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Ocsilateur
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2
1-/ Montrer que les corrections en énergie, au premier et au second ordre (au sens de la
théorie des perturbations) de l’état fondamental de l’oscillateur sont respectivement :
1δk 1 ⎛δ k ⎞
2
(1)
E = =ω et E ( ) = − ⎜ ⎟ =ω
2
4 k 16 ⎝ k ⎠
k
où ω est la fréquence angulaire de l’oscillateur : ω =
m
2-/ Montrer, par un calcul exact, que les expressions précédentes représentent une très bonne
approximation de l’énergie de l’oscillateur.
On donne :
L’expression de l’opérateur position X̂ en fonction des opérateurs création et annihilation
aˆ † et aˆ :
=
Xˆ =
2mω
( aˆ + aˆ † )
dont les actions sur un état n de l’oscillateur non perturbé sont respectivement :
aˆ † n = n + 1 n + 1 , aˆ n = n n − 1
2./ Perturbation dépendant du temps
Oscillateur harmonique perturbé par un champ électrique créneau
On considère un oscillateur harmonique à une dimension x , de masse m et de pulsation
⎛ 1⎞
ω0 , de charge q . Soient φn et En = ⎜ n + ⎟ =ω0 les états propres et valeurs propres de son
⎝ 2⎠
Hamiltonien Ĥ 0 . Pour t < 0 , l’oscillateur est dans l’état fondamental φ0 . A t = 0 , il est soumis
à un « créneau » de champ électrique de durée τ ; la perturbation correspondante s’écrit :
⎧− qE xˆ pour 0 ≤ t ≤ τ
Vˆ ( t ) = ⎨
⎩0 pour t < 0 et t > τ
E est l’amplitude du champ. Soit P0→n la probabilité de trouver l’oscillateur dans l’état
φn après la fin du créneau.
(a) Calculer P0→1 en utilisant la théorie des perturbation dépendant du temps au
premier ordre. Comment varie P0→1 avec τ , ω0 étant fixé.
(b) Montrer que pour obtenir P0→2 , il faut pousser le calcul de perturbation dépendant
du temps au moins jusqu’au second ordre. Calculer P0→2 à cet ordre de perturbation.
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Travaux Dirigés de Physique Quantique : Oscillateur harmonique perturbé- TD 4
Les outils...
I-/ RAPPEL DE COURS SUR L’OSCILLATEUR HARMONIQUE
Pˆ 2 1
• Hamiltonien de l’oscillateur harmonique non perturbé : H =
ˆ + mω 2 Xˆ 2
2m 2
⎡ ⎤
E Hˆ 1 ⎢ Pˆ 2 Xˆ 2 ⎥
on pose : ε = (sans dimension) → = ⎢ +
= ⎥
et :
=ω =ω 2 ⎢ m=ω ⎥
⎣ mω ⎦
⎧ ˆ Xˆ
⎪ X =
⎪⎪ =
⎨ mω variables réduites
⎪ ˆ
⎪ Pˆ = P
⎪⎩ m=ω
⎡ Xˆ , Pˆ ⎤ = i= ⇒ ⎡ Xˆ , Pˆ ⎤ = i
⎣ ⎦ ⎣⎢ ⎦⎥
1
(
Hˆ = Pˆ 2 + Xˆ 2 =
2 )
1 ˆ
( )(
X − iPˆ Xˆ + iPˆ
2
2 2
− X,P
⎢⎣ )
1 i ⎡ ˆ ˆ ⎤
⎥⎦
aˆ† aˆ i
⎛ ⎞
ˆ
⎛ † 1⎞ ⎜ 1⎟ ⎛ ˆ 1⎞
H = ⎜ aˆ aˆ + ⎟ → H = =ω aN
ˆ ˆ aˆ +
†
= ⎜ N + ⎟ =ω
⎝ 2⎠ ⎜ 2⎟ ⎝ 2⎠
⎝ Nˆ ⎠
⎧ †
⎪⎪aˆ = 2
1
( Xˆ − iPˆ ) ⎪⎪⎧ Xˆ = 12 ( aˆ + aˆ ) ⎪⎪⎧ Xˆ = 2m=ω ( aˆ + aˆ )
† †
⎨ ⇒⎨ d'où : ⎨
⎪aˆ = 1
⎪⎩ 2
( X + iP ) ⎪⎩P = 2 ( aˆ − aˆ ) ⎪⎪⎩Pˆ = i m=2ω ( aˆ − aˆ )
ˆ
ˆ
⎪ ˆ
i † †
⎡⎣ aˆ , aˆ † ⎤⎦ = 1ˆ
⎧⎪aˆ † n = n + 1 n + 1
⎨ où aˆ † et aˆ sont les opérateurs création et annihilation.
