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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

LOI DE FINANCES
POUR L’EXERCICE 2017

Juin 2017
1

EXPOSE DES MOTIFS

La Loi de finances de l’année 2017 s’inscrit dans l’optique de la mise


en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement d’Union Nationale.
Elle s’élabore dans un contexte particulier caractérisé :
- sur le plan politique, par l’application de l’Accord politique global et inclusif
du 31 décembre 2016 et la mise en place du Gouvernement d’Union
Nationale investi par l’Assemblée Nationale sur base d’un Programme
d’action.
- sur le plan économique, par l’amélioration de la situation économique
internationale consécutive entre autres à la remontée des cours des produits
miniers et pétroliers sur le marché international, après de faibles résultats
enregistrés en 2016.
Le contexte économique national reste cependant marqué par la rupture des
principaux équilibres macroéconomiques attestée par le ralentissement de
l’activité, la flambée des prix des biens et services sur les marchés ainsi que
par la dépréciation du taux de change.
- sur le plan social, par le taux élevé de chômage, particulièrement chez les
jeunes, la baisse du pouvoir d’achat de la population, l’observance du
mouvement de déplacés internes à la suite des conflits communautaires et
coutumiers ainsi qu’une faible couverture sociale.
Les politiques publiques prioritaires retenues dans la présente Loi
visent :
1°. l’organisation des élections crédibles, libres, transparentes et apaisées
dans les délais convenus ;
2°. l’arrêt de la dégradation de la situation économique du pays ;
3°. l’amélioration des conditions de vie de la population ;
4°. la restauration de la sécurité des personnes et de leurs biens sur
l’ensemble du territoire national.
2

La Loi de finances de l’exercice 2017 repose sur les principaux


indicateurs et agrégats macroéconomiques ci-après :
-­‐‑ Taux de croissance du PIB : 3,50%
-­‐‑ Déflateur du PIB : 4,15%
-­‐‑ Taux d’inflation moyen : 12,50%
-­‐‑ Taux d’inflation fin période : 17,90%
-­‐‑ Taux de change moyen : 1.452,25 FC le dollar américain
-­‐‑ Taux de change fin période : 1.688,90 FC le dollar américain
-­‐‑ PIB nominal : 47.431,87 milliards de FC
-­‐‑ Pression fiscale : 13,0%
Le budget du pouvoir central de l’exercice 2017 est présenté en
équilibre, en recettes et en dépenses, à 11.524,5 milliards de FC, soit 24,3% du
PIB et un taux d’accroissement de 72,1% par rapport à la Loi de finances
rectificative de 2016 arrêtée à 6.694,5 milliards de FC.
1. Recettes
Les recettes de l’ordre de 11.524,5 milliards de FC sont constituées
des recettes du budget général évaluées à 10.223,3 milliards de FC, des recettes
des budgets annexes projetées à 878,5 milliards de FC et des recettes des
comptes spéciaux chiffrées à 422,7 milliards de FC.
Les recettes du budget général comprennent les recettes internes de
l’ordre de 6.376,0 milliards de FC et les recettes extérieures de 3.847,3
milliards de FC, représentant respectivement 62,4% et 37,6% du budget
général.
Les recettes internes sont constituées uniquement des recettes
courantes, réparties de la manière suivante :
• Recettes des douanes et accises : 2.529,4 milliards de FC contre 1.835,6
milliards de FC retenus dans la Loi de finances rectificative de 2016, soit
un taux d’accroissement de 37,8%.
3

Ce montant prend en compte l’impact des mesures fiscales et


administratives axées notamment sur le renforcement de l’Administration
douanière ainsi que sur la mise en œuvre des textes instituant les
nouveaux tarifs des droits et taxes à l’importation et à l’exportation ;
• Recettes des impôts : 2.707,2 milliards de FC contre 1.737,5 milliards de
FC retenus dans la Loi de finances rectificative de 2016, soit un taux
d’accroissement de 55,8%, dû notamment à la reprise des activités par
certaines entreprises minières ainsi qu’à la mise en œuvre des mesures
législatives et administratives devant améliorer l’assiette imposable ;
• Recettes non fiscales : 886,6 milliards de FC contre 586,9 milliards de
FC de la Loi de finances rectificative 2016, soit un taux d’accroissement
de 51,1%, provenant essentiellement de la vente en perspective de la
licence 4G et de la révision à la hausse des taux de taxation de certains
droits, taxes et redevances du Pouvoir Central ;
• Recettes des pétroliers producteurs : 252,8 milliards de FC contre 133,6
milliards de FC de la Loi de finances rectificative de 2016, soit un taux
d’accroissement de 89,2%, dû essentiellement à la remontée des cours
des produits pétroliers sur le marché international.
Les recettes extérieures se chiffrent à 3.847,3 milliards de FC contre
1.110,5 milliards de FC en 2016, soit un taux d’accroissement de 246,4%. Elles
sont constituées des recettes d’appuis budgétaires de l’ordre de 6,1 milliards de
FC et des recettes de financement des investissements au titre de dons projets
d’un import de 1.951,3 milliards de FC et d’emprunts projets de 1.889,9
milliards de FC.
Les recettes des budgets annexes se chiffrent à 878,5 milliards de FC
contre 830,4 milliards de FC en 2016, soit un taux d’accroissement de 5,8%.
Elles concernent les recettes des universités et instituts supérieurs ainsi que des
hôpitaux généraux de référence.
Les recettes des comptes spéciaux sont évaluées à 422,7 milliards de
FC contre 366,7 milliards de FC en 2016, soit un taux d’accroissement de
15,3% se rapportant uniquement aux comptes d’affectation spéciale répertoriés
à ce jour.
4

2. Dépenses
Les dépenses projetées pour l’exercice 2017 se chiffrent à 11.524,5
milliards de FC contre 6.694,5 milliards de FC de l’exercice 2016, soit un taux
d’accroissement de 72,1%. Elles sont réparties en budget général, budgets
annexes et comptes spéciaux en équilibre avec les recettes correspondantes.
Les dépenses du budget général sont ventilées par nature économique
de la manière suivante :
• Dette publique en capital : 214,2 milliards de FC, représentant 2,1% des
dépenses du budget général et un taux d’accroissement de 28,2% par rapport
à son niveau de 2016 chiffrée à 167,1 milliards de FC. Ce montant servira au
remboursement de la dette extérieure et de la dette intérieure ;
• Frais financiers : 122,5 milliards de FC, représentant 1,2% des dépenses du
budget général et un taux d’accroissement de 56,4% par rapport à son niveau
de 2016 chiffrée à 78,3 milliards de FC. Ils sont destinés au paiement des
intérêts sur la dette extérieure et de la créance titrisée de la Banque Centrale
du Congo ;
• Dépenses de personnel : évaluées à 2.552,0 milliards de FC, elles
représentent 25,0% du budget général et un taux d’accroissement de 24,8%
par rapport à son niveau de 2016 de 2.045,2 milliards de FC. Ce montant
couvre l’existant et les nouvelles actions de la politique salariale de 2017,
notamment la rationalisation des rémunérations et la mécanisation des
nouvelles unités dans les secteurs de la santé, de l’enseignement primaire,
secondaire et professionnel ainsi que dans la police et l’armée ;
• Biens et matériels : 175,3 milliards de FC, soit 1,7% des dépenses du budget
général avec un taux d’accroissement de 1,2% par rapport à leur niveau de
2016 situé à 173,3 milliards de FC ;
• Dépenses de prestations : 344,5 milliards de FC, soit 3,4% des dépenses du
budget général et un taux d’accroissement de 28,9% par rapport à la Loi de
finances rectificative de 2016 situé à 267,2 milliards de FC ;
• Transferts et interventions de l’Etat : chiffrés à 2.385,7 milliards de FC, soit
23,3% des dépenses du budget général et un taux d’accroissement de 64,4%
par rapport à leur niveau de 2016 de l’ordre de 1.450,8 milliards de FC ;
5

• Equipements : projetées à 2.651,7 milliards de FC, soit 25,9% des dépenses


du budget général et un taux d’accroissement de 218,9% par rapport à leur
niveau de 2016 de l’ordre de 831,6 milliards de FC.
• Construction, réfection, réhabilitation, addition d’ouvrages et d’édifices,
acquisition immobilière : estimées à 1.777,4 milliards de FC, soit 17,4% des
dépenses du budget général et un taux d’accroissement de 267,3% par
rapport à la prévision de 2016 chiffrée à 483,9 milliards de FC.
Il convient d’indiquer que les dépenses se rapportant à ces deux titres sont
financées principalement par les bailleurs bilatéraux et multilatéraux, en
l’occurrence la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement,
l’Union Européenne, le Royaume Uni, l’Allemagne et la Chine.

Telle est l’économie générale de la présente Loi.


1

LOI DE FINANCES N° 17/ DU


POUR
L’EXERCICE 2017

L’Assemblée Nationale et le Sénat ont adopté ;

Le Président de la République promulgue la


Loi dont la teneur suit :

PREMIERE PARTIE :
DES DISPOSITIONS GENERALES

TITRE I : DU CONTENU DE LA LOI DE FINANCES


DE L’ANNEE 2017

Article 1er

La présente Loi contient les dispositions relatives aux recettes et aux


dépenses du pouvoir central de l’exercice 2017.

Elle fixe globalement la part des recettes à caractère national allouées


aux provinces conformément à la Constitution et à la Loi relative aux
Finances Publiques.

Article 2

Le budget du pouvoir central de l’exercice 2017 et les opérations de


trésorerie y rattachées sont régis conformément aux dispositions de la
présente Loi.
2

TITRE II : DE LA CONFIGURATION DU BUDGET


DU POUVOIR CENTRAL

Article 3

Le budget du pouvoir central de l’exercice 2017 est constitué du budget


général, des budgets annexes et des comptes spéciaux fixés et répartis
conformément aux documents et états annexés à la présente Loi.

Il est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à


11.524.534.946.590 FC (onze mille cinq cent vingt-quatre
milliards cinq cent trente-quatre millions neuf cent quarante-six
mille cinq cent quatre-vingt-dix Francs Congolais) tel que réparti
à l’annexe I.
3

DEUXIEME PARTIE :
DES DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX RECETTES

TITRE I : DE LA CONFIGURATION DES RECETTES


DU BUDGET GENERAL

Article 4

Les recettes du budget général de l’exercice 2017 sont arrêtées à


10.223.312.584.133 FC (dix mille deux cent vingt-trois milliards
trois cent douze millions cinq cent quatre-vingt-quatre mille
cent trente-trois Francs Congolais).

Elles sont réparties conformément à l’état figurant à l’annexe II.

Article 5

Les recettes à caractère national allouées aux provinces s’élèvent à


1.900.739.828.242 FC (mille neuf cent milliards sept cent
trente-neuf millions huit cent vingt-huit mille deux cent
quarante-deux Francs congolais) conformément à l’annexe XI.

TITRE II : DES MESURES FISCALES

CHAPITRE I : DES MESURES RELATIVES AUX RECETTES


DES DOUANES ET ACCISES

Article 6

Les mesures relatives aux droits de douane reprises dans la présente Loi
modifient et complètent l’Ordonnance-Loi n° 011/2012 du 21 septembre
2012 instituant un nouveau tarif des droits et taxes à l’importation et
l’Ordonnance-Loi n°012/2012 du 21 septembre 2012 instituant un
nouveau tarif des droits et taxes à l’exportation.

Les mesures relatives aux droits d’accises reprises dans la présente Loi
modifient les dispositions correspondantes de l’Ordonnance-Loi n°
007/2012 du 21 septembre 2012 portant Code des accises.
4

Article 7

La présente Loi modifie et complète certaines dispositions de


l’Ordonnance-Loi n° 10/002 du 20 août 2010 portant Code des douanes.

Article 8

En application de l’article 6 alinéa 1er ci-dessus, l’annexe à la Loi n°


15/019 du 1er décembre 2015 modifiant et complétant l’Ordonnance-Loi
n° 011/2012 du 21 septembre 2012 instituant un nouveau Tarif des
droits et taxes à l’importation, en application du traité du Marché
commun de l’Afrique Orientale et Australe, en sigle COMESA, signé le 05
novembre 1993, fait partie intégrante de la présente Loi.

Article 9

Les taux des droits de douane à l’importation des marchandises sont


relevés, selon le cas, à 10% et 20%, tel que spécifié sur la liste à
l’annexe XV de la présente Loi.

Article 10

1. Les droits d’accises ainsi que le droit d’accises spécial sur les
cigarettes produites localement ou importées des positions
tarifaires 2402.20.10 et 2402.20.20 sont perçus :

• à la production locale, conformément aux dispositions de


l’Ordonnance-Loi n° 007/2012 du 21 septembre 2012 portant
Code des Accises et
• à l’importation, conformément aux dispositions de
l’Ordonnance-Loi n° 10/002 du 20 août 2010 portant Code
des douanes et de l’Ordonnance-Loi n° 007/2012 du 21
septembre 2012 portant Code des Accises.

2. Le taux applicable est celui fixé à l’annexe de l’Ordonnance-Loi n°


007/2012 du 21 septembre 2012 portant Code des Accises.

3. Aux conditions déterminées par la Loi, les cigarettes vendues en


duty free (hors taxes) sont exemptes du paiement des droits.
5

Article 11

Les droits d’accises applicables aux produits pétroliers importés


comprennent également la parafiscalité au titre de stock de sécurité
émargeant dans la structure des prix des produits pétroliers.

Le reversement des sommes perçues au titre de la parafiscalité visée à


l’alinéa premier ci-dessus se fait conformément à la Loi n° 11/011 du 13
juillet 2011 relative aux finances publiques.

Les Ministres ayant dans leurs attributions l’Economie et les Finances


déterminent, par voie d’arrêté interministériel, les modalités d’application
des dispositions relatives aux alinéas 1 et 2 ci-dessus.

