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Cours Gestion Budgetaire
Cours Gestion Budgetaire
Le contrôle de gestion peut être défini comme « le processus par lequel les dirigeants s’assurent que
les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité (par rapport aux objectifs) et efficience (par
rapport aux moyens employés) pour réaliser les objectifs de l’organisation ».
Gérer une entreprise : c’est prévoir, organiser, commander et contrôler.
La gestion ne peut se contenter d’analyser le passé seulement. Mais elle doit aussi estimer le future,
c’est le but de la gestion prévisionnelle (ou la gestion budgétaire) qui s’appuie sur des prévisions, en
fonction des conditions internes à l’entreprise (capacité de production, capacité de stockage des
produits fabriqués…) et des conditions externes (tels que l’étude de marché, la concurrence…).
A partir des objectifs généraux, il est établi des programmes (programme des ventes, programme
d’investissement et programme d’approvisionnement) et des budgets (budgets des ventes, budget des
frais commerciaux, budget de production, budget d’approvisionnement, budget des investissements et
finalement le budget de trésorerie).
1- Définition de budget :
Un budget est l’expression quantitative et financière d’un programme d’action envisagé (prévu) pour
une période donnée. Le programme d’action fixe :
Les objectifs à atteindre qui peuvent être :
Qualitatifs : exemple : introduire de nouveaux modèles tous les trois ans.
Quantitatifs : exemple : s’assurer d’une part de 30% du marché national.
Les moyens d’exécution nécessaires pour atteindre ces objectifs (moyens de financement,
personnel, matériel…).
Les budgets doivent être établis dans un ordre déterminé à partir des objectives production/vente :
En général, la contrainte majeure de l’activité de l’entreprise est d’ordre commercial, malgré
les possibilités techniques de production, les ventes ne peuvent dépasser un montant donné compte
tenu du marché et de la concurrence.
Exemple : une entreprise peut produire 5 000 unités d’un produit par mois. Le service commercial
n’estime vendre que 4 000 unités comptes tenu de la concurrence. Donc le budget sera calculé sur
la base de 4 000 unités. La production est alors conditionnée par la vente.
Dans certains cas, la contrainte se situe au niveau de production, malgré les possibilités
supérieures de ventes.
Exemple : vue la qualité supérieure du produit, le service commercial d’une entreprise estime
vendre 7 000 unités, mais sa capacité productive ne lui permet fabriquer que 5 000 unités. Le
budget sera donc calculé sur la base de 5 000 unités. La vente est alors conditionnée par la
production.
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4- Les objectifs d’élaboration des budgets :
Budget des
Programme Ventes
Des ventes
Budget de
Production
Objectifs
Budget des charges Budget de
De production trésorerie
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Section 1 : Budget des ventes
La prévision des ventes est l’établissement par avance des ventes en quantités et en valeur en se basant
sur des études ayant pour objectif de déterminer le marché potentiel auquel peut avoir accès
l’entreprise.
A long terme, prévoir les ventes permet d’élaborer un programme d’investissement et un plan
d’investissement.
A court terme prévoir les ventes permet d’élaborer un programme de production, un programme
d’approvisionnement ainsi due le budget de trésorerie.
250
200
150
Vente
s
100
50
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On remarque que les ventes sont moins stables, on peut lisser la courbe des ventes (unifier : à la rendre
uniforme) pour un calcul de moyenne mobile. Ce dernier permet de mieux détecter l’orientation d’une
courbe et de prolonger facilement la moyenne mobile des quatre premiers trimestres est égal à :
(120+130+100+130)/4 = 120 cette moyenne est centrée au milieu de la première année entre les
trimestres deux et trois, car l’âge moyen des observations est : (1+2+3+4)/4 = 2,5.
La moyenne suivante est obtenue en laissant tomber le premier trimestre est en ajoutant le cinquième :
(130+100+130+160)/4 = 130 et ainsi de suite.
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Moyenne Mobile
250,00
200,00
150,00
Moyenne Mobile
100,00
50,00
-
2è m e
6è m e
8è m e
9è m e
1 0è m e
3è m e
4è m e
5è m e
7è m e
1 1è m e
1 2è m e
1er
La représentation graphique selon la méthode des moyennes mobiles nous permet de voir clairement la
tendance de l’évolution des ventes de la société « SOJAN services. La moyenne mobile n’est pas
vraiment une méthode de prévision, mais elle permet de raboter une courbe, de mieux faire apparaître
la tendance et donc de prolonger facilement.
