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BELGIQUE - BELGIE
P.P.
40-49 LIEGE X
9/3219
Année 2006 N° 98 Autorisation de fermeture
Liège X /9/173
1er trimestre
En direct
du Hombu Dojo
M.Alain Salée,
Promu 6e dan Aïkikai
par Doshu
Désormais pour autant que votre grade soit entériné auprès de notre
secrétariat, vous recevrez celui-ci.
Nous vous souhaitons une bonne lecture et si vous avez des articles,
n’hésitez pas à transmettre ceux-ci auprès de notre rédacteur
Le CA
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Page 16 Nous avons vu ... Magnifique DVD sur l’école de ken Kashima Shin Ryu.
Page 19 Explications sur quelques titres délivrés par le Hombu Dojo, dont celui de Shihan.
Pages 20 et 21 Jean-Pierre Jacquet et son épouse Michèle en mission à Paris pour notre CFG.
Pages 22 à 25 Résumé sur les stages enseignants dirigé par Bernard Palmier.
Pages 32 et 33 Les 10 ans d’aïkido du club de Rebecq et les 60 ans de son professeur J.Horny.
Éditeur responsable :
Nicole LAMBOTTE
Avenue de Stalingrad 52
Les articles contenus dans cette édition du Flash 1000 Bruxelles
n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs Tél. & Fax : 02 537 47 62
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Stages et manifestations :
Avril
Mai
Juin
Vous trouverez tous les renseignements complémentaires concernant les stages sur notre site web : http://www.aikido.be
rubrique stages.
Vous pouvez également téléphoner aux numéros suivants : Secrétariat 02/537 47 62 ou F.Warlet 087/31 64 85
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Le mot du Président
On a longtemps supposé que cette oie était la plus forte, le chef de la bande. Mais grâce à beaucoup d’observations et plus
particulièrement grâce à des photos aériennes, les ornithologues se sont aperçus que l’oie de tête crée un courant d’air qui
soutient les autres oies, facilitant ainsi leur vol.
Elles créent à leur tour d’autres courants d’air pour celles qui suivent.
Quand l’oie de tête est fatiguée, elle passe derrière, et une autre prend sa position.
Prenons la direction quand nous nous sentons forts, et laissons les autres prendre notre place quand nous avons besoin de
repos.
N’est-ce pas là un travail d’équipe idéal ? Le but suprême étant de faire avancer les choses, d’avancer et d’atteindre la
destination.
Dany Leclerre
Président
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1981 - 2006
25 ans déjà
Chères amies, chers amis,
A la fin de cette année nous arriverons à la publication de A partir de cette date, nouveau look pour notre magazine,
notre 100e Flash c’est pourquoi je voudrais faire un bref puisque désormais il ne sera plus dactylographié, mais
retour en arrière sur l’origine de notre magazine qui je composé sur ordinateur. Il sera toujours réalisé par
l’espère nous tient tous à cœur. photocopie, mais cette fois sur une photocopieuse
professionnelle et avec un autre type de papier qui lui donne
Notre revue a démarré en 1981 et elle s’appelait déjà déjà une autre qualité d’édition.
« FLASH ». Elle vit le jour sous l’égide de notre président
actuel Dany Leclerre (eh ! oui, j’ai retrouvé dans le numéro 1, En 2000, avec le n° 74 nous perdons dans l’équipe nos
le mot du président) qui voulait avoir une publication afin amis Roland Hoffmann et Henri Charrier, mais toujours
de dialoguer avec nos clubs. A cette époque, les pages de la animés par cette volonté de vous informer, même en équipe
revue étaient dactylographiées et ensuite stencilées sur une restreinte, nous continuons.
machine bien ordinaire.
En 2001 suite à un changement de fonction au sein de notre
Les couvertures jusqu’au numéro 46 de l’année 1992 CA c’est Me.Nicole Lambotte qui devient déléguée aux
étaient alors assez semblables (voir page de droite) et vous relations publiques et donc devient de fait notre éditrice
vous en doutez, les premiers numéros n’étaient certes pas responsable avec toujours depuis l’année 1997 notre ami
d’une qualité irréprochable, cependant ils avaient le mérite Michel Dewelde comme correcteur orthographique et
d’avoir été créés et avaient déjà le pouvoir de vous informer. François Warlet à la composition et à l’édition.
Les premiers numéros étaient alors bilingues puisque
à cette époque nous étions toujours ACBA – BCVA. En 2003, nouveau gros changement, pas de l’équipe qui
La moitié était imprimée en français et lorsque l’on retournait fonctionne à merveille, mais au look de notre magazine qui
le magazine, la couverture et l’autre moitié étaient rédigées cette fois n’est plus réalisé par photocopie, mais en passant
en néerlandais. par un imprimeur et tiré sur papier glacé.
J’aimerais également faire ici, un petit récapitulatif sur les Fin 2004, nouveau changement ; cette fois, ce sera le
éditeurs et les personnes qui ont aidé à la vie de notre revue : contenu qui sera plus clair. En effet pour la composition
saviez-vous que le premier éditeur et rédacteur en chef a nous sommes passés pour le réaliser du software « grand
été M. Alain Ricq du club de M.Henri Behr senior il fut public » au software professionnel.
l’éditeur responsable jusqu’en 1987 (avec deux numéros
- 6 et 7 édité par M.Louis Van Thieghem) - secondé par Actuellement, puisque nous arrivons au 100e numéro,
M.Henri Behr junior et sa sœur Evelyne, Gisèle Moreau, je crois que nous pouvons être fiers de ce qui au début
Bruno Gonsette et Jacques Gonzalez. n’avait été qu’un projet et dont nous n’aurions pas cru que
25 ans après il continuerait d’exister. Un grand merci donc,
Ensuite en 1988 avec le n° 29 ce fut au tour de à toutes les personnes dont les noms ont été cités plus haut
M.Guy Van Der Hoeden de reprendre le flambeau comme éditeur (et toutes nos excuses à ceux ou celles que nous aurions
avec une nouvelle équipe pour les articles (M.Henri Charrier pu oublier), car sans elles et leur volonté (tiens comme en
sous le nom du Cormoran, M.Henri Behr Senior, Tony aïkido) ce magazine n’aurait pas lieu d’être.
Meulemans et notre secrétaire de l’époque Evelyne Behr). Ensuite,
vinrent d’autres personnes comme éditeurs responsables: Pour terminer et ne n’oubliez jamais, si ce magazine
continue à vivre, c’est non seulement à cause de ceux qui
En 1989 avec le n° 31, M.Albert Polspoel. aident à sa création, mais bien plus encore grâce à vous tous
En 1992 avec le n° 44 un bref passage de M.Gentil Pennewaert. qui envoyez vos articles (même si parfois on souhaiterait
En 1992 avec le n° 46 nous retrouvons Dany Leclerre . que vous soyez plus nombreux). Pour en terminer, je ferais
En 1993 avec le n°47 c’est au tour de Jacques Horny une comparaison avec notre travail en aïkido, dans celui-ci
d’occuper cette place. si l’on n’a pas d’uke, l’on a des difficulté pour travailler, en
publication, si l’on n’as pas d’articles on ne sait rien éditer.
En 1997 avec le n° 63 intervient alors un grand changement
avec toujours comme éditeur responsable notre ami Jacques CQFD : tous à vos plumes
Horny, mais avec un autre comité de rédaction composé
de Henri Charrier (cité déjà plus haut), Michel Dewelde,
Roland Hoffmann et à la composition votre serviteur Pour l’équipe de rédaction
François Warlet. François Warlet
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Du n° 1 au n° 4 Du n° 5 au n° 15
Du n° 16 au n° 46
A partir du n° 47, changement de photo de
couverture à chaque nouveau numéro
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A quoi sert un netsuke ? * Pour la légende des photos, voir le numéro et sa référence en fin d’article.
Le vêtement traditionnel japonais (le kimono) est dénué de poche. Les femmes
japonaises ont souvent recours à des sacs à main pour garder auprès d’elles papiers,
clés, médicaments ou monnaie. Pour garder sur lui ce genre de petits objets,
l’homme utilise des boîtes ou des bourses qu’il fixe à la ceinture de son kimono.
L’ensemble des éléments qu’il porte à cette large bande de tissu appelée obi reçoit
le nom de sagemono (les objets suspendus). En effet, les bourses, le nécessaire à
écrire (yatate), l’étui à pipe (kiseru-zutsu) et la boîte à médicaments ou à sceaux
(inrô ) sont maintenus par des cordons, ces derniers sont passés entre la ceinture
et le kimono. Fixé à l’extrémité supérieure de chaque cordelette, le netsuke (« Ne » :
racine ; « tsuke » : attacher) est placé au-dessus de l’obi ; de par sa forme et son
volume, un peu à la manière d’un taquet, il bloque le cordon et maintient le
sagemono à la ceinture.
L’usage, dans la vie quotidienne, des sagemono induit donc celui du netsuke qui doit, avant tout, être fonctionnel. Si, à son
origine, il est un simple morceau de racine non ouvragé, il devient rapidement une miniature finement sculptée que cela
soit par un artisan spécialisé ou par son propre propriétaire. Il peut avoir de multiples formes typiques telles que la forme
ronde et aplatie (la forme manju) ou la forme très allongée (le netsuke de forme sashi est alors planté dans l’obi, à la manière
d’un poignard). Mais le netsuke le plus prisé (la forme katabori) reste sculpté en ronde-bosse, avec un soin égal porté à la
réalisation de toutes les faces (y compris la base).
Pour autant, certains aspects liés à sa fonction le caractérisent. Le netsuke doit être de
dimensions adaptées (entre 3 et 8 cm environ) et sa forme doit être suffisante pour
bloquer le cordon dans l’obi. De plus, il ne doit pas être trop lourd ou trop volumineux
pour gêner dans les tâches quotidiennes.
