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Cours Fi 2 Eme Presentation
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FISCALITE INTERNATIONALE
My Brahim EL MOUSSAOUI
Plan
Exemple:
La société ABC a affecté à son établissement stable au Maroc les personnes suivantes
ayant des statuts spécifiques :
▪ Mr Jean, est le directeur technique local, il a conclu un contrat de travail avec
l'établissement stable agissant pour le compte de son siège pour une durée d‘un
an. Les salaires sont payés à Monsieur Albert par cet établissement stable qui les
enregistre dans ses frais généraux déductibles de la base de l'impôt sur les
sociétés.
▪ Mr Didier, ingénieur est salarié du siège. Il perçoit ses salaires à l'étranger. Durant
l'année civile 2015, Mr Didier s'est séjourné au Maroc pendant 4 mois. Les
rémunérations de cette personne ont été supportées par l'établissement stable qui les
a déduit de sa base imposable à l'IS au titre de l'exercice 2015.
▪ Mr Hervé, directeur financier, a effectué un déplacement de deux mois au Maroc pour
superviser les opérations comptables de l'établissement stable. Les coûts de cette
personne ont été pris en compte pour partie dans les frais de siège imputés à
l'établissement stable.
CHAPITRE I- LES TRAVAILLEURS ETRANGERS
Mr Jean
▪ Du fait de la résidence au Maroc pendant plus de six mois de cette personne,
salariée localement, les rémunérations payées à ladite personne sont passibles de
l'IR Marocain dans les conditions de droit commun. L'Etat français peut intégrer ces
salaires dans la base globale des revenus imposables de Mr Jean à condition de
procéder à l'imputation de l'impôt marocain.
Mr Didier
▪ En dépit de la résidence de cette personne au Maroc pendant une durée inférieure à
six mois, et du fait que les salaires de cette personne ont été déduits de la base
imposable de l'établissement stable au Maroc, ces rémunérations sont passibles de
l'IR marocain.
Mr Hérvé :
▪ Cette personne n'a pas résidé au Maroc pendant une durée plus de six mois, de
même les rémunérations de cette personne ont été prises en compte d'une façon "
indirecte dans les frais de siège qui sont déductibles du résultat fiscal de
l'établissement stable par respect des conditions (Réalité, Attestation fiscale visée
par l’Administration Fiscale étrangère ….). Il en résulte que les rémunérations de Mr
Hérvé ne sont pas imposables au Maroc.
CHAPITRE I- LES TRAVAILLEURS ETRANGERS
Le lieu d'imposition à la T.V.A. est défini par les dispositions de l'article 88 du C.G.I
qui prévoient qu' une opération est réputée faite au Maroc :
s'il s'agit d'une vente lorsque celle-ci est réalisée aux conditions de livraison
de la marchandise au Maroc ;
s'il s'agit de toute autre opération lorsque la prestation fournie, le service rendu,
le droit cédé ou l'objet loué sont exploités ou utilisés au Maroc.
La TVA n’est donc pas visée par les conventions fiscales de non
double imposition
CHAPITRE II- LA TVA ET LES OPERATIONS TRANSFRONTALIERS
▪ Une vente est réputée faite au Maroc lorsque la délivrance de la marchandise est
effectuée sur le territoire marocain.
Pour déterminer si une opération est passible ou non de la T.V.A, il faut combiner la règle
de territorialité avec les dispositions régissant les opérations d’importation et
d’exportation.
▪ A l'importation, et sous réserve de certaines exclusions prévues par les régimes
économiques en douane, la T.V.A. s'applique aux biens importés.
▪ A l'exportation, la loi prévoit expressément l'exonération des produits et services livrés à
l'exportation.
CHAPITRE II- LA TVA ET LES OPERATIONS TRANSFRONTALIERS
En principe
Exemple
▪ Une entreprise marocaine liée par un contrat avec un client situé à l'étranger
pour la réalisation d'études d'ingénierie.