Trimestre Ventes
(xi -x) (yi -y) (xi -x)(yi -y) (xi -x)²
(xi) (yi)
1 120 - 5,50 - 40,00 220,00 30,25
2 130 - 4,50 - 30 135,00 20,25
3 100 - 3,50 - 60 210,00 12,25
4 130 - 2,50 - 30 75,00 6,25
5 160 - 1,50 - - 2,25
6 160 - 0,50 - - 0,25
7 125 0,50 - 35 - 17,50 0,25
8 180 1,50 20 30,00 2,25
9 215 2,50 55 137,50 6,25
10 210 3,50 50 175,00 12,25
11 180 4,50 20 90,00 20,25
12 210 5,50 50 275,00 30,25
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78 1 920 1 330,00 143,00
x = 78/12 = 6.5 ; y = 1 920/12 = 160 ; a = 1 330/143 = 9.3 et b = 160 – 9.3 x 6.5 = 99.55.
Donc les ventes du 13ème trimestre = 9.3 X 13 + 99.55 = 220.45
Calcul des coefficients saisonniers : on utilise les ventes réelles par les ventes ajustées :
Trimestre
Année 1 2 3 4
1(1) 1,10 1,10 0,78 0,95
2 1,09 1,02 0,75 1,03
3 1,17 1,08 0,89 0,99
Coefficients 1,12 1,07 0,80 0,99
(1) 120/108.85 = 1.10
Exemple1 :
Une entreprise fabrique deux produits A et B, ses prévisions pour le 1 er trimestre sont :
- Produit A : 300 000 articles au prix prévisionnel de 43 DH l’unité ;
- Produit B : 150 000 articles au prix prévisionnel de 85 DH l’unité.
-
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Ces ventes sont ventilées comme suit :
Produits Janvier Février Mars
A 15% 15% 70%
B 60% 20% 20
Travail à faire : Présenter le budget des ventes en tenant compte de la TVA de 20%
Exemple 2 :
Une entreprise fabrique un seul produit qu’elle commercialise dans deux régions : la région du nord et
la région du sud. Les provisions vente pour l’année suivante sont comme suit :
Trimestres Nord Sud
er
1 Trimestre 600 KG 800 KG
2ème Trimestre 400 KG 900 KG
3ème Trimestre 800 KG 1 100 KG
4ème trimestre 800 KG 3 800 KG
Le prix de vente unitaire prévisionnel est de 20 DH.
Exemple 1 : une société commercialise deux produits P1 et P2, elle vous communique au cours de
l’année N les informations suivantes :
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P2 500 300 300 400
2. Prix prévisionnels des ventes pour N+1 : P1= 200 DH et P2 = 100 DH.
3. Les charges commerciales prévisionnelles :
- Charges variables : frais de déplacement de l’agent commercial : 10DH par produit, commission de
vente : 2% du chiffre d’affaire.
- Charges fixes : Salaires : 3000 DH par mois (nombre d’agents commerciaux : 2), Publicité 8 000
DH.
Travail à faire :
1- Etablir le budget des ventes pour l’année N+1 ;
2- Présenter le budget des charges commerciales pour la même période.
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Prix 43 43 43
Ventes (HT) 12 900 000 1 935 000 4 515 000 6 450 000 12 900 000
TVA 20% 2 580 000 387 000 903 000 1 290 000
Ventes (TTC) 15 480 000 2 322 000 5 418 000 7 740 000
Règlement:
Janvier 2 322 000 580 500 1 044 900 696 600
Février 5 418 000 1 354 500 2 438 100 1 625 400
Mars 7 740 000 1 935 000 5 805 000
Total 15 480 000 580 500 2 399 400 5 069 700 7 430 400
Solution :
Budget des ventes de la région du Nord :
Eléments Montant T1 T2 T3 T4 CPC Bilan
Quantité 600 500 800 750
Prix 200 210 190 215
Ventes HT 538 250 120 000 105 000 152 000 161 250 538 250
TVA 20% 107 650 24 000 21 000 30 400 32 250
Ventes TTC 645 900 144 000 126 000 182 400 193 500
Règlement:
T1 144 000 43 200 86 400 14 400
T2 126 000 37 800 75 600 12 600
T3 182 400 54 720 109 440 18 240
T4 193 500 58 050 135 450
Total 645 900 43 200 124 200 144 720 180 090 153 690
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Eléments Montant T1 T2 T3 T4 CPC Bilan
Quantité 800 900 1 100 1 000
Prix 200 210 190 215
Ventes HT 773 000 160 000 189 000 209 000 215 000 773 000
TVA 20% 154 600 32 000 37 800 41 800 43 000
Ventes TTC 927 600 192 000 226 800 250 800 258 000
Règlement:
T1 192 000 57 600 115 200 19 200
T2 226 800 68 040 136 080 22 680
T3 250 800 75 240 150 480 25 080
T4 258 000 77 400 180 600
Total 927 600 57 600 183 240 230 520 250 560 205 680
Travail à faire :
1- Etablir le budget des ventes pour l’année N ;
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2- Dresser le budget des charges de commercialisation pour l’année N.
Solution : Budget des ventes pour l’année N en KDH
Produit S1 Produit S2 Total
Trim.