Article 12

Les droits et taxes à l’exportation du diamant et de l’or d’expLoitation


artisanale sont fixés à 1,5% de la valeur FOB, conformément à la Loi n°
012/2012 du 21 septembre 2012 instituant un nouveau tarif des droits et
taxes à l’exportation.

Les droits et taxes à l’exportation des autres produits miniers marchands


sont ceux repris sur la liste à l’annexe XV de la présente Loi, en regard
de chaque produit concerné.

Article 13

Les sous-traitants des détenteurs d’un droit minier ou pétrolier


demeurent assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée à l’importation, dans
les conditions prévues par la Loi.

Article 14

L’importation et l’acquisition des équipements, matériels, réactifs et


autres produits chimiques pendant l’expLoitation minière ou pétrolière
sont soumises à la taxe sur la valeur ajoutée.

Article 15

Pour les télécommunications, les droits d’accises sont assis :


6

-­‐‑ pour la voix, sur le temps de communication payant, ou


normalement payant mais cédé à titre gratuit ;
-­‐‑ pour l’internet et la transmission des données, sur le volume de
bytes payant, ou normalement payant mais cédé à titre gratuit.

Article 16

Le Ministre ayant les Finances dans ses attributions détermine, par voie
d’arrêté, les modalités d’application de l’article 15 de la présente Loi.

Article 17

Le non paiement ou le paiement tardif des sommes dues au Trésor


public sont soumis, outre aux amendes prévues par le Code des
douanes, aux intérêts et aux pénalités de retard prévus par les articles
122 et 123 de l’Arrêté ministériel n° 016/CAB/MIN/FINANCES/2011 du
11 avril 2011 portant mesures d’application de l’Ordonnance-Loi portant
Code des douanes.

Article 18

Les délais de prescription en matière de contentieux douanier, fixés


conformément aux dispositions des articles 369 et 370 du Code des
douanes, sont relevés respectivement à 6 et 9 ans.

Article 19

Le délai de prescription de l’action de la douane, fixé à un an


conformément à l’article 371 du Code des douanes, a été relevé à 3 ans.

CHAPITRE II : DES MESURES RELATIVES AUX RECETTES


DES IMPOTS

Article 20

Les mesures fiscales reprises aux articles 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15,
16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26 et 27 de la Loi de finances n°
15/021 du 31 décembre 2015 pour l’exercice 2016 sont d’application
dans le cadre de la présente Loi.
7

Les mesures fiscales reprises dans la présente Loi modifient et


complètent ipso facto les dispositions correspondantes de l’Ordonnance-
Loi n° 69/009 du 10 février 1969 relative aux impôts cédulaires sur les
revenus, de l’Ordonnance-Loi n° 13/006 du 23 février 2013 portant
régime fiscal applicable aux entreprises de petite taille en matière
d’impôt sur les bénéfices et profits, de l’Ordonnance-Loi n° 10/001 du 20
août 2010 portant institution de la taxe sur la valeur ajoutée et de la Loi
n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des procédures fiscales.

Article 21

Il est ajouté à l’article 13 de l’Ordonnance-Loi n° 69/009 du 10 février


1969 relative aux impôts cédulaires sur les revenus un point 9 libellé
comme suit :

« Article 13 :

9°) aux revenus des bons et obligations du Trésor. »

Article 22

Il est ajouté à l’Ordonnance-Loi n° 69/009 du 10 février 1969 relative


aux impôts cédulaires sur les revenus un article 22 bis libellé comme
suit :

«Article 22 bis :

Sont exonérés de l’impôt mobilier, les revenus des bons et


obligations du Trésor. »

Article 23

L’article 31 bis de l’Ordonnance-Loi n° 69/009 du 10 février 1969 relative


aux impôts cédulaires sur les revenus est modifié et complété comme
suit :
8

« Article 31 bis :

Par.1. Pour l’établissement de l’impôt sur les bénéfices et profits dû


par les entreprises qui sont sous la dépendance ou qui possèdent le
contrôle d’entreprises situées hors de la République Démocratique
du Congo, les bénéfices indirectement transférés à ces dernières
soit par majoration ou diminution des prix d’achat ou de vente, soit
par sous-capitalisation, soit par tout autre moyen, sont incorporés
aux résultats accusés par les comptabilités. Il est procédé de même
pour les entreprises qui sont sous la dépendance d’une entreprise
ou d’un groupe possédant également le contrôle d’entreprises
situées hors de la République Démocratique du Congo.

Des liens de dépendance sont réputés exister entre deux


entreprises :

a) lorsque l’une détient directement ou par personne interposée


la majorité du capital social de l’autre ou y exerce en fait le
pouvoir de décision ;
b) lorsqu’elles sont placées l’une et l’autre, dans les conditions
définies au point a), sous contrôle d’une même entreprise.

Par.2. La condition de lien de dépendance ou de contrôle n’est pas


exigée lorsque le transfert s’effectue avec des entreprises établies
dans un Etat étranger ou dans un territoire situé hors de la
République Démocratique du Congo dont le régime fiscal est
privilégié, ou dans un pays non coopératif, au sens de l’article 43 bis
ci-dessous.

Par.3. Outre la majoration ou la diminution des prix d’achat ou de


vente visées au paragraphe 1er ci-dessus qui constituent des actes
anormaux de gestion, le transfert indirect de bénéfices peut
également se réaliser par tout autre acte anormal de gestion, tel
que notamment :

- les paiements de redevances excessives ou sans contrepartie ;


- les renonciations à recette (vente à prix minoré, fourniture de
prestations gratuites, octroi de prêts sans intérêts ou assortis d’un
intérêt insuffisant) ;
- les abandons de créances ou de commissions ;
9

- les remises de dettes ;


- les avantages hors proportion avec le service rendu.
Par.4. Sans préjudice des dispositions du paragraphe 3 ci-dessus,
les avantages ou aides accordés à des sociétés appartenant au
même groupe ne peuvent être considérés comme relevant d’une
gestion normale que si l’entreprise qui les consent démontre
l’existence d’un intérêt propre à agir de la sorte. L’intérêt général du
groupe ne suffit pas à lui seul à justifier de telles pratiques. »

Article 24

Il est ajouté à l’Ordonnance-Loi n° 69/009 du 10 février 1969 relative


aux impôts cédulaires sur les revenus un article 38 bis libellé comme
suit :

« Article 38 bis :

Sont exonérés, les revenus qu’une personne physique ou morale non


résidente ou non établie en République Démocratique du Congo
retire à la suite de sa souscription aux bons et obligations du
Trésor. »

Article 25

L’article 43 bis, devenu 43 bis A, de l’Ordonnance-Loi n° 69/009 du 10


février 1969 relative aux impôts cédulaires sur les revenus est modifié et
complété comme suit :

« Article 43 bis A :

Les sommes versées par une entreprise de droit national à une


personne physique ou morale de droit étranger avec laquelle elle est
liée soit par la voie d'une participation directe dans son capital, soit
par l'intermédiaire de participations détenues par une ou plusieurs
autres entreprises du même groupe, en rémunération d'un service
rendu, ne sont susceptibles d'être admises dans les charges
professionnelles de l'entreprise qu'à la triple condition :

1°) que la réalité du service rendu soit clairement démontrée ;


2°) que le service en cause ne puisse être rendu en République
Démocratique du Congo ;
10

3°) que le montant de la rémunération corresponde à la rémunération


pratiquée dans les transactions identiques entre entreprises
indépendantes ».

Article 26

Il est ajouté à l’Ordonnance-Loi n° 69/009 du 10 février 1969 relative


aux impôts cédulaires sur les revenus un article 43 bis B libellé comme
suit :

« Article 43 bis B :

Par.1. Les intérêts, arrérages et autres produits des obligations,


créances, dépôts et cautionnements, les redevances de cession ou
concession de licence d’expLoitation, de brevets d’invention, de
marques de fabrique, procédés et formules de fabrication et autres
droits analogues ou les rémunérations de services payés ou dus par
une personne physique ou morale domiciliée ou établie en
République Démocratique du Congo à des personnes physiques ou
morales qui sont domiciliées ou établies dans un Etat étranger ou
un territoire situé hors de la République Démocratique du Congo et
y sont soumises à un régime fiscal privilégié, ou un pays non
coopératif, ne sont admis comme charges déductibles pour
l’établissement de l’impôt que si le débiteur apporte la preuve que
les dépenses correspondent à des opérations réelles et qu’elles ne
présentent pas un caractère anormal ou exagéré.

Par.2. Il en est de même pour tout versement effectué sur un


compte dans un organisme financier établi dans un des Etats ou
territoires non coopératifs ou à fiscalité privilégiée.

Par.3. Les personnes sont considérées comme soumises à un régime


fiscal privilégié dans l’Etat ou le territoire considéré si elles n’y sont
pas imposables ou si elles y sont assujetties à des impôts sur les
bénéfices ou les revenus dont le montant est inférieur de plus de la
moitié de celui de l’impôt sur les bénéfices ou sur les revenus dont
elles auraient été redevables dans les conditions de droit commun
en République Démocratique du Congo, si elles y avaient été
domiciliées ou établies.
11

Par.4. Sont considérés comme non coopératifs les Etats et


territoires qui ne se conforment pas aux standards internationaux en
matière de transparence et d’échange d’informations dans le
domaine fiscal, de manière à favoriser l’assistance administrative
nécessaire en application de la législation fiscale congolaise. »

Article 27

Il est ajouté à l’Ordonnance-Loi n° 69/009 du 10 février 1969 relative


aux impôts cédulaires sur les revenus un article 43 bis C libellé comme
suit :

« Article 43 bis C :

Les intérêts payés à l’étranger aux associés ou à toute autre


personne qui se trouve directement ou indirectement dans des liens
quelconques d’interdépendance avec la société, ne sont déductibles
que si le remboursement du principal intervient dans les cinq ans de
la mise à disposition et que le taux desdits intérêts ne dépasse pas
la moyenne annuelle des taux effectifs pratiqués par les
établissements de crédit du pays où est établie l’entreprise
prêteuse. »

Article 28

Le point 6 de l’article 46 de l’Ordonnance-Loi n° 69/009 du 10 février


1969 relative aux impôts cédulaires sur les revenus est modifié et
complété comme suit :

« Article 46 :

6°) les provisions constituées en vue de faire face à des pertes, à


des charges ou à des dépréciations d’éléments de l’actif, à
l’exception des provisions pour reconstitution des gisements
miniers et des provisions pour créances douteuses constituées
par les établissements de crédit.
12

Les provisions constituées par les établissements de crédit sont


déductibles si elles ont été constituées conformément à leur objet, si
elles sont justifiées par la situation du débiteur et si la perte est
nettement précisée. En aucun cas, il ne sera admis de provision sur
les créances dont la compromission du recouvrement ou du
paiement n’est pas prouvée. »

Article 29

Les points 3 et 4 de l’article 94 de l’Ordonnance-Loi n° 69/009 du 10


février 1969 relative aux impôts cédulaires sur les revenus sont modifiés
et complétés comme suit :

«Article 94 :

3°) les fonctionnaires et agents internationaux des organisations


internationales, du chef des rémunérations touchées par eux et
payées par lesdites organisations ;

4°) les ambassadeurs et agents diplomatiques, les consuls et


agents consulaires accrédités en République Démocratique du
Congo du chef des rémunérations et profits touchés par eux en
leur qualité officielle lorsqu'ils sont de l'Etat qu'ils représentent,
à la condition toutefois que les Gouvernements dont ils sont les
mandataires accordent la même immunité aux diplomates et
agents consulaires de la République Démocratique du Congo. »

Article 30

L’article 2 de l’Ordonnance-Loi n° 13/006 du 23 février 2013 portant


régime fiscal applicable aux entreprises de petite taille est modifié
comme suit :

« Article 2 :

Au sens de la présente Ordonnance-Loi, il faut entendre, au plan


fiscal, par Entreprise de petite taille constituée en Micro-Entreprise
ou Petite Entreprise, toute entreprise, quelle que soit sa forme
juridique, qui réalise un chiffre d’affaires annuel inférieur à
80.000.000,00 de Francs congolais.
13

La Micro-Entreprise est toute entreprise qui réalise un chiffre


d’affaires annuel ne dépassant pas 10.000.000,00 de Francs
congolais.

La Petite Entreprise est celle qui réalise un chiffre d’affaires annuel


supérieur à 10.000.000,00 de Francs congolais et inférieur à
80.000.000,00 de Francs congolais. »

Article 31

Il est ajouté à l’article 15 de l’Ordonnance-Loi n° 10/001 du 20 août


2010 portant institution de la taxe sur la valeur ajoutée un point 19
libellé comme suit :

« Article 15 :

Sont exonérées de la taxe sur la valeur ajoutée, les opérations de


livraison de biens et d’importation ci-après :

19. l’importation des marchandises par les entreprises minières, à


l’exclusion des produits pétroliers, dans les conditions fixées par voie
réglementaire. »

Article 32

Il est ajouté à l’article 17 de l’Ordonnance-Loi n° 10/001 du 20 août


2010 portant institution de la taxe sur la valeur ajoutée un point 20
libellé comme suit :

« Article 17 :

Sont exonérées de la taxe sur la valeur ajoutée, les prestations de


services ci-après :

20. la prime de l’assurance-vie, la prime de l’assurance maladie, la


prime d’une assurance directe à l’étranger à condition qu’elle ait été
autorisée par le Ministre ayant le secteur des assurances dans ses
attributions, et la prime de réassurance. »
14

Article 33

L’article 53 de l’Ordonnance-Loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant


institution de la taxe sur la valeur ajoutée est modifié et complété
comme suit :

« Article 53 :

La taxe sur la valeur ajoutée est à charge des consommateurs de


produits ou bénéficiaires de services. Elle est collectée et acquittée
par les personnes effectuant les opérations imposables.

