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2 PGCD et PPCM
Travaux dirigés (page 45)
et en mettant le tout sur le dénominateur d0, on
TD 1
d1
voit que D est bien de la forme ----- . Ce nombre est
1 PGCD = 54, PPCM = 2160. d0
positif et, comme il représente D = [d(A0 ;A0′ )]2, on
3 a) 240; b) 1092. sait, d’après le lemme, que ce nombre est inférieur
strictement à 1.
TD 2 Donc 0 < d1 < d0.
d1
e) En remplaçant D par ----- , on obtient
d0
4 a) PGCD = 6; u = 155; v = – 1264. d1
b) PGCD = 1; u = – 739; v = 3314. k = (m2′ + n2′ – N) ----- .
d0
Les valeurs de x1 et y1 se calculent à partir des
TD 3 expressions de x et y en remplaçant k par la valeur
précédente.
2 1. a) Il suffit d’écrire l’égalité des composantes des 2 2 d0 m
deux vecteurs A P 0′ M et kA
P 0′ A0 . x 1 = m′ + ( m′ + n′ – N ) ----- × -----
d1 d0
b) M appartient au cercle si et seulement si ses
2 2 m′d 0
coordonnées vérifient l’équation x2 + y2 = N. – ( m′ + n′ – N ) -------------
d1
En ordonnant selon les puissances de k, on trouve :
2 2
----- 2 2 m′d 1 + ( m′ + n′ – N ) ( m – m′d 0 ) m
– m′ + ----- – n′ k2 +
m n
d0 d0 = --------------------------------------------------------------------------------------- = ------1-
d1 d1
d0 n
2 m′ ----- – m′ + n′ ----- – n′ k + m′2 + n′2 – N = 0.
m n 2 2
d0 d0 y 1 = n′ + ( m′ + n′ – N ) ----- × -----
d1 d0
c) k = 1 solution car si k = 1, la relation vectorielle n′d 0
2 2
qui définit M donne M = A0 qui est par hypothèse – ( m′ + n′ – N ) -----------
d1
un point du cercle.
2 2
n′d 1 + ( m′ + n′ – N ) ( n – n′d 0 ) n
Remarque : Si on remplace k par 1 dans l’équation ci-dessus,
= ---------------------------------------------------------------------------------- = -----1
m
2
n
2 d1 d1
on peut vérifier par le calcul en utilisant le fait que -----2- + ----2- =N
d0 d0 f) Tant que di > 0, le point n’a pas de coordonnées
(traduction de l’appartenance de A0 au cercle). entières, la démarche précédente génère un nou-
veau point. Les points successifs An sont tous sur
d) D = [d(A0 ;A′0)]2, immédiat en appliquant la for-
le cercle et les dénominateurs dn, strictement posi-
2 2
m +n tifs, forment une suite d’entiers strictement décrois-
mule donnant la distance de deux points. ------------------
2
- =N
d0 sante. Donc, nécessairement, on obtiendra dn = 1.
car A0 appartient au cercle de centre O et de À ce moment, An aura des coordonnées (a ; b)
entières.
rayon N . 2 2
m n
Si on développe D, et si on remplace ------2- + -----2 par N, 2 1. Si (x0, y0, z0) est solution, alors x20 + y20 = Nz20 d’où :
on trouve : d0 d0
2 2
x y
2 ( mm′ + nn′ ) ----02- + ----02- = N.
D = N + m2′ + n2′ – -----------------------------------
d0 z0 z0
274
x0 y0
Le cercle passe par le point de coordonnées ----- ; ----- . Si a était entier, a2 le serait aussi et alors 2 nm
z 0 z 0
2. Solution (a, b, 1). qui est égal à a2 – n – m serait entier. Donc nm
Une condition nécessaire et suffisante pour que serait rationnel et, d’après 1 , nm serait donc un
carré parfait, ce qui contredit l’hypothèse.
l’équation x2 + y2 = Nz2 ait une solution est donc
que N soit la somme des carrés de deux entiers. Conclusion : a n’est pas entier, donc a est irrationnel.
On peut énoncer cela en disant que le cercle de
rayon N passe par un point de coordonnées TD 5
entières.
