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Que veut dire la loi de finance 

?
La loi des finances est une politique économique qui consiste à
préparer les orientations stratégiques du pays et précise l’ensemble
des recettes et des dépenses qui vont être effectuées toute au long
de l’année. Elle présente l’aspect financier d’une économie et elle
retrace dans un document les différentes dépenses et recettes d’un
pays. Elle est préparée par le ministre des finances en collaboration
avec les autres ministres.
Recettes = Impôts, recettes domaniales, emprunts …
Dépenses = payer les fonctionnaires, faire des investissements,
rembourser les dettes …
La loi de finance détermine pour chaque année budgétaire, La
nature, le montant et l’affectation de l’ensemble des ressources et
des charges de l’Etat, ainsi que l’équilibre budgétaire et financier
qui en résulte.
Le terme la loi de finance renvoie à trois types :
1- La loi de finance de l’année aussi dit le budget général de
l’Etat : prévoit, évalue, énonce et autorise d’exécuter les
recettes et les dépenses de l’Etat pendant une année, dans
les limites d’un équilibre économique et financier qu’elle
définit.
- Prévoit = la loi de finance est un ensemble des prévisions
des ressources et des charges.
- Evalue = la loi de finance évalue les ressources et fixe les
plafonds des charges.
- Enonce = les ressources et les charges sont énoncé dans un
tableau nommé Budget.
- Autorise = A travers le vote de loi de finances par le
parlement.
- l’année budgétaire commence du 1er Janvier et se termine le
31 Décembre de la même année.
2- La loi de finance rectificative : les lois de finances rectificatives
peuvent en cours de l’année modifier les dispositions de la loi
de finances de l’année.
3- La loi de règlement : de la loi de finances constate et arrêt le
montant définitif des recettes encaissées, des dépenses dont
les ordonnances sont visées, se rapportant à une même
année budgétaire, et arrêt le compte de résultat de l’année.

Quels sont les changements de la loi de finance en 2023 ?


Les orientations du projet de loi de finance (PLF) pour l’année 2023
ont été présentées en Conseil des ministres, présidés mardi 18
Octobre par le Roi Mohammed VI. Le PLF a ensuite été adopté en
Conseil de gouvernement, mercredi 19 Octobre, et présenté au
Parlement le jeudi 20 Octobre.

Les mesures fiscales qui devront insérées dans e projet de loi des
finances pour l’année 2023, s’inscrivent dans la cadre de la
poursuite de la mise en œuvre des objectifs fixés par la loi-cadre
par l’édiction des mesures prioritaires en rapport avec les
orientations stratégiques de l’Etat qui visent :
-la convergence progressive vers un taux unifié en matière d’impôt
sur les sociétés;
- l’amélioration de la contribution, en matière d’impôt sur les
sociétés, des établissements et entreprises publics et des sociétés;
- la baisse progressive du taux de la cotisation minimale ;
-la convergence progressive du principe de l’imposition du revenu
global des personnes physiques.
Les changements appliqués concernant l’impôt sur les sociétés :
Convergence (combinaison) progressive vers un taux unifié en
matière d’impôt sur les sociétés (IS) :

Il est proposé de mettre en place à partir de 2023 une réforme de


l’impôt sur les sociétés sur une période de quatre (4) ans, qui
permettra :

• la suppression du taux normal proportionnel selon le résultat fiscal


réalisé;
• la suppression des régimes préférentiels appliqués aux zones
d’accélération industrielle et Casa finance city CFC;
• la suppression de l’écart entre les taux appliqués au chiffre
d’affaires local et à l’export ;
• l’amélioration de la contribution des grandes sociétés réalisant un
bénéfice net supérieur à 100 millions de dirhams, notamment celles
exerçant des activités régulées ou en situation de monopole ou
d’oligopole ;
• l’amélioration de la contribution fiscale des établissements de
crédit et organismes assimilés.

20%, taux normal unifié de droit commun applicable à toutes les


sociétés, y compris celles ayant le statut " Casablanca Finance City
"et celles exerçant leurs activités dans les zones d’accélération
industrielle (ZAI), et ce, au titre du bénéfice net global sans
distinction entre la partie du chiffre d’affaires réalisée localement ou
à l’export ;

• 35%, taux applicable aux sociétés réalisant un bénéfice net égal


ou supérieur à 100 millions de dirhams ;
Baisse progressive des taux de la cotisation minimale Il est proposé
de ramener le taux de la cotisation minimale de 0,50% à 0,25 % et
le taux de 6% à 4%.

• 40%, taux applicable aux établissements de crédit et organismes


assimilés, Bank Al Maghrib, la Caisse de dépôt et de gestion et les
entreprises d'assurances et de réassurance. Pour atteindre les taux
cibles de l’impôt sur les sociétés ci-dessus en 2026, les taux en
vigueur au 31 décembre 2022, seront majorés ou minorés, selon le
cas, pour chaque exercice progressivement, au titre des 3
exercices ouverts durant la période allant du 1er janvier 2023 au 31
décembre 2026.

Les changements concernant la taxe sur la valeur ajoutée :


L’alignement des taux applicables aux professions libérales Les
opérations effectuées, par les avocats, interprètes, notaires,
huissiers de justice et vétérinaires seront soumises au taux normal
20% au lieu du taux de 10% appliqué actuellement.

Les changements concernant l’impôt sur le revenu

Mise en œuvre progressive du principe de l’imposition du revenu global des personnes physique
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi-cadre portant réforme fiscale visant l’application
progressive du principe de l’imposition du revenu global des personnes physiques, il est proposé de
réinstaurer l’imposition du revenu global annuel de ces personnes selon les taux du barème
progressif d’IR, avec application de la retenue à la source

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