Un autre aspect fondamental réside en sa compacité. Pour son usage, le netsuke ne doit
pas posséder d’aspérités qui pourraient s’accrocher à l’étoffe ou la fragiliser.
Enfin, le netsuke présente deux trous permettant de fixer le cordon. Ces deux trous
forment les extrémités d’un canal (himotoshi) en forme de U ou de L. Leurs emplacements
sont savamment étudiés pour offrir la meilleure présentation de l’objet lors de son 2
utilisation à la ceinture. La présence de ces deux trous n’est pas obligatoire car certains
types présentent des perforations intégrant la miniature tout en servant de canal pour les cordons (l’espace entre un bras et
le tronc d’un personnage par exemple).
Les matériaux
Si les anciens netsuke sont réalisés à partir d’une simple racine, très rapidement, les sculpteurs
de netsuke (netsuke-shi) vont utiliser de nombreux matériaux. Le bois demeure largement
employé avec des essences dures et nobles comme le buis ou l’ébène mais aussi le cerisier, le
cyprès (bois léger), l’if…
L’ivoire (d’éléphant, de morse, de cachalot,…) est, aussi, abondamment utilisé. Il est très
souvent importé et il n’est pas rare qu’il présente des gerces parallèles provoquées par les
chocs thermiques subis lors des voyages. S’ajoute à ces deux matériaux principaux un
grand nombre de matières telles que la laque pure, le corail, l’os, la corne, la porcelaine,
le métal, le fruit séché et sculpté…
Les netsuke sont (sauf rares exceptions) sculptés d’un seul bloc. Néanmoins, il n’est pas rare
qu’ils présentent un travail de patine soulignant les reliefs ou teintant la matière d’origine.
Certains netsuke peuvent aussi être peints ou laqués. Des petits morceaux de jade, de corail,
de nacre peuvent être incrustés sur certains spécimens pour souligner certains éléments de
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la miniature (les yeux, par exemple, sont presque toujours en corne brune).
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Le netsuke provient très probablement de Chine où son usage remonte au 16e siècle. Il s’agit encore d’un simple morceau
de matériau brut tel qu’un nœud de bambou, un coquillage ou un morceau
de racine. Il est adopté par le Japon qui généralise son utilisation dès la fin
du 17e siècle.
À cette époque, le Japon est déjà entré dans l’époque Edo, caractérisée par
la prise du pouvoir absolu par le Shogun. Cette époque se prolonge jusqu’en
1868 date où l’empereur retrouve un rôle de premier plan.
La faune et la flore
Mise à part la représentation d’animaux exotiques comme le tigre ou le lion qui conduisent à une libre interprétation de la
part du netsuke-shi, la faune et la flore sont abondamment représentées dans un style naturaliste.
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Les netsuke-shi portraiturent souvent la société japonaise pour la réalisation de leur miniature.
Les netsuke illustrent alors des scènes de genre ou des portraits en pied d’individus
– issus du petit peuple ou de rangs élevés – dans leurs activités quotidiennes ou
professionnelles. Les personnages sont comme saisis sur le vif et traités avec le plus
de naturel possible. L’expressivité des visages est recherchée et traduit le plus souvent
une certaine bonhomie.
Sous Edo, la société est divisée en classes sociales nettement hiérarchisées avec,
au sommet, la caste des guerriers (samouraï et seigneurs de guerre). Puis viennent
les paysans qui constituent 90% de la population et qui sont loués par la pensée
confucéenne. Les artisans, qui faisaient partie du « vil peuple » jusqu’au 16e siècle,
sont reconnus par le pouvoir shogunal en tant que seuls producteurs de biens de
consommation de types industriel, domestique et artistique. Enfin, et en bas de
l’échelle, les marchands sont souvent riches mais peu considérés de ne rien produire.
Aux marges de cette organisation sociale se trouvent d’une part les religieux, les
nobles et d’autre part, une population urbaine – le « monde flottant » – constituée de 9
pauvres, de parias et de marginaux (camelots, vendeurs à la sauvette, saltimbanques,
prostituées…).
Nombreux sont les netsuke qui illustrent des personnages et des mythes liés aux très nombreux cultes et philosophies du
Japon.
En effet et malgré la mise en place du Confucianisme comme idéologie officielle, le Japon de cette époque reste profondément
marqué par une multitude de religions et d’écoles de pensée. La plus ancienne, le Shintoïsme, liée spécifiquement à
l’archipel, constitue un ensemble de croyances portant sur des forces naturelles s’incarnant dans toutes choses (un humain,
un animal, une demeure, une montagne, la mer…). Le Bouddhisme, introduit au Japon en
552, se développe en une douzaine d’écoles tandis que le Taoïsme, très souvent associé au
Bouddhisme zen, conquiert de nombreux adeptes. S’ajoutent à cela les figures, les esprits et
les monstres des contes et légendes
Parmi les personnages représentés, citons Hoteï, Fukurokuju et Daruma pour le Bouddhisme,
Sennin Chokwaro pour le Taoïsme mais aussi Shôki, Ashinaga et Tenaga issus des croyances
10 populaires.
Hoteï et Fukurokuju font partie des sept dieux du bonheur (shichifukujin), dieux protecteurs extrêmement populaires au
Japon. Souvent représenté d’humeur joyeuse, Hoteï, dieu de l’abondance, est caractérisé par le port nonchalant d’une tenue
de moine ouverte laissant paraître un ventre rebondi tandis que Fukurokuju, dieu de la longévité, est représenté avec un
crâne proéminent.
Daruma est le patriarche fondateur de la doctrine bouddhiste zen. Il est très fréquemment traité avec humour voire irrévérence.
La tradition dit que, suite à une méditation de neuf ans, ses bras et ses jambes se sont atrophiés. Voilà pourquoi il est ici
représenté sous forme de boule.
Sennin Chokwaro, magicien comptant parmi les Huit Immortels de la tradition chinoise, est identifiable à la calebasse qui,
selon l’iconographie japonaise, abrite son cheval blanc.
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Bestiaire fantastique
Si les dragons figurent parmi les signes zodiacaux, de nombreux monstres peuplent les contes et légendes japonais et le
netsuke est l’un des supports d’illustrations de ce bestiaire.
Parmi une foule étrange et grotesque, on trouvera le vorace kappa reconnaissable à l’étrange petite coupelle qu’il porte sur la
tête et qui contient un liquide lui prodiguant vitalité et
pouvoirs magiques. Une tête munie d’un bec sur un corps
tenant autant de la grenouille que du singe et de la tortue
constitue les autres caractéristiques physiques de ce monstre.
À la différence des animaux présents sur le sol japonais (tortue,
renard, chien, bœuf…), qui sont exécutés avec réalisme, le
lion reste un animal imaginaire, traité un peu à la manière
d’un chien (pékinois). Il est issu de la tradition chinoise
bouddhiste et a servi d’inspiration pour la réalisation de très
nombreux netsuke.
De l’usage à la collection
L’ouverture au monde que constitue l’ère Meiji (1868-1912) se traduit entre autres, par l’abandon du kimono traditionnel au
profit du vêtement occidental et par l’engouement du Japon auprès des occidentaux (déjà rencontré lors de la participation
du Japon à l’exposition universelle de Paris en 1867).
Le netsuke perd peu à peu son utilité. Pourtant la qualité artistique de certaines de ces miniatures pousse des japonais à en
constituer des collections. Au cours de leurs voyages, des occidentaux (tels que les frères Goncourt qui se passionnent pour
ces objets ou Pierre Loti qui effectuera trois séjours au Japon) s’initient aux arts et aux traditions du Japon et ramènent en
Europe des objets et œuvres d’art qui constitueront la base de collections dont celles de netsuke.
Les netsuke-shi continuent à sculpter en respectant l’iconographie traditionnelle même si le netsuke a perdu sa fonction
utilitaire. Quelques libertés sont parfois prises, l’ornementation très minutieuse et délicate de certaines pièces met en
évidence la virtuosité de l’artiste mais rend la miniature bien trop fragile pour imaginer son utilisation sur un vêtement.
Le canal créé pour faire passer le cordon et qui caractérise l’aspect utilitaire du netsuke est maintenu. Mais on remarque sur
certaines pièces que l’emplacement de l’himotoshi sur la miniature ne tient plus compte de la manière dont le netsuke aurait
pu se positionner sur le kimono.
Par ailleurs, devant l’engouement occidental pour la collection de ces miniatures, les netsuke-shi prolongent leur savoir-faire
à de plus grandes statuettes (quelques dizaines de centimètres en général), uniquement décoratives, les okimono, qui offre
un support plus vaste à de savantes et minutieuses compositions.
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Glossaire
• Himotoshi : nom donné au canal en forme de L ou de U pratiqué dans le netsuke pour permettre de fixer le cordon
avec lequel sont attachés, à leur tour, les différents sagemono. En l’absence des deux trous formés par l’himotoshi ou
d’un himotoschi « naturel » (éléments de la sculpture, une anse par exemple, permettant l’attache du cordon), l’objet
n’est pas un netsuke, on parlera alors d’okimono. Néanmoins, la présence de l’himotoschi ne garantit pas que le netsuke
ait été conçu pour être forcément porté, car les netsuke fabriqués à destination exclusive des collectionneurs présentent
eux aussi cette caractéristique.
• Inrô : boîte, le plus souvent en bois et d’une vingtaine de centimètres de haut, formée de plusieurs compartiments
s’encastrant les uns dans les autres. La plupart du temps, l’inrô servait de boîte à médicaments. Richement décoré, il
pouvait être sculpté dans le même registre que le netsuke l’accompagnant.
