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JEAN-MICHEL BASQUIAT

1960 - 1988
SOMMAIRE
pages 3/4: Enfance

pages 5/6: Carrière Artistique

pages 7/8: L’argent et la Drogue

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Jean-Michel Bas-
quiat, naît à New
York, à Brooklyn, le
22 décembre 1960. Sa
mère Matilde est new-
yorkaise d’origine por- ENFANCE
toricaine, et son père
Gérard est d’origine
haïtienne. Jean-Michel
a deux jeunes sœurs : talents de dessinateur.
Lisane, née en 1964, et Il abandonne l’école
Jeanine, née en 19676. secondaire avant la fin
Enfant précoce, il ap- de ses études, quitte la
prend à lire et à écrire maison paternelle d’où
à quatre ans et parle il est banni définitive-
couramment trois lan- ment et part s’installer
gues à l’âge de huit ans avec des amis. Il sub-
: anglais, français et vient à ses besoins en
espagnol. Sa mère, qui vendant des T-shirts
est sensible à l’art, em- et des cartes postales
mène régulièrement de sa fabrication dans
le jeune Jean-Michel la rue, et en travaillant
au MoMA et l’encou- dans une boutique de
rage à développer ses vêtements.

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En septembre 1968 il a sept ans, Jean-Michel est percuté
par une voiture alors qu’il joue dans la rue avec ses amis.
Blessé au bras, il souffre aussi de lésions internes qui né-
cessitent l’ablation de la rate. Pendant sa convalescence à
l’hôpital, sa mère lui fait cadeau d’un traité d’anatomie
médicale intitulé Henry Gray’s Anatomy of the Human
Body (ou plus communément Gray’s Anatomy). De même
que les planches anatomiques de Léonard de Vinci, cet
ouvrage influencera fortement l’artiste dans la première
partie de son œuvre ; il s’en inspirera aussi plus tard pour
nommer son groupe de musique Gray.

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CARRIERE ARTISTIQUE
En 1976, Jean-Michel Basquiat et ses amis Al Diaz10
et Shannon Dawson commencent à graffer à proximité
des galeries de Manhattan des messages qu’ils signent
sous le pseudonyme de SAMO11, pour « Same Old
shit »12. À la même époque Keith Haring recouvre les
murs de Radiant Babies. SAMO intrigue et finit par se
faire une réputation dans le milieu artistique de l’East
Village. Basquiat est invité à une émission de télévision
de Glenn O’Brien, et un article lui est consacré en
1978 dans The Village Voice. Il continuera à graffer
en solo jusqu’en 1979, signant la fin du projet par
l’inscription SAMO IS DEAD13 (SAMO est mort) sur
les murs de SoHo. La même année, il fonde
le groupe de noise rock Gray
avec Shan- non Dawson,
Michael Holman,
Nick Taylor, Wayne
Clifford et Vincent
Gallo.

En 1980, il joue son


propre rôle dans le film indé-
pendant Downtown 81 d’Edo Bertoglio,
écrit et produit par Glenn O’Brien. O’Brien présente
Basquiat à Andy Warhol, avec qui il collaborera plus
tard. En juin, Basquiat gagne en notoriété grâce à sa
participation au Times Square Show14, une exposi-
tion collective d’artistes commanditée par Colab and
Fashion Moda. La même année, la manifestation New

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York / New Wave le conduit à exposer auprès de Keith
Haring, Andy Warhol et Robert Mapplethorpe. Encou-
ragé par ce succès, il quitte le groupe Gray.

Il participe en mars 1983 à la Biennale du Whitney


Museum of American Art, devenant à 23 ans le plus
jeune artiste jamais exposé dans cette exposition. Au
mois d’août, il loue un atelier appartenant à Andy
Warhol. Ce dernier lui suggère de suivre des cours de
dessin anatomique à la New York Academy of Art, et
lui recommande de placer son argent. En novembre,
sous la direction de Bruno Bischofberger, débutent «
les collaborations » qui réunissent Jean-Michel Bas-
quiat, Andy Warhol et Francesco Clemente.

Début 1984 Basquiat part passer trois mois à Maui,


à Hawaï où il lit et peint. Il expose à la Mary Boone
Gallery à son retour, qui le présente au MoMA en
mai, avec la collaboration de Bruno Bischofberger.

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La très importante, et dans laquelle il est
surtout très rapide com- soudain plongé a un fort
mercialisation des œuvres impact sur son rapport au
de Jean-Michel Basquiat, monde. Basquiat a du mal
qui devient un artiste très à trouver sa place dans un
prisé du marché de l’art, milieu où le luxe est com-
lui rapporte très vite des mun, et s’adapte difficile-
sommes considérables, ment aux codes sociaux
dont lui-même a du mal des sphères élitistes de
à prendre l’art contemporain qu’il
commence à fréquenter.
Les moyens très impor-
tants auxquels il a soudain
accès facilitent l’accès de
Basquiat aux drogues,
auxquelles il était déjà
accoutumé dès ses débuts
conscience. Issu d’un en tant que graffeur. Les
milieu modeste, Jean-Mi- drogues jouent un rôle
chel Basquiat accède important dans la carrière
soudain à des moyens de Jean-Michel Basquiat,
qu’il peine à gérer. Sans aiguillonnant sa créativité
compte en banque, il et sa vitesse de produc-
empile les liasses de billets tion, lui permettant de
dans son appartement, travailler plus longtemps,
et l’abondance d’argent selon les dires de ses

L’ARGENT
ET LA
DROGUE

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proches. Profondément affecté par la disparition
d’Andy Warhol le 22 février 1987, Basquiat com-
mence à mener une existence recluse et produit peu.
En 1988, après une année et demie d’absence, il ex-
pose à nouveau. Malgré le succès de son exposition,
il se rend à nouveau à Hawaï au mois de juillet, afin
de se défaire de sa toxicomanie. Il rentre à New York
le 2 août et déclare être guéri de son addiction.

Dix jours plus tard, Jean-Michel Basquiat est re-


trouvé mort dans son studio de Great Jones Street
qu’Andy Warhol lui louait18, d’une overdose d’hé-
roïne et de cocaïne.

8/8

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