Q PU V Q PU V Q V
1er T 150 20 3 000 500 10 5 000 650 8 000
2ème T 110 20 2 200 300 10 3 000 410 5 200
3ème T 100 20 2 000 300 10 3 000 400 5 000
4ème T 200 20 4 000 400 10 4 000 600 8 000
total 560 20 11 200 1 500 10 15 000 2 060 26 200
Budget des charges de commercialisation pour l’année N
Trimestre
T1 T2 T3 T4 Total
Elément
Ch. Variables:
Frais de déplacement 260 000 164 000 160 000 240 000 824 000
Frais de suivi de dossier 65 000 41 000 40 000 60 000 206 000
Commission 160 000 104 000 100 000 160 000 524 000
Total Ch. Var. 485 000 309 000 300 000 460 000 1 554 000
Ch. Fixes:
Salaires 360 000 360 000 360 000 360 000 1 440 000
Publicité 2 500 2 500 2 500 2 500 10 000
Total Ch. Fixes 362 500 362 500 362 500 362 500 1 450 000
Total Charges 847 500 671 500 662 500 822 500 3 004 000
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prévision de stock initial 400 500 500 400
Produit « B »
Trimestre 1 2 3 4
Ventes prévisionnelles 1 500 1 700 1 800 1 600
Objectif de stock final 200 300 300 200
prévision de stock initial 200 300 300 300
Travail à faire : Etablir le budget des matières premières pour le produit « A » et « B »
Solution :
Le Budget de matières premières
A B
Trimestres Qté de Qté de MP
Production PU Montant Production PU Montant
MP en Kg en Kg
T1 1 900 1 900 15 28 500 1 500 750 35 26 250
T2 1 800 1 800 15 27 000 1 700 850 35 29 750
T3 2 000 2 000 15 30 000 1 800 900 35 31 500
T4 1 950 1 950 15 29 250 1 500 750 35 26 250
Total 7 650 7 650 15 114 750 6 500 3 250 35 113 750
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Travail à faire : Etablir le budget de la main d’œuvre.
3- Les budgets des autres charges (ou des frais généraux de production)
Travail à faire :
1- Etablir le budget des charges indirectes ;
2- Etablir le budget de production du produit « A » et « B » ;
3- Etablir le budget de production global.
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Ch. Directes
MP 26 250 29 750 31 500 26 250 113 750
MOD 123 750 140 250 148 500 123 750 536 250
Ch. Indirectes
Ch. Variables 45 000 51 000 54 000 45 000 195 000
Ch. Fixes 12 580(2) 12 580 12 580 12 580 50 320
Coût de
207 580 233 580 246 580 207 580 895 320
production
(2) : 125 800 *40% /4 = 12 580
Le budget de production global
Trimestres Total
Elément
T1 T2 T3 T4
Produit "A" 313 370 297 870 328 870 321 120 1 261 230
Produit "B" 207 580 233 580 246 580 207 580 895 320
Coût de
520 950 531 450 575 450 528 700 2 156 550
production
Le budget d’approvisionnement est établi après le budget de production. Le prix est déterminé à partir
de la politique du prix de ventes probables et des fournisseurs.
Le budget des approvisionnements doit tenir compte des éléments suivants :
- Coût d’obtention des commandes : établissement de la commande, transmission de la commande,
suivi et réception des produits… (Coût de transport, coût de fonctionnement des services achats).
- Coût de possession des stocks : Amortissement ou loyer des entrepôts, chauffage, électricité,
assurance, entretien, coût financier…
- Coûts liés à l’insuffisance des stocks : il s’agit de l’ensemble des frais résultants du manque de
disponibilité d’un article (rupture de stock). Exemple : ventes perdues, perte de la clientèle, arrêt de
production…).
L’ensemble de ces coûts constituent le coût de gestion de stock, en lui ajoutant le coût d’achat des
articles, on obtient le coût du stock.
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Coût de gestion de
stock Coût d’obtention
des commandes
Coût du
stock Coût de possession
des stocks
Le budget des approvisionnements est composé de deux sous budgets : budget des achats et budget des
frais d’approvisionnements :
- Le budget des achats consiste à établir mensuellement la prévision des achats d’après le plan de
charge de la production et compte tenu des stockes. Il se décompose en programme des achats établi
en unités physique et en budget traduction monétaire du programme d’achats.
- Le budget des frais d’approvisionnements prend en compte les charges de la fonction achat et les
charges entraînées par la gestion et la possession des stocks.
Deux approches coexistent : l’approche classique qui considère la constitution des stocks comme
indispensable et l’approche « juste à temps » qui soutient l’idée de tendre le stock vers zéro (stock
nul).
a- Définition et formules
L’objectif de cette approche consiste à minimiser les coûts des stocks. En avenir certain la rupture de
stock est censée ne pas exister. Le modèle de Wilson permet de déterminer la quantité économique à
commander (QEC) (le lot économique) qui minimise les deux premiers coûts (coûts de passation et de
possession).