✓ S'agissant de prestations de services réalisées au Maroc et qui sont
exploitées ou utilisées à l'étranger en vertu d'un contrat libellé en devises,
elles sont analysées comme des exportations de services.
CHAPITRE II- LA TVA ET LES OPERATIONS TRANSFRONTALIERS
Exemple
▪ Centres d’appel
✓ Les prestations de services rendues par des centres d’appel marocains à des
clients situés à l’étranger ne sont pas passibles à la TVA dès lors qu’elles sont
destinées à être utilisées ou exploitées en dehors du territoire marocain.
▪ Etudes
✓ Quel que soit le lieu où sont réalisées les études, celles-ci sont taxables dès
lors qu’elles sont utilisées ou exploitées au Maroc.
CHAPITRE II- LA TVA ET LES OPERATIONS TRANSFRONTALIERS
Cas particuliers
Intérêts de prêts
▪ Les intérêts de prêts réglés par une entreprise installée au Maroc à une entreprise
étrangère domiciliée ou non au Maroc, en rémunération de crédits, sont passibles de
la T.V.A.
▪ La prestation étant considérée avoir été utilisée au Maroc.
Formation
▪ Les dépenses relatives à la formation à l’étranger du personnel d’une entreprise,
constituent un investissement dans le capital humain susceptible d’améliorer le
rendement des employés de l'entreprise et donc d'augmenter sa capacité productive.
▪ Pour cette prestation, le principe fondamental qui détermine son imposition au
Maroc est constitué par l’exploitation et l’utilisation de la formation sur le territoire
marocain.
CHAPITRE II- LA TVA ET LES OPERATIONS TRANSFRONTALIERS
Cas particuliers
Exportation de services
▪ Prestations de services destinées à être exploitées ou utilisées en dehors du
territoire marocain : travaux d'études ou d'expertise ; réalisation de films publicitaires ou autres ;
conseil, marketing, etc.
▪ Les prestations de services portant sur des marchandises exportées effectuées pour le
compte d’entreprises marocaines sont taxables sauf exception (régime d’admission
temporaire ou régime suspensif de TVA)
CHAPITRE II- LA TVA ET LES OPERATIONS TRANSFRONTALIERS
LES OPERATIONS D’EXPORTATION
Conditions d’exonération
Ventes de biens
▪ Production des titres de transport, récépissés de douane ou autres documents qui
accompagnent les produits exportés.
Exportation de services
▪ Production de la facture établie au nom du client à l'étranger
▪ et des pièces justificatives du règlement en devises
CHAPITRE II- LA TVA ET LES OPERATIONS TRANSFRONTALIERS
LES OPERATIONS D’EXPORTATION
Principe : Art. 103 du CGI : le crédit de taxe ne peut aboutir à un remboursement, même partiel,
de la taxe ayant grevé une opération déterminée sauf pour les cas suivants :
✓ Dans le cas d'opérations réalisées sous le bénéfice des exonérations ou du régime suspensif
prévus aux articles 92 et 94 du C.G.I, si le volume de la taxe due ne permet pas l'imputation
intégrale de la taxe, le surplus est remboursé dans les conditions et selon les modalités définies par
voie réglementaire.
Modalités de remboursement
▪ La demande de remboursement doit être formulée sur ou d’après un imprimé modèle
fourni par l'Administration,
✓ Elle doit être déposée auprès du service local des impôts dont dépend le bénéficiaire à la fin de
chaque trimestre de l’année civile au titre des opérations réalisées au cours du ou des trimestres
écoulés,
✓ Elle doit être accompagnée de la déclaration de chiffre d'affaires visée à l'article 111 du C.G.I et des
pièces justificatives constituant le dossier de remboursement.
▪ Cette demande doit être effectuée dans un délai n’excédant pas l’année suivant le trimestre pour
lequel le remboursement est demandé.