⎪⎩aˆ n = n n − 1
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D. Marchand 3
Travaux Dirigés de Physique Quantique : Oscillateur harmonique perturbé- TD 4
Résultats de la théorie :
La théorie est applicable lorsque l’Hamiltonien Ĥ du système étudié peut être mis sous la
forme
ˆ
H= ˆ
H
N0
+ W N
ˆ
perturbation
ˆ ˆ
W<<H 0 ( )
hamiltonien
non perturbe
En( )
1
2
ϕ p Ŵ ϕn
d’où, à l’ordre 2 : En = E ( 0)
+ ϕ n Ŵ ϕ n + ∑
n
p ≠ n En( 0) − E (p0)
En( )
1
En( )
2
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Le vecteur est transformé mais tous les opérateurs sont constants dans le temps (à moins
qu’ils ne dépendent EXPLICITEMENT du temps). Les vecteurs de base sont inchangés. Les
opérateurs sont définis par leur action sur les vecteurs de base.
Aˆ H ( t ) = Uˆ ( t0 , t ) Aˆ S ( t ) Uˆ †
( t0 , t ) = Uˆ † ( t , t0 ) Aˆ S ( t )Uˆ ( t , t0 )
Passage d’une représentation à l’autre :
La représentation de Heisenberg est obtenue par une transformation unitaire, pour tout instant
t , à partir de la représentation de Schrödinger :
ψ H = Uˆ ( t0 , t ) ψ S ( t ) = Uˆ † ( t , t0 ) ψ S ( t ) = ψ S ( t0 )
Les éléments de matrice de tout opérateur  sont indépendants de la représentation.
ψ S ( t ) Aˆ S ( t ) Φ S ( t ) = ψ S ( t ) Uˆ ( t , t0 ) Uˆ † ( t , t0 ) Aˆ S ( t ) Uˆ ( t , t0 ) Uˆ † ( t , t0 ) Φ S ( t )
= ψ H Uˆ † ( t , t0 ) Aˆ S ( t ) Uˆ ( t , t0 ) Φ H = ψ H Aˆ H ( t ) Φ H
Les prédictions de la mécanique quantique sont indépendantes de la représentation.
ψ I ( t ) = Uˆ 0† ( t , t0 ) ψ S ( t )
Comment évolue ψ I ( t ) ?
d d ⎡⎛ d ⎞ d ⎤
i= ψ I ( t ) = i= Uˆ 0† ( t , t0 ) ψ S ( t ) = i= ⎢⎜ Uˆ 0† ( t , t0 ) ⎟ ψ S ( t ) + Uˆ 0† ( t , t0 ) ψ S ( t ) ⎥
dt dt ⎣⎝ dt ⎠ dt ⎦
= −Uˆ ( t , t ) Hˆ ( t ) ψ ( t ) + Uˆ ( t , t ) Hˆ ( t ) ψ ( t )
†
0 0 0S
†
S 0 0 S S
d ˆ†
(où nous avons utilisé (1) = −i= U 0 ( t , t0 ) = Uˆ 0† ( t , t0 ) Hˆ 0 ( t ) )
†
dt
Nous pouvons maintenant écrire :
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d
i= ψ I ( t ) = − Uˆ 0† Hˆ 0 S ( t ) Uˆ 0 Uˆ 0† ψ S ( t ) + Uˆ 0† Hˆ S ( t ) Uˆ 0 Uˆ 0† ψ S ( t )
dt
Hˆ 0 I ( t ) ψ I (t ) Hˆ I ( t ) ψ I (t )
⎡ ⎤
= − H 0 I ( t ) ψ I ( t ) + H 0 I ( t ) + WI ( t ) ⎥ ψ I ( t ) = WI ( t ) ψ I ( t )
⎢
⎢
⎥
⎢⎣ Hˆ I ( t ) ⎥⎦
c’est-à-dire :
d
ψ I ( t ) = Wˆ I ( t ) ψ I ( t )
i=
dt
qu’on peut encore écrire sous la forme d’une équation intégrale :
1
d ψ I ( t ) = Wˆ I ( t ) ψ I ( t ) dt
i=
t t
1 ˆ
∫ I ( ) WI ( t ' ) ψ I ( t ' ) dt '
i= t∫0
d ψ t ' =
t0
t
1
ψ I ( t ) = ψ I ( t0 ) + ∫ Wˆ I ( t ' ) ψ I ( t ') dt '
i= t0
⎧⎪ 1
t
1
t t' ⎫⎪
ψ I (t ) = ⎨ I + ∫ dt 'WI ( t ' ) +
ˆ
2 ∫
dt 'WI ( t ' )∫ dt "WI ( t ") + "⎬ ψ I ( t0 )