QEC = C/N
Avec N : Nombre des commandes ; C : consommation en quantité
Et N = √c*t/2p
Avec c : Consommation en valeur ; p : coût de passation d’une commande ; t : taux de possession du
stock.
Exemple :
Dans une entreprise la demande est constante de mois en mois :
Demande = 100 unités/mois = 1 200 unités/an ;
Le prix d’achat d’une unité est de 15 DH ;
Le coût de passation d’une commande est de 200 DH ;
Le coût de possession est de 20% du prix d’achat ;
Quelle quantité faut-il commander ?
Solution :
Le nombre des commandes est de :
√(1200*15)*20%/2*200 = 3 ;
La quantité économique à commander est de :
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QEC = 1200/3 = 400.
Exemples d’application :
Exemple 1 :
La consommation annuelle de matières premières est de 1 600 Kg à 12 DH le Kg. Le coût de passation
de commande est 150 DH, le coût de détention des stocks (coût de passation) est évalué à 25 % du
prix d’achat.
Travail à faire :
1- Quel est le nombre des commandes annuelles ?
2- Déterminer la QEC
3- Quel est le rythme d’approvisionnement (ou la période de réapprovisionnement) ?
Solution :
1- N = √c*t/2p = √1 600*12*25%/2*150 = 4 commandes ;
2- QEC = C/N = 1 600 / 4 = 400 Kg ;
3- Le rythme d’approvisionnement est = 360/4 = 90 jours ou chaque trois mois.
Exemple 2 :
La consommation annuelle d’une entreprise en matières premières est de 1 250 tonnes à 1 000 DH la
tonne, le coût de passation de la commande est de 150 DH. Le coût de possession de stocks 15%.
Travail à faire :
1- Quel est le nombre des commandes annuelles ?
2- Déterminer la QEC
3- Quel est le rythme d’approvisionnement (ou la période de réapprovisionnement) ?
Solution :
1- N = √c*t/2p = √1 250*1 000*15%/2*150 = 25 commandes ;
2- QEC = C/N = 1 250 / 25 = 50 Tonnes ;
3- Le rythme d’approvisionnement est = 360/25 = 14.4 jours ou chaque 14 jours.
Exemple 3 :
Une entreprise consomme de façon régulière en une année 360 lots de matières premières. Le prix
d’un lot est de 180 DH, le coût de passation d’une commande est de 405 DH et celui de stockage est
de 20%.
Travail à faire :
1- Quel est le nombre des commandes annuelles ?
2- Déterminer la QEC
3- Quel est le rythme d’approvisionnement (ou la période de réapprovisionnement) ?
Solution :
1- N = √c*t/2p = √360* 180*20%/2*405 = 4 commandes ;
2- QEC = C/N = 360 / 4 = 90 lots ;
3- Le rythme d’approvisionnement est = 360/4 = 90 jours ou chaque tris mois.
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b-1- Le système d’approvisionnement périodique :
Principe : les dates sont fixées à l’avance de façon régulière. Les quantités à commandées sont
variables et dépendent de la demande et de la capacité de stockage.
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Dans le processus de production juste à temps, les entreprises, mettent en place un partenariat avec
leurs fournisseurs et les livraisons se font chaque jour en fonction du programme de production.
Les stockes selon cette approche sont quasi inexistants, cette politique du zéro stock conduit à
optimiser le budget des approvisionnements.
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Les investissements sont dits rentables quand ils rapportent plus d’argent que ce qu’ils ont coûté.
La décision d’investissement est d’une importance capitale dans la mesure où :
- Elle engage l’avenir de l’entreprise ;
- Elle véhicule le progrès technique et la productivité de l’entreprise.
L’entreprise est généralement en situation de rationnement de capital, autrement dit tous les
investissements réalisables sont contraints par l’enveloppe budgétaire disponible imposant à
l’entreprise des choix d’investissement et des sélections des différents projets et les moyens de leur
financement.
La théorie économique classique retient quatre méthodes d’appréciation de la rentabilité d’un
investissement :
- La valeur actuelle nette (VAN) ;
- Le taux interne de rentabilité (TIR) ;
- Le délai de récupération du capital investi ;
- L’indice de profitabilité (IP).
Cette méthode consiste à comparer la dépense d’investissement engagée (escomptée, avancée) aux
cash-flows dégagés (retirée) pendant la durée de vie de projet.
Il y’a lieu d’actualiser les cash-flows avec le même taux d’actualisation de l’investissement.
N.B :
- Cash-flow = flux de trésorerie = Encaissements (Recettes) – Décaissements (Dépenses) ;
- Il faut actualiser les cash-flows.
- Une VAN positive signifie que l’investissement est rentable, et s’il y a plusieurs projets
d’investissement, le plus rentable c’est celui qui présente la plus grande VAN.
- Actualisation : déterminer la valeur actuelle des sommes à payer ou à recevoir à une date future.
