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Pour un Mali fort,

solidaire et paisible

Priorités :

- Economie

- Santé

- Education

- Eau

- Logement

- Transport et communication

- Alimentation.
Préambule

Nous vivons à une période importante de notre espèce. L’intelligence


humaine a interféré dans le vivant et elle est particulièrement vulnérable
pour ces raisons dans les années à venir. Nous devons assurer notre survie
dans un environnement fracturé par le système capitaliste. Il est urgent
de trouver un système unifiant pour faire face aux défis de notre survie.
Les éléments indispensables à notre survie sont impactés. Il y a urgence
à nous penser demain.
Ce manifeste est créé pour le Mali parce que je vis au Mali. Les valeurs
peuvent être universelles et souhaitons qu’un jour, la conscience humaine
aura surmonté les désordres que nous avons occasionnés et qu’il sera fort,
solidaire et paisible à tous.
Nous penserons donc dans ce Manifeste au Mali car il est écrit pour
atteindre cet objectif.
Dans notre Nation, tout individu compte comme, appartenant à une
Nation forte et soucieuse du bien être individuel et collectif, la propriété
privée du capital est abolie. Le bien-être collectif est privilégié à la
réussite personnelle. Les besoins fondamentaux de tous sont respectés,
préservés et défendus.
La monnaie actuelle nous met dans une situation de dépendance et nuit
à notre souveraineté sur le plan international et crée les divisions et
inégalités nationales, elle sera abolie. Nous pouvons la remplacer par une
application téléphonique qui comptabilise nos actions donc nos
productions afin de les collectiviser et éviter des surproductions inutiles
ou des carences dommageables. La monnaie sert à acheter ce qui nous
manque. Nous devons nous affranchir de ce système en gérant nos
ressources pour notre autosuffisance. Ainsi, nous gérons nos ressources
au lieu de « réparer un manque », donnant cette illusion d’être en retard.
Les frontières bien qu’absurdes car résultant du découpage arbitraire des
colons seront temporairement closes afin de préserver l’intégrité de notre
Nation. Seules les individus après enquête auront la possibilité de les
franchir, nos marchandises nous appartiennent et resteront sur le
territoire, nous ne voulons plus des marchandises extérieures. Notre
puissance économique doit être préservée par la possession de nos
matières. L’or est une garantie unique, notre sous-sol en regorge. Notre
terre appartient au Mali. Quiconque ne peut la posséder. Le sol sera
reconnu patrimoine de l’humanité, seule l’économie des ressources sera
acceptée, nul profit ou accaparement toléré. Seul le droit de jouissance
sera accordé. Le droit à la protection, la santé, l’instruction, la sécurité,
une alimentation et une eau saines seront nos priorités pour tous et
chacun. Ceci est le droit de tout individu pénétrant le sol après
consentement. Seront considérés maliens, les individus présents sur le
territoire malien et acceptant d’œuvrer pour le bien collectif. Tout malien
est libre de quitter le territoire mais ne peut y entrer librement. Les
frontières doivent être fermées pour assurer notre sécurité et stabilité soit
l’intégrité territoriale. Nos frontières doivent être âprement défendues
pour assurer l’intégrité territoriale. Nous ne pouvons tolérer quelconque
entrée de quelque marchandise que ce soit et devons maintenir nos
réserves. Nous devons conserver nos ressources alimentaires qui, si, dans
un premier temps, pourront sembler insuffisantes seront rationalisées et
régulées par la suite. Devenons utiles à notre Nation, à nous-mêmes et
nous préserverons l’humanité qui existe en nous. Chacun ayant le droit à
la protection doit pouvoir s’il le souhaite avoir un logement décent où
l’hygiène dont chacun de nous a besoin pour préserver sa santé, à sa place