• Kabuki : genre théâtral japonais, alternant le dialogue des acteurs avec des parties psalmodiées ou chantées, et des
intermèdes de ballet. Le kabuki a gardé du théâtre de marionnettes (« bunraku ») un récitant caché qui joue le rôle du
chœur accompagné d’un joueur de shamisen, tandis qu’un orchestre de flûtes, shamisen et tambours assure le bruitage.
Les trois syllabes du mot japonais « kabuki » signifient : chant, danse, personnage.
• Kappa : monstres amphibiens supposés vivre dans les rivières et étangs japonais. De couleur verte, ils sont de la taille
d’un enfant et capables de marcher avec deux jambes sur la terre mais meurent quand le plat qu’ils portent sur la tête
est sec. Ils sont responsables des noyades.
• Kimono : terme général désignant le vêtement traditionnel japonais.
• Netsuke-shi : sculpteur de netsuke. Il peut être un artisan spécialisé ou un simple amateur fabriquant son propre
netsuke. Encore aujourd’hui, il existe des netsuke-shi professionnels qui conçoivent des netsuke en respectant les
techniques et les usages ancestraux.
• Nô : drame lyrique de caractère religieux qui apparaît, dans le théâtre japonais, au 14e siècle.
• Obi : large ceinture de tissu servant à maintenir le kimono serré autour de la taille.
• Okimono : signifie littéralement « ornement », statuette ornementale sans fonction utilitaire et généralement plus
grande que le netsuke. Les matériaux, les thématiques et l’exécution stylistique rejoignent ceux du netsuke. Ces deux
formes de sculptures sont réalisées par le netsuke-shi.
• Oni : initialement, les oni sont des êtres spirituels et neutres comme les dieux ou les esprits de mort. Sous l’influence
du bouddhisme, ils deviennent les créatures horribles qui peuplent l’enfer, puis tout ce qui est démoniaque, même
dans le monde actuel.
• Sagemono : littéralement « les objets qui pendent », se dit de tous les objets (clés, blague à tabac, bourses, inrô…)
portés à la ceinture du kimono et maintenus par un cordon et un netsuke.
• Shogun : général en chef des armées de l’empereur, au Japon, du 12e au 19 siècle.
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• Photo N° 1 : Netsuke et Inrô, mise en situation (dessin) (d’après un inrô en bois laqué rouge, ojime en marbre rose et
netsuke représentant un moine, n° inv. MPL SB 49, Maison de Pierre Loti de Rochefort-sur-Mer, France), © CMPC,
Vincent Lagardère
• Photo n° 2 : Netsuke (n° d’inv. 934.3208, musée des beaux-arts d’Angoulême, France) photo : © CMPC, Vincent
Lagardère
• Photo n° 3 : Netsuke représentant une femme debout avec un enfant (n° d’inv EO.29.3, musée d’Orbigny-Bernon de
La Rochelle, France) photo : © CMPC, Vincent Lagardère
• Photo n° 4 : Netsuke représentant trois personnages assis dans une barque aux trésors (takarabune) (n° d’inv
EO.613.3, musée d’Orbigny-Bernon de La Rochelle, France) photo : © CMPC, Vincent Lagardère
• Photo n° 5 : Netsuke représentant un personnage dansant (danseur Hannya ?) (n° d’inv EO.613.16, musée d’Orbigny-
Bernon de La Rochelle, France) photo : © CMPC, Vincent Lagardère
• Photo n° 6 : Netsuke représentant un masque humain grimaçant avec moustache (n° d’inv EO.613.18, musée
d’Orbigny-Bernon de La Rochelle, France) photo : © CMPC, Vincent Lagardère
• Photo n° 7 : Netsuke représentant trois fruits avec leurs feuilles (n° d’inv EO.613.40, musée d’Orbigny-Bernon de La
Rochelle, France) photo : © CMPC, Vincent Lagardère
• Photo n° 8 : Netsuke représentant un singe dansant, tenant un masque de chimère (n° d’inv EO.613.23, musée
d’Orbigny-Bernon de La Rochelle, France) photo : © CMPC, Vincent Lagardère
• Photo n° 9 : Netsuke représentant une femme debout avec un enfant (n° d’inv EO.29.3, musée d’Orbigny-Bernon de
La Rochelle, France) photo : © CMPC, Vincent Lagardère
• Photo n° 10 : Netsuke représentant une chimère sur un socle (n° d’inv EO.613.31, musée d’Orbigny-Bernon de La
Rochelle, France) photo : © CMPC, Vincent Lagardère
• Photo n° 11 : Okimono représentant les sept dieux du bonheur (n° d’inv. 918.1.18, musée des Beaux-arts
d’Angoulême, France) photo : © CMPC, Vincent Lagardère
• Photo n° 12 : Netsuke représentant Tenaga sautant sur un tambourin (n° d’inv EO.704, musée d’Orbigny-Bernon de
La Rochelle, France) photo : © CMPC, Vincent Lagardère
• Photo n° 13 : Netsuke représentant un kappa sur un légume (n° d’inv EO.613.34, musée d’Orbigny-Bernon de La
Rochelle, France) photo : © CMPC, Vincent Lagardère
• Photo n° 14 : Netsuke représentant Sennin Chokwaro portant sa double gourde (n° d’inv EO.29.5, musée d’Orbigny-
Bernon de La Rochelle, France) photo : © CMPC, Vincent Lagardère
• Photo n° 15 : Netsuke représentant Hoteï debout tenant un chasse-mouches et portant un sac (n° d’inv EO.29.6,
musée d’Orbigny-Bernon de La Rochelle, France) photo : © CMPC, Vincent Lagardère
• Photo n° 16 : Netsuke représentant Sennin Chokwaro portant sa double gourde (n° d’inv EO.29.0, musée d’Orbigny-
Bernon de La Rochelle, France) photo : © CMPC, Vincent Lagardère
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Pourquoi ? Parce que, à cette date, notre ami Philippe Bersani le spécialiste en France du ken de l’école Kashima Shin Ryu
sera bientôt parmi nous. Il sera de retour afin de nous aider à perfectionner notre travail (pour les plus avancés) ou tout
simplement pour faire découvrir cette forme de travail (aux plus débutants). Il sera accompagné comme à chaque fois, de
sa compagne et complice Francine qui nous prodiguera également ses conseils éclairés.
Un petit rappel pour ceux qui n’auraient pas encore eu le plaisir de découvrir Philippe Bersani. Philippe est Français,
il enseigne l’aïkido et le kenjutsu au Racing Club de France, il est un des plus anciens élèves de Christian Tissier Shihan
Vous trouverez ci-après avec l’aimable autorisation de la FFAAA et sa charmante secrétaire Me. Sylvette Douche, une
chronique de cette passion tirée de la revue française Aïkido Magazine.
d’un pas et demi, chacun se retrouvant À ce stade lors d’un duel il était donc cette petite chronique sera à deux
en miroir dans la position de départ admis que sans déchoir, un des deux voix et je laisse le stylo, ou plutôt,
d’un kesa giri décrite plus haut, garde adversaires pouvait saluer l’autre et le clavier, à Francine pour la suite.
du ken devant le nombril, les mains donc « estimer » que ce dernier lui était Connaissez-vous Meiji Jingu Gaien ?
légèrement en avant du corps, le ken supérieur. Il faut travailler souvent et C’est un grand parc situé à l’extérieur
vers la droite, tranchant vers l’avant, avec beaucoup de concentration cette de Meji Jinku, magnifique jardin
pointe vers le sol arrêté à la hauteur prise de garde où les deux partenaires célèbre pour ses variétés d’iris, au coeur
du pied avant, sans oublier le kiaï doivent d’entrée trouver un rythme de Tokyo. Dans cet endroit, il y a des
particulier qui ponctue ce moment. commun à leurs actions respectives. installations sportives et un dojo...
Ce DVD très bien réalisé par M.Jerzy Pomianowski, ambassadeur de Pologne au Japon de 1997 à 2002 et élève
d’Inaba Senseï durant ces années, est une source de renseignements et surtout un très intéressant aide-mémoire pour les
amateurs de cette école.
Vous pouvez vous procurer ce DVD ou obtenir des informations à l’adresse suivante :
dojo@budojo.pl ou le commander directement en ligne à cette adresse : http://michal.git.pl/budojo/DVD/
Ou encore écrire : Warszawa - Ursynów ul. Bekasów 6 ou téléphoner au 00 48 502 388 611
Bonne vision,
La rédaction
L’ A T E M I
Les jeunes générations Quand l’occasion s’est présentée je me suis donc inscrit,
n’en ont sans doute il y de nombreuses années, à un stage de Suzuki Tatsuo,
pas conscience ou un des chefs de file de cette école résidant en Angleterre,
connaissance mais la de passage à Bruxelles. Un très beau stage illustrant toutes
Belgique a été l’un des les facettes du karate Ado Ryu qui m’a d’une certaine façon
pays pionniers des arts éclairé sur- l’atemi de l’aïkido. Il est bon que les aïkidoka
martiaux en Europe. aient accès, comme c’est le cas, à d’autres disciplines, le
karate notamment, tout en se souvenant bien sûr du sens
Des grandes figures des arts martiaux y sont venues ou s’y de l’aïkido.
sont établies très tôt: par exemple Ishiro Abe a été nommé
dès 1953 directeur technique du judo, Aritomo Murashige, L’atemi en aïkido est plus souvent implicite qu’explicite et
un maître emblématique de l’aikido, s’était installé en sa pratique varie selon les écoles ou même les enseignants.