On peut dire encore, en utilisant les résultats 1 1. Immédiat.
démontrés précédemment : il faut et il suffit que le
cercle de rayon N passe par un point de coor- 2. On cherche les différents restes de x3 + 5 modulo 9.
données rationnelles. x 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
x3 + 5 5 6 4 5 6 4 5 6 4 5
3 Si u = p
--- non entier avec p et q premiers entre eux, 2. Si (x, y) est une solution, y2 > x4 et comme y 0,
q y > x2.
est solution, alors P --- = 0. En multipliant par q n,
p
q 3. Si (x, y) est une solution, x2 + 1 = (y – x2) (y + x2).
on obtient, après simplifications : y – x2 > 0 donc y – x2 1. Par conséquent x2 + 1 > 2x2.
pn + a1pn – 1q + ... + anqn = 0. Il en résulte x2 < 1 et donc x = 0 et y = 1.
Il en résulte que q divise pn, d’où q = 1 car pn et q L’équation a donc pour seule solution dans N2,
sont premiers entre eux. x = 0, y = 1.
u est donc entier ce qui contredit l’hypothèse u
non entier. Donc u est soit entier, soit irrationnel. 4 Descente infinie
4 1. a) a2 = 8 + 2 15 d’où 1. x = 0 ; y = 0 , z = 0.
(a2 – 8)2 = 60 ⇔ a4 – 16a2 + 4 = 0. 2. a) Si x ou y est nul le second membre est nul et
a vérifie l’équation x4 – 16x2 + 4 = 0. alors x2 + y2 + z2 = 0 implique x = y = z = 0.
b) D’après 3 , a est entier ou irrationnel. Si a était b) On étudie tous les cas (3 nombres impairs,
entier, a2 le serait aussi et 2 15 serait entier, ce 2 nombres impairs, 1 nombre impair parmi les
qui est faux. Donc a n’est pas entier, il est donc nombres x, y, z). Le carré d’un entier est congru
irrationnel. à 0 ou à 1 modulo 4. On en déduit à chaque fois
2. a = n + m est solution de l’équation : une impossibilité. Donc nécessairement si (x, y, z)
est solution les trois nombres sont pairs.
x4 – 2(n + m)x2 + (m – m)2 = 0,
donc d’après 3 , a est entier ou irrationnel. 3. Immédiat.
qui est premier avec 50 est 23. Donc s’il existe une
1. Plus grand commun diviseur
solution, c’est b = 23 × 12 = 276. On constate que cette
1 1. (24) = {1, 2, 3, 4, 6, 8, 12, 24}; valeur convient.
(18) = {1, 2, 3, 6, 9, 18};
(24) ∩ (18) = {1, 2, 3, 6} et PGCD(24, 18) = 6. 8 Corrigé dans le manuel.
2. (150) = {1, 2, 3, 5, 6, 10, 15, 25, 30, 50, 75, 150};
(240) = {1, 2, 3, 4, 5, 6, 8, 10, 12, 15, 16, 20, 24, 30,
40, 48, 60, 80, 120, 240}; 2. Théorème de Bezout
(150) ∩ (240) = {1, 2, 3, 5, 6, 10, 15, 30} 9 1. Oui. 2. Non (facteur commun 7). 3. Oui.
et PGCD(150, 240) = 30.
3. (60) = {1, 2, 3, 4, 5, 6, 10, 12, 15, 20, 30, 60}; 10 (1; 11), (5; 7), (7; 5), (11; 1).
(84) = {1, 2, 3, 4, 6, 7, 12, 14, 21, 28, 42, 84};
(60) ∩ (84) = {1, 2, 3, 4, 6, 12} et PGCD(60, 84) = 12. 11 L’ensemble des valeurs de b qui conviennent
4. (150) = {1, 2, 3, 5, 6, 10, 15, 25, 30, 50, 75, 150}; est :
(77) = {1, 7, 11, 77}; {23, 25, 29}.
(150) ∩ (77) = {1} et PGCD(150, 77) = 1.
12 Si d divise a et b, il divise 3b – 2a = 1. Donc 1 est
2 a) 60; b) 156; c) 140. le seul diviseur commun à a et b et donc a et b sont
premiers entre eux.
3 a) PGCD = 24;
diviseurs communs : {1, 2, 3, 4, 6, 8, 12, 24}. 13 2b – 3a = 1. D’après le théorème de Bezout, a et
b) PGCD = 2; diviseurs communs : {1, 2}. b sont premiers entre eux.
c) PGCD = 49; diviseurs communs : {1, 7, 49}.
14 7b – 5a = 1. D’après le théorème de Bezout, a et
4 1. {1, 2, 5, 10, 25, 50}. b sont premiers entre eux.
2. {1, 2, 3, 4, 6, 8, 12, 24}.
3. {1, 2, 4, 7, 14, 28}. 15 Corrigé dans le manuel.
276
19 Avec l’algorithme d’Euclide, on trouve : appliquant le théorème 3 (partie (2)), que n est le
x = 11 et y = – 24. PGCD de a et b.