et priorité. Une grande politique du logement rationnelle et écologique
doit être mise en œuvre pour affronter les défis de demain à savoir,
croissance de la population et conséquence de la pollution et de la montée
des eaux. Notre Nation continuera à être une Terre d’accueil après
approbation d’entrée sur le territoire. Nous devons toujours garder à
l’esprit de défendre notre intégrité. Nous espérons que d’autres pays
frères et voisins défendront bientôt la même intégrité, non pas territoriale
mais de valeurs, nos territoires pourraient alors se développer et faire
tomber nos frontières communes. Si nos intégrités de valeurs se valent,
nous pourrons communier nos forces et nous économiser des énergies
pour dépasser nos intelligences. Nous devons aussi nécessairement
assurer l’alimentation saine et l’accès à l’eau potable pour tous, pour cela
chacun doit contribuer. Il est nécessaire que tous contribuent à l’ensemble
des besoins de tous, chacun selon ses compétences. Et, un temps social
de tous sera indispensable à la contribution d’une Nation solidaire.
Personne ne peut jouir du travail d’un autre directement. La plus-value
individuelle sur la force de travail est proscrite dans notre Nation. La
force de travail ne peut être qu’à profit personnel ou collectif mais non
échangeable. L’individu a le droit à la paresse. Chacun à la liberté de
mettre sa paresse à profit ou non pour lui-même ou le collectif. Notre
volonté est de grandir l’humanité. Chaque individu a le droit à un temps
personnel au moins équivalent au temps collectif. Le temps se décompose
comme suit dans notre Nation : Un temps personnel, un temps collectif,
un temps d’instruction, un temps biologique. Le temps personnel
comprend toutes les activités non obligatoires (manger, se laver, dormir,
s’instruire, travailler). On peut travailler si on le souhaite, dormir, rien
faire, lire, peindre, réfléchir, créer, inventer…. Le temps collectif c’est le
travail obligatoire et nécessaire au bon fonctionnement de notre intégrité
soit à : manger sainement pour tous, l’accès à l’eau pour tous, aux moyens
de communication, au logement, à l’instruction, à la sécurité, la santé …
Chacun offre ses compétences à la collectivité dans sa ou ses spécialités.
Le temps d’instruction est le temps qui permet la formation, ce temps est
un temps indispensable et obligatoire à l’élévation de la conscience
collective à la nécessité de notre intégrité et notre recherche du savoir.
Notre Nation doit développer l’intelligence de notre civilisation pour
affronter l’irréversibilité des dégâts causés par le système actuel. Nous
devons prévoir et anticiper les méfaits du capitalisme. En attendant, nous
avons des priorités matérielles et factuelles à affronter. Les denrées
doivent être répertoriées, les cultures identifiées afin de pouvoir évaluer
les besoins immédiats des insuffisances et réorientations des cultures si
nécessaire. Nous devons avoir une gestion des ressources efficientes pour
un travail utile et efficace. La culture doit servir à nous nourrir et
sainement. Tout individu en capacité à le pouvoir de le faire. Les terres
sont accessibles au Mali, nous allons les mettre à profit de
l’autosuffisance alimentaire. L’accès à l’eau potable pour tous est une
priorité Nationale. L’eau courante est un des plus gros progrès connu de
l’humanité, chaque malien a ce droit. Ce chantier est une priorité absolue
de la Nation et tous les cas doivent être évalués pour trouver les solutions
pour tous les plus rationnelles et durables. Pour optimiser nos ressources,
nous devons optimiser nos moyens de communication et donc
développer l’accès aux nouvelles technologies en veillant à
l’optimisation des ressources. Nous avons à développer l’intelligence
humaine aussi le temps d’instruction est obligatoire pour tous. Il peut être
