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.c
hs BTS CGO
2 mai 2012
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I ALGÈBRE 11
1 NOMBRES 13
1.1 CALCULS NUMÉRIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
.c
1.2 DIFFÉRENTS SIGNES MATHÉMATIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2 OPÉRATIONS dans R 19
2.1 DIVISEURS de NOMBRES ENTIERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
hs
3 RAPPEL sur les FRACTIONS 33
3.1 PROPORTIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
5 RACINES CARRÉES 49
m
6 CALCULATRICE 53
6.1 PARENTHÈSES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
fo
7 EXPRESSIONS ALGÉBRIQUES
MONÔMES - POLYNÔMES 55
in
7.2 MONÔMES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
7.3 POLYNÔMES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
8 DÉVELOPPEMENT ET FACTORISATION 61
8.1 IDENTITÉS REMARQUABLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
8.2 FACTORISATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
II ÉQUATIONS - INÉQUATIONS 73
9 GÉNÉRALITÉS SUR LES ÉQUATIONS 75
9.1 DÉFINITIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
om
10.1 RÉSOLUTION ET DISCUSSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
11 RÉSOLUTION D'INÉQUATIONS 87
11.1 ORDRE ET OPÉRATIONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
11.2 INTERVALLES DE R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
.c
11.3 INÉQUATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
11.6 EXERCICES
hs
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
12 NOTION DE FONCTIONS 99
12.1 NOTION DE FONCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
om
16.4 INÉQUATIONS LINÉAIRES À DEUX VARIABLES . . . . . . . . . . . . . . . . 143
.c
17.1 FONCTION CARRÉE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
om
20.4 FONCTION RACINE CARRÉE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
.c
21.2 CALCUL DE LA TANGENTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208
22 DÉRIVÉES 215
22.2 RAPPEL
hs
22.1 PRÉSENTATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215
25 LOGARITHMES 249
25.1 COURS FONCTION LOGARITHME NÉPÉRIEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249
om
26.4 TABLEAU DE VARIATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266
IV PROBABILITÉS 273
.c
27 LES PROBABILITÉS ÉLÉMENTAIRES 275
27.1 DÉFINITIONS hs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275
31 DÉNOMBREMENT 307
31.1 TIRAGE SUCCESSIF AVEC REMISE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 307
om
33.1 RAPPEL DE RÉDACTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 327
.c
34 LOI NORMALE 331
34.1 INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 331
hs
34.2 ILLUSTRATION de CONTINUITÉ
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 333
V REVISIONS 377
38 RÉVISIONS 379
om
38.1 Exercice 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 379
39 REVISIONS 383
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hs
at
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om
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m
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in
ALGÈBRE
hs
at
m
fo
in
11
om
NOMBRES
.c
Nombres
Il existe plusieurs ensembles de nombres.
hs
L'ensemble des nombres entiers naturels N
L'ensemble des nombres entiers naturels privés de 0,
= 0, 1, 2, ...n
N* = 1, 2, ..., n
L'ensemble des nombres entiers relatifs Z = ... − 4, −3, −2, −1, 0, 1, 2, ..., n, c'est l'ensemble des
entiers positifs (c'est à dire naturels) et l'ensemble des entiers négatifs.
at
Donc tous les entiers naturels sont des entiers relatifs. On dit que N⊂Z ( lire l'ensemble N est
inclus dans l'ensemble Z) .
L'ensemble des décimaux D. Un nombre décimal est un nombre à virgule. Les entiers sont des
décimaux particuliers. On peut écrire 3 ou 3,0 ;
m
a
L'ensemble des nombres rationnels ou fractionnaires Q est l'ensemble des nombres de la forme
b
où a et b sont des entiers relatifs b 6= 0.
1 1
Attention ne pas confondre et 0,33. La fraction est un nombre juste tandis que 0,33 est une
3 3
1 3
approximation à 0,01 près de , par contre le décimal 0,75 est égal au rationnel .
fo
3 4
On a donc N⊂Z⊂D⊂Q
Se lit : L'ensemble N est inclus dans l'ensemble Z qui est lui même inclus dans l'ensemble D qui
est lui même inclus dans l'ensemble Q .
in
Certains rationnels ne peuvent pas être écrits sous forme décimale. Ils ont une écriture décimale
illimitée.
2
Par exemple
7
= 0, 285714285714285714...
13
om
Autrement dit il n'existe pas de nombre de la forme où a et b sont des entiers et tel que
b b
√
On peut le montrer de la façon suivante. Supposons que 2 soit un rationnel, c'est à dire qu'il
existe deux entiers a et b premiers entre eux (ils n'admettent que 1 pour diviseur commun) tels
a
√
que
b
= 2. On en déduit que ( ab )2 = 2 soit a2 = 2b2 .
Par conséquent a a 2
avait été impair alors a serait également impair. En
est un nombre pair car si
2 2
eet un nombre impair est de la forme 2n+1 et son carré (2n + 1) = 4n + 4n + 1 serait également
.c
impair. Comme a 2 2 2 2 2
est pair alors on peut poser a = 2n comme a alors 4n = 2b soit b = 2n . Par
conséquent b 2
serait également pair car b l'est.
Ce résultat est en contradiction avec la supposition que a et b soient premiers entre eux.
√
hs
Donc il n'existe pas de fraction
rationnel mais un irrationnel.
a
b
telle que ( ab )2 = 2. On en conclut que 2 n'est pas un nombre
at
m
fo
in
Tous ces ensembles constituent l'ensemble des nombres réels R . On en conclut que N⊂Z⊂D⊂
Q ⊂ R.
om
Figure 1.1 Les diérents Ensembles
.c
L'ensemble des nombres réels R privés de 0 : R*
L'ensemble des nombres réels R privés de 0 et uniquement positifs : R∗+
Ci dessous la représentation de la droite numérique ou droite réelle supportant l'ensemble des
nombres réels :
hs
at
Signes d'opérations
+ (plus) indique une addition
- (moins) indique une soustraction
om
x (multiplication). Le signe peut être remplacé par un point ou être sous entendu lorsque les
facteurs sont représentés par des lettres.
Exemple : a.b.c ou abc ou a X b X C. Dans ce polycopié on emploie aussi l'étoile à la place
du signe multiplié X .
3 X 7 ou 3 * 7 pour éviter de le confondre avec l'inconnue x.
.c
b
an (a élevé à la puissance n ) n est l'exposant.
√n
a (racine énième de a) le nombre n représente l'indice de la racine. Quand cet indice est 2, cet
indice est sous entendu.
hs
Signes de relation
= (égal) égalité entre deux quantités.
>
at
(plus grand que) la quantité placée à gauche du signe est plus grande que celle placée à droite
du signe (5 > 3).
< (plus petit que) la quantité placée à gauche du signe est plus petite que celle placée à droite du
signe (2 < 8 ).
m
≥ supérieur ou égal à
≤ inférieur ou égal à
≡ identique à
6= diérent de
() parenthèses. Elles indiquent que les opérations qu'elles renferment doivent être eectuées en
priorité.
in
[] les crochets. Pour mettre entre parenthèses une expression déjà entre parenthèses, on se sert
de crochets.
Exemple : 16 X [15(a - b)].
{} Les accolades. Pour mettre entre parenthèses une expression déjà entre crochets, on se sert
d'accolades.
Autres signes :
∩ intersection entre deux membres d'une expression
∈ ( appartient à )
∈
/ ( n'appartient pas à )
om
∃ (il existe)
⇒ (implique que )
.c
hs
at
m
fo
in
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
OPÉRATIONS dans R
Valeur absolue
.c
La valeur absolue d'un réel x, noté |x|, est le nombre réel toujours positif :
5 + 3 = 8 ; ( - 5) + ( - 10 ) = - 15
On eectue la somme des valeurs absolues de chaque nombre et on garde le signe commun aux
deux nombres.
in
Pour additionner deux nombres algébriques (nombres réels) de signes opposés, on fait la diérence
de leur valeur absolue en gardant le signe du nombre qui a la plus grande valeur absolue.
(+4) + (−10) = −6 ; que l'on écrit couramment :4 + (−10) = −6 ; Le signe + est sous entendu
devant un nombre
(+13) + (−2) = 11 ; que l'on écrit couramment :(+13) + (−2) = 11 ; Le signe + est sous entendu
devant un nombre
L'absence de signe devant un nombre signie que le nombre est positif (signe +).
19
a + b + c + d = [(a + b) + c] + d
5 + 3 + 8 + 4 = [(5 + 3) + 8] + 4 ⇔ 5 + 3 + 8 + 4 = (8 + 8) + 4 ⇔ 16 + 4 = 20
Propriétés de l'addition
om
commutativité : a+b=b+a
associativité : a + (b + c) = (a + b) + c
a+0=0+a=a
a + (−a) = (−a) + a = 0
(−a)est l'opposé de a
.c
Propriétés de la diérence
Dénition : la diérence de deux nombres algébriques a et b est le nombre c qu'il faut
hs
ajouter à b pour obtenir a .
a−b=c
Dans une égalité on peut faire passer un terme d'un membre à l'autre en changeant son signe.
a−b=c
at
a=c+b
Lorsqu'une parenthèse est précédée du signe + , on supprime les parenthèses sans rien changer
a + (b + c − e) = a + b + c − e
5 + (2 + 3 − 4) = 5 + 2 + 3 − 4
fo
Lorsqu'une parenthèse est précédée du signe - , on supprime les parenthèses en changeant les
signes des facteurs contenus dans les parenthèses
a − (b + c − e) = a − b − c + e
5 − (2 + 3 − 4) = 5 − 2 − 3 + 4
in
Propriétés de la multiplication
commutativité : a∗b=b∗a
a∗0=0∗a=0
a∗1=1∗a=a
a ∗ a1 = a1 ∗ a = 1(a 6= 0). a1 est l'inverse de a.
associativité : a ∗ (b ∗ c) = (a ∗ b) ∗ c
distributivité :a ∗ (b + c) = a ∗ b + a ∗ c)
om
Le produit de deux nombres algébriques de même signe est un nombre positif dont la valeur absolue
est le produit des valeurs absolues des deux nombres.
Le produit de deux nombres algébriques de signes opposés est un nombre négatif dont la valeur
.c
absolue est le produit des valeurs absolues des deux nombres.
- du signe plus si le nombre de signes moins est pair (−1)(+2)(−3)(−4) = −24 ; (−1)(+2)(−3)(+5) =
+30
at
m
fo
in
om
Figure 2.1: Tableau des signes
.c
Si on considère c comme l'opposé de b alors c = −b et b+c=0
l'égalité (1) équivaut à a ∗ 0 = ab + a(−b)
Or a∗0=0 donc ab + a(−b) = 0 (2)
En ajoutant −(ab)
hs
aux deux membres de l'égalité (2) on obtient :
a(−b) = −(ab)
En ajoutant dc aux deux membres de l'égalité (3) on obtient (−d)(−c) − (dc) + dc = dc, soit
m
(−d)(−c) = dc
Pour multiplier une somme par un nombre, il faut multiplier chaque terme de la somme par le
nombre.
m(a + b + c) = ma + mb + mc
in
5(2 + 3 + 4) = 10 + 15 + 20 = 45 ⇔ 5 ∗ 9 = 45
(a + b − c)(d + e) = ad + ae + bd + be − cd − ce
Chacune des deux sommes est appelée facteur du produit
Produit nul
Si l'un des deux facteurs d'un produit est nul, le produit est nul.
om
Le quotient de deux nombres algébriques est un nombre algébrique dont la valeur absolue est le
quotient des valeurs absolues des deux nombres et dont le signe résulte de la règle des signes (RDS
- voir Tableau ci dessus).
Le signe du quotient
a
b
obéit à la même règle que celle du produit ab
a
Le quotient de deux nombres a et b se note ou a : b ,
b
.c
a est le dividende,
b le diviseur
q le quotient hs
a
b
= q; −14
−2
= +7; −12
6
= −2; 18
−6
= −3
Pour diviser une somme par un nombre, il sut de diviser chaque terme de la somme par ce nombre
a+b+c a
m
=m + mb + mc
4+8+10
2
= 42 + 28 + 10
2
= 11
fo
soustraction.
7 + 2 ∗ 3 = 7 + 6 = 13; 5 ∗ 7 − 12 = 35 − 12 = 23
INTRODUCTION
Posons la division du nombre 37 par le chire 3. Le nombre 37 est le dividende, le chire 3 est le
diviseur et le chire 1 est le reste.
om
Figure 2.2 division
Considérons la division sans reste de 35 par 7. Le quotient est 5 et le reste est nul. On dit que :
- 35 est un multiple de 7 ou
.c
- 35 est divisible par 7 ou
DÉFINITIONS :
at
1° DIVISEUR D'UN NOMBRE
- Un nombre est diviseur d'un autre s'il est contenu un nombre exact de fois dans cet autre, c'est
à dire que le reste est nul.
m
2° PRINCIPES DE DIVISIBILITÉ
- Tout nombre qui en divise plusieurs autres divise leur somme. 7 divise les nombres 21,
35, 49. Le chire 7 divise leur somme 105. En eet :
in
21 = 3 fois 7
35 = 5 fois 7
49 = 7 fois 7
- Tout nombre qui en divise un autre divise les multiples de cet autre. 5 divise 15 ; le
chire 5 divise 60 soit 4 fois 15 . En eet, 60 est la somme de quatre nombres égaux à 15 : 60 =
15 + 15 + 15 + 15
Le chire 5 divisant 15, divise les 4 parties de cette somme et, par conséquent, la somme entière
60.
-Si un nombre est divisible par un deuxième nombre, il est divisible par les sous
multiples de ce deuxième nombre. 60 est divisé par 15 ; le nombre 15 divise 4 fois 60 ; le chire
5 divise 3 fois 15 mais aussi 3 X 4 fois 15 soit 12 X 15 = 60.
om
- Tout nombre qui en divise deux autres divise leur diérence. 9 divise 99 et 45. Il divise
leur diérence 54. En eet :
99 = 11 fois 9
45 = 5 fois 9
.c
99 - 45 = 11 fois 9 - 5 fois 9
54 = 6 fois 9
CARACTÈRES DE DIVISIBILITÉ
hs
On appelle caractère de divisibilité, une règle permettant de reconnaître, sans eectuer la division,
si un nombre est divisible par un autre donné.
- Divisibilité par 2 : Un nombre est divisible par 2 lorsque le chire de ses unités est zéro ou un
at
chire pair. Les chires pairs sont : 2, 4, 6, 8.
Ex : 10 = 2 X 5 ; donc, 2 divise 10 et, par suite, tous les multiples de 10, c'est à dire tous les
nombres terminés par 0.
m
Ex : Soit le nombre 356, terminé par un chire pair, il est divisible par 2. En eet :
356 = 350 + 6
2 divise 350 qui est terminé par 0, il divise aussi 6 ; divisant 350 et 6, il divise aussi leur somme
356.
fo
in
- Divisibilité par 5 : Un nombre est divisible par 5 lorsque le chire de ses unités est un zéro ou
un 5.
Ex : 10 = 5 X 2 ; donc 5 divise 10 et , par suite tous les multiples de 10, c'est à dire tous les
nombres terminés par 0.
285 = 280 + 5
5 divise 280 qui est terminé par 0, il divise aussi 5 ; divisant 280 et 5, il divise aussi leur somme
285. 15, 20, 35 , 45, 275, 625 sont divisibles par 5
om
- Divisibilité par 4 : Un nombre est divisible par 4 lorsque ces derniers chires à droite sont des
zéros ou forment un nombre divisible par 4.
Ex : 100 = 4 X 25 ; 4 divise 100 donc tous les multiples de 100, c'est à dire tous les nombres
terminés par deux zéros.
Ex : 1524 : les deux derniers chires forment le nombre 24, divisible par 4. 1524 est divisible par
.c
4. En eet :
1524 = 1500 + 24
4 divise 1500 qui est terminé par deux zéros ; il divise 24 ; divisant 1500 et 24 il divise leur somme
1524. 300, 1700 , 3200 sont divisibles par 4.
hs
- Divisibilité par 25 : Un nombre est divisible par 25 lorsque ces derniers chires à droite sont
des zéros ou forment un nombre divisible par 25.
Ex : 100 = 25 X 4 ; donc 25 divise 100, et par suite, tous les multiples de 100, c'est à dire tous les
nombres terminés par deux zéros.
at
Ex : Soit le nombre 1375, dont les deux derniers chires forment le nombre 75, divisible par 25 ;
1375 est divisible par 25. En eet :
1375 = 1300 + 75
m
25 divise 1300 qui est terminé par deux zéros ; il divise aussi 75 ; divisant 1300 et 75, il divise leur
somme 1375.
1375 est divisible par 25 parce que 75 est divisible par 25.
fo
- Divisibilité par 3 : Un nombre est divisible par 3 lorsque la somme des valeurs absolues de ses
chires est divisible par 3.
in
Ex : 2934 est divisible par 3 car la somme : 2 + 9 + 3 + 4 = 18 est divisible (est un multiple) de
3. 2934 : 3 = 978.
- vi par 9 : Un nombre est divisible par 3 lorsque la somme des valeurs absolues de ses chires
est divisible par 9.
Ex : 2934 est divisible par 9 car la somme : 2 + 9 + 3 + 4 = 18 est divisible (est un multiple) de
9. 2934 : 9 = 326.
om
.c
hs
at
m
fo
in
Nombre premier : Un nombre premier est un entier naturel qui admet exactement
deux diviseurs distincts entiers et positifs (qui sont alors 1 et lui-même). Cette dénition
exclut 1, qui n'a qu'un seul diviseur entier positif ;
Formons un tableau de nombres premiers inférieurs à 100. Écrivons tous les nombres de 1 à 100 et
nous supprimerons tous les nombres qui ne sont pas premiers. Les nombres supprimés sont grisés.
- tous les multiples de 2, c'est à dire tous les nombres de 2 en 2 à partir du plus petit qui est 2 X
2 = 22 = 4.
om
- tous les multiples de 3, le plus petit 3 X 2 (multiple de 2) a déjà été grisé. On commence donc à
3 X 3 = 32 = 9, et nous supprimerons tous les nombres de 3 en 3.
- tous les multiples de 4. Or cela est déjà fait puisque ces nombres sont multiples de 2. - tous les
multiples de 5 en commençant à 5 X 5 = 52 = 25, car 5 X 2, 5 X 3, 5 X 4 multiples de 2, 3, 4,
sont déjà supprimés.
.c
- tous les multiples de 7, en commençant à 7 X 7 = 72 = 49, car 7 X 2, 7 X 3, 7 X 4, 7 X 5, 7 X 6
multiples de 2, 3, 4, 5, 6, sont déjà supprimés.
- tous les multiples de 8. Or cela est déjà fait puisque ces nombres sont multiples de 2.
hs
- tous les multiples de 9. Or cela est déjà fait puisque ces nombres sont multiples de 3.
- tous les multiples de 10. Or cela est déjà fait puisque ces nombres sont multiples de 5.
- tous les multiples de 11, en commençant à 11 X 11 = 112 = 121 ; mais 121 dépasse 100. Tous
les multiples de 11 inférieurs à 100 sont déjà supprimés. Pour la même raison, il ne reste aucun
multiple des nombres supérieurs à 11 ; donc les nombres qui restent sont des nombres premiers.
at
m
fo
in
om
Ce nombre n'est pas divisible par 2, 3, 5, 7, 11, 13. Or 132 = 169 qui est supérieur à 121. La
remarque ci dessus permet de conclure que 127 est un nombre premier.
Règle : On arrêtera les essais au premier nombre dont le carré est supérieur au nombre donné.
Dire que 127 est inférieur à 132 , c'est dire que 127 est inférieur à 13 fois 13, c'est donc dire que
.c
le quotient de 127 par 13 est inférieur à 13 donc :
Règle (plus commode) On arrêtera les essais dès que l'on aura trouvé un quotient inférieur
au diviseur essayé.
hs
Ex : 173 est il premier ?
at
Il n'est pas divisible par 2, 3, 5, 7 , 11. essayons par 13, puis par 17 :
m
fo
En divisant 173 par 17, le quotient 10 est inférieur au diviseur , il est donc inutile de continuer ;
173 est un nombre premier.
om
.c
Figure 2.5 Tableau des nombres premiers inférieur à 1000
hs
Décomposition d'un nombre en facteurs premiers :
Cette opération à pour but de remplacer un nombre donné par une multiplication de
at
nombre entier.
Exemple : Décomposition de nombre 240 en produit de facteurs premiers :
240 = 2Ö120 (2 est le plus petit nombre premier qui divise le nombre 240)
120 = 2Ö60 (2 est le plus petit nombre premier qui divise le nombre 120)
m
60 = 2Ö30 (2 est le plus petit nombre premier qui divise le nombre 60)
30 = 2Ö15 (2 est le plus petit nombre premier qui divise le nombre 30)
15 = 3Ö5 (3 est le plus petit nombre premier qui divise le nombre 15)
fo
1274 = 2 x 637 (2 est le plus petit nombre premier qui divise le nombre 1274)
637 = 7 x 91 (7 est le plus petit nombre premier qui divise le nombre 637)
alors 1274 = 2 x 72 x 13
Pour réaliser pratiquement cette décomposition, on trace un trait vertical à droite du nombre à
décomposer. En appliquant, quand on le peut, les caractères de divisibilité, on cherche le plus
petit diviseur premier du nombre donné. On fait la division et l'on place le quotient trouvé sous le
nombre à décomposer. On opère de même sur ce quotient ... ainsi de suite jusqu'à ce que le dernier
quotient soit égal à 1.
om
.c
Figure 2.6 décomposition en facteurs premiers
hs
P.G.C.D.
Le P.G.C.D. (Plus Grand Commun Diviseur) de deux nombres est le produit des facteurs premiers
at
communs au deux nombres. Ces facteurs premiers étant aectés des exposants les plus petits.
1278 = 2 * 32 * 71 276 = 22 * 3 * 23 Exemple : le PGCD de 1278 et 276 noté pgcd(1278 ; 276) =
2 * 3 = 6
m
P.P.C.M
in
Le P.P.C.M. (Plus Petit Commun Multiple) de deux nombres est le produit de tous les facteurs
premiers ( communs ou non) des deux nombres, chacun étant aecté de l'exposant le plus élevé
qu'il ait dans l'une ou l'autre des deux compositions.
1278 = 2 * 32 * 71
276 = 22 * 3 * 23
378 = 2 x 33 x 7
1764 = 22 x 33 x 72
630 = 2 x 32 x 5 x 7
a) P.G.C.D. = 2 * 32 * 7 = 126.
126 est le plus grand nombre contenu à la fois dans 378, 1764, 630. On peut donc écrire : (378 +
om
1764 + 630) = 126 (3 + 14 + 5)
b) P.P.C.M. = 22 * 33 * 5 * 72 = 26 460
26460 est le plus petit nombre contenant à la fois 378, 1764, 630.
.c
26460 = 15 fois 1764
hs
La décomposition en facteur premiers, le P.G.C.D. et le P.P.M.C. seront employés dans la mise en
facteurs de polynômes et dans la simplication des fractions.
Emploi de la calculatrice
at
consultez le chapitre 6 la section 6.2, page .53
m
fo
in
om
RAPPEL sur les FRACTIONS
Dénitions
.c
Divisons deux nombres entre eux, sans eectuer l'opération de division. C'est un quotient. Ceci
se représente par ce que l'on appelle une fraction, qui est formée des deux nombres écrits l'un au
dessus de l'autre et séparés par un trait. Le nombre du dessus s'appelle le numérateur, celui du
dessous, le dénominateur qui ne doit jamais être nul.
hs
Une fraction est une ou plusieurs parties de l'unité divisée en un de nombre de parties égales.
3
Exemple : ;
7
L'unité à été divisée en 7 parties égales, et 3 parties on été choisies.
1. Si deux fractions ont le même dénominateur, la plus grande est celle qui a le plus grand
numérateur.
5 3 5 5 3
Exemple :
11
et
11
. La plus grande est
11
, on écrira donc
11
> 11
fo
2. Si deux fractions ont le même numérateur, la plus grande est celle qui a le plus petit déno-
minateur.
11 11 11 11 11
Exemple :
5
et
3
. La plus grande est
3
, on écrira donc
3
> 5
3. Quand les deux exemples ci-dessus ne peuvent s'appliquer, pour comparer des fractions il
in
faut soit :
- les réduire au même dénominateur,
- les transformer en nombres décimaux en eectuant la division.
33
om
b b 3 3 3 7 7 7 7
Transformations de fractions
(ici l'étoile représente le signe de la multiplication)
- Lorsqu'on multiplie le numérateur d'une fraction par 2, 3, 4, ..., n, on rend cette fraction 2, 3, 4,
..., n fois plus grande.
.c
1 1∗3 3
Exemple :
2
∗3= 2
= 2
- Lorsqu'on divise le numérateur d'une fraction par 2, 3, 4, ..., n, on rend cette fraction 2, 3, 4, ...,
n fois plus petite.
9 9:3 3
Exemple :
12
:3= 12
=
hs 12
- Lorsqu'on multiple le dénominateur d'une fraction par 2, 3, 4, ..., n, on rend cette fraction 2, 3,
4, ..., n, plus petite
9 9
Exemple :
12
> 12∗3
- Lorsqu'on divise le dénominateur d'une fraction par 2, 3, 4, ..., n, on rend cette fraction 2, 3, 4,
at
..., n, plus grande
9 9 9 9
Exemple :
12
< 12:3
; car
12
< 4
On ne change pas la valeur d'une fraction en multipliant ou en divisant ses deux termes par un
même nombre, en eet si on multiplie le numérateur par n la fraction devient n fois plus
m
Simplication de fractions
Simplier une fraction c'est la remplacer par une fraction égale ayant des termes les plus petits
in
possibles.
Pour simplier une fraction, il sut de diviser numérateur et dénominateur par un de leur commun
diviseur commun.
1278 639∗2 639
Exemple :
276
= 138∗2
= 138
Fraction irréductible
Pour rendre une fraction irréductible il sut de diviser numérateur et dénominateur par leur
P.G.C.D.
29106 29106:9702 3
48510
= 48510:9702
= 5
(
29106 = 2 ∗ 33 ∗ 72 ∗ 11
P.G.C.D. = 2 ∗ 32 ∗ 72 ∗ 11 = 9702
48510 = 2 ∗ 32 ∗ 5 ∗ 72 ∗ 11
om
voir rubrique décomposition en facteur premier 2.1 page 31
On peut simplier une fraction que si le numérateur et dénominateur sont des produits.
12+18 1+2
Exemple : diérent de obtenu en simpliant 12 et 48 par 12, 18 et 27 par 9 !
48−27 3+4
On doit eectuer les opérations au numérateur, puis celles au dénominateur, et éventuellement
.c
simplier le résultat.
12+18 30 10
48−27
= 21
= 7
b d
Le numérateur et le dénominateur de la 1ère fraction est multiplié par le dénominateur de la
deuxième et le numérateur et le dénominateur de la 2ème fraction est multiplié par le dénominateur
de la première fraction. On obtient donc :
a c ad bc ad+bc
+ = + =
fo
;
b d bd bd bd
in
2° Forme numérique :
13 7
le dénominateur commun est le P.P.C.M. des dénominateurs : ;
15 18
15 = 3 ∗ 5 ; 18 = 2 ∗ 32 ;
2
ppcm(15 ; 18 ) = 2 ∗ 3 ∗ 5 = 90
13∗6 78 7∗5 35
Ces fractions deviennent :
15∗6
= ;
90 18∗5
= 90
2 8 2∗5 8∗3 10+27 34
3
+ 5
= 3∗5
+ 5∗3
= 15
= 15
om
Attention avant d'eectuer un calcul il faut simplier les fractions :
21 3
8
− 12 + 52 ; ici 12
3
est simpliable car le numérateur et le dénominateur peuvent être divisés par 3.
21 3
8
− 12 + 52 = 21 8
− 14 + 25 . Maintenant il faut voir que le dénominateur commun est 8.
.c
21 3 5 21 1∗2 5∗4 21−20+20 39
8
− 12
+ 2
= 8
− 4∗2
+ 2∗4
= 8
= 8
Multiplication de fractions
Pour multiplier une fraction par un nombre entier, on multiplie le numérateur de la fraction par
le nombre sans changer le dénominateur.
3∗ 7
= 3∗7
= 21
hs
5 5 5
Pour multiplier une fraction par une fraction ou pour prendre la fraction d'une fraction, on multiple
at
les numérateurs entre eux et les dénominateurs entre eux.
a c ac
b
∗ d
= bd
7 5 35
2
∗ 3
= 6
m
Divisions de fractions
pour diviser une fraction par une autre, on multiplie la première par l'inverse de la seconde :
fo
a
b
: dc = ab ∗ dc = ad
bc
7
5
: 6 = 75 : 16 = 75 ∗ 1
6
= 7
30
2
5
: 37 = 52 ∗ 73 = 14
15
in
a a 7 7
a 1 a 7 1 7
b
c
= b
c = b
∗ c
= bc
; 3
2
= 3
2 = 3
∗ 2
= 6
1 1
a ax
b
∗x= b
de 300¿ : = 3 ∗ 60 = 180¿
3 3 3∗300 3∗5∗60
Prenons les
5 5
∗ 300 = 5
= 5
1+ 14
b) 2
3
om
on réduit le numérateur au même dénominateur et on eectue la division :
1+ 14 5
5 3 15
2 = 4
2 = 4
∗ 2
= 8
3 3
1 4
c)
6
−3 5
+3
.c
1
6
− 3( 45 + 3) = 1
6
− 3( 54 + 31 ) = 1
6
− 3( 45 + 3∗5
1∗5
) = 1
6
− 3( 19
5
)
1 19 1 −337
− 31 ∗ 19 1 3∗19 1 57 1∗5 57∗6 5−342
−3 = = − = − = − = =
6
d)
x−2
+ 2x+3
5 6
hs
5 6 1∗5 6 5 6∗5 5∗6 30 30
3 2
on réduit au même numérateur et on eectue l'addition :
Remarques :
m
Que la fraction soit purement numérique ou algébrique il faut veiller au signe - (moins) devant une
fraction ; en général lors du calcul le signe est aecté au numérateur de la fraction qui comporte
souvent des calculs (addition, soustraction, multiplication ...) , il faut alors placer les parenthèses
pour englober ces calculs :
fo
−(x+5−3∗2) −x−5+3∗2
Ex : − x+5−3∗2
8
= 8
= 8
−x+8
ne pas confondre : − x+8
2
et
2
l'écriture n'est pas équivalente, attention à la place du signe - !
in
Exercice de synthèse
des sections P.G.C.D. P.P.M.C. et simplications, réduction au même dénominateur et multiplica-
tion et divisions de fractions
18 45 83 2
Eectuer l'opération :
72
+ 63
− 115
: 7
Il faut simplier chaque fraction avant de réduire au même dénominateur.
18 = 2 ∗ 9 = 21 ∗ 32
72 = 2 ∗ 36 = 2 ∗ 2 ∗ 18 = 2 ∗ 2 ∗ 2 ∗ 9 = 23 ∗ 32
om
45 = 9 ∗ 5 = 32 ∗ 5
63 = 9 ∗ 7 = 32 ∗ 7
83 = 83
115 = 5 ∗ 23
18 45 83
2 2∗32 32 ∗5 83
: 27 = 1
+ 75 − 83 2
72
+ 63
− 115
: 7
= 23 ∗32
+ 32 ∗7
− 115 4 115
: 7
.c
P.P.C.M (4; 7; 115) = 22 ∗ 7 ∗ 5 ∗ 23 = 3220
1
4
+ − 5
7
83
115
: 2
7
=
h
hs
1(5∗7∗23)
4(5∗7∗23)
+ 5(22 ∗5∗23)
7(22 ∗5∗23)
− 83(22 ∗7)
115(22 ∗7
i
: 2
7
= 781
3220
: 2
7
781 2 11∗71 2 11∗71 7 11∗71 781
3220
: 7
= 22 ∗5∗7∗23
: 7
= 22 ∗5∗7∗23
∗ 2
= 22 ∗5∗23
= 920
EMPLOI DE LA CALCULATRICE
at
consultez le chapitre 6 la section 6.2, page 53.
m
fo
in
3.1 PROPORTIONS
om
a c
b
= d
a ad c bc ad bc
b
= bd
et
d
= bd
soit
bd
= bd
Les dénominateurs étant semblables, l'égalité de ce dernier rapport implique : ad = bc
Propriété 1
.c
Dans une proportion, le produit des extrêmes est égal au produit des moyens, encore
appelé produit en croix.
1 3 2 40
Exemples :
2
= 6
⇒ 1 ∗ 6 = 2 ∗ 3;
hs 5
= 100
⇒ 2 ∗ 100 = 5 ∗ 40
Propriété 2
Le produit de deux nombres étant indépendant de leur ordre, on peut écrire :
2 ∗ 100 = 5 ∗ 40 ⇒ 100 ∗ 2 = 40 ∗ 5
at
ce qui revient à changer de place les termes extrêmes entre eux et les termes moyens entre eux.
2 40 100 5
5
= 100
⇒ 40
= 2
Étant donné une proportion, on obtient de nouvelles proportions :
en permutant les moyens : 12 = 63 ⇒ 13 = 26 ;
m
Propriété 3
a
Soit la proportion
b
= dc . Ajoutons 1 aux deux membres, on obtient :
a c a
b
+1= d
+1⇒ b
+ bb = dc + dd c'est à dire
in
a+b c+d
=
b d
Étant donné une proportion, on obtient une nouvelle proportion en ajoutant au nu-
mérateur de chaque quotient le dénominateur correspondant
1 3 1+2 3+6
Exemple :
2
= 6
⇒ 2
= 6
b d
D'après la propriété 2 on peut écrire :
a+b
= c+d
1 3 1+2 3+6
exemple :
2
= 6
⇒ 2
= 6
Propriété 4
a c
Soit la proportion
b
= d
Soustrayons 1 aux deux membres, on obtient :
a c a−b c−d
b
−1= d
−1⇒ b
= d
c'est à dire :
a−b c−d
=
b d
om
Étant donné une proportion, on obtient une nouvelle proportion en ajoutant au nu-
mérateur de chaque quotient le dénominateur correspondant.
−1
Exemple :
a
b
−1= c
d
3−6
−1⇒6
1−2
soit
2 2
= −3
= 6
b d
D'après la propriété 2 on peut écrire :
a−b
= c−d
1 3 1−2 3−6 2 6
Exemple :
2
= 6 ⇒ 2 = 6 ⇒ 1−2 = 3−6
.c
Propriété 5
Considérons une suite de rapport :
2
1
= 4
2
= 8
4
6
=
hs
. Ces quotients exacts sont tous égaux à : 2
3
Soit une suite de rapports égaux :
a
= dc = fe = hg = q ; On peut écrire :
b
a
b
= q ⇔ a = bq (1)
c
d
= q ⇔ c = dq (2)
at
e
f
= q ⇔ e = f q (3)
g
h
= q ⇔ g = hq (4)
En ajoutant membre à membre les égalités (1), (2), (3), (4) on obtient :
m
a + c + e + g = bq + dq + f q + hq
a+c+e+g
a + c + e + g = q(b + d + f + h) donc b+d+f +h
=q
mais comme
a
b
= dc = fe = hg = q
q est la valeur commune des rapports donc on peut écrire :
fo
a c e g a+c+e+g
= = = =
b d f h b+d+f +h
Lorque l'on a une suite de rapports égaux, la somme des numérateurs et la somme
in
des dénominateurs forment un nouveau rapport égal à chacun des premiers rapports.
2
Remarque :
1
= 24 = 63 = 84 = 1+2+3+4
2+4+6+8
= 20
10
= 2 n'est pas égal à la somme de chaque rapport, c'est
un nouveau rapport égal à chaque rapport .
a c ma nc ma + nc ma − nc
= = = = =
b d mb nd mb + nd mb − nd
m et n pouvant être des réels quelconques.
om
APPLICATION 1
Calculer deux nombres x et y connaissant leur somme 60 et leur rapport 3
x x 3
Nous avons : x + y = 60 ; y
= 3; ou
y
= 1
x y
Permutons les moyens dans la proportion :
3
= 1
. On peut écrire :
x y x+y 60
.c
3
= 1
= 3+1
= 4
= 15 d'où
(
x = 15 ∗ 3 = 45
y = 15 ∗ 1 = 15
APPLICATION 2
hs
Un ls à 28 ans de moins que son père. Trouver l'âge de chacun sachant que le rapport des âges
3
est de .
10
at
Soit x l'âge du père et y celui du ls , nous obtenons :
y 3
x − y = 28 ; x
= 10
10 3
Permutons les extrêmes dans la proportion :
x
= y
. On peut écrire :
10 3 10−3 7 1
= = = =
m
d'où
x y x−y 28 4
(
10
x
= 14 ⇔ x = 10 ∗ 4 = 40
3
y
= 41 ⇔ y = 3 ∗ 4 = 12
fo
APPLICATION 3
Utilisons la transformation dans une proportion pour écrire une fonction homographique particu-
lière.
in
5 5∗3 5x 5x−15
2
= 2∗3
= 2x
= 2x−6
Ces fonctions seront étudiées ultérieurement.