Exemple 1 :
Un investissement de 150 000 DH procure des cash-flows (recettes nettes) de 50 000 DH par ans
pendant 5 ans. Le taux d’actualisation est de 15%.
Solution :
Les recettes étant constantes (50 000 par an):
En utilisant la table 4 pour actualiser les cash-flows, à l’intersection entre le taux 15 et l’année 5.
VAN = (50 000 X 3,552 155 1) - 150 000 –= 17 607,75
En utilisant la calculatrice :
(50 000 X 1-(1,15)-5 ) - 150 000 = 17 607,75
0,15
Donc le projet est rentable. S’il y’a lieu de choisir entre plusieurs projets d’investissement, le choix
serait celui pour lequel la VAN est la plus grande.
Exemple 2 :
Calculer la VAN avec des cash-flows variables dans le temps.
1 2 3 4 5
Cash-flow 40 000 70 000 70 000 50 000 60 000
Solution :
1 2 3 4 5
Cash-flow 40 000 70 000 70 000 50 000 60 000
Actualisation : 0,869 565 0,756 144 0.657 516 0,571 753 0,497 177
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(table 2)
Cash-flow
34 782,6 52 930,08 46 026,12 28 587,65 29 830,62
actualisé
Le TIR est le taux qui réalise l’égalité entre la dépense d’investissement et les cash-flows actualisés,
autrement dit c’est le taux qui correspond à une VAN nulle :
VAN = cash-flows actualisés – Dépense initiale = 0, il faut chercher le taux i, c’est lui qui correspond
le TIR.
NB :
- On détermine le taux i par simple lecture de la table financière ;
- Si le taux n’est pas tablé on le détermine par interpolation.
Exemple 3 :
Reprenons l’exemple 1 et calculer le TIR :
Solution:
VAN = (50 000 X 1-(1,i)-5 ) - 150 000 = 0
i
1-(1,i)-5 = 150 000/50 000 = 3
i
Rechercher le taux correspondant (i est le TIR)
Par la lecture de la table financière (T4) et l’interpolation on a déterminé le taux = 19.86%
Solution :
Projet A : IP = 283 795 / 200 000 = 1.42
Projet B : IP = 261 267 / 150 000 = 1.74
Le projet à retenir est le projet B (dont l’indice le plus élevé).
Exemple 5 :
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Une entreprise fait le choix entre deux projets :
- A : dépense d’investissement = 150 000, cash-flows annuelle actualisés = 50 000 ;
- B : dépense d’investissement = 350 000, Cash-flows annuelle actualisés = 75 000.
Solution :
Exercice :
Une entreprise hésite à choisir entre deux machines «A » et « B » qui présentent les modalités
suivantes :
Machin « A » Machine « B »
Prix d’achat 1 200 1 500
Durée d’utilisation 3 ans 3 ans
Recettes prévisionnelles :
Année 1 1 000 1 500
Année 2 1 200 1 000
Année 3 1 000 1 200
Dépenses prévisionnelles :
Année 1 500 600
Année 2 600 600
Année 3 500 700
Le taux d’actualisation est de 10%
Machine « A »: VAN = (454, 55 + 495, 87 + 375, 66) – 1 200 = 126.07 (1326.07-1200)
Machine « B »: VAN = (818, 18 + 330, 58 + 375, 66) – 1 500 = 24.42 (1524.42-1500)
2- Calcul du TIR
Pour déterminer le TIR on donne des valeurs au taux d’actualisation et on procède par
interpolation linéaire.
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Machine « A »:
- T = 16%, CFac = 1 197.26;
- T = 15%, CFac = 1 217.23.
- Lorsqu’on encadre Io entre deux valeurs de (CFac), on procède par interpolation linéaire :
T = 16 % CFac = 1 197.26
T = TIR CFac = 1 200
T = 15 % CFac = 1 217.23
TIR = 15,86 %
3- Calcul de l’IP :
1- Dépenses engagées :
- Etude de marché : 25 000 DH ;
- Prix d’achat : 250 000 DH (HT) ;
- Frais d’installation : 47 000 DH (HT) ;
- Frais de formation du personnel : 20 000 DH (HT) ;
- Augmentation du BFRE = 30 000 DH.
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2- Prévisions :
- Durée d’exploitation : 5 ans ;
- Mode d’amortissement : linéaire ;
- Chiffre d’affaires annuel : 315 000 DH (HT) ;
- Charges variables : 40 % du chiffre d’affaires (HT) ;
- Charges fixes (hors amortissements) : 70 700 DH par an ;
- Valeur résiduelle (nette d’impôts) : 24 300 DH.
- Taux de l’impôt sur les sociétés (IS) : 30% ;
- Taux d’actualisation 10%.