de la formation, de la lecture, de la recherche, de l’alphabétisation…. Le
temps biologique est le temps nécessaire pour que le corps soit en bonne
santé soit, le repos, les repas, les soins individuels, les soins aux enfants,
les déplacements. Aussi, il serait raisonnable de décomposer le temps
chronologique comme suit : Temps personnel, collectif et d’instruction,
3 heures quotidiennes et temps biologique 15 heures. Les trois premiers
temps peuvent être répartis sur des durées différentes mais sont un quota
quotidien par contre le temps biologique quotidien est inaliénable. Pour
la santé de tous, nous devons revoir notre politique environnementale et
notamment les cultures, nous devons produire sain. Nous devons
préserver notre environnement et donc pratiquer l’agriculture raisonnée
et biologique, reconstituer les sols qui sont la base de toute vie avec l’eau
et l’air. Notre nation forte solidaire et paisible ne peut conserver cette
intégrité qu’avec l’effort de tous, chacun a ses droits et ses devoirs dans
une nation intègre des valeurs suivantes UN NATION FORTE,
SOLIDAIRE ET PAISIBLE. Nul malien ne peut être attaqué pour ses
opinions si celui-ci préserve en tout temps et en tout lieu les valeurs de
notre intégrité. Toutes les entreprises sur le sol malien seront
réquisitionnées et leur raison d’être sera évaluée. Si leur nécessité se
révèle, elles seront optimisées. Ressources et main d’œuvre. Aucune
monnaie ne doit avoir cour dans notre système, aucun individu ne peut
échanger quoi que ce soit sur le territoire national. Une seule banque
nationale évalue la balance des échanges extérieurs s’il y a lieu. Notre
valeur d’échange est l’or qui est une possession collective de la Nation,
elle permet l’échange avec l’extérieur si nécessaire et après consentement
national sur la régularité de l’échange. L’exploitation de l’homme par
l’homme ne peut avoir lieu sur le territoire national. Notre regard sera
orienté vers la croissance sociale à savoir un mieux-être pour tous aussi
tous nos efforts seront tendus à la réalisation rapide des chantiers suivants
: accès à l’eau potable, logement, autosuffisance alimentaire, santé,
instruction et moyens de communication. Nous devrons pour cela
développer un programme de transition pour garantir pour tous
l’effectivité de ces droits d’ici 10 ans.
ECONOMIE
Le capitalisme est un danger pour la planète, la vie et l’humanité. Nous
refusons le dictat du monde et nous opposons à la dictature de ce
système. Le profit n’a pas sa place dans notre nation. Notre économie
repose sur la gestion des ressources existantes et la satisfaction du
progrès social collectif. Nul ne peut jouir d’une ressource si elle ne peut
être profitable à tous. L’extraction du sous-sol ne doit se réaliser que par
nécessité. Le profit individuel n’est pas une nécessité.
De fait, la propriété privée est abolie et tous les moyens de productions
réquisitionnés, inventoriés, perfectionnés, redéployés si nécessaire.
La monnaie est supprimée, seul l’or est un moyen d’échange unique de
la Nation et est collecté, comptabilisé et stocké à la Banque Nationale
du Mali, propriété de tous les maliens. Chacun possède une part du bien
collectif et de son Trésor. Chacun a un droit de consultation et de
proposition sur le Trésor National. Le Trésor National sert de moyen
d’échange des produits extérieurs indispensables au bien être des
maliens en respect et conscience de l’environnement. Nul ne peut
outrepasser son droit à vivre. Nul n’est autorisé à s’octroyer le droit à
vivre des générations futures. Nous conservons nos matières et
réajusterons les productions si des surplus inutiles paraissent. Nous
réorganisons l’économie en fonction de nos ressources et de nos
besoins. L’économie est rationnalisée, c’est-à-dire que n’est produit que
le nécessaire, le luxe n’est pas autorisé, la surproduction uniquement
d’intérêt national.