278
50 1. d divise PPCM (a, b) et aussi a + b donc la à (1 – b) (a – 1) = 0. Donc a = 1 ou b = 1. Récipro-
différence 1. quement si a = 1 et b = k ou bien a = k et b = 1,
Donc PGCD (a, b) = 1 et donc PPCM (a, b) = ab. k naturel strictement positif quelconque la relation
2. S’il existe une solution (a, b), la relation du texte a + b = 1 + PPCM (a, b) est satisfaite. Donc l’ensemble
équivaut à a + b = 1 + ab soit encore a – ab + b – 1 = 0. des solutions est l’ensemble des couples de la forme
Cette dernière relation équivaut après factorisation (1, k) ou (k, 1), k entier non nul quelconque.
● Théorème de Bezout.
b
2. q = --- et a et b entiers, donc q est un rationnel. Les objectifs :
a
m ● Savoir tirer toutes les conséquences de la divisibilité et des
3. q = ----- avec n et m premiers entre eux. inégalités des divisions euclidiennes.
n
40 = a(1 + q + q2 + q3)
4 4 4 2. En isolant le 1 dans le second membre, les égalités
1–q a(n – m ) [1], [2], [3] peuvent s’interpréter comme des égalités
= a -------------- = --------------------------
-.
1 – q n3 ( n – m ) de Bezout justifiant les conclusions de cette question.
Or, n4 – m4 = (n – m)(n + m)(n2 + m2). On simplifie 3. a) bq = ac – 1 < ac, et a < b implique ac < bc, donc
par le facteur (n – m) et on multiplie chaque membre bq < ac < bc.
par n3. On obtient alors la relation demandée. On en déduit bq < bc,
4. a) • S’il existe un diviseur d commun à n et n + m, d’où q < c (car b > 0).
d divise la différence m. b) cr = ab – 1 < ab < ac donc cr < ac.
Donc d divise n et m. Il en résulte, en divisant par c(c > 0), que r < a.
Or n et m sont premiers entre eux et par conséquent 4. a) ac = bq + 1 donc c divise bq + 1.
d = 1. Donc n est premier avec n + m. cr = ab – 1 donc c divise ab – 1.
• Supposons qu’il existe d divisant n et n2 + m2. b) c, divisant bq + 1 et ab – 1, divise leur somme b(a + q).
Le nombre d, divisant n, divise n2. Or, c est premier avec b, donc c divise a + q.
Mais n divise aussi n2 + m2 donc la différence m2. Cela signifie qu’il existe k entier tel que
Ainsi d divise n et m2. a + q = kc.
Mais n et m étant premiers entre eux, n et m2 sont c) a < c et q < c donc a + q < 2c, soit encore, puisque
aussi premiers entre eux. Donc d = 1 est le seul divi- a + q = kc, kc < 2c donc k < 2.
seur commun de n et n2 + m2. Comme k ne peut pas être nul, k = 1 et donc a + q = c.
Ces nombres sont donc premiers entre eux. 5. a) ac = bc – ab + 1 [4]; immédiat en suivant les indi-
cations du texte.
• n est premier avec n + m et aussi avec n2 + m2, donc
De la relation [4], on déduit ab + ac = bc + 1, puis, en
n est premier avec le produit (exercice résolu 6).
utilisant [1], on remplace bc par ap + 1 ce qui donne :
D’après le résultat de l’exercice résolu 6, on en déduit
a(b + c) = ap + 2.
que n3 est premier avec (n + m)(n2 + m2).
b) La relation a(b + c) = ap + 2 peut s’écrire :
D’après le théorème de Gauss, on en déduit que n3
a(b + c – p) = 2,
divise a.
ce qui prouve que a divise 2.
b) a < 10 et n3 divise a, donc n3 < 10. Comme on a déjà vu que a > 1, il en résulte que a = 2.
Si n > 2, n3 vaut au moins 27, donc n = 1 ou n = 2. c) D’après 4. b), r < a c’est-à-dire r < 2.
5. Cas n = 1. q est entier et on doit avoir : Or, r = 0 n’est pas possible (car on aurait 2b = 1), donc
40 = a(1 + q + q2 + q3). r = 1.
• q = 2 ne convient pas, car alors on aurait 1 + q + q2 = 15, d) [4] s’écrit 2c = bc – 2b + 1;
mais 15 ne divise pas 40. [3] s’écrit 2b = cr + 1, d’où 2c = bc – cr;
• q = 3 donne a = 1. puis en divisant par c, 2 = b – r.