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
RAPPEL sur les PUISSANCES
Dénition :
.c
On appelle puissance nième d'un nombre algébrique a le produit de n facteurs égaux à a :
n
a = a ∗ a ∗ a ∗ ... ∗ a n fois
54 = 5 ∗ 5 ∗ 5 ∗ 5 = 625
hs
Remarques :
Le produit de deux facteurs égaux à a s'énonce : a puissance deux ou a au carré et s'écrit
2
: a
at
Le produit de trois facteurs égaux à a s'énonce : a puissance trois ou a au cube et s'écrit :
3
a
m
Signe de an
n 3
si a est positif a est toujours positif : 5 = 125
n 3
si a est nul a est toujours nul : 0 = 0
fo
si a est négatif :
n
a est positif si n est pair: (−5)2 = 25
an est 3
négatif si n est impair: (−5) = −125
2 2
Ne pas confondre (−5) = 25 et - 5 = −25
in
Posons a 6= 0 alors a0 = 1 ; 20 = 1
N'importe quel nombre élevé à la puissance 0 est égal à 1.
Produit de Puissances
Le produit de puissance d'un même nombre est une puissance de ce nombre qui a pour exposant
la somme des exposants
43
an ∗ am ∗ ap = an+m+p ; 23 ∗ 27 = 210
NB : an ∗ a−n = an−n = a0
dont nous connaîtrons la valeur au paragraphe quotient de deux puissances
Puissances de Puissances
La puissance d'une puissance d'un nombre est une puissance de ce nombre qui a pour exposant le
om
produit des deux exposants
3
(an )m = an∗m ; (43 )2 = 43 ∗ 43 = 43∗2 = 46 ; (52 ) = 52 ∗ 52 ∗ 52 = 52+2+2 = 56 = 52∗3
Puissances de produit
ième ièmes
La puissance n d'un produit de facteurs est égale au produit des puissances n de chacun des
.c
facteurs
23 8
Le quotient de deux puissances d'un même nombre est égal à la puissance de ce nombre qui a pour
exposant l'exposant du numérateur moins l'exposant du dénominateur.
am
ap
= am−p Quel que soit (∀) m et p car
am am+p−p am−p ∗ap
= am−p de même
in
ap
= ap
= ap
am am am 1
ap
= ap+m−m
= ap−m ∗am
= ap−m d'où
am m−p 1 1
ap
== a = ap−m
= a−(m−p)
Puissance nulle
Nous avons déjà écrit : a0 . Dans la dernière formule remplaçons p par m
am am
am
= am−m = a0 mais comme
am
=1 alors a0 = 1
om
10−3 = 1013 = 0, 001 ; 10−1 = 1011 = 0, 1 ; 2−1 = 1
21
= 0, 5 ; 2−2 = 212 = 14
an 7
am
= an ∗ a−m = an−m ; 223 = 27−3 = 24 en eet 2∗2∗2∗2∗2∗2∗2
2∗2∗2∗
=2∗2∗2 ∗ 2 = 24 !
34
37
= 34−7 = 3−3 = 313
a1 = a; 21 = 2
a2 = a ∗ a;
.c
an = a ∗ a ∗ a....(n fois a avec n > 2) ;
32 = 3 ∗ 3 = 9; 25 = 32 ; 24 = 16; 104 = 10 ∗ 10 ∗ 10 ∗ 10 = 10000
10n = 10 ∗ 10 ∗ ....( n fois 10) = 1 suivi de n zéros
hs
4.1 PUISSANCES de 10
at
Elles sont extrêmement importantes, elles permettent :
une écriture plus condensée
d'éviter les erreurs
de mettre tous les nombres sous la forme d'un produit d'un nombre compris entre 1 et 10 et
m
d'une puissance de 10
exemple : 2590000 = 2, 59 ∗ 106 ; 100 = 1; 101 = 10; 102 = 100; 103 = 1000...
On remarque que l'exposant est égal au nombre de zéros qui suivent le chire 1 donc 10n = 1 suivi
n
fo
de zéros !
12
10 = 1000000000000
10−1 = 0, 1; 10−2 = 0, 01; 10−3 = 0, 001
Dans ce dernier cas nous dirons que le chire 1 est au 3ème rang après la virgule ou qu'il est
in
précédé de 3 zéros !
10−n = 0, 00....01
Dans ce dernier cas nous dirons que le chire 1 est au n ième rang après la virgule ou qu'il est
précédé de n zéros !
- Multiplier un nombre par 10n revient à déplacer la virgule de n rangs vers la droite : 12, 45 ∗
4
10 = 124500
- Multiplier un nombre par 10−n revient à déplacer la virgule de n rangs vers la gauche :
−3
32, 7 ∗ 10 = 0, 0327
Notation scientique
Écrire un nombre en notation scientique c'est faire le produit d'un chire (non nul à droite de la
virgule) compris entre 0 et 9 par une puissance de 10 !
om
Il faut commencer les calculs qui comportent des parenthèses. Celles ci indiquent qu'il faut eectuer
en premier le calcul entre parenthèses.
- puissances
- multiplication, division
.c
- addition, soustraction
Exemple :
3 ∗ 7 − 5 ∗ 22 + 1 = 21 − 5 ∗ 4 + 1 = 21 − 20 + 1 = 2
A= 3 −
5+1
1−3
h
(5+1)
i
hs
Ici le trait de fraction se comporte comme
6
une parenthèse le calcul revient à :
A = 3− = 3 − −2 = 3 − (−3) = 3 + 3 = 6
(1−3)
at
m
fo
in
x−2 2x+3
Soit l'expression :
3
− 2
on réduit au même numérateur et on eectue la soustraction, ici le trait de fraction se comporte
comme une parenthèse :
x−2 2x+3 2x−4 6x+9 2x−4−(6x−9) 2x−4−6x−9 −4x−13
3
− 2
= 6
− 6
= 6
= 6
= 6
1− 32
Soit à eectuer le calcul suivant : 1
3
+ 65
om
Il faut d'abord eectuer le calcul du numérateur puis du dénominateur et enn eectuer la division.
2−3 −1
1− 32 −1 6 −6 −3
1
+ 56
= 2
2+5 = 2
7 = 2
∗ 7
= 14
= 7
3 6 6
CALCUL LITTERAL
.c
L'opposé de : a est -a. La valeur absolue est inchangée seul le signe change :
L'opposé de :
hs
(3 − a) devient −(3 − a) = −3 + a
L'opposé de : (−5 − a) devient −(−5 − a) = 5 + a
L'opposé de : (a + 1) devient −(a + 1) = −a − 1
at
Quand on a une succession de parenthèses, il faut commencer les calculs par la parenthèse la plus
intérieure. Les crochets remplissent le même rôle que les parenthèses :
[−(x+2)−(−1+6)] puis on eectue les opérations en supprimant les parenthèses puis les crochets.
[−x − 2 + 1 − 6] = −x − 7
fo
Exemple :
A = −3 − [3 + (7a − 5b + 4)] + [−6 − (3a − b) − 2]. On commence le calcul par les parenthèses les
plus intérieures.
in
A = −3 − [3 + 7a − 5b + 4] + [−6 − 3a + b − 2]
A = −3 − (7a − 5b + 7) + (−3a + b − 8)
A = −3 − 7a + 5b − 7 − 3a + b − 8 = −10a + 6b − 18
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
RACINES CARRÉES
Rappel :
√
n
x indique une racine à extraire. Le nombre n indique l'indice de la racine. Quand cet indice
.c
√
2
√
est deux, on le sous-entend : 16 s'écrit plus simplement 16.
Soit A un nombre algébrique donné. On appelle racine carrée de A le nombre positif a dont
le carré est égal à A
√
a = A ⇔ a2 = A
√ √
fo
4 = 2; 9 = 3
Soit a un nombre réel positif a≥0
√ √
a est le nombre réel positif tel que ( a)2 = a
La racine carré d'un nombre négatif n'existe pas : il n'existe, par exemple, aucun nombre dont le
in
(+7)2 = (−7)2 = 49
Nous écrirons :
49
√ √
49 = +7 et 49 = −7
Résoudre :
√ √
a2 = 25 ⇔ a2 = 25 ⇔ |a| = 5 soit a=5 ou a = −5
Nous aurions pu aussi écrire (introduction à la rubrique suivante) :
a2 − 25 = 0⇔ (a − 5)(a + 5) = 0
Le produit est nul si un des facteurs est nul, donc :
om
- soit (a − 5) = 0 ⇔ a = 5 ou
- soit (a + 5) = 0 ⇔ a = −5
Règles :
- La racine carrée d'un produit de facteurs est égale qu produit des racines carrées de chaque
.c
facteur.
√ √ √ √
a ∗ b ∗ c = abc
√ √ √ √ √ p √ p √ √
2 √75 − 7 √50 =2 3 ∗ 25 − 7 2 ∗ 25 = (2 ∗ 3 ∗ 25) − (7 ∗ 2 ∗ 25) = (2 ∗ 3 ∗ 5) − (7 ∗ 2 ∗ 5) =
10 3 − 35 2
√ √ √ √
48 = 16 x 3 = 16 x 3 = 4 3
√
hs
Attention, ne pas commettre l'erreur suivante :
√ √ √ p p
a2 + b2 = a2 + b2 = a + b qui est erroné ! car (a2 + 2ab + b2 ) = (a + b)2 = |a + b| = a + b
si a et b sont positifs !
at
√ √ √ √ √
( 32 + 42 6= 32 + 42 = 3 + 4 = 7) car ( 32 + 42 = 25 = 5)
- La racine carrée d'un quotient de deux nombres est égal au quotient des racines de ces nombres
m
√
= √ab
pa
b
q √ √ q √
3 3 3 1 √1 = 1
4
= √
4
= 2
;
4
= 4 2
fo
√
b) le dénominateur se présente sous la forme (a + b) √
dans ce cas on multiplie numérateur et dénominateur par
√ (a − b) qui est appelée l'expression
conjuguée de (a + b)
1
Soit la fraction : √ . Pour enlever le radical du dénominateur, il sut de multiplier le numérateur
2−1 √
et le dénominateur par l'expression conjuguée du dénominateur à savoir ( 2 + 1) :
√
1( 2+1)
√
2+1
√
√1 = √ √ = = 2 + 1.
2−1 ( 2−1)( 2+1) 2−1
Le dénominateur est de la forme (a − b)(a + b).
om
√ √ √
21(5+ 2) 105+21
Exemple :
21
√ = √ √ = √ √ 2√ √ = 105+21 2
5− 2 (5− 2)(5+ 2) 25+5 2−5 2− 2 2 23
- PUISSANCE 1
2
1
Soit à calculer A 2 .Élevons ce terme au carré.
1 2 √ 1
.c
(A 2 )2 = A 2 = A La racine carrée de A se note : A = A2
Les radicaux se traitent donc comme des puissances, en utilisant les mêmes règles de calcul.
Exemples :
√ √ √ √
at
Démontrer ABC = a∗ b∗ c
√ 1 1 1 1 √ √ √ √
ABC = (ABC) 2 = A 2 x B 2 x C 2 ⇔ ABC = A x B x C
√
n
√ Ap
Calculer
m
m
Bq
√
n p
Ap An
√
m
Bq
q=
Bm
√
n p
√A
Calculer m
Bq
√
fo
n p p
p q pm−qn
m√A = A q =
Aq
n
An−m = A mn
Am
in
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
CALCULATRICE
6.1 PARENTHÈSES
.c
Attention aux erreurs faites avec la calculatrice !
7+5
soit l'opération à eectuer : , si à la calculatrice vous tapez la séquence suivante : 7 + 5 : 3
3
alors vous faites une erreur car en réalité vous divisez 5 par 3 et vous ajoutez 5 car la division est
hs
prioritaire sur l'addition.
Pour obtenir le bon résultat vous devez employer les parenthèses pour indiquer que la somme est
prioritaire : (7 + 5 ) : 3 pour indiquer à la calculatrice que la somme 7 + 5 soit être divisée par 3 !
at
6.2 SIMPLIFICATION DE FRACTION
En fait les calculatrices modernes (exemple casio graph 100) intégrent plusieurs fonctions dont les
suivantes :
m
factor : menu cas (F1) trns (3) factor qui décompose un nombre en facteurs premiers :
2
factor(1274) = 2 ∗ 7 ∗ 13
gcd : menu cas (F2) calc (A) gcd qui renvoie le PGCD de deux nombres :
gcd(240, 276) = 12
fo
combine : menu cas (F1) trns (7) combin qui réduit une fraction : combine(378/1764) = com-
5
bine(1/2+1/3) =
6
781
combine( (18/72 + 45/63 - 83/115) / (2/7) ) =
920
in
53
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
EXPRESSIONS ALGÉBRIQUES
MONÔMES - POLYNÔMES
.c
7.1 EXPRESSION ALGÉBRIQUE
Dénition :
hs
Une expression algébrique est un ensemble de nombres et de lettres réunis par des signes qui
indiquent des opérations à eectuer sur ces nombres et ces lettres.
q
ax+b x+1
Exemple : 3ab2 ; 2x−1
;
x−m
TIÈRE
Une expression algébrique est dite rationnelle si elle ne contient pas de variable sous un radical ;
in
Une expression algébrique est dite entière si une variable ne gure pas au dénominateur, dans
le cas contraire elle est dite fractionnaire .
Exemples :
ax+b
( ) est une expression algébrique entière, rationnelle
c
ax+b
( ) est une expression algébrique fractionnaire, rationnelle
√cx
ax+b
( ) est une expression algébrique fractionnaire, irrationnelle
cx
55
REMARQUE
La valeur particulière prise par une expression algébrique f (x) lorsque l'on donne à x la valeur
particulière a se désigne par f (a).
Soit :
f (x) = 3x2 + 2x − 5
f (a) = 3a2 + 2a − 5
f (1) = 3 ∗ 12 + 2 ∗ 1 − 5 = 3 + 2 − 5 = 0
om
f (−2) = 3 ∗ (−2)2 + 2 ∗ (−2) − 5 = 12 − 4 − 5 = +3
.c
Soit : (x2 − y 2 ) ≡ (x + y)(x − y)
7.2 MONÔMES
hs
Dénitions :
On appelle monôme toute expression algébrique dont les éléments ne sont reliés que par des
at
signes de multiplication.
2 3
exemple : 2a b
parmi les éléments du monôme, on distingue :
- le coecient numérique
m
- la partie littérale
Un monôme est dit réduit lorsqu'il est sous la forme la plus condensée possible.
2 3 5 3 2 3 5 3 2 9 3
exemple : (−4)a b (−2)b c (3)bd = (−4)(−2)(3)a b b bc d = 24a b c d
fo
par rapport à l'une des variables : c'est le degré ou exposant porté par cette variable dans
l'expression du monôme réduit.
par rapport à l'ensemble des variables : c'est la somme des exposants des variables contenues
dans le monôme.
3 4
Exemple : 4a b
- est du 3ème degré en a
- du 4ème degré en b
- du 7ème degré en a et b.
Monômes semblables :
Deux monômes sont dits semblables lorsqu'ils ne dièrent que par leurs coecients.
om
La somme algébrique de monômes semblables est un monôme semblable dont le coecient est la
somme des coecients.
REMARQUE
.c
La somme de plusieurs monômes non semblables n'est plus un monôme mais un polynôme.
Produit de monômes
hs
Le produit de deux ou plusieurs monômes est un monôme qui a pour coecient le produit des
coecients et pour partie littérale, la partie littérale formée de toutes les lettres des monômes
facteurs, chacun ayant pour exposant la somme de tous ses exposants dans les divers monômes.
Exemple : (− 32 a2 x3 )( 35 ax2 )( 14 a4 b) = − 10
1 7
a bx5
at
Quotient de deux monômes
Le quotient de deux monômes est la fraction qui a pour numérateur le monôme dividende et pour
m
Dans ce dernier exemple ou le quotient est un monôme, on dit que le dividende est divisible par le
diviseur.
7.3 POLYNÔMES
in
Dénition :
On appelle polynôme, la somme algébrique de plusieurs monômes.
om
2 3 4
croissantes : −5 + x − 2x + x − 14x
.c
Exemples :
3
a) 5a b − 10a2 b2 c + 7ab − 12a3 + b2
ce polynôme est du :
- 3ème degré en a
- 2ème degré en b
hs
- 1er degré en c.
3 2
b) x − 5x + 2x − 3
Ce polynôme est du 3ème degré
at
Polynôme homogène Un polynôme est homogène par rapport à plusieurs variables quand ses
termes sont tous du même degré par rapport à ces variables.
Opérations
Somme
fo
La somme de plusieurs polynômes est le polynôme obtenu en écrivant les polynômes considérés les
uns à la suite des autres avec le signe correspondant.
Exemple :
in
Produit
Le produit de deux polynômes est le polynôme obtenu en multipliant chaque monôme du premier
par chaque monôme du second.
om
Exemple :
.c
Quotient
Quotient d'un polynôme par un monôme : un polynôme étant une somme de monômes, il sut
hs
de diviser chaque monôme composant le polynôme par le monôme diviseur.
essaie ensuite de simplier par des mises en facteurs astucieuses. Les mises en facteurs seront
Exemples :
12a−3b 3(4a−b) 3
= =
fo
Lorsque les mises en facteurs ne sont pas apparentes, on peut tenter de poser la division comme
une division de nombres. Si cette division se fait sans reste, le problème est résolu, sinon il faudra
rechercher une autre méthode.
Exemple :
35a3 −41a2 +54a−24
donc
7a−4
= 5a2 − 3a + 6
om
.c
hs
at
Figure 7.2 division algébrique
m
fo
in
om
DÉVELOPPEMENT ET
FACTORISATION
.c
Développer une expression consiste à transformer un produit en une somme (ou soustraction ).
1°) a(b + c) = ab + ac
hs
tenant compte de la règle des signes.
2°) a(b − c) = ab − ac
Exemple :
at
7x(3x + 2) = 21x2 + 14x
3x(4x − 5) = 12x2 − 15x
Double distributivité :
Exemple :
(a + b)2 = (a + b) ∗ (a + b) = a2 + ab + ab + b2 = a2 + 2ab + b2
Le carré d'une somme est égal au carré du premier terme + le double produit des deux termes +
le carré du second terme.
(a + b)2 = a2 + 2ab + b2
(x + 7)2 = x2 + 2 ∗ 7x + 72 = x2 + 14x + 49
(3x + 5)2 = (3x)2 + 2(3x)(5) + (5)2 = 9x2 + 30x + 25
61
om
2
DIFFÉRENCE DE CARRÉS
(a − b)(a + b) = a2 − ab + ab − b2 = a2 − b2 ⇒
(a − b)(a + b) = a2 − b2
(5x − 3)(5x + 3) = 25x2 − 9 avec a = 5x et b = 3
.c
(2x − 3)(2x + 3) = 4x2 − 9
Utilisons cette dernière propriété pour eectuer un calcul : 99 ∗ 101 = (100 − 1)(100 + 1) =
2 2
100 − 1 = 10000 − 1 = 9999
hs
IDENTITÉS DU TROISIÈME DEGRÉ
(a + b)3 = (a + b)(a + b)2
(a + b)3 = (a + b)(a2 + 2ab + b2 )
at
(a + b)3 = a3 + 2a2 b + ab2 + a2 b + 2ab2 + b3
(a + b)3 = a3 + 3a2 b + 3ab2 + b3
m
om
B = (2x − 3)2 − (5x − 9)(2x − 3)
B = 4x2 − 12x + 9 − (10x2 − 15x − 18x + 27)
B = 4x2 − 12x + 9 − 10x2 + 15x + 18x − 27
B = −6x2 + 21x − 18
.c
C = 25x2 − 30x + 9 − (20x2 − 12x)
C = 25x2 − 30x + 9 − 20x2 + 12x
C = 5x2 − 18x + 9 hs
D = (x − 4)2 + (x − 4)(x + 8)
D = x2 − 8x + 16 + x2 + 8x − 4x − 32
D = 2x2 − 4x − 16
F = 49 − (3x − 5)2
m
G = −5x2 + 4x + 9
I = 25 − x2 − (5 − x)2
I = 25 − x2 − (25 − 10x + x2 )
I = 25 − x2 − 25 + 10x − x2
I = −2x2 + 10x
om
L = (3x − 1)2 − (2 − x)2
L = 9x2 − 6x + 1 − (4 − 4x + x2 )
L = 9x2 − 6x + 1 − 4 + 4x − x2
L = 8x2 − 2x − 3
M = (3x + 2)2 − 9
.c
M = 9x2 + 12x + 4 − 9
M = 9x2 + 12x − 5
om
.c
hs
at
m
fo
in
8.2 FACTORISATION
om
Nous voyons que chaque terme de P est divisible par le monôme 3ax ; nous pouvons mettre 3ax
en facteur.
P = 3ax(4a − 5x + 1)
.c
P = wx(wy + xz) + yz(wy + xz)
P = (wx + yz)(wy + xz)
P = 32x2 y 2 − 50y 4
2
Mettons d'abord 2y en facteur :
hs
P = 2y 2 (16x2 − 25y 2 )
Appliquons l'identité remarquable (a2 − b2 ) = (a + b)(a − b)
2
P = 2y (4x + 5y)(4x − 5y)
at
Pour factoriser, il faut essayer de trouver un facteur commun :
om
C(x) = (2x − 7)(2x + 1)
.c
D(x) = (2x − 3)2 − 7(2x − 3)(x + 5)
D(x) = (2x − 3)[(2x − 3) − 7(x + 5)]
D(x) = (2x − 3)(2x − 3 − 7x − 35)
D(x) = (2x − 3)(−5x − 38)
hs
D(x) = −(2x − 3)(5x + 38)
B = (2x − 3)(2x − 3 − 5x + 9)
B = (2x − 3)(−3x + 6)
B = −3(2x − 3)(x − 2)
D = (x − 4)2 + (x − 4)(x + 8)
D = (x − 4)[(x − 4) + (x + 8)]
D = (x − 4)(x − 4) + x + 8)
D = (x − 4)(2x + 4)
D = 2(x − 4)(x + 2)
om
F = −3(x − 4)(3x + 2)
.c
L = (3x − 1)2 − (2 − x)2 de la forme a2 − b2 = (a − b)(a + b)
L = [(3x − 1) − (2 − x)][(3x − 1) + 2 − x]
L = (3x − 1 − 2 + x)(3x − 1 + 2 − x)
L = (4x − 3)(2x + 1)
hs
M = (3x + 2)2 − 9 de la forme a2 − b2 = (a − b)(a + b)
M = (3x + 2 − 3)(3x + 2 + 3)
M = (3x − 1)(3x + 5)
at
N = (3x + 2)2 − (x + 3)(3x + 2) + 15x + 10
N = (3x + 2)2 − (x + 3)(3x + 2) + 5(3x + 2)
N = (3x + 2)[(3x + 2) − (x + 3) + 5]
N = (3x + 2)(3x + 2 − x − 3 + 5)
m
N = (3x + 2)(2x + 4)
N = 2(3x + 2)(x + 2)
Q = (5x − 7)2 − 4(x + 5)2 de la forme a2 − b2 = (a − b)(a + b). Attention 4 est le carré de 2
in
om
I = (5 − x)[(5 + x) − (5 − x)]
I = (5 − x)(5 + x − 5 + x)
I = (5 − x)(2x) = 2x(5 − x)
Cas particuliers
.c
1°) 16x2 − 25 = (4x − 5)(4x + 5)
2°) (3x − 2) − 9 = (3x − 2 + 3)(3x − 2 − 3) = (3x + 1)(3x − 5)
2
FORME CANONIQUE
in
1° Exemple : x2 − 4x + 3
x2 − 4x + 3 = (x − 2)2 − 1
qui est la forme canonique (la variable x n'apparaît qu'une seule fois)
de la forme a2 − b2 = (a − b)(a + b)
x2 − 4x + 3 = [(x − 2) − 1][(x − 2) + 1]
x2 − 4x + 3 = (x − 3)(x − 1)
2° Exemple : x2 − 2x − 8
om
Considérons x2 − 2x comme le début du carré d'une identité remarquable, x2 le carré de x , (-
2x) est le double produit de(−1x) donc on obtient le premier terme x et le second (- 1) soit
l'identité : (x − 1)2 . Si on développe cette identité on obtient :
x2 − 2x + 1donc x2 − 2x = (x − 1)2 − 1. L'équation d'origine devient
x2 − 2x − 8 = [(x − 1)2 − 1] − 8
x2 − 2x − 8 = (x − 1)2 − 9 de la forme a2 − b2 = (a − b)(a + b)
.c
x2 − 2x − 8 = [(x − 1) − 3][(x − 1) + 3]
x2 − 2x − 8 = (x − 4)(x + 2)hs
3° Exemple plus complexe : 3x2 + x − 2
3x2 + x − 2 = 3(x2 + x3 − 32 )
3x2 + x − 2 = 3[(x + 16 )2 − 361
− 23 ]
3x2 + x − 2 = 3[(x + 16 )2 − 361
− 24
36
]
at
1 25
3x2 + x − 2 = 3[(x + 6 )2 − 36 ]
2 2
de la forme a − b = (a − b)(a + b).
ax2 + bx + c avec a 6= 0
ax2 + bx + c = a(x + ab x + ac )
in
b 2 b2
ax2 + bx + c = a[(x2 + 2a
) − 4a2
+ ac ]
b 2 b2 4ac
ax2 + bx + c = a[(x2 + 2a
) − 4a2
+ 4a 2]
b 2 2
b +4ac
ax2 + bx + c = a[(x2 + −
2a
) 4a2
]
2
Posons ∆ = b − 4ac alors
b 2 4
ax2 + bx + c = a[(x2 + 2a ) − 4a2
]
pour pouvoir eectuer l'opération a2 − b2 = (a − b)(a + b), il faut que 4 soit positif ou nul :∆ ≥0
b 2
si ∆ = 0 ⇒ ax2 + bx + c = a(x + 2a )
2 b 2 4
si∆ > 0 ⇒ ax + bx + c = a[(x + ) − 4a 2]
√ 2a √
ax2 + bx + c = a[(x + 2a√) − 2a ][(x √+ 2a ) + 2a4 ]
b 4 b
4
ax2 + bx + c = a(x + b−2a√ )(x + b+2a 4√)
ax2 + bx + c = a(x − −b+2a 4 )(x − −b−2a 4 )
om
DIVISIBILITÉ PAR (x − a)
Règle : si un polynôme P = f (x) est divisible par (x − a) , il s'annule pour x = a. En eet, si P
(x − a) il peut se mettre
est divisible par sous la forme :
P = f (x) = (x − a) ∗ g(x)
Faisons x = a dans cette expression :
.c
P = (a − a) ∗ g(a) = 0 ∗ g(a) = 0
Réciproque : si un polynôme P = f (x) s'annule pour x = a , il est divisible par (x − a), c'est à
dire que l'on peut mettre
P = f (x) = (x − a) ∗ g(x)
hs
P = f (x) sous la forme :
Ce polynôme qui s'annule pour x=2 , peut donc bien se mettre sous la forme :
om
.c
hs
at
m
fo
in
.c
ÉQUATIONS - INÉQUATIONS
hs
at
m
fo
in
73
om
GÉNÉRALITÉS SUR LES ÉQUATIONS
9.1 DÉFINITIONS
.c
INTRODUCTION
Une égalité est soit vraie soit fausse
hs
7 + 3 = 10 égalité vraie, vériée
7 + 3 = 15 égalité fausse, non vériée
x + 3 = 12 égalité vraie sous certaines conditions suivant la valeur de x.
Si x = 1, l'égalité est fausse, si x = 9 cette égalité est vraie. Ceci s'appelle une équation à 1
x
at
inconnue . La solution, ou racine de cette équation, est l'ensemble des valeurs des variables pour
laquelle cette égalité est vraie. x = 9 est une solution alors que x = 5 n'est pas solution car l'égalité
est fausse.
m
ÉQUATION
On appelle équation une égalité ente deux expressions algébriques qui n'est vériée que pour
certaines valeurs attribuées aux variables qu'elles contiennent.
fo
Le degré de l'équation est le degré du terme du plus haut degré aectant la variable.
Exemple :
x + 2 = 2x − 4
Équation du 1er degré vériée pour x=6
in
x2 − 5x + 6 = 0
Équation du 2ème degré vériée pour x=2 et pour x = +3.
75
SOLUTION
La solution ou racine d'une équation, est l'ensemble des valeurs des variables qui vérient cette
équation
Dans les exemples précédents, 6 est racine de la première équation ; 2 et 3 sont les racines de la
seconde.
om
Pour résoudre une équation il est préférable de la mettre sous une forme particulière. Les diverses
formes sont :
.c
degré
Pour amener une équation dans ces formes on utilise les règles de calcul suivantes :
1ère règle :
soit une égalité a = b
hsalors si on rajoute ou retranche à chaque membre un même nombre on
obtient une autre égalité.
Exemples :
a = b; a + c = b + c; a − c = b − c
at
x + 3 = −2 ; x + 3 − 3 = −2 − 3 ;x = 5
Pratiquement on revient à dire que l'on peut faire passer un terme d'un membre à l'autre en
changeant son signe.
m
x + 3 = −2 ;
x = −2 − 3 ;
x=5
x+a=b
fo
x=b−a
in
2ème règle :
soit une égalité a=b alors si on multiplie ou divise chaque membre par un même nombre non nul
on obtient une autre égalité.
x+2 2x−3
Exemple :
2
= 3
Multiplions les deux membres par 6
6(x+2) 6(2x−3)
2
= 3
⇔ 3(x + 2) = 2(2x − 3)
Pratiquement on en revient à énoncer la règle déjà vue au chapitre des proportions : dans une
om
proportion le produit des extrêmes est égal au produit des moyens
x+2
2
= 2x−3
3
3(x + 2) = 2(2x − 3)
a
avec c 6= 0 ⇒
c
= cb ou ac = bc
3ème règle :
.c
On peut élever à une même puissance les deux membres d'une équation ; mais on peut de ce fait,
introduire des solutions étrangères : il est donc nécessaire de vérier si les racines trouvées sont
bien des solutions de l'équation proposée.
Exemple 1 :
√
2x2 − 1 = x + 2
hs (1)
2x2 − 1 = x2 + 4x + 4
x2 − 4x − 5 = 0
at
Les deux racines -1 et 5 vérient l'équation (1), en eet :
√ √
2 − 1 = −1 + 2 et 50 − 1 = 5 + 2
√
m
Exemple 2 : 3x − 5 = x − 3 (2)
3x − 5 = x2 − 6x + 9
x2 − 9x + 14 = 0
fo
L'élévation à une puissance est donc un procédé dangereux que l'on devra néanmoins utiliser
lorsque l'équation proposée contient des radicaux. Il faudra toujours vérier si les racines nales
sont bien des solutions de l'équation initiale.
4ème règle :
Équation contenant deux radicaux (carrés)
On élève une première fois les deux membres au carré de façon à ce qu'il ne reste plus qu'un radical
dans la nouvelle expression de l'équation.
On isole ce radical et on élève une seconde fois au carré. On vérie ensuite chacune des racines
trouvées.
om
√ √
Exemple : ( x + 1) = 3x + 1 .
√
Élevons au carré : x + 2 x + 1 = 3x + 1
√ √
Isolons le radical : 2 x = 3x + 1 − x − 1 ⇔ 2 x = 2x
2 2 2
Élevons une seconde fois au carré : 4x = 4x ⇔ x = x ⇔ x − x = 0
x2 − x = 0 ⇔ x(x − 1) = 0
.c
Il y a deux racines : x = 0 et x = 1
Vérications :
√
pour x = 0 : 0 + 1 = 0 + 1 ⇔ 1 = 1 La solution x = 0 convient
√
x=1 : 1+1= 3∗1+1⇔2=2 solution x = 1 convient
pour
hs La
at
m
fo
in
om
ÉQUATIONS DU 1ER DEGRÉ
.c
Une équation du 1er degré à une inconnue est de la forme : ax + b = 0
Résoudre cette équation c'est déterminer la ou les valeurs de x pour lesquelles cette égalité est
vériée.
ax + b = 0
hs
ax + b − b = 0 − b
ax = −b
Cela revient à passer un terme d'un membre dans l'autre membre en changeant son signe. Distin-
at
guons 3 cas :
cas 1 ) a 6= 0; ax
a
= −b
a
⇒ x = −ba
; Soit S la ou les solutions. S =
−b
a
cas 2 ) a = 0, et b = 0 ; 0x = 0 ; toutes les valeurs de x conviennent, nous avons une innité
de solutions. S = R
m
Exemple :
fo
3(2x − 1) = 5 − 3(7x + 2)
Développons
6x − 3 = 5 − 21x − 6 ⇒ 6x − 3 = −21x − 1
in
Passons les mêmes termes de chaque côté en changeant les signes quand les termes changent de
côté :
2
6x + 21x = −1 + 3 ⇒ 27x = 2 ⇒ x = 27
2
S = { 27 }
79
Exemple :
2x − 7 = 3(1 − 3x)
2x − 7 = 3 − 9x
2x + 9x = 3 +7
11x = 10
x = 10
11
S = { 10
11
}
om
Exemple : (3x − 7)2 − (x − 2)(x + 2) = (2x − 1)(4x + 5)
A priori cette expression n'apparaît pas du 1er degré. Simplions l'écriture
.c
−42x + 53 = +6x − 5
−42x − 6x = −5 − 53
−48x = −58
−58
x = −48 = 29
S = { 29
24
}
hs
24
a
Une propriété intéressante :
b
= dc ⇔ ad = bc en eectuant le produit en croix. Le produit des
extrêmes est égal au produit des moyens termes.
at
2x−3
Exemple : = x+8
5 2
2(2x − 3) = 5(x + 8)
4x − 6 = 5x + 40
m
4x − 5x = 40 + 6
−x = 46
x = −46
fo
S = {−46}
in
Exemple :
2x+1
3
− 5(1−x)
6
= x+2
2
(2x+1)∗2 5(1−x) (x+2)∗3
3∗2
− 6
= 2∗3
2(2x + 1) − 5(1 − x) = 3(x + 2)
4x + 2 − 5 + 5x = 3x + 6
4x + 5x − 3x = 6 + −2 + 5
6x = 9
x = 96 = 23
om
S = { 32 }
.c
Multiplier les deux membres de l'équation par ce dénominateur commun non nul
Résoudre et discuter l'équation obtenue
3x2 +1
= 2 − 3x
Exemple :
3−x
hs
La division par 0 étant impossible on doit avoir : 3 − x 6= 0 ⇔ x 6= 3
3x2 +1 (2−3x)(3−x)
3−x
= (3−x)
⇔ 3x + 1 = (2 − 3x)(3 − x) = 6 − 2x − 9x + 3x2 = −11x + 5
2
5
x = − 11
5
S = {− 11 }
at
10.2 ÉQUATIONS PRODUITS
m
(ax + b)(cx + d) = 0
A ∗ B = 0 si A = 0 ou B = 0
Un produit est nul si au moins 1 de ces facteurs est nul. Ici (ax + b) = 0 ou cx + d = 0
fo
(
−b
ax + b = 0 ⇔ x = a
−d
avec a 6= 0 et c 6= 0
cx + d = 0 ⇔ x = c
in
S = {− ab ; − dc }
S = −7; 23
Résoudre : (x − 2)(x + 3) = 0
om
x − 2 = 0 ⇔ x = 2 ou x + 3 = 0 ⇔ x = −3
S = {−3; 2}
(x − 3)[(2x + 1) − 5] = 0
.c
(x − 3)(2x − 4) = 0
Un produit est nul si au moins 1 de ces facteurs est nul.
a) x−3=0⇔x=3
ou
b)
hs
2x − 4 = 0 ⇔ 2x = 4 ⇔ x = 4
⇔x=2
2
S = {2; 3}
Le facteur commun n'apparaît pas directement, nous allons eectuer des mises en facteurs inter-
médiaires.
3
S = { 23 ; 57 }
Résoudre : x2 − 9 = 0
x2 − 9 = (x − 3)(x + 3) = 0
Un produit est nul si au moins 1 de ces facteurs est nul.
a) x−3=0⇔x=3
ou
b)x + 3 = 0 ⇔ x = −3
S = {−3; 3}
om
Résoudre : 3x3 − 12x = 0
3x(x2 − 4) = 0
3x(x − 2)(x + 2) = 0
Un produit est nul si au moins 1 de ces facteurs est nul.
a) 3x = 0 ⇔ x = 0
.c
ou
b)x −2=0⇔x=2
ou c) x + 2 = 0 ⇔ x = −2
S = {−2; 0; 2}
hs
Résoudre :(5x − 3)2 − 16 = 0
2 2
de la forme a − b = (a − b)(a + b)
[(5x − 3) − 4][(5x − 3 + 4] = 0
at
(5x − 7)(5x + 1) = 0
Un produit est nul si au moins 1 de ces facteurs est nul.