Belgique au début des années soixante et Myiazaki Satoshi Il n’a pas de vocation destructrice mais fait pourtant
a longtemps représenté le karate Shotokan à Bruxelles. Il y a partie intégrante des techniques, quelle que soit la portée
donc eu une grande diversité de disciplines et une possibilité qu’on lui accorde. Il sert à évaluer le ma ai et est utilisé
de choix précoce. Quand l’AFA, en plus des stages d’aïkido, en préalable à la technique. On peut ainsi dire qu’il diffère
qui sont nombreux et divers, organise des stages sous de la compréhension qu’en a le karate, par exemple.
la direction de professeurs de karate elle poursuit, sans Après réflexion je me suis demandé si, après tout, l’aïkido,
que beaucoup le remarquent, je suppose, cette tradition contrairement aux apparences, ne recelait pas l’essence
d’ouverture, et de choix. même des atemi, notamment dans leurs aspects les plus
fonctionnels.
La plupart des pratiquants d’aïkido se sont toujours
intéressés aux autres arts martiaux. J’ai, comme beaucoup, Prenons par exemple le yokomen uchi et le shomen uchi, qui
pratiqué pendant un temps le judo, le kendo et le karate utilisent le tranchant de la main, ou prenons la paume de
Shogoun. Il y a une grande richesse dans chacune de ces la main: ce sont des parties du corps que l’on peut utiliser
disciplines qui mettent l’accent sur des domaines propres, sans se blesser, ce qui n’est pas le cas du poing, sous sa forme
la projection et l’immobilisation, le sabre et le coup. du tsuki. Ceci illustre un des aspects paradoxaux de l’aïkido,
Dans cette perspective , mon intérêt s’est ensuite tourné un budo qui n’a pas pour l’observateur extérieur toute la
vers le karate Ado Ryu fondé par Otsu Hirondeau, un des panoplie des éléments du combat, un budo qui privilégie
premiers élèves de Funabashi Gytheion. l’ambition chevaleresque de la paix mais en vérité un budo
qui détient toutes les ressources des éléments du combat, en
Il avait, avant d’étudier le karate, pratiqué le Fujitsu Shinto particulier l’atemi.
Yoann Ryu et en était devenu un expert. Le karate Ado
Ryu, la voie de l’harmonie, se caractérise par des positions
hautes, des esquives, des saisies et des projections, le tout
dans la fluidité et la rapidité des atemi. L’ouvrage classique
de Suzuki Tatouer, Karate Do, désormais malheureusement Michael Hearn,
épuisé, consacre un chapitre sur le tanto centré sur des dojo de l’Université d’Artois, France
techniques d’aïki-jitsu.
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Cette liberté s’exprime en aïkido par la construction de la palissade merveilleuse. Cette palissade est une protection à la fois
physique et mentale. La protection physique est la distance minimale, le maaï, endéans laquelle le partenaire est autorisé
à s’approcher sans encourir de réaction. La définition de cette distance trouve son origine dans la protection mentale qui
s’appelle la vigilance. La vigilance n’est pas la crainte, la peur ou le repli sur soi. C’est être attentif à ce qui nous entoure
sans crainte excessive mais sans complaisance.
Celui qui est vigilant est protégé par sa palissade merveilleuse. Seuls les gentils (les gens de bonne famille) , les compagnons
(ceux avec qui l’on mange le pain), les parents et amis peuvent la franchir. La liberté est subjective car en aïkido, on apprend
par la pratique à respecter la liberté des autres. En effet, si dans les autres arts martiaux, l’accent est mis sur le combat et la
notion de gagner, de vaincre, en aïkido, on apprend surtout à convaincre (à vaincre à deux !)
• Convaincre, c’est persuader son professeur qu’un mouvement a été correctement exécuté.
• Convaincre c’est aussi pour le pratiquant d’aïkido, persuader toute personne qui veut entraver sa liberté de
mouvement ou de pensée c’est à dire le vaincre que cette démarche est inutile et dangereuse.
Il y parviendra, soit en exécutant une projection qui la renverra en dehors de la palissade merveilleuse, soit en effectuant
une immobilisation qui le convaincra de l’inutilité de son attaque.
L’alternance des situations d’étude, où chacun se retrouve tori (celui qui exécute le mouvement) et uke (celui qui subit le
mouvement) contribue également à l’élaboration de cette conviction intime que l’agression (physique, verbale ou mentale)
ne mène à rien.
Mais comme dit plus haut, pacifisme ne rime pas avec repli sur soi ; l’aïkido est aussi irimi et atemi !
Irimi est l’exemple typique de la notion d’engagement. C’est accepter de prendre un risque en ouvrant en apparence la
palissade merveilleuse et en s’offrant à l’attaque. L’idée est que celui qui pense se protéger de l’agression par la fuite ou le
repli contribue par cette attitude à se mettre dans situation de faiblesse, donc de victime potentielle.
Or, un agresseur est toujours conforté par la peur de son adversaire. Irimi est une entrée volontairement agressive dans
un objectif de dissuasion. De même, l’atemi wasa en aïkido est un ensemble de techniques dont le but est de détourner
l’attention, de saisir le moment opportun et prendre l’avantage. A l’entraînement, pour le partenaire, la simulation crédible
de l’atemi développe la vigilance du pratiquant et l’entraîne à l’art de l’esquive et de la protection.
Comme j’ai tenté de le démontrer, l’étude de l’aïkido est bien l’étude de la liberté engagée et du respect de l’autre. Je ne
peux m’empêcher de citer un passage du livre de Maître Mitsigi Saotome « Aïkido, nature et harmonie », publié en 1985.
Celui-ci est probablement, parmi les disciples du fondateur celui qui nous a le mieux expliqué la vision du monde qu’avait
le fondateur de l’aïkido.
« L’instinct demeure peut être le même, mais ses réactions face à la peur et aux pressions peuvent et doivent changer. En aïkido, les
mains étudient la sagesse divine. Elles doivent éduquer le conscient et le subconscient pour susciter une réaction instinctive basée
sur la patience, la modestie et la sagesse.C’est le Shobu Aïki, la sagesse de l’aïkido. Dans un mouvement harmonieux, on ne perçoit
pas la force car il n’y a pas d’esprit de lutte ou d’opposition. L’aïkido est un poème en mouvement. Vous deviendrez la galaxie, vous
l’exprimerez avec votre corps; vous ne serez pas la vague, vous deviendrez l’océan tout entier. C’est le mouvement global qu’il faut
percevoir, et non la technique. Faites de votre mouvement un poème , soyez le vent, le soleil, la montagne. »
Yves Mulpas
Blaton , 2006
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1 - En ce qui concerne les fédérations reconnues par le Hombu Dojo, la qualification des instructeurs est la suivante
• Shihan
• Shidoin
• Fukushidoin
Article 16 : Shihan
• Le Hombu examine et nomme les Shihan parmi les personnes qui sont de niveau 6e dan ou d’un niveau plus élevé et
qui de plus sont compétentes dans la pratique et l’enseignement.
• La personne reconnue au titre de Shihan se verra décerner un diplôme directement par le Hombu.
Le terme « Senseï », qui en japonais signifie « professeur » est utilisé comme une marque de respect vis-à-vis de celui
qui enseigne, et pas seulement dans les Arts Martiaux mais également dans beaucoup de situations de la vie courante.
On trouvera ainsi au Japon un instituteur qui sera Senseï de même qu’un professeur de musique, un médecin ou encore
une personnalité.
Shihan, en revanche, est une distinction. C’est même le grade d’instructeur le plus élevé dans le domaine des Arts
Martiaux. Son sens étymologique veut dire modèle. Jusqu’à maintenant en aïkido, et certainement en raison du petit
nombre de haut gradés, l’attribution de cette qualification n’était pas claire. C’est pourquoi, on appelait Shihan, en
général, les experts de l’Aïkikaï ainsi que les anciens uchi-dechi résidant à l’étranger.
A la suite d’une polémique qui avait fait s’interroger dans la publication Aïkido Today Magazine, les plus éminents Senseï
résidant aux États-Unis qui reconnaissaient unanimement que cette distinction était floue, l’Aïkikaï de Tokyo a décidé en
2003 de créer un diplôme de Shihan directement décerné, et donc sous son contrôle, par le Doshu. Ce diplôme a été décerné
jusqu’a présent à seulement sept Senseï non japonais dans le monde entier dont Christian Tissier, est le seul français.
Dans notre dernier numéro du Flash, je vous avais parlé de l’enseignement, les grades... Attention.
Je vous avais rappelé les critères, le passage de grades et l’organisation des examens.
C’est pourquoi, à cette fin et pour garder le sérieux qui fait de notre fédération une référence en matière de qualité, notre
ami Jean-Pierre Jacquet et son épouse Michelle, tous deux membres de notre CFG se sont rendus les 28 et 29 janvier à
Paris ou avait lieu un séminaire sur la préparation aux examens des 3e et 4e dan.
Nos rapports avec nos amis français étant excellents, ceux-ci ont pu participer à ce séminaire et ils vous livrent ci-dessous
les conclusions de cette réunion.
Pour un 3e ou 4e dan, la notion de fluidité peut-être considérée comme un critère déterminant. La fluidité n’est pas un
processus, mais un résultat. C’est la conséquence de la maîtrise et de la mise en oeuvre dons la pratique des principes
structurants de l’aïkido.
1er dan : reproduire des formes techniques, des schémas ; disposer des «outils constitutifs» de la pratique.
La «fluidité»n’est pas demandée.
2e dan : manifester une compétence dans le maniement des outils ; commencer à introduire de la fluidité dans
la construction des techniques : la fluidité est balbutiante. Il s’agit plus de coordination que de fluidité.
3e dan : le cadre de la fluidité est posé, les éléments sont en place, mais pas forcément maîtrisés.
4e dan : les éléments sont maîtrisés, la fluidité est accomplie.
Pour un 3e ou 4e dan, les trois critères d’évaluation peuvent être appréhendés à travers cette
notion de fluidité :
Fluidité
• distinguer les trois phases de construction pour les lier entre elles
• exécuter des variations à partir des différentes façons de réaliser chaque phase (Henka waza)
Fluidité
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3e critère : l’intégrité
On retrouve dans le 3e critère tous les principes qui contribuent à développer la fluidité.