Nous avons besoin de conserver nos denrées, notre économie doit


prévoir cette capacité de transformation des produits locaux pour leur
consommation locale et durable. Nous refusons de céder nos matières
qui si elles sont utiles seront exploitées selon nos nécessités et par nous-
mêmes ou laisser dans les sols. Nous importerons uniquement les
produits de nécessité. Les frontières sont contrôlées. Aucune
marchandise ne pénètre sans accord de la Nation. Toutes les
marchandises sont échangées en or.
L’or est une valeur sûre, nul ne peut nous déstabiliser ni par la monnaie,
ni par un embargo. C’est nous, qui exerçons un embargo mondial en
reprenant le pouvoir de notre économie. Nous mangerons notre riz, notre
mil, notre maïs. Nous boirons notre eau, notre lait. Nous mangerons nos
fruits et nos légumes, nous mangerons nos volailles. Nous serons
habillés de notre coton. Nous habiterons dans nos maisons. Nous
produirons nos outils et nous travaillerons tous à la sécurité et au bien-
être de tous. Seul les maliens ont le droit de décider de l’économie donc
de la gestion du Trésor, aucun pays ou organisation ne peut être convié
à la réflexion et à la décision. Nous n’avons plus besoin d’aide de
quiconque, morale ou économique. Nous sommes une Nation
souveraine, nous décidons de notre économie. Nous remercions les
instances internationales et leur économiserons leur action en prenant en
charge nous-mêmes nos besoins par nos décisions.
L’économie est la gestion au présent des ressources dans les
perspectives du bien être des futures générations. Le vivant est une
valeur première. Les individus sont une valeur, chaque individu compte
dans le collectif. La satisfaction du collectif et la prise en compte du
futur prime sur l’individu et l’immédiat.

Satisfaire la satiété de tous est une priorité absolue. Aucun individu n’a
faim dans notre Nation.

.
Les charges de la Nation sont réparties sur les individus du collectif
selon les besoins. Les chantiers peuvent être de plusieurs natures.
Comme indiqué dans le préambule, le temps est décomposé en
différents temps. Chacun doit accomplir son quota vis-à-vis de la
Nation. Les quotas de travail sont répartis selon les besoins et les plans.
Les plans sont de différentes envergures, nationales ou locales.
Manger sainement est la priorité de l’économie Nationale aussi, la
culture sera privilégiée à tout travaux, elle sera améliorée et rationalisée.
Nous évaluerons notre capacité à extraire, transformer, exploiter nos
ressources toujours dans l’intérêt collectif et futur. Nous sommes
conscients que notre espèce dépend de l’environnement (eau, air, terre).
Toute extraction est réalisée dans le souci de la préservation des besoins
vitaux de l’espèce tout en respectant les autres espèces.
L’économie a pour objectif la satisfaction primaire et secondaire des
besoins immédiats et futurs.
Manger est un besoin immédiat collectif et intemporel de l’espèce, nous
devons en tenir compte. Avoir une eau saine et accessible pour tous
également. Etre en sécurité. L’économie visera ces chantiers en priorité.
Si le quota de temps collectif n’est pas atteint alors nous pourrons
satisfaire d’autres chantiers secondaires. La sécurité de chaque individu
de la Nation est une priorité économique. L’individu doit être en
sécurité afin de développer l’intégralité de son potentiel humain. Son
esprit libre, il peut développer sa créativité. La créativité améliore nos
conditions collectives donc individuelles.
Nous mutualisons les intelligences.
Nous porterons haut le terme économie, nous serons économes. Le
gaspillage est proscrit en tout lieu. Les besoins sont rationalisés et
satisfaits.
La satisfaction des besoins primaires sont à la charge de la Nation. La
Nation est à la charge de la collectivité des individus. Le temps social
est attribué à l’économie de la Nation.

