas en haut : a) – la nappe du Continental
Intercalaire en Algérie-Tunisie , passant en Libye à la formation Kiklah qui
inclut Jurassique et Crétacé inférieur. ; b) – la nappe du Turonien en Algérie –
Tunisie , passant en Libye à la formation Nalut. ; c) - la nappe des calcaires en
Algérie [Sénonien +Eocène] , passant en Tunisie à la nappe des calcaires de
Nefzaoua , équivalent en Libye du Mizdah ; d) – la nappe des sables du Mio-
Pliocène en Algérie , passant en Tunisie à la nappe des sables pontiens du Djerid
, ayant pour équivalent en Libye les nappes de l’Aquitanien et du
PlioQuaternaire.
Algérie Tunisie Libye
0
M io Pliocè ne
Eocè ne é vap or itiqu e

-500
Eocè ne & Sé non ie n Car b onaté s

Sé no nie n Lagun air e


C1- 10
Tu r on ie n

Cé n om anie n
-1000

Co ntin e ntal Inte r calair e

-1500

T r ias s alifè r e
-2000

Tr ias gr é s e ux

-2500

-3000

Le stade ultime de simplification géologique du Sahara septentrional , à


travers l’établissement de coupes-types séparément pour chacun des pays :
Algérie L1-02 , Tunisie L1-03 , Libye L1-04 , puis de corrélations
lithostratigraphiques régionales , trouve sa matérialisation dans la confection de
ce bloc diagramme. Bien qu’il soit schématisé à l’extrème et à dessein , ce qui
forcément lui confère un caractère localement erroné [exemple : l’Eocène
évaporitique possède une extension spatiale réduite et n’existe pas en Libye] , ce
bloc diagramme rend compte d’une continuité exceptionnelle au sein des séries
sédimentaires de la plateforme saharienne. Ce schéma suggère notamment la
continuité et l’homogénéité des grandes formations aquifères ainsi que des séries
semiperméables.
C1- 11
SCHEMA HYDROGEOLOGIQUE DU SAHARA SEPTENTRIONAL
ALGERIE TUNISIE LIBYE
Toit Imperméable
Nappe des Sables Nappe des Sables du Djerid Sables et Calcaires Miocène Inf.

NAPPE du COMPLEXE TERMINAL - Upper Cretaceous


Nappe des Calcaires Nappe des Calcaires Nefzaoua Upper Cretaceous Mizdah

Semi perméable
Nappe du Turonien - Nalut Aquifer
Semi perméable
NAPPE du CONTINENTAL INTERCALAIRE - KIKLAH Aquifer
Crétacé inf. Jurassique Trias Crétacé inf. Jurassique Sup. Crétacé inf. Jurassique Sup.
Substratum imperméable ou semi perméable
Carbonifère
Paléozoique Jurassique inf. Trias
Cambro-Ordovicien

Un degré de schématisation hydraulique supplémentaire permet de


parvenir à l’élaboration du modèle conceptuel du Multicouche Saharien : si l’on
regroupe comme cela se fait classiquement la nappe des calcaires du Crétacé
supérieur , celle de l’Eocène carbonaté , et la nappe des sables du MioPliocène
(resp. Mizdah et PlioQuaternaire) , le multicouche du SASS va se présenter
sous la forme de trois systèmes aquifères superposés , séparés par ( ou
communicant à travers) des formations semiperméables ; soit : a) - La Nappe du
Continental Intercalaire – Kiklah ; b) - La Nappe du Turonien – Nalut ; c) - La
Nappe du Complexe Terminal – Mizdah.
C1- 12

Par interpolation de la carte pluviometrique en courbes isohyètes , on


peut disposer d’une surface représentant la lame d’eau moyenne interannuelle
en tout point du domaine du SASS. Ce calcul permet de définir la pluie
moyenne du bassin du SASS , égale à 51 mm/an . Pour une surface totale de
1.050.000 Km2, le volume des Ressources Pluviales « moyennes » du SASS
s’établit à 52 Milliards de m3/an.
Bassin versant
Oued Seggeur
jusqu’à Brezina
Bassin versant Oued
Namous en amont
de Hassi Mamoura 8