Réflexions nées durant et après le stage de Bernard Palmier du 29 octobre 2005 à Nivelles
par Christian Vanhenten
Passionnante journée que celle qu’à une fois de plus proposée Car l’aïkido peut devenir une passion dévorante, mais ça
Bernard Palmier à l’occasion du stage réservé aux « gradés » c’est une autre histoire...
de la fédération à Nivelles.
Revenons à Bernard qui, à Nivelles, nous a décrit
Poursuivant l’objectif de mettre des mots, donner du sens à comment il voit l’évolution de la pratique. Le pratiquant
la pratique et ainsi stimuler l’imagination des participants, doit d’abord découvrir les « kata » ou les formes c’est-à-
les stages de Bernard Palmier sont de véritables séminaires dire les techniques. Il commencera par un travail statique
de réflexion qui colorent notre progression aïki. et développera sa technique en respectant ces 3 phases :
placement, déséquilibre du partenaire puis engagement du
D’aucuns diront qu’en aïki les mots sont inutiles, que corps. Ces 3 phases seront dans un premier temps clairement
seule la pratique compte - comme si l’un empêchait l’autre. marquées pour mieux les intégrer. Puis, progressivement
Ce serait négliger l’importance de notre pensée sur nos elles se lieront. Oubliez une des phases et la technique ne
activités. Le sens que nous donnons aux choses que nous sera plus aïki. Sans placement, je me mets en danger et ne
faisons influence considérablement comment nous les peut mettre le partenaire en mouvement. Sans déséquilibre
faisons. La pratique de l’aïkido n’échappe pas à la règle. je ne peux projeter uke sauf à avoir recours à des gestes en
force ou des torsions inutiles.
Bernard Palmier a posé une question particulièrement
pertinente: « Quand prend-on plaisir en pratiquant l’aïkido Ce travail évolue alors vers la découverte du aï ou timing et
?» son corollaire le ma-aï. Les 3 phases des techniques prennent
alors un sens nouveau. Le déplacement devient élément de
Qui, de l’enseignant du club qui donne cours, du maître de construction qui permet de créer un placement correct, de
stage qui s’est levé un dimanche à 7 heures pour traverser générer un déséquilibre adéquat puis de provoquer la chute
la Wallonie, du futur shodan qui révise fébrilement ses ou l’immobilisation par le mouvement du corps.
techniques avant l’examen fédéral, du pratiquant lors de son
200ème stage (sa carte de stage faisant foi) ou du débutant Le pratiquant peut alors commencer à se libérer de la
qui s’emmêle les pinceaux peut dire qu’il prend plaisir à forme et passer de l’étude des kata à celle du waza c’est-
pratiquer ? à-dire la pratique vivante. Se développe ainsi l’exploration
du mouvement à l’écoute du partenaire, dans la flexibilité.
Quand est-ce que vous, vous prenez plaisir à pratiquer Une pratique où transparaissent ce qui fait l’essence même
l’aïkido ? de l’aïkido : verticalité, déplacement, fluidité, etc.
La réponse à cette question permettrait sans doute Mais le cadre même de la pratique peut être source de distorsion.
d’éviter que de nombreux débutants abandonnent les dojo Dans l’esprit de l’aïkido, chaque technique est une occasion
prématurément. de rencontre. Le respect de l’intégrité physique du partenaire
et de soi-même est essentielle. Les aïkidoka pratiquent dans la
Bernard Palmier nous a apporté un élément de réponse : nous coopération mais cette coopération est parfois assimilée à de la
prenons plaisir à pratiquer dans ces moments « de grâce » complaisance. Le risque est donc grand alors de se créer une
ou une technique se déploie dans la fluidité. Lorsque nous pratique d’illusion. Ma technique est bonne, il chute ! L’étude
avons cette sensation que cela « coule », lorsque nous ne du waza devient alors un leurre. Je me libère tellement bien
formons qu’un avec le partenaire. de la forme, du kata … que ma technique ne ressemble plus
à rien !
Cette sensation, même le débutant peut la connaître lorsqu’il
découvre son corps en mouvement et que ce geste qu’il ne Il est donc nécessaire de revenir à l’étude de la forme et de
connaissait pas fait naître en lui cette sensation unique. Oh boucler ainsi le cercle vertueux de l’apprentissage de l’aïkido.
cela ne durera pour lui peut-être pas longtemps, une fraction
de seconde peut-être, mais j’ai l’habitude de dire à mon Bernard Palmier situe au niveau du 1er et 2e dan le niveau
cours qu’il est important que les débutants goûtent le plus d’une bonne connaissance du kata avec progressivement
tôt possible cette praline qu’est une pratique «onctueuse». la manifestation extérieure des qualités intrinsèques des
Après, le reste n’est qu’une question de persévérance et techniques aïki. A partir du 3ème dan le pratiquant apprend
d’auto-discipline mais le pratiquant qui sait le goût de ce alors à se libérer de la forme.
qu’il recherche y puisera la motivation qui justifiera la sueur,
les petites courbatures du lendemain … et pour certains, le Oui mais, et le plaisir dans tout cela ? Faut-il attendre le 3e dan ?
regard critique de l’épouse ou du conjoint qui aurait préféré
pour ce dimanche matin une promenade en couple en forêt ! La bonne nouvelle c’est que la réponse est non. La pratique
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de l’aïkido se développe dès le premier cours. Il revient à l’enseignant de permettre au débutant de commencer un petit
cercle d’apprentissage.
D’abord un mouvement peu exigeant sur le plan technique que le pratiquant pourra étudier pour développer les prémisses
de cette sensation si particulière du mouvement qui se déroule bien, puis revenir à la forme et découvrir de nouveaux
mouvements et boucler ainsi de cours en cours puis de stages en stages pour élaborer un cercle plus large qui lui-même est
sans doute élément d’un autre cercle encore plus vaste.
La progression aïki est donc une succession de stades : découverte de la forme (le kata), intégration du kata en passant d’une
pratique statique qui devient dynamique avec la prise en compte progressive du -aï (le juste timing), produire et manifester
les qualités contenues dans les kata puis s’en libérer (waza) pour revenir enfin à la forme que l’on redécouvre enrichi que
l’on est de son acquis des cycles précédents.
Bernard Palmier insiste sur toute velléité d’imitation. Imiter un grand maître dans ses gestes c’est comme dépasser dans une
file, c’est tenter d’entrer dans un niveau de maîtrise sans avoir traversé les cycles. Le corps a besoin de temps pour intégrer.
Christian Vanhenten
aikido@metapnl.com
Suite à un problème technique, cet article très intéressant n’avait pu être inséré dans notre dernière édition, c’est
pourquoi nous voudrions nous excuser auprès de l’auteur de celui-ci et le faire paraître dans cette édition
La rédaction
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On parle souvent de l’aïkido en disant ce qu’il n’est pas, le pratiquant développe dans son travail de uke sont
en le comparant à d’autres arts martiaux ou à des sports de transférables et lui permettent de progresser en tant que
combat. On ne sait pas toujours présenter notre discipline tori. Dans le travail de uke on retrouve des principes tels que
dans ce qu’elle a de particulier. La relation Uke/Tori est la construction, l’unité du corps, plus largement l’intégrité,
une des caractéristiques, des particularités de l’aïkido. le ma aï etc ... La pratique de l’aïkido ne réside pas
A ce titre elle mérite d’être explicitée. uniquement dans le fait de savoir faire les techniques, mais
plutôt dans la manière de « vivre » les techniques. Connaître
Bien sûr, cette relation se vit ; elle peut difficilement être une technique c’est la vivre en tant que tori et en tant que
présentée de façon exhaustive sur le papier. Pour autant cette uke. Expérimenter ikkyo, par exemple, c’est à la fois exécuter
fiche à pour propos de donner aux enseignants ou futurs la technique en appliquant les principes mais c’est aussi
enseignants quelques éléments qui leur permettront : ressentir en tant que uke l’application de ces principes.
• de mieux orienter leurs consignes pour cadrer cette 2ème postulat : Dans la pratique les rôles s’inversent, se
relation sur le tatami ; confondent parfois.
• d’avoir quelques pistes pour organiser la pratique autour
de ce thème. Exemple : par un atemi au visage tori sollicite uke répond
par une saisie en katate ryote dori ou par une saisie arrière.
La relation Uke/Tori se fonde sur 3 postulats de base. Dans cette situation, qui est uke qui est tori ? Quand tori
sollicite au visage, il attaque et pour uke katate ryote dori
1er postulat : Les principes d’aïkido s’appliquent et se devient une technique. Cette façon d’aborder la relation
développent dans le travail de uke. Uke/Tori redonne du sens aux attaques et en particulier aux
saisies. Bien évidemment les rôles s’inversent dans les kaeshi
Uke « fait aussi de l’aïkido ». Les compétences que waza. Uke peut exploiter les ouvertures ou les failles d’une
technique et prendre l’ascendant sur tori.
· 3 postulats ;
· 3 principes sur le plan mental ;
· 3 principes sur le plan technique.
Bernard Palmier
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Le lieu d’autre part était particulièrement bien choisi : le nouveau dojo de François nous a accueillis avec confort, modernité
et ambiance chaleureuse. Comme souvent, Bernard était accompagné d’Eric, son uke favori qui commence à nous connaître
et à apprécier notre pays, Eric avec qui nous tissons à présent des liens d’amitié.
Le stage avait pour thème général la relation uke/tori, un aspect de l’aïkido qui a longtemps été occulté dans notre pratique.
Je ne tiens pas à reprendre ici tous les points abordés au cours du stage. Les notes que Bernard nous a envoyées – et je tiens
ici à l’en remercier sincèrement – sont suffisamment parlantes car clairement exprimées et très bien structurées.