Toutefois, cette taxe est retenue à la source par les entreprises


minières assujetties à la taxe sur la valeur ajoutée, pour le compte
des entreprises publiques dans lesquelles l’Etat détient la totalité du
capital social. »

Article 34

L’article 56 de l’Ordonnance-Loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant


institution de la taxe sur la valeur ajoutée est modifié et complété
comme suit :

« Article 56 :

Pour exercer le droit à déduction, l’assujetti est tenu de joindre un


état détaillé à la déclaration mensuelle de la taxe sur la valeur
ajoutée. Le modèle de cet état est déterminé par voie
réglementaire.

Le défaut de production de l’état visé à l’alinéa 1er ci-dessus


entraîne la réintégration d’office des déductions opérées, après une
mise en demeure non suivie de régularisation de la situation dans
les cinq jours de la réception.

La mise en demeure susvisée est envoyée au redevable, soit


sous pli recommandé avec accusé de réception ou remis en
mains propres sous bordereau de décharge, soit par voie
électronique, dans les conditions fixées par Arrêté du Ministre
ayant les Finances dans ses attributions. »
15

Article 35

Il est ajouté à l’Ordonnance-Loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant


institution de la taxe sur la valeur ajoutée un article 59 ter libellé comme
suit :

« Article 59 ter :

Les personnes physiques ou morales assujetties à la taxe sur la


valeur ajoutée sont tenues, dans les conditions précisées par voie
réglementaire, de se faire enregistrer auprès de l’Administration des
Impôts comme utilisatrices des dispositifs électroniques fiscaux.

Par dispositifs électroniques fiscaux, il faut entendre des appareils


électroniques dont les spécifications techniques sont définies par
l’Administration des Impôts et qui sont fabriqués pour être utilisés
par les personnes physiques ou morales assujetties à la taxe sur la
valeur ajoutée dans leurs transactions. »

Article 36

Il est ajouté à l’Ordonnance-Loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant


institution de la taxe sur la valeur ajoutée un article 59 quater libellé
comme suit :

« Article 59 quater :

Les personnes physiques ou morales assujetties à la taxe sur la


valeur ajoutée sont tenues d’utiliser les dispositifs électroniques
fiscaux connectés au système informatique de l’Administration des
Impôts pour la collecte et la gestion des données de la taxe sur la
valeur ajoutée sur les opérations réalisées, de délivrer une facture
produite automatiquement par l’appareil électronique fiscal lors de
chaque transaction et de veiller à la transmission électronique, à la
fin de la journée, de toutes les transactions réalisées vers ledit
système informatique.»
16

Article 37

L’alinéa 1er de l’article 64 de l’Ordonnance-Loi n° 10/001 du 20 août


2010 portant institution de la taxe sur la valeur ajoutée est modifié et
complété comme suit :

« Article 64, alinéa 1er :

Sans préjudice des dispositions de l’article 63 ci-dessus, les


exportateurs, les entreprises réalisant des investissements lourds,
les entreprises minières et pétrolières en phase de recherche ou de
développement et construction du projet minier ou pétrolier et celles
en cessation d’activités ainsi que les entreprises publiques dans
lesquelles l’Etat détient la totalité du capital social et dont la taxe sur
la valeur ajoutée facturée a fait l’objet de retenue à la source
peuvent, sur demande expresse adressée à l’Administration des
Impôts, obtenir le remboursement de leur crédit d’impôt sur la taxe
sur la valeur ajoutée résultant de l’acquisition des biens meubles et
des services.»

Article 38

Il est ajouté à l’Ordonnance-Loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant


institution de la taxe sur la valeur ajoutée un article 74 ter libellé comme
suit :

« Article 74 ter :

Le défaut de retenue à la source de la taxe sur la valeur ajoutée


prévue à l’article 53 est sanctionné par une amende égale au
montant de la retenue. »

Article 39

Il est ajouté à l’Ordonnance-Loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant


institution de la taxe sur la valeur ajoutée un article 74 quater libellé
comme suit :
17

« Article 74 quater :

Le défaut d’utilisation, par l’assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée,


du dispositif électronique fiscal lors de ses transactions est
sanctionné par une amende égale à 10.000.000,00 de Francs
congolais.»

Article 40

L’alinéa 1er de l’article 24 bis de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003


portant réforme des procédures fiscales est modifié et complété comme
suit :

« Article 24 bis :

Les sociétés établies en République Démocratique du Congo qui


sont sous la dépendance, de droit ou de fait, d’entreprises ou
groupes d’entreprises situés à l’étranger, dont le chiffre d’affaires
annuel hors taxes est déterminé par voie règlementaire, doivent
tenir à la disposition de l’Administration des Impôts une
documentation permettant de justifier la politique de prix pratiquée
dans le cadre des transactions de toute nature réalisées avec ces
entreprises.»

Article 41

Il est ajouté à la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales un article 24 ter libellé comme suit :

« Article 24 ter :

Les sociétés visées à l’article 24 bis ci-dessus doivent souscrire, soit


sur support papier, soit par voie électronique, dans un délai de six
mois qui suit l’échéance de dépôt de déclaration de l’impôt sur les
bénéfices et profits, une déclaration comportant une documentation
allégée sur le prix de transfert, selon le modèle défini par
l’Administration des Impôts. Cette déclaration doit comprendre les
informations ci-après :

1°. Des informations générales sur le groupe d’entreprises


associées :
18

- une description générale de l’activité déployée, incluant les


changements intervenus au cours de l’exercice ;
- une liste des principaux actifs incorporels détenus,
notamment brevets, marques, noms commerciaux et
savoir-faire, en relation avec l’entreprise déclarante ainsi
que l’Etat ou le territoire d’implantation de l’entreprise
propriétaire de ces actifs ;
- une description générale de la politique des prix de
transfert du groupe et les changements intervenus au
cours de l’exercice ;

2°. Des informations spécifiques concernant l’entreprise :

- une description de l’activité déployée, incluant les


changements intervenus au cours de l’exercice ;
- un état récapitulatif des opérations réalisées avec d’autres
entreprises associées, lorsque le montant agrégé par
nature des transactions excède le montant déterminé par
voie réglementaire. Cet état indique la nature et le montant
des transactions, ainsi que les Etats et territoires
d’implantation des entreprises associées ;
- une présentation de la ou des méthodes de détermination
des prix de transfert dans le respect du principe de pleine
concurrence en indiquant la principale méthode utilisée et
les changements intervenus au cours de l’exercice. »

Article 42

L’article 51 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales est modifié et complété comme suit :

« Article 51 :

L’autorité judiciaire doit donner connaissance à l’Administration des


Impôts de toute indication qu’elle peut recueillir, de nature à faire
présumer une fraude commise en matière fiscale ou une manœuvre
quelconque ayant pour objet ou résultat, de frauder ou de
compromettre un impôt, qu’il s’agisse d’une instance administrative,
civile, commerciale ou pénale même terminée par un acquittement.
Il en est de même d’une instruction pénale terminée par une
décision de classement sans suite.
19

Dans les quinze jours qui suivent le prononcé de toute décision


judiciaire, les pièces restent déposées au greffe à la disposition de
l’Administration des Impôts.»

Article 43

L’article 63 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales est modifié et complété comme suit :

« Article 63 :

Les poursuites s’exercent en vertu des contraintes décernées par le


Receveur des Impôts.

Le Receveur des Impôts, en sa qualité de comptable public


assignataire des recettes, est désigné et prête serment avant son
installation dans les conditions déterminées par voie réglementaire.»

Article 44

L’article 64 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales est modifié et complété comme suit :

« Article 64 :

En cas de déclaration sans paiement ou avec un paiement


insuffisant, le redevable fait l’objet d’une mise en demeure l’invitant
à payer dans un délai de huit jours.

La mise en demeure susvisée est envoyée au redevable, soit sous pli


recommandé avec accusé de réception ou remis en mains propres
sous bordereau de décharge, soit par voie électronique, dans les
conditions fixées par Arrêté du Ministre ayant les Finances dans ses
attributions. »

Article 45

L’article 65 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales est modifié et complété comme suit :
20

« Article 65 :

A l’expiration du délai prévu à l’article 60 ou de celui prévu à l’article


précédent, selon le cas, un commandement est signifié au redevable
lui enjoignant de payer dans les huit jours, sous peine d’exécution
des mesures de poursuite.

Le commandement est signifié par l’Agent de l’Administration des


Impôts commissionné en qualité d’huissier du Trésor par Arrêté du
Ministre ayant les Finances dans ses attributions et porteur de
contraintes à la requête du Receveur des Impôts.

Toutefois, les huissiers de justice peuvent également exercer les


mêmes poursuites à la demande du Receveur des Impôts.»

Article 46

L’article 67 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales est modifié et complété comme suit :

« Article 67 :

Tous fermiers, locataires, receveurs, agents, économes, banquiers,


notaires, avocats, huissiers, greffiers, curateurs, représentants et
autres dépositaires et débiteurs de revenus, sommes, valeurs ou
meubles, affectés au privilège du Trésor Public, sont tenus, sur
demande du Receveur des Impôts, de payer à l’acquit des
redevables et sur le montant des fonds ou valeurs qu’ils doivent ou
qui sont entre leurs mains jusqu’à concurrence de tout ou partie des
impôts dus par ces derniers. Ladite demande est faite par pli
recommandé avec accusé de réception ou remis en mains propres
sous bordereau de décharge. Le redevable en est dûment informé
par les soins du Receveur des Impôts.

Le tiers-détenteur, saisi par le Receveur des Impôts, informe ce


dernier de la situation des fonds ou du patrimoine du redevable qu’il
détient.

A défaut pour ces tiers-détenteurs de satisfaire à cette demande


dans un délai de huit jours à dater de la réception de la demande,
ceux-ci sont poursuivis comme s’ils étaient débiteurs directs.
21

Le paiement ne peut toutefois être exigé des fermiers ou locataires


qu’à mesure de l’échéance des loyers ou fermages, mais il n’est pas
nécessaire de renouveler la demande aussi longtemps que les
impôts et autres droits, objets de ladite demande, restent couverts
par le privilège du Trésor et n’ont pas été intégralement acquittés
avec les pénalités et frais y afférents.»

Article 47

L’article 68 de la Loi n°004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales est modifié et complété comme suit :

« Article 68 :

Après expiration du délai fixé dans le commandement, le Receveur


des Impôts fait procéder à la saisie et à la vente des biens mobiliers
et immobiliers du débiteur.

L’Huissier, après avoir effectué l’inventaire des biens saisissables


selon le droit commun, dresse un procès-verbal de saisie selon les
formes prescrites en matière civile et commerciale.»

Article 48

L’article 69 de la Loi n°004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales est modifié et complété comme suit :

« Article 69 :

Huit jours au moins après la signification au contribuable du procès-


verbal de saisie, l’Huissier procède à la vente des biens mobiliers
saisis jusqu’à concurrence des sommes dues et des frais.

Les ventes des biens immobiliers saisis sont faites par l’Huissier en
vertu d’une autorisation spéciale du Directeur Général des Impôts
ou du Directeur des Impôts compétent sur délégation.
22

Si aucun adjudicataire ne se présente ou si l’adjudication ne peut se


faire qu’à vil prix, l’Huissier peut s’abstenir d’adjuger; il dresse, dans
ce cas, un procès-verbal de non-adjudication, et la vente est
ajournée à une date ultérieure. Il pourra y avoir plusieurs
ajournements successifs. »

Article 49

L’article 70 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales est modifié et complété comme suit :

« Article 70 :

Le produit brut de la vente est versé dans un Sous-Compte Général


du Trésor ouvert en les livres de la Banque Centrale du Congo.

Le Ministre ayant les Finances dans ses attributions peut déléguer la


gestion de ce Sous-Compte du Trésor au Directeur Général des
Impôts.

Après avoir prélevé les sommes dues au Trésor et à l’Administration


des Impôts et les avoir virées aux Comptes correspondants, le
Ministre ayant les Finances dans ses attributions ou le Directeur
Général des Impôts sur délégation tient le surplus à la disposition du
contribuable pendant un délai de deux ans et peut procéder, à la
demande de celui-ci, au virement de ce surplus au profit de son
compte. A l’expiration de ce délai, les sommes non réclamées sont
acquises au Trésor.»

Article 50

L’article 71 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales est modifié et complété comme suit :

« Article 71 :

Dans tous les cas où les intérêts du Trésor sont en péril, le Receveur
des Impôts peut faire saisir conservatoirement, avec l’autorisation
du Directeur des Impôts compétent, les objets mobiliers du
redevable.
23

La saisie conservatoire visée à l’alinéa précédent est convertie en


saisie-vente par décision du Receveur des Impôts. Ladite décision
doit intervenir dans un délai de deux mois prenant cours à partir de
la date de la saisie conservatoire.»

Article 51

L’article 72 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales est modifié et complété comme suit :

« Article 72 :

Toutes les contestations relatives au recouvrement des cotisations


font obligatoirement l’objet d’une réclamation préalable. Elles sont
formulées par le redevable ou par son mandataire qui justifie d’un
mandat général ou spécial en vertu duquel il agit. Elles sont
instruites par le Receveur des Impôts.

Les contestations en matière de recouvrement des impôts ne


peuvent porter que :

sur la régularité en la forme de l’acte de poursuites qui exige le


paiement de l’impôt ;

sur l’existence de l’obligation de payer, sur le montant de la dette


compte tenu des paiements effectués, sur le délai de l’exigibilité de
la somme réclamée, ou tout autre motif ne remettant pas en cause
l’assiette et le calcul de l’impôt.

Le Receveur des Impôts doit se prononcer dans un délai de huit


jours à compter de la réception de la réclamation.

Si aucune décision n’est prise dans le délai visé à l’alinéa précédent


ou si la décision rendue ne lui donne pas satisfaction, le redevable
doit, sous peine de forclusion, porter l’affaire devant le Tribunal
administratif du ressort dans un délai d’un mois à partir :

- soit de la notification de la décision du Receveur des Impôts ;


- soit de l’expiration du délai de huit jours ouvrables prévu pour
la prise de décision par le Receveur des Impôts.
24

En cas de recours juridictionnel, les mesures de poursuites sont


suspendues jusqu’à la décision judiciaire dès que le tribunal se
déclare saisi.