✓ Ainsi, le dépôt de la demande de remboursement de la TVA ouvrant droit à déduction au titre du 1er
trimestre 2016, peut être effectué au plus tard le 31 mars 2017.
CHAPITRE II- LA TVA ET LES OPERATIONS TRANSFRONTALIERS
LES OPERATIONS D’IMPORTATION
Importation de biens
L’application de la TVA à l’importation incombe à l’Administration des D ouanes et
impôts indirects
Le fait générateur de la TVA est constitué à l'importation par le dédouanement
des marchandises, matières ……
Importation de services
Rappel :
▪ Les prestations de services sont taxables à la TVA marocaine dès lors qu’elles sont
destinées à être exploitées ou utilisées dans le territoire marocain.
Obligations des sociétés non résidentes exportatrices de services au Maroc
▪ Art. 115 du CGI: Les personnes physiques ou morales étrangères sont passibles de
la taxe sur la valeur ajoutée pour les opérations taxables qu'elles accomplissent au
Maroc, même de manière occasionnelle.
▪ En revanche, ces sociétés restent passibles de tous autres impôts directs en vigueur,
dans les conditions normales d'assiette et de recouvrement prévues en la matière
(taxe professionnelle…)
CHAPITRE III- LES REGIMES PARTICULIERS D’IMPOSITION
2- Centre de coordination
Définition et champ d’application
▪ toute filiale ou établissement d'une société non résidente ou d'un groupe
international dont le siège est situé à l'étranger
▪ et qui exerce, au seul profit de cette société ou de ce groupe, des fonctions de
direction, de gestion, de coordination ou de contrôle.
✓ fourniture de prestations de services correspondant à des fonctions de direction, de gestion,
de coordination ou de contrôle au seul profit de la société étrangère ou du groupe
international dont ils sont la succursale ou la filiale.
» la fourniture des services administratifs relatifs à la gestion interne du groupe ;
» la centralisation des travaux comptables, administratifs et d’informatique ;
» la gestion des ressources humaines, telles que la gestion du personnel, la formation et la mise en place
des systèmes de paie.
CHAPITRE III- LES REGIMES PARTICULIERS D’IMPOSITION
Centre de coordination
Régime fiscal
Régime fiscal
▪ L’exonération totale d’I.S. et l’imposition au taux réduit de 8,75% s’appliquent
également aux opérations réalisées entre:
4- Holding Offshore
Définition et champ d’application
▪ toute personne morale
✓ constituée de personnes physiques ou morales de nationalité étrangère,
✓ ayant pour objet exclusif la gestion de portefeuille et la prise de participations dans des
✓ entreprises non résidentes et dont le capital est libellé en monnaies étrangères convertibles et dont
toutes les opérations sont effectuées en monnaies étrangères convertibles.
Holding Offshore
Régime fiscal
▪ Imposition, pendant les quinze (15) premières années consécutives suivant la date de
leur installation, à un impôt forfaitaire fixé à la contre valeur en dirhams de 500 dollars
U.S. par an
✓ Cette imposition est libératoire de tous autres impôts et taxes sur les bénéfices ou les revenus.
▪ Après expiration de ce délai de quinze (15) ans, imposition à l'I.S. dans les
conditions de droit commun à savoir :
✓ soit 17,50% pour les opérations réalisées avec l’étranger
Les entreprises ayant le statut CFC doivent réaliser avec les entreprises non résidentes des
pourcentages minima de leur chiffre d’affaires au titre des activités pour lesquelles ledit statut
est accordé, comme suit :
Pour les entreprises bénéficiant du statut CFC et exerçant pour une partie des activités sur le
marché local, elles doivent opérer une séparation formelle et effective de ces activités de
celles exercées au plan régional et international.
CHAPITRE III- LES REGIMES PARTICULIERS D’IMPOSITION
IS
- Pour les entreprises financières et de services
La base imposable est la plus élevée entre le Résultat fiscal déterminé selon les régles de
droit commun et le montant de 5% des charges de fonctionnement .