J’invite donc les enseignants à les lire et relire afin de pouvoir introduire progressivement ces notions dans leurs cours.
J’invite bien évidemment les pratiquants à les lire attentivement afin qu’ils comprennent mieux à l’avenir ce que leurs
professeurs et maîtres de stage leur enseigneront.
Comme d’habitude, les quatre heures de ce stage ont passé très rapidement, tout en se déroulant dans une ambiance de
travail sérieux.
En regardant la dernière photo, on comprend pourquoi Bernard apprécie aussi ses venues en Belgique.
Michel
Je souhaiterais remercier très sincèrement tous ceux et toutes celles qui m’ont encouragé à la
suite de l’opération (placement d’une prothèse de hanche) de mon épouse Jacqueline, que ce
soit par un coup de fil ou par mail(s) ou de vive voix. Vraiment, cela m’a très touché.
Michel Dewelde
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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
A A N O N O B S T A N T
B B A N E R I E M E
C C T U R B O T I A N
D D U E E P R E N D
E E R E E L A I I R
F F E C A I N E S S E
G G L U B I E S A S
H H L I S S U H E S
I I E N E E T R E V E
J J S E N S U E L L E S
Horizontalement
Verticalement
1. Edifices religieux
2. Estuaire breton – Va avec elle
3. Non divulgués – Finit six jours et débute le septième
4. Belle carte – Sorte de musique
5. Unité de pression – Chaque temps d’une progression
6. Ancienne monnaie française – Note
7. Jours qui suivent
8. Matières colorantes rouges – Ils sont nombreux dans notre corps
9. Bestiale
10. Font les grandes rivières
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Août 2000 et pour la première fois famille proche, Dany et Rosette n’ont vécu un grand moment de partage et de
le camp d’été d’aïkido de Wégimont pu se rendre en Alsace, mais ce n’est que convivialité. D’ailleurs sur le tatami, il
est dirigé par Christian Tissier. partie remise et nous espérons bien les n’y avait qu’à regarder les sourires qui
Deux strasbourgeoises (la mère et la voir la prochaine fois. étaient présents sur tous les visages.
fille) ont décidé de faire le voyage afin
de participer à ce stage et d’en être C’est donc, comme prévu, que le Durant le stage d’aïkido, côté tourisme,
les ambassadrices pour les suivants. vendredi à 18 heures notre quatuor arrive les épouses de François et Giovanni
Hormis la qualité du stage d’aïkido, à Oberschaeffolsheim sans encombre. ont pu profiter de l’ambiance de Noël
nous avons rencontré des personnes Malgré que les routes ne soient pas à Strasbourg : bien sûr, le traditionnel
formidables qui œuvrent à la réussite éclairées, ils ont bien trouvé le chemin ! marché de Noël avec ses décorations
totale de cette semaine d’exception. La soirée commença déjà par des échanges des rues et des vitrines ainsi qu’un
Très rapidement nous avons également culinaires en goûtant et appréciant la peu de shopping. Vers 13h00, avec
fait connaissance avec de nombreux fameuse tarte au riz de Verviers très quelques membres du club, nous nous
belges et avons été ainsi embarquées impressionnante par sa taille ! sommes retrouvés pour le déjeuner ;
avec eux pour la grande fête du 15 août bien sûr, l’Alsace étant réputée pour
à Liège. C’était vraiment surprenant ! Mais, n’oublions pas l’aïkido bien ses vins, une dégustation s’imposa.
sûr. Samedi matin, départ pour le Nous sommes donc partis suivre
C’est pourquoi, de retour à Strasbourg, dojo ou François a assuré les 3 heures la fameuse route des vins tout en
la tête pleine de souvenirs et de stage avec pour l’occasion, une traversant de nombreux villages
d’émotions, nous avons convaincu trentaine de pratiquants de notre club typiques, nous arrêtant au passage dans
quelques membres de notre club à présents sur le tatami. François, que un caveau viticole afin de déguster les
nous accompagner l’année suivante. nous ne connaissions pas en tant que vins des différents cépages.
Depuis lors, notre Senseï Michel y professeur nous a subjugué pendant
compris, nous sommes ainsi une dizaine ces 3 heures. Chaque participant, quel Ensuite, une petite halte à Ribeauvillé
de personnes du club à nous déplacer que soit son niveau, a pu apprécier la avec son marché de Noël médiéval juste
à Wégimont chaque mois d’août. qualité de l’aïkido et son enseignement. avant de rejoindre les autres pour le
Bien sûr, tout au long de ces années, La première partie du stage fut dîner dans un restaurant typiquement
des liens d’amitié se sont tissés avec nos essentiellement consacrée à l’étude alsacien avec sa spécialité de « tarte
amis belges et nous avons, à notre tour, de katate dori, appliqué à diverses flambée ». Après le repas, retour à la
souhaité accueillir les organisateurs de techniques. Ensuite, un petit intermède maison avec quelques membres du
Wégimont dans notre club pour une avec thé et brioches a permis aux club où nous avons fini la soirée Le
rencontre amicale. Après un difficile participants de faire plus ample dimanche matin fut consacré à la visite
choix de date, pour concilier les agendas, connaissance avec François et Giovanni. de Strasbourg et vers 15 heures ce fut
cette rencontre amicale fut fixée au A la reprise, la deuxième partie du cours le moment pour nos amis belges de
week end des 16-17 et 18 décembre. fut consacrée au boken ou François penser au retour. Le week-end fut riche
nous a convaincus par ses explications en émotions, en partage, et en amitié.
Dany, François, Giovanni et leurs précises et didactiques. Nous espérons donc, de tout cœur,
épouses respectives devaient composer réitérer cet échange franco-belge très
la délégation, malheureusement, C’était la première fois que notre club enrichissant.
au dernier moment, pour cause organisait un échange de cette envergure
d’hospitalisation d’un membre de la et personne ne fut déçu, car nous avons Anne-Marie Knapp
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Quelques photos
souvenir
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Pendant le stage, une ambiance de travail intense, une belle communication entre les pratiquants malgré la barrière de
la langue, mais il est vrai que celle-ci se faisait surtout à travers la pratique et en finale, une bien belle soirée, à refaire.
Un petit bémol cependant, le stage se déroulant dans la partie néerlandophone, il est dommage que les pratiquants de notre
fédération « soeur » la VAV, n’aient pas saisi l’opportunité de venir partager un moment de pratique et d’harmonie avec nous !
Dany LECLERRE
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Le lendemain, nous avons découvert une approche sous une autre face, avec de très efficaces yokomenuchi kaitennage. Nos
trois jeunes ont eu également l’honneur d’être mis en avant par Maître Tissier. De plus, ce dernier nous a expliqué que les
plus jeunes ont encore un sens inné en eux, que nous (chers anciens !) n’avons peut-être plus.
Dans l’après-midi, c’est entre iriminage et shihonage que nous avons eu la surprise et l’honneur en la visite de Monsieur
Claude Eerdekens, Ministre des Sports. Après avoir assisté à plus d’une demi-heure de cours avec à ses côtés, notre professeur
Ferdinand Seyler qui lui expliquait notre discipline, il nous a confirmé combien il était important de pratiquer une activité
sportive qui comporte une touche artistique ; en effet d’après ce qu’il avait vu il nous assimilait non pas à des sportifs de
haut niveau, mais plutôt à des artistes de haut niveau (la beauté et l’efficacité du geste) ... flattant ainsi notre ego !
En terminant son discours, il n’a pas manqué de remercier, les organisateurs et Maître Christian Tissier pour la qualité de
leur dévouement à notre discipline.
Frédéric Lepage
Shin Ghi Taï Andenne
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L’Hikari Aïkikaï
Il aurait bien fallu repousser les murs de notre petit dojo ce samedi 11
février, tellement les amis ont répondu présent à notre invitation pour
célébrer ensemble le 10ème anniversaire de notre club, l’Hikari Aïkikaï.
Pour le stage des 10 ans qui se voulait festif avant tout, Jacques l’a principalement axé sur la dynamique dans le mouvement.
Vu l’affluence sur le tatami, le travail en groupes s’est rapidement imposé avec les projections. On aurait d’ailleurs bien
voulu pouvoir traverser les miroirs dont est garni l’un des murs de notre dojo. Il y en avait pour tous les niveaux : des hauts
gradés jusqu’aux débutants, sans oublier nos adolescents qui doivent aussi saisir l’occasion de pratiquer hors de leur petit
groupe. Les kokyu nage ont eu la part belle, et ont servi au plaisir de se défouler ensemble. Des mouvements plus calmes,
mais non moins techniques comme un sankyo en henka waza nikyo ura / sankyo ura, ont aussi marqués ma mémoire.
La photo de souvenir de ce stage des 10 ans comptait pas moins de 60 personnes, que nous remercions d’être venues, dont
les représentants de l’AFA et d’autres clubs. Citons Dany Leclerre, François Warlet, Michel Dewelde, Chantal Danthine,
Fabrice Somers, Jean-Pierre Jacquet, Odette Gillet, Luc Patriarche, Luc Deweys, Jean Rapaille, Philippe Gosselin, David
Masure,…et ceux que j’oublie sûrement, qui nous ont fait l’amitié de venir partager des moments sur le tatami, et que nous
remercions aussi d’avoir prolongé la soirée en notre compagnie, certains accompagnés de leurs épouses ou compagnes.
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L’idée du mouvement
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Effervescence inhabituelle au centre sportif de La Garenne, Pour le « plateau » suivant, le tournage a lieu dans un coin
à Charleroi ce jeudi 2 mars. Il est 18h00, l’équipe de RTL du dojo, de sorte que le cours peut se terminer à une allure
est en place et, avec Muriel Sarkany, notre sympathique normale. Avant la pose finale pour la photo de groupe et le
championne du monde d’escalade, nous nous préparons à rendez-vous à la buvette, il sera encore demandé un petit
filmer le premier « plateau », comme ils disent, de la séquence effort aux pratiquants pour inciter - le plus bruyamment
consacrée à notre stage d’aïkido au profit du Télévie. possible - les téléspectateurs à soutenir le Télévie.