ˆ ˆ
⎩⎪ i = t0 ( i = ) t0 t0 ⎭⎪
La représentation d’interaction assigne une dépendance en temps aux vecteurs et aux
opérateurs.
Quand doit-on utiliser la représentation d’interaction ?
La représentation d’interaction est souvent utilisée lorsque Hˆ 0 S est indépendant du temps et
WˆS ( t ) une petite correction par rapport à Hˆ 0 S . Supposons que le problème gouverné par
Hˆ ait déjà été résolu, soit exactement, soit de façon approchée. Supposons que
0S
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t 2 t 2
i
1 ( Ek − Em )t ' 1
P ( Ek , t ) = 2 ∫ e =
k WˆS ( t ') m dt ' = 2 ∫ eiωkmt ' k WˆS ( t ') m dt '
= 0 = 0
Ek − Em
où ω km = est la pulsation de Bohr de la transition k ↔ m .
=
En notation condensée, cette probabilité s’écrit :
t 2
1
P ( Ek , t ) = 2 ∫e
iωkm t '
Wkm ( t ' ) dt '
= 0
Où Wkm ( t ' ) = k WˆS ( t ' ) m est l’élément de matrice de la perturbation entre les états propres
k et m de Ĥ 0 .
C’est le résultat au premier ordre, de la théorie des perturbations dépendant du temps.
P ( Ek , t ) est la probabilité de transition k ↔ m pour une durée t de l’interaction.
Si t est la durée de la perturbation « branchée » à l’origine t = 0 alors :
t ∞
∫e
iωkmt '
k WˆS ( t ') m dt ' = ∫ eiωkmt ' k WˆS ( t ') m dt '
0 0
1
Et, au facteur 2 près, la probabilité au premier ordre est le module au carré de la transformée
=
de Fourier de l’élément de matrice de la perturbation, transformée de Fourier prise pour la
E − Em
pulsation de Bohr ωkm = k de la transition considérée.
=
Si WˆS ( t ) est indépendant du temps, i.e., un terme petit et constant est ajouté au temps t = 0 à
l’Hamiltonien, alors :
2 2
i i i
( Ek − Em )t − Em t − Ek t
1 e =
−1 1 2 e −e = =
P ( Ek , t ) =
2
k WˆS m = 2 k WˆS m
=
( Ek − Em ) =
2
i i
( Ek − Em )
= =
2 2
k WˆS m Ek − Em
2
k WˆS m ⎛ω t ⎞
= 2sin t = 4sin 2 ⎜ km ⎟
( Ek − Em ) 2= ( =ωkm ) ⎝ 2 ⎠
2 2
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⎛θ −ϕ ⎞
où nous avons utilisé le fait que eiθ − eiϕ = 2sin ⎜ ⎟
⎝ 2 ⎠
Au second ordre :
t t t'
1 1
ψ I( 2) ( t ) = ψ I ( t0 ) + ∫ dt 'Wˆ I ( t ') ψ I ( t0 ) + ˆ ( t ') dt "Wˆ ( t ") ψ ( t )
( i= ) t∫0 ∫
dt ' W I I I 0
i= t0 2
t0
t
i
1 ( Ek − Em )t '
k ψI ( 2)
(t ) = ∫ dt ' e =
k Wˆ S ( t ') m + "
i= 0
1
t t' i
(
Ek − E j t ' ) ( E j − Em )t "
i
" ∑ ∫ dt '∫ dt " e =
k WˆS ( t ' ) j j Wˆ S ( t ") m e =
( i= )
2
j 0 0
t 2 t t' 2
1 1
P ( Ek , t ) = 2 Wkm ( t ') dt ' + 4 ∑ ∫ dt 'e Wkj ( t ') ∫ dt "W jm ( t ") e
iωkj t ' iω jmt "
∫e
iωkmt '
= 0
= j 0 0
Au second ordre interviennent des états propres j intermédiaires entre les états k et m
susceptibles d’être couplés avec ces états.