7
a) 5x − 7 = 0 ⇔ 5x = 7 ⇔ x = 5
m
b) x + 1 = 0 ⇔ x = −1
S = {−1; 75 }
(3x − 1 − 2x + 5)(3x − 1 + 2x − 5) = 0
(x + 4)(5x − 6) = 0
Un produit est nul si au moins 1 de ces facteurs est nul.
a) x + 4 = 0 ⇔ x = −4
6
b) 5x − 6 = 0 ⇔ 5x = 6 ⇔ x =
5
S = {−4; 65 }
om
(x − 2)(3x − 4) = 0
Un produit est nul si au moins 1 de ces facteurs est nul.
a) x−2=0⇔x=2
4
b) 3x − 4 = 0 ⇔ 3x = 4 ⇔ x =
3
S = { 43 ; 2}
.c
Résoudre f (x) = (2x + 3)2 = 9
(2x + 3) − 9 = 0 ; de la forme (a2 − b2 ) = (a + b)(a − b) = 0
2
x2 − 3x = 2x2 + 5x
at
Résoudre
x2 − 2x2 − 3x − 5x = 0 ⇔ −x2 − 8x = 0
−x(x + 8) = 0 ⇔ 2 solutions :
x = 0;
m
x + 8 = 0 ⇔ x = −8
S = {−8; 0}
fo
in
S = { −2
3
; 4}
om
Résoudre (x + 1)2 − 3x(x + 1) = 0
(x + 1)[(x + 1) − 3x)] = 0 ⇔ (x + 1)(−2x + 1) = 0 ;
a) x + 1 = 0 ⇔ x = −1 ;
−1
b) −2x + 1 = 0 ⇔ −2x = −1 ⇔ x =
−2
= 12
S = {−1; 12 }
.c
Résoudre (2 − x)(3 + x) = 2(3 − 2x)(2 − x)
3 + x = 2(3 − 2x) ⇔ 3 + x = 6 − 4x ;
hs
3 − 6 + x + 4x = 0 ⇔ −3 + 5x = 0 ;
5x = 3 ⇔ x = 53
S = { 35 }
Résoudre (x − 2)2 = 0
at
Il faut surtout pas développer car dans ce cas on obtient une équation du second degré plus longue
à résoudre. Il faut voir que :
(x − 2)2 = 0 ⇔ (x − 2)(x − 2) = 0
m
(x − 2) = 0 ⇔ x = 2
S = {2}
fo
in
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
RÉSOLUTION D'INÉQUATIONS
.c
ORDRE ET ADDITIONS
On peut ajouter ou retrancher le même réel aux deux membres d'une inégalité sans changer le sens
de cette inégalité.
a<b⇔a+c<b+c
hs
exemple :
a<7⇔a−3<7−3
at
a<7⇔a+5<7+5
ORDRE ET MULTIPLICATION
m
On peut multiplier ou diviser les deux membres d'une inégalité par le même réel strictement positif
sans changer le sens de cette inégalité.
On doit changer le sens d'une inégalité si on multiple ou on divise ses deux membres par le même
réel strictement négatif.
in
87
11.2 INTERVALLES DE R
Etant donné deux nombres a et b tels que a < b, l'ensemble des nombres
compris entre a et b s'appelle un intervalle et se note (a,b).
Les nombres a et b en constituent les bornes. Si celles ci font partie de l'intervalle, celui ci
est dit fermé. Il est ouvert dans le cas contraire
Les innis ( -∞ ou + ∞ ) ne sont jamais compris dans les bornes. Du côté de l'inni, l'intervalle
om
est toujours ouvert .
x ≤ a ⇔ x ∈] − ∞; a] comme a est compris (égalité) l'intervalle est fermé (crochet tourné
vers le nombre a).
x < a ⇔ x ∈] − ∞; a[ comme a est exclu (intervalle strict) l'intervalle est ouvert (crochet
tourné vers l'extérieur).
x ≥ a ⇔ x ∈ [a; +∞[ comme a est compris (égalité) l'intervalle est fermé.
x > a ⇔ x ∈]a; +∞[ comme a est exclu (intervalle strict) l'intervalle est ouvert.
.c
a ≤ x ≤ b ⇔ x ∈ [a; b] comme a et b sont compris (égalité) l'intervalle est fermé des 2
côtés.
a < x ≤ b ⇔ x ∈]a; b] comme a est exclu et comme b est compris l'intervalle est semi
ouvert
a < x < b ⇔ x ∈]a; b[
hs
comme a est exclu et comme b est exclu l'intervalle est ouvert .
Lorsque l'inégalité est au sens strict ( < ou > ) alors l'intervalle est ouvert.
11.3 INÉQUATION
Une inéquation du premier degré à une inconnue est une inéquation pouvant après application des
règles de simplication énoncées plus haut, être ramenée à une des formes suivantes :
ax + b ≤ 0 ou ax + b < 0 ou ax + b ≥ 0 ou ax + b > 0
Résoudre cette inéquation, c'est déterminer l'ensemble des valeurs de x pour lesquelles l'inéquation
om
est vériée.
Cet ensemble de solutions lorsqu'il existe est un intervalle ou une réunion d'intervalles.
On peut ajouter ou retrancher le même réel aux deux membres de l'inégalité sans changer le sens
de cette inégalité.
.c
On peut écrireax + b ≤ 0 ⇔ ax + b − b ≤ −b
ax + b ≤ 0 ⇔ ax ≤ −b
11.4
hs
SIGNE DU PREMIER DEGRÉ
- si ce nombre est positif a > 0 , alors il n'y a pas de changement de sens du signe d'inégalité
- si ce nombre est négatif a < 0, alors il y a changement de sens du signe d'inégalité.
m
a>0 a<0
−b −b
x≤ a
x≥ a
fo
si a = 0 alors ax + b ≤ 0 ⇔ 0x ≤ −b
si b > 0 alors S = {Ø}, si b < 0 alors S = R
in
om
Figure 11.2 Tableau de signes 2x − 7 ≥ 0
7
En cas de doute, vérions et choisissons une valeur quelconque supérieure à , par exemple 5 et
2
remplaçons x par 5. On obtient 2∗5−7 = 3. Le résultat est positif ce que traduit le tableau.
De même choisissons une valeur inférieure à
7
2
, par exemple 0 et remplaçons x par 0. On obtient
0∗0−7= −7, le résultat est un nombre négatif.
.c
Prenons un deuxième exemple numérique :
7 − x ≥ 0 ⇔ −x ≥ −7 ⇔ x ≤ 7
Ici nous avons divisé par le nombre négatif -1. Il faut changer le signe de l'inéquation.
hs
at
Figure 11.3: Tableau de signes 7−x≥0
m
En cas de doute, vérions et choisissons une valeur quelconque supérieure à 7 , par exemple 9
et remplaçons x par 9. On obtient 7 − 9 = −2. Le résultat est négatif ce que traduit le tableau.
x
fo
De même choisissons une valeur inférieure à 7 , par exemple 1 et remplaçons par 1. On obtient
7 − 1 = 6, le résultat est un nombre positif.
in
Déterminer le signe d'une expression c'est déterminer les intervalles sur lesquels cette expression
est positive et ceux sur lesquels elle est négative.
Ces résultats sont consignés dans un tableau comportant des signes + et - appelé tableau de signes.
−b
L'expression ax + b, avec a non nul, s'annule et change de signe en x= a
On retiendra le tableau de signes suivant :
om
b
x −∞ -
a
∞
signe de (ax+b) signe de (-a) 0 signe de (a)
.c
Le signe de certaines expressions est immédiat :
3
- Comme un carré est toujours positif alors x2 + 5, 3x2 + 1, et
x2 +2
sont toutes des expressions
positives
- si
- si
x>
x<0
0 alors
alors
x+
x+
5
x
5
x
,
,
hs
x+6+
x−2+
7
,
x+1 x+3
5
x−1
x+2
, sont toutes des expressions positives.
Exemple 1
m
s =] − ∞; −5] ∪ [1;3]
Exemple 2
x(2x+8)
2−x
≥0
Cette inéquation est dénie pour tout réel x tel que 2−x 6= 0 car la division par zéro est impossible.
L'ensemble de dénition de cette inéquation est donc Df = R − 2.
om
.c
x(2x+8)
Figure 11.5: Tableau de signe de
2−x
≥0
Exemples particuliers
3x−2
- L'inéquation
x−5
≥ 1 n'est pas équivalente à l'inéquation 3x − 2 ≥ x − 5 car en faisant le produit
at
en croix on a supposé x − 5 > 0, ce qui n'est pas évidemment le cas. Le sens de l'inégalité dépend
du signe de x−5 que l'on ne connaît pas.
3x−2 3x−2
Pour tout x de D = R − 5, x−5
≥1⇔ x−5
−1≥0 soit :
3x-2 2x+3
x−5
≥1⇔ x−5
≥0
in
S = ] − ∞, − 23 ]∪]5, +∞[
x2 −3x+7
L'inéquation
x2 +2
≥ 1 est équivalente à x2 − 3x + 7 ≥ x2 + 2 car on peut dans ce cas multiplier
2
les deux membres de cette inégalité par le même réel strictement positif x + 2 ( un carré est
toujours positif, additionné à un nombre positif, le résultat est positif ) sans changer de sens.
Après simplication on obtient l'inéquation équivalente −3x + 7 ≥ 2, dont l'ensemble des solutions
est :
om
S =] − ∞; 53 ]
.c
Pour résoudre cette inéquation il faut procéder ainsi :
2x − 7 ≤ x + 1 ⇔ 2x − 7 − x − 1 ≤ 0
2x − 7 ≤ x + 1 ⇔ x − 8 ≤ 0 ⇔ x ≤ 8
m
REMARQUES :
fo
On ne peut multiplier ou diviser les deux membres d'une inéquation par une expression contenant
l'inconnu que si cette expression est strictement positive ou négative. Pensez à changer de sens si
l'expression est strictement négative.
in
11.6 EXERCICES
om
.c
Figure 11.7 Tableau de signes (1+x)2 (5−x)
hs 1−2x
≤0
Df = [−1]∪] 12 ; +5]
at
Résoudre (x+1)2 (x−2)
(2-x)(3−2x)
≥0
3
3 − 2x 6= 0 ⇔ −2x 6= −3 ⇔ x 6= 2
Étudions ce polynôme dans un tableau de signes
fo
in
Résoudre x2 (1 − x) = 0
x2 = 0 ⇔ x = 0 ;
1 − x = 0 ⇔ −x = −1 ⇔ x = 1 ;
S = 0; 1
Résoudre x2 (1 − x) ≤ 0
om
Dressons le tableau de signes
.c
hs
Figure 11.9 Tableau de signes de (x+1)2 (x−2)
(2-x)(3−2x)
≥0
(x+1)
>2⇔ (x+1)
>0⇔ x+1
>0
a) −x − 3 = 0 ⇔ −x = 3 ⇔ x = −3
b)x + 1 = 0 ⇔ x = −1
fo
in
Df =] − 3; −1[
Résoudre −5x+3
2x+1
≥2
−5x+3 −5x+3−2(2x+1)
2x+1
−2≥0⇔ 2x+1
≥0
−9x+1
2x+1
≥0
a) −9x + 1 = 0 ⇔ −9x = −1 ⇔ x = 91 ;
b) 2x + 1 = 0 ⇔ 2x = −1 ⇔ x = −2 ;
om
x 1 1
2
1
9
+ 1
9x + 1 + + 0
2x + 1 0 + +
.c
f (x) + 0
Df =] −1 ; 1]
hs
2 9
Résoudre 2x+3
x+4
≥3
at
2x+3−3(x+4) −x−9
x+4
≥0⇔ x+4
≥0
a) −x − 9 = 0 ⇔ −x = 9 ⇔ x = −9 ;
b) x + 4 = 0 ⇔ x = −4 ;
m
Df = [−9; 4[
Ici P(x) est un produit de polynômes. Le signe du polynôme dépend du signe du produit. Étudions
le signe de chaque monôme et reportons ce signe dans un tableau de signes
x − 5 = 0 ⇔ x = 5 ; x + 3 = 0 ⇔ x = −3 ; 1 − x = 0 ⇔ −x = −1 ⇔ x = 1
x 1 3 1 5 +1
x 5 0 +
x+3 0 + + +
om
1 + + 0
P (x) + 0 + 0
Df =] − ∞; −3] ∪ [1; 5]
.c
Résoudre P (x) → (x−5)(x+3)
(1−x)
hs ≥0
(x−5)(x+3)
Étudier le domaine de dénition de l'inéquation : P (x) → (1−x)
≥0
Ici P(x) est un quotient de polynômes. Le signe du polynôme dépend du signe du quotient. Étudions
le signe de chaque monôme et reportons ce signe dans un tableau de signes
Attention au dénominateur, il faut exclure la valeur pour laquelle celui ci s'annule. Ceci apparaîtra
at
par une double barre dans le tableau des signes (en dernière ligne).
x − 5 = 0 ⇔ x = 5 ; x + 3 = 0 ⇔ x = −3 ; 1 − x = 0 ⇔ −x = −1 ⇔ x = 1
m
fo
Df =] − ∞; −3]∪]1; 5]
NB : voir la diérence de crochets par rapport à l'exercice précédent.
Résoudre P (x) : 2
(5−x)
− 1
x+2
≤0
2 1
Étudier le domaine de dénition de l'inéquation : P (x) = (5−x)
− x+2
≤0
Ici il s'agit d'une diérence de quotient de polynômes. Réduisons au même dénominateur.
2 1 2(x+2) 1(5−x)
P (x) = (5−x)
− x+2
≤ 0 ⇔ P (x) = (5−x)
− x+2
≤0
2x+4−5+x 3x−1
P (x) = ≤ 0 ⇔ P (x) = ≤0
om
(5−x) (5−x)(x+2)
Étudions le signe de chaque monôme et reportons ce signe dans un tableau de signes. Attention ici il
y a plusieurs monômes au dénominateur, il faut exclure les valeurs pour lesquelles le dénominateur
s'annule. Ceci apparaîtra par une double barre dans le tableau des signes (en dernière ligne).
5 − x = 0 ⇔ −x = −5 ⇔ x = 5 ;
x + 2 = 0 ⇔ x = 2;
.c
3x − 1 = 0 ⇔ 3x = 1 ⇔ x = 13 ;
x 1 2
1
5 + 1
hs
5 x + +
3
+ 0
x+2 0 + + +
x
3 1 0 + +
at
P (x) + 0 +
Df =] − 2; 13 [∪]5; +∞[
fo
in
om
NOTION DE FONCTIONS
.c
Une fonction f est un processus qui, à un nombre x fait correspondre un autre et unique nombre
f (x).
99
Dans un repère, la courbe représentative d'une fonction f est formée de tous les points dont les
coordonnées sont de la forme (x; f (x)) ou encore (x; y) avec y = f (x)
om
.c
hs
Figure 12.1 graphe d'une fonction quelconque
1. lire l'image de 5
Solution :
1. On repère sur l'axe des abscisses (axes des antécédents) le nombre dont on cherche l'image
om
.c
hs Figure 12.3 Lire une image d'un nombre
at
On repère le nombre 4 sur l'axe des ordonnées.
On lit les valeurs des antécédents sur l'axe des abscisses (axe des x)
Exemple :
√
Calculer l'image des nombres -6 et 5 par la fonction f : x 7→ 3x2 + 2
om
Solution : La fonction f est dénie par f (x) = 3x2 + 2
√ p
L'image du nombre -6 est f (−6) et l'image du nombre 5 est f ( 5)
f (−6) = 3 ∗ (−6)2 + 2 ⇔ f (−6) = 3 ∗ 36 + 2 ⇔ f (−6) = 108 + 2 ⇔ f (−6) = 110
p √ p p p
f ( 5) = 3 ∗ ( 5)2 + 2 ⇔ f ( 5) = 3 ∗ 5 + 2 ⇔ f ( 5) = 15 + 2 ⇔ f ( 5) = 17 Conclusion :
.c
l'image de 5 par la fonction f est 17
Un tableau de valeurs permet de connaitre les valeurs prises par une fonction f pour certaines
valeurs de la variable .
Exemple
om
x -2 -1 0 3
h(x)
.c
h(−2) = 3 ; h(−1) = −4
h(0) = 3 ∗ 02 + 2 ∗ 0 − 5 ; h(3) = 3 ∗ 32 + 2 ∗ 3 − 5
h(0) = −5 ; h(3) = 3 ∗ 9 + 6 − 5 ⇔ h(3) = 28
hs x
h(x)
-2
3
-1
-4
0
-5
3
28
h : 37→28
at
m
fo
in
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
FONCTION LINÉAIRE
DÉFINITION ET NOTATION
.c
Soit a un nombre xé. On appelle fonction linéaire de coecient a le processus opératoire
qui au nombre x associe le produit ax .
Une fonction linéaire de coecient a se note f :7→ ax (On lit la fonction f qui a x associe
ax
Exemple 1 : la fonction
hs
f : x 7→ −3x est une fonction linéaire de coecient -3
Exemple 2 :
f (12) = 7 ∗ 12 = 84
84 est l'image de 12 par la fonction f ; on note f (12) = 84
x -2 4 12
fo
f (x) -14 28 84
Lors du test d'une voiture roulant à vitesse constante sur un circuit, les mesures ont permis de
réaliser le tableau suivant :
640
le coecient de proportionnalité est :
4
= 160
Si t est la durée du parcours, le calcul 160t représente la distance parcourue par la durée t
Cette situation de proportionnalité est associée à une fonction linéaire de coecient 160.
om
On dit qu'un tableau est un tableau de proportionnalité si les termes de la deuxième ligne s'ob-
tiennent en multipliant ceux de la première par un même nombre. Ce nombre s'appelle le coecient
de proportionnalité.
Un repère orthogonal du plan est formé de deux droites graduées, perpendiculaires et de même
.c
origine.
hs
at
Figure 13.2 repère cartésien orthonormé
m
Un point peut être représenté par deux nombres relatifs appelés les coordonnées du point
Coordonnées du point A : A (-4 ; 2) (abscisse, ordonnée). Le premier nombre est toujours l'abscisse.
om
.c
hs
at
m
fo
in
Exemple :
la représentation graphique de la fonction linéaire f : x 7→ −3x est la droite D passant par l'origine
du repère et par le point A(2; −6)
En eet f (2)= −3 ∗ 2 = −6
D y = −3x
om
La droite a alors pour équation et on dit que -3 est le coecient directeur de la
droite D ou pente de la droite représentative de la fonction. Il indique l'inclinaison de la droite
.c
hs
at
Figure 13.4 équation y = −3x
Exemple : Mouvement uniforme (suite)
m
fo
in
La variation d'une fonction linéaire f dénie par f (x) = ax dépend du signe du coecient a :
om
On considère la fonction f dénie par : f : x 7→ 2x
La droite (d) est la représentation graphique de la fonction f
le coecient directeur de la droite (d) est : 2
.c
est croissante
hs
at
m
x 1 + 1
in
f (x)
om
.c
hs
Figure 13.8 fonction décroissante y = −2, 5x
Parmi les expressions de fonctions linéaires suivantes, indiquer celles qui dénissent des fonctions
x
décroissantes.f (x) = −2, 5x ;g(x) = ; h(x) = −0, 5x
3
f (x) le coecient a = −2, 5 est < 0 , négatif donc la fonction est décroissante
in
om
LES FONCTIONS AFFINES
INTRODUCTION 1
.c
Exemple : le prix de location d'une voiture est de 20 euros puis de 0,10 euro du kilomètre eectué.
Étant donné deux nombres réels a et b , le procédé qui à tout nombre x fait correspondre
le nombre ax + b s'appelle une fonction ane. On note : x 7→ ax + b (qui se lit : qui à x associe
m
Cas particuliers : les fonctions linéaires sont un cas particuliers des fonctions anes. En eet, si
b = 0, alors la fonction s'écrit :x 7→ ax . Dans le cas où a = 0, la fonction s'écrit: x 7→ b. C'est une
fonction constante.
in
111
Exemple :
Traçons la représentation graphique de la fonction f (x) = 2x + 6 .
f y = 2x + 6
est une fonction ane, sa représentation graphique est la droite (d1) d'équation
Comme f (−2) = 2×(−2)+6 = −4+6 = 2, alors (d1) passe par le point de coordonnées (−2; 2).
Comme f (1) = 2 × 1 + 6 = 2 + 6 = 8, alors (d1) passe par le point de coordonnées (1; 8). (en
vert sur le dessin)
om
y = −x + 3.
g est une fonction ane, sa représentation graphique est la droite (d2) d'équation
Comme g(3) = −3 + 3 = 0, alors (d2) passe par le point de coordonnées (3; 0). Comme g(−1) =
−(−1) + 3 = 1 + 3 = 4, alors (d2) passe par le point de coordonnées (−1; 4). (en rouge sur le
dessin)
.c
passe par O. Commeh(3) = 3, alors (d3) passe par le point de coordonnées (3; 3). (en bleu sur
le dessin)
5
hs
j est une fonction ane (constante), sa représentation graphique est la droite (d4) d'équationy
(en violet sur le dessin)
=
at
m
fo
in
La fonction linéaire dénie par f (x) = ax est une fonction ane de la forme f (x) = ax + b avec
b=0 (exemple : f (x) = 2x)
La fonction constante dénie par f (x) = b est une fonction ane de la forme f (x) = ax + b avec
a=0 f (x) = 5 Quelque soit la valeur donnée a x , y reste constant)
(exemple :
et enn nous avons x = b (exemple : x = 4 Quelque soit la valeur donnée a y , x reste constant)
om
.c
hs
at
Figure 14.2 y = 2x
m
fo
in
2
14.3 PROPORTIONNALITÉ DES ACCROISSEMENTS :
om
Un accroissement est calculé en faisant : valeur nale - valeur initiale
Une augmentation est appelée accroissement positif alors qu'une diminution est appelée accroisse-
ment négatif.
Pour symboliser cette notion, appelons x0 la valeur initiale et x1 la valeur nale. L'accroissement
correspondant est donc x1 − x0.
Par exemples :
.c
x0 = 2 et x1 = −3 , l'accroissement est −3 − 2 = −5 (accroissement négatif ).
x0 = −2 et x1 = 3 , l'accroissement est 3 − (−2) = 3 + 2 = 5 (accroissement positif )
Observons bien ce résultat. Il montre que l'accroissement des images (c'est à dire (f (x1 ) − f (x0 ))
est obtenu en multipliant l'accroissement des valeurs par le coecient directeur a de la fonction
ane.
in
Les accroissements des images sont proportionnels aux accroissements des antécédents.
Le coecient de proportionnalité est le coecient directeur de la fonction ane.
Notez bien : si vous connaissez deux nombres et leurs images par une fonction ane inconnue, en
utilisant la propriété ci dessus, vous pouvez calculer simplement le coecient directeur de cette
fonction ane.
On en déduit les formules permettant de calculer le coecient directeur d'une fonction ane f :
f (x1 )−f (x2 )
om
A partir de deux nombres x1 et x2 et de leurs images par f : a =
x1 −x2
ya −yb
A partir deux points A et B de la représentation graphique de f : a= xa −xb
.c
Reprenons la fonction anef (x) = 2x + 1 et représentons la dans un repère d'axe (x0 x) et (y 0 y) :
hs
at
m
fo
in
Figure 14.3 y = 2x + 1
Soient les fonctions f (x) = ax + b et g(x) = ax + b0 . Ces deux fonctions anes ont même coecient
directeur a . Nous avons la propriété suivante : Si deux fonctions anes ont même coecient
directeur alors elles sont représentées par deux droites parallèles.
Ce qui peut encore s'énoncer dans un repère du plan : Si deux droites ont même coecient directeur
alors elles sont parallèles.
om
Réciproquement :
Si deux fonctions anes sont représentées par des droites parallèles alors elles ont le même coe-
cient directeur. Ou encore dans un repère du plan : Si deux droites sont parallèles alors elles ont
même coecient directeur.
.c
soit D1 d'équation y = 2x − 1. Trouver l'équation de D2 // D1 et passant par le point A = (3; 1)
Solution : une droite étant la représentation graphique d'une fonction ane a une équation de
la forme y = ax + b
hs
- deux droites parallèles ont même coecient directeur donc D2//D1 ⇒ a = 2
- D2 est une droite d'équation y = 2x + b
- pour trouver b on se place sur le point A où l'on a x=3 et y=1
Ö
at
- l'équation de D2 en A devient ainsi 1 = 2 3 + b d'où b = -5
Si , dans un repère orthonormal, deux fonctions anes sont représentées par des droites perpen-
0 0
diculaires alors leurs coecients directeurs a et a sont tels que aa = −1
Réciproquement :
0
Si, dans un repère orthonormal, les coecients a et a de deux droites représentatives est tel que
aa0 = −1 alors ces deux droites sont perpendiculaires.
om
Exercice : Déterminer l'équation d'une droite perpendiculaire à une autre droite
Méthode : le principe est identique au cas précédent. On utilise le fait que si deux droites sont
perpendiculaires, les coecients directeurs a et a' de leur équation sont liés par la relation
a × a0 = −1
Soitf (x) = 2x − 5. Pour obtenir une droite perpendiculaire à cette fonction, nous devons avoir les
0 0 1
coecients directeurs des droites tels que axa = −1 soit a = 2 et a = −
.c
2
valeur donnée à b on obtiendra une famille de droites parallèles entre elles et perpendiculaires
hs
à f (x) = 2x − 5
(par exemple : f (x) = −0, 5x − 2 ; f (x) = −0, 5x ; ...)
Faisons passer ces droites par un point A(0 ;2). Quelle est l'équation de cette droite h(x) ?
L'équation générale est y = −0, 5x + b .Au point A, nous obtenons 2 = −0, 5x0 + b ⇔ b = 2 donc
at
h(x) = −0, 5x + 2
m
fo
in
Soit la fonction ane f (x) = ax + b. Pour que le point P (xP , yP ) appartienne à la droite repré-
sentative de f , il sut que yP = axP + b.
1
Exemple : f (x) = 3x − 1 ; (D) la droite représentative de f , A(2; ) et B(1; 2).
2
- L'équation de la droite représentative est y = 3x − 1. Nous avons :
(
yA = 12
om
3xB − 1 = 3Ö2 − 1 = 5
Comme yA est diérent de 3xA − 1 alors A n'est pas un point de (D)
.c
Comme yB = 3xB − 1 alors B est un point de (D)
hs
at
m
fo
Exercice : Déterminer l'équation d'une droite passant par deux points connus :
Solution utilisant le taux de variation : la droite passant par deux points A = (x1 ; y1 ) et B =
(x2 ; y2 )
a pour coecient directeur :
y2 −y1 1−3
a= x2 −x1
= 2−(−1)
= − 32
om
C'est le taux de variation de la fonction entre les points A et B.
La droite D y = − 23 x + b
a une équation de la forme
2 2 7
En A l'équation devient 3 = − × (−1) + b d'où b = 3 − =
3 3 3
2 7
Ainsi, D a pour équation : y = − x +
3 3
.c
hs
at
m
Exercice : Déterminer l'équation d'une droite passant par deux points connus :
- déterminer l'équation de la droite D1 passant par A = (2; −3) et C = (0, 5; −1, 5) et déterminer
l'équation de la droite D2 passant par A = (2; −3) etB = (0; −7)
Solution utilisant le taux de variation :
la droite passant par deux points A = (x1 ; y1 ) et C = (x2 ; y2 ) a pour coecient directeur :
y2 −y1 −1,5−(−3) 1,5
a= x2 −x1
= 0,5−2)
= −1,5
= −1
C'est le taux de variation de la fonction entre les points A et C.
om
La droite D1 y = −1x + b = −x + b
a une équation de la forme
La droite passant par les deux points A = (x1 ; y1 ) et B = (x2 ; y2 ) a pour coecient directeur :
y2 −y1 −7−(−3) −4
a= x2 −x1
= 0−2)
= −2
=2
.c
C'est le taux de variation de la fonction entre les points A et C.
La droite D2 y = 2x + b
a une équation de la forme
Figure 14.8 y = 2x − 7
Exercice :
l'équation de D1 est y = −x + 5
l'équation de D2 est y = x2 + 2
om
On reporte dans l'équation de D1 y = −2 + 5 et y = 3
.c
hs
at
m
fo
Déterminer le ou les antécédents de 0 par le fonction f. Pour les trouver, il nous faut résoudre
l'équation f (x) = 0.
f (x) = 0 équivaut à a.x + b = 0 a.x = −b équivaut à x = −b/a
équivaut à :
Donc l'unique antécédent de 0 par la fonction f est −b/a. Cette trouvaille est riche de conséquences.
En eet :
Quand a est négatif, la fonction f est décroissante. Positionnons −b/a dans le tableau de
om
variation de f.
b
x 1 + 1
a
f (x) 0
.c
Figure 14.10 Tableau de valeurs pour fonction ane décroissante
−b/a, alors f (x) est plus grand que f (−b/a) = 0. donc avant
−b/a, f (x) est positif.
De même lorsque x est situé après −b/a, alorsf (x) est plus petit que f (−b/a) = 0. donc après
−b/a, f (x) est négatif.
at
b
x 1 +1
a
m
ax + b + 0
Quand a est positif, la fonction f est croissante. Positionnons là encore−b/a dans le tableau de
variation de f.
in
b
x 1 + 1
a
f (x) 0
Lorsque x est plus petit que−b/a, alors f (x) est également plus petit que f (−b/a) = 0. donc avant
−b/a, f (x) est négatif.
Lorsque x est plus grand que−b/a, alors f (x) est également plus grand que f (−b/a) = 0. donc
après −b/a, f (x) est positif.
Conclusion : nous connaissons le signe du binôme a.x + b en fonction de x . Cela est résumé par
le tableau de signe suivant :
om
b
x 1 a
+1
ax + b 0 +
.c
hs
at
m
fo
in
3
14.7 ÉTUDE DE FONCTION
Étudions la fonction ane f dénie par : pour tout réel x (] − ∞; +∞[), f (x) = 1, 5.x + 2
om
Ici,a = 1, 5 et b = 2.
Courbe représentative.
La courbe représentative de la fonction f est la droite D d'équation y = 1, 5.x + 2. Traçons cette
courbe.
.c
Pour tracer une droite, il faut en connaitre deux points. Comme f (0) = 1, 5 × 0 + 2 = 2, alors la
droite D passe par le point M (0; 2). De même, vu que f (1) = 1, 5 × 1 + 2 = 3, 5, alors la droite D
passe par le point N (1; 3, 5). Ce qui donne la courbe suivante :
hs
at
m
Variations de la fonction f.
Vu que tout réel x a une image par cette fonction f, l'étude de celle-ci se fera donc sur l'intervalle
in
] − ∞; +∞[.
Soient x et y deux réels tels que x < y. Classiquement, intéressons-nous au signe de la
diérence f (y) − f (x).
f (y) − f (x) = (1, 5.y + 2) − (1, 5.x + 2) = 1, 5.y + 2 − 1, 5.x − 2 = 1, 5.y − 1, 5.x = 1, 5.(y − x)
Comme y est plus grand que x alors le facteur y−x est positif.
En tant que produit de deux facteurs positifs, la diérence est elle aussi positive. Ainsi :
Si x<y alors f (y) − f (x) > 0 ⇔ f (x) < f (y). donc la fonction f est croissante sur R . Ce que
l'on résume par le tableau de variation suivant :
om
Figure 14.15 Tableau de variation de f (x) = 1, 5.x + 2
.c
f(x) = 0 équivaut à 1, 5.x + 2 = 0 équivaut à 1, 5.x = −2 équivaut à x = −2/1, 5 équivaut à
x = −4/3
Donc l'unique antécédent de 0 par la fonction f est -4/3. Or la fonction f est croissante. Positionnons
hs
-4/3 dans son tableau de variation.
at
Donc :
Lorsque x est plus petit que −4/3, alors f (x) est également plus petit que f (−4/3) = 0. donc avant
fo
−4/3, f (x) = 1, 5.x + 2 est négatif. Lorsque x est plus grand que −4/3, alors f (x) est également
plus grand que f (−4/3) = 0. donc après −4/3, f (x) = 1, 5.x + 2 est positif.
Courbe représentative.
om
La courbe représentative de la fonction f est la droite D d'équation y = −2.x + 1.
Traçons cette courbe. Pour tracer une droite, il faut en connaitre deux points.
Comme f (0) = −2 × 0 + 1 = 1, alors la droite D passe par le point M (0; 1). De même, vu que
f (1) = −2 × 1 + 1 = −1, alors la droite D passe par le point N (1; −1). Ce qui donne la courbe
suivante :
.c
hs
at
Variations de la fonction f.
fo
Soient x et y deux réels tels que x < y. Classiquement, intéressons-nous au signe de la diérence
f (y) − f (x).
f(y) - f(x) = (-2.y + 1) - (-2.x +1) = −2.y + 1 + 2.x − 1 = −2.y + 2.x = 2.(x − y)
Comme y est plus grand que x alors le facteur x − y est négatif. En tant que produit de du nombre
positif 2 et du facteur négatif x − y , la diérence est donc négative. Ainsi :
Si x<y alors f (y) − f (x) < 0 ⇔ f (x) > f (y). donc la fonction f est décroissante sur R .
om
Pour parvenir à nos ns, déterminons le ou les antécédents de 0 par f.
.c
Donc l'unique antécédent de 0 par la fonction est 0,5. Or la fonction f est décroissante. Posi-
tionnons 0,5 dans son tableau de variation.
hs
at
Figure 14.20 Tableau de valeurs pour y = −2x + 1
Donc :
m
Lorsque x est inférieur à 0,5, alors f (x) est supérieur à f (0, 5) = 0. donc avant 0,5, f (x) = −2.x + 1
est positif.
Lorsque x est supérieur à 0,5, alors f (x) est inférieur à f (0, 5) = 0. donc après 0,5, f (x) = −2.x + 1
est négatif.
fo
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
SYSTÈMES d'ÉQUATIONS LINÉAIRES
.c
Une équation linéaire à deux inconnues est une équation de la forme :
ax + by = c
où a, b, c sont des nombres réels donnés avec (a; b) 6= (0; 0) et x et y sont les inconnues. Une
hs
solution de cette équation est un couple (x; y) qui vérie l'égalité ax + by = c.
On considère l'équation (E) : 3x + 2y = 5
1° Trouver 3 solutions de l'équation (E).
b) On appelle D l'ensemble des points dont les coordonnées vérient l'équation (E).
−3 7
On considère la droite D1 d'équation (E1) : y = 5
x +4 et la droite D2 d'équation (E2) : x = 2
fo
Proposer une écriture de (E1 ) et de (E2 ) sous forme d'équation linéaire à deux inconnues. Ces
formes sont elles uniques ?
Propriété : Toute équation linéaire du type ax + by = c, où a, b, c sont des nombres réels donnés
avec(a; b) 6= (0; 0) et (x; y) le couple inconnu, est l'équation d'une droite D. Lorsque a et b ne sont
in
pas simultanément nuls, on peut toujours écrire ax + by = c sous l'une des formes :y = mx + p ou
x = k.
129
En eet :
Réciproquement l'équation de toute droite peut se ramener à une équation linéaire du type :ax +
by = c (a; b) 6= (0; 0)
om
avec
.c
hs
at
m
fo
in
om
Une solution de ce système est un couple (x; y) vériant simultanément les deux équations.
(
3x + 2y = 5 (1)
Résoudre graphiquement le système
-x + 2y = 9 (2)
Dans le cas général, en utilisant l'interprétation graphique faîte précédemment, indiquer le nombre
de solutions que peut avoir un tel système.
.c
INTERPRÉTATION GRAPHIQUE :
(
ax + by = c (1)
soit le système (S) :
0 0
hs
ax + by = c (2)
avec (a; b) 6= (0; 0) et (a ; b ) 6= (0; 0).
→
− → −
- Le plan étant muni d'un repère (O, i , j ), les équations (1) et (2) dénissent 2 droites D1 et
D2 (x; y) de nombres réels
. Un couple est solution de (S) si, et seulement si, le point M (x; y)
at
appartient à D1 et D2 .
Résoudre (S) revient donc à étudier la position relative des droites D1 et D2 , c'est à dire à
déterminer s'il existe des point de coordonnées (x; y) appartenant simultanément à ces 2 droites.
Il peut se présenter 3 cas distincts
m
fo
in
Alors, l'une des droites D1 et D2 , au moins, est parallèle à l'axe des ordonnées. Il est aisé dans
ce cas de savoir si D1 et D2 sont sécantes, ou parallèles disjointes, ou confondues.
om
7x-y = 2 (2)
D'après (2) on a y = 7x − 2
Remplaçons y par sa valeur dans (1)
(
5x + 3(7x-2) = 4
y = 7x-2
.c
(
5x + 21x − 6 = 4
y = 7x-2 hs
(
26x = 10
y = 7x − 2
(
5
x = 13
at
y = 7x − 2
(
5
x = 13
m
5
y = 7x 13 -2
(
5
x= 13
on en déduit :
9
y=
fo
13
in
om
On peut éliminer par addition en multipliant l'équation (1) par 2
(
3x-2y = 5(*2)
5x + 4y = 1
(
6x-4y = 10
.c
5x + 4y = 1
Par addition des deux égalités membre à membre, on en déduit que 11x = 11
Soit x=1 et y = −1 hs
at
m
fo
in
om
c) Conclure.