Une fois les présentations faites, la journaliste nous explique Au moment où vous lirez ces lignes, la diffusion de la
ce qu’elle attend de nous, pendant que le preneur de son et séquence (prévue dans le courant de la dernière semaine de
le cameraman préparent leur matériel. Après quelques prises mars) aura peut-être déjà eu lieu et j’espère qu’on y aura
interrompues pour cause de bafouillage, lapsus et autres fous perçu l’ambiance chaleureuse qui régnait tout au long de
rires (mais la réalisatrice nous rassure : les tournages pour le cette soirée.
Télévie ne passent pas dans le bêtisier), le premier sujet est
enfin en boîte et je peux aller enfiler mon keigogi. Merci à Lionel et à toute l’équipe de l’Aïkido Club de
Charleroi qui m’ont aidé à organiser ce stage, merci à
Pendant ce temps, les pratiquants sont arrivés et, malgré les Angelo de l’avoir dirigé avec le talent qu’on lui connaît,
conditions de circulation peu engageantes, nous sommes merci à Chantal pour la vente des produits Télévie.
une bonne trentaine à nous retrouver sur le tatami. Le cours Merci encore à RTL d’avoir mis notre manifestation à
peut commencer, sous la direction de notre ami Angelo. l’honneur et à Muriel Sarkany pour sa participation pleine
Dès les premiers mouvements qui succèdent à l’échauffement, de charme et de spontanéité. Merci enfin à vous toutes et
on comprend que la leçon sera axée sur la perception du tous, qui nous avez fait l’amitié d’être présents ou d’apporter
contact entre tori et uke... et qu’il va vite faire chaud dans ce votre contribution.
dojo où il faut déplorer le manque d’aération.
Chaque jour la médecine gagne du terrain dans son combat
Nous sommes bientôt rejoints par Muriel Sarkany, qui hésite contre le cancer, mais il reste encore beaucoup de progrès
un peu à monter sur le tatami où les uke tombent de partout. à faire. Les aïkidoka savent bien ce qu’est une progression
La réalisatrice veut filmer Muriel au beau milieu des autres de longue haleine et nous vous donnons déjà rendez-vous à
pratiquants, ce qui va un peu perturber le déroulement du l’année prochaine !
cours et limiter le nombre d’interruptions possibles par
Angelo pour changer de technique. Certains mouvements Merci à tous,
sont donc répétés pendant de longues minutes... et la
température du dojo gagne encore quelques degrés ! Jean-Marc.
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Muriel et Guillaume
Muriel et Jean-Marc
Pour débuter cet après midi d’aïkido, Giovanni Tinelli à assumé le premier cours qui était réservé aux enfants.
Malheureusement, seulement 7 enfants étaient présents sur le tatami. Lorsque l’on pense aux nombre de clubs enfants aux
alentours et que c’est justement pour les enfants leucémiques que le Télévie est organisé, on peut penser que pour certaines
personnes le mot solidarité ne veut pas dire grand-chose.
Mais quoi qu’il en soit, tout s’est cependant bien déroulé et c’est notre ami Fabrice qui a pris le relais pour la 2e heure des cours
maintenant dédiés aux adultes et ceux-ci avaient répondu : présent. Ensuite, ce fut au tour de Chantal Danthine, François
Warlet et Dany Leclerre pour terminer avec chaque fois une moyenne de plus ou moins 40 participants par cours.
En finale, c’est donc 62 participants qui ont sué pendant ces 4 heures dans une ambiance agréable et une chaleur d’enfer,
nous avons même eu des pratiquants du jiu jitsu qui sont venus essayer notre discipline.
Je voudrais remercier par l’intermédiaire de ce Flash, tous les bénévoles qui ont pu me donner un sérieux coup de main
à l’organisation de cette grosse manifestation et ajouter que sans eux, je n’aurais pu assumer toute seule cette journée.
Merci donc à Sandra, Isabelle, Jean-Pierre, Didier et Patrick. Merci aux différents maître de stage d’avoir donné de leur
temps. Merci aux pratiquants d’autres fédérations qui sont venus pratiquer avec nous. Merci aux personnes qui se sont
rendues dans les autres disciplines de la journée, et surtout, merci à vous tous (plus de 300 personnes sur la journée) d’avoir
participé d’une manière ou d’une autre soit par votre présence, soit par vos dons, ce qui a permis de récolter la somme
de 3645 euros. Somme qui sera bien sûr intégralement versée au profit du Télévie.
Chantal Germiat
Aïkikaï Namur
Photos d’ambiance
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1. Pourriez-vous nous indiquer votre parcours en aïkido, depuis votre club d’origine ?
Pour débuter mon parcours, j’ai d’abord commencé par le judo à Verviers en 1952 et mon professeur était Monsieur
Jean Bodeux, il était ceinture noire. Par après, j’ai fait des stages avec Maître Ichiro Abe 8e dan et à la Ligue belge de judo
avec Maître Awazu 6e dan. Ensuite, Monsieur Bodeux qui faisait de la plongée sous-marine a arrêté le judo pour reprendre
la présidence mondiale de cette discipline. C’est à ce moment que j’ai rencontré Monsieur Biérin qui était 2e dan en 1957
et qui me présenta à ses professeurs, Messieurs Stass et Naessen à Bruxelles. Ils appartenaient tous deux à la Fédération belge
de judo, Ligue Belge d’Aïkido. Puis en 1957, ce fut la rencontre avec Maître Tadashi Abe (2 leçons), mais tirant plutôt sur
l’aïkijistu.
Vint alors le tour de mon service militaire, la reprise du judo et la rencontre avec Maître Ichiro Abe 8e dan (6e dan
d’aïkido et 6e dan de kendo). En 1961, rencontre avec Maître Masamichi Noro 6e dan et le coup de foudre pour l’aïkido,
Maître Noro me fait l’honneur d’être son uke en Belgique, mais parallèlement à l’aïkido, je continue encore le judo ou je
suis promu 1er dan en 1961.
En judo : j’avais une pratique régulière de deux séances par semaine à raison de 3h de judo et 1h de jiujistu chez Monsieur
Bierin et chaque vendredi 1h de judo, 1h d’aïkido et 1h de karatedo chez Monsieur Naessen.
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Vint pour moi, une sélection dans l’équipe Belge de judo (de 1963 à 1970 - 2 e dan en 1965):
• Belgique - France.
• Belgique – Hollande.
• Belgique – Allemagne.
• Coupe d’Europe quart de finale.
• De 1962 à 1963 stage d’aïkido avec Maître Noro à Fréjus et enseignement
du judo chez Monsieur Muratore (champion de France), le tatami se
trouvait sur la plage.
• De 1965 à 1990, je me rendais 10 fois l’année à Paris chez Maître Noro,
où je pratiquais 2 fois 6 h d’aïkido,
(je dormais sur le tatami, c’était le bon temps !).
• Ensuite, pratique régulière du kinomochi (méthode créée par Maître Noro).
• Stages de Pâques, pratique de 3 fois 9h par jour avec les Maîtres: Noro,
Nakazono, Tada, Asaï, Tamura et Shiba.
• Plusieurs stages avec Maître Kobayashi 8e dan, Maître Kanestuka 6e dan,
Maître Shimizu 6e dan en Hollande.
• 1964, premier stage à Cagnes-sur-Mer avec Maître Tamura, ensuite encore et
toujours aïkido.
• 1965, rencontre avec Maître Harada 5e dan karatedo, ou je fis des stages
réguliers pendant cinq années avec mon ami Jean Declerc, devenu depuis
7 e dan, puis j’ai arrêté le karaté pour me consacrer uniquement à l’aïkido (tout
en faisant encore un peu de judo, on n’abandonne pas son premier amour).
Devenu assistant de Monsieur Bierin, j’ouvre trois clubs de judo, à Stavelot, Chevron et Trois-Ponts, en plus, Monsieur
Bierin me demande d’enseigner l’aïkido dans son club où j’ai le plaisir d’avoir comme uke notre président actuel Dany
Leclerre. Je me souviens aussi de la visite de Monsieur Suzuki 3e dan qui venait régulièrement dormir une semaine à la
maison et enseignait dans les différents dojo de la région. Quelques seïshin également avec Maître Deshimaru (Zazen).
Voilà pour résumer dans les grandes lignes à peu près mon parcours.
2. Quand avez-vous fondé votre propre dojo et quelles ont été les difficultés d’une telle entreprise ?
Pour la fondation de mon dojo, après avoir enseigné chez Monsieur Bierin, j’ai eu l’opportunité d’ouvrir mon propre club
d’aïkido à Verviers. Les grades arrivant ensuite petit à petit. Le 6e dan aïkikaï est arrivé en 2006 (je viens de l’apprendre en
composant cette interview) grâce aux instances de la fédération (Dany et François) et par l’intermédiaire de Maître Tamura
auprès du Hombu Dojo.
Les difficultés ? Pas vraiment, mais j’ai dû faire preuve de beaucoup de patience, et surtout économiser, car construire son
dojo, n’est pas une mince affaire. J’ai réussi ce pari grâce à un ami et à la bonne volonté de quatre à cinq de mes élèves, cela
sous le contrôle financier de mon assistante madame Yvonne Maraite 4e dan aïkikaï que je tiens spécialement à remercier
pour sa fidélité envers moi depuis 35 ans. Et pendant ce temps là, toujours et encore des stages avec Maître Sugano et les
jeunes Maîtres de l’aïkikaï. A cette époque, nous allions également régulièrement à Aix-la-Chapelle chez Maître Asaï, puis
est venu le premier stage à Vincennes chez Maître Tissier,
avec son Maître Yamaguchi Shihan.