• q 4 implique 1 + q + q2 + q3 85, ce qui est incom- Mais on a vu que r = 1 donc b = 3.
patible avec 40 = a(1 + q + q2 + q3). On en déduit, avec [3], c = 5.
6. Cas n = 2. L’égalité [1] devient 40 = (2 + m)(4 = m2). Conclusion, le triplet (2, 3, 5) est la seule solution.
280
Pour progresser (page 59)
67 ● • Il suffit de montrer que ab(a2 – b2) est divi- 70 1. 2n + 1 est premier avec n et 2n + 1 est
sible par 2 et par 3. premier avec n + 1. Donc 2n + 1 est premier avec le
Divisibilité par 2 : si l’un au moins des nombres a et b produit n(n + 1).
est pair, ab(a2 – b2) est pair. S’ils sont tous les deux 2. 2n + 1 divise le second membre donc le premier.
impairs, a2 et b2 le sont aussi et la différence a2 – b2 est Or 2n + 1 est premier avec n2 + n, donc, d’après le
paire donc ab(a2 – b2) est divisible par 2. théorème de Gauss, 2n + 1 divise 21.
Divisibilité par 3. Étudions x 0 1 2 Donc si n est solution, alors 2n + 1 divise 21. On en
les restes de x2 modulo 3. x2 5 6 4 déduit que n = 10 ou n = 3 ou n = 1.
On voit que si x n’est pas
Donc ⊂ {1, 3, 10}.
divisible par 3 alors x2 ≡ 1 (mod 3).
Si l’un des nombres a et b est divisible par 3 le produit Réciproquement, les valeurs 1 et 10 ne vérifient pas
ab(a2 – b2) est divisible par 3. l’équation. Seule la valeur 3 convient. Donc = {3}.
Si aucun des nombres a et b n’est divisible par 3 alors
71 1. Avec l’algorithme d’Euclide on trouve u = 2;
a2 ≡ 1 mod 3 et b2 ≡ 1 mod 3 donc a2 – b2 ≡ 0 (mod 3)
et a2 – b2 est divisible par 3. v = 3. En effet, 2 × 41 – 3 × 27 = 1. L’équation donnée
a pour solution particulière x0 = 2, y0 = 3.
68 ● 1. a) (1 + 6 )2 = 7 + 2 7 ; 2. On multiplie par 5. D’où x0 = 10, y0 = 15.
(1 + 6 )4 = 73 + 28 7 ; (1 + 6 )6 = 847 + 342 7 . 3. x = 10 + 27k, y = 15 + 41k avec k ∈ .
b) L’algorithme d’Euclide donne PGCD(847 ; 342) = 1
donc 847 et 342 sont premiers entre eux. 72 ● 1. 13 et 23 sont premiers entre eux, donc,
2. a) (1 + 6 )1 = 1 + 1 6 donc a1 = 1 et b1 = 1. Les d’après le théorème de Bezout, il existe u et v tels que
résultats de la question 1. a) permettent de dire que 13u – 23v = 1. Alors k = u et n = v conviennent.
a2 = 7 ; b2 = 2 puis a6 = 847 ; b6 = 342. Avec l’algorithme d’Euclide on trouve k = – 7 et n = – 4.
b) (1 + 6 )n + 1 = (1 + 6 )n (1 + 6 ) donc 2. En divisant par 12, on obtient l’équation équivalente :
– 13x + 23y = 2.
an + 1 + bn + 1 6 = (an + bn 6 ) (1 + 6 )
Une solution particulière est x0 = 14, y- = 8.
= an + an 6 + bn 6 + 6bn.
Solutions : x = 14 + 23k; y = 8 + 13k avec k ∈ .
D’où les relations : an + 1 = an + 6bn et bn + 1 = an + bn.
3. Calculons an + 1 + bn + 1 : ●
73 = {(x; y) / x = 2 + 8k et y = 1 + 5k avec k ∈ }.
an + 1 + bn + 1 = 2(an + bn) + 5bn. Prenons la contraposée
de la proposition à démontrer. Nous devons prouver 74 ● = {(x; y) / x = – 6 + 4k et y = – 6 + 3k avec
que si 5 divise an + 1 + bn + 1 alors 5 divise an + bn.
k ∈ }.
Si 5 divise an + 1 + bn + 1 par différence on voit qu’il
divise 2(an + bn). Or 5 est premier avec 2 donc d’après 75 ● a = da′, b = db′ (a′ et b′ premiers entre eux) ;
le théorème de Gauss il divise an + bn.