Travail à faire :
A- Déterminer le montant du capital investi (Io) ;
B- Etudier la rentabilité de cet investissement sur la base :
1- du critère du Délai de récupération actualisé (Dra) ;
2- du critère de la Valeur Actuelle Nette (VAN) ;
3- du critère de l’Indice de Profitabilité (IP) ;
4- Du critère du Taux Interne de Rentabilité (TIR).
Travail à faire :
Sachant que le taux de rentabilité requis par l’entreprise est de 10%, étudier la rentabilité de cet
investissement, sur la base des critères :
Sachant que le taux de rentabilité requis par l’entreprise est de 12%, déterminer le projet le plus
rentable, sur la base des critères :
1- du critère du Délai de récupération actualisé (Dra) ;
2- du critère de la Valeur Actuelle Nette (VAN) ;
3- du critère de l’Indice de Profitabilité (IP) ;
4- Du critère du Taux Interne de Rentabilité (TIR).
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- Frais de formation de personnel : 55 000 DH (HT) ;
- Frais d’essai : 7 000 DH (HT).
2- Prévisions :
- Durée ‘exploitation de l’équipement : 5 ans ;
- Volumes annuel de production : 25 000 unités les quatre premières années et 13 000 unités la 5ème
année ;
- On suppose que la totalité de la production est vendue ;
- Prix unitaire de vente supposé constant sur les 5 années : 10 DH ;
- Les charges fixes annuelles (dont amortissements) : 85 000 DH ;
- Charges variables : 25 % du CA (HT) ;
- Mode d’amortissement : linéaire ;
- Valeur résiduelle nette d’impôt : 28 000 ;
- Taux d’impôt sur les résultats : 30% ;
- Taux d’actualisation : 10%.
Travail à faire :
A- Déterminer le montant du capital investi (Io) ;
B- Etudier la rentabilité de cet investissement sur la base :
1- du critère du Délai de récupération actualisé (Dra) ;
2- du critère de la Valeur Actuelle Nette (VAN) ;
3- du critère de l’Indice de Profitabilité (IP) ;
4- Du critère du Taux Interne de Rentabilité (TIR).
C- Déterminer (sur la base de la VAN) le prix de vente unitaire minimum auquel put être écoulé le
produit pour que sa production soit rentable.
La société TETRA envisage d’acquérir une nouvelle machine. Le directeur technique hésite entre deux
machines A et B. il vous communique les données suivantes et vous demande de l’assister dans le
choix entre ces deux machines :
- Caractéristiques :
Eléments Machine A Machine B
Prix d'acquisition 300 000,00 45 000,00
Durée d'utilisation 5 ans 5 ans
Charges d'exploitation (unitaires) 1,5 DH 1,5 DH
Travail à faire :
A- Etudier la rentabilité des équipements « A » et « B » sur la base des critères de :
1. Délai de récupération actualisé (Dra) ;
2. Valeur Actuelle Nette (VAN) ;
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3. Indice de Profitabilité (IP) ;
4. Taux Interne de Rentabilité (TIR).
I- Définition :
Le budget de la trésorerie est un tableau prévisionnel des recettes et des dépenses de trésorerie, qui
prévoit, au cours de l’année à venir, le niveau de la trésorerie et les variations mensuelles.
Le budget de la trésorerie est la somme des budgets suivants :
Budget des opérations courantes (ventes, achats, autres charges courantes, TVA) ;
Budget des investissements (corporels, incorporels et financiers) ;
Budget des opérations financières (dettes financiers et capitaux propres) ;
1- Le solde de trésorerie :
Le solde de trésorerie est déterminé à partir des encaissements et des décaissements prévisionnels de
l’ensemble des budgets. Ce solde comporte généralement un déficit ou un excédent. Le trésorier est
appelé à optimiser la trésorerie, ceci revient à trouver les meilleurs financements en cas de déficit, ou
les meilleurs placements en cas de l’excédent.
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Les délais de règlement des clients font l’objet de traitement statistique et permettent de déterminer les
cadences de paiement. Exemple :
- 20% des clients paient au comptant ;
- 30% paient à 30 jours ;
- 30% paient à 45 jours ;
- 20% paient à 60 jours.
6- Le budget de TVA :
Le budget de la TVA est déterminant car il a un impact sur la trésorerie immédiate de l’entreprise.
L’objet de ce budget est de calculer la TVA à payer au trésor :
TVA à payer = TVA facturée – TVA récupérable - Crédit TVA de la période précédente.
Pour calculer la TVA à payer il faut prendre en considération les régimes de la TVA qui sont : régime
de l’encaissement et régime de la facturation ou du débit :
- Régime de l’encaissement :
Le fait générateur de la TVA est constitué par l’encaissement total ou partiel des factures de vente.
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Moins
Crédit TVA de la période précédente
Cette TVA calculée au titre du mois M est à payer avant le 20 du mois M+1.
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(7) Dont TVA due 12 500, TVA facturée 29 000, le reste reliquat de l’IS ;
(8) Dont dividendes 12 000 à payer en février le reste du compte courant d’associés remboursable :
7 000 en avril, le reste en octobre.