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C orrigé
2
( 0)
standard est constituée des états propres n de Ĥ , Hamiltonien de l’oscillateur non
perturbé. Ces états sont orthonormés, i.e. : n' n = δ nn' .
La correction au premier ordre de l’énergie du fondamental est :
1
E ( ) = n = 0 Hˆ ( ) n = 0 = δ k 0 xˆ 2 0
1 1
2
= = ⎡ ⎤ =
0 ( aˆ + aˆ † ) 0 =
2
0 xˆ 2 0 = ⎢ 0 aˆ 2 + aˆ †2 0 + 0 aa ˆ ˆ † 0 + 0 aˆ † aˆ 0 ⎥ =
2mω 2mω ⎢
⎥ 2mω
⎣ =0 =1 =0 ⎦
Par conséquent :
E b1g = δ k
1 = 1 δk
=ω
FG IJ
2
=
2 mω 4 k H K (1)
j Hˆ ( ) 0
2
1
2 2 2mω
j devant être différent de zéro, le seul terme donnant une contribution non nulle est le terme
en j = 2 .
=
( aˆ )
† 2
0 = 2 2 . D’où : j Hˆ ( ) 0 =
1
2
2
δk
2mω
1 5
et puisque : E0 = =ω et E2 = =ω
2 2
( 2) ⇒
1 ⎛δ k ⎞
2
1 =
( 2)
= − (δ k ) 2 3 = − ⎜ ⎟ =ω
2
E
16 mω 16 ⎝ k ⎠ (3)
FG IJ
1
1 1 k 2
2-/ L’énergie de l’état fondamental de l’oscillateur non perturbé est E0 = =ω = =
2 2 m H K
et par conséquent, l’énergie de l’oscillateur perturbé est :
FG IJ FG IJ
1 1
1 k +δ k 2 1 δk 2
= =ω 1 +
E= =
2 m H K 2 k H K
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1
E = =ω 1 +
1δk 1 δk R|S FG IJ + 0FG δ k IJ U|V
2 3
2
−
2 k 8 k |T H K H k K |W (4)
δk FG δ k IJ correspondent
2
corrections du premier et second ordre de la théorie des perturbations. Celle-ci fournit donc ici
une très bonne approximation de l’énergie exacte de l’oscillateur.
=
= −qE
2mω0
Puisque la base des états propres de l’oscillateur est orthonormée ( n m = δ nm )
D’où :
2 q 2E 2 ωτ
P0(→
1)
1 = sin 2 0
=mω0 3
2
(b)
= =
V02 = − qE 0 xˆ 2 = − qE 0
2mω0
( aˆ + aˆ † ) 2 = − qE
2mω0
0 ⎡⎣ 2 + 1 3 + 2 1 ⎤⎦ = 0
= 0
ordre.
2
=ω0
=ω0
0
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4 ω0τ 2q 4E 4 ⎛ ω0τ ⎞
4
2 q 4E 4 q 4E 4 4
P0→2 (τ ) = 2 2 6 sin
( 2)
2 2 6⎜ τ pour ω0τ << 1
= m ω0 ⎝ 2 ⎟⎠ 8= 2 m 2ω02
=
= m ω0 2
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