(
12x-18y = 27
On obtient Ce système n'admet aucune solution.
12x − 18y = 4
.c
2x + 6y = 8
On considère le système (S) :
3x + 9y = 12
hs
a) Combien le système admet il de solutions ?
b) Multiplier les deux équations par des nombres bien choisis an de rendre les coecients de x
égaux.
c) Conclure.
Exemples :
1) En terrasse : Deux cocas, trois oranginas : 11,2¿ , trois cocas, cinq oranginas : 19,9¿
Combien coûte le coca ? l'orangina ?
om
Mise en équations du problème. Soit x le prix d'un coca et y le prix d'un orangina.
( (
2x + 3y = 11, 2 x = 2, 3
On en déduit le système suivant : dont la solution est
3x + 5y = 17, 9 y = 2, 2
2) Au restaurant : Des personnes ont toutes pris le même menu. Si elles donnent chacune 12¿,
il manque au total 9¿ ; si elles donnent chacune 14¿, le restaurant leur rend 3¿. Retrouver le
.c
nombre de convives ainsi que le prix du repas par personne.
Mise en équation du problème. Soit x le nombre de boules rouges et y le nombre de boules noires.
m
(
x + 1 = 0, 25(x + y + 1)
x − 1 = 0, 20(x + y -1)
(
fo
x + 1 = 0, 25x + 0, 25y + 0, 25
x-1 = 0, 2x + 0, 2y -0, 2
(
0, 75x-0, 25y = -0, 75
in
0, 8x-0, 2y = 0, 8
15.4 EXERCICES
om
( ( (
3(16-2y) + 5y = 41 (1) 48-6y + 5y = 41 (1) 48 − y = 41 (1)
⇔ ⇔
x = 16-2y (2) x = 16-2y (2) x = 16-2y (2)
( ( (
-y= 41-48 −y = −7 (1) y=7 (1)
⇔ ⇔
x = 16-2y x = 16 − 2y (2) x = 16 − 2y (2)
.c
( (
y=7 (1) y=7
⇔
x = 16 − 2 ∗ 7 (2) x=2
hs
SYSTÈME de 2 ÉQUATIONS À 2 INCONNUES
(
3x + 5y = 41 (1)
x + 2y = 16 (2)
at
Même exercice que ci dessus par la méthode de combinaisons linéaires : utilisation de multiplica-
tions, divisions, additions et soustractions. Ici nous allons éliminer x par addition mais au préalable
(2) par le réel −3. On obtient :
nous allons multiplier l'équation
m
( (
3x + 5y = 41 3x + 5y = 41 (1)
⇔ additionnons l'équation (1) et (2).
x + 2y = 16 [*(−3)] -3x − 6y = -48 (2)
fo
5y − 6y = 41 − 48 ⇔ −y = −y ⇔ y = 7
Remplaçons y par sa valeur dans l'une ou l'autre des équations : remplaçons y dans la deuxième
équation. On obtient :
−3x
( − 6 ∗ 7 = −48 ⇔ −3x − 42 = −48 ⇔ −3x = −6 ⇔ 3x = 6 ⇔ x = 2
in
x=2
noté (x; y) = (2; 7)
y=7
Résolution par la méthode du pivot de GAUSS : la méthode consiste à éliminer par additions et
multiplications 1 inconnue dans la 2ième équation d'abord puis à éliminer une inconnue dans la
om
3ième équation an d'obtenir un système triangulaire de la forme suivante.
αx + βy + γz = δ
(1)
0x + β 0 y + γ 0 z = δ 0 (2)
0x + 0y + γ 00 z = δ 00 (3)
.c
Nous allons transformer l'équation (2). Faisons l'addition de la ligne 2 et de la ligne 1 ( multipliée
par - 2), et remplaçons la ligne 2 par le résultat obtenu.
Nous allons transformer l'équation (3). Faisons l'addition de la ligne 3 et de la ligne 1 ( multipliée
hs
par - 3), et remplaçons la ligne 3 par le résultat obtenu.
x + 2y + 3z = 20 (1)
x + 2y + 3z = 20 (1)
2x + 3y + z = 20 (2)L2 ← −2L1 + L2 ⇔ 0x − y -5z = -20 (2)
at
3x + y + 2z = 14 (3)L3 ← −3L1 + L3 0x-5y -7z = -46 (3)
Nous allons transformer l'équation (3). Faisons l'addition de la ligne 3 et de la ligne 2 ( multipliée
par - 5), et remplaçons la ligne 3 par le résultat obtenu. Les deux premières équations restant
inchangées.
fo
x + 2y + 3z = 20 (1) x + 2y + 3z = 20 (1)
0x − y -5z = -20 (2) ⇔ 0x − y -5z = -20 (2)
0x-5y -7z = -46 (3)L3 ← −5L2 + L3 0x-0y + 18z = 54 (3)
in
−y − 5 ∗ 3 = −20 ⇔ −y = −20 + 15 ⇔ −y = −5 ⇔ y = 5
Portons la valeur de z et de y dans l'équation (1), on obtient :
x + 2 ∗ 5 + 3 ∗ 3 = 20 ⇔ x = 20 − 10 − 9 = 1
x = 1
S= y=5 Pour vérier il sut de remplacer ces valeurs dans les équations d'origines !
om
z=3
.c
hs
at
m
fo
in
om
SYSTÈMES d'INÉQUATIONS
LINÉAIRES
.c
16.1 LES INÉQUATIONS
- Une inéquation est un énoncé algébrique qui comporte une ou plusieurs variables et un symbole
d'inégalité.
hs
- Une inéquation est aux inégalités ce qu'une équation est aux égalités. On utilisera pour une
inéquation les signes :
Traduction en inéquations
- Pour traduire une information en une inéquation, on doit :
fo
- Les valeurs qui vérient une inéquation sont appelées des solutions de l'inéquation. L'ensemble
de ces valeurs est appelé l'ensemble-solution.
Exemples :
1° Je cherche un fournisseur de service Internet. La compagnie A peut me fournir 30 heures de
connexion pour un maximum de 15¿.
139
om
.c
Figure 16.1 relations d'inégalités
2° Julien et Virginie aimeraient bien acheter un jeu vidéo. Ils ont remarqué qu'ils possèdent en-
hs
semble un total de moins de 60¿. Comment mathématiser cette situation ?
( (
x>y z<y
om
;
x+5>y+5 z − 10 < y − 10
.c
x+5 y−10
(x + 5) > y − 10 ⇔ (x + 5) ∗ 2 > (y − 10) ∗ 2 ⇔ 3
> 3
- La multiplication ou la division de deux membres d'une inéquation par un nombre strictement
négatif inverse le sens de l'inéquation.
hs
(x + 5) > y − 10 ⇔ (x + 5) ∗ (−2) < (y − 10) ∗ (−2) ⇔ x+5
−3
< y−10
−3
Remarques : Ces modications transforment les inéquations en inéquations équivalentes donc leur
ensemble-solution ne change pas.
at
m
fo
in
x> constante
x< constante
x≥ constante
x≤ constante
om
On pourra représenter l'ensemble-solution sur une droite numérique. Si on a les signes > ou <
, on utilise un point vide sur la droite et dans les deux autres cas, on utilise un point plein.
Exemple 1 :
.c
18 − 18 − 4x ≥ x + 33 − 18
−4x ≥ x + 15
−4x − x ≥ x − x + 15
−5x ≥ 15
−5x
−5
15
≤ −5
hs
x ≤ −3
On représente donc l'ensemble-solution comme suit :
at
Exemple 2 :
x>5−3
x>2
in
- Tous les points dont les coordonnées vérient une inéquation sont situés du même côté de la
droite correspondant à l'équation formée à partir de cette inéquation.
- On représente la droite frontière du demi-plan par une ligne droite pleine lorsque l'équation fait
partie de l'inéquation ( ≤ ou ≥ ) ou par une ligne droite pointillée lorsque l'équation en est exclue
(< ou >). Habituellement, on colorie ou on hachure ce demi-plan.
- Un demi-plan est fermé lorsque sa droite frontière est représentée par un trait plein et ouvert
om
lorsque cette droite correspond à un trait pointillé.
.c
hs
Figure 16.4 inéquation : régionnement du plan
at
Exemple :
Les ingénieurs forestiers classient parfois les forêts selon leur densité. On qualie une forêt de
dense lorsqu'on y dénombre plus de 1000 arbres par hectare. On s'intéresse au nombre de conifères
m
(x) et de feuillus (y) par hectare qui peuplent une forêt de l'Abititi dans le but de classier cette
forêt.
- Procédure pour déterminer l'ensemble-solution d'une inéquation du premier degré à deux va-
in
riables.
SYSTÈME D'ÉQUATIONS
Le point d'intersection de 2 équations représentées par des droites nous donne les coordonnées de
la solution de ce système d'équations. On l'appelle couple-solution.
om
Exemples :
y = 2x + 3
4x + y − 5 = 0 ⇔ y = −4x + 5
1
- Par comparaison : 2x + 3 = −4x + 5 ⇔ 6x = 2 ⇔ x =
3
alors y = 2( 31 ) + 3 = 8
3
Couple-solution :
( 1; 8 ) 3 3
1
- Par substitution : 4x + 2x + 3 − 5 = 0 ⇔ 6x − 2 = 0 ⇔ x = alors y = 2( 31 ) + 3 = 8
.c
3 3
1 8
Couple-solution :( ; )
3 3
SYSTÈME D'INÉQUATIONS
hs
Lorsque l'on utilise plutôt des inéquations dans un système, on va trouver la région du plan
qui vérie simultanément toutes les inéquations. La diculté réside toujours dans la traduction
mathématique des énoncés.
at
Exemple : Quatre saisons et peu de vents .
... au moins 2 fois plus d'instruments à cordes que d'instrument à vents ...
x ≥ 2y
x + y ≤ 30
fo
Pour pouvoir résoudre, il faudra procéder graphiquement. Pour cela, on vous suggère d'isoler
la variable y de chaque côté et de produire une table de valeurs pour chacune des inéquations
rencontrées.
x
- pour la première inéquation :x ≥ 2y ⇔ y ≤
in
x 0 2
y 0 1
x 0 30
y 30 0
om
.c
hs Figure 16.5 inéquations simultanées
at
La zone qui vérie les 2 solutions en même temps sera appelée l'ensemble-solution du système
d'inéquations. Cet ensemble-solution sera représenté dans le plan par un polygone de contraintes.
Tous les points se retrouvant dans l'ensemble solution seront eux-mêmes couples-solutions du
m
système.
De même tous les points se situant sur une ligne pleine frontière seront des couples-solutions.
Par contre si les droites frontières sont tracées en pointillé, ils ne font pas partie de l'ensemble-
solution.
fo
in
NUES
- Une inéquation de ce type pourrait se présenter comme : x + y ≤ 10. Cette inéquation admet
plusieurs solutions : par exemple les couples (1; 1), (0; 0), (2; 9), ... La liste de solutions dans R est
innie, c'est la raison pour laquelle lorsqu'il y a un système d'inéquations la résolution ne peut
être que graphique, c'est l'utilisation du plan.
om
Pour cette inéquation traçons la droite D1 d'équation x + y = 10 écrite sous sa forme réduite :
y = −x + 10. An de tracer cette droite déterminons au moins 2 points :
x 0 10
y 10 0
.c
La droite passera donc par ces points (0; 10) et (10; 0). Il faut dénir un plan avec un repère.
Pour déterminer le demi-plan qui correspond à l'ensemble des solutions il faut prendre un point
quel-conque du plan et déterminer s'il vérie l'inéquation. Si la droite ne passe pas par l'origine
nous choisirons le point qui permet de simplier les calculs, le point O de coordonnées : (0; 0)
at
Dans l'inéquation remplaçons x et y par 0. On obtient : 0+0 ≤ 10. Ce point vérie l'inéquation donc
le demi plan qui le contient comprend l'ensemble des solutions. Tous les points [couple-solution(x ;
y)] de ce demi plan sont solutions. Il faut hachurer la partie qui ne convient pas.
m
fo
in
x ≥ 0
y≥0
x + y ≤ 10
Hachurons tous les x négatifs, puis les y négatifs. L'ensemble solution est la partie triangu-
laire non hachurée.
om
.c
hs
at
m
X + Y ≤ 10
X + 3Y ≤ 24
0 ≤ X≤ ≤ 8
0≤Y ≤6
om
Procédons comme l'exercice ci dessus mais en traçant 4 droites. Il faut dénir un plan avec un
repère.
x 0 10
.c
y 10 0
La droite passera donc par ces points (0; 10) (10; 0).
et
réduite :y = −2x+24 =
−2x
+8
hs
- Pour la deuxième inéquation traçons la droite D2 d'équation 2x + 3y = 24 écrite sous forme
3 3
An de tracer cette droite déterminons au moins 2 points :
at
x 0 12
y 8 0
m
hachurées.
om
.c
hs
Figure 16.8 inéquation avec conditions
at
[couple-solution(x ; y)] de ce demi plan sont solutions. Il faut hachurer la partie qui ne convient
pas.
m
- Pour la double inégalité 0 ≤ x ≤ 8, il faut éliminer en hachurant tout ce qui est x≤0 et tout ce
qui est x≥8 . On ne conserve que la zone comprise entre 0 et 8.
- Pour la double inégalité 0 ≤ y ≤ 6, il faut éliminer en hachurant tout ce qui est y≤0 et tout ce
fo
L'ensemble des solutions est la partie non hachurée, l'hexagone (6 cotés de points O, A, B, C, D,
E).
in
Tous les couples-solutions de cette inéquation est donc dans cette zone non hachurée. Les segments
de droites font aussi partie du système car non exclues (≤).
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
TRINÔME DU SECOND DEGRÉ
.c
Étudions la fonction y = x2
Donnons à x diérentes valeurs comprises entre −∞ et +∞ et consignons ce résultat dans un
tableau de variations.
x
hs 1 5 4 3 2 1 0 1 2 3 4 5 +1
x2 +1 25 16 9 4 1 0 1 4 9 16 25 +1
+1 +1
x2
0
at
Figure 17.1 Tableau de variation de la fonction y = x2
m
la fonction montre en son sommet un minimum y=0 pour x = 0, sa représentation graphique est
une parabole. L'axe y'y est axe de symétrie.
fo
in
151
1 5 4 3 2 1 0 1 2 3 4 5 +1
om
x
x2 +1 25 16 9 4 1 0 1 4 9 16 25 +1
3x2 +1 75 48 27 12 3 0 3 12 27 48 75 +1
+1 +1
x2
0
.c
Figure 17.3 Tableau de variation de la fonction y = 3x2
de
hs
Quelque soit la valeur attribuée à x , y est toujours positif.
la fonction montre en son sommet un minimum y=0 pour x = 0, sa représentation graphique est
une parabole. L'axe y'y est axe de symétrie.
at
m
fo
in
x 1 5 4 3 2 1 0 1 2 3 4 5 +1
x2 +1 25 16 9 4 1 0 1 4 9 16 25 +1
om
3x2 1 75 48 27 12 3 0 3 12 27 48 75 1
0
3x2
1 1
.c
Quelque soit la valeur attribuée à x , y est toujours négatif.
de −∞
hs
à 0 la fonction croit, de 0 à +∞ la fonction décroit
om
une parabole. L'axe y'y est axe de symétrie.
√ √
Le graphe coupe l'axe x'x en deux points : −233 et +233 . Entre ces deux abscisses la fonction est
positive.
.c
hs
at
Mettons ce trinôme sous une forme particulière que nous allons étudier dans les prochains para-
in
8x 6
−2x2 + 8x − 6 = −2(x2 + −2
− −2
) = −2(x2 − 4x+3).(I)
par conséquent (I) peut s'écrire : −2[(x − 2)2 − 4+3] = −2[(x − 2)2 − 1] soit : −2(x − 2)2 + 2
x 1 1 0 1 2 3 4 5 +1
(x 2)
2 +1 9 4 1 0 1 4 9 +1
2(x 2)
2 1 18 8 2 0 2 8 18 1
2(x
2
2) + 2 1 16 6 0 2 0 6 16 1
2
2
2(x 2) + 2
1 1
om
Figure 17.8 Tableau de variation de fonction y = −2x2 + 8x − 6
.c
une parabole. L'axe y'y est axe de symétrie.
Le graphe coupe l'axe x'x en deux points : 1 et 3 . Entre ces deux abscisses la fonction est positive.
hs
at
m
fo
in
17.3 GÉNÉRALITÉS
Soit f(x) un trinôme du second degré. Il est tel que f (x) = ax2 + bx + c avec a 6= 0 .
Avant de factoriser f (x) on va s'appuyer sur des exemples pour expliquer la méthode utilisée.
om
x2 + 2x = (x + 1)2 − 1 car (x + 1)2 = x2 + 2x + 1
x2 − 6x = (x − 3)2 − 9 car (x − 3)2 = x2 − 6x + 9
25
x2 + 5x = (x + 5)2 − 4
1
x2 − x = (x − 1)2 − 4
3x2 + 6x = 3(x2 + 2x) = 3[(x + 1)2 − 1]. Il faut dans ce cas mettre 3 en facteur pour retrouver le
.c
forme précédente.
C'est cette forme qui apparaitra dans les exemples qui vont suivre pour eectuer une factorisation
hs
lorsque cette dernière sera possible.
exemple 1
at
x2 + 2x − 8 = (x + 1)2 − 1 − 8 car x2 + 2x = (x + 1)2 − 1 résultat établi plus haut.
2 2 2 2
x + 2x − 8 = (x + 1) − 9 on reconnaît la forme a −b où a = (x + 1) et b=3
La factorisation est immédiate. En eet (x + 1)2 − 9 = [(x + 1) − 3][(x + 1) + 3]
m
exemple 2
fo
x2 − 6x − 7 = (x − 7)(x + 1)
in
exemple 3
25
x2 + 5x + 4 = (x + 5)2 − 4
+4
2x2 + 5x + 4 = (x + 5)2 − 4 + 16
25
4
2x2 + 5x + 4 = (x + 5)2 − 49 = (x + 52 − 32 )(x + 25 + 32 )
on a donc : x2 + 5x + 4 = (x + 1)(x + 4)
exemple 5 a 6= 1
om
Jusqu'à présent nous n'avons traité que les trinômes dont le coecient de x2 est égal à 1.
2
Prenons pour exemple le trinôme 3x − 8x + 5
Pour ramener cette écriture à une écriture équivalente aux précédentes, il sut de mettre 3 en
facteur. On peut donc écrire :
3x2 − 8x + 5 = 3(x2 − 38 x + 53 )
x2 − 38 x = (x − 43 )2 − 16
.c
9
16
2
on a donc 3x − 8x + 5 = 3[(x − 4) −
2
9
+ 53 ]
3x2 − 8x + 5 = 3[(x − 4)2 − 16 9
+ 15
9
]
2 2 1
3x − 8x + 5 = 3[(x − 4) − 9 ]
2
hs
3x2 − 8x + 5 = 3(x − 34 − 13 )(x − 34 + 31 )
5 2
On en déduit que 3x −8x+5 = 3(x− )(x−3) que l'on peut aussi écrire 3x −8x+5 = (3x−5)(x−3)
3
en multipliant le premier terme entre parenthèses par le facteur 3.
Remarque :
at
Avant de factoriser les trinômes du second degré proposés on a successivement obtenu les formes
suivantes :
(x + 1)2 − 9 ; (x − 3)2 − 16 ; (x + 25 )2 − 9
4
; (x − 1)2 + 4 ; 3[(x − 43 )2 − 19 ]
Ces expressions (ne comportant qu'une seule fois l'inconnue) portent le nom de forme canonique.
m
La factorisation n'est possible que lorsque cette dernière est une diérence de carrés.
fo
in
ax2 + bx + c = 0 avec a 6= 0
sinon l'équation se réduit à une équation du premier degré.
om
.c
hs
at
m
fo
en posant 4 = b2 − 4ac . Cette expression notée 4 (lire delta) est appelée discriminant .
17.5 DISCUSSION
h i
b 2 4
ax2 + bx + c = a x+ 2a
− 4a2
(I)
1ER CAS
om
4 = b2 − 4ac > 0
Si 4 est positif on peut extraire la racine carrée et l'équation peut se mettre sous la forme de la
diérence de deux carrés.
√ √
b 2 b2 −4ac 2 b 2 b2 −4ac 2
ax2 + bx + c = (x + 2a
) −( √
4a2
) ⇔ (x + 2a
) −( 2a
)
de la forme a2 − b2 = (a + b)(a − b)
√ √
.c
b b2 −4ac b b2 −4ac
ax2 + bx + c = (x + 2a
+ 2a
)(x + 2a
− 2a
) (II)
Ce polynôme du 2ème degré est donc mis sous la forme d'un produit de deux binômes du 1er degré.
b
(x + 2a
√
2 −4ac
+ b 2a
hs
La première que l'on notera x1 :
) = 0 (I)
√ √ √
= −b− 2ab −4ac = −b−2a 4 notée
b 2 −4ac 2
x = − 2a − b 2a
√
x1 = −b−2a 4
at
La deuxième que l'on notera x2 :
√
b 2 −4ac
(x + 2a − b 2a ) = 0 (II)
√ √ √
= −b+ 2ab −4ac = −b+2a 4 notée
b 2 −4ac 2
x = − 2a + b 2a
m
√
x2 = −b+2a 4
L'équation a 2 racines condensée souvent en une seule formule :
√
x = −b±2a ∆
fo
√ √
−b− 4 −b+ 4
S ={ x1 = ; x2 = }
2a 2a
2
On peut aussi écrire : ax + bx + c = a(x − x1 )(x − x2 ) en remplaçant dans l'expression (II) :
√ √
b b2 −4ac b b2 −4ac
+ par −x1 et − par −x2
in
2a 2a 2a 2a
2ÈME CAS
4 = b2 − 4ac = 0
b b b 2
L'équation devient : (x + 2a
)(x + 2a
) = (x + 2a
) =0
b
Il y a une seule racine, appelée racine double : x = − 2a
On peut aussi écrire : ax2 + bx + c = a(x − x1 )2
3ÈME CAS
4 = b2 − 4ac < 0
2
−4ac
Dans ce cas : − b 4a 2 >0 positif
om
h i
b 2 4
2
l'équation : ax + bx + c = a x+ 2a
− 4a2
comprend deux termes positifs, la somme ne peut
être nulle, c'est impossible. L'équation proposée n'a pas de racines. On dit que l'ensemble S
de solutions est vide.
On le note S={Ø}
.c
hs
NOTA
at
m
ac < 0
in
−4ac > 0
Cette équation ( a et c de signes contraires) est susante, elle n'est pas nécessaire ; en eet
l'équation peut avoir a et c de même signe et admettre deux racines distinctes.
om
.c
hs
Figure 17.10 Interprétation graphique du trinôme du second degré
Exemple 1 :
at
2x2 − 3x + 1 = 0
a = 2 et c = 1 sont de même signe, calculons le discriminant 4
4 = b2 − 4ac = (−3)2 − 4 ∗ 2 ∗ 1 = 9 − 8 = 1
m
2a 2∗2 4
2x2 − 3x + 1 = 2(x − 21 )(x − 1) = (2x − 1)(x − 1)
Exemple 2 :
in
2x2 − x + 1 = 0
a = 2 et c = 1 sont de même signe, calculons le discriminant 4
4 = b2 − 4ac = (−1)2 − 4 ∗ 2 ∗ 1 = 1 − 8 = −7
2
le discriminant 4 = b − 4ac < 0 , l'équation n'a pas de racine.
Exemple 3 :
2x2 − x − 1 = 0
om
Exemple 4 :
x2 + 2x − 1 = 0
a = 1 et c = −1 sont de signe contraire, calculons le discriminant 4
4 = b2 − 4ac = (2)2 − 4 ∗ 1 ∗ (−1) = 4 + 4 = 8
4 > 0 il y a deux racines distinctes :
.c
√ √ √ √ √
x1 = −b−2a 4 = −2−
2∗1
8
= −2− 4∗2
2
= −2−2 2
2
= −1 − 2
√
−b+ 4
√ √ √ √
x2 = 2a = −2+ 2∗1
8
= −2+2 4∗2 = −2+2
2
2
= −1 + 2
2
√ √ √ √
x + 2x − 1 = [x − (−1 − 2)][x − (−1 + 2)] = (x + 1 + 2)(x + 1 − 2)
hs
Exemple 5 :
x2 + 2x + 1 = 0
calculons le discriminant4
at
2 2
4 = b − 4ac = (2) − 4 ∗ 1 ∗ 1 = 4 − 4 = 0
4 = 0 il y a une seule racine :
b 2
x = − 2a = − 2∗1 = −1
m
x + 2x + 1 = [x − (−1)]2 = (x + 1)2
2
fo
in
Dénition : quand 4 = b2 − 4ac > 0 l'équation du 2ème degré admet deux racines.
om
2 2 2
= (−b) −(
2a
4)
= b −(b4a2−4ac) = 4ac
4a2
= c
a
S = x1 + x2 = − ab P = x 1 ∗ x2 = c
a
.c
Exemple 6 : hs
Trouver deux nombres dont la somme soit 15 et le produit 36.
7x2 − 3x = 0 ⇔ x(7x − 3) = 0
7x2 − 3x = 0 ⇔ x = 0 ou x = 37
S = {0; 37 }
fo
in
om
Exemple 9 : Résoudre 3x2 − 7x + 4 = 0 ;
3x2 − 7x + 4 = 0 ; a = 3 ; b = −7 ; c = 4
4 = (−7)2 − 4x3x4 = 1
comme 4>0 alors l'équation admet deux racines distinctes.
x1 = −(−7)−1
2x3
= 1 ; x2 = −(−7)+1
2x3
= 4
3
d'où
.c
S = {1; 43 }
c 4
Une des racines étant égale à 1 alors l'autre racine est égale à donc à
hs a 3
Exemple 10 : Résoudre 13 x2 − 2x + 3 = 0 ;
1 2
3
x − 2x + 3 = 0 ; a = 3, b = −2, c = 3
4 = (−2)2 − 4x 13 x3 = 4 − 4 = 0
−2
4=0 x= =3
at
comme alors l'équation admet une racine double :
2x 13
S=3
2x(x2 − 2x + 1) = 0 ⇔ x = 0 ou (x2 − 2x + 1) = 0
fo
S = {0; 1}
om
4 = b2 − 4ac = (4)2 − 4(−3)(4) = 16 + 48 = 64
√
−b− 4 −4−8 −12
x1 = 2a
= 2x(−3)
= −6
=2
√
x2 = −b+2a 4 = −4+8
2x(−3)
= 4
−6
= − 23
2
S = {− ; 2}
3
.c
Exemple 15 : Résoudre x2 + 2x − 5 = 0
√ √ √ √
4 = b2 − 4ac = (2)2 − 4(1)(−5) = 4 + 20 = 24 ; 4= 24 = 4x6 = 2 6
√
x1 = −b−2a 4 = −2−2
√
−b+ 4
2x1
√
√
−2+2 6
6
= −1 −
√
√
6
hs
x2 = 2a = 2x1 = −1 + 6
√ √
S = {−1 − 6; −1 + 6 }
at
Exemple 16 : Résoudre 3x2 + 8x + 5 = 0
√ √
4 = b2 − 4ac = (8)2 − 4(3)(5) = 64 − 60 = 4 ; 4= 4=2
√
−b− 4 −8−2
x1 = = = − 10 = − 53
m
2a 2x3 6
√
−b+ 4 −8+2 −6
x2 = 2a = 2x3
= 6
= −1
5
S = {− ; −1 }
3
fo
Exemple 17 : Résoudre−2x2 + 4x − 8
Étudions ce trinôme du second degré.
s = {Ø}
om
Exemple 20 : Résoudre 2x2 + 7x − 4 = 0
√ √
4 = b2 − 4ac = (7)2 − 4(2)(−4) = 81 ; 4= 81 = 9
√
x1 = −b−2a 4 = −7−9
2x2
= − 46
4
= −4
√
−b+ 4 −7+9 2
x2 = 2a = 2x2 = 4
= 12
.c
1
S = { −4; }
2
On peut aussi s'apercevoir qu'en distribuant le facteur 2 aux termes de la deuxième parenthèse on
at
obtient les termes à droite du signe d'égalité !
si 4 = b2 − 4ac < 0 h i
b 2 4
2
l'équation : ax + bx + c = a x+ 2a
− 4a2
comprend deux termes positifs entre les crochets,
om
Un trinôme dont le discriminant est négatif ou nul : 4≤0 est quelque soit x du signe du
coecient a de son terme de plus au degré.
si 4 = b2 − 4ac > 0
2
L'équation : ax + bx + c = a(x − x1 )(x − x2 ) et son signe dépend du signe du produit (x −
x1 )(x − x2 ). Pour étudier ce produit établissons un Tableau de signes et supposons x1 < x2 .
.c
x 1 x1 x2 + 1
x hsx1 0 + +
x x2 0 +
(x x1 )(x x2 ) + 0 +
(x < x1 ) ou (x > x2 )
et du signe de -a les valeurs de la variable intérieures à l'intervalle des racines (x1 < x < x2 )
Exemple 22 :
fo
f (x) = 3x2 − 2x − 5
√
4 = b2 − 4ac = (−2)2 − 4 ∗ 3 ∗ (−5) = 64 ; 4 = 8
√ √
−b− 4 −(−2)− 64 2−8
x1 = = = = −1
in
2a 2∗3 √ 6
√
−b+ 4 −(−2)+ 64 2+8 5
x2 = 2a
= =
2∗3
= 6 3
5
f (x) > 0 ⇒] − ∞; −1[∪] 3 ; +∞[
f (x) < 0 ⇒] − 1; 53 [
f (x) = 0 pour x = −1 et x = 35
Exemple 23 :
f (x) = −4x2 + 8x − 5
Exemple 24 :
f (x) = 9x2 − 24x + 16
soit on reconnait le carré (3x − 4)2 soit on détermine le discriminant :
4 = b2 − 4ac = (−24)2 − 4 ∗ 9 ∗ 16 = 576 − 576 = 0
om
b
x = − 2a = − −24
2∗9
= 43
2 2 2 4 2
On peut aussi écrire : ax + bx + c = a(x − x1 ) ⇔ 9x − 24x + 16 = 9(x − )
3
Le trinôme est du signe de 9 donc positif.
Exemple 25 :
.c
f (x) = −4x2 + 8x − 4
4 = b2 − 4ac = 82 − 4(−4)(−4) = 64 − 64 = 0
2 2 2 2
On peut aussi écrire : ax + bx + c = a(x − x1 ) ⇔ −4x + 8x − 4 = −4(x − 1)
hs
Le trinôme est du signe de -4 donc négatif.
Exemple 26 :
f (x) = 4x2 − 3 = 0
at
Ici le trinôme est incomplet. On peut calculer le discriminant 4 mais on peut voir que c'est une
diérence de carré.
√ √ √
f (x) = 4x2 − 3 = (2x)2 − ( 3)2 = (2x + 3)(2x − 3)
m
Il y a 2 racines :
√ √ √
2x + 3 = 0 ⇔ 2x = − 3 ⇔ x = − 23
√ √ √
2x − 3 = 0 ⇔ 2x = + 3 ⇔ x = + 23
√ √
3 3
f (x) > 0 ⇒] − ∞; − [∪] ; +∞[
fo
2 2
√ √
f (x) < 0 ⇒] − 23 ; 23 [
√ √
3 3
f (x) = 0 pour x = − et x =
2 2
in
Exemple 27 :
f (x) = 4x2 − x = 0
Ici le trinôme est incomplet. On peut calculer le discriminant 4mais on peut voir que l'on peut
factoriser.
Il y a 2 racines :
x=0
4x − 1 = 0 ⇔ 4x = 1 ⇔ x = 41
f (x) = 4x2 − x = 0 ⇔ f (x) = 4(x − 0)(x − 14 )
1
Entre les racines 0 et le trinôme est du signe de -a donc ici négatif et
4
1
sera positif à l'extérieur des racines :f (x) > 0] − ∞; 0[∪] − ; +∞[
4
om
1 ) Quel nombre entier faut il ajouter au numérateur et au dénominateur de la fraction pour
7
4
obtenir une fraction égale à ?
5
2 ) Peut on trouver trois nombres entiers consécutifs dont la somme vaut 129 ?
Solution
.c
4+x 4
7+x
= 5
En eectuant le produit en croix, on obtient : 5(4 + x) = 4(7 + x) ⇔ 20 +5x = 28+ 4x ⇔ 5x − 4x =
28 − 20
soit le nombre cherché
hs
x=8
x + (x + 1) + (x + 2) = 129
3x + 3 = 129 ⇔ 3x = 126 ⇔ x = 42
at
en eet : 42 + 43 + 44 = 129
57
soit en simpliant : 6x + 9 = 66 ; on en déduit x = .
6
La réponse à la question est donc non car x n'est pas un nombre entier.
fo
in
om
4
vaut alors − 2 .
4a
b
x = − 2a
Pour la valeur particulière la fonction prend la valeur :
2
2 4
a4 4
ax + bx + c = a (0) − 4a2 = − 4a2 = − 4a
.c
si a est négatif alors nous obtenons un maximum
b 4
le sommet de la fonction a pour coordonnées (− ; − ) quelque soit la valeur de 4
2a 4a
voir la représentation graphique (17.6) page 161
hs
4 b
f (x) = 2x2 − 14x + 20 ⇒ − 4a = −4, 5; − 2a = 3, 5
4 b
f (x) = −3x2 − 12x − 9 ⇒ − 4a = +3; − 2a = −2
4 b
f (x) = −3x2 − 12x − 13 ⇒ − 4a = −1; − 2a = −2
4 b
f (x) = 2x2 − 14x + 26, 5 ⇒ − 4a = +2; − 2a = +3, 5
at
m
fo
in
om
INÉQUATIONS DU SECOND DEGRÉ
.c
18.1 DÉFINITION
Une inéquation du second degré à une inconnue est une inéquation qui peut se mettre sous
hs
l'une des quatre formes suivantes :
ax2 + bx + c > 0
ax2 + bx + c ≥ 0
ax2 + bx + c < 0
at
ax2 + bx + c ≤ 0
avec a 6= 0 car si a=0 alors l'inéquation est du premier degré
m
Exemple 1.
4x2 + 28x + 49 > 0
fo
Résoudre l'inéquation :
7
x = − 2 . On en déduit l'ensemble des solutions de cette équations :
S =] − ∞; − 72 [∪] − 72 ; +∞[
Exemple 2.
Résoudre l'inéquation : 2x2 − 9 ≤ 0
L'inéquation est équivalente à : x(2x − 9) ≤ 0
On dresse un tableau de signes :
171
x 1 0
9
2
+ 1
x 0 + +
2x 9 0 +
x(2x 9) + 0 +
om
En tenant compte du fait que l'inégalité de l'inéquation est une inégalité large, les solutions sont :
S = 0; 29
.c
Pour résoudre une inéquation du second degré, il convient de savoir déterminer le signe d'un
trinôme du second degré ;
La détermination du signe d'un trinôme du second degré est d'autant plus aisée qu'on a pu, si
cela est possible, le factoriser.
hs
x 1 x1 x2 +1
x x1 0 + +
x x2 +
at
0
(x x1 )(x x2 ) + 0 +
18.2 MÉTHODE
2 2
s'il n'y a pas de racine, 4 = b − 4ac < 0 , ou si la racine est nulle 4 = b − 4ac = 0 le trinôme
P (x) = ax2 + bx + c est du signe de a .
2
s'il y a des racines, 4 = b − 4ac > 0 on factorise le trinôme, on étudie le signe de chaque facteur
et on applique la règle du signe d'un produit ·
om
18.3 EXEMPLES
Exemple 3 :
Résoudre l'inéquation : 2x2 + 9x − 5 ≤ 0·
.c
Solution :
2 2
Exemple 4 :
Résoudre l'inéquation 3x2 − 2x − 1 > 0
Solution :
om
L'inéquation devient donc : 3[x − (− 13 )](x − 1) > 0 ⇔(3x + 1)(x − 1) > 0
On étudie le signe de 3x + 1 > 0 ⇔ x > − 31
On étudie le signe de x−1>0⇔x>1
Cela permet de construire le tableau suivant :
.c
x 1 1
3
1 1
+
3x + 1 0 + +
x
hs (3x + 1)(x
1
1) + 0
0 +
Exemple 5 :
Résoudre l'inéquation : −2x2 − x + 10 > 0
2 2
Le discriminant 4 vaut : 4 = (−1) − 4 × (−2) × 10 = 1 + 80 = 81 = 9
2
. Le trinôme −2x − x + 10 > 0 s'annule donc pour :
√
x1 = −b−2a 4 = 2∗(−2)
1−9 −8
= −4 =2
√
−b+ 4 1+9 10
x2 = 2a
= 2∗(−2)
= −4
= − 52
om
Sur ] − ∞; − 25 [∪]2; +∞[ le trinôme −2x2 − x + 10 ne s'annule pas et est du signe de a ( -2 ) :
il prend donc des valeurs strictement négatives ;
Sur ] − 52 ; 2[ le trinôme −2x2 − x + 10 ne s'annule pas et est du signe de - a : il prend donc des
valeurs strictement positives ;
5
Pour -
2
et 2, le trinôme −2x2 − x + 10 s'annule.