4. Supposons que an + bn sont premiers entre eux. m = ab = d 2a′b′.
Soit d un diviseur commun de an + 1 et bn + 1. d divise 2 d 2a′b′ + 7d = 111 équivaut à d(2da′b′ + 7) = 3 × 27.
la différence de an + 1 – bn + 1 = 5bn mais d est premier S’il existe une solution, elle vérifie la relation précé-
avec 5 (sinon ils auraient un diviseur commun autre dente. On en déduit que d divise 3 × 27. Examinons
que 1 qui ne pourrait être que 5 et alors 5 diviserait les quatre cas possibles d = 1, d = 3, d = 37, d = 111.
an + 1 + bn + 1 ce qui contredit le résultat de la question 3.). • d = 1, alors 2da′b′ + 7 = 111, d’où a′b′ = 52.
282
Cela donne, en tenant compte de l’hypothèse «a′ et b′ Donc M(x; y; z) ∈ d si et seulement si (x; y; z) vérifie
premiers entre eux» : 8x + 9y = – 10
a′ = 1, b′ = 52, d’où a = 1 et b = 52 (et m = 52); le système .
z = x + 2y + 2
a′ = 4, b′ = 13, d’où a = 4 et b = 13 (et m = 52).
Si x et y sont entiers, la deuxième équation donne une
• d = 3 alors 2da′b′ + 7 = 37, d’où a′b′ = 15.
valeur de z entière. Or les solutions entières de la
Cela donne, en tenant compte de l’hypothèse «a′ et b′
première équation ont été trouvées au 2. c).
premiers entre eux» :
= {M(x; y; z) / x = 1 – 9k, y = – 2 + 8k, z = – 1 + 7k,
a′ = 1, b′ = 15 d’où a = 3 et b = 45 (et m = 45); k ∈ }.
a′ = 3, b′ = 5 d’où a = 9 et b = 15 (et m = 45).
• d = 37 alors 2da′b′ + 7 = 3 : impossible. 78 ● 1. a) x = 2; y = – 3.
• d = 111 alors 2da′b′ + 7 = 1 : impossible. b) 8(x – 2) + 5(y + 3) = 0 d’où :
On vérifie sans difficulté que les quatre paires trouvées x = 2 + 5k et y = – 3 – 8k avec k ∈ .
satisfont bien les hypothèses du texte. 2. a) Par différence, 0 = 8a – 5b – 1 d’où 8a + 5(– b) = 1,
= {{1, 52}, {4, 13}, {3, 45}, {9, 15}}. donc (a; – b) est solution.
b) Si N est tel que :
76 ● 1. Entre J0 et J1 il y a eu u périodes de A, donc N = 8a + 1
le nombre de jours est J1 – J0 = 105u. ,
Entre J0 + 6 et J1, le nombre de périodes de B est v, N = 5b + 2
donc J1 – (J0 + 6) = 81v. nous avons vu que (a; – b) est solution. Donc il existe
Par soustration, 6 = 105u – 81v et en divisant par 3, on un relatif k tel que a = 2 + 5k et –b = –3 – 8k, d’où :
obtient 35u – 27v = 2. N = 8(2 + 5k) + 1 et N = 5(3 + 8k) + 2.
2. a) u0 = – 10; v0 = – 13 (obtenus avec l’algorithme Il en résulte, par l’une ou l’autre des égalités, que :
d’Euclide). N = 40k + 17.
b) x0 = – 20; y0 = – 26. Comme 17 < 40, le reste dans la division de N par 40
est 17.
c) = {(x; y) / x = – 20 + 27k et y = – 26 + 35k avec
k ∈ }. 3. a) Solution particulière :
x0 = 200 et y0 = – 300.
d) La première apparition simultanée est obtenue
pour k = 1, soit u = 7 et v = 9. Solution générale :
3. a) J1 = J0 + 105u = J0 + 735. x = 200 + 5k et y = – 300 – 8k avec k ∈ .
Entre J0 et J1, il s’est écoulé 735 jours. b) Soit x le nombre d’hommes et y le nombre de
femmes.
b) Jusqu’au 7 décembre 2001, il s’est écoulé :
x et y sont solutions de l’équation 8x + 5y = 100 avec
365 + 366 = 731 jours.
x et y entiers naturels.
Donc J1 est le 11 décembre 2001. D’après 3. a), x = 200 + 5k et y = – 300 – 8k.