(9) A payer en décembre N.
Travail à faire :
1- Présenter les différents sous budgets ;
2- Etablir le budget de trésorerie ;
3- Présenter Bilan et CPC prévisionnels au 30/06/N.
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(3) A encaisser en mars 10 000, et en juin 15000, le reste en septembre ;
(4) Emprunt remboursable par trimestrialité de 40 000 (amortissement), intérêts au taux de 12%,
TVA à 10% ;
(5) Payable 50% en janvier, 50% en Mars ;
(6) A payer en janvier ;
(7) Il s’agit de reliquat de l’IS ;
(8) Il s’agit des autres charges externes restantes à payer en janvier.
Informations complémentaires :
Les clients payant 25% au comptant, 25% dans 30 jours, 25% dans 60 jours le reste dans 90 jours ;
Les dettes fournisseurs sont payables 50% au comptant, 25% dans 60 jours, le reste dans 90 jours ;
Les autres charges sont payables au comptant ;
L’IS dû au titre de l’exercice N-1 est de 56 000 DH ;
La TVA au taux de 20% selon la déclaration mensuelle et selon le régime Débit ;
L’amortissement 6000 DH par mois ;
Le stock final est estimé à 170 000 DH ;
Travail à faire :
1- Présenter les différents sous budgets ;
a- Budget des ventes ;
b- Budget des achats,
c- Budget TVA ;
d- Budget des décaissements ;
e- Budget des encaissements ;
f- Budget de trésorerie
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Clients et CR (1) 192 000 Fournisseurs et CR (3) 150 000
Etat débiteur (2) 25 000 Organismes sociaux (4) 4 600
trésorerie actif 74 000 Etat créditeur (5) 72 000
Trésorerie passif 92 000
Total 756 000 Total 756 000
Informations complémentaires :
Les clients payant 10% au comptant, 20% dans 30 jours, 20% dans 60 jours le reste dans 90 jours ;
Les dettes fournisseurs sont payables 30% au comptant, 30% dans 30 jours, le reste dans 60 jours ;
Les autres charges sont payables au comptant ;
L’IS dû au titre de l’exercice N-1 est de 140 000 DH ;
La TVA au taux de 20% selon la déclaration mensuelle et selon le régime d’encaissement ;
L’amortissement annuels est de 84 000 DH ;
La marge commerciale est de 70%.
Travail à faire :
1- Présenter les différents sous budgets ;
g- Budget des ventes ;
h- Budget des achats,
i- Budget TVA ;
j- Budget des décaissements ;
k- Budget des encaissements ;
l- Budget de trésorerie
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Actif Nets Passif Nets
Actif immobilisé 94 820 Capita social 60 000
Stock de M/ses 3 250 Réserves 1 726
Clients et CR 7 200 Résultat 8 200
Etat débiteur (TVA réc/ch) 680 Emprunt 30 000
trésorerie actif 326 Fournisseurs et CR 4 080
Organismes sociaux 250
Etat créditeur 1 590
Trésorerie passif 430
Total 106 276 Total 106 276
1- Les ventes prévisionnelles comprennent 30% des ventes à l’export pour chaque mois,
payables le mois suivant ;
2- Les clients marocains payent selon la modalité suivante :10% dans le mois, 20% dans 30
jours, 20% dans 60 jours, le reste dans 90 jours ;
3- Les dettes fournisseurs sont payables : 30% dans le mois, 40% dans 30 jours, le reste dans 60
jours ;
4- Les autres charges d’exploitation comprennent 10 % d’amortissement, payable au comptant ;
5- Les salaires payables au comptant ;
6- Les charges sociales représentent 25% des salaires payables le mois suivant ;
7- Le conseil d’administration a décidé de distribuer 30% du résultat net en juin.
8- L’encaissement des créances clients figurant au bilan s’effectuera comme suit : 30% en
janvier, 30% en mars, 20% en avril et le reste en mai ;
9- Les dettes fournisseurs figurant au bilan seront payées comme suit : 50% n janvier, le reste en
mars ;
10- L’emprunt est remboursable par trimestrialité de 8000 DH (amortissement) on néglige les
intérêts ;
11- La TVA est au taux de 20% selon la déclaration mensuelle et régime d’encaissement ;
12- L’IS dû de l’année N-1 est de 9 000 DH ;
13- La dette des organismes sociaux figurant au bilan est payables en janvier ;
14- 25% des créances clients figurants au bilan comprennent des créances envers des clients
étrangers payables en janvier ;
15- La TVA récupérable sur charges au bilan est déductible comme suit : 340 en janvier et 340 en
mars ;
16- Etat créditeur figurant au bilan comprend : 900 TVA facturée, 300 TVA due et 390 reliquat de
l’IS ;
17- Le stock final est estimé à 2 980.