.c
Nous aurions pu aussi , une fois obtenu les racines, factoriser le polynôme :
(x 2)(2x + 5) 0 +
m
Remarque : à titre de vérication partielle (seulement !), on peut considérer une valeur simple de
l'ensemble obtenu et calculer son image par la fonction f.
fo
Exemple 6 :
in
Exemple 7 :
Résoudre l'inéquation 8x2 + 8x + 2 ≤ 0
∆<0 donc 2x2 − 3x + 2 est strictement du signe de a donc 2x2 − 3x + 2 est positif.
Exemple 8 :
−x2 − 3x + 10 < 0
Résoudre l'inéquation
√
4 = (−3)2 − 4(−1)(10) = 9 + 40 = 49 ; 4 = 7
∆ > 0 donc −x2 − 3x + 10 est du signe de a à l'extérieur des racines et du signe de - a à
l'intérieur.
2
. Le trinôme −x − 3x + 10 < 0 s'annule donc pour :
√
x1 = −b−2a 4 = −(−3)−7
2∗(−1)
= −4
−2
=2
om
√
x2 = −b+2a 4 = 3+7
−2
10
= −2 = −5
2
−x − 3x + 10 admet comme racines 2 et - 5
Donc −x2 − 3x + 10 > 0 lorsque x appartient à ] − 5; 2[
−x2 − 3x + 10 < 0 lorsque x appartient à ] − ∞; −5[∪]2; +∞[
−x2 − 3x + 10 = 0 lorsque x = −5 ou x = 2
.c
Nous aurions pu aussi , une fois obtenu les racines, factoriser le polynôme :
x+5 0 +
at
(x 2)(x + 5) 0 +
Exemple 9 :
(x−5)2 (x2 +2)
Résoudre dans R l'inéquation :
3−x
≥0
Cette inéquation est une fraction rationnelle ( polynôme au numérateur et polynôme au dénomi-
nateur). Elle existe (est calculable) pour tout dénominateur diérent de zéro donc :
3 − x 6= 0 ⇔ x 6= 3
Quelque soit x (∀x) (x − 5)2 ≥ 0 c'est un carré ! et égal à 0 pour x = 5.
Quelque soit x (∀x) (x2 + 2) > c'est la somme d'un carré et d'un nombre positif.
om
Finalement le signe de cette fraction rationnelle ne dépend que du signe du dénominateur puisque
le numérateur est soit nul soit positif.
3−x>0⇔x<3
S =] − ∞; 3[
Exemple 10 :
.c
x2 −3
Résoudre dans R l'inéquation :
4x2 +3x−1
≥1
La division par 0 étant impossible nous devons éliminer les valeurs qui annulent le dénominateur
√
−b+ 4 −3+5 2
x2 = 2a
= 2∗4
= 8
= 14
Le numérateur n'a pas de racine, ce trinôme est du signe de a donc toujours négatif. La fraction
ne dépend que du signe du trinôme du dénominateur qui est :
4
nalement la fraction rationnelle est :
om
.c
hs
at
m
fo
in
ANALYSE
hs
at
m
fo
in
179
om
GÉNÉRALITÉS sur les FONCTIONS
.c
19.1 DÉFINITION
Une fonction numérique f est une relation d'un ensemble E (partie de R) vers un ensemble R
hs
qui à tout élément x de E associe au plus un nombre réel appartenant à l'ensemble F
f : E −→ F
f : x 7→ f (x)(se lit : soit la fonction f qui à x associe f de x )
181
Admet au plus un élément signie que l'élément x de E admet une image mais peut
ne pas en avoir, mais certainement pas plus d'une image.
19.2 NOTATION
La fonction se note f , l'image de x par f notée f (x) est un nombre réel et non une fonction.
On écrira donc :
om
Soit la fonction f dénie par f (x) = expression (exemple :f (x) = 2x + 1)
Soit la fonction qui à x associe le double de ce nombre :
f : x 7→ 2x
Calculons le double de 3 : f (3) = 2(3) = 6. On remplace x par 3. Le réel 6 est l'image de 3 par
.c
la fonction f , le réel 3 est l'antécédent du réel 6 par la fonction f .
Si on écrit : f (x) = 18, le réel est 18 et l'on doit chercher l'antécédent x par la fonction f .
18
f (x) = 18 ⇔ 2x = 18 ⇔ x = =9
hs 2
L'antécédent est le réel 9, l'image est le réel 18.
√ √
Déterminer la valeur (l'image) du polynôme A(x) = 5x2 −4x−7 pour les valeurs suivantes :−1; 3; 2; − 5 ;
at
A(−1) = 5(−1)2 − 4(−1) − 7 ⇐⇒ A(−1) = 5 + 4 − 7 = 2 ;
A(3) = 5(3)2 − 4(3) − 7 ⇐⇒ A(3) = 5x9 − 4x3 − 7 = 45 − 12 − 7 = 26 ;
√ √ √ √ √ √
A( 2) = 5( 2)2 − 4( 2) − 7 ⇐⇒ A( 2) = 5x2 − 4 2 − 7 = 3 − 4 2 ' −2, 65 ;
√ √ √ √ √ √
A(− 5) = 5(− 5)2 − 4(− 5) − 7 ⇐⇒ A(− 5) = 5x5 + 4 5 − 7 = 18 + 4 5 ' 26, 94 ;
m
Exemple :
Soit la fonction f : x −→ 1, 196x , on peut dire soit la fonction f qui à x prix hors taxe
fo
1° ) Soitf (x) = 7. Cette fonction est une fonction constante car pour n'importe quelle valeur de
x le résultat (l'image de x par f ) sera toujours 7.
2° ) soit f (x) = x2 + 3x + 7. C'est une fonction polynôme (elle comprend plusieurs termes appelés
monômes), fonction polynôme de degré 2 car le plus grand coecient de x est 2.
om
f (−3) = 32 +3∗3+1 = 10 ; f (−1) = (−1)2 +3(−1)+1 = −1 ; f ( 12 ) = ( 12 )2 +3( 21 )+1 = 11
4
;f (0) =1
Non, dans cette fonction on peut remplacer x par n'importe quelle valeur, on trouvera toujours
une image de x par f .
La fonction f est dénie pour toute valeur de x , son domaine de dénition est R (l'ensemble
.c
des réels).
3° ) soit
2x−1
f (x) =
x−5
C'est une fonction rationnelle, un rapport entre deux polynômes. Calculons
quelques images.
f (0) = 2∗0−1
= −1
= 1
;
hs f (5) = 2∗5−1
= 9
.
0−5 −5 5 5−5 0
f (x) = 2x−1
at
Dans ce cas, on dira que la fonction f dénie par x : n'est pas dénie pour x
x−5
= 5, son domaine de dénition est toutes les valeurs appartenant à R à l'exception de 5.
√
4° ) Soit f (x) = x − 2. C'est la fonction racine carrée. Calculons quelques images.
√ √ √ √ √
m
l'ensemble des valeurs prises par x pour lesquelles f (x) est calculable ( ou est déni, ou existe).
Si la fonction s'appelle g ou h ou ... alors le domaine sera noté Dg , Dh D ... .
- la division par 0. Dans le cas d'une division nous devrons nous assurer que le dénominateur est
non nul.
- la racine carré d'un nombre négatif. Dans ce cas, on devra s'assurer que le radicande est positif
ou nul.
- le logarithme d'un nombre inférieur ou égal à 0. Pour cette opération, on devra s'assurer que le
nombre sera supérieur à 0 ( fonction étudiée dans un chapitre ultérieur).
Le domaine de dénition de f est l'ensemble des valeurs de R prises par x tel quef (x)
existe. Df x ∈ R tel que f (x) existe.
- fonction polynôme :
f : x 7→ 3x2 − 12 x + 7 ;
Cette fonction est dénie pour toute valeur de x appartenant à l'ensemble 2 des réels. Df = R
.
om
- fonction rationnelle :
3x−5
f : x 7→ x−2
; Il faut que x − 2 6= 0 ⇔ x 6= 2 ; car la division par 0 est impossible. Écrivons le
domaine de dénition :
x−5
f : x 7→ x2 +7
; Il faut que le dénominateur soit 6= 0 (car la division par 0 est impossible), ce qui
est toujours le cas ici car un carré est toujours positif et on additionne à ce carré un chire positif.
.c
Écrivons le domaine de dénition :Df =R .
Df = [3; ∞[ ;
Toutes les valeurs supérieurs ou égales à 3 conviennent, toutes seules inférieurs à 3 sont à rejeter.
at
√
f (1) = 1 − 3 = −2 n'a pas de sens, on ne peut extraire la racine carrée que d'un nombre positif.
√ √
f : x 7→ x − 1 + 10 − x ;
m
√
x+2
f : x 7→ x2 -7x+6
;
Il faut que simultanément le radicande et le dénominateur soient positifs. Pour l'équation du second
degré il faut chercher les racines qui annulent ce polynôme.
√
in
4 = b2 − 4ac = 72 − 4(1)(6) = 49 − 24 = 25 ; 4 = 5;
( √ (
−b− 4 7−5 2
x1 = 2a√
= 2x1
= 2
= 1; x + 2 ≥ 0 ⇔ x ≥ −2
−b+ 4 7+5 12
x2 = 2a
= 2x1
= 2
=6 x2 − 7x + 6 6= 0 ⇔ x 6= 1; x 6= 6
Soit un plan muni d'un repère (O, i , j ) et un point M (x, y) caractérisé par ses coordonnées, x
son abscisse et y son ordonnée. Tout point du plan est caractérisé par des coordonnées (x,
y). La courbe Cf représentative d'une fonction f est l'ensemble M du plan de coordonnées (x,
y) tel que y = f (x).
om
.c
hs
at
m
FONCTION AFFINE
fo
Une fonction ane est une fonction f : x 7→ ax + b ; la représentation graphique de la fonction f(x)
= ax + b est toujours une droite.
in
Soit f : x 7→7→ x − 3 comme sa représentation graphique est toujours une droite, il sut de
déterminer 2 points pour tracer la droite. Dressons un petit tableau de valeurs pour déterminer
ces points :
x 0 3 6
f(x) -3 0 1
Dans le plan plaçons deux de ces points et traçons la droite les reliant.
FONCTION LINÉAIRE
C'est une fonction ane à laquelle on attribue la valeur 0 au paramètre b soit donc f (x) = ax.
Si on dresse un tableau de valeurs pour cette fonction, on s'aperçoit que pour x = 0 alors f (0) = 0.
La représentation graphique est une droite passant par l'origine du repère.
om
.c
hs
at
Figure 19.3 fonction linéaire et ane
m
FONCTION CARRÉE
Une fonction ane est une fonctionf : x 7→ x2 . Dressons un petit tableau de valeurs pour
fo
x -3 -2 -1 0 1 2 3
f(x) 9 4 1 0 1 4 9
in
Nous pouvons remarquer que pour les valeurs positives ou négatives de x , f (x) prend la même
valeur.f (−3) = f (3) = 9.
On dit que cette fonction est paire , sa courbe représentative est symétrique par rapport à l'axe
des ordonnées.
Dans le plan, plaçons tous les points correspondants aux abscisses x = 1, x = 2, x = 3, ... et par
symétrie d'axe y'Oy plaçons les points d'abscisses x = -1 , x = -2, x = -3, ... et traçons la courbe
joignant tous ces points.
x ∈ Df son opposé −x ∈ Df , f (−x) = f (x) la fonction est paire de symétrie d'axe y'Oy.
om
.c
hs
Figure 19.4 fonction carrée
at
m
fo
in
Supposons que la fonction f est dénie sur un intervalle I , et soient deux réels a et b
éléments de I ; a ∈ I, b ∈ I .
om
.c
hs
Figure 19.5 sens de variation d'une fonction croissante
at
sur la gure ci dessus on s'aperçoit que lorsque x croit, f(x) croit. Si a < b si f(a) < f(b) dans ce
cas la fonction est strictement croissante.
m
fo
in
Sur la gure ci dessus on s'aperçoit que lorsque x croit, f(x) décroit. Si a < b si f(a) > f(b) dans
ce cas la fonction est strictement décroissante. Pour connaître le sens de variation nous pouvons
calculer le taux de variation d'une fonction sur un intervalle I par la formule :
4y
4x
= f (x)−f
x−x0
(x0 )
om
si ce taux est négatif alors la fonction est décroissante sur cet intervalle.
Par la suite on déterminera le sens de variation d'une fonction grâce au calcul sur les dérivées.
.c
Soit la fonction f : x 7→ x4 − 2x2 − 4
hs
at
m
fo
Sur l'intervalle -2 ; -1 la fonction décroit, puis croit sur l'intervalle -1 ; 0 puis décroit de nouveau
sur l'intervalle 0 ; 1 puis croit à nouveau sur l'intervalle 1 ; 3. Voici le tableau de variations :
Quand la fonction est croissante puis décroissante elle passe par un maximum relatif, quand la
fonction décroit puis croit elle passe par un minimum relatif, on dit aussi qu'elle passe par un
extremum. Le pluriel de maximum est maxima, celui de minimum est minima et celui de extremum
est extrema.
Quand on dispose du graphique de la fonction, par lecture on peut en tirer des renseignements, par
exemple chercher pour quelles valeurs de x la fonction prend une certaine valeur, c'est la recherche
des antécédents.
om
Exemple 1 :f (x) = 3, 5.
On trace la droite d'équationy = 3, 5 donc parallèle à l'axe des x , les abscisses des points
d'intersections de cette droite avec le graphe de la fonction sont les solutions (valeurs) de x
recherchées. Soit S les solutions S = { -0,54 ; 0,54 ; 1,3 }
.c
Exemple 2 :f (x) = 2.
On trace la droite d'équation y = 2, donc parallèle à l'axe des x . Comme cette droite n'a aucun
point commun avec le graphe de la fonction, il n' y a aucune solution. S = { Ø }
hs
Exemple 3 : f (x) > 3, 5
Cette inéquation revient à chercher les abscisses des points de la courbe situés au dessus de 3,5.
Graphiquement il sut de noter les abscisses de l'intervalle des points de la courbe situés au dessus
de 3,5.
at
S =] − 0, 54; 0, 54[∪]1, 3; 1, 6]
m
fo
in
om
soit x=2 alors f (x) = (x − 3)(x2 + 7) devient f (2) = (2 − 3)(22 + 7) = (−1)(11) = −11
donc f < 0 , f est négative
.c
soit x=8 alors f (x) = (x − 3)(x2 + 7) devient f (8) = (8 − 3)(82 + 7) = (5)(71) = 355
donc f > 0 , f est positive
GÉNÉRALISATION
hs
Il faut étudier séparément le produit de chaque facteur et appliquer la règle des signes.
Le deuxième facteur (x2 + 7) comporte un second degré en x. Le carré d'un nombre est toujours
positif ou nul, x ≥ 0. On peut donner n'importe quelle valeur à x, ce résultat est toujours vrai.
m
Rajoutons 7 aux résultats déjà obtenu. Il est évident que (x2 + 7) ≥ 0 + 7 soit (x2 + 7) ≥ 7 . Le
2
nombre (x + 7) est donc positif.
in
Soit le produit ab, avec b positif, le résultat de ce produit est positif si a est positif et par conséquent
le résultat de ce produit est négatif si a est négatif.
RÉDACTION
La fonction f (x) est du signe de (x − 3) car (x2 + 7) est toujours strictement positif. La fonction
f (x) est positive,f (x) > 0, si et seulement si (ssi) (x − 3) est positif, (x − 3) > 0 que l'on écrit :
Exemple 2
om
Soit la fonction f (x) = (1 − x)(−x2 − 2).
Elle comprend deux termes, le premier du premier degré, le second terme est du deuxième degré.
Le premier terme ne présente pas de dicultés. Le deuxième terme comprend le signe moins devant
le carré. Nous pouvons écrire :
(−x2 − 2) = −(x2 + 2)
.c
2 2 2
or (x + 2) est toujours positif donc−(x + 2) est toujours négatif donc(−x − 2) < 0. Voici son
tableau de signes :
hs
at
Figure 19.10 Tableau de signes fonction : f (x) = (1 − x)(−x2 − 2
La fonctionf (x) = (1−x)(−x2 −2) peut s'écrire f (x) = (1−x)[−(x2 +2)] = f (x) = −(1−x)(x2 +2)
2 2
La fonction f (x) = (1 − x)(−x − 2) est du signe de−(1 − x) car (x + 2) est toujours strictement
fo
2
positif (x + 2) > 0.
La fonction f (x) est positive,f (x) ≥ 0, si et seulement si (ssi)−(1 − x) est positif, −(1 − x) ≥ 0
que l'on écrit :
f (x) ≥ 0 ⇔ −(1 − x) ≥ 0 ⇔ x ≥ 1
in
19.9 RÉSUMÉ
Propriété
om
Un point A(xa ; ya ) appartient à la courbe représentative de la fonction f si et seulement si f (xa ) =
ya
Propriété
.c
Toute courbe ne représente pas une fonction . Seules les courbes ayant avec toutes les droites
verticales une unique intersection représentent des fonctions .
On dit qu'une fonction f dénie sur un intervalle I est décroissante sur cet intervalle si et seulement
si pour tout x et y de I tels que x<y on a alors f (x) > f (y).
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
FONCTIONS DE RÉFÉRENCE
.c
Nous allons résumer les propriétés de quelques fonctions de référence
hs
20.1 FONCTIONS AFFINES
(
at
R→R
f a et b sont deux nombres donnés non (a non nul).
x 7→ ax + b
Df = R
m
b
x 1 + 1
a
in
f (x) 0
195
om
Figure 20.2 fonction ane y = 3x − 2
.c
2ème cas : a<0
hs x 1
a
b
+ 1
f (x) 0
at
Figure 20.3 Tableau fonction ane décroissante
f est strictement décroissante sur R
m
Représentation graphique
fo
in
Propriétés
(
R→R
f
x 7→ x2
Df = R
om
f est paire (symétrique par rapport à l'axe des ordonnées y'y, dans un repère orthonormé)
f est strictement décroissante sur ] − ∞; 0] et f est strictement croissante sur [0; +∞[
x 1 0 +1
x2
0
.c
hs Figure 20.5 Tableau variation y = x2
Propriétés
(
R→R
f
x 7→ x3
Df = R
f est impaire
om
f est strictement croissante sur [0; +∞[
x 1 0 +1
x3 0
.c
Figure 20.7 Tableau variation fonction cube
hs
Le point 0 origine est centre de symétrie du graphe
at
m
fo
in
Propriétés
(
R+ → R
f √
x 7→ x
Df = R+ = [0; +∞[
f
om
est strictement croissante sur [0; +∞[
x 0 +1
px +1
0
.c
√
Figure 20.9 Tableau variation y = x
hs
Le point 0 origine est centre de symétrie du graphe
at
m
fo
in
Propriétés
(
R∗ → R
f
x 7→ x1
Df = R∗ =] − ∞; 0[∪]0; +∞[
f
om
est impaire
x 1 0 +1
0 +1
1
.c
x
hs 1 0
Figure 20.11: Tableau de variation y= 1
x
Propriétés
(
R→R
f
x 7→ |x|
Df = R=] − ∞; +∞[
f
om
est paire
f est strictement décroissante sur ] − ∞; 0] et f est strictement croissante sur [0; +∞[
x 1 0 +1
1 +1
jxj
.c
0
Figure 20.13 Tableau de variation fonction |x|
hs
L'axe des ordonnées est axe de symétrie du graphe( repère orthonormé).
at
m
fo
in
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
TANGENTE A UNE COURBE
Rappel :nous avons vu les notions de coecient directeur au chapitre 13 Fonction Linéaire et au
chapitre 14 Fonctions Anes.
.c
hs
at
La droite D a alors pour équation y = −3x et on dit que -3 est le coecient directeur de la
droite D ou pente de la droite représentative de la fonction. Il indique l'inclinaison de la droite.
fo
D'UNE DROITE
in
La variation d'une fonction linéaire f dénie par f (x) = ax dépend du signe du coecient a :
203
om
.c
hs Figure 21.2 coecient directeur positif
x 1 1
m
f (x)
fo
om
Figure 21.4 coecient directeur négatif
.c
Nous pouvons dresser le tableau suivant :
1 1
hs x +
f (x)
at
Figure 21.5 Tableau de variation fonction ane décroissante
Précédemment au chapitre 14 nous avions vu la représentation graphique de la fonction ane
m
Exemple :
représentation graphique de la fonction f (x) = 2x + 6 . (en vert sur le dessin)
représentation graphique de la fonction g(x) = −x + 3 (en rouge sur le dessin)
représentation graphique de la fonction h(x) = x (en bleu sur le dessin)
représentation graphique de la fonction y = 5 (en violet sur le dessin)
om
.c
hs
Figure 21.6 diérents coecients directeurs
at
Solutions graphiques Cherchons graphiquement le coecient directeur de diérentes droites
de la forme y = ax + b
Coefficient directeur a =
différence des abscisses
Coecient directeur de la droite y = 2x − 1
fo
in
om
Figure 21.8 Coecient directeur a = −2
Coecient directeur de la droite y = 0, 5x − 2
.c
hs
at
Figure 21.9 Coecient directeur a = 0, 5
om
.c
hs no
(
y = ax + b
⇔ y -y0 = ax-ax0 + b-b soit y − y0 = a(x − x0 )
y0 = ax0 + b
fo
Ce résultat est l'équation d'une droite de coecient directeur a et passant par le point A(x0 ; y0 ).
Le coecient directeur est :
in
f (x)-f (x0 )
La pente de la tangente à la courbe au point A est la limite du rapport , lorsque x
x-x0
tend vers x0 . 1
Ce rapport est le coecient directeur de la tangente T à la courbe Cf au point A(x0 ; y0 ).
0 0
Cette limite s'appelle nombre dérivé de f (x0 ) et s'écrit f (x0 ) ou y (x0 ) . Ceci s'écrit :
f (x) − f (x0 )
f 0 (x0 ) = lim
x→x0 x-x0
om
(se lit f prime de x0 est égal à la limite quand x tend vers xo du rapport f (x) − f (x0 ) sur x − x0 )
Il faut que cette limite existe et et fournit une valeur bien déterminée c'est à dire que f '(x) soit un
nombre diérent de ±∞.
.c
y = f 0 (x0 ) (x − x0 ) + f (x0 ) . (I)
f 0 (x0 ) = limh→0
hs
f (x0 +h)−f (x0 )
(x0 +h)-x0
que nous pouvons aussi écrire :
Exemple 1 :
soit la fonction linéaire f (x) = 6x . Appliquons la formule ci dessus
f (x0 +h)−f (x0 )
h
6h
fo
f 0 (x) = lim =6
h→0 h
Exemple 2 :
soit la fonction ane f (x) = 7x − 3 . Appliquons la formule ci dessus
f (x0 +h)−f (x0 )
in
7h
f 0 (x) = lim =7
h→0 h
Exemple 3 :
2
soit la fonction carrée : f (x) = x
f (x0 +h)−f (x0 ) (x0 +h)2 −x20 x20 +2x0 h+h2 −x20 2x0 h+h2
h
= h
= h
= h
1. est très très proche de x0 : la diérence entre x − x0 est presque nulle, elle tend vers 0
h(2x0 +h)
= h
h(2x0 + h)
f 0 (x0 ) = lim = 2x0
h→0 h
Exemple 4 :
soit la fonction trinôme du second degré : f (x) = 2x2 − 6x + 1
om
f (x0 +h)−f (x0 ) 2(x0 +h)2 −6(x0 +h)+1−(x20 −6x0 +1)
h
= h
.c
h→0
Calculons f ' pour x0 = 1. Pour ce faire remplaçons x0 par 1 dans f 0 (x0 ) = 4x0 − 6 :
0
on obtient : f (1) = 4(1) − 6 = −2.
hs
Ce coecient est négatif, à cet endroit la courbe est décroissante.
−1 −1
f (x) = lim = 2
m
h→0 x0 (x0 + h) x0
y = f 0 (x0 ) (x − x0 ) + f (x0 ) .
in
Exemple 7 : f (x) 7→ x2 − 3x
Déterminer le coecient directeur de la tangente T à la courbe Cf au point d'abscisse x0 = 1.
f 0 (x) = 2x − 3 ;
Calculons la dérivée
Le coecient directeur en 1 est f (1) = 2(1) − 3 = −1
Équation de la tangente à la courbeCf au point d'abscisse x0 .
y − y0 = a(x − x0 ) ; y − f (x0 ) = f (x0 )(x − x0 ) ⇔ y = f (x0 )(x − x0 ) + f (x0 )
om
.c
hs
Figure 21.12 Tangente à la courbe f (x) = x2 − 3x
at
Exemple 8 : f : x 7→ x3 − 2x + 7
Cherchons l'équation T de la tangente au pointx0 = 4 ;
y − f (x0 ) = f (x0 )(x − x0 ) ⇔ y − f (4) = f (4)(x − 4)
f 0 (x) = 3x2 − 2 ; f 0 (4) = 3(4)2 − 2 = 46
m
f 0 (4) = 64 − 8 + 7 = 63
y − 63 = 46(x − 4) ⇔ y = 46x − 121
fo
in
om
.c
hs
at
om
.c
hs
Figure 21.15 interprétation du nombre dérivé
4x2 −36x
Démontrer que g 0 (x) =(x−1)2
et étudiez le sens de variations de la fonction sur l'intervalle [0; 10].
2 0 0)
g(x) = 4x −36x
x−12
est de la forme
u
v
⇒ g 0 (x) = (u v−uv
v2
;
2 0
u(x) = 4x − 36x ⇒ u (x) = 8x − 36
v(x) = x − 12 ⇒ v 0 (x) = 1
(8x−36)(x−12)−1(4x2 −36x) 4[(2x−9)(x−12)−(x2 −9x)
g 0 (x) = =
om
(x−12)2 (x−12)2
4(2x2 −36x+108−x2 +9x) 4(x2 −24x+108)
g 0 (x) = (x−12)2
= (x−12)2
√
4 = b2 − 4ac = 242 − 4(1)(108) = 144; 4 = 12
√
−b− 4 24−12
.c
x1 = 2a
= 2
=6
√
−b+ 4 24+12
x2 = 2a
= 2
= 18
g 0 (x) 2
est donc négatif entre les racines car du signe de (−a). Sur l'intervalle [0; 10] (x − 2) est
0
hs
positif, donc g (x) dépend du signe du monôme−(x−6) car le monôme (x−18) est toujours négatif.
Soit une fonction f dénie sur tout un ensemble I donc calculable sur cet intervalle. Si pour tout
réel x de cet ensemble I, il existe un nombre dérivé f
f 0 (x) alors on dit que la fonction est
dérivable sur cet intervalle.
La dérivée d'une fonction f est une fonction qui, à tout nombre pour lequel f admet un nombre
dérivé, associe ce nombre dérivé.
om
DÉRIVÉES
22.1 PRÉSENTATION
.c
INTRODUCTION
Les physiciens, les économistes ... s'intéressent aux variations d'une fonction en réponse à diérentes
hs
valeurs prises par la variable indépendante x sur un intervalle donné.
22.2 RAPPEL
at
Le calcul dérivé est un outil qui nous permet donc de calculer un taux de variation pour une
variation innitésimale de la variable x.
La variation de x est très faible, notons 4x cette variation quand cette variation de x est proche
de 0.
m
Si ce taux de variation est positif sur un intervalle, alors la fonction est croissante sur cet intervalle.
Si ce taux de variation est négatif sur un intervalle, alors la fonction est croissante sur cet intervalle.
f (b)−f (a)
Taux = b−a
4x étant une très faible variation de x, le taux s'écrit :
f (x+4x)−f (x)
in
Taux = 4x
9−1
Taux =
2
= 82 = 4
215
Soit : x 7→ f (x) ; faisons varier x qui passe de x à x + 4x (x → x + 4x) avec 4x proche de zéro
que l'on note 4x → 0.
f (x+4x)−f (x)
Taux = x+4x−x
= f (x+4x)−f
4x
(x)
om
Nombre dérivé en x0 .
Soit f une fonction dénie sur un intervalle contenant x0 .
Dans la formule
f (x+4x)−f (x)
4x
remplaçons x par x0 et 4x par h, on dit que f est dérivable en x0 si
f (x0 +h)−f (x0 )
h
.c
admet une limite lorsque tend vers 0.
h
Cette limite est appelée nombre dérivé de f en x0 . Il est noté f 0 (x0 ). On a donc :
f (x0 + h) − f (x0 )
hs f 0 (x0 ) = lim
h→0 h
f 0 (x) = lim =7
h→0 h
f (x) = x2
f (x0 +h)−f (x0 ) (x0 +h)2 −x20 x20 +2x0 h+h2 −x20 2x0 h+h2
= = =
fo
h h h h
= h(2xh0 +h)
h(2x0 + h)
f 0 (x0 ) = lim = 2x0
h→0 h
in
om
.c
hs
Figure 22.1 Taux d'accroissement
at
f (x) − f (x0 )
fo
f 0 (x0 ) = lim
x→x0 x − x0
On en déduit l'équation de la Tangente T :
y − f (x0 ) = f 0 (x0 ) (x − x0 ).
in
om
0 0u
f (x) = ln (x) f 0 (x) = x1 f = uv f 0 = u v−vv 20
f (x) = ex f 0 (x) = ex f = ln(u) f 0 = uu
f = eu f 0 = u0 ∗ eu
.c
Exemples :
f (x) = x → f 0 (x) = 1 ;
hs
f (x) = 3 → f 0 (x) = 0 ; f (x) = 1
2
→ f 0 (x) = 0 ; f (x) = π
7
→ f 0 (x) = 0 ; f (x) = ln 7 → f 0 (x) = 0
f (x) = x2 → f 0 (x) = 2x
f (x) = x5 → f 0 (x) = 5x5−1 = 5x4
at
f (x) = ln x → f 0 (x) = 1
x
. La fonction ln (logarithme népérien sera étudiée ultérieurement.
f (x) = 8 ln x + 7x + 5 → f 0 (x) = 8 ∗ 1
x
+7∗1+0= 8
x
+7
u(x) = 3x + 7 → u0 (x) = 3
v(x) = ln(x) → v 0 (x) = 1
x
f (x) = u2 (x) = u(x) ∗ u(x) = u0 (x) ∗ u(x) + u0 (x) ∗ u(x) = 2u0 (x)u(x)
om
f (x) = (x2 + 3x + 1)2 de la forme f = u2
Posons u(x) = x2 + 3x + 1 → u0 (x) = 2x + 3
f = u2 → f 0 = 2uu0 → f 0 (x) = 2(x2 + 3x + 1)(2x + 3)
.c
f (x) = (ln x)2 de la forme f = u2
Posons : u(x) = ln x → u0 (x) =
hs 1
x
donc f 0 (x) = 2 ∗ ln x ∗ 1
x
= 2 ln x
x
0
f (x) = 1
3x+7
de la forme f= 1
v
→ f 0 = − vv2
Posons : v(x) = 3x + 7 → v 0 (x) = 3
f 0 (x) = − (3x+7)
3
2
at
u0 v+v 0 u
f (x) = 3x+1
2x−8
de la forme f= u
v
→ f0 = v2
v(x) = 2x − 8 → v 0 (x) = 2
3(2x−8)−2(3x+1) −26
f 0 (x) = (2x−8)2
= 6x−24−6x−2
(2x−8)2
= (2x−8)2
fo
in
EXERCICE 1
1. f (x) = x2 + x − 8 →f 0 (x) = 2x + 1
2. f (x) = −5x2 →f 0 (x) = −5 ∗ 2x = −10x
om
3. f (x) = x3 + 2x − 6 → f 0 (x) = 3 ∗ −1
x2
+ 2 = ce −3
x2
+2
4. f (x) = −2 ln(x) + 7x − 1 → f 0 (x) = −2 ∗ x1 + 7 = −2
x
+7
2 x 0 2 x
5. f (x) = − 3 e − x + 9 → f (x) = − 3 e − 1
EXERCICE 2
.c
0
1. f (x) = ln(x2 + 5) de la formef = ln u → f 0 (x) = uu
2 0 0 2x
Posons : u(x) = x + 5 → u (x) = 2x donc f (x) =
x2 +5
−3 −(−3)u0
5. f (x) = ln(2x−1)
f = −3 ∗ u1 → f 0 =
de la forme
u2
m
EXERCICE 3
1. f (x) = x ln(x) de la forme f = uv → f 0 = u0 v + v 0 u → f 0 (x) = 1 ln(x) + 1
x
∗ x = ln(x) + 1
in
f 0 (x) = ex (2 + 2x − 1) = ex (2x + 1)
ex −5 u0 v+v 0 u
3. f (x) = ex +2
de la forme f= u
v
→ f0 = v2
u = ex − 5 → u0 = ex
ex (ex +2)−ex (ex −5)
Posons : donc f 0 (x) = (ex +2)2
v = ex + 2 → v 0 = ex
om
n
Posons : u(x) = ln (x) → u0 (x) = x1 donc
2 ln(x)
f 0 (x) = 2 ln (x) ∗ 1
x
= x
u0
f (x) = ln 2x−1 f = ln (u) → f 0 =
5. de la forme
x+3 u
v 0 w−w0 v
u= 2x+1
= v
→ u0 =
.c
x+3 w w2
2(x+3)−1(2x+1)
Posons : v = 2x − 1 → v0 = 2 donc u0 (x) = (x+3)2
w = x + 3 → w0 = 1
hs
u0 (x) = 2x+6−2x+1
(x+3)2
= 7
(x+3)2
7
(x+3)2
nalement f 0 (x) = 2x−1 = 7
(x+3)2
∗ x+3
2x−1
= 7
(x+3)(2x−1)
x+3
at
EXERCICE 4 :
f (x) = −2x3 + x − 2 ⇒ f 0 (x) = −6x2 + 1 ;
m
2
√
u(x) = 4 x + x1 − π 2 ⇒ u0 (x) = 4 2√1 x − x12 ⇒ u0 (x) = √2x − x12 ;
EXERCICE 5 :
in
u(x) = x2 + 1 ⇒ u0 (x) = 2x ;
v(x) = (−2x3 + 3x − 7) ⇒ v 0 (x) = −6x2 + 3 ;
f 0 (x) = 2x(−2x3 + 3x − 7) + (x2 + 1)(−6x2 + 3) ;
om
2 0
de la forme u = 2uu ;
.c
g 0 (x) = − (3x+6)
3
2 ;
1
Remarque : reprenons le calcul de la dérivée de g(x), au lieu d'appliquer de la forme g= u
⇒
g0 =
0
hs
− uu2 on peut appliquer la forme :
on arrive au même résultat :
g= u
v
0
⇒ g 0 = u v−uv
v2
0
;
u(x) = 1 ⇒ u0 (x) = 0 ;
v(x) = 3x + 6 ⇒ v 0 (x) = 3 ;
at
0 0
g 0 (x) = u v−uv
v2
= 0(3x+6)−1(3)
(3x+6)2
3
= − (3x+6) 2.
2x+1
h(x) = 3x−6
m
0 0
de la forme h = uv ⇒ h0 = u v−uv
v2
0
u(x) = 2x + 1 ⇒ u (x) = 2 ;
v(x) = 3x − 6 ⇒ v 0 (x) = 3 ;
h0 (x) = 2(3x−6)−3(x2+1) = 6x−12−6x−3 15
fo
(3x−6)2 (3x−6)2
= − (3x−6) 2.
1
f (x) = −3x2 +12
+ 31
0
de la forme f =
1
u
⇒ f 0 = − uu2 ;
in
EXERCICE 6 :
3
f (x) = x2 +2
de la forme f = uk = f = k( u1 ) ;
0
f 0 = k(− uu2 ) ;
u(x) = x2+ 2 ⇒ u0 (x) = 2x ;
f 0 (x) = 3 (x−2x
2 +2)2 = − (x26x
+2)2
.
om
5
g(x) = −3x+12 + 3x+12
5
1
g(x) = 5( −3x+12 ) + ( 15 )( 3x+12
1
);
k
de la forme f =
⇔ f = k( u1 ) et f = uk ⇔ f = ( k1 )u ;
u
−(−3)
g 0 (x) = 5 (−3x+12) 2 + 51 (−3) = (−3x+12)
15 3
2 − 5 .
√
f (x) = (x2 + 2) x
.c
0 0 0
de la forme f = uv ⇒ f = u v + uv ;
√
f 0 (x) = 2x x + 2√1 x (x2 + 2) ;
√ √
2x x(2 x)+(x2 +2) 2 2
f 0 (x) =
f 0 (x) =
√
2 x
2 +2
5x√
2 x
=
√
5 x
2 x
4
hs
= 4x 2+x
√ +2 =
√ +2 ;
x √
2x
√
5 x5 +2 x
.