Une main de fer dans un gant de velours, sourire et expliquer le pourquoi de la pratique, de l’étude rigoureuse, de la
recherche, montrer l’exemple, cela m’a permis de constater
une nette amélioration de la santé et une plus grande
compréhension des études extérieures.
Amateur de culture japonaise, j’ai commencé par la lecture, puis par l’acquisition de mon premier sabre (que l’on m’a volé,
il y a deux ans), quelques estampes, quelques netsuke, quelques bronzes, porcelaines, etc… Si mon temps le permet, je
décrirai un jour ma collection dans un autre article avec l’accord du rédacteur en chef.
6. Vous avez rencontré à maintes reprises des professeurs japonais. Lequel vous a le plus marqué ? Avez-vous des
anecdotes à ce sujet ?
Celui qui m’a le plus marqué est certainement Maître Masamichi Noro, il est le professeur qui m’a transmis l’amour de
l’aïkido, il est avec mon père, mon guide spirituel. Rigoureux sur la technique et l’entraînement, le travail de l’uke devait
être parfait, celui du tori aussi.
• Premier essai au premier dan à Bruxelles sur yonkyo, mes jambes sont inversées, refusé d’office, reporté à six mois.
• Lors de son passage parmi les élèves, vérification du maintien, des poignets. Si vous aviez les poignets recouverts de
poils, remontrance, «vous ne travaillez pas assez !».
• Un jour, durant un stage à Paris, Maître Noro demande le repos, il explique: « J’ai cherché le mot « travail » dans
le dictionnaire japonais. Je ne l’ai pas trouvé, mais plutôt une définition approchante, « la transformation des
choses pour le bien de tous ». Il regarde alors dans notre « Larousse », « travail = instrument pour ferrer les chevaux,
instrument de torture ». Sa conclusion: « C’est pour cela que vous n’aimez pas le travail ». Mais je suis resté des
heures à ses côtés, sans parler, cela n’était pas nécessaire, je ressentais son amour de l’être humain à travers son aïkido
ou son kinomichi.
• A chaque Maître Japonais, je parle des ushi deshi, mais chaque Maître a son propre message à faire passer, à nous de
le voler, car leurs techniques sont les mêmes, mais appliquées différemment.
• Maître Noro Grands déplacements, force centrifuge, travail du jo, du bokken et de l’iaï.
• Maître Tamura Beaucoup de Ki.
• Maître Yamada Déplacements et applications.
• Maître Asaï Intensité et rigueur.
• Maître Tada Base sur l’application du katana en aïkido.
• Maître Nakazono L’univers et son application dans l’aïkido, déplacement des planètes et symbolisme.
• Maître Kobayashi Travail des hanches sur place, presque pas de déplacement.
• Maître Ichimura Elégance et efficacité (devenu Moine Zen).
• Maître Kanaï Application de la force centripète dans les techniques.
• Maître Saïto Travail au jo et au bokken.
• Maître Sugano Force (Ki) et rigueur dans la technique.
Mais ne pensez pas que je me permets de juger les Maîtres, je n’ai pas su encore comprendre le véritable esprit de l’aïkido.
7. En tant que professeur, vous êtes plutôt rigoriste ou consensuel concernant vos rapports avec vos pratiquants ?
J’essaie d’être tout amour en respectant si possible l’exactitude des techniques et de la discipline librement consentie qui
doit régner dans le dojo, comme dans la vie.
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8. Les amis et les gens non initiés à l’aïkido, qui vous entourent, quelles réactions ont-ils, face à cet attachement qui
est le vôtre pour cet Art Martial ?
Je n’ai pas beaucoup d’amis, l’aïkido vous détache de beaucoup de choses, je pense que par mon caractère, je suis parfois
déroutant, je fais mon possible chaque jour pour me corriger. Les personnes qui m’entourent respectent mon attachement,
souvent sans bien le comprendre, je suis athée mais je crois en l’aïkido en tant que discipline de vie pour rapprocher les
peuples, je suis aussi un peu utopiste.
9. L’aïkido a-t-il été parfois une forme de thérapie de votre moi profond ?
L’aïkido est parfois une bouée de sauvetage les petits ennuis, on les oublie, les grands, on essaye de les laisser passer.
Demain est un autre jour. Le Japon est le pays du sourire, donc essayez toujours de sourire, pour ne pas blesser les autres.
10. Existe-il une réflexion ou une maxime, voire une vérité morale qui pourrait exprimer votre pensée, concernant le
monde de l’aïkido ? Si oui, laquelle ?
Notre fédération est donc fière de cette récompense accordée à M.Alain Salée, professeur du Santan Ryu Verviers pour
toutes ces années et son énergie mise au service et au développement de notre discipline. C’est pourquoi, nous voudrions
lui exprimer au nom de la Rédaction, de notre Conseil d’administration et de notre Commission fédérale des grades, nos
plus chaleureuses félicitations pour cette promotion.
Monsieur Bacas était une des figures de l’aïkido européen, les plus anciens
d’entre-nous l’ont très régulièrement fréquenté lors des débuts de la
construction de l’aïkido en Europe.
Nous voudrions présenter à sa famille, à ses proches nos condoléances les plus
sincères.
Nous tenons ici à remercier très sincèrement les professeurs et les parents qui nous ont fait confiance.
Grâce à eux, ce stage a vraiment pris tout son sens, des liens
d’amitié se sont tissés entre pratiquants de régions différentes.
Quel plaisir de les voir échanger leur savoir !
Cette année, les enfants étant assez nombreux, nous décidâmes de les répartir au hasard en trois groupes, en trois Maisons
(pour être à la mode). La Maison de Fred, les « Alls Blacks », qui fera trembler les murs avec le « Haka des All Blacks »
et son « Bouhia » ravageur ; les « Samouraï de l’Ouest », Maison
de Jaouad (rebaptisé « Jojo » par ses fans), mix parfait entre
les samouraï et les shériff du far west ; et la Maison de Nabil,
les « Poilus » dont les cris, certes primaires, pouvaient réveiller les
morts et donner du courage à ses membres.
Les cours d’aïkido se sont enchaînés avec des enfants plus que
Les « All Blacks « motivés. Durant cette semaine, nous avions comme objectif de
voir, entre autres,
les 5 principes de bases ou en tout cas d’aller le plus loin possible. En fin de
stage, à notre grande satisfaction, ikyo, nikyo, sankyo, yonkyo et même gokyo
n’avaient presque plus de secret pour eux. Ceci est d’autant plus fort que
certains enfants n’avaient jamais fait d’aïkido avant ce stage.
Nous avons d’ailleurs été très contents d’apprendre que le stage a donné à
ces jeunes débutants le goût de l’aïkido et que ce premier pas franchi, ils ne
comptent pas en rester là.
Les « Poilus »
Chaque jour ou presque, les
enfants ont pu pratiquer les armes dans une salle munie d’un grand miroir au
moyen duquel ils pouvaient vérifier leurs positions et, pourquoi pas, s’assurer
discrètement que les autres élèves souffraient tout autant.
En plus de tous ces cours en keikogi, nos petits pensionnaires ont pu, comme
prévu, s’adonner à une foule d’activités sportives et ludiques en intérieur et en
Les « Samouraï de l’Ouest » extérieur.
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Grande nouveauté cette année, un stratego géant adapté aux arts martiaux a pris place dans le bois situé à quelques minutes
du centre. En dépit de la forte neige, ce jeu a remporté un succès tel que nous avons dû promettre à nos stagiaires de
remettre ça l’an prochain...
Outre les activités « prévues », nous ne nous sommes évidemment pas refusé le plaisir de quelques blagues et canulars aux élèves,
certains l’ayant cherché plus que d’autres, ou à certains visiteurs dont nous saluons le fair play (une chanson, Cindy ?).
A la question de savoir si on remet ça l’an prochain, nous répondrons donc : qui vivra verra, mais aussi… jamais 2 sans 3 !
Note : les photos du stage seront très bientôt disponibles sur www.sankakujette.be
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Le sabre japonais
Loin de moi l’idée ici de refaire un historique du sabre japonais car de nombreux sites existent déjà ! De plus, le sujet a
déjà été proposé à la rédaction ! Cependant, il me paraît opportun de rappeler certaines choses concernant le sabre japonais
suite à des propos entendus lors d’un cours ! En effet, j’ai pu constater des erreurs lors de la présentation du sabre japonais
(on confond par exemple la « tsuka » (poignée : là où on place les mains) avec la « tsuba »(garde : cfr image ci-dessous)!
Quant au tranchant de la lame, il l’est bien sur toute sa longueur et non pas que sur 20 cm à partir de la pointe (.....) !
Mais il est juste de dire qu’en général, c’est sur cette zone de +/- 20 cm (mono-uchi) que l’on « tranche ».
J’ai trouvé sur un site fort bien réalisé une image qui résume le tout, lien vers le site en question:
• http://www.tevader.com/oldjapon/sabres.htm
autres liens:
• http://fr.wikipedia.org/wiki/Sabres_japonais
• http://www.lejapon.org/info/modules.php?name=News&file=article&sid=611
• http://www.tokitsu.com/presentation/articles/fr/etude-sur-les-maitres-du-sabre-japonais-musashi-1/etude-des-maitres-
lart-du-sabre-japonais-periode-kendo-siecle.html
Et à mon sens, l’un des meilleurs:
• http://perso.wanadoo.fr/nipponto/
Alain Bastin
SBR Braine L’Alleud
Notre adresse sur le Web :
http://www.aikido.be
E-mail : fwarlet@skynet.be
afa@aikido.be
Editeur responsable
Nicole LAMBOTTE
Correcteur
Michel DEWELDE
Rédacteur en chef
François WARLET