Brezina
7

5
6
3 4
1

° Hassi Mamoura
2
C1- 13

Affleurements du
continental Intercalaire

La validité de la formule de FERSI L1-05 pour l’estimation du


Ruissellement moyen annuel a été vérifiée sur deux bassins-versants de l’Atlas
Saharien : les Oueds Seggueur et Namous. L’application de cette formule à
l’ensemble des bassins – versants du SASS Aexp2 fournit les estimations
suivantes du ruissellement moyen : a) Atlas Saharien: 450Mm3/an ; b) Dahar-
Nefussa : 90Mm3/an ; c) Aurès-Gafsa : 300Mm3/an ; d) Mzab-Mya :
140Mm3/an . On peut donc estimer que le ruissellement interannuel moyen sur
l’ensemble du SASS serait de l’ordre de Un Milliard m3/an ; L1-31 ; L1-
32 ; L1-33
C1- 14

Affleurements perméables utiles

C1- 15

Affleurements perméables utiles

Disposant des précipitations moyennes en tout point , d’une cartographie


des affleurements , d’une évaluation des quantités ruisselées, on peut élaborer
une première estimation de la recharge des nappes avec ses deux volets :
infiltration des crues d’oueds et infiltration directe des précipitations . On peut
estimer que l’ensemble des infiltrations des crues sur le domaine du SASS se
situe autour de 300 Millions de m3/an . Par ailleurs, l’extension des
affleurements « utiles » situés sur les régions où la nappe est libre , et qui
contribuent à l’alimentation des nappes , respectivement du CI et du CT par
infiltration directe , et la carte des précipitations moyennes fournissent les
indications suivantes : a) les affleurements perméables utiles recouvrent près de
60% de la surface totale du domaine du SASS ; b) la « ressource pluviale » de
ces affleurements représente 30 Milliards de m3/an en moyenne interannuelle ;
c) la recharge par infiltration directe des précipitations est de l’ordre de 600
Millions m3/an en moyenne , soit un coefficient d’infiltration de 2% .
C1- 16

Continental Intercalaire: Piezometrie initiale et lignes de courant

La représentation Cartographique des écoulements constitue le premier


niveau de la modélisation hydrodynamique , qui implique qu’aient été arrètées les
idées concernant les origines , les directions et les devenirs de ces
écoulements .Une telle carte n’avait pas encore été dressée sur tout le territoire du
SASS, mais des représentations portant sur des parties du territoire existaient bien ,
chacune apportant sa part au progrès des connaissances. Dans le cadre du projet ,
il a été nécessaire de construire une carte piezometrique qui tienne compte des
contributions précédentes , de manière à présenter un schéma d’écoulements
cohérent sur l’ensemble du bassin . Cette carte définit les écoulements dans la
nappe du Continental Intercalaire à l’état « naturel » , peu ou pas influencé par les
pompages . Elle indique clairement les zones d’alimentation du système , ainsi que
les trois exutoires naturels du CI : a) les Foggaras du Gourara , du Touat et du
L1-06 ; L1-07 ; L1-08 ; L1-09 ;
Tidikelt b) l’Exutoire Tunisien;
L1-10 ; c) l’Exutoire Libyen ( Ain Tawargha ) L1-11 .
C1- 17
Piezometrie initiale du Complexe Terminal et lignes de courant

La représentation des courbes piezometriques du CT met en évidence les grands


axes d’écoulements , ainsi que les aires d’alimentation et les exutoires naturels
de la nappe : dépression des Chotts pour le bassin central L1-12 , Aioun ,
Ain Tawargha et Golfe de Syrte pour le bassin oriental .
C1- 18

Age des eaux du CI d’après la teneur en carbone 14

Les âges des eaux du CI sont déterminés par l’activité en C14. La carte des âges
rend compte à la fois du gisement géologique de l’aquifère , et de son
comportement hydrodynamique . On retrouve clairement l’organisation du
SASS selon les trois bassins géologiques et hydrodynamiques : a) Dans le
Bassin Central , les eaux sont toutes anciennes , et les âges évoluent de la
périphérie vers le Golfe de Gabès , confirmant bien la convergence des
écoulements L1-14 en direction de l’Exutoire Tunisien ; b) Dans le Bassin
Occidental , les eaux sont toutes jeunes , indiquant que tout au long de leur
parcours , les eaux du CI continuent de se renouveler ; c) Dans le Bassin
Oriental , les eaux sont anciennes ; mais paradoxalement , les valeurs les plus
fortes se trouvent à l’amont de l’écoulement L1-15, à la limite sud là où la
formation Kiklah se trouve directement en contact avec les eaux du Paléozoique
du Djebel Hassaouna. Si l’on admet que ces dernières appartiennent bien à la
catégorie des « eaux fossiles » , l’anomalie des âges s’explique parfaitement : le
CI est ici « rechargé » , non pas par des eaux actuelles mais par les eaux
anciennes du Cambro-Ordovicien
C1- 19