√
at
g(x) = (x3 + 2x)( x + 1)
√ √ √ x3 √
g 0 (x) = (3x2 + 2)( x + 1) + √1
2 x
(x3 + 2x) = 3x2 x + 2 x + 3x2 + 2 + +2x
2 x
;
√ √ √ √ √ √
3x2 x)(2 x)+(2 x)(2 x)+(3x2 )(2 x)+2(2 x)+x3 +2x
g 0 (x) = √
2 x
;
√√
m
√ √ 3 2 √
6x3 +4x+6x2 x+4 x+x3 +2x 7x +6x x+6x+4 x
g 0 (x) = √
2 x
= √
2 x
;
√ √
3 7x3 ( x) (3x)( x)
g 0 (x) = 7x
√ + 3x2 + √
2 x
3x
x
+ 2 = (2 √ √ + 3x2 + √ √ + 2 ;
x) x ( x)( x)
√ √
fo
g 0 (x) = 27 x2 x + 3x2 + 3 x + 2 .
3 0 2 0
de la forme f = 4u ⇒ f = 4(3)u u ;
EXERCICE 7
x2 −3
f (x) = x2 +1
0 0
de la forme f = uv ⇒ f 0 = u v−uv
v2
;
u(x) = x2 − 3 ⇒ u0 (x) = 2x ;
v(x) = x2 + 1 ⇒ v 0 (x) = 2x ;
om
2 2 −3) 3 3 +6x
f 0 (x) = 2x(x +1)−2x(x
(x2 +1)2
= 2x +2x−2x
(x2 +1)2
= 8
(x2 +1)2
.
2
f (x) = 3x2 −x+1
0
de la forme f = 2( u1 ) ⇒ f 0 = 2(− uu2 ) ;
u(x) = 3x2 − x + 1 ⇒ u0 (x) = 6x − 1 ;
f 0 (x) = − (3x2(6x−1) −12x+2
2 −x+1)2 = (3x2 −x+1)2 .
.c
f (x) = 4e4−5x
u 0 0 u
de la forme f = 4e ⇒ f = 4u e ;
u(x) = 4 − 5x ⇒ u0 (x) = −5 ;
hs
f 0 (x) = 4(−5)e4−5x = −20e4−5x .
5ex
f (x) = 4−ex
(A faire après le cours sur les exponentielles )
at
u 0 u0 v−uv 0
de la forme f = 5( ) ⇒ f = 5( );
v v2
x 0 x
u(x) = e ⇒ u (x) = e ;
x 0 x
v(x) = 4 − ex ⇒xv (x) x= x−e ;
m
f (x) = (2 − x) ln(3x − 2)
0 0 0
de la forme f = uv ⇒ f = u v + uv ;
fo
u(x) = 2 − x ⇒ u0 (x) = −1 ;
u0
v(x) = ln(3x − 2) ⇒ v 0 (x) = 3x−2 3
de la forme ln u =
u
;
0 3 3(2−x)
f (x) = −1[ln(3x − 2)] + (2 − x)( 3x−2 ) = − ln(3x − 2) + 3x−2
;
in
f 0 (x) = 6−3x−(3x−2)
(3x−2)
ln(3x−2)
= −(3x−6)−(3x−2)
(3x−2)
ln(3x−2)
.
EXERCICE 8
3
f (x) = ln(5−x)
0
de la forme f = 3( u1 ) ⇒ f 0 = −3( uu2 ) ;
−1 w0
u(x) = ln(5 − x) ⇒ u0 (x) = 5−x de la forme ln w =
w
;
−1
f 0 (x) = −3 [ln(5−x)]
5−x
2
3
= (5−x)[ln(5−x)] 2 .
om
f (x) = (2x − 3)e5x
0 0 0
de la forme f = uv ⇒ f = u v + uv ;
.c
f 0 (x) = e5x (10x − 13).
2x+3 +5 ;
Remarque : il faut que ln(7x + 3) >0 ou ln(7x + 3) > ln(1) soit 7x + 3 > 1 ⇒ 7x > 1 − 3 ;
x > − 27 .
1
i(x) = 2(x2 +1)
0
fo
de la forme i = 21 ( u1 ) ⇒ i0 = − 21 uu2 ;
u(x) = x + 1 ⇒ u0 (x) = 2x ;
2
i0 (x) = − 2(x1(2x) x
2 +1)2 = − (x2 +1)2 .
in
EXERCICE 9
x2 −3x+1
j(x) = 2x2 +1
0 0
de la forme j = uv ⇒ j 0 = u v−uvv2
;
u(x) = x − 3x + 1 ⇒ u0 (x) = 2x − 3 ;
2
om
√
x
h(x) = −x2 −1
0 0
de la formeh = uv ⇒ h0 = u v−uv
√ v2
;
u(x) = x ⇒ u0 (x) = 2√1 x ;
v(x) = −x2 − 1 ⇒ v 0 (x) = −2x ; √ √
1 √ 1 (2x x)(2 x)
√ (−x2 −1)+2x x √ (−x2 −1)+ √
0 2 x 2 x 2 x
h (x) = = ;
.c
(−x2 −1)2
√ √ (−x2 −1)2
0 (−x2 −1)+(2 x)(2x x) (−x2 −1)+4x2
h (x) = √
(2 x)(−x2 −1)2
= √
(2 x)(−x2 −1)2
;
2
h0 (x) = √ 3x −1 .
(2 x)(−x2 −1)2
√
f (x) = 4x + 8 √
de la forme f =
hsu0
u ⇒ f 0 = 2√ u
;
0
u(x) = 4x + 8 ⇒ u (x) = 4 ;
f 0 (x) = 2√4x+8
4 2
= √4x+8 =√ 2 = √ √
1
=√ 1
.
4(x+2) ( 4)( (x+2) (x+2)
at
3
h(x) = 4(x+1)2
0
de la forme h = 34 ( u1 ) ⇒ h0 = − 43 ( uu2 ) ;
u(x) = (x + 1)2 ⇒ u0 (x) = 2(x + 1) ;
3(2)(x+1) 3(x+1)
h0 (x) = − 4[(x+1) 2 ]2 = − 2(x+1)4 = − 2(x+1)3
3
m
f (x) = 3x2 − 7x + 8
f 0 (x) = 6x − 7.
√
fo
f (x) = x(x2 + 7)
0 0 0
de la forme f = uv ⇒ f = u v + uv ;
√
u = x ⇒ u0 (x) = 2√1 x ;
v(x) = x2 + 7 ⇒ v 0 (x) = √2x ;
in
0 1 2
f (x) = 2 x (x + 7) + 2x x
√
om
LIMITES DE FONCTIONS
23.1 DÉFINITION
.c
Dans une première approche, abordons les limites de façon intuitive. Soit la fonction dénie f (x) =
2x + 3. Quelle valeur prend f (x) quand x tend (s'approche) vers 2 en donnant à x des
valeurs de plus en plus proches de 2. On peut s'approcher de 2 par valeurs inférieures ( 1,9 ; 1,99 ;
hs
1,999 ) ou par valeurs supérieures ( 2,1 ; 2,01 ; 2,001 ...) que l'on note :
Ici la fonction f (x) étant dénie en 2, la limite de f (x) quand x tend vers 2 est :
m
Comme la fonction est dénie pourx = 2, nous avons aecté la valeur 2 à x et nous avons
eectué le calcul ci dessus. Le résultat obtenu est un nombre, on dit que la fonction tend vers une
fo
limite nie 7.
x+1
lim f (x) = = f (4) = 5
x→4 x−3
Lorsque x tend vers un nombre a la fonction tend vers un nombre ni l (la lettre L
minuscule) :
lim f (a) = l
x→a
227
Il faut donc trouver un moyen de calculer limx→3 f (x). Il ne sera plus question de donner à x
la valeur 3 mais de s'en approcher le plus possible soit :
om
- par valeurs inférieures pour x tendant vers 3 par valeurs inférieures (2,99 ; 2,999 ; 2,99999...)
que l'on note :
lim f (x)
x→3−
- par valeurs supérieures pour x tendant vers 3 par valeurs supérieures (3,01 ; 3,001 ; 3,000...01)
.c
que l'on note :
lim f (x)
hs
Intéressons nous à certains types de limites.
x→3+
soitf (x) = x2 + x + 1 .
Df =] − ∞; +∞[. Calculons quelques limites de cette fonction.
at
lim f (0) = 1
x→0
m
lim f (3) = 13
x→3
lim f (x) = +∞ + ∞ + 1 = ∞
x→+∞
in
Donnons à x des valeurs négatives très grandes ( −106 , −1020 , −1010...0 ), la fonction trinôme
prendra des valeurs très très grandes que l'on écrit :
dans ce dernier cas la fonction carré positive les valeurs, mais que peut on dire de l'opération
∞ − ∞, en fait on abouti à une indétermination encore appelée Formes Indéterminées (F.I.)
Les formes :
+∞ − ∞ =???
∞
∞
=???
0
0
=???
om
0 x ∞ =???
.c
x 7→ xn =⇒ limx→+∞ f (x) = +∞
hs quelque soit l'exposant (pair ou impair)
1
f :x→ Df =] − ∞; 0[∪]0; +∞[
at
;
x
Étudions les limites aux bornes de l'intervalle. Dressons un tableau de valeurs an de mieux
visualiser les variations
1
-0,00001 -0,001 -0,1 0,1 0,001 0,00001
x
1
Quand x tend vers l'inni, tend vers 0.
x
fo
lim f (x) = 0−
x→−∞
lim f (x) = 0+
in
x→+∞
lim f (x) = +∞
x→0+
lim f (x) = −∞
x→0−
Conclusions :
limx→+∞ f (x) = 0+
limx→−∞ f (x) = 0−
om
limx→0+ f (x) = +∞
limx→0− f (x) = +∞ si n est pair, limx→0− f (x) = −∞ si n est impair
.c
limx→0+ f (x) = −∞ (attention ici 0 du côté positif seulement)
hs
f : x 7→ e(x) ; Df =] − ∞; +∞[
limx→−∞ f (x) = 0+
at
limx→+∞ f (x) = +∞
m
fo
in
SOMME
Soient les fonctions :f (x), g(x) et leur somme
limx→a f (x) L L L +∞ -∞ +∞
limx→a g(x) L' +∞ -∞ +∞ -∞ -∞
om
limx→a (f + g)(x) L+L' +∞ -∞ +∞ -∞ ?F.I.
PRODUIT
Soient les fonctions :f (x), g(x) et leur produit
+
limx→a f (x) L L(6= 0) 0 −∞
.c
+ + +
limx→a g(x) L' −∞ −∞ −∞
+ +
limx→a (f x g)(x) L x L' − ∞(RdS) ?F.I. − ∞ (RdS)
23.5 INDÉTERMINATION
Un polynôme
- soit f : x 7→ 2x2 + 3x − 1
om
lim f (x) = +∞ + ∞ − 1 = ∞
x→+∞
qui est une forme indéterminée. Dans une fonction polynomiale lorsque l'on a une forme indéter-
minée en l'inni on va factoriser par le monôme du plus haut degré.
.c
f (x) = 2x2 + 3x − 1 = x2 (2 + x3 − x12 )
limx→−∞ x2 (2 + x3 − x12 ) = ∞(2 + ∞3
−∞ 1
) = ∞(2 + 0 − 0) = ∞
3
- soit f : x 7→ x − 3x − 7
hs
limx→+∞ f (x) = +∞ − ∞ − 7 = F.I.???. Levons l'indétermination
limx→+∞ f (x) = x3 − 3x − 7 = x3 (1 − x32 − x73 ) = ∞(1 − ∞1
−∞ 1
) = ∞(2 − 0 − 0) = ∞
2° ) Soit
3x−7
f (x) = 5x2 +8
∞
limx→+∞ f (x) = ∞
= F.I.
Levons l'indétermination en l'inni en factorisant au numérateur et au dénominateur par le terme
in
5x3 −7
3° ) Soit
f (x) = 2x2 −8x+1
∞
limx→+∞ f (x) = ∞
= F.I.
Levons l'indétermination en l'inni en factorisant au numérateur et au dénominateur par le terme
de plus haut degré.
5x3 −7 5x3 5x
limx→+∞ f (x) = 2x2 −8x+1
= limx→+∞ 2x2
= limx→+∞ 2
=∞
om
5x−1
f (x) = x−2
; Df =] − ∞; 2[∪]2; +∞[
limx→2+ (5x − 1) = 9
limx→2+ (x − 2) = 0+
5x−1 9
limx→2+ x−2
= 0+
= +∞
5x−1 9
limx→2− x−2
= 0−
= −∞
.c
FONCTION LOGARITHME hs
ln(x)
1° ) Soit f (x) = x
ln(x)
limx→+∞ f (x) = x
=0
Le numérateur de cette fraction est beaucoup plus petit que le dénominateur. Sur le graphique ci
dessous on s'aperçoit bien des variations des 2 fonctions.
at
m
fo
in
ln(x)
2° ) Soit f (x) = xn
ln(x)
limx→+∞ f (x) = xn
=0 pour n>0
limx→0 f (x) = x ln (x) = 0
limx→0 f (x) = xα ln (x) = 0 pour α>0
FONCTION EXPONENTIELLE
om
ex
limx→∞ x
=∞
.c
hs
at
Le numérateur de cette fraction est beaucoup plus grand que le dénominateur. Sur le graphique ci
dessus on s'aperçoit bien des variations des 2 fonctions.
limx→−∞ xex = 0
fo
EXEMPLES
1° ) Soit f (x) = ln (x) + 7x − 5 ; Df =]0; ∞[ ;
limx→0 f (x) = −∞ + 0 − 5 = −∞
limx→∞ f (x) = +∞ + ∞ − 5 = ∞
om
limx→∞ f (x) = +∞ − ∞ − 5 = F.I.
Levons l'indétermination en mettant x en facteur :
ln(x) 5
f (x) = x −7− x x
limx→∞ ln(x)
x
− 7 − 5
x
= 0 − 7 − 0 = −7
.c
limx→∞ f (x) = ∞(−7) = −∞
3° ) Soit f (x) = ex − 7x + 3
limx→∞ f (x) = ∞ − ∞ = F.I.
hs
Levons l'indétermination en mettant x en facteur :
x
f (x) = x( ex − 7+ x3 )
x
limx→∞ f (x) = x( ex − 7 + x3 ) = ∞(∞ − 7 + 0) = +∞
at
m
fo
in
ASYMPTOTE HORIZONTALE
om
.c
hs Figure 23.3 Asymptote horizontale
5x−1
Soit la fonction f (x) = x−2
déjà étudié.
at
Quand x tend vers l'inni, le graphe se rapproche de plus en plus de la droite horizontale (que
l'on peut noter b ) qui a ici la valeur 5. On écrit donc :
limx→∞ f (x) = b, dans ce cas la droite y=b est asymptote à la courbe f (x) en ∞.
m
Si nous devons étudier la position de cette courbe par rapport à la droite asymptote, il faut
simplement étudier le signe de la diérence entre la courbe et l'asymptote c'est à dire : f (x) − b.
Ici la diérence est positive car la courbe est au dessus de la droite asymptote horizontale.
fo
Exemple :
ln(x)
Soit f (x) = 3 − x
;limx→∞ f (x) = 3 ;
La droite d'équation y = 3 est une asymptote horizontale à la courbe Cf graphe de f (x).
in
Quand limx→∞ f (x) = b ou limx→−∞ f (x) = b alors y=b est l'équation d'une asymptote horizon-
tale.
ASYMPTOTE OBLIQUE
Quand x tend vers l'inni, le graphe se rapproche de plus en plus de la droite oblique (que l'on
peut noter y = ax + b ). L'écart entre les deux graphes tend vers zéro. On écrit donc :
Si nous devons étudier la position de cette courbe par rapport à la droite asymptote, il faut
simplement étudier le signe de la diérence entre la courbe et l'asymptote c'est à dire :f (x)−(ax+b).
om
Quand limx→∞ f (x) − (ax + b) = 0 ou limx→−∞ f (x) − (ax + b) = 0 alors y = ax + b est l'équation
d'une asymptote oblique.
3
f (x) − b < 0 f (x) = 2x − 7 +
.c
- si alors la courbe est au dessous de l'asymptote oblique.
x+8
hs
at
m
fo
y = 2x − 7 est une asymptote à la courbe f (x) en +∞, en fait il est est de même pour -∞ !
ASYMPTOTE VERTICALE
om
.c
hs Figure 23.5 asymptote verticale
5x−1
Soit la fonction f (x) = x−2
déjà étudié.
Le plus souvent , quand une fonction n'est pas dénie en 1 point, elle admet une asymptote
verticale en ce point.
m
fo
in
om
PRIMITIVES ET INTÉGRALES
24.1 DÉFINITION
.c
Soit f une fonction dénie sur un intervalle I . On appelle PRIMITIVE de la fonction f, une
fonction F dénie sur un intervalle I du domaine de dénition Df , et qui a pour dérivée la
fonctionf ainsi quelque soit x qui appartient à l'intervalle du domaine de dénition ( ∀x ∈ I ),
hs
F 0 (x) = f (x) . Sur l'exemple suivant, si F 0 (x) = f (x) alors
F :7→ x2 − 5x + 7 est une primitive de f :7→ 2x − 5
G :7→ x2 − 5x + 3 est aussi une primitive de f (x) ! car G0 (x) = f (x) Ainsi, une fonction admet
non pas une primitive, mais des primitives, en eet : si F et G sont des primitives d'une même
fonction f sur Df , alors : ∀x ∈ Df , F (x) = G(x) + k , k ∈ R, ainsi les primitives d'une même
at
fonction sont toutes égales, mais à une constante additive près.
D'une manière générale une primitive de f (x) sera F (x) :7→ x2 − 5x + C qui représente l'ensemble
des primitives de f (x).
m
C représente n'importe quel réel. Si on xe une condition initiale, on peut déterminer LA primitive
tel que F(0) = 5.
239
Les résultats de ces tableaux s'établissent en vériant que l'on a bien F' = f sur l'intervalle
considéré.
1 x
f (x) = 2
⇒ F (x) = 2
+C
x2
f (x) = x ⇒ F (x) = 2
+C
x3
f (x) = x2 ⇒ F (x) = 3
+C
x−2
f (x) = x−3 ⇒ F (x) = + C = − 2x12 + C
om
−2
−2+1 −x−1
f (x) = − x12 = −x−2 ⇒ F (x) = − x−2+1 = −1
= 1
x
+C
1
f (x) = x
⇒ F (X) = ln |x| + C soit ln(x) si x > 0 ou soit ln(−x) si x < 0
f (x) = ex ⇒ F (x) = ex + C
√
−1
−1 +1
1 1 x 2 1 x2 1
f (x) = √ = = ⇒ F (x) = −1 = x2 = x+C
.c
2 x 1 2 2
2x 2 2
+1
f (x) = u0 + v 0 ⇒ F (x) = (u + v) + C
f (x) = au0 ⇒ F (x) = au + C
f (x) = x2 + 1
x
hs
− 2 ⇒ F (x) = x3
3
+ ln |x| − 2x + C
f (x) = 5ex de la forme au' ⇒ F (x) = 5ex + C
7 3
f (x) = −3x2 + x
⇒ F (x) = − 3x3 + 7 ln |x| + C = −x3 + 7 ln |x| + C
at
Primitives de fonctions composées (partie droite du tableau) :
ln(x) 1
h(x) = x
= x
ln(x) ;
u2 (ln x)2
posons u(x) = ln(x) ; u0 (x) = 1
x
; h = u0 u ⇒ H = 2
⇒ H(x) = 2
+C;
3
f (x) = 3x+9
;
2 +3
f (x) = 2xex ;
om
−u0 1 1
g= u2
⇒G= u
⇒ G(x) = x2 +1
+C;
f (x) = e3x−1 ;
posons u(x) = 3x − 1 ; u0 (x) = 3
f (x) = 13 3e3x−1 ; f = 31 u0 eu ⇒ F (x) = 13 e3x−1 + C
.c
Exercice :
f (x) = 23 x2 + 3x − 2
3 2
hs
2x3 3x2
F (x) = 32 x3 + 3 x2 − 2x + C = 9
+ 2
− 2x + C
7
f (x) = 3x − x
+5
at
3x2
F (x) = 2
− 7 ln(|x|) + 5x + C
f (x) = 5e5x−1
F (x) = e5x−1 + C
m
2x
f (x) = x2 +5
u0
f= u
⇒ F (x) = ln |x2 + 5| + C = ln(x2 + 5) + C car x2 + 5 est toujours positif ∀x.
fo
f (x) = e3x−2
Posons u(x) = 3x − 2 ⇒ u0 (x) = 3 ; de la forme f 0 = 13 u0 eu ⇒ F = 13 eu
in
F (x) = 31 e3x−2 + C .
x+1
f (x) = x2 +2x+5
u0
u(x) = x2 +2x+5 ⇒ u0 (x) = 2x+2 = 2(x+1) ; de la forme f 0 = 2
Posons
u
⇒ F = 2 ln |u|+C
F (x) = 2 ln(|x2 + 2x + 5|) + C ; x2 + 2x + 5 est positif du signe de ax2 car 4<0 donc F (x)
s'écrit :
DÉFINITION
Soit f une fonction continue sur un intervalle I, a et b deux éléments de I.
On appelle intégrale de a à b de la fonction f, le nombre réel F (b) − F (a) où F est une
primitive de f dans I.
´b
On note ce nombre f (x)dx qui se lit somme de a à b de f (x)dx ou intégrale de a à
om
a
b de f (x)dx . On dit que la variable x est muette, elle peut être remplacée par n'importe
´b ´b ´b
quelle lettre non encore utilisée
a
f (x)dx = a
f (t)dt = a
f (v)dv .
On peut adopter la notation suivante :
´b
f (x)dx = [F (x)]ba = F (b) − F (a) , où a et b représentent les bornes d'intégration.
´a1
0
(3 + ex )dx = [3x + ex ]10 = (3 x 1 + e1 ) − (3 x 0 + e0 ) = 3 + e − 1 = 2 + e.
.c
Propriétés
´a
a
f (x)dx = [F (x)]aa = F (a) − F (a) = 0
hs
Inversion des bornes d'intégration
´b ´a
a
f (x)dx = − b
f (x)dx
Relation de CHASLES
at
´b ´c ´a
f (x)dx = f (x)dx +f (x)dx
´ab a
b
c
f (x)dx = [F (x)]a = F (b) − F (a)
´ac
m
a
f (x)dx = F (c) − F (a) + F (b) − F (c) = −F (a) + F (b) = F (b)-F(a)
fo
Linéarité
´b ´b ´b
(αf (x) + βg(x))dx = α a f (x)dx + β a g(x)dx avec α et β∈R
´a1 ´1 ´1
in
0
(2x + 5ex )dx = 2 0 xdx + 5 0 ex dx
Ordre
´b ´b
si f (x) ≤ g(x) sur I alors
a
f (x)dx ≤ a
g(x)dx
- Positivité
´b
si f (x) ≥ 0 sur I alors
a
f (x)dx ≥ 0
(propriété intéressante pour le calcul d'aire).
Valeur moyenne
1
´b
vm = b−a a
f (x)dx)
´5
2
(2x + x1 )dx = [x2 + ln(x)]52 = [25 + ln(5)] − [4 + ln(2)] = 21 + ln 5 − ln 2 = 21 + ln 25 ;
1
vm = 5−2
(21 + ln 52 ) = 7 + 31 ln 25 .
om
Exercice : Calculer les intégrales suivantes
´2
(2x − x3 + 1)dx
´−1
2
(2x − x3 + 1)dx = [x2 − 3 ln(|x|) + x]2−1 = (4 − 3 ln 2 + 2) − (1 − 3 ln | − 1| − 1) = 6 − 3 ln 2
−1 ´
2
I = 0 e3x−1 dx
.c
0
´ 2 1 3x−1 ´2
Posons u(x) = 3x − 1 ; u (x) = 3 ; I =
0 3
e dx ⇔ I = 13 0 e3x−1 dx
I = 31 [e3x−1 ]20 = 31 [e6−1 − e−1 ] = 31 [e5 − e−1 ]
a
fo
in
om
Exemples intégration par parties avec ex :
´1
0
xex dx ; Posons :
u(x) = x ⇒ u0 (x) = 1 ;
v 0 (x) = ex ⇒ v(x) = ex ;
.c
´1 x ´ ´
0
xe dx de la forme uv 0 = uv − u0 v
´1 x ´1
0
xe dx = [xex ]10 − 0 1ex dx
´1 x
xe dx = [xex ]10 − [ex ]10 = [1(e1 ) − 0(e0 )] − (e1 − e0 ) = 1.
0
hs x
Quand dans une intégrale il y a e , on posera toujours v = e
x
car on connaît sa primitive v(x) = ex
.
Posons :
2
u0 (x) = (x + 4) ⇒ u(x) = x2 + 4x
´ 0 ´
I de la forme u v = uv − uv 0
´3 2 ´3 2
I = 1 (x + 4) ln(x)dx = [( x2 + 4x) ln(x)]31 − ( x2 + 4x)( x1 )dx
fo
1
´3 2 ´3
I = 1 (x + 4) ln(x)dx = [( x2 + 4x) ln(x)]31 − 1
( x2 + 4)dx
´3 2
I = 1 (x + 4) ln(x)dx = [( x2 + 4x) ln(x)]31 − [ x2 + 4]31
in
´0
J= −1
(2x − 1)ex dx
Posons :
om
J = −1 (2x − 1)ex dx = [(2x − 1)ex ]0−1 − −1 2ex dx
´0
J = −1 (2x − 1)ex dx = [(2x − 1)ex ]0−1 − 2[ex ]0−1 = [−1 − (−2 − 1)e−1 ] − [2e0 − 2e−1 ] = −1 +
3e−1 − 2 + 2e−1
´0
J = −1 (2x − 1)ex dx = −1 + 3e−1 − 2 + 2e−1 = −3 + 5e−1
.c
EXERCICES hs
Calculer les intégrales :
´3 1
I= 1 2t−1
dt
´5 t−1
J= 4 4t2 −8t−12
dt
´2
at
K= 0
e−5t+2 dt
´0 et
L= −2 et +1
dt
´e
m
M= 1
(2x + 1) ln(x)dx
´1
N= 0
(x + 3)ex dx
fo
Réponses :
´3 0
in
1
I= 1 2t−1
dt de la forme uu
Posons :
u(t) = 2t − 1 ⇒ u0 (t) = 2
´3 ´3
I = 1 ( 21 ) 2t−1
2
dt = 12 1 2
dt ⇒ I = 12 [ln(|2t − 1|)]31
2t−1
I = 21 [ln 5 − ln 1] = 21 ln 5
´ 5 t−1 u0
J = 4 4t2 −8t−12 dt de la forme u
Posons :
´2
K= e−5t+2 dt de la forme u0 eu
om
0
´0
.c
et 0
L= −2 et +1
dt de la forme uu
Posons :
u(t) = et + 1 ⇒ u0 (t) = et
´0 t
hs
L = −2 ete+1 dt = [ln(et + 1)]0−2 sans le symbole valeur absolue car et + 1 > 0
L = ln 2 − ln(e−2 + 1)
at
´e
M= 1
(2x + 1) ln(x)dx ne peut être résolue que par une intégration par parties
Posons :
m
u0 (x) = 2x + 1 ⇒ u(x) = x2 + x
v(x) = ln(x) ⇒ v 0 (x) = x1
´ 0 ´
de la forme u v = [uv] − uv 0
fo
´e
M = [(x2 + x) ln x]e1 − 1 (x2 + x) x1 dx
´e
M = [(x2 + x) ln x]e1 − 1 (x + 1)dx
in
´1
N= 0
(x + 3)ex dx ne peut être résolue que par une intégration par parties
Posons :
u(x) = x + 3 ⇒ u0 (x) = 1
v 0 (x) = ex ⇒ v(x) = ex
´ 0 ´
de la forme uv = [uv] − u0 v
´1
om
N = [(x + 3)ex ]10 − 0 1ex dx
N = [(x + 3)ex ]10 − [ex ]10 = [(1 + 3)e1 − (3e0 )] − [e1 − e0 ]
N = 4e − 3 − e + 1 = 3e − 2
.c
hs
at
m
fo
in
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
LOGARITHMES
.c
25.1 COURS FONCTION LOGARITHME NÉPÉRIEN
DÉFINITION 1
hs
Soit une fonction f continue sur un Intervalle I , elle admet sur cet intervalle des primitives
1
F . En particulier si nous prenons la fonction inversef : x 7→ et si nous prenons l'intervalle
x
d'étude I =]0; ∞[ alors la fonction inverse admet des primitives F et en particulier une primitive
F qui s'annule en 1, F (1) = 0 ,cette fonction F s'appelle logarithme népérien. La fonction
at
logarithme népérien est la fonction F qui a x associe ln(x) et qui est la primitive de la
1
fonction sur l'intervalle I =]0; ∞[ :
x
F : x 7→ ln(x)
m
On peut aussi donner une autre dénition de la fonction logarithme népérien : la fonction loga-
rithme népérien est la fonction notée ln qui à x associe ln(x) :
f : x 7→ ln(x),
1
dénie sur ]0; ∞[, continue sur cet intervalle elle admet pour dérivée la fonction inverse , la
x
fo
En résumé :
in
f : x 7→ ln(x),
1° )Df =]0; ∞[= R+
∗
, les valeurs négatives n'existent pas , les valeurs prises par x sont toujours
supérieures à 0.
2° )
1
(ln x)' = comme x est positif car compris entre ]0; ∞[ alors la dérivée est positive ce qui
x
1
entraîne que la fonction ln est croissante. (ln x)' = >0
x
3° )ln 1 =0
Soit deux réels a et b strictement positifs tels que 0<a≤b alors :
249
0 < a ≤ b ⇔ ln a ≤ ln b L'ordre est conservé car la fonction ln est strictement croissante. De
cette croissance stricte nous dressons le tableau de variations :
om
Figure 25.1: fonction ln
Attention, la double barre verticale pour exprimer que 0 est exclu du domaine de dénition.
Tout élément x dans l'intervalle ouvert ]0; ∞[ admet une et une seule image dans l'intervalle
.c
ouvert ] − ∞; ∞[ . Tout élément f(x) dans l'intervalle ouvert ] − ∞; ∞[ admet un et un
seul antécédent dans l'intervalle ouvert ]0; ∞[. On qualie la fonction ln de bijection de
l'intervalle ouvert ]0; ∞[ vers l'intervalle ouvert ] − ∞; ∞[
hs
Dans ce tableau de variations, on remarque que pour les variations de x allant de ]0; 1[la
fonction ln prend que des valeurs négatives comprises entre] − ∞; 0[. Pour x inférieur à 1
le logarithme est négatif, pour x supérieur à 1 le logarithme est positif.
(
0 < x ≤ 1 ⇔ ln x ≤ ln 1
0 < x ⇔ ln x ≤ 0
fo
L'ordre est conservé car la fonction ln est strictement croissante. Par dénition ln1= 0, par
conséquence :
in
(
x ≥ 1 ⇔ ln x ≥ 1
x ≥ 1 −→ ln x ≥ 0
f (x) = ln(x2 + 3)
om
Soit la fonction :
Pour que f (x) soit dénie, il faut que ln(x2 + 3) soit calculable donc il faut que x2 + 3 > 0 ce qui
est toujours le cas. Un carré est toujours positif, la somme d'un carré et d'un nombre positif sera
toujours positif. Df =] − ∞; +∞[= R.
.c
donc il faut que :
(
hs x−2>0⇔x>2
5−x>0⇔x<5
at
m
om
.c
Figure 25.3: Domaine de dénition ln(x + 3) − ln(x + 7)
ln a = ln b ⇔ a = b
sur l'intervalle ouvert ]3; ∞[ alors x − 3 = x + 2 ⇒ −3 = 2. Ce qui impossible donc il n'y a pas de
solutions /
S = {O}
(
6x − 3 > 0 ⇔ x > 63 ⇔ x > 1
2
x + 2 > 0 ⇔ x > −2
om
.c
Figure 25.5: Domaine de dénition ln(6x − 3) = ln(x + 2)
hs
Il faut considérer l'intersection de ces 2 intervalles, par conséquent Df =] 12 ; ∞[
Comme la fonction ln est une bijection alors avec a>0 et b>0 alors :
at
ln a = ln b ⇔ a = b
(
x−2>0⇔x>2
3−x>0⇔x<3
om
.c
Figure 25.6: Domaine de dénition (x − 2) < (3 − x)
Si
hs
Il faut considérer l'intersection de ces 2 intervalles, par conséquent
Cette solution appartenant à l'intervalle ouvert Df =]2; 3[ alors cette solution est valide. Tous les
in
5 5
réels compris entre ]2; [ sont solutions. S =]2; [
2 2
f (x) = (x − 3) ln(x)
Soit à dériver :
Historiquement les logarithmes népériens ont été inventé par l'écossais John Néper pour alléger les
calculs, pour transformer des multiplications en somme et des divisions en soustraction.
om
si a<0 et b < 0⇒ ln(axb) = ln(−a) + ln(−b) ;
exemple :ln[(−3)x(−5)] = ln(−(−3)) + ln(−(−5)) = ln 3 + ln 5
DÉMONSTRATIONS
ln(axb) = ln a + ln b; a > 0, Df =]0; ∞[
.c
soit G(x) = ln(ax)
1
G'(x) = a x ax = x1
1
La fonction G est une primitive de comme la fonction ln . La diérence de deux primitives est
x
une constante car la dérivation d'une constante est 0, donc :
G(x) = ln x + C (C = constante)
hs
ln(ax) = ln x + C relation (1)
Conséquences :
m
1° ) ln
1
b
= − ln b
2° )
a
ln b
= ln a −
ln b
3° )
n
lna = n ln a (n ∈ Z)
fo
√
4° )
1
ln a = ln a
2
1
Démonstration : ln
b
= − ln b avec b>0
ln 1 = 0
in
ln (b x 1b = 0
ln b + ln 1b = 0 ⇔ − ln b = ln 1b
ln 13 = − ln 3
Démonstration : ln an = n ln a (n∈ Z)
Considérons deux cas : n > 0 et n < 0
om
n n
alors :
1 1 1 1
ln( a−n ) = − ln(am ) ⇔ ln( a−n ) = −m ln a ⇔ ln( a−n ) = −(−n) ln a ⇔ ln( a−n ) = n ln a
−3 1 3
exemple : ln 2 = ln 23 = − ln 2 = −3 ln 2.
.c
√
Démonstrations : ln a = 12 ln a
√ 1 √
ln a = ln a 2 ⇔ ln a = 21 ln a ou encore
√ √ √ √ √ √
ln a = ln( a ∗ a) ⇔ ln a = ln a + ln a ⇔ ln a = 2 ln a ⇔ ln a = 21 ln a
exemple : ln
√ 1
hs
5 = ln 5 2 = 21 ln 5
Dressons un tableau de ces propriétés :
at
m
limx→∞ ln x = ∞
limx→0+ ln x = −∞
Démonstrations : limx→∞ ln x = ∞
ln 3n = n ln 3
limn→∞ ln 3n = limn→∞ n ln 3
n
Soit x ∈ R,x ≥ 3 comme la fonction ln est strictement croissante alors ln x≥ ln 3n
limx→∞ ln x ≥ limn→∞ ln 3n
Démonstrations : limx→0+ ln x = −∞
limx→∞ ln x = ∞
limx→0+ ln x = limx→∞ ln( x1 ) ;
+
Rappel :0 signiant x > 0, on se rapproche de 0 par valeurs supérieures
limx→0+ ln x = limx→∞ − ln x
om
limx→0+ ln x = −∞
Précédemment nous avons établi que la fonction logarithme était une bijection de ]0; ∞[−→ R,
alors si on doit résoudre l'équation : ln x = m, nous pouvons armer que cette équation admet
une solution unique x appartenant à l'intervalle ]0; ∞[.
.c
solution est x = e ; e = 2,71828... Ce nombre est irrationnel, on ne peut le mettre sous forme
de fraction.
∗
Soit à résoudre : ln x = 7 ;
hs Df = R+
ln x = 7 ∗ 1 ⇔ ln x = 7 ∗ ln e ⇔ ln x = ln e7 ⇔ x = e7
Soit à résoudre : ln ( x - 3 ) = 2
GÉNÉRALISATION
m
ln x = a
ln x = a ln(e) ⇔ ln x = ln(e)a ⇔ x = ea
fo
om
.c
hs Figure 25.9: graphe de la fonction ln
LIMITES PARTICULIÈRES
limx→∞ lnxx = 0; la fonction ln(x) croit moins vite que la variable x .
at
limx→∞ lnxnx = 0;n ∈ N∗ alors la fonction ln(x) croit moins vite que la variable xn .
limx→0+ x ln x = 0;
limx→0+ xn ln x = 0;n ∈ N∗
m
fo
in
DÉRIVÉE COMPOSÉE
u0
(ln u)0 = u
; u > 0
u0
(ln |u| = u
;u 6= 0
om
Soit à dériver f (x) = ln( x+3
x+5
);
w0
Df =] − 3; ∞[ de la forme f (x) = ln w ⇒ f 0 (x) = w
; w de la forme
u
v
( x+3 )0
f 0 (x) = (x+5
x+3 ; Posons :
)
x+5
(
u(x) = x + 3 u0 (x) = 1
.c
v(x) = x + 5 v 0 (x) = 1
u0 v−v 0 u (x+5)−(x+3)
Dérivée du numérateur de :
hs f 0 (x) = v2
= (x+5)2
= 2
(x+5)2
;
Finalement on obtient :
2
w0 (x+5)2
f 0 (x) = 2 x+5 2
w
= (x+3) = (x+5)2 x+3
= (x+5)(x+3)
(x+5)
at
m
fo
in
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
FONCTION EXPONENTIELLE
.c
TION
Prenons un réel x qui prend ses valeurs dans l'intervalle R+ et associons son carré x2 qui
hs +
est dans l'ensemble d'arrivée R .