EDUCATION :
L’éducation c’est le passé, le présent et l’avenir. Sans son histoire, sa
culture, aucun avenir n’est possible. La culture n’est pas immuable, elle
évolue au cours de l’histoire. Les peuples évoluent ainsi pour se
maintenir ou disparaissent. Le Malien évolue et pour ça, il connait son
histoire, son passé, son identité, ses identités, la richesse des cultures qui
l’ont construit. Nous entamons un chantier de recherches culturelles et
historiques. Nous rassemblons notre patrimoine historique oral, notre
patrimoine culturel scientifique, médical, médicinal, littéraire... Tous les
maliens cherchent à préserver et conserver leur culture, leur histoire. Le
présent, c’est la recherche, l’apprentissage, l’échange des savoirs.
L’avenir, c’est un peuple éduqué, qui connait le passé et, est capable de
s’adapter au futur et transmettre aux générations qui les suivront.
Notre Nation a besoin d’un peuple capable de comprendre les défis du
futur, d’un peuple modèle qui fera tomber toutes les frontières pour que
nous soyons une seule humanité peuplant la Terre. Nous serons ce
peuple qui changera l’histoire.
L’éducation comprend plusieurs dimensions, la transmission de la
culture mais aussi l’instruction et notamment l’alphabétisation dans une
ou des langues qui permettent la communication mondiale et l’accès à
son savoir. Nous sommes un peuple ouvert qui préserve son identité et
cherche à la partager. Nous serons instruits de notre culture et de celles
des autres pour réfléchir aux besoins de l’humanité.
L’éducation ne peut s’extraire d’une politique et donc d’une morale.
Cette morale est le souci du bien-être collectif et la satisfaction des
besoins de tous dans le respect de l’individu.
Il est nécessaire d’alphabétiser dès que l’enfant est mûr. Avant
l’alphabétisation, on veillera à développer ses capacités cognitives et
intellectuelles pour faciliter les apprentissages futurs. On privilégiera les
groupes de pairs et la collectivité pour développer l’interaction et la
bienveillance des uns envers les autres. Comme vu dans le préambule,
chaque individu a le droit à 3 heures d’instruction par jour. L’enfant sera
donc stimulé trois heures par jour dans des instances collectives jusqu’à
sa capacité à apprendre à lire, écrire, compter. Ce second apprentissage
lui donnera la capacité à être instruit de l’histoire, de la littérature et des
sciences et des savoir-faire, jusqu’à sa propre capacité à transmettre et
créer. Le temps d’instruction à cette période de vie se transformera en
temps de formation.
Dans un premier temps, nous allons évaluer les besoins réels de
structures et chacun contribuera à leur construction et rénovation. A
noter que les bâtiments ne sont pas une nécessité à la transmission des
savoirs. Mieux vaut de bons pédagogues avec des connaissances que de
belles écoles. Aussi, nous allons privilégier, la formation et l’accès aux
savoirs par les NTIC et les bibliothèques. Chacun sera mis à
contribution dans le partage des savoirs et des connaissances pour les
recenser et les transmettre. Si des bâtiments sont nécessaires, nous les
construirons.

Aussi, nous devenons nécessairement tous enseignants d’autres ainsi


que les enseignés de certains. Le savoir doit être partagé au plus vite
pour être sauvé et prolongé.
Nous revenons ici sur le temps social, chacun a un savoir à partager et
le partagera dans ce temps social attribué au bien-être collectif, comme
les travaux de culture et d’élevage, de construction, de production, de
communication, de soins…

SANTE :
Nos priorités sont de plusieurs ordres. Hygiène publique et préservation
des ressources de la médecine.
Une grande politique d’assainissement sera menée à tous les niveaux du
pays, une opération de tri doit être menée et les détritus triés seront
recyclés. Nous pouvons établir des trieurs par village ou quartier afin de
recycler et réduire notre impact écologique et environnemental qui crée
les maladies, bactéries et virus par notre proximité aux animaux.
Les plantes médicinales doivent être répertoriées, préservées, et
étudiées. Un institut de recherche des savoirs médicinaux traditionnels
sera établi, une bibliothèque constituée. Les étudiants en médecine
doivent étudier la médecine traditionnelle et la répertorier de toute
urgence.

Les services de santé publics seront assainis et amélioré au fur et à


mesure que les priorités le permettent et grâce à la volonté de progrès de
l’ensemble de la Nation.