Sur l’ensemble du Continental Intercalaire , les valeurs de Transmissivités


recueillies par le projet sont au nombre de 140 . Elles sont de 300 pour le
Complexe Terminal. Aexp3 Les Transmissivités du CI admettent pour
moyenne 20.E-3 m2/s ; celle du CT est égale à 16.E-03 m2/s. La répartition
spatiale des Transmissivités , respectivement Transmissivités du CI et
Transmissivités du CT , peut servir de repère pour le calage du Modèle en
régime permanent. Par ailleurs et pour aider à la conception du Modèle , la carte
d’extension de la zone à surface libre a été établie. Elle est obtenue en tout point
par différence entre la cote du toit de la formation et la cote du Niveau
Piezometrique de référence , respectivement pour le CI et le CT L1-18. Ces
délimitations forment un premier indicateur pour l’affectation des coefficients
d’emmagasinement de nappe libre lors du calage du modèle en régime
transitoire.
80

75 TARFAIET
ELKROUB S
TARFAIET

70 ELKROUB1
DOUZ 2

65 DOUZ OUEST

BOUHAMZA
60
EL GHOULA

55 GRAAD

50 BECHNI

DRAA

45 DOUZ _ TARFAIET SAKKOUM


ZAAFRANE 2

40 ZARCINE 3
1950
1952
1954
1956
1958
1960
1962
1964
1966
1968
1970
1972
1974
1976
1978
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1994
1996
1998
ZARCINE 4

C1- 20
Historiques des Niveaux
Les évolutions piézométriques les plus significatives du CI sont
regroupées par secteur géographique homogène et représentatif : Tamerna pour
le bassin central artésien à fortes pressions au sol L1-19 , Kef N°27 pour les
zones proches de la surface libre , Chott Fedjej pour la proximité de l’Exutoire
Tunisien , Le Djerid pour de très forts rabattements , le bassin de Ghadamès et le
graben enfin. Au CT , la présentation des courbes d’évolution piézométriques
se fait également par regroupements géographiques homogènes . Au CT Tunisie
, on est confronté à une situation peu commune : une multitude de forages
observés , un très grand nombre de mesures , mais peu de séries suffisamment
longues pour autoriser une interprétation en connaissance de cause de
l’évolution du système aquifère sur une période aussi longue , 50 ans , que celle
qu’il serait légitime d’investiguer . Etant donnée la profusion des informations
disponibles ,il a été tenté , pour faciliter le calage transitoire des modèles ,
d’établir , pour chaque groupe géographique , une série-type , ou « courbe de
synthèse » , par agrégation des mesures disponibles sur l’ensemble du groupe
L1-20 .
27000

24000

21000
C1- 21
18000 GS
CI-Tun
15000
CI-Lib
12000
CT-Lib
9000 CT-Tun

6000 CT-Alg
CI-Alg
3000

0
1950
1952
1954
1956
1958
1960
1962
1964
1966
1968
1970
1972
1974
1976
1978
1980
1982
1984
1986
1988
1990
1992
1994
1996
1998
2000
Historiques des Prélèvements
La reconstitution des historiques de Prélèvements présente quelque
difficulté . Quelques ordres de grandeur permettent de mesurer l’ampleur de la
tàche : a) On estime à 1200 le nombre de Forages au C.I ayant été , d’une
manière permanente ou temporaire , en activité au cours de la période historique
1950-2000 ; b) Ce nombre passe à 2000 Forages au Complexe Terminal pour la
même période ; c) Il faut à cela ajouter les Sources de Tunisie , de Libye et les
Foggaras d’Adrar ; le tout représentant environ un millier de points d’eau.
Lorsqu’on connaît la difficulté qu’il y a à évaluer avec précision les débits de
prélèvements sur une nappe comportant plusieurs milliers de puits , et la
démultiplication de ces difficultés lorsqu’il s’agit de reconstituer l’évolution de
ces débits au cours du temps , on doit s’attendre à rencontrer un certain nombre
de difficultés , en raison notamment de la diversité des méthodes de comptage
selon les pays et de leur évolution dans le temps .L’évolution des prélèvements
par forages indique un peu partout des tendances de stabilisation au cours des
années 50 , 60 et 70 , puis une brusque accélération ANIM1 au cours des
années 80 , quel que soit le pays ou l’aquifère .

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