Recherchons un antécédent. Quel est le réel positif x qui donne pour carré la valeur 25 ?
Pour déterminer cet antécédent, il sut de prendre la racine carrée de x2 qui a ici la valeur 25.
at
2
Supposons x et y positifs, x ∈ R+ , y ∈ R+ , y =x ⇔x=y . On dit que la fonction carrée
et la fonction racine carrée sont des bijections réciproques l'une de l'autre. L'ensemble de départ
+ + +
et l'ensemble d'arrivée sont tous les deux dans l'intervalle R . La fonction carrée de R vers R
+ +
m
réalise une bijection et sa bijection réciproque R vers R est la fonction racine carrée.
fo
in
√
Figure 26.1: réciprocité des fonctions x2 et x2
261
fonction exponentielle qui vont avoir le même type de comportement que la fonction carrée et la
fonction racine carrée dénies ci dessus.
om
alors on retrouve la valeur de départ.
.c
hs
at
m
fo
in
La fonction logarithme népérien est une bijection de l'intervalle R+ vers R+ , ]0; +∞[ vers ]−∞; +∞[
, elle admet une bijection réciproque appelée fonction exponentielle notée exp.
f : x 7→ exp(x)
y = exp(x) ⇔ x = ln(y)
om
x ∈ R soit ] − ∞; +∞[ et y ∈R+ ∗ soit ]0; +∞[
Quelque soit x (∀x) exp(x) est toujours positif : exp(x) > 0
CONSÉQUENCES
ln 1 = 0 ⇔ exp(0) = 1
.c
ln(e) = 1 ⇔ exp(1) = e
ln[exp(x)] = x
exp[ln(x)] = x
hs
at
m
NOUVELLE NOTATION
Pour tout entier relatif n ,
om
exponentielle de x.
.c
x ∈ R soit ] − ∞; +∞[ et y ∈ R∗+ soit ]0; +∞[
ln 1 = 0 ⇔ e0 = 1
ln e = 1 ⇔ e1 = e
ln(ex ) = x
eln(x) = x
hs
at
m
fo
in
PROPRIÉTÉS ALGÉBRIQUES
1° ) Démonstrations : ea+b = ea ∗ eb quelque soit a et b (∀a, ∀b)
a b
Posons : a = ln(e ) ; b = ln(e ) et additionnons a et b, on obtient :
om
a+b
en comparant les relations (3) et (4) , on peut donc écrire : e = ea ∗ eb
2° ) Démonstrations : (e ) = e
a n na
a a
Posons : a = ln(e ) ; na = n ln(e ).
.c
na = ln(ea )n = ln(ena ) ⇔ (ea )n = ena
3°) Démonstrations : (e ) = b
−b 1
e
−b = ln(e−b )
(
−b = − ln eb
−b = ln e1b
d'où
hs
− ln(eb ) = ln( e1b ) ⇔ (e−b ) = 1
eb
ea
4°) Démonstrations : (ea−b ) = eb
ea−b = ea+(−b)
at
ea
ea−b = ea xe−b ⇔ (ea−b ) = ea x e1b ⇔ ea−b = eb
EXERCICES D'APPLICATIONS
m
Calculer :
1° ) e3 xe2 = e3+2 = e5
2° )(e5) xe
−2
2
= e10 xe−2 = e8
fo
3° ) e
3x
− 1xe1 − x = e3x − 1 + 1 − x = e2x
2x−1
4° ) 1−x = e
e 2x−1−(1−x)
e
= e2x−1−1+x = e3x−2
5° ) f (x) = (3e − 5) de la forme (a + b)
x 2 2
6° ) Résoudre f (x) = e − 7
x
ex − 7 = 0 ⇔ ex = 7 ⇔ ln(ex ) = ln 7 ⇔ x = ln 7
ln ex = x;
(ln ex )' = (x)' égalité des deux dérivées de la forme (ln U)' = (x)'
u0 (ex )0
= 1 ⇔ (ex )0 = ex
om
u
=1⇔ ex
La fonction exponentielle est la seule fonction qui admet pour dérivée sa propre fonction. La
x x x x
fonction e admet pour dérivée e qui est positive e > 0, la fonction e est donc toujours croissante
sur R.
.c
hs
at
La fonction exponentielle réalise une bijection de ] − ∞; +∞[ soit R vers ]0; +∞[ soit R∗+
m
fo
in
Dans la gure ci dessous apparaît trois graphes : f (x) = x qui est l'axe de symétrie des deux
autres graphes, g(x) = ln(x) et h(x) = exp(x)
om
.c
hs
Figure 26.3: graphes fonctions exponentielle et ln
CONSÉQUENCES
at
Quel que soit a et b (∀a, ∀b)
1° )
a b
e =e ⇔a=b
m
exemples :
9
a ) e3x−1 = ex+8 ⇔ 3x − 1 = x + 8 ⇔ 2x = 9 ⇔ x = 2
2
b )e3x −1 = ex−3 ⇔ 3x2 − 1 = x − 3 ⇔ 3x2 − x + 2 = 0
fo
S = { Ø }
2° )ea ≤ eb ⇔ a ≤ b
in
26.6 LIMITES
limx→∞ ex = ∞
limx→−∞ ex = 0
x x
Démontrons limx→∞ e = ∞ , pour cela démontrons que pour tout réel x, e ≥ x.
x
Soit la fonction h(x) = e − x et étudions son sens de variations.
h'(x) = ex − 1 ⇒ h'(x) ≥ 0 ⇔ ex − 1 ≥ 0 ⇔ ex ≥ 1 ⇔ ln ex ≥ ln 1
x ≥ ln 1 ⇔ x ≥ 0
om
Finalement : h'(x) ≥ 0 ⇔ x ≥ 0, la fonction h(x) sera donc décroissante sur ] − ∞; 0[ et croissante
sur [0; +∞[. Elle présente un minimum, de valeur 1, pour x = 0.
.c
hs Figure 26.4: tableau de variation h(x) = ex − x
x 1
comme limx→∞ e = ∞ alors limX→+∞ X = 0
e
donc limx→−∞ ex = 0
AUTRES LIMITES
fo
ex
limx→+∞ x
= +∞
ex
limx→+∞ xn
= +∞ avec n > 0 Ceci s'explique car le numérateur croît beaucoup plus vite que le
dénominateur.
in
limx→−∞ xex = 0
limx→−∞ xn ex = 0 avec n > 0
DÉRIVÉE COMPOSÉE
(eu )0 = u0 eu
2 −5x+1
exemple : soit à dériver f (x) = ex
2 −5x+1
f '(x) = (2x − 5)ex
EXERCICE DE SYNTHÈSE
Soit à étudier f (x) = x − 2+e1−x
DOMAINE DE DÉFINITION
Df = R soit ] − ∞∞; +∞[
LIMITES
om
Déterminons les limites aux bornes de l'ensemble de dénition.
.c
limx→+∞ e1−x = 0
2° ) calculons la limite de f (x) en - l'inni :
f (x) = x − 2 + e1−x
limx→−∞ x − 2 = −∞
hs
limx→−∞ 1 − x = +∞ donc limx→+∞ f (x) = −∞ + ∞ =???
limx→−∞ e1−x = +∞
Levons l'indétermination en réécrivant f (x) :
1−x
f (x) = x(1 − x2 + e x )
at
1−x e1 x e−x e1−x e1
f (x) = x(1 − 2
x
+ e
xex
) car e x = x
mais comme e−x = 1
ex
alors
x
= xex
= e
xex
Intéressons nous à ce dernier terme :
limx→−∞ x2 = 0
L'intérieur de la parenthèse tend vers (1 − 0 − ∞) = −∞. Finalement :
ASYMPTOTE
Une droite asymptote à une courbe est une droite telle que, lorsque l'abscisse ou l'ordonnée tend
vers l'inni, la distance de la courbe à la droite tend vers 0.
in
SENS DE VARIATIONS
Étudions la dérivée de la fonction f (x) = x − 2 + e1−x
f '(x) = 1 + (−1)e1−x = 1 − e1−x
f '(x) ≥ 0 ⇔ 1 − e1−x ≥ 0 ⇔ 1 ≥ e1−x ou
e1−x ≤ 1 ⇔ ln e1−x ≤ ln 1 ⇔ 1 − x ≤ 0 ⇔ 1 ≤ x ou x ≥ 1
La dérivée est négative pour x ≤ 1 et positive pour x ≥ 1 ce qui implique que la fonction est
décroissante pour x ≤ 1et croissante pour x ≥ 1.
om
1−x
Tableau de variation de f (x) = x − 2 + e
.c
hs
at
m
fo
in
GRAPHE DE LA FONCTION
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
.c
hs
at
m
fo
in
PROBABILITÉS
hs
at
m
fo
in
273
om
LES PROBABILITÉS ÉLÉMENTAIRES
.c
27.1 DÉFINITIONS
Une épreuve aléatoire est une épreuve dont le résultat dépend du hasard. Chacun des résultats
hs
possibles s'appelle une éventualité (ou une issue). L'ensemble
possibles d'une épreuve aléatoire s'appelle l'univers de l'expérience.
Ω (Oméga) de tous les résultats
L'évènement A est une
partie de l'univers Ω : A⊂Ω (A inclus dans Ω).
On dénit une loi de probabilité sur Ω (Oméga) en associant, à chaque éventualité xi , un réel pi
compris entre 0 et 1 tel que la somme de tous les pi soit égale à 1.
at
P : P (Ω) → [0, 1]
A → P (A)
m
fo
Par exemple, lançons un dé, l'univers Ω est : Ω = ( {1}, { 2}, {3}, {4}, {5}, {6} ).
Deux évènements A, B, sont disjoints ou incompatibles (évènements incompatibles c'est à dire que
la réalisation simultanée de A et B est impossible) si et seulement si leur intersection est vide
A ∩ B = Ø. Il n'y a aucun élément en commun entre l'ensemble A et l'ensemble B.
275
om
L'évènement A∩B (lire A inter B ou A et B est constitué des éventualités qui appartiennent
.c
à la fois à A et à B.
L'événement contraire d'un événement A est l'événement A constitué des éléments de Ω n'appartenant
pas à A. Ce sont tous les éléments de l'univers
hs Ω qui n'appartiennent pas à A .
at
m
conséquence :(A ∪ A) = Ω
L'évènement A∪B (lire A union B ou A ou B est constitué des éventualités qui appartiennent
soit à A, soit à B, soit aux deux ensembles.
P(A) = 1-P(A)
La probabilité d'un événement d'un univers ni Ω est la somme des probabilités des évènements
élémentaires qui le constituent. La probabilité de Ω est 1, c'est la probabilité de l'événement
certain.
P(Ω) = 1.
Pour tout évènement A : 0 ≤ P(A) ≤ 1.
L'équiprobabilité correspond au cas où tous les évènements élémentaires ont la même probabilité
d'un événement élémentaire est :
1
nombre d0 éléments de Ω
Lançons un dé : nous avons autant de chances d'avoir : 1 ou 2 ou 3 ou 4 ou 5 ou 6, alors nous
sommes dans une situation d'équiprobabilité.
Ω = {1, 2, 3, 4, 5, 6}
La probabilité du 1 est égal à la probabilité du 2 qui est égal à .... qui est égal la probabilité
du 6 .
om
P1 + P2 + P3 + P4 + P5 + P6 = 1 car P (Ω) = 1.
Chaque probabilité élémentaire est égal à p , soit :
p + p + p + p + p + p = 1 ⇔ 6p = 1 ⇔ p = 16
Le cardinal d'un ensemble est le nombre d'éléments de cet ensemble.
La probabilité est un nombre réel compris entre 0 et 1 qui est le rapport du nombre de cas favorables
.c
sur le nombre de cas possibles. La probabilité de l'évènement A : [p(A)] est le rapport entre le
cardinal de A sur le cardinal de Ω :
P(A) = 1 − P(A)
Exemple 1 :
soit une pièce truquée, la probabilité d'obtenir face P(F) = 0, 45 alors la probabilité d'obtenir pile
P(P) = 1 − P(F) = 1 − 0, 45 = 0, 55 (Pile et Face sont deux évènements contraires).
/ = 1 − P(Ω) =
Le contraire de P(Ω) = 1 (évènement certain) est alors l'évènement impossible P(O)
1 − 1 = 0.
Exemple 2 :
om
.c
Soit un ensemble Ω = {1, 2, 3, 4, 5, 6}
hs
A={2,4,6} qui correspond (obtenir un nombre pair)
B={4,5}
A ∪ C={1,2,3,4,6}
at
∀ (quel que soit) A et B card (A ∪ B) = card(A) + card(B) - card(A∩B)
card(A ∪ B) = card(A) + card(B)−card(A ∩ B) = 3 + 2 − 1 = 4
(A∪B)={2,4,5,6} car les ensembles ne sont pas disjoints . Le chire 4 est commun aux deux sous
ensembles.
m
Si les ensembles A et C sont disjoints, les évènements A et C sont incompatibles deux à deux,
fo
Exemple 3 :
in
Ω = {1}∪{2}∪{3}∪{4}∪{5}∪{6}
P (Ω)= P1+P2+P3+P4+P5+P6
P1+P2+P3+P4+P5+P6 = 1.
L'énoncé du problème indique que la probabilité d'obtenir un résultat pair est deux fois plus
grand que d'obtenir un résultat impair. Le dé est truqué. Nous ne sommes pas dans un cas
d'équiprobabilité.
om
Application n°1 :
Avant de résoudre un problème, il faut avant tout avoir en tête la traduction des évènements
suivants :
.c
L'évènement F : l'article présente au moins 1 défaut : F = A ∪ B
hs
L'évènement K : l'article présente 1 et un seul défaut :K = (A ∩ B) ∪ (A ∩ B)
intersections sont incompatibles entr'elles).
(ces deux
A A A A
B A∩B A∩B B 2 défauts 1 défaut
at
B A∩B A∩B B 1 défaut 0 défaut
Soit une caisse comprenant 100 articles qui peuvent présenter le défaut A ou le défaut B ou les 2
défauts. On dresse le tableau suivant des deux défauts:
m
A A
B 4 8 12
B 6 82 88
10 90 100
fo
Les articles présentant le défaut A : 10. Les articles ne présentant pas le défaut A : 90.
Les articles présentant le défaut B : 12. Les articles ne présentant pas le défaut B : 88.
in
P (A ∪ B) = 0, 1 + 0, 12 − 0, 04 = 0, 18
Calculons la probabilité que l'article n'ait aucun défaut : (A ∩ B)
82
P (A ∩ B) = 100
= 0, 82
que nous aurions pu calculer en cherchant le contraire de au moins 1 défaut :
P (A ∩ B) = 1 − P (A ∪ B) = 1 − 0, 18 = 0, 82
Application n°2 :
om
La probabilité qu'un article présente le défaut A, P (A) = 0, 15 et la probabilité qu'il présente le
défaut B, P (B) = 0, 25.
La probabilité qu'il présente au moins 1 défaut est de 0,35. Quelle est la probabilité pour que
l'article présente les deux défauts ?
P (A ∪ B) = P (A) + P (B) − P (A ∩ B)
P (A ∩ B) = P (A) + P (B) − P (A ∪ B)
.c
P (A ∩ B) = 0, 15 + 0, 25 − 0, 35 = 0, 05
Dans le type d'exercice que vous rencontrerez, vous aurez les informations suivantes :
om
PROBABILITÉ CONDITIONNELLE
28.1 DÉFINITION
.c
La probabilité conditionnelle d'un évènement A, sachant qu'un autre évènement B de probabilité
non nulle s'est réalisé (ou probabilité de A, sachant B) est le nombre noté P(A|B) déni par :
P (A∩B) P (A∩B)
PB (A) = mais s'écrit aussi P (A|B) =
Le réel
P (B)
hs P (B)
PB (A) se lit probabilité de A, sachant B se note aussi parfois P(A|B) et se lit de manière
identique.
Des relations (1) et (2) on peut écrire une relation très utile :
m
P (A)
de même nous pouvons calculer : PB (A) et PA (B) :
P (A∩B) P (A∩B)
PB (A) = P (B)
et PA (B) = P (A)
(3)
in
A A
B A∩B A∩B
B A∩B A∩B
281
P (B) = P (A ∩ B) + P (A ∩ B)
La relation (1) : P (A ∩ B) = PB (A) x P (B) (1)
P (A∩B)
La relation (3) : PB (A) = P (B)
⇔ P (A ∩ B) = P(B) (A) x P (B)
Finalement des relations (1) et (3) on peut écrire la relation (4) :
om
28.3 ARBRE de PROBABILITÉ
Un arbre de probabilité est un schéma permettant de résumer une expérience aléatoire connaissant
des probabilités conditionnelles.
.c
On nomme arbre de probabilité un graphe orienté et pondéré obéissant aux règles suivantes :
La somme des probabilités des branches issues d'un même sommet donne 1.
La probabilité d'un chemin est le produit des probabilités des branches qui le composent.
hs
La pondération de la branche allant du sommet A vers le sommet B est la probabilité condition-
nelle de B sachant que A est déjà réalisé PA (B).
PA (B ) B > P (A \ B )
A
b
P (A )
at
b
PA (B)
b
B > P (A \ B )
b
PA (B ) B > P (A \ B )
m
A
b
P (A) b
PA (B)
b
B > P (A \ B )
fo
Remarques
Ne pas confondre :
1. Formule de BAYES
P (A∩B) P (A∩B)
PB (A) = P (B)
et PA (B) = P (A)
P (A∩B)
PB (A) = P (B)
⇔ P (A ∩ B) = P (B) x PB (A)
P (A∩B)
PA (B) = P (A)
⇔ P (A ∩ B) = P (A) x PA (B)
C'est l'énoncé du problème qui vous conduira à utiliser une des deux formes.
Exercice
om
P(A) = 0,8 ; PA (B) = 0, 625 ; PA (B) = 0, 5
Calculer P (A ∩ B), P (A ∩ B). En déduire P (B). Calculer PB (A).
Solution :
.c
car les
évènements A et B sont incompatibles.
P (A∩B) 0,5 5
Calculons PB (A) ; PB (A) =hs P (B)
= 0,6
= 6
P A (B ) = 0; 625
b
B > P (A \ B) = 0; 5
A
P (A) = 0; 8
b
at
b
B > P (A \ B) = 0; 3
b
P A (B ) = 0; 375
P A (B ) = 0; 5 b
B > P (A \ B = 0; 1
m
A
b
P (A) = 0; 2
b
B > P (A \ B) = 0; 1
P A (B ) = 0; 5
fo
in
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
ÉVÈNEMENTS INDÉPENDANTS
.c
ARBRE DÉPENDANT
Dire que deux évènements sont indépendants signie que :
P (A ∩ B) = P (A) x P (B)
hs
on a donc :
A
0; 8 b
B
m
b
0; 6
0; 2 b
B
b
0; 5 B
fo
A
b
0; 4 b
0; 5 b
B
in
P (A) = 0, 6;
PA (B) = 0, 8;
PA (B) = 0, 5
Arbre dépendant ci dessus, on voit bien que la probabilité de la branche AB est diérente de la
brancheAB, donc suivant l'évènement A la probabilité dépend de l'événement A :
PA (B) 6= PA (B)
Dans l'arbre ci dessus les événements sont dépendants
285
ARBRE INDÉPENDANT
Deux évènements sont indépendants si la probabilité de A n'est pas conditionnée par la probabilité
de B ou réciproquement. PB (A) = P (A) ou PA (B) = P (B)
0; 8 b
B > P (A \ B) = 0; 48
A
b
0; 6
0; 2 b
B
om
b
0; 8 b
B > P (A \ B) = 0; 32
A
0; 4 b
0; 2 b
B
.c
P (A) = 0, 6 ;
PA (B) = 0, 8 ;
PA (B) = 0, 8 ;
branche
hs
Dans l'arbre indépendant ci dessus, on voit bien que la probabilité de la branche AB est égale à la
AB donc quelque soit l'évènement A, la probabilité de B ne change pas !
Remarques
m
PA (B) = P P(A∩B)
(A)
et PA (B) = P (B). Ces deux expressions étant égales, nous pouvons écrire :
P (A∩B)
P (A)
= P (B) ⇔ P (A ∩ B) = P (A) x P (B)
de même nous pouvons écrire
fo
PB (A) = P P(A∩B)
(B)
⇔ P (A ∩ B) = P (B) x P (A)
EXERCICE 1
in
1°) A l'aide d'un arbre, déterminer tous les itinéraires permettant de visiter les trois villes.
a) calculer la probabilité que, sur cet itinéraire, les villes B et C se suivent dans cet ordre.
b) Calculer la probabilité que cet itinéraire commence par la ville B et se termine par la ville C.
c) Calculer la probabilité que, sur cet itinéraire, la ville C soit située avant la ville B.
Solution :
1°) La première ville étant choisie , il reste deux choix possibles pour la ville suivante; la deuxième
ville étant à son tour choisie il reste 1 seul choix pour la dernière,soit :
3 x 2 x 1 = 6 choix possibles
2°a) sur le graphe nous comptons 2 chemins pour que les villes B et C se suivent :
2 1
P1 = 6
= 3
= 0, 33
b) sur le graphe nous comptons 1 chemin pour que la ville commence par B et se termine par C :
1
P2 = 6
= 0, 16
om
c) sur le graphe nous comptons 3 chemins pour que la ville C commence avant la ville B :
3
P3 = 6
= 0, 5
EXERCICE 2
On a lancé 1000 fois un dé pipé (truqué). Les résultats sont consignés dans le tableau
.c
numéro sorti 1 2 3 4 5 6
nombre de sorties 82 120 153 207 265 173
hs
On prendra comme probabilité de sortie d'un numéro la fréquence d'apparition de ce numéro.
Solution
fo
1° A )
82+120+153 355
P = 1000
= 1000 = 0, 355
173
B ) P = = 0, 173
1000
153+173 326
C ) P = = 1000 = 0, 326
1000
2° ) P2 + P4 + P6 =
in
120+207+173 500
1000
= 1000 = 0, 5
Pierre a autant de chance de gagner que Cécile!
EXERCICE 3
Une classe de 36 élèves âgés de 16, 17 ou 18 ans comprend 22 garçons dont 18 âgés de 17 ans et 3
âgés de 18 ans; on dénombre d'autres part 6 lles âgées de 18 ans et une seule de 16 ans.
2 °) On choisit un élève au hasard parmi les 36 élèves. Tous les élèves ont la même probabilité
d'être choisis.
om
Dans ce qui suit, les résultats seront donnés sous forme de fraction irréductible.
.c
Calculer P(A inter B) et P(A∪B)
Solution
hs Âge\Sexe
16 ans
17 ans
Garçons
1
18
Filles
1
7
Totaux
2
25
18 ans 3 6 9
Totaux 22 14 36
at
2° a)
25
P (A) = 36 ;
P (B) = 14
36
7
= 18 ;
7
P (C) = 36 .
m
EXERCICE 4
P (A) = 0, 3 ; P (B) = 0, 4 ; P (A ∪ B) = 0, 48;
Question classique : les évènements A et B sont ils indépendants ?
P (A ∪ B) = P (A) + P (B) − P (A ∩ B)
P (A ∩ B) = P (A) + P (B) − P (A ∪ B)
P (A ∩ B) = 0, 3 + 0, 4 − 0, 48 = 0, 22 (1)
om
si les évènements sont indépendants :
Nous voyons que les équations (1) et (2) ne sont pas égales donc les évènements A et B ne sont
pas indépendants.
.c
ci-dessous l'arbre dépendant correspondant à l'exercice
P A (B ) = 0; 733
b
B > P (A \ B) = 0; 22
A
P (A) = 0; 3
hs b
b
B > P (A \ B) = 0; 08
b
P A (B ) = 0; 267
P A (B ) = 0; 257
b
B > P (A \ B = 0; 18
at
A
b
P (A) = 0; 7
b
B > P (A \ B) = 0; 52
P A (B ) = 0; 743
m
EXERCICE 5
Une urne contient 5 boules rouges et 15 boules blanches. On eectue deux tirages successifs avec
fo
remise des deux boules. Soit l'évènement A tirer 2 boules rouges, l'évènement B tirer au moins 1
boule rouge, l'évènement C tirer une boule rouge.
Ici nous avons une remise donc la probabilité est la même à chaque tirage. Les évènements A et
B sont indépendants.
R
0; 25 b
R > RR
om
0; 25
b
0; 75
b
B > RB
b
B
0; 25 b
R > BR
0; 75 b
B > BB
.c
b
0; 75
EXERCICE 6
hs
Un tireur à l'arc tire 10 fois de suite sur un cible . La probabilité de toucher la cible est P (T ) = 0, 8.
D'un tir à l'autre le tireur garde constante sa probabilité. Les 10 tirs sont indépendants les uns
des autres.
at
Soit X la variable qui associe le nombre de tirs réussis.
Quelle est la probabilité P (X = 10) pour que ce tireur atteigne 10 fois la cible ?
Quelle est la probabilité P (X ≥ 1) pour que ce tireur atteigne au moins 1 fois la cible ?
m
Si le tireur tire n fois de suite , quel est le nombre minimum de tirs pour que la probabilité P(N),
qu'il atteigne au moins une fois la cible, dépasse 0,999 ?
Solutions :
Probabilité P (X = 10):
fo
et ainsi de suite jusqu'au dernier tir, donc nous faisons dix fois cette opération donc nalement :
9 −6
P (X = 1) = 10 x 0, 8 x 0, 2 ' 4.10
Bien entendu, il existe une démarche plus simple de traiter ce genre de problème mais il faut
étudier d'abord le dénombrement, les combinaisons, puis la loi binomiale ... ce qui sera fait
dans un cours prochain !
- Probabilité P (X ≥ 1) : nous pouvons avoir la même démarche que ci-dessus, mais un raison-
nement plus astucieux nous conduit comme précédemment à chercher l'évènement contraire. Le
contraire de au moins 1 est aucun , c'est à dire que le tir soit raté 10 fois donc :
om
P (N ) ≥ 0, 999 ⇒ 1 − 0, 2n ≥ 0, 999 ⇒ −0, 2n ≥ −0, 001 ⇔ 0, 2n ≤ 0, 001
ln(0, 2)n ≤ ln 0, 001 ⇔ n ln 0, 2 ≤ ln 0, 001 ⇔ n ≥ lnln0,001
0,2
⇔ n ≥ 4, 29
Soit le plus petit entier : n = 5 tirs pour P (N ) ≥ 0, 999!
EXERCICE 7
.c
A et B sont deux évènements indépendants tels quep(A) = 0, 2 et p(B) = 0, 1. Calculer PB (A),
PA (B), P (A ∩ B) et P (A ∪ B).
Solution :
PB (A) = P (A) = 0, 2 ;
PA (B) = P (B) = 0, 1 ;
hs
P (A ∩ B) = P (A) x P (B) = 0, 2 x 0, 1 = 0, 02 ;
P (A ∪ B) = P (A) + P (B) − P (A ∩ B) = 0, 2 + 0, 1 − 0, 02 = 0, 28.
at
EXERCICE 8
A et B sont deux évènements tels que p(A) = 0, 4 et p(B) = 0, 5. Calculer P (A ∩ B), PB (A),
m
PA (B), P (A ∪ B) lorsque :
Solution :
fo
/ =0;
P (A ∩ B) = P (O)
P (A ∪ B) = P (A) + P (B) − P (A ∩ B) = 0, 4 + 0, 5 − 0 = 0, 9 ;
in
P (A∩B) 0
PB (A) = P (B)
= 0,5
=0 ;
P (A∩B) 0
PA (B) = P (A)
= 0,4
=0 ;
P (A ∩ B) = P (A) x P (B) = 0, 4 x 0, 5 = 0, 20 ;
P (A ∪ B) = P (A) + P (B) − P (A ∩ B) = 0, 4 + 0, 5 − 0, 2 = 0, 7 ;
P (A∩B) 0,2
PB (A) = P(B)
= 0,4
= 0, 5 ;
P (A∩B) 0,2
PA (B) = P (A)
= 0,5
= 0, 4 .
EXERCICE 9
Indiquer dans chaque cas si les évènements A et B sont indépendants.
P (A ∩ B) = P (A) x P (B)
om
Rappel : deux évènements A et B sont indépendants si et seulement si
cas 1 :
cas 2 :
P (A ∪ B) = P (A) + P (B) − P (A ∪ B) = 0, 4 + 0, 3 − 0, 58 = 0, 12
.c
P(A) x P(B) = 0, 4 x 0, 3 = 0, 12 donc les deux évènements A et B sont indépendants.
cas 3 :
P (A∩B)
PB (A) = P (B)
= 0, 25 ⇔ P (A ∩ B) = 0, 25 x P (B) ;
P(A ∪ B) = 0, 4 − 0, 75 x P(B) ;
hs
P (A ∪ B) = P (A) + P (B) − P (A ∩ B) = 0, 5 − 0, 1 + P (B) − 0, 25 x P (B) ;
0,4 8
P (B) = 0,75 = 15 ;
8 2
P(A ∩ B) = 0, 25 x 15 = 15
at
4
P(A) x P(B) = 0, 1 x 8 = 75 ; Les deux évènements A et B ne sont pas indépendants.
EXERCICE 10
m
b
B > P (A \ B) = 0; 24
in
A
b
0; 3
b
B > P (A \ B)
b
B > P (A \ B
A
b
P ? b
B > P (A \ B)
cas 1 :
Pour montrer que A et B sont aussi indépendants il faut démontrer que P(A ∩ B) = P(A) x P(B)
A = (A ∩ B) ∪ (A ∩ B), ces deux intersections sont incompatibles
P (A) = P (A ∩ B) ∪ P (A ∩ B)
P (A ∩ B) = P (A) − P (A ∩ B)
om
P(A ∩ B) = P(A) − P(A) x P(B) = P(A) x (1 − P(B))
P(A ∩ B) = P(A) x P(B).
Les deux évènements A et B sont aussi indépendants.
cas 2 :
.c
B = (A ∩ B) ∪ (A ∩ B)
P(B) = P(A ∩ B) ∪ P(A ∩ B)
P(A ∩ B) = P(B) − P(A ∩ B)
hs
P(A ∩ B) = P(B) − P(A) x P(B)
P(A ∩ B) = P(B) x (1 − P(A))
P(A ∩ B) = P(B) x P(A))
at
cas 3 :
0; 8 b
B > P (A \ B) = 0; 24
A
b
0; 3
0; 2 b
B > P (A \ B) = 0; 06
fo
0; 8 b
B > P (A \ B = 0; 56
A
0; 7 b
in
0; 2 b
B > P (A \ B) = 0; 14
EXERCICE 11
Recopier et compléter l'arbre pondéré ci-contre sachant que les évènements A et B sont indépen-
dants.
b
B > P (A \ B) = 0; 28
A
b
b
B > P (A \ B)
b
B > P (A \ B
A
b
om
0; 6 b
B > P (A B)
0; 4 b
B > P (A \ B) = 0; 28
A
b
0; 7
.c
0; 6 b
B > P (A \ B) = 0; 42
0; 4 b
B > P (A \ B = 0; 12
hs 0; 3
A
b
0; 6 b
B > P (A \ B) = 0; 18
Solution :
1 ) la traduction de : au moins un défaut est de 0,126 est P(A∪B)=0,126. Pour montrer que
in
les évènements A et B sont indépendants nous devons démontrer que : P(A∩B) = P(A) x P(B).
2 ) la probabilité que l'article ait seulement le défaut A se traduit P(A ∩ B) ( le défaut A et pas
le défaut B).
3 ) Nous avons deux possibilités pour calculer la probabilité que l'article n'ait aucun défaut qui se
traduit par P(A ∩ B) :
om
EXERCICE 13
On lance 8 fois de suit une pièce de monnaie truquée. La probabilité d'obtenir face est de 0,45.
P(F)= 0,45.
.c
2 ) calculer la probabilité d'avoir au moins 1 fois Face .
Solution hs
A chaque lancer nous sommes bien en présence d'évènements indépendants.
1 )P (F ∩ F ∩ F ∩ F ∩ F ∩ F ∩ F ∩ F) =
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
VARIABLE ALÉATOIRE DISCRÈTE
.c
30.1 DÉFINITION
Une variable aléatoire est dite discrète si elle ne prend que des valeurs discontinues dans un
intervalle donné (borné ou non borné). L'ensemble des nombres entiers est discret. En règle
générale, toutes les variables qui résultent d'un dénombrement ou d'une numération sont de type
at
discrètes.
On dit que la variable aléatoire est discrète si elle ne prend que des valeurs isolées. Dans le cas
contraire, on dit qu'elle est continue.
m
fo
Exemple introductif :
Une urne est composée de 2 boules rouges R1 et R2 et d'une boule blanche B. L'épreuve consiste
in
à tirer simultanément 2 boules. Soit X la variable aléatoire qui associe le nombre de boules rouges
tirées.
(Ω)= {B, R1}, {B, R2}, {R1, R2} } par conséquent les valeurs prises par X: Ω) 7→{1 ; 2}
297
om
.c
hs
Le tirage {B, R1}, {B, R2} est associé au réel 1(une seule boule rouge a été tirée), le tirage {R1,
R2} est associé au réel 2 (deux boules rouges ont été tirées). Le lien entre Ω et
R est X qui porte
le nom de variable aléatoire. X est une application qui a tout élément de Ω (l'ensemble de
départ) associe un nombre réel (de l'ensemble d'arrivée que sont les images appelées X(Ω)).
La loi de probabilité de X est la probabilité associée à chacune des valeurs prises par X.
at
nombre de cas favorables
Rappel : la probabilité P (X) = nombre de cas possibles
2
P (X = 1) = 3
1
P (X = 2) =
m
3
2 1
P (X = 1) + P (X = 2) = 3
+ 3
=1
Compliquons ce premier exemple. Maintenant pour jouer, la mise est de 5¿. Si on tire une
boule rouge on gagne 4¿, si on tire une boule blanche on perd 1 ¿. L'épreuve consiste à prélever
fo
Le solde est alors pour 1 boule blanche + 1boule rouge : -1 + 4 - 5 = -2¿ (gain diminué de la
mise)
La loi de probabilité de X
2
P (X = −2) = 3
1
P (X = 3) = 3
P
X = xi -2 3
P (X = xi ) 23 1
3
1
xi p i − 43 3
3
− 31
8 9 17
x2i pi 3 3 3
om
L'espérance mathématique (paramètre de position ) de X représente la moyenne , ici cela
correspond au gain moyen du joueur . L'espérance est notée E(X) et est calculée ainsi :
Pp
E(X) = x1 ∗ p(X = x1 ) + x2 ∗ p(X = x2 )+... +xn ∗ p(X = xn ) soit E(X) = 1 xi p i .
Si le joueur joue un grand nombre de fois, il peut espérer un gain moyen de − 13 ¿ ! Le jeu est
défavorable au joueur car il procure une espérance de gain négative (une perte).
.c
30.3 RAPPEL DE STATISTIQUE
hs
Dans une classe soit deux élèves :
L'écart type : σA < σB permet de se rendre compte que les notes de l'élève A sont moins dispersées
m
par rapport à la moyenne que celles de l'élève B. L'élève A est plus régulier que l'élève B.
30.4 VARIANCE
in
pi [xi − E(X)]2
P
1ère formule : V (x) = (pondération des écarts élevé au carré. formule longue à
calculer). On préférera la
17 1 50
ième
x2i pi − E(X)2 =
P
2 formule (formule de Koenig) : V (X) = 3
− 9
= 9
= 5, 55
p √
Calcul de l'écart type : σ(X) = V (X) = 5, 55 = 2, 35
Exercice type :
Une entreprise fabrique un produit qui peut présenter de manière indépendante deux types de
défaut, 1 défaut mécanique M E . La probabilité du défaut mécanique
et 1 défaut électrique
P (M ) = 0, 05 et la probabilité du défaut électrique P (E) = 0, 08. Les défauts apparaissent de
façon indépendante. Le coût de production de l'article est de 100¿, le coût du SAV électrique est
de 20¿, le coût du SAV mécanique est de 30¿. Soit X la variable aléatoire qui associe le coût de
revient de l'article.
om
Déterminez la loi de probabilité de X ce qui revient à :
.c
pour 0 défaut l'article revient : 100¿
- 12 billets perdants.
Pour jouer il faut acheter un billet dont le coût unitaire est de 5¿.
Solution :
om
a ) Le gain espéré est de 0¿, 10¿, 20¿. La mise est de 5¿.