Le Tribunal se prononce exclusivement au vu des justifications qui


ont été présentées à l’appui de la réclamation adressée à
l’Administration. Le redevable ne peut soumettre au tribunal des
pièces justificatives autres que celles déjà produites à l’appui de ses
moyens, ni invoquer des faits nouveaux.

La décision du Tribunal doit être rendue dans un délai de trente


jours à dater de sa saisine. A défaut de décision dans ce délai, la
suspension de l’exécution de la mesure de poursuites est levée. »

Article 52

L’article 73 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales est modifié et complété comme suit :

« Article 73 :

Il y a prescription pour le recouvrement des impôts et autres droits


dus après quinze ans à compter du dépôt de la déclaration ou de
l’émission de l’Avis de Mise en Recouvrement.

Ce délai peut être interrompu par tous actes comportant


reconnaissance de la dette de la part du contribuable et par tous
autres actes interruptifs de la prescription, notamment la mise en
demeure de payer, le commandement, les actes de poursuites, les
mesures conservatoires et l’action en justice.

En cas d’interruption de la prescription, une nouvelle prescription,


susceptible d’être interrompue de la même manière, est acquise
quinze ans après le dernier acte interruptif de la précédente
prescription. »

Article 53

L’article 75 de la Loi n°004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales est modifié et complété comme suit :
25

« Article 75 :

Pour le recouvrement des impôts, factures émises par l’Etat et


rendues exigibles par l’Administration des Impôts, et autres droits
dus ainsi que des pénalités et frais y afférents, le Trésor a privilège
général sur tous les biens meubles et immeubles du redevable en
quelque lieu qu’ils se trouvent.

Ce privilège grève également les biens meubles et immeubles du


conjoint du redevable dans la mesure où le recouvrement des
impositions peut être poursuivi sur lesdits biens, conformément aux
dispositions de l’article 81 ci-dessous.

Il s’exerce avant tout autre et pendant deux ans à compter de la


date de dépôt de la déclaration ou de l’émission de l’Avis de Mise en
Recouvrement.

La saisie des biens, avant l’expiration de ce délai, conserve le


privilège jusqu’à leur réalisation. Est assimilée à la saisie, la
demande du Receveur des Impôts adressée aux tiers-détenteurs
des revenus, sommes, valeurs ou meubles des redevables.

Le privilège du Trésor est conservé par l’exercice de tout acte ou


mesure de poursuites. »

Article 54

Il est ajouté à la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales un article 81 bis libellé comme suit :

« Article 81 bis :

Les héritiers d’un redevable décédé sont tenus, à concurrence de


leurs parts héréditaires, au paiement des impôts dus par le de
cujus. »

Article 55

L’article 108 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales est modifié et complété comme suit :
26

« Article 108 :

La décision de rejet total ou partiel peut faire l’objet d’un recours


devant la Cour administrative d’appel.

Pour sa recevabilité, le contribuable est tenu de s’acquitter du


montant de l’imposition contestée au titre du principal.

Le recours visé ci-dessus doit, sous peine de déchéance, être


introduit dans un délai de six mois à partir de la notification de la
décision au redevable ou, en l’absence de décision, à compter de la
date d’expiration du délai prévu à l’article 105 ci-dessus.

Aucune demande nouvelle ne peut être présentée à l’occasion de ce


recours. »

Article 56

L’article 109 de la Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant réforme des


procédures fiscales est modifié et complété comme suit :

« Article 109 :

Le pourvoi en cassation est ouvert contre les arrêts de la Cour


administrative d’appel dans les conditions fixées par les dispositions
légales régissant la matière. »

Article 57

Les dispositions des articles 59 ter, 59 quater et 74 quater de


l’Ordonnance-Loi n° 10/001 du 20 août 2010 portant institution de la
taxe sur la valeur ajoutée s’appliquent à compter du 1er janvier 2019.

CHAPITRE III : DES MESURES RELATIVES AUX RECETTES


NON FISCALES

Article 58

Les mesures relatives aux recettes non fiscales reprises dans les articles
5 à 11 de la Loi de Finances rectificative n°16/006 du 29 juin 2016 pour
l’exercice 2016 sont d’application dans le cadre de la présente Loi.
27

Les mesures relatives aux recettes non fiscales reprises dans la présente
Loi modifient et complètent ipso facto les dispositions correspondantes
de l’Ordonnance-Loi n°13/002 du 23 février 2013 fixant la nomenclature
des droits, taxes et redevances du Pouvoir Central, et de l’Ordonnance-
Loi n°13/003 du 23 février 2013 portant réforme des procédures
relatives à l’assiette, au contrôle et aux modalités de recouvrement des
recettes non fiscales.

Article 59

Il est intégré, conformément aux articles 36, 46 , 66 et 67 de la Loi


n°14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de l’électricité, dans
l’Ordonnance-Loi n°13/002 du 23 février 2013 fixant la nomenclature des
droits, taxes et redevances du Pouvoir Central, telle que modifiée et
complétée à ce jour, les taxes et redevances ci-après :

a) La taxe sur la concession de production, transport ou distribution


de l’énergie électrique dont le fait générateur est la signature de
contrat de concession ;

b) La taxe sur la licence de production indépendante (auto producteur)


de l’énergie électrique supérieure ou égale à 100 KW, d’importation,
exportation ou commercialisation de l’énergie électrique dont le fait
générateur est l’octroi ou signature de licence ;

c) La redevance annuelle sur la production, le transport, la distribution


et commercialisation de l’énergie électrique.

Le fait générateur de la redevance annuelle est constitué par l’exercice


des activités de l’électricité.

Les taux de ces taxes et redevances sont fixés, conformément aux


dispositions de l’article 4 de l’Ordonnance-Loi n°13/003 du 23 février
2013 portant réforme des procédures relatives à l’assiette, au contrôle
et aux modalités de recouvrement des recettes non fiscales, par un
arrêté interministériel des Ministres ayant les finances et l’électricité dans
leurs attributions respectives.
28

Article 60

Il est intégré, conformément à l’Accord sur l’amendement de


l’arrangement entre les Gouvernements du Burundi, de la RDC et du
Rwanda, sur la libre circulation des ressortissants de la CEPGL, du 26
Juillet 2011, dans l’Ordonnance-Loi n°13/002 du 23 février 2013 fixant la
nomenclature des droits, taxes et redevances du Pouvoir Central, telle
que modifiée et complétée à ce jour, le droit de délivrance de
l’autorisation spéciale de circulation CEPGL dont le taux est fixé par
l’arrêté interministériel des Ministres ayant les Affaires intérieures et les
finances dans leurs attributions respectives.

Article 61

La taxe ad valorem sur les gains des parieurs prévue dans l’Ordonnance-
Loi n°13/002 du 23 février 2013 fixant la nomenclature des droits, taxes
et redevances du Pouvoir Central, en annexe XV point 09 est remplacée
par la taxe ad valorem sur les gains des joueurs des jeux de hasard,
loterie, concours de pronostic ou pari et activités similaires en dur par les
moyens et à travers les voies de télécommunication et les technologies
de l’information et de la communication. Le fait générateur est la
réalisation d’un gain.

Le redevable légal de cette taxe est l’organisateur des jeux.

Article 62

En vue de l’encadrement efficient de la taxe ad valorem visé à l’article


précédent, le redevable légal a l’obligation de souscrire auprès du service
d’assiette compétent, une déclaration d’éléments taxables, assortie des
statistiques de production journalière de chaque machine à sou ou tout
autre appareil servant à l’expLoitation des jeux.

Il est également tenu d’en déposer copie auprès de l’Administration des


recettes non fiscales, sous peine d’astreintes prévues par la présente
Ordonnance-Loi n°13/003 du 23 février 2013 portant réforme des
procédures relatives à l’assiette, au contrôle et aux modalités de
recouvrement des recettes non fiscales.
29

Il est constitué une commission de surveillance pour les opérations de


loterie et concours de pronostic dont l’organisation et le fonctionnement
sont fixés par l’arrêté interministériel des Ministres ayant les finances et
les Loisirs dans leurs attributions respectives.

Article 63

Tout minage pour les travaux à ciel ouvert ou souterrains des mines,
quelle qu’en soit la durée, et tout achat, importation, fabrication, vente,
transport ou emmagasinage des produits explosifs doivent requérir au
préalable des autorisations du Ministère ayant les mines et carrières
dans ses attributions.

La délivrance de ces autorisations est subordonnée au paiement d’une


taxe dont le taux est fixé par l’arrêté interministériel des Ministres ayant
les finances et les mines dans leurs attributions respectives.

Cette taxe est due même dans le cadre de la sous-traitance, et elle est
acquittée le cas échéant, par l’opérateur consommateur des produits
explosifs.

Article 64

La taxe d’implantation sur les installations classées, catégorie Ia, prévue


par l’Ordonnance-Loi n°13/002 du 23 février 2013 fixant la nomenclature
des droits, taxes et redevances du Pouvoir Central, annexe XXVIII, point
03, telle que modifiée et complétée à ce jour, a pour faits générateurs,
les événements ou faits suivants :

• L’implantation, la modification, ou la cession d’une installation


classée ;
• Le transfert de l’installation classée dans un endroit autre que celui
déterminé dans le permis d’expLoitation ;
• Tout autre cas prévu par les Lois ou règlements sectoriels,
nécessitant l’obtention d’un nouveau permis d’expLoitation.

Article 65

Le taux de la taxe d’expLoitation, exportation et réexportation des


produits et sous-produits de la flore est fixé par arrêté interministériel
des Ministres ayant l’Environnement et Conservation de la Nature, et les
Finances dans leurs attributions respectives.
30

Article 66

La redevance sur l’inscription au registre de commerce , prévue dans


l’Ordonnance-Loi n°13/002 du 23 février 2013 fixant la nomenclature des
droits, taxes et redevances du Pouvoir Central, annexe VIII point 06,
telle que modifiée et complétée à ce jour, est remplacée par le droit
d’enregistrement au Registre de commerce et crédit mobilier dont le fait
générateur est l’inscription au RCCM, de tout acte de société ou de
commerce exigé comme tel par l’OHADA.

Article 67

L’assiette et le taux des taxes sur le transfert des royalties, le savoir-faire


d’entreprise et le contrat d’assistance ou Know how en matière de
propriété industrielle sont fixés, conformément aux dispositions de
l’article 4 de l’Ordonnance-Loi n°13/003 du 23 février 2013 portant
réforme des procédures relatives à l’assiette, au contrôle et aux
modalités de recouvrement des recettes non fiscales, telle que modifiée
et complétée à ce jour.

Ces taxes ont pour faits générateurs, tout contrat signé en matière de
propriété industrielle et/ou l’émission des factures.

A défaut des factures émises par le propriétaire industriel ou le


prestataire, le montant à payer est celui payé au trimestre précédent.

Article 68

Les articles 7, 9, 21, 24, 28, 34, 48, 61, 62, 63 alinéa 2, 64 et 89 de
l’Ordonnance-Loi n°13/003 du 23 février 2016 portant réforme des
procédures relatives à l’assiette, au contrôle et aux modalités de
recouvrement des recettes non fiscales sont modifiés et complétés
comme suit :
31

« Article 7 :

Les agents taxateurs ont l’obligation, sous peine de sanctions


disciplinaires et celles prévues par la Loi n°11/011 du 03 juillet 2011
relative aux finances publiques et le Décret n°13/050 du 06
novembre 2013 portant Règlement Général sur la Comptabilité
Publique, de communiquer, endéans sept jours de la réception de
la déclaration des éléments d’assiette du redevable, les éléments de
constatation et de liquidation, aux ordonnateurs de l’Administration
des recettes non fiscales

A cet effet, l’Administration des recettes non fiscales peut requérir


les sanctions à l’encontre de tout agent taxateur incriminé »

« Article 9

Pour l’exercice ou l’expLoitation d’une activité déjà installée, tout


redevable des droits, taxes ou redevances a l’obligation de déclarer
les éléments constitutifs de l’assiette ainsi que leurs évolutions
auprès du service d’assiette compétent, dans le délai prescrit par la
législation ou la règlementation du secteur.

Il est également tenu, au moment de la déclaration des éléments


d’assiette, d’en déposer copie auprès de l’Administration des
recettes non fiscales, sous peine d’astreintes prévues par la
présente 0rdonnance-Loi.

Tout redevable, bénéficiant de mesures d’exonération en matière


de recettes non fiscales, a l’obligation de souscrire, dans le délai
prescrit par les Lois ou règlements sectoriels, ses déclarations
d’éléments taxables auprès des services d’assiette concernés, et
d’en déposer copie à l’Administration des recettes non fiscales , sous
peine d’astreintes prévues par la présente Ordonnance-Loi.»

« Article 21

A défaut du traitement du dossier pour correction par l’agent


taxateur, dans le délai prévu à l’article 19, ou en cas de persistance
des divergences, l’ordonnateur procède, sous sa propre
responsabilité, à la correction du montant taxé.»
32

« Article 34 :

Le paiement des droits, taxes et redevances ainsi que des pénalités,


majoration, accroissement et amendes y afférentes est effectué, par
le redevable, contre remise d’un acquit libératoire, au compte du
Receveur des recettes non fiscales, sur base de la note de
perception.

A cet effet, le Receveur des recettes non fiscales est, seul,


compétent pour délivrer l’acquit libératoire dont la forme et la
présentation sont définies par le Ministre ayant les finances dans ses
attributions.