Travail à faire :
3- Présenter les différents sous budgets ;
m- Budget des ventes ;
n- Budget des achats,
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o- Budget TVA ;
p- Budget des décaissements ;
q- Budget des encaissements ;
r- Budget de trésorerie
Informations complémentaires :
Les clients payent 50% au comptant, 25% dans 30 jours, le reste dans 60 jours ;
Les dettes fournisseurs sont payables 60% au comptant, 20% dans 30 jours, le reste dans 60 jours ;
Les heures MOD comprennent 25% des charges sociales ;
Les salaires sont payables au comptant ;
Les charges sociales sont payables dans 30 jours ;
Les charges diverses de production sont payables dans 30 jours ;
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Les frais de distribution payables au comptant ;
La TVA au taux de 20% selon la déclaration mensuelle et selon le régime d’encaissement ;
L’IS dû au titre de l’exercice N-1 est de 120 000 DH ;
NB : il existe de sections en comptabilité analytique : section Atelier et section distribution.
Travail à faire :
1- Déterminer le résultat analytique ;
2- Etablir les différents sous budget ;
3- Présenter le budget de trésorerie ;
4- Etablir le bilan et le CPC prévisionnels au 31/12/N.
Le plan de financement c’est une technique d’analyse de la situation de la trésorerie dans le long
terme, autrement dite une technique du budget de trésorerie mais cette fois sur le long terme de même
par, l’étude de l’effet des investissements sur la situation de la trésorerie de l’entreprise.
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L’augmentation des créances financières : les nouveaux prêts à accorder, et versement des dépôts
et cautionnements ;
L’accroissement des besoins en fonds de roulement : c’est l’accroissement des besoins en fonds
de roulement d’exploitation (fonds de roulement normatif).
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Chiffres d'affaires HT 800 000 950 000 1 500 000 1 800 000 2 100 000
Résultats nets 96 000 114 000 180 000 216 000 252 000
Dotations aux amortissements 75 000 92 000 115 000 115 000 115 000
5- Une augmentation du capital est prévue par émission d’actions nouvelles en numéraire pour 90 000
DH en N+1.
6- Les statuts de la société, stipule une distribution des résultats nets à raison de 20%.
Travail à faire :
1. Bâtir le plan de financement des cinq années avenirs ;
2. Présenter le bilan de clôture de la cinquième année.
Exercice 1 :
On vous fournit les informations suivantes relatives à la société « Hanane » :
2. Autres prévisions :
- Distribution de 10% des résultats nets ;
- Remboursement des emprunts figurant au bilan du 31/12/N : 20 000 par an ;
- Remboursement des prêts immobilisés figurant au bilan du 31/12/N : 15 000 par an à partir du
N+2 ;
3. Bilan au 31/12/N :
Actif Nets Passif Nets
Imm. Corp. 290 000 Capita social 350 000
Imm. Fin.:(prêts immob.) 100 000 Réserves 50 000
Stock 190 000 Résultat net (1) 60 000
Créances de l'AC 180 000 Emprunt 200 000
trésorerie actif 30 000 Dettes de PC 120 000
Trésorerie passif 10 000
Total 790 000 Total 790 000
(1) : dont à distribuer : 20 000.
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NB : le taux de l’IS : 30%.
Travail à faire :
3. Bâtir le plan de financement des cinq années avenirs ;
4. Présenter le bilan de clôture de la cinquième année.
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- il faut choisir des indicateurs pertinents, c’est-à-dire qui permettent de suivre les facteurs clés de
succès de l’entreprise (tous les facteurs clés et uniquement les facteurs clés). Exemple : :
Objectif
Satisfaction des clients
2- les ratios :
Ce sont des rapports entre des grandeurs significatives concernant la structure ou le fonctionnement de
la firme.
3- Les graphiques :
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Les graphiques peuvent ne représenter que les données précédentes ou être des graphiques
indépendants. Leur intérêt est de visualiser rapidement et directement les évolutions et de mieux
appréhender les changements de rythme ou de tendance.
D- La périodicité :
Les tableaux de bord sont élaborés de façon plus fréquente que les budgets et dans des délais beaucoup
plus rapides. La bonne périodicité est celle qui permet de détecter les anomalies et de prendre les
actions correctrices nécessaires en temps utiles. Donc l a période de réalisation d’un tableau de
bord doit être la plus courte possible.
Remarque :
Il faut respecter les principes fondamentaux d’un tableau de bord qui sont : la simplicité, la
représentativité et l’utilité.
Synthèse :
Mission du tableau de bord
Informations
(Financières, commerciales, techniques, sociales)
Synthétiques
Tableau de bord
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Missions
Conclusion :
On peut dire que le tableau de bord :
- est un instrument de contrôle et de comparaison ;
- est un instrument de système d’information ;
- est un outil de dialogue et de communication, ainsi qu’un aide à la décision ;
- est un outil approprié du pilotage de l’entreprise. Il permet la mesure et l’amélioration de
ses performances.
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