Soit X associant le gain du joueur, les valeurs prises par X : {-5, 5, 15}
.c
hs
at
m
Ω l'ensemble de départ représente tous les tirages possibles. Il y a une relation (une application)
entre les éléments d'Ω et les éléments de l'ensemble d'arrivée qui comprend les réels -5, 5, 15 qui
sont les images X(Ω).
b ) la loi de probabilité de X est la probabilité associée à chacune des valeurs prises par X. C'est
fo
4
P (X = 15) = 20 = 0, 2 (cas tirage de 1 des 4 billets gagnant 20 ¿).
Il faut s'assurer absolument que la somme des probabilités partielles fasse 1 : (0, 6 + 0, 2 + 0, 2 = 1)
c ) Calcul de l'espérance mathématique, la variance et l'écart type de X. Pour déterminer la loi de
probabilité de X, on s'appuie en général sur un tableau
P
xi -5 5 15
P (X = xi ) 0,6 0,2 0,2 1
xi p i -3 1 3 1
x2i pi 15 5 45 65
om
Si le joueur joue un grand nombre de fois, il peut espérer un gain moyen de 1¿ ! Le jeu est favorable
au joueur car il procure un gain positif dans le cas contraire le jeu sera favorable à l'organisateur
du jeu.
Calcul de la variance et écart type (paramètre de dispersion des xi par rapport à l'espérance) :
V (X) = x2i pi − E(X)2 = 65 − 12 = 64 (formule de Koenig)
P
p √
Calcul de l'écart type : σ(X) = V (X) = 64 = 8
.c
hs
at
m
fo
in
Exercice 1
Pour passer le temps, Chloé et Margaux inventent un jeu avec leur paquet de 32 cartes à jouer et
un paquet de bonbons.
On rappelle que, dans un jeu de 32 cartes, on trouve quatre couleurs (pique, trèe, coeur et carreau)
et , que dans chaque couleur, on a une série de 8 cartes (7, 8, 9, 10, valet, dame, roi, as).
- on tire une carte, on regarde si c'est un roi. Sans remettre la carte dans le paquet, on tire une
om
seconde carte et on regarde si c'est un roi.
- si, sur les 2 cartes, on a tiré exactement un roi, on gagne 10 bonbons ; si on a tiré deux rois, on
gagne 20 bonbons sinon on a perdu !
on note :
.c
1 ) Justier les valeurs des probabilités suivantes :
1 3 4
P (R1 ) = 8
; PR1 (R2 ) = 31
; PR1 (R2 ) = 31
2 ) on traduit le jeu par un arbre pondéré. Reproduire l'arbre ci dessous en inscrivant les proba-
hs
bilités, en écriture fractionnaire sur chaque branche
R2 > P (R1 \ R2 )
R1
b
R2 > P (R1 \ R2 )
at
b
R2 > P (R1 \ R2 )
R1
b
m
b
R2 > P (R1 \ R2 )
Dans ce qui suit, les probabilités seront données sous forme décimale arrondie au millième.
fo
Nombre de bonbons xi 0 10 20
P (X = xi ) 0,226
Solutions
2 ) L'arbre de probabilités
om
3=31 R2 > P (R1 \ R2 )
R1
b
b
1=8
28=31
b
R2 > P (R1 \ R2 )
b
R2 > P (R1 \ R2 )
.c
4=31
R1
b
7=8 b
27=31
b
R2 > P (R1 \ R2 )
hs
3 ) Calculons la probabilité des évènements :
- 1°) évènement A : tirer un roi au premier tirage et au deuxième tirage revient à calculer :
Gagner 10 bonbons c'est réaliser l'évènement B, Gagner 20 bonbons c'est réaliser l'évènement A.
P
Nombre de bonbons xi 0 10 20
P (X = xi ) 0,762 0,226 0,012 1
x2i pi
fo
Espérance E(X) = 2, 5
in
Exercice 2
Parmi les stands de jeux d'une fête de village, les organisateurs ont installé une machine qui lance
automatiquement une bille d'acier lorsque le joueur actionne un bouton. Cette bille roule sur un
plan comportant une cible circulaire évidée en son centre.
Lorsque la bille atteint la cible, soit elle est avalée, soit elle reste sur la cible.
Lorsque la bille n'atteint pas la cible, elle revient à son point de départ.
om
- C l'évènement la cible est atteinte ;
- lorsque la cible a été atteinte, la probabilité que la cible soit avalée est égale à 0,2.
.c
1 - Traduire la situation aléatoire ci-dessus par un arbre de probabilité.
Une partie se déroule selon la règle ci-dessous. Pour jouer, on paye 0,50¿ et on actionne le bouton
qui lance la bille :
gain
probabilité
fo
Solutions :
1 ) arbre de probabilité
0; 2 b
B > P (C \ B) = 0; 06
C
0; 3 b
b
0; 8 b
B > P (C \ B) = 0; 24
0; 7
b
C
om
2 a) P 1 = P (C ∩ B) = 0, 3 x 0, 2 = 0, 06
2 b) P 2 = P (C ∩ B) = 0, 3 x 0, 8 = 0, 24
3 )
P
gain − mise = solde = xi −0, 5 0 g − 0, 5
.c
Probabilité P (X = xi ) 0, 7 0, 24 0, 06 1
xi p i
hs −3, 5 0 0, 06g − 0, 03 0, 06g − 0, 38
g > 6,33 ¿
at
m
fo
in
om
DÉNOMBREMENT
.c
31.1 TIRAGE SUCCESSIF AVEC REMISE
hs
Soit une urne opaque comprenant 5 boules numérotées de 1 à 5.
Nous allons tirer au hasard 1 boule, nous notons son numéro puis replaçons cette boule dans l'urne.
Nous recommençons ce tirage 3 fois. Il s'agit donc de tirages successifs avec remise .
Avec cette technique nous pouvons établir pour la première boule l'arbre suivant :
at
m
b
1
b
2
fo
b b
3
4
in
b
5
Imaginons que la boule 3 ait été tirée au premier tirage. Recommençons notre expérience. Nous
obtenons l'arbre suivant :
307
b
1
b
1
b
2
b
2
b 3
b b
3
om
4
b
b
b
5 b
5
Imaginons que la boule 4 ait été tirée au second tirage. Recommençons notre expérience. Nous
obtenons l'arbre suivant :
.c
b
1 b
1
b
2
hs 3
b
2
b
1
3
b
b
b
b
2
4 4
at
b
b b
3
b
5 b
5 b
4
m
b
5
Finalement il y a 5 choix possibles pour la 1ère boule, pour chaque boule il y a encore 5 choix
fo
Exercice 1 :
in
le quatrième chire peut prendre les valeurs de 0 à 9, soit 10 choix : 10 x 10 x 10 x10 = 104 = 10
000
Exercice 2 :
Combien y a-t-il de numéros de téléphones à 10 chires, XXXXXXXXXX ?
om
le dixième chire peut prendre les valeurs de 0 à 9, soit 10 choix : 10 x 10 x 10 x10 x 10 x 10 x 10
10
x 10 x 10 x 10 = 10 = 10 000 000 000 numéros de téléphones !
Exercice 3 :
Combien y a t il de numéros de téléphones à 10 chires, qui commencent par 06 ?
.c
Le premier chire prend la valeur : 0, soit 1 choix : 1
...
Soit une urne comprenant n boules numérotées de 1 à n , et si on eectue p tirages successifs
avec remise, alors on obtient :
fo
n choix pour la première boule multiplié par n choix pour la seconde multiplié par n choix
possible pour la .... et ainsi de suite jusqu'au pième tirage :
n x n x ... x n = np
in
Nous allons tirer au hasard 1 boule, nous notons son numéro. Dans l'urne il ne reste que 4 boules.
Nous recommençons ce tirage 3 fois. Il s'agit donc de tirage successifs sans remise .
Avec cette technique nous pouvons établir pour la première boule l'arbre suivant :
b
1
b
2
b b
3
b
4
om
b
5
b
1
.c
b
1
b
2
b
2
3
hs b
b
4
b
4
b
5
at
b
5
Imaginons que la boule 4 ait été tirée au second tirage. Recommençons notre expérience. Nous
m
b
1
1
fo
b
2
b
2
b 3 b
1
b
in
4
b b
2
b
4
b
5 b
5
b
5
Finalement : il y a 5 choix possibles pour la 1ère boule, puis il y a 4 choix possibles pour la seconde
boule, puis il y a 3 choix possibles pour la troisième boule, soit : 5 x 4 x 3 = 60 tirages possibles
successifs sans remise.
Exercice 4 :
Il y a une course de chevaux de 18 partants. Combien y a-t-il de tiercés dans l'ordre possible ?
Il y a 18 choix possibles pour le 1er cheval , puis il y a 17 choix possibles pour le second cheval ,
puis il y a 16 choix possibles pour le troisième cheval, soit : 18 x 17 x 16 = 4896 tiercés possibles
dans l'ordre.
om
Exercice 5 :
Soit une commode à 5 tiroirs, combien y a-t-il de manière de ranger 3 chemises dans ces 5 tiroirs ?
avec le choix de mettre plusieurs chemises par tiroir il y a 5 choix possibles pour la 1ère chemise,
.c
puis il y a 5 choix possibles pour la seconde chemise, puis il y a 5 choix possibles pour la troisième
chemises, soit : 5 x 5 x 5 = 125 façons possibles de ranger les chemises.
avec le choix de mettre une seule chemise par tiroir il y a 5 choix possibles pour la 1ère chemise,
puis il y a 4 choix possibles pour la seconde chemise, puis il y a 3 choix possibles pour la troisième
hs
chemises, soit : 5 x 4 x 3 = 60 façons possibles de ranger les chemises.
Cas particulier
at
Soit une urne opaque comprenant 5 boules numérotées de 1 à 5.
Nous allons tirer au hasard 1 boule, nous notons son numéro. Dans l'urne il ne reste que 4 boules.
m
Nous recommençons ce tirage 5 fois. Il s'agit donc de tirage successifs sans remise .
On obtient donc : 5 x 4 x 3 x 2 x 1 = 120 que l'on écrit 5 ! ( se lit 5 factorielle ou factorielle 5).
Soit une urne opaque comprenant n boules numérotées de 1 à n . On obtient donc :
fo
n x (n - 1) x ( n - 2 ) x ... x 3 x 2 x 1 = n !
Exercice 6 :
anagramme : "renversement de lettres", est une construction qui inverse ou permute les lettres
d'un mot ou d'un groupe de mots pour construire un mot nouveau (ayant un sens ou non).
B
b b
C
A
b
C
b b
B
A
b b
C
B
om
b b
C
b b
A
A
b b
B
C
b
.c
B
b b
A
Exercice 8 :
m
Combien y a-t-il d'anagrammes du mot eleves ( ici toutes les lettres ne sont pas distinctes, répétition
de la lettre e ) ?
Pour mieux nous repérer notons les lettres e de la façon suivante : e1 , e2 , e3 . Combien y a t
fo
Exercice 9 :
Dans un mot il peut y avoir 2 doublons. Considérons le mot attristees et que chaque lettre
soit diérente.
il y a 2 ! la lettre e
om
Il y a donc :
10!
anagrammes du mot attristees.
3! x 2! x 2!
Attention : 3 ! x 2 ! n'est pas égal à 6 !
Exercice 10 :
.c
Combien y a-t-il d'anagrammes du mot ATTRIBUTION ?
Si nous reprenons l'exemple du tirage successif sans remise avec les boules 1,2,3 nous pouvions
obtenir les arrangements suivants :
mais on peut raisonner avec les boules 1,3,4 et obtenir les arrangements suivants : 134, 143, 314,
om
341, 413, 431 soit 3 ! arrangements mais on peut raisonner avec les boules 1,3,4 ... et caetera donc
en tout nous aurions obtenu :
5!
A35 = 5 x 4 x 3 = (5−3)!
= 60 arrangements successifs sans remise.
Reprenons le problème ci dessus mais maintenant, nous allons tirer simultanément 3 boules.
- les 3 ! arrangements 123, 132, 213, 231, 312, 321 sont réduits à une seule possibilité la partie qui
comprend les éléments {1, 2, 3}
.c
- les 3 ! arrangements 134, 143, 314, 341, 413, 431 sont réduits à une seule possibilité la partie qui
comprend les éléments {1, 3, 4}
- les 3 ! arrangements 345 sont réduits à une seule possibilité la partie qui comprend les éléments
{3, 4, 5}.
hs
En fait il y a un rapport entre le tirage successif sans remise et le tirage simultané sans remise, ce
rapport est ici de 3 !
A35
Le nombre de tirage simultané :
3!
qui s'écrit C35 c'est à dire le nombre de parties à 3 éléments
d'un ensemble qui en contient 5.
5x4x3
at
C35 = 3x2x1
= 10
Résumé :
m
Si dans une urne qui contient n boules, je prélève p boules simultanément c'est à dire le nombre
de parties à p éléments d'un ensemble qui contient n éléments :
Ap n! n!
Cpn = n
p!
= p!(n−p)!
car Apn = (n−p)!
C0n = 1 c'est à dire le nombre de parties à 0 élément d'un ensemble qui contient n éléments soit
fo
l'ensemble vide.
C1n = n c'est à dire le nombre de parties à 1 élément d'un ensemble qui contient n éléments.
Cnn = 1 c'est à dire le nombre de parties à n éléments d'un ensemble qui contient n éléments
in
Exemple 11 :
Soit une classe de 20 élèves, comprenant 12 garçons et 8 lles.
Il y a C420 = 4845 équipes diérentes, c'est à dire le nombre de parties à 4 éléments d'un ensemble
qui contient 20 éléments.
Il y a C412 =495 équipes garçons diérentes, c'est à dire le nombre de parties à 4 éléments d'un
om
ensemble qui contient 12 éléments.
Il y a C48 =70 équipes lles diérentes, c'est à dire le nombre de parties à 4 éléments d'un ensemble
qui contient 8 éléments.
.c
Combien d'équipes de 1 garçon peut on former( donc + 3 lles) ?
Exemple 12 :
m
C14 x C14 x C324 soit 1 roi parmi 4 et soit 1 sept parmi 4 et 3 cartes parmi les 24 restantes.
Considérons l'as de c÷ur à part : C23 x C27 x C121 soit 2 as parmi 3 et 2 c÷urs parmi 7 et 1 carte
parmi les 21 restantes (11 cartes éliminées : 7 c÷urs + 4 as ).
om
Ce sont toutes les mains ne contenant pas l'as de c÷ur.
C11 x C13 x C17 x C221 représente toutes les mains comprenant que l'as de c÷ur.
.c
hs
at
m
fo
in
om
LOI BINOMIALE
.c
32.1 DÉFINITION
hs
Lançons 10 fois de suite une pièce de monnaie truquée. La probabilité d'avoir face est de P(F) =
0, 4 donc la probabilité d'avoir pile est de P(P) =0, 6. F et P sont des événements contraires,
P(F) + P(P) = 1. L'épreuve qui consiste à lancer une pièce de monnaie qui peut déboucher sur
deux issues soit une face soit sur pile. Cette épreuve porte le nom d'épreuve de BERNOULLI
.
at
Si la probabilité de succès est : p alors la probabilité d'échec est : q = 1- p .
0; 4 b
F a
e; S u
es; Bon
b
m
0; 6 b
P ile; E
he
; Def e
tueux
La pièce est lancée 10 fois. Soit X la variable aléatoire qui associe le nombre k de Faces .
fo
On dit que la variable aléatoire X suit une loi binomiale de paramètres n = 10, p = 0, 4. qui s'écrit
X ,→ B(10; 0, 4).
Calculons P(X=1), P(X=9).
Calcul de P(X=1) :
....
317
om
...
Problématique :
.c
Calculer P(X = 3) ; P(X = 2) ; P(X = 7) ? ces questions amènent une réponse diérente de
celle vues jusqu'à présent. Comment les déterminer ? tout simplement en ayant recours au
hs
dénombrement (section suivante et chapitre précédent).
Soit X la variable aléatoire qui associe le nombre k d'articles défectueux . On dit que X
la variable aléatoire suit une loi binomiale de paramètres n = 30, p = 0, 08. qui s'écrit X ,→
B(30; 0, 08).
fo
P(X = 0) = 0, 9230
30
P(X=30) = 0, 08
1 29
quel article prélevé donc pour les 30 articles P(X = 1) = 30 ∗ 0, 08 x 0, 92
Pour 29 articles : P(X = 29) = 30 ∗ 0, 0829 ∗ 0, 921 . L'article non défectueux peut prendre 30
positions.
Problématique :
Calculer P(X = 5) ; P(X < 3) ; P(X ≥28) ? ces questions amènent une réponse diérente de
celle vues jusqu'à présent. Comment les déterminer ? tout simplement en ayant recours au
dénombrement (section suivante et chapitre précédent).
Combien y a-t-il d'anagrammes du mot ABC ? voici les 6 anagrammes du mot ABC que l'on peut
former : ABC, ACB, BAC, BCA, CAB, CBA (chapitre précédent). Il existe donc 3 x 2 x 1 = 3! = 6
anagrammes du mot ABC. Le mot obtenu pouvant avoir ou non une signication!
n x (n - 1) x ( n - 2 ) x ... x 3 x 2 x 1 = n !
B
b b
C
om
A
b
C
b b
B
A
b b
C
B
.c
b b
C
hs b b
A
A
b b
B
C
b
B
b b
A
at
Combien y a-t-il d'anagrammes du mot ETE ? Numérotons les lettres en E1 TE2 , pareillement à
ABC. Il existe donc 3 x 2 x 1 = 3 ! = 6 anagrammes du mot E1 TE2 .
3!
d'anagrammes du mot ETE est :
2!
= 3x2x1
2x1
= 3.
Voici les 3 seuls anagrammes : ETE, TEE, EET.
Attention : dans un mot nous pouvons avoir 2 doublons. Prenons par exemple le mot MISSISSIPI.
Considérons maintenant que les 4 lettres i sont les mêmes ainsi que les 4 lettres s .
10!
MI1 S1 S2 I2 S3 S4 I3 PI4 . le nombre d'anagrammes est 4!x4! .
Exercice :
in
32.4 GÉNÉRALISATION
Soit le mot SS....SEE......E qui contient n lettres et qui contient k lettres S donc n-k lettres
E.
n!
Il y a donc anagrammes du mot SS....SEE......E
k! (n−k)!
n! 10!
k
on écrit Cn =
3
; C10 = = 3!10! = 10 x 9 x 8 x 7!
= 10 x 3 x 4 = 120
om
k! (n−k)! 3! (10−3)! 7)! 3 x 2 x 1 x 7!
Revenons à notre problématique : le lancer de pièces : X ,→ B(10; 0, 4).
Calcul de P(X = 3) ?
3 faces ⇒ FFFPPPPPPP = 0, 43 x 0, 67
3 faces ⇒ PPFFFPPPPP = 0, 43 x 0, 67 .
En fait, cela revient à chercher le nombre d'anagrammes d'un mot de 10 lettres comprenant des
.c
10!
doublons (3 fois F et 7 fois P) donc :
3!x7!
10!
Finalement P(X = 3) =
3!x7!
x 0, 43 x 0, 67
Calcul de P(X = 2)
10!
= 0, 42 x 0, 68
2 faces ⇒ PPFFFPPPPP
hs
Revenons à notre problématique :
donc P(X = 2) =
la production de 30
x 0, 42 x 0, 68
2!8!
pièces : X ,→ B(30; 0, 08). Calculer
P(X =5) ; P(X <3) ; P(X ≥ 28) ?
Calcul de P(X = 5)
30!
P(X = 5) = 5!25! x 0, 085 x 0, 9225 .
at
m
fo
in
Considérons n épreuves binaires (de BERNOULLI) présentant chacune 2 issues : soit Succès,
soit Échec, avec une probabilité p de Succès et une probabilité d'Échec q=1-p . On s'intéresse
au nombre k de Succès. Soit X associant le nombre k de succès, X suit une loi binomiale de
paramètre n et p que l'on note X ,→ B(n; p).
P(X = k)⇒ k fois Succès suivi de (n − k) Echecs ⇒ SSSEEEEEE
n!
P(X = k) = k!(n−k)! x pk (1 − p)n−k pour toutes les combinaisons.
om
n!
Ckn = k!(n−k)!
donc P(X = k) = Ckn pk (1 − p)n−k
Revenons à notre problème de production de 30 pièces : X ,→ B(30; 0, 08).
Calcul deP(X = 3)
P(X = 3) = C330 x 0, 083 x 0, 9227
Lorsque l'on est en présence de n épreuves indépendantes, présentant chacune deux issues (Succès,
.c
Échecs), avec une probabilité de succès p et une probabilité d'échec q = 1 - p , alors la variable
aléatoire X associant le nombre k de succès, suit une loi binomiale de paramètre n et p
que l'on note X ,→ B(n; p).
avec P(X = k) = Ckn pk (1 − p)n−k
hs
L'espérance mathématique : E(X) = np
Réponse : comme l'on est en présence de 30 épreuves indépendantes, présentant chacune deux
issues :
fo
Exercice 2 :
Une urne contient 20 boules numérotées comprenant 5 boules rouges et 15 boules vertes. On
eectue 10 tirages successifs avec remise de chaque boule.
om
de paramètre n = 10, p = 0, 25 que l'on note X ,→ B(10; 0, 25).
La probabilité d'avoir k boules rouges est P(X = k) = Ck10 x 0, 25k x 0, 7510−k .
La probabilité d'avoir 2 boules rouges :
P (X ≥ 1)
.c
La probabilité d'avoir au moins 1 boule rouge est soit
P(X = 1)+ P(X = 2) +....+ P(X = 10) mais au lieu de calculer la somme de toutes ces probabilités
partielles nous allons passer par l'évènement contraire de au moins 1 qui est zéro .
La probabilité d'avoir face est de P(F)= 0,4 et donc la probabilité d'obtenir pile P(P)=0,6. Soit
X la variable aléatoire qui associe le nombre k de Faces .
Calculer les probabilités suivantes : P(X=0), P(X=10), P(X=1), P(X=3), P(X=8), P(X ≤ 3).
fo
La variable aléatoire X qui associe le nombre k de Faces tirées suit une loi binomiale de
paramètre n = 10, p = 0, 4 que l'on note X ⇒ B(10; 0, 4).
La probabilité d'avoir k faces est P(X = k) = Ck10 x 0, 4k x 0, 610−k .
P(X = 0) = C010 x 0, 40 x 0, 610 = 1 x 1 x 0, 006 ' 0, 006
in
Exercice 4 :
Une entreprise fabrique un article et dans la production il y a 30% d'articles défectueux. On y
prélève un échantillon sur 20 articles. On suppose la production susamment importante pour
que ce tirage soit assimilé à un tirage avec remise ( c'est à dire que cette façon de faire est
équivalente à prélever un article, noter si ce dernier est défectueux ou non, puis remettre l'article
dans la production et on recommence l'opération 20 fois. Les 20 épreuves successives sont donc
considérées comme indépendantes).
om
Soit X la variable aléatoire qui associe le nombre k d'articles défectueux . On dit que X la
variable aléatoire suit une loi binomiale de paramètres n = 20, p = 0, 3. qui s'écrit X ,→ B(20; 0, 3).
0; 3 b
Defe
tueux
b
0; 7 b
Non defe
tueux
.c
P(X = 0) = 0, 720
P(X = 1) = 20 x 0, 31 x 0, 719
P(X = 19) = 20 x 0, 319 x 0, 71
P(X = 20) = 0, 320
hs
Notre problématique était de calculer : P(X =7) ; P(X < 3) ; P(X ≥ 18) ... etc ! ces questions
sont résolues grâce au dénombrement. Pour P(X=7) nous avons :
20! 20!
FFFFFFFPPPPPPPPPPPPP soit :
7! (20−7)!
= 7!13!
= C720
at
P(X = 7) = C720 x 0, 37 x 0,713
De même pour les calculs des probabilités suivantes, nous eectuons le même raisonnement et nous
obtenons :
Exercice 5 :
fo
Un client commande un lot de 150 composants. on assimile le choix des composants à des tirages
successifs avec remise. La probabilité que le composant est défectueux est de 10%. On note X la
variable aléatoire qui représente le nombre de composants défectueux que contient ce lot.
in
1) Justier le fait que la variable aléatoire X suit une loi binomiale, et donner les paramètres de
cette loi.
Comme on est en présence de 150 épreuves indépendantes, présentant chacune deux issues,
Par conséquent la variable aléatoire X associant le nombre k de composant défectueux, suit une
loi binomiale de paramètres n = 150 et p = 0,1 , que l'on note :
om
Espérance (qui correspond à une moyenne) : E(X)=150 x 0,1 = 15
.c
hs
at
m
fo
in
Exercice 6 :
La probabilité pour qu'un tireur atteigne une cible est de 1/3, les tirs sont supposés indépendants
les uns des autres.
- sachant qu'il tire 5 fois, qu'elle est la probabilité pour qu'il atteigne la cible au moins deux fois?
- Combien de fois doit il tirer pour que la probabilité d'atteindre au moins une fois la cible soit
plus grande que 0,9?
Solution :
om
Soit au 1er tir il touche la cible, soit il la rate. Au second tir, soit il touche la cible, soit il la rate,
etc...
Par conséquent la variable aléatoire X associant le nombre 5 de tirs, suit une loi binomiale de
.c
paramètres n = 5 et p = 1/3 , que l'on note :
Variance :
3
V(X) = 53 x 32 =
hs
Espérance (qui correspond à une moyenne) : E(X)=5 x (1/3) = 5/3
10
9
q
10
Écart type : σ(X) =
9
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
EXERCICES - LOI BINOMIALE
.c
Rédaction lors de la résolution d'un problème :
Comme on est en présence de n épreuves indépendantes, présentant chacune deux issues, avec une
probabilité de succès p et une probabilité d'échec q=1-p, alors la variable aléatoire X associant
loi binomiale :
hs
le nombre k de succès, suit une loi binomiale de paramètres n et p , que l'on note :
X ,→ B(n; p) avec la
probabilité : P(X = k) = Ckn pk (1 − p)n−k et la
33.2 EXERCICE 1
Une compagnie a un contrat d'entretien pour 300 ascenseurs. On admet que chaque semaine, la
fo
1
probabilité de panne d'un ascenseur est de
75
.
On suppose l'indépendance entre les pannes d'un même ascenseur ainsi que de deux ascenseurs
diérents.
Soit X la variable aléatoire qui, à toute semaine, associe le nombre de pannes du parc complet des
in
ascenseurs.
Partie A. Étude de X
1
1) Indiquer pourquoi X suit une loi binomiale de paramètres n = 300 et p= 75
.
2) Calculer, à 10−2 près, la probabilité pour que lors d'une semaine il y ait (strictement) moins de
2 pannes.
Solution :
1) Comme on est en présence de 300 épreuves indépendantes, présentant chacune deux issues,
1
avec une probabilité de panne de p = et une probabilité qu'il ne tombe pas en panne de
75
327
75−1
q =1−p= 75
= 74
75
, alors la variable aléatoire X associant le nombre k de panne, suit une loi
1
binomiale de paramètres n = 300 et p = , que l'on note :
75
1
loi binomiale : X ,→ B(300; ) avec la
75
k 1 k 74 300−k
probabilité : P(X = k) = C300 ( ) ( )
75 75
2) Strictement moins de 2 pannes : P(X<2)
om
33.3 EXERCICE 2
Une société s'occupe de la saisie informatique de documents. Pour chaque document, une première
saisie est retournée, pour vérication, au client correspondant.
Les résultats demandés seront donnés sous forme de valeurs décimales arrondies à 10−3 .
.c
Partie A
Pour chaque document, le délai de retour de la première saisie vers le client est xé à 2 semaines.
Une étude statistique a montré que la probabilité qu'une saisie choisie au hasard soit eectivement
hs
retournée au client dans le délai xé est égale à : 0,9
On désigne par X la variable aléatoire qui, à tout échantillon de n saisies choisies au hasard
par tirage avec remise, associe le nombre de saisies pour lesquelles le délai de retour n'a pas été
respecté.
at
1a) Quelle est la loi suivie par la variable aléatoire X ?
Solution :
Comme on est en présence de 20 épreuves indépendantes, présentant chacune deux issues, avec
m
une probabilité de remise de documents de p = 0, 9 et une probabilité, qu'il ne soit pas remis en
temps voulu, de q = 1 − 0, 9 = 0, 1 alors la variable aléatoire X associant le nombre k de non
remise, suit une loi binomiale de paramètres n et p = 0, 1 , que l'on note :
X ,→ B(n;0, 1) avec la
fo
loi binomiale :
33.4 EXERCICE 3
Une étude a permis d'admettre que la probabilité de cet évènement est 0,2.
1) On prélève au hasard 10 pots dans la production totale. On suppose que le nombre de pots est
assez important pour que l'on puisse assimiler ce prélèvement à un tirage avec remise de 10 pots.
On considère la variable aléatoire X qui, à tout prélèvement de 10 pots, associe le nombre de pots
dont la masse est inférieure à 490 grammes.
om
Solution :
1a) Comme on est en présence de 10 épreuves indépendantes, présentant chacune deux issues,
avec une probabilité, que le pot ait une masse < 490gr, de p = 0, 2 et une probabilité, qu'il ne
soit < 490gr, de q = 1 − 0, 2 = 0, 8 alors la variable aléatoire X associant le nombre k de pot de
masse < 490gr, suit une loi binomiale de paramètres n=10 et p = 0, 2 , que l'on note :
.c
2 2 8
1b) Probabilité : P(X = 2) = C10 (0, 2) (0, 8) =0,302.
33.5 EXERCICE 4
hs
On lance 10 fois de suite une pièce de monnaie truquée. L probabilité d'obtenir face à chaque
lancer est de 0,3.
c) Quel doit être le nombre minimal n de lancers pour que la probabilité d'obtenir au moins une
m
Solution :
1a) Comme on est en présence de 10 épreuves indépendantes, présentant chacune deux issues,
avec une probabilité, d'obtenir face, de p = 0, 3 et une probabilité, d'obtenir Pile , de q =
fo
1 − 0, 3 = 0, 7 alors la variable aléatoire X associant le nombre k de Face , suit une loi binomiale
de paramètres n = 10 et p = 0, 3 , que l'on note :
2 2 8
b) Probabilité : P(X = 2) = C10 (0, 2) (0, 7) = 0, 2334
om
.c
hs
at
ln 0,001
n ln 0, 7 < ln 0, 001 ⇔ n > ln 0,7
⇔ n > 19, 36
Attention ln 0,7 < ln 1 est négatif donc changement de sens du signe d'inégalité
m
donc il faut au minimum 20 lancers pour que la probabilité soit supérieure à 0,999!
fo
in
om
LOI NORMALE
Rappel :
Une variable aléatoire est dite discrète si elle ne prend que des valeurs discontinues dans un
.c
intervalle donné (borné ou non borné). L'ensemble des nombres entiers est discret. En règle
générale, toutes les variables qui résultent d'un dénombrement ou d'une numération sont de type
discrètes.
hs
On dit que la variable aléatoire est discrète si elle ne prend que des valeurs isolées. C'est de la cas
de la variable X qui suit une loi binomiale.
34.1 INTRODUCTION
at
Dans le cas contraire, quand la variable aléatoire prend des valeurs dans l'ensemble des réels, on
dit qu'elle est continue. C'est de la cas de la variable X qui suit une loi normale que nous étudions
dans ce chapitre.
m
La loi normale ou la loi de Laplace Gauss s'applique en général à une variable aléatoire con-
tinue représentant un caractère résultant de nombreux facteurs indépendants, dont les eets
s'additionnent, mais dont aucun n'est prépondérant.
Elle est caractérisée par deux paramètres qui sont la moyenne m et l'écart type σ .
fo
Une machine fabrique des rondelles dont le diamètre suit une loi normale de moyenne 20mm et
d'écart-type 1,3mm. Quelle est la probabilité qu'une rondelle prise au hasard soit :
in
< à 20,12mm?
> 21,4mm?
Soit X suit une loi normale de moyenne 20mm et d'écart-type 1,3mm, qui s'écrit : X,→N(20 ; 1,3).
P(X<20,12)?
331
Travaillons dans l'ensemble des entiers naturels N. Soit un intervalle de ce dernier [1 ;4]. Toutes
ces valeurs {1},{2},{3},{4} sont placées dans une urne. Tirons au hasard une de ces valeurs.
om
P(X<3) = = 0,5 (il s'agit des chires {1} et {2}).
4
Quelle est la probabilité de prélever les chires ≤3 : P(X≤ 3) ?
3
P (X ≤ 3) = 4
= 0, 75 (il s'agit des chires {1} et {2} et {3}.
Jusqu'à présent toutes les valeurs utilisées étaient des nombres naturels. On parle alors de valeurs
discrètes.
.c
Reprenons ce même exemple et maintenant travaillons dans l'ensemble des réels Z. Soit un inter-
valle de ce dernier [1 ;4]. Toutes ces valeurs comprises entre 1 et 4 sont une innité. Il y a une
hs
innité de valeurs entre 1 et 2(1,01 ;1,001 ;1,000001...1,999999...), ainsi qu'entre 2 et 3, ainsi que
... etc. . Nous parlons maintenant de valeurs continues.
at
Imaginons que l'on puisse placer tous ces nombres dans l'urne. Dans ce dernier cas, quelle est la
probabilité de prélever le chire 2 : P(X=2) ?
m
1
P(X=2) = = 0
∞
Quelle est la probabilité de prélever le chire 3 : P(X=3) ?
1
P(X=3) = = 0
∞
fo
1
Quelle est la probabilité de prélever le chire 1,57 : P(X=1,57) ? P(X=1,57) = = 0
∞
Dans le cas d'un phénomène continu, la probabilité d'avoir une valeur xe est toujours nulle
mais attention : quelle est la probabilité d'obtenir une probabilité inférieure à 3 : P(X < 3) ?
2
P(X<3) = car ceci représente un intervalle entre 1 et 4 (deux parties sur trois ; voir gue
in
3
ci-dessus).
2
Quelle est la probabilité d'obtenir une probabilité : P(X ≤ 3) ? P(X≤ 3) =
3
la probabilité ne
change pas car :
Par conséquent dans le cas d'un phénomène continu le sens strict (< ou > ) d'une inégalité ou le
sens large (≤ ou ≥ ) est identique, par conséquent P(X≤ a) = P(X < a).
Ce qui est complètement diérent du domaine discret car dans l'utilisation d'une loi binomiale
:
- P(X>1) = 1 - P(X≤1) = 1 - [P(X=0) + P(X=1)] (plus d'un article). Dans le domaine du continu,
les probabilités qui peuvent être évaluées sont celles qui correspondent à des intervalles entre deux
valeurs dans le domaine continu.
om
La durée de vol d'un avion de ligne entre PARIS et MARSEILLE est une variable aléatoire continue.
La durée de vol est comprise entre 60 et 80 minutes. ( 60≤ X ≤ 80 ). Un voyageur prend un billet
pour cette destination.
Quelle est la probabilité pour que la durée de vol soit P( 60≤ X ≤ 80 ) ? La réponse est évidente
est égale à P( 60≤ X ≤ 80 ) =100% =1
Quelle est la probabilité pour que la durée de vol soit P( X<60 ) ? P( X<60) = 0.
.c
Quelle est la probabilité pour que la durée de vol soit P( X>80 ) ? P( X>80) = 0.
Quelle est la probabilité pour que la durée de vol soit P( X=65 ) ? P( X=65)=0 de même
P(X=64,9)=0.
hs
La personne a autant de chance de mettre 65 mm que 64,9 mm que ...
parmi une innité de valeurs :
1
∞
= 0
Soit une valeur exacte
L'aire comprise entre 60 et 80 et f(x) est un rectangle, surface = hauteur x largeur soit :
1
´ +∞
A = (80 - 60 ) x
20
= 1. Aire =
−∞
f (x)dx = 1. Cette aire correspond à la surface grisée sur la
gure ci dessus.
om
C'est tout simplement la surface comprise entre 60 et 65 :
1 5 1
A = (65 - 60 ) x = = = 0,25.
20 20 4
Quelle est la probabilité que la durée de vol soit : P(X=65) ?
1
C'est tout simplement la surface comprise entre 65 et 65 : A = (65 - 65 ) x = 0.
20
La largueur du rectangle est devenue nulle !
.c
P(X≤ 60) = 0 . L'aire sous la courbe est égale à 0, la hauteur étant nulle.
34.5
hs
DÉFINITION de la DENSITÉ de PROBABILITÉ
Une fonction f dénie sur R ou sur un intervalle de celui ci est dite densité de probabilité si :
1
- f(t) =
20
; pour 60 ≤ t ≤ 80
- f(t) = 0 pour t < 60 ou t > 80
´ +∞ ´ 60 ´ 80 ´ +∞
f(t)dt = f(t)dt + f(t)dt + f(t)dt =
−∞ −∞ 60 80
´ 80 ´ 80
fo
1t 80 1
0+ 60
f(t)dt + 0 =
60
f(t)dt = [ ]
20 60
= 20
x [80 − 60] = 1
Cela