Nul ne peut percevoir les sommes destinées au Trésor Public,


notamment en matière de recettes judiciaires (frais de justice,
consignation, amendes transactionnelles ou judiciaires, caution……),
s’il n’a la qualité d’intervenant financier ou s’il n’a reçu mandat
exprès du Ministre ayant les finances dans ses attributions. »

« Article 61 :

Les redevables ou leurs mandataires justifiant d’un mandat général


ou spécial en vertu duquel ils agissent, peuvent se pourvoir, par
écrit, en réclamation contre le montant ordonnancé ou enrôlé
auprès du Directeur Général, Directeur Provincial ou Urbain de
l’Administration des recettes non fiscales, selon le cas.

Cette réclamation doit être introduite, dans un délai de trois mois à


compter de la réception de la note de perception ou de l’extrait de
rôle. »

« Article 62 :

La réclamation, sous peine d’irrecevabilité, doit remplir les


conditions suivantes :

a) Etre introduite dans le délai prescrit à l’article précédent ;


b) Etre signée du réclamant ou de son mandataire ;
c) Mentionner la nature et le montant du droit, de la taxe ou de la
redevance, les références de la note de perception et/ou de
l’extrait de rôle ainsi que le lieu de taxation ;
33

d) Etre motivée et présenter ses conclusions éventuelles ;


e) Avoir procédé au paiement de la partie non contestée. »

« Article 63 alinéa 2 :

Toutefois, le redevable peut obtenir, de l’Administration des


recettes non fiscales, le sursis de paiement des droits contestés, à
condition d’avoir payé, au moins, le tiers du montant total, par lui,
contesté. »

« Article 64 :

La demande de sursis de paiement est introduite auprès du


Directeur Général, du Directeur Provincial ou Urbain de
l’Administration des recettes non fiscales, et doit être suivie, dans
les dix jours de sa réception, d’une réponse motivée.

L’absence de réponse, dans le délai prévu à l’alinéa précédent, vaut


rejet tacite de la demande de sursis.

Le sursis de paiement accordé au redevable cesse de produire effet,


à compter de la date de notification de la décision clôturant la
réclamation. »

« Article 89 :

Les redevables des droits, taxes ou redevances qui n’ont pas


déposé, dans le délai prescrit par des Lois ou règlements sectoriels,
les déclarations qu’ils sont tenus de souscrire, font l’objet de
taxation d’office.

La procédure de taxation d’office est engagée à l’encontre du


redevable qui n’a pas régularisé sa situation dans les dix jours qui
suivent l’expiration du délai visé à l’alinéa précédent. »

Article 69

Il est ajouté à l’Ordonnance-Loi n°13/003 portant réforme des


procédures relatives à l’assiette, au contrôle et aux modalités de
recouvrement des recettes non fiscales, sept articles 34 bis, 67 bis,, 73
bis, 77 bis, 81 bis, 104 bis et 104 ter.
34

« Article 34 bis

Tout acte ou document administratif ou judiciaire dont la délivrance


est, au regard des Lois ou règlements sectoriels, subordonné au
paiement des droits, taxes ou redevances n’est valable ou ne peut
revêtir le caractère authentique que s’il est accompagné de preuves
de paiement certifiées par le Receveur des recettes non fiscales
et/ou de l’acquis libératoire prévu à l’article 34 de la présente
Ordonnance-Loi. »

« Article 67 bis

Même après l’expiration du délai de réclamation ou sans


réclamation, le Directeur Général, le Directeur Provincial ou Urbain
peut accorder d’office, le dégrèvement des surtaxations résultant
d’erreurs matérielles ou de doubles empLois.

Cette décision ne peut être prise que si la surtaxation est constatée


ou signalée dans un délai de deux ans à compter de la notification
de l’extrait de rôle. »

« Article 73 bis :

L’erreur matérielle est une erreur grossière consistant en une erreur


de plume, de calcul ou dans l’établissement de la note de perception
ou de l’extrait de rôle.

Erreur de plume est une reproduction d’éléments non-conformes


aux bases taxables repris dans la note de perception, l’avis de
redressement, l’avis de taxation d’office.

Il en est ainsi notamment de la base erronée ou de l’inversion des


chiffres.

Erreur de calcul, c’est notamment le cas où la base et le taux du


droit, de la taxe, la redevance ou des pénalités sont exacts, mais le
résultat de l’opération est erroné.
35

Erreur dans l’établissement de l’extrait de rôle, c’est notamment le


cas où les éléments d’identification du redevable, la base taxable ou
le taux sont erronés par rapport à la note de perception, l’avis de
redressement ou l’avis de taxation d’office.»

« Article 77 bis :

Les opérations de contrôle consistent notamment à :

- vérifier l’exactitude et la sincérité des déclarations souscrites par


les redevables, même si les droits, taxes ou redevances contrôlés
ont déjà fait l’objet de l’ordonnancement ;
- confronter la comptabilité présentée à certaines données de fait
ou matérielles ;
- procéder à des tests sur les matériels informatiques, lorsque la
comptabilité est tenue au moyen des systèmes informatisés ;
- procéder, le cas échéant, au redressement des droits, taxes ou
redevances éludés ou compromis. »

« Article 81 bis

Dans le cadre de collaboration, L’Administration des Recettes non


Fiscales peut effectuer, avec les autres Régies Financières, des
missions mixtes de contrôle auprès des redevables des impôts,
droits, taxes et redevances.

« Article 104 bis

Les infractions spécifiques en matière de recettes non fiscales sont


les suivantes :

a) La dissimulation volontaire des sommes sujettes aux droits,


taxes ou redevances ;
b) La passation délibérée des écritures fictives ou inexactes dans
les livres comptables ;
c) L’émission des fausses factures ;
d) La perception des sommes destinées au Trésor Public, en
violation des dispositions de l’article 34 de la présente
Ordonnance-Loi.
e) L’opposition à l’action de l’Administration des recettes non
fiscales ;
36

f) L’agression ou l’outrage envers un agent de l’Administration


des recettes non fiscales ;
g) l’obstruction ou l’immixtion dans l’exercice des fonctions
d’Ordonnateur ou de Receveur de recettes non fiscales. »

« Article 104 ter :

Sans préjudices des peines prévues par le Code Pénal et autres Lois
spéciales, les auteurs des infractions énumérées à l’article 104 bis
de la présente Ordonnance-Loi sont passibles de peine
d’emprisonnement d’un à trente jours et d’amende égale au
montant des droits, taxes ou redevances éludés ou compromis, ou
de l’une de ces peines seulement.

Les peines sont portées au double, en cas de récidive.

L’Administration des recettes non fiscales peut requérir du Ministre


ayant les finances dans ses attributions ou directement, du
Procureur de la République, la poursuite contre les auteurs de ces
infractions. »
37

TROISIEME PARTIE :
DES DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX DEPENSES

TITRE I : DE LA CONFIGURATION DES DEPENSES


DU BUDGET GENERAL

Article 70

Les dépenses de l’exercice 2017 sont arrêtées à 10.223.312.584.133


FC (dix mille deux cent vingt-trois milliards trois cent douze
millions cinq cent quatre-vingt-quatre mille cent trente-trois
Francs Congolais).

Elles sont constituées des dépenses courantes et des dépenses en


capital.

Article 71

Les dépenses courantes sont composées des rubriques ci-après :

- Dette publique en capital arrêtée à 214.233.265.055 FC (deux


cent quatorze milliards deux cent trente trois millions deux
cent soixante cinq mille cinquante cinq Francs congolais).
- Frais financiers évalués à 122.516.237.035 FC (cent vingt deux
milliards cinq cent seize millions deux cent trente-sept mille
trente-cinq Francs congolais).
- Dépenses de personnel arrêtées à 2.552.043.884.259 FC (deux
mille cinq cent cinquante-deux milliards quarante-trois
millions huit cent quatre-vingt-quatre mille deux cent
cinquante-neuf Francs congolais).
- Biens et matériels se chiffrent à 175.254.833.915 FC (cent
soixante-quinze milliards deux cent cinquante-quatre millions
huit cent trente-trois mille neuf cent quinze Francs congolais).
- Dépenses de prestations sont évaluées à 344.510.075.516 FC
(trois cent quarante-quatre milliards cinq cent dix millions
soixante-quinze mille cinq cent seize Francs congolais).
- Transferts et interventions de l’Etat évalués à 2.385.697.597.439 FC
(deux mille trois cent quatre-vingt-cinq milliards six cent
quatre-vingt-dix-sept millions cinq cent quatre-vingt-dix-sept
mille quatre cent trente-neuf Francs congolais).
38

Les dépenses courantes sont réparties conformément aux états figurant


aux annexes III, IV, V, VI, VII et VIII.

Les dépenses en capital sont réparties de la manière suivante :

- Equipements : 2.651.692.732.049 FC (deux mille six cent


cinquante et un milliards six cent quatre vingt-douze millions
sept cent trente-deux mille quarante-neuf Francs Congolais).
- Construction, réfection, réhabilitation, addition d’ouvrage et édifice
pour un montant de 1.777.363.958.866 FC (mille sept cent
soixante-dix-sept milliards trois cent soixante-trois millions
neuf cent cinquante-huit mille huit cent soixante-six Francs
Congolais).

La répartition de ces dépenses est indiquée dans les états figurant aux
annexes IX et X.

TITRE II : DES MESURES RELATIVES AUX DEPENSES

Article 72

Les dépenses de personnel relatives aux rémunérations des


fonctionnaires et agents de l’Etat, civils et militaires, sont évaluées et
exécutées conformément aux barèmes approuvés par le Ministre ayant le
Budget dans ses attributions et suivant les équivalences établies pour
l’ensemble du pays.

Les rémunérations des secteurs transférés aux provinces sont comprises


dans l’enveloppe des rémunérations reprise dans la présente Loi.

Article 73

Les plafonds d’autorisations d’empLois rémunérés pour l’exercice 2017


sont fixés conformément à l’annexe XIV de la présente Loi.
39

QUATRIEME PARTIE :

DES DISPOSITIONS SPECIFIQUES AUX BUDGETS ANNEXES ET


AUX COMPTES SPECIAUX

Article 74

Les recettes des budgets annexes, de même que leurs dépenses, sont
évaluées à 878.517.953.794 FC (huit cent soixante-dix-huit
milliards cinq cent dix-sept millions neuf cent cinquante-trois
mille sept cent quatre-vingt-quatorze Francs Congolais).

Elles comprennent les recettes propres issues des différents actes


générateurs des recettes des universités et instituts supérieurs ainsi que
des hôpitaux généraux de référence repris dans l’état figurant à l’annexe
XII de la présente Loi.

Article 75

Les recettes des comptes spéciaux sont arrêtées, en équilibre avec les
dépenses correspondantes, à 422.704.408.663 FC (quatre cent
vingt deux milliards sept cent quatre millions quatre cent huit
mille six cent soixante-trois Francs Congolais).

Elles concernent les comptes d’affectation spéciale repris à l’état figurant


à l’annexe XIII de la présente Loi.
40

CINQUIEME PARTIE :
DES DISPOSITIONS FINALES

Article 76

La perception des impôts, droits, taxes, redevances et autres revenus


publics du pouvoir central s’effectue conformément aux textes en
vigueur et aux différentes modifications apportées dans la présente Loi.

Article 77

En attendant la mise en place des procédures et des modalités


d’application des dispositions de la Loi relative aux finances publiques et
du Règlement général sur la comptabilité publique relatives à la fonction
d’ordonnateur, le ministre ayant le budget dans ses attributions ou son
délégué liquide, par un visa préalable, toute dépense engagée et jugée
régulière, tandis que le ministre ayant les finances dans ses attributions
ou son délégué en assure l’ordonnancement.

Article 78

Pour un suivi efficient de l’exécution du budget et une meilleure


appréciation du plan d’engagement et du plan de trésorerie, le Ministre
ayant les finances dans ses attributions transmet journellement au
Ministre ayant le budget dans ses attributions, la situation
d’encaissements et des décaissements du compte général et des sous-
comptes du Trésor public.

Article 79

Les annexes I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, X, XI, XII, XIII, XIV et XV
font partie intégrante de la présente Loi.
41

Article 80

Toutes les dispositions antérieures contraires à la présente Loi sont


abrogées.

Article 81

La présente Loi prend effet à compter du 1er janvier 2017.

