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Les dépenses sont essentiellement consacrées à l'Éducation, recherche et culture (21 %), aux
dotations budgétaires au profit des collectivités locales (14 %), suivies de la Défense nationale (12
%), de l'emploi et solidarité (12 %) et des intérêts de la dette de l'État (12 %). (Les pourcentages
indiqués entre parenthèses correspondent à ceux du budget 2002). On remarque, en particulier,
l'importance du poids de la dette de l'État (12 %). Les plus fortes progressions par rapport à 2001
ont porté sur : l'environnement (+7,5 %), la justice (+5,7 %), l'Éducation nationale (+3,8 %) et
l'Intérieur (+3,8 %).
4. Le problème de l'
équilibre du budget
Le principal problème que pose le budget est son équilibre. Lorsque les recettes ne couvrent pas les
dépenses, alors le budget de l'État connaît un déficit. En 2002, celui-ci s'élève à : 285,5 - 316 = -
30,5 milliards d'€. L'État, comme tout autre agent qui dépense plus qu'il n'a de ressources, s'endette.
Il doit par conséquent emprunter pour combler son déficit. Ainsi, se constitue la dette publique qui
est la somme des emprunts contractés par l'État pour financer ses déficits. Or, avec l'aggravation de
la crise économique, la dette publique a considérablement augmenté ces dernières années. Pour
cette raison, on assiste à une forte évolution des intérêts de la dette (12 % du budget), ce qui est
assez considérable. Les gouvernements vont devoir travailler pour réduire ce déficit. "Trop d'impôt
tue l'impôt" (Laffer), il faut donc réduire les impôts. D'autre part, les dépenses publiques trop élevées
doivent être rationalisées pour parvenir à l'équilibre budgétaire. Le traité de Maastricht impose aux
États membres de l'Union européenne de maintenir la dette à 60 % et le déficit à 3 % du PIB.