Comme 735 = 105 × 7, le 11 décembre est un mardi. Mais la condition x ∈ et y ∈ donne :
c) Pour voir les deux astres simultanément, il faut un 200 + 5k > 0 et – 300 – 8k > 0, soit – 40 < k < – 37,5.
nombre entier de périodes pour les deux astres. Donc D’où k = – 38 ou k = – 39.
il faut prendre un multiple commun de 105 et 81. Les solutions sont donc :
Le premier rendez-vous sera obtenu avec le PPCM, x = 10 et y = 4 ou bien x = 5 et y = 12.
soit au bout de 2 835 jours.
79 ● Solution particulière : x0 = 33 et y0 = – 22.
77 ● 1. PGCD (2 688; 3 024) = 336. Solution générale : x = 33 – 7k, y = – 22 + 5k, k ∈ .
2. a) On divise par 336. y > x équivaut à – 22 + 5k > 33 – 7k ce qui donne
b) Immédiat. 12k > 55 soit k > 4.
c) = {(x; y) / x = 1 – 9k et y = – 2 + 8k avec k ∈ }. Les points cherchés sont tous les points
3. a) Les plans ne sont pas parallèles. M(33 – 7k ; – 22 + 5k) avec k > 4.
b) Soit M(x; y; z) un point de d.
80 ●
Alors, x + 2y – z = – 2 et 3x – y + 5z = 0, donc : 1. u = – 1 ; v = 1. On en déduit :
5(x + 2y – z) + 3x – y + 5z = – 10, x0 = – 57, y0 = 57.
soit encore 8x + 9y = – 10. 2. x = – 57 – 7k ; y = 57 + 6k, k ∈ .
c) De la question précédente, on déduit que les points 3. Le problème revient à trouver k tel que
8x + 9y = – 10 – 57 – 7k 0
de d vérifient le système . .
z = x + 2y + 2 57 + 6k 0
Réciproquement, si le triplet (x; y; z) vérifie le système 57 57
On en déduit : – ------ k < – ------ d’où k = – 9.
précédent, il vérifie 8x + 9y + 10 + 5(z – x – 2y – 2) = 0, 6 6
c’est-à-dire 3x – y + 5z = 0 et bien sûr z = x + 2y + 2. Un seul point de coordonnées : x = 6 ; y = 3.
284
90 ● 1. g = 2n – 1 et m = n(n – 1)(2n – 1). b
2. m(a + b) = abg ⇔ a + b = g2 ⇔ p + q = g. Le point B est au-dessus de [OM] car β = --- α + 1 et le
a
b
On a donc a = p(p + q) et b = q(p + q). point de [OM] d’abscisse α a pour ordonnée β = --- α.
a
3. La relation [2] implique p – q = 1, donc q = p – 1. b) α′ = a – α et β′ = b – β. On en déduit : aβ′ – bα′ = – 1.
On en déduit que les entiers a et b qui vérifient [1] et
bα – aβ 1
[2] sont donnés par : 4. a) d(B, (OM)) = ----------------------- = --------------------- .
2 2 2 2
a = p(2p – 1) et b = (p – 1)(2p – 1). a +b a +b
4. On a vu que, de [1], on déduit a + b = g2 et la relation 2 2
[2] dit que g = a – b, donc, de [1] et [2], on déduit [3] : a + b est constant et l’entier |bα – aβ| est non nul
puisque B n’est pas sur (OM). Son minimum est donc
(a – b)2 = a + b.
obtenu lorsqu’il est égal à 1. Donc B et B′ sont les
Si (a – b)2 = a + b, les relations [1] et [2] ne sont pas nœuds les plus proches de (OM).
nécessairement satisfaites. b) Cette aire est égale à
Contre-exemple : a = 36 et b = 28; on a alors g = 4 donc
2 2 1
[2] n’est pas vérifiée et [1] non plus. d(O, M) × d(B, (OM)) = a + b × --------------------- = 1.
2 2
5. Notons n = a – b. On a alors a + b = n2 d’où : a +b
2
n +n
2
n –n 5. Dans un repère orthonormal on place M(7 ; 12). On
a = --------------- et b = --------------- . cherche le nœud au-dessus de [OM] le plus proche de
2 2
Notons que n = 0 et n = 1 conduisent à des valeurs qui ce segment. On voit que ce nœud est le point de coor-
ne vérifient pas les hypothèse a > b > 0. donc n 2. données (4 ; 7). Donc d’après ce qui précède u = β = 7
et v = α = 4 est une solution de l’équation 7u – 12v = 1.
Divisons a par b : a = bq + r avec 0 r < b.