Fait à Kinshasa, le

Joseph KABILA KABANGE


42

ANNEXE I : SYNTHESE DU BUDGET 2017

BUDGET 2016 BUDGET 2017


N° RECETTES
(EN FC) (EN FC)
A BUDGET GENERAL 5 497 471 597 384 10 223 312 584 133

1 RECETTES INTERNES 4 386 986 092 195 6 376 037 778 890

2 RECETTES EXTERIEURES 1 110 485 505 189 3 847 274 805 243

B BUDGETS ANNEXES 830 357 234 210 878 517 953 794

C COMPTES SPECIAUX 366 677 671 524 422 704 408 663

RECETTES TOTALES 6 694 506 503 118 11 524 534 946 590
BUDGET 2016 BUDGET 2017
N° DEPENSES
(EN FC) (EN FC)
A BUDGET GENERAL 5 497 471 597 384 10 223 312 584 133

1 DETTE PUBLIQUE EN CAPITAL 167 111 720 000 214 233 265 055

2 FRAIS FINANCIERS 78 325 328 200 122 516 237 035

3 DEPENSES DE PERSONNEL 2 045 173 009 335 2 552 043 884 259

4 BIENS ET MATERIELS 173 260 171 449 175 254 833 915

5 DEPENSES DE PRESTATIONS 267 224 606 389 344 510 075 516

6 TRANSFERTS ET INTERVENTIONS DE L'ETAT 1 450 835 993 788 2 385 697 597 439

7 EQUIPEMENTS 831 603 652 488 2 651 692 732 048

CONSTRUCTIONS, REFECTIONS,
8 483 937 115 735 1 777 363 958 866
REHABILITATIONS

B BUDGETS ANNEXES 830 357 234 210 878 517 953 794

C COMPTES SPECIAUX 366 677 671 524 422 704 408 663

DEPENSES TOTALES 6 694 506 503 118 11 524 534 946 590

SOLDE 0 0

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 17/ du pour


l’exercice 2017

Fait à Kinshasa, le

Joseph KABILA KABANGE


43

ANNEXE II : SYNTHESE DES RECETTES DU BUDGET GENERAL


BUDGET 2016 BUDGET 2017
N° RECETTES
(EN FC) (EN FC)
4 386 986 092
A RECETTES INTERNES 6 376 037 778 890
195
I RECETTES COURANTES 4 293 641 092 195 6 376 037 778 890
1 835 577 888
1.1. Recettes des Douanes et Accises 2 529 375 757 440
634
1 737 524 626
1.2. Recettes des Impôts 2 707 192 872 514
261
1.3. Recettes non Fiscales 586 930 546 763 886 657 281 836
1.3.
1.
DGRAD 586 930 546 763 801 557 281 836
1.3.
2.
AUTRES 0 85 100 000 000
1.4. Recettes de Pétroliers Producteurs 133 608 030 536 252 811 867 100
1.4.
1.
DGI 60 810 796 729 96 511 216 277
1.4.
2.
DGRAD 72 797 233 807 156 300 650 823
II RECETTES EXCEPTIONNELLES 93 345 000 000 0
2.1. Dons et legs intérieurs courants 0 0
2.2. Dons et legs intérieurs projets 0
2.3. Remboursements prêts et avances 0
2.4. Produits des emprunts intérieurs 93 345 000 000 0
1 110 485 505
B RECETTES EXTERIEURES 3 847 274 805 243
189
I Recettes Extérieures d'Appuis Budgétaires 131 409 350 633 6 134 304 000

1.1. Dons Budgétaires 101 002 645 337 0


1.1 Ressources PPTE 30 406 705 296 6 134 304 000
1.2. Ressources Allègements IADM 0
Recettes Extérieures de Financement des
II
Investissements
979 076 154 557 3 841 140 501 243

2.1. Dons Projets 606 238 092 310 1 951 297 573 886
2.2. Emprunts Projets 372 838 062 247 1 889 842 927 357
5 497 471 597 10 223 312 584
RECETTES TOTALES
384 133

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 17/ du pour


l'exercice 2017.
Fait à Kinshasa, le

Joseph KABILA KABANGE


44

ANNEXE III : DETTE PUBLIQUE EN CAPITAL

BUDGET 2016 BUDGET 2017


CODE NATURE
(EN FC) (EN FC)

1 DETTE PUBLIQUE EN CAPITAL 167 111 720 000 214 233 265 055

11 Dette intérieure 20 000 000 000 48 400 000 000

12 Dette extérieure 147 111 720 000 165 833 265 055

 
Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 17/ du pour
l'exercice 2017.
Fait à Kinshasa, le

Joseph KABILA KABANGE


   
45

ANNEXE IV : FRAIS FINANCIERS

BUDGET 2016 BUDGET 2017


CODE NATURE (EN FC) (EN FC)

2 FRAIS FINANCIERS 78 325 328 200 122 516 237 035

21 Intérêts sur la dette 61 149 848 200 100 000 000 000

22 Autres frais financiers 17 175 480 000 22 516 237 035

 
 
Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 17/ du pour
l'exercice 2017.

Fait à Kinshasa, le

Joseph KABILA KABANGE


46

ANNEXE V : DEPENSES DE PERSONNEL

BUDGET 2016 BUDGET 2017


CODE NATURE
(EN FC) (EN FC)

3 DEPENSES DE PERSONNEL 2 045 173 009 335 2 552 043 884 259

31 Traitement de base du personnel 1 325 826 978 090 1 804 861 646 443

32 Dépenses accessoires de personnel 719 346 031 245 747 182 237 816

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 17/ du pour


l'exercice 2017.

Fait à Kinshasa, le

Joseph KABILA KABANGE


47

ANNEXE VI : BIENS ET MATERIELS

CODE NATURE BUDGET 2016 BUDGET 2017


(EN FC) (EN FC)

4 BIENS ET MATERIELS 173 260 171 449 175 254 833 915

41 Fournitures et petits matériels 140 485 160 594 137 391 859 715

Matériaux de Construction, de
42 Quincaillerie et Pièces de rechange 12 470 203 222 10 921 079 868
pour équipements

Produits chimiques, fournitures


44 9 122 452 037 14 928 318 812
énergétiques et semences

45 Matériels textiles et héraldiques 11 182 355 596 12 013 575 520

 
Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 17/ du pour
l'exercice 2017.

Fait à Kinshasa, le

Joseph KABILA KABANGE


48

ANNEXE VII : DEPENSES DE PRESTATIONS

BUDGET 2016 BUDGET 2017


CODE NATURE
(EN FC) (EN FC)

5 DEPENSES DE PRESTATIONS 267 224 606 389 344 510 075 516

51 Dépenses de Base 37 081 680 431 44 001 537 740

Publicité, Impression, Reproduction, Reliure


52 14 634 319 286 13 585 439 804
et Conservation

53 Dépenses de Transport 40 798 237 010 52 164 648 517

Location Immobilière, d'équipements et de


54 9 331 226 361 11 181 012 149
matériel

Entretien et réparations de matériel et


55 10 533 993 755 12 981 507 397
d'équipement

Soins vétérinaires et de protection de


56 169 748 725 137 196 522
l'environnement

Entretien, décoration et réparation


57 3 296 603 203 6 432 854 200
d'ouvrages et d'édifices

58 Autres Services 151 378 797 618 204 025 879 187

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 17/ du pour


l’exercice 2017

Fait à Kinshasa, le

Joseph KABILA KABANGE


49

ANNEXE VIII : TRANSFERTS ET INTERVENTIONS DE L'ETAT

CODE NATURE BUDGET 2016 BUDGET 2017


(EN FC) (EN FC)

TRANSFERTS ET
6 1 450 835 993 788 2 385 697 597 439
INTERVENTIONS DE L'ETAT

61 Subventions 53 301 103 125 58 000 000 000

62 Transferts 400 006 504 928 565 650 427 968

63 Interventions de l'Etat 957 173 717 123 1 695 479 999 210

64 Prestations sociales 40 354 668 611 66 567 170 261

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 17/ du pour


l’exercice 2017

Fait à Kinshasa, le

Joseph KABILA KABANGE


50

ANNEXE IX : EQUIPEMENTS

CODE NATURE BUDGET 2016 BUDGET 2017


(EN FC) (EN FC)

7 EQUIPEMENTS 831 603 652 488 2 651 692 732 048

71 Equipements et Mobiliers 10 641 651 797 9 695 749 264

72 Equipement de Santé 37 557 927 600 318 275 999 657

Equipements éducatif, culturel et


73 11 538 639 144 57 108 213 879
sportif

Equipements agro-sylvo pastoraux et


74 259 762 949 598 975 159 880 162
industriels
Equipements de construction et de
75 18 409 049 778 17 351 141 286
transport

76 Equipements de Communication 40 690 554 020 6 235 855 720

77 Equipements militaires 0 284 025 340

78 Equipements divers 453 002 880 551 1 267 581 866 740

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 17/ du pour


l’exercice 2017

Fait à Kinshasa, le

Joseph KABILA KABANGE


   
51

ANNEXE X : CONSTRUCTION, REFECTION, REHABILITATION, ADDITION


D'OUVRAGES ET D'EDIFICES, ACQUISITION IMMOBILIERE

CODE NATURE BUDGET 2016 BUDGET 2017


(EN FC) (EN FC)

CONSTRUCTION, REFECTION,
REHABILITATION, ADDITION
8 483 937 115 735 1 777 363 958 866
D'OUVRAGES ET D'EDIFICES,
ACQUISITION IMMOBILIERE

81 Acquisition de terrains 425 787 329 4 254 716 330

81 Acquisition de bâtiments 8 339 713 655 50 000 000

Construction d'ouvrages et
82 407 665 359 350 1 562 867 142 068
d'édifices

Réhabilitation, réfection et addition


83 67 506 255 401 210 192 100 468
d'ouvrages et édifices
 

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 17/ du pour


l’exercice 2017

Fait à Kinshasa, le

Joseph KABILA KABANGE


   
52

ANNEXE XI: REPARTITION DES RECETTES A CARACTERE NATIONAL DE LA LOI DE FINANCES


DE L'EXERCICE 2017

N° PROVINCE BUDGET 2016 TAUX (%) BUDGET 2017 TAUX (%)

1 BAS UELE 26 870 480 545 2,10 39 985 273 613 2,10
2 EQUATEUR 26 156 313 541 2,05 38 922 539 993 2,05
3 HAUT KATANGA 129 755 249 461 10,16 193 085 462 083 10,16
4 HAUT LOMAMI 44 043 323 194 3,45 65 539 740 749 3,45
5 HAUT UELE 28 576 947 275 2,24 42 524 623 030 2,24
6 ITURI 32 395 089 809 2,54 48 206 303 106 2,54
7 KASAI 35 723 976 936 2,80 53 159 934 745 2,80
8 KASAI ORIENTAL 29 049 027 593 2,27 43 227 113 656 2,27
9 KONGO CENTRAL 104 803 707 560 8,21 155 955 711 899 8,21
10 KWANGO 40 937 493 453 3,20 60 918 035 092 3,20
11 KWILU 43 581 084 737 3,41 64 851 895 545 3,41
12 LOMAMI 28 251 553 712 2,21 42 040 413 207 2,21
13 LUALABA 53 015 064 194 4,15 78 890 358 655 4,15
14 KASAI CENTRAL 36 113 004 740 2,83 53 738 837 052 2,83
15 MAI NDOMBE 41 123 404 541 3,22 61 194 684 617 3,22
16 MANIEMA 41 156 325 869 3,22 61 243 674 003 3,22
17 MONGALA 26 794 469 703 2,10 39 872 163 826 2,10
18 NORD KIVU 65 530 269 654 5,13 97 513 915 230 5,13
19 NORD UBANGI 27 578 762 812 2,16 41 039 250 307 2,16
20 SANKURU 28 382 059 312 2,22 42 234 615 246 2,22
21 SUD KIVU 61 328 191 574 4,80 91 260 910 506 4,80
22 SUD UBANGI 26 988 957 407 2,11 40 161 575 996 2,11
23 TANGANYIKA 48 149 600 623 3,77 71 650 186 980 3,77
24 TSHOPO 36 968 538 668 2,89 55 011 935 170 2,89
25 TSHUAPA 25 393 503 965 1,99 37 787 422 608 1,99
26 KINSHASA 188 648 669 415 14,77 280 723 251 326 14,77

TOTAL 1 277 315 070 294 100,00 1 900 739 828 242 100,00
 

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 17/ du pour


l’exercice 2017

Fait à Kinshasa, le

Joseph KABILA KABANGE


   
53

ANNEXE XII: SYNTHESES DES RECETTES DES BUDGETS ANNEXES DE LA LOI DE FINANCES
DE L'EXERCICE 2017

BUDGET 2016 BUDGET 2017


N° LIBELLE

(EN FC) (EN FC)

RECETTES ATTENDUES 830 357 234 210 878 517 953 794

1 ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE 194 091 191 706 205 348 480 825

2 SANTE PUBLIQUE 636 266 042 504 673 169 472 969

DEPENSES ATTENDUES 830 357 234 210 878 517 953 794

1 ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE 194 091 191 706 205 348 480 825

2 SANTE PUBLIQUE 636 266 042 504 673 169 472 969

SOLDE - -

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 17/ du pour


l’exercice 2017

Fait à Kinshasa, le

Joseph KABILA KABANGE


   
54

ANNEXE XIII: SYNTHESES DES RECETTES DES COMPTES SPECIAUX DE LA LOI DE FINANCES
DE L'EXERCICE 2017

BUDGET 2016 BUDGET 2017


N° LIBELLE
(EN FC) (EN FC)

RECETTES ATTENDUES 366 677 671 524 422 704 408 663

1 FONDS NATIONAL D'ENTRETIEN ROUTIER 113 860 573 845 169 950 935 145

2 FONDS DE PROMOTION DE L'EDUCATION NATIONAL 3 797 653 890 4 017 917 816

3 FONDS DE PROMOTION CULTUREL 6 045 492 959 14 965 922 301

4 FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE 134 193 641 429 172 532 398 739

5 FONDS DE CONTREPARTIE DES PROJETS 10 533 913 941 11 144 880 950

6 OFFICE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES CONGOLAISES 588 380 919 622 507 012

7 REGIES DE VOIES AERIENNES 83 475 130 200 34 464 355 067

8 FONDS FORESTIER NATIONAL 14 182 884 341 15 005 491 633

DEPENSES ATTENDUES 366 677 671 524 422 704 408 663

1 FONDS NATIONAL D'ENTRETIEN ROUTIER 113 860 573 845 169 950 935 145

2 FONDS DE PROMOTION DE L'EDUCATION NATIONAL 3 797 653 890 4 017 917 816

3 FONDS DE PROMOTION CULTUREL 6 045 492 959 14 965 922 301

4 FONDS DE PROMOTION DE L'INDUSTRIE 134 193 641 429 172 532 398 739

5 FONDS DE CONTREPARTIE DES PROJETS 10 533 913 941 11 144 880 950

6 OFFICE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES CONGOLAISES 588 380 919 622 507 012

7 REGIES DE VOIES AERIENNES 83 475 130 200 34 464 355 067

8 FONDS FORESTIER NATIONAL 14 182 884 341 15 005 491 633

SOLDE - -

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 17/ du pour


l’exercice 2017

Fait à Kinshasa, le

Joseph KABILA KABANGE


55

ANNEXE XIV : PLAFONDS D'AUTORISATION D'EMPLOIS REMUNERES


DE LA LOI DE FINANCES DE L'EXERCICE 2017

CODE
AUTORISATIO
SECTI SECTION EMPLOIS ACTIONS
NS
ON REMUNERES NOUVELLES
D'EMPLOIS

10 PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
7 368 131 7 499
11 PRIMATURE
865 30 895
15 CHANCELLERIE DES ORDRES NATIONAUX
367 13 380
16 ASSEMBLEE NATIONALE
3 749 12 3 761
17 SENAT
1 243 1 1 244
-
20 POUVOIR JUDICIAIRE
5 119 57 5 062
SECREATARIAT GENERAL DU -
21
GOUVERNEMENT 2 166 30 2 136
22 AFFAIRES ETRANGERES
1 354 223 1 577
23 COOPERATION INTERNATIONALE
429 25 454
DECENTRALISATION ET AFFAIRES -
24
COUTUMIERES 5 888 6 5 882
-
25 INTERIEUR ET SECURITE
160 840 276 160 564
-
27 DEFENSE NATIONALE
176 465 798 175 667
28 ANCIENS COMBATTANTS
111 - 111
29 ECONOMIE NATIONALE
2 391 390 2 781
30 FINANCES
19 156 218 19 374
31 BUDGET
3 225 900 4 125
32 PLAN
1 940 404 2 344
33 RECONSTRUCTION
173 7 180
-
34 JUSTICE
4 943 113 4 830
-
35 REFORMES INSTITUTIONNELLES
60 1 59
56