La santé est un droit fondamental à l’être humain quel que soit son sexe
et son genre. Ce qui entrave sa santé est proscrit. La production de
cigarettes n’aura pas lieu dans la Nation. Les pesticides seront interdits.
L’importation de produits nocifs à la santé impossibles. Chaque
individu compte, le collectif reste la priorité. Le collectif maintient la
santé de l’individu au meilleur de ses performances. La prévention
procède à la santé. Vivre dans un environnement sain en mangeant
sainement procède à l’élimination de la majorité des maladies. Le
développement démographique nécessite une grande hygiène collective.
Le territoire occupable se réduit par la montée des eaux et la population
croit. La promiscuité de tous est inéluctable pour conserver des terres
cultivables suffisantes pour tous et plus si nous cherchons la paix et la
sécurité de l’humanité.

ALIMENTATION :
Le Mali a la capacité de l’autosuffisance alimentaire. Les productions
doivent être justement redistribuées. Le travail de la production
alimentaire également. Le travail de production de céréales, ou
tubercules, la cueillette ou la transformation des produits incombent à
tout individu de la Nation. Manger est un besoin primaire, chaque
individu mange, chaque individu non allaité contribue à la production
de l’alimentation. C’est du temps collectif. Nous transformons
localement et à petite échelle les produits locaux, par le séchage, les
conserves, sans stocks excessifs. Nous rationalisons la production de
céréales, nous disposons de notre environnement naturel pour le reste.
Nous cultivons, nous cueillons, nous élevons de manière stricte et
rationnelle. Le gaspillage est proscrit. Nous profitons des bienfaits de
notre environnement et prévoyons d’éventuelles rudesses de climat ou
intempéries. Nous privilégions la santé des individus. La transformation
est collective et optimisée dans les énergies et compétences.
EAU
L’accessibilité de l’eau est une priorité nationale. Nous perdons du
temps productif à la recherche de l’eau et des vies par sa consommation
quand elle est impropre. Les services existants seront entretenus et
prolongés si possible.
L’eau est une ressource accessible. Nous allons développer des airs de
jeux collectifs pour les enfants, de pompage, partout où il sera
nécessaire afin de rendre l’eau plus proche et accessible.
Le maintien d’une eau potable est vital à notre espèce, aussi, l’eau
devient patrimoine de l’humanité dans notre Nation. Il en découle que
chaque individu est hautement responsable de sa protection. Cette
Notion est inculquée dès le plus jeune âge à l’enfant. Sa corruption
partielle ne peut être que l’effet de la survie.

LOGEMENT
Tous les logements seront recensés et occupés. Nous mutualiserons les
savoirs traditionnels afin d’améliorer le parc immobilier. Le temps
collectif est utilisé pour ces travaux. Plus le temps personnel si c’est un
choix. La politique de construction sera extérieure aux villes désormais
pour obtenir une meilleure harmonisation territoriale et désengorger les
villes sans territoire agricole. Les villes sont un piège. Un exode urbain
doit être programmé.

ARMEE ET SECURITE:
Tout individu de plus de 14 ans est un citoyen de la Nation, il a le devoir
de la protéger : défense et protection des valeurs, sécurité, surveillance,
Défense Nationale. La sécurité de chacun est une priorité de la Nation,
chacun contribue à la protection de la Nation. Les valeurs de la Nation
seront transmises toute l’enfance pour qu’à 14 ans, l’enfant puisse en
être garant et producteur. Nous sommes non offensifs. Nous défendons
la paix dans le monde et la fraternité avec toute autre Nation dans le
respect de notre intégrité territoriale et morale. Nous répondons aux
attaques. Nous ne permettons pas l’intrusion au sein de la Nation
d’individus ou de marchandises sans approbation de la Nation.
La Nation est souveraine, toute armée étrangère et organisation
internationale doit quitter le territoire national.
RELATIONS INTERNATIONALES :
Nous ne sollicitons pas de relations internationales. Toute demande et
sollicitations internationales sont publiques. Les relations continentales
sont maintenues dans le respect strict de notre intégrité. La Nation opte
pour une politique de paix. Aucune Nation ne sera agressée. Nos
frontières sont fermées. Nous n’acceptons que le capital humain.