Pour n = 2, a = 3 et b = 1, et alors r = 0. B. 1. Le point P(a′, b′) est un nœud (le seul du rectangle
Pour n = 3, a = 6 et b = 3, donc r = 0. OEPR d’après ce que l’on a vu au A. Il est clair que
Le texte impose r ≠ 0 donc n > 3. les d points Bk(ka′ ; kb′) avec 1 k d (k entier) sont
a n+1 2 des nœuds. Il n’y en a pas d’autres. En effet s’il y
--- = ------------ = 1 + ------------ < 2 puisque n > 3. Donc q < 2. avait un nœud sur [OM] entre Bk et Bk + 1 il aurait
b n–1 n–1
comme coordonnées : (ta′ ; tb′) avec t entier et on aurait
Il en résulte q = 1 (q ≠ 0 puisque a > b).
k < t < k + 1 ce qui contredit le fait que t est entier.
Donc a – b = r et a + b = r 2 d’où :
2. Aire OEFK = a′b
2 2
r +r r –r ab
a = ------------- et b = ------------- . et aire OHSR = ab′ = ------ = PPCM(a, b).
2 2 d
Application : r = 11, a = 66, b = 55, a + b = 121 3. aβ – bα = d équivait à a′β – b′α = 1 avec a′ et b′
= (a – b)2. premiers entre eux.
On a vu que dans le rectangle OEPR on ne trouvait
91 ● ● A. 1. a) O U N et O U M sont colinéaires donc qu’une solution (correspondant au nœud au-dessus
u = ka et v = kb avec k entier car u et v doivent être de [OP] le plus proche de [OP]). Si on note N0(α0, β0)
entiers et a et b sont premiers entre eux. ce nœud, l’ensemble des solutions est donné par
b) Les seuls nœuds sur [OM] sont O et M. α = α0 + ka′ et β = β0 + kb′. Les nœuds qui sont dans
2. a) Soit ka l’un des multiples avec 1 k < b. Si b OHMK sont tels que 0 < α < a et 0 < β < b, ce qui est
divise ka il divise k puisque a et b sont premier entre obtenu pour 0 k < d ce qui donne exactement d
eux ce qui est impossible puisque 1 k < b. points.
Les restes sont tous distincts sinon b diviserait la dif- 4. Graphiquement avec la méthode vue au A., on
férence ce qui est impossible pour la même raison que trouve la solution correspondant au nœud qui est
précédemment. dans OEPR. Il suffit de prendre le nœud le plus pro-
b) Puisque les b – 1 restes sont tous distincts et com- che de la droite (OM) dans le rectangle OEPR.
pris entre 1 et b – 1, ils constituent une permutation de On trouve le nœud N0(3 ; 2) qui donne la solution u = 2
l’ensemble {1 ; 2 … b – 1} il y en a donc un seul qui est et v = 3.
égal à 1. Il y a dans le rectangle OHMK deux autres solutions
c) Ce qui précède signifie qu’il existe un multiple uni- correspondant aux nœuds N1(8 ; 5) et N2(13 ; 8).
que ax (avec 0 < x < b) tel que ax = by + 1. Ces nœuds donnent les solutions (u = 5 ; v = 8) et
d) by = ax – 1. Or a et x sont strictement positifs donc (u = 8 ; v = 13).
ax 1 et by 0 donc y 0 (erreur de texte : il faut
lire 0 y < a).
ax – 1 < ab – 1 < ab donc by < ab d’où y < a. Fractions
3. a) L’existence et l’unicité de B résulte directement
du 2. c). 92 Corrigé dans le manuel.
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103 ● a = dr ; b = ds. On sait que r et s sont premiers 5x2 + 25v2 = 4 500 donc x2 + 5v2 = 900.
entre eux. Divisons les nombres a, 2a, … ba par b. En raisonnant de la même façon, on déduit que 5
On obtient : divise x. Donc x = 5u et par conséquent 25u2 + 5v2 = 900
r 2r ( b – 1 )r br et donc : 5u2 + v2 = 180.
- , ----- , …, ------------------- , ------ .
s s s s Avec la même démarche, on déduit que v = 5b. Après
Le problème est de savoir combien il y a de nombres simplifications on arrive à u2 + 5b2 = 36.
entiers dans cette liste. Remarquons que 5b2 ne peut excéder 36 donc 0 b 2.
b divise ka équivaut à s divise kr et comme s est pre- b = 0 implique y = 0 et x = 30.
mier avec r cela équivaut à dire que s divise k. Or
b = 1 implique que u2 = 31 ce qui est impossible.
entre 1 et b il y a exactement d multiples de s puisque
b = ds. Il y a donc exactement d nombres parmi les Enfin b = 2 implique y = 50 et x = 20.
entiers a, 2a, 3a, …, ba, qui sont divisibles par b. Réciproquement, les deux couples (x = 30, y = 0) et
(x = 20, y = 50) conviennent.