-
36 RELATIONS AVEC LE PARLEMENT
638 12 626
37 SANTE PUBLIQUE 1 636
46 267 47 903
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET
38 28 072
SECONDAIRE 401 643 429 715
ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET -
39
PROFESSIONNEL 9 509 9 509 -
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
40 1 609
UNIVERSITAIRE 28 485 30 094
-
41 RECHERCHE SCIENTIFIQUE
6 974 40 6 934
INFRASTRUCTURES ET TRAVAUX -
42
PUBLICS 13 206 499 12 707
-
43 URBANISME ET HABITAT
1 904 161 1 743
-
44 AGRICULTURE
14 384 536 13 848
-
45 DEVELOPPEMENT RURAL
6 123 136 5 987
-
46 INDUSTRIE
2 037 89 1 948
-
47 COMMERCE EXTERIEUR
2 063 71 1 992
-
48 MINES
1 841 74 1 767
-
49 HYDROCARBURES
184 3 181
-
50 ENERGIE
1 475 49 1 426
TRANSPORTS ET VOIES DE -
51
COMMUNICATION 4 376 106 4 270
POSTES, TELEPHONES ET -
52
TELECOMMUNICATIONS 874 130 744
-
53 COMMUNICATION ET MEDIAS
4 647 43 4 604
-
54 DROITS HUMAINS
354 13 341
-
55 AFFAIRES FONCIERES
2 703 60 2 643
ENVIRONNEMENT ET CONSERVATION DE -
56
LA NATURE 7 076 217 6 859
-
57 TOURISME
2 287 60 2 227
-
58 CULTURE ET ARTS
3 052 741 2 311
-
59 JEUNESSE
3 718 145 3 573
60 SPORTS
-
57

895 73 822

-
61 FONCTION PUBLIQUE
153 110 6 269 146 841
62 EMPLOI ET TRAVAIL
2 363 33 2 396
-
63 PREVOYANCE SOCIALE
317 18 299
64 AFFAIRES SOCIALES
11 858 304 12 162
65 GENRE, FAMILLE ET ENFANT
922 14 936
69 COOPERATION REGIONALE
137 21 158
ACTIONS HUMANITAIRES ET SOLIDARITE -
70
NATIONALE 145 7 138
74 PORTEFEUILLE
418 17 435
COMMISSION NATIONALE ELECTORALE
77
INDEPENDANTE 2 606 - 2 606
79 CONSEIL ECONOMIQUEET SOCIAL
153 47 200
CONSEIL SUPERIEUR DE L'AUDIOVISUEL -
80
ET DE LA COMM. 272 6 266
COMMISSION NATIONALE DES DROITS DE
81
L'HOMME 210 210 210
PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES ET -
90
CLASSE MOYENNE 1 179 322 857
TOTAL 1 138 257 13 437 1 151 694

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 17/ du pour


l’exercice 2017

Fait à Kinshasa, le

Joseph KABILA KABANGE


   
58

ANNEXE XV : PRODUITS DONT LES TAUX DES DROITS DE DOUANE A


L’IMPORTATION ONT ETE REVUS A LA HAUSSE

Taux de 10% Position tarifaire


1. Produits laminés plats en fer ou en acier non allié 7210.50.00
D’une largeur de 600 mm ou plus plaqué ou
Revêtu d’oxyde de chrome.
2. Huile de palme brute 1511.10.00
3. Autres ciments Portland 2523.29.00

Taux de 20% Position tarifaire

1. Autres papiers 4803.90.00


2. Autres produits laminés plats, en fer ou en aciers
Non alliés, d’une largeur inférieure à 600 mm, non
Plaqués ni revêtus, d’une épaisseur de 4,75 mm ou
Plus. 7211.14.00
3. Autres produits laminés plats,… d’une épaisseur
Inférieure à 4,75 mm 7211.19.10
4. Barres en fer ou en aciers non alliés, laminées ou filées
à chaud ainsi que celles ayant le subi une torsion après
laminage comportant des indentations, bourrelets, creux
ou reliefs obtenus au cours de laminage ou ayant subi une
torsion après laminage. 72.14.20.00
5. Profilés en L 7216.21.00

6. Viandes des animaux de l’espèce bovine, fraiches, réfrigérées


Ou congelées 02.01

7. Viandes des animaux de l’espèce bovine, congelées 02.02

8. Viandes des animaux de l’espèce porcine, fraiches, réfrigérées


Ou congelées 02.03

9. Viandes des animaux des espèces ovine ou caprine fraiches,


Réfrigérées ou congelées 02.04

10. Œufs de poule 0407.21.00


59

AUTRES PRODUITS MINIERS MARCHANDS


1) 26.02 Minerais de manganèse et leurs concentrés, y compris
les minerais de manganèse ferrugineux et leurs
concentrés d'une teneur en manganèse de 20 % ou
plus en poids, sur produit sec.
00.10 - d' une teneur de 35 à 55 % en manganèse kg 10 %
00.20 - d' une teneur supérieure ou égale à 56 % en manganèse kg 10 %
00.90 - autres kg 10 %
2) 26.03 Minerais de cuivre et leurs concentrés.
00.10 - d' une teneur de 20 à 25 % en cuivre kg 10 %
00.20 - d' une teneur de 26 à 35 % en cuivre kg 10 %
00.30 - d' une teneur de 10 à 22 % en cuivre et de 8 à 12 % en
cobalt kg 10 %
00.40 - d' une teneur de 10 à 22 % en cuivre et de 13 à 15 % en
cobalt kg 10 %
00.50 - d' une teneur de 23 à 35 % en cuivre et de 8 à 12 % en
cobalt kg 10 %
00.60 - d' une teneur de 23 à 35 % en cuivre et de 13 à 15 % en
cobalt kg 10 %
00.90 - autres kg 10 %
3) 2604.00.0 Minerais de nickel et leurs concentrés. kg 10 %

4) 2605.00.00 Minerais de cobalt et leurs concentrés. kg 10 %

5) 2607.00.00 Minerais de plomb et leurs concentrés. kg 10 %

6) 2608.00.00 Minerais de zinc et leurs concentrés. kg 10 %

7) 26.09 Minerais d'étain et leurs concentrés.


00.10 - d' une teneur de 55 à 65 % en étain kg 10 %
00.20 - d' une teneur de 66 à 70 % en étain kg 10 %
00.90 - autres
8) 26.11 Minerais de tungstène et leurs concentrés.
00.10 - provenant de gîtes primaires obtenus par broyage
kg 10 %
- autres :
00.91 -- d' une teneur de 55 à 65 % en oxyde de tungstène
(oxyde de wolfram) kg 10 %
00.92 -- d' une teneur de 66 à 70 % en’oxyde de tungstène
(oxyde de wolfram) kg 10 %
00.99 -- autres kg 10 %

9) 26.12 Minerais d'uranium ou de thorium et leurs


concentrés.
10.00 - Minerais d'uranium et leurs concentrés kg 10 %
- Minerais de thorium et leurs concentrés :
20.10 -- monazite (terres rares)
20.90 -- autres
10) 2614.00.00 Minerais de titane et leurs concentrés.

11) 26.15 Minerais de niobium, de tantale, de vanadium


ou de zirconium et leurs concentrés. kg 10 %
10.00 - Minerais de zirconium et leurs concentrés
- Autres :
60

-- de niobium : kg 10 %
90.11 --- d' une teneur de 55 à 60 % en oxyde de niobium
ou colombite kg 10 %
90.12 --- d' une teneur de 61 à 65 % en oxyde de niobium
ou colombite kg 10 %
90.19 --- autres
-- de tantale : kg 10 %
90.21 --- d' une teneur de 20 à 25 % en tantale et
supérieure ou égale à 60 % en oxyde de niobium
ou colombite
90.22 --- d' une teneur de 26 à 30 % en tantale et de 40 à
59 % en oxyde de niobium ou colombite Kg 10 %
90.23 --- d' une teneur supérieure ou égale à 35 % en
tantale et inférieure ou égale à 39 % en oxyde de
niobium ou colombite kg 10 %
90.29 --- autres kg 10 %
12) 26.16 Minerais de métaux précieux et leurs
concentrés.

10.00 - Minerais d'argent et leurs concentrés kg 10 %


90.00 - Autres kg 10 %

13) 26.17 Autres minerais et leurs concentrés.

10.00 - Minerais d'antimoine et leurs concentrés kg 10 %


- Autres :
-- Cassitérites :
90.11 --- provenant de gîtes primaires obtenues par
broyage kg 10 %
90.19 --- autres kg 10 %
-- Wolfram :
90.21 --- provenant de gîtes primaires et obtenu par
broyage kg 10 %
90.29 --- autres kg 10 %
90.30 -- de bismuth kg 10 %
90.40 -- de germanium kg 10 %
90.50 -- malachite kg 10 %
90.60 -- de beryllium ou de glucicium kg 10 %
90.70 -- monasite kg 10 %
90.80 -- struverite kg 10 %
-- autres :
90.91 --- résines rhénifères kg 10 %
90.99 --- autres minerais kg 10 %
14) 2619.00.00 Scories, laitiers (autres que le laitier granulé),
battitures et autres déchets de la fabrication
du fer ou de l'acier. kg 10 %
15) 26.20 Scories, cendres et résidus (autres que ceux
provenant de la fabrication de la fonte, du fer
ou de l'acier) contenant des métaux, de
l’arsenic ou leurs composés.
- Contenant principalement du Zinc :
11.00 -- Mattes de galvanisation kg 10 %
19.00 -- Autres kg 10 %
- Contenant principalement du plomb :
21.00 -- Boues d’essence au plomb et boues de composés
antidétonants contenant du plomb kg 10 %
29.00 -- Autres kg 10 %
30.00 - Contenant principalement du cuivre kg 10 %
40.00 - Contenant principalement de l'aluminium kg 10 %
60.00 - Contenant de l’arsenic, du mercure, du thallium ou
leurs mélanges, des types utilisés pour l’extraction
de l’arsenic ou de ces métaux ou pour la fabrication kg 10 %
61

de leurs composés chimiques


- Autres :
91.00 -- Contenant de l’antimoine, du beryllium, du
cadmium, du chrome ou leurs mélanges kg 10 %
-- Autres :
99.10 --- contenant principalement de l'oxyde de tantale
(tantalite) kg 10 %
99.90 --- autres kg 10 %

16) 26.21 Autres scories et cendres, y compris les


cendres et résidus provenant de l’incinération
des déchets municipaux.
10.00 - Cendres et résidus provenant de l’incinération des
déchets municipaux kg 10 %
90.00 - Autres kg 10 %
17) 28.22 Oxydes et hydroxydes de cobalt; oxydes de
cobalt du commerce.
- hydroxydes de cobalt
00.11 -- d' une teneur inférieure ou égale à 25% en cobalt kg 10 %
00.12 -- d' une teneur de 26 à 35% en cobalt kg 10 %
00.13 -- d' une teneur de 36 à 40% en cobalt kg 10 %
00.19 -- autres kg 10 %
00.90 - autres kg 10 %

18) 28.30 Sulfures; polysulfures, de constitution


chimique définie ou non.
10.00 - Sulfures de sodium kg 10 %
- Autres :
-- sulfure de denickelage :
90.11 --- d' une teneur de 20 à 25% en cobalt et
supérieure ou égale à 5 % en nickel kg 10 %
90.12 --- d' une teneur de 26 à 35% en cobalt et supérieure
ou égale à 5 % en nickel kg 10 %
90.13 --- d' une teneur de 36 à 40% en cobalt et supérieure
ou égale à 5 % en nickel kg 10 %
90.19 --- autres kg 10 %
90.90 -- autres kg 10 %

19) 28.36 Carbonates; peroxocarbonates


(percarbonates); carbonate d'ammonium du
commerce contenant du carbamate
d'ammonium.

20.00 - Carbonate de disodium kg 10 %


30.00 - Hydrogénocarbonate (bicarbonate) de Sodium kg 10 %
40.00 - Carbonate de potassium kg 10 %
50 ;00 - Carbonate de calcium Kg 10 %
60.00 - Carbonate de baryum kg 10 %
- Autres :
91.00 -- Carbonates de lithium kg 10 %
92.00 -- Carbonate de strontium kg 10 %
-- Autres :
--- carbonate de cobalt :
99.11 ---- d' une teneur inférieure ou égale à 25% en cobalt
et de 5 à 10% en cuivre kg 10 %
99.12 ---- d' une teneur inférieure ou égale à 25% en cobalt
et de 11 à 15% en cuivre kg 10 %
99.13 ---- d' une teneur supérieure à 25% en cobalt et de
11 à 15% en cuivre kg 10 %
99.19 ---- autres kg 10 %
----- de carbonate
--- carbonate
de cuivre:
de cuivre :
99.21 ---- d' une teneur inférieure ou égale à 25% en cuivre kg 10 %
62

et de 1 à 2,5% en cobalt
99.22 ---- d' une teneur inférieure ou égale à 25% en cuivre
et de 2,6 à 4% en cobalt kg 10 %
99.23 ---- d' une teneur supérieure à 25% en cuivre et de
2,6 à 4% en cobalt kg 10 %
99.29 ---- autres kg 10 % 0%

99.90 ---- autres Kg 10%

20) 71.06 Argent (y compris l'argent doré ou vermeil et l'argent


platiné), sous formes brutes ou mi-ouvrées, ou en
poudre.
- Poudres :
10.10 -- d' une teneur de 90 à 98% en argent kg 10 %
10.20 -- d' une teneur de 99 à 99,9% en argent kg 10 %
10.90 -- autres kg 10 %
- Autres :
-- Sous formes brutes :
91.10 --- d' une teneur de 90 à 98% en argent kg 10 %
91.20 --- d' une teneur de 99 à 99,9% en argent kg 10 %
91.90 --- autres kg 10 %

21) 71.08 Or (y compris l'or platiné), sous formes brutes ou


mi-ouvrées, ou en poudre.
- A usages non monétaires :
-- Poudres :
--- d'expLoitation artisanale :
11.11 ---- d' une teneur de 90 à 98% en or kg 1,50 %
11.12 ---- d' une teneur supérieure ou égale à 99,99% en or kg 1,50 %
11.19 ---- autres kg 1,50 %
--- de production industrielle :
11.21 ---- d' une teneur de 90 à 98% en or kg 3%
11.22 ---- d' une teneur supérieure ou égale à 99,99% en or kg 3%
11.29 ---- autres kg 3%
-- Sous autres formes brutes :
--- d'expLoitation artisanale :
12.11 ---- d' une teneur de 90 à 98% en or kg 1,50 %
12.12 ---- d' une teneur supérieure ou égale à 99,99% en or kg 1,50 %
12.19 ---- autres kg 1,50 %
--- de production industrielle :
12.21 ---- d' une teneur de 90 à 98% en or kg 3%
12.22 ---- d' une teneur supérieure ou égale à 99,99% en or kg 3%
12.29 ---- autres kg 3%

22) 71.10 Platine, sous formes brutes ou mi- ouvrées, ou en


poudre.
- Platine :
-- Sous formes brutes ou en poudre :
11.10 --- d' une teneur de 90 à 98% en platine kg 10 %
11.20 --- d' une teneur de 99 à 99,9% en platine kg 10 %
11.90 --- autres kg 10 %
- Palladium :
-- Sous formes brutes ou en poudre :
21.10 --- d' une teneur de 90 à 98% en palladium kg 10 %
21.20 --- d' une teneur de 99 à 99,9% en palladium kg 10 %
- Rhodium :
-- Sous formes brutes ou en poudre :
31.10 --- d' une teneur de 90 à 98% en rhodium kg 10 %
63

31.20 --- d' une teneur de 99 à 99,9% en rhodium kg 10 %


31.90 --- autres kg 10 %
- Iridium, osmium et ruthénium :
-- Sous formes brutes ou en poudre :
41.10 --- d' une teneur de 90 à 98% en iridium, en osmium ou
en ruthénium kg 10 %
41.20 --- d' une teneur de 99 à 99,9% en iridium, en osmium
ou en ruthénium kg 10 %
41.90 --- autres kg 10 %
23) 72.04 Déchets et débris de fonte, de fer ou d'acier
(ferrailles); déchets lingotés en fer ou en acier.

- Déchets et débris d'aciers alliés :


21.00 -- D'aciers inoxydables kg 5%
29.00 -- Autres kg 5%
24) 72.24 Autres aciers alliés en lingots ou autres
formes primaires; demi-produits
en autres aciers alliés.
10.00 - Lingots et autres formes primaires kg 10 %
90.00 - Autres kg 10 %
25) 74.01 Mattes de cuivre; cuivre de cément (précipité de
cuivre).
- mattes de cuivre : kg 5 %
00.11 -- d' une teneur inférieure ou égale à 45% en cuivre kg 5 %
00.12 -- d' une teneur de 46 à 60% en cuivre kg 5 %
00.13 -- d' une teneur de 61 à 80% en cuivre kg 5 %
00.19 -- autres kg 5 %
26) 74.03 Cuivre affiné et alliages de cuivre sous forme
brute.
- Cuivre affiné :
-- Cathodes et sections de cathodes :
11.10 --- cuivre électrolytique en plaques ou feuilles à plus de kg 10 %
99,9 % de cuivre
11.20 --- cuivre électrolytique en cathodes (spot bleu) à plus de kg 10 %
99,9 % de cuivre
11.30 --- cuivre en cathodes à raffiner, à plus de 99,9 % de kg 10 %
cuivre
11.40 --- nodules et scraps d' une teneur supérieure ou égale à kg 10 %
99,85 % en cuivre
11.90 --- autre cuivre électrolytique à plus de 99,9 % de cuivre kg 10 %
12.00 -- Barres à fil (wire-bars) kg 10 %
13.00 -- Billettes kg 10 %
-- Autres :
19.10 --- lingots ou lingots- bars à plus de 99,99 % de Kg 10 %
cuivre
19.90 --- autres kg 10 %
- Alliages de cuivre :
21.00 -- A base de cuivre-zinc (laiton) kg 10 %
22.00 -- A base de cuivre-étain (bronze) kg 10 %
29.00 -- Autres alliages de cuivre (à l'exception des alliages kg 10 %
mères du n° 74.05)

27) 74.04 Déchets et débris de cuivre.


00.10 - nodules et scraps d' une teneur inférieure à 99,85% en kg 5%
cuivre
00.20 - déchets kg 5%
00.90 - autres kg 5%
28) 74.05 Alliages mères de cuivre.
00.10 - alliage rouge d' une teneur inférieure ou égale à 80%
kg 10 %
en cuivre et inférieure ou égale à 7% en cobalt
64

00.20 - alliage rouge d' une teneur de 81 à 90% en cuivre et


kg 10 %
inférieure ou égale à 5% en cobalt
00.90 -autres kg 10 %
29) 74.06 Poudres et paillettes de cuivre.
10.00 - Poudres à structure non lamellaire kg 10 %
20.00 - Poudres à structure lamellaire; paillettes kg 10 %
30) 75.02 Nickel sous forme brute.
- Nickel non allié :
10.10 -- d' une teneur de 90 à 98% en nickel kg 5%

10.20 -- d' une teneur de 99 à 99,9% en nickel kg 5%


10.90 -- autres kg 5%
20.00 - Alliages de nickel kg 5%

31) 78.01 Plomb sous forme brute.

- Plomb affiné :
10.10 -- d' une teneur de 90 à 98% en plomb kg 5%
10.20 -- d' une teneur de 99 à 99,9% en plomb kg 5%
10.90 -- autres kg 5%
- Autres :
91.00 -- contenant de l'antimoine comme autre élément
prédominant en poids kg 5%
99.00 -- Autres kg 5%

32) 78.02 Déchets et débris de plomb.


- débris :
00.11 -- d' une teneur de 90 à 98% en plomb kg 5%
00.12 -- d' une teneur de 99 à 99,9% en plomb kg 5%
00.19 -- autres kg 5%
- déchets :
00.21 -- d' une teneur de 90 à 98% en plomb kg 5%
00.22 -- d' une teneur de 99 à 99,9% en plomb kg 5%
00.29 -- autres kg 5%

33) 78.04 Tables, feuilles et bandes, en plomb; poudres et


paillettes de plomb.
- Poudres et paillettes
20.10 -- d' une teneur inférieure ou égale à 30% en plomb kg 10 %
20.90 -- autres kg 10 %

34) 79.01 Zinc sous forme brute.

- Zinc non allié :


11.00 -- Contenant en poids 99,99 % ou plus de zinc kg 5%
12.00 -- Contenant en poids moins de 99,99 % de zinc kg 5%
20.00 - Alliages de zinc kg 5%

35) 79.03 Poussières, poudres et paillettes, de zinc.


- poussières de zinc :
10.10 -- d' une teneur de 69 à 80% en zinc kg 10 %
10.20 -- d' une teneur de 79 à 90% en zinc kg 10 %
10.30 -- d' une teneur de 30 à 40% en zinc et de 20 à 30% en
plomb kg 10 %
10.40 -- d' une teneur de 41 à 50% en zinc et inférieure ou
égale à 10% en plomb kg 10 %
65

10.90 -- autres kg 10 %
90.00 - Autres kg 10 %
36) 80.01 Etain sous forme brute.

10.00 - Etain non allié kg 10 %


20.00 - Alliages d'étain kg 10 %

37) 8002.00.00 Déchets et débris d'étain. kg 10 %

38) 81.05 Mattes de cobalt et autres produits intermédiaires


de la métallurgie du cobalt; cobalt et ouvrages en
cobalt, y compris les déchets et débris.
- Mattes de cobalt et autres produits intermédiaires de la
métallurgie du cobalt; cobalt sous forme brute;
poudres :
-- mattes de cobalt :
20.11 --- mattes de cobalt-fer d' une teneur inférieure ou égale
à 30% en cobalt kg 10 %
20.12 --- mattes de cobalt-nickel d' une teneur de 10 à 20% en
cobalt, de 20 à 40 % en cuivre et de 5 à 10 % en
nickel kg 10 %
20.19 --- autres kg 10 %
-- cobalt séparateur magnétique :
20.21 --- d' une teneur de 55 à 60% en cobalt kg 10 %
20.22 --- d' une teneur de 61 à 65% en cobalt kg 10 %
20.29 --- autres kg 10 %
20.90 ---- mattes de cobalt et autres produits intermédiaires de
la métallurgie du cobalt; cobalt sous forme brute;
poudres kg 10 %
30.00 - Déchets et débris kg 10 %
- Autres :
90.10 -- cobalt électrolytique en cathodes brisées d' une teneur
supérieure ou égale à 99,3 % en cobalt kg 10 %
90.20 -- cobalt en granulés d' une teneur supérieure ou égale à
99,3 % en cobalt kg 10 %
90.30 -- cobalt cathodique d' une teneur inférieure à 99,3 % en
cobalt kg 10 %
-- alliages blancs en lingots, en granulés ou en poudre:

90.41 --- d' une teneur de 20 à 30 % en cobalt et de 21 à 25%


en cuivre kg 10 %
90.42 --- d' une teneur de 21 à 30 % en cobalt et de 10 à 20%
en cuivre kg 10 %
90.43 --- d' une teneur de 31 à 40 % en cobalt et de 10 à 20%
en cuivre kg 10 %
90.49 --- autres kg 10 %
-- alliages cobalt-nickel en lingots, en granulés ou en
poudre:
90.51 --- d' une teneur de 30 à 40 % en cobalt, de 7 à 15% en
cuivre et de 10 à 15% en nickel kg 10 %
90.52 --- d' une teneur de 30 à 40 % en cobalt, de 16 à 25%
en cuivre et de 10 à 15% en nickel kg 10 %
90.53 --- d' une teneur de 41 à 50 % en cobalt, de 7 à 15% en
cuivre et de 10 à 15% en nickel kg 10 %
90.59 --- autres kg 10 %
-- cobalt autrement présenté :
90.91 --- d' une teneur inférieure ou égale à 90 % en cobalt kg 10 %
90.92 --- d' une teneur de 91 à 95% en cobalt kg 10 %
90.93 --- d' une teneur de 96 à 99% en cobalt kg 10 %
90.99 --- autres kg 10 %
66

39) 8106.00.00 Bismuth et ouvrages en bismuth, y compris les


déchets et débris. kg 5%
40) 81.07 Cadmium et ouvrages en cadmium, y compris les
déchets et débris.
- Cadmium sous forme brute; poudres :
20.10 -- d' une teneur de 90 à 98% en cadmium kg 10 %
20.20 -- d' une teneur de 99 à 99,9% en cadmium kg 10 %
30.00 - Déchets et débris kg 10 %
90.00 - Autres kg 10 %

41) 81.08 Titane et ouvrages en titane, y compris les


déchets et débris.
20.00 - Titane sous forme brute; poudres kg 5%
30.00 - Déchets et débris kg 5%
90.00 - Autres kg 5%

42) 81.09 Zirconium et ouvrages en zirconium, y compris les


déchets et débris.

20.00 - Zirconium sous forme brute; poudres kg 5%


30.00 - Déchets et débris kg 5%
90.00 - Autres kg 5%

43) 81.12 Béryllium, chrome, germanium, vanadium,


gallium, hafnium (celtium), indium, niobium
(columbium), rhénium et thallium, ainsi que les
ouvrages en ces métaux, y compris les déchets et
débris.
- Béryllium :
12.00 -- Sous forme brute; poudres kg 5%
13.00 -- Déchets et débris kg 5%
19.00 --Autres kg 10 %
- Chrome :
21.00 -- Sous forme brute; poudres kg 5%
22.00 -- Déchets et débris kg 5%
29.00 -- Autres kg 10 %
- Thallium :
-- Autres:
51.00 -- Sous forme brute; poudres kg 5%
52.00 -- Déchets et débris kg 5%
59.00 -- Autres kg 5%
- Autres :
--- sous forme brute; déchets et débris; poudres :
92.10 --- d' une teneur de 90 à 98% en thallium kg 5%
92.20 --- d' une teneur de 99 à 99,99% en thallium kg 5%
92.90 --- autres kg 5%
-- Autres :
99.10 --- d' une teneur de 90 à 98% en thallium kg 5%
99.20 --- d' une teneur de 99 à 99,99% en thallium kg 5%
99.90 --- autres kg 5%

Vu pour être annexé à la Loi de finances n° 17/ du pour


l’exercice 2017
Fait à Kinshasa, le
Joseph KABILA KABANGE
 

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