ORGANISATION :
Nous nous organisons collectivement dans la transparence par des
assemblées décisionnaires.
Nous établissons des statistiques et des rapports régulièrement.
Nous privilégions l’auto gestion et les décisions locales dans le respect
des valeurs de la Nation.
Nous cherchons à rationaliser, nous pensons en priorité à l’humanité
donc au collectif et au futur.
Notre temps est organisé pour satisfaire tous les besoins vitaux, pour
éviter le stress et permettre le temps de l’étude et de la pensée afin
d’améliorer nos compétences pour un monde juste, équitable et pacifié.

TRANSPORT :
Les moyens de déplacement collectif seront améliorés aussi vite que
possible après la réalisation des priorités précédentes. Les moyens de
communication seront améliorés afin de transporter les marchandises
nécessaires à l’alimentation de tous et la réalisation des objectifs. La
sécurité est une priorité. Les véhicules seront identifiés, répertoriés,
entretenus collectivement afin de servir collectivement jusqu’à ce que
nous développions des moyens collectifs et écologiques de déplacement
en rapport avec nos besoins.
Il se pourrait que nos besoins de transport soient excessivement réduits
par la collectivisation des besoins et leur satisfaction. Les déplacements
seront de fait plus rationnels, les chemins de déplacements moins
nécessaires. Dans tous les cas leur réalisation et entretien font partie du
temps collectif.
RELIGIONS ET CROYANCES
Chacun est libre de sa religion et ses croyances. Elles sont du domaine
privé. Les individus ont la liberté de se rassembler. Une partie du
collectif ne peut faire entrave au collectif pour ses croyances. La religion
est personnelle. La Nation est laïque.

DROITS HUMAINS :
Tous les sexes et genres trouveront égalité de traitement et accès aux
droits fondamentaux identifiés dans le préambule.

COMMUNICATION ET CONSULTATION DE LA
NATION
La communication se fera par tout moyen possible selon nos ressources.
La nation est consultée sur les questions de besoins, de répartition des
ressources, d’entrées d’individus et de marchandises sur le territoire, de
sortie de marchandises.
CONCLUSION
Ce manifeste est produit pour le Mali parce que j’y vis et parce que je
sais que ce pays possède le potentiel de la révolution mondiale
absolument nécessaire à la survie de l’espèce humaine. Notre survie est
fortement menacée. Seul l’arrêt du système capitaliste peut la sauver et
c’est urgent. Ce projet peut être mondialisé par la fraternité et la
collaboration humaine. Cependant, pour sa réalisation, il faudra
nécessairement passer par la prise de conscience que deux classes
sociales coexistent dans le système capitaliste. L’une d’elle est la
bourgeoisie internationale. Elle représente entre 15 et 10 % de
l’humanité et elle possède plus de 85% des ressources, de l’autre le
prolétariat, c’est-à-dire ceux qui ne possèdent pas les ressources et donc
vendent leur force de travail pour en acheter quelques miettes, ceux-là,
représentent plus de 85 % de la population mondiale. C’est assez
incroyable que 15% de l’humanité tiennent dans leurs mains le sort de
tant de milliards de personnes, n’est-ce pas ? Le capitalisme repose sur
cette dualité de classes, l’une vivant de l’exploitation de l’autre grâce à
son capital, capital amassé par la monnaie. C’est une réalité pourtant.
Cette réalité peut changer, si nous en prenons conscience et que nous
nous organisons pour changer tout ça mais ça, c’est un autre sujet. Vous
pouvez y réfléchir.

A compléter par la partie éducation dans un autre fichier. Pour toute question,
correction, suggestion, contribution : Rebecca Manac’h 22390081876
rebecca.manach@gmail.com

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