104 ● x = 5x′ et y = 5y′. On doit résoudre dans 2
l’équation x′ + y′ = 8 avec x′ et y′ premiers entre eux. 107 ● 5x + 7y = 136.
Remarquons que x′ et y′ doivent être tous les deux On trouve x = 2 – 7k et y = 18 + 5k avec k ∈ . Mais x
impairs sinon ils ne sont pas premiers entre eux. et y doivent être positifs ce qui impose – 3 k 0. On
Prenons x′ = 2k + 1 et y′ = 7 – 2k avec k ∈ . Si d divise a donc 4 solutions :
x′ et y′ alors d divise 8 mais comme x′ et y′ ne peuvent (x = 2 ; y = 18) ; (x = 9 ; y = 13) ;
pas avoir de diviseurs pairs alors d = 1 et x′ et y′ (x = 16 ; y = 8) ; (x = 23 ; y = 3).
sont premiers entre eux. Pour tout k ∈ , le couple
x = 5(2k + 1) et y = 5(7 – 2k) est solution. Il y a donc 108 ● Supposons qu’il existe une solution (x, y, z).
bien une infinité de solutions. Soit d le PGCD de x et y.
Il existe u et v premiers entre eux tels que x = du ;
105 ● Soit une solution (x, y). 3x2 = 1 + y2 donc 3
y = dv.
divise 1 + y2. Or pour tout entier y, y2 ≡ 0 ou 1 (mod 3)
L’équation peut s’écrire alors :
donc 1 + y2 ≡ 1 ou 2 (mod 3) ce qui contredit l’hypo-
thèse 3 divise 1 + y2 donc il n’y a pas de solution. u2 + uv + v2 = zd2u2v2.
2
v divise u donc v divise 1 (car v premier avec u donc
106 ● Supposons que (x, y) soit solution. aussi avec u2). Donc v = 1 ou v = – 1. En raisonnant de
5 divise 4 500 – 5x2 donc 5 divise y2. À l’aide d’un la même façon avec u on montre que u = 1 ou u = – 1.
tableau de congruences modulo 5, on établit que En étudiant les quatre cas on trouve les quatre solu-
y2 ≡ 0 mod 5 équivaut à y ≡ 0 mod 5. Donc 5 divise y. tions suivantes :
Donc il existe v tel que y = 5v. (– 1 ; – 1 ; 3), (1 ; 1 ; 3), (– 1 ; 1 ; 1), (1 ; – 1 ; 1).
109 1. x – 3 est divisible par 4 et par 6 donc par 12. PGCD égal à 8. Donc n = 8k + 3. Réciproquement, on
La réponse a) est fausse. vérifie que si n = 8k + 3, le PGCD de p et q est bien 4.
Les réponses b) et c) sont justes. La réponse e) est juste. En effet, si n = 8k + 1, on véri-
2. a) Juste. En effet si a et b avaient la même parité il fie facilement que 2 divise p et q. Comme le PGCD de
en serait de même de a2 et b2 et N serait pair. p et q n’est ni 4 ni 8 (obtenus avec d’autres valeurs).
b) Juste car N = (a + b) (a – b). PGCD(p ; q) = 2. On procède de même avec n = 8k + 5.
c) Fausse. p est impair et q aussi.
3. 5q – p = 8. La réponse a) est juste. 110 1. Faux. a et b peuvent être premiers entre eux.
b) Est juste car si n est pair, p et q sont impairs et le En effet, si a et b sont premiers entre eux on peut
PGCD de p et q est 1. trouver x et y tels que ax + by = 1.
La réponse c) est juste. En effet PGCD(q ; q) = 8 D’où a(6x) + b(6y) = 6. Donc on a trouvé u = 6x et
implique 8 divise n + 1 soit n = 8k + 7. v = 6y tels que au + bv = 6 avec a et b premiers entre
Réciproquement si n = 8k + 7, on vérifie que 8 divise eux.
bien p et q. 2. Vrai. Pour le justifier, on raisonne par l’absurde. Si
La réponse d) est juste. En effet PGCD(p ; q) = 4 5 ne divise ni a ni b, a = 5k + c et b = 5k′ + d avec c de d
implique 4 divise n + 1, c’est-à-dire : n = 4k + 3 mais il non nuls et inférieurs à 5. On en déduit alors que ab
faut enlever les valeurs impaires de k qui donnent un n’est pas divisible par 5 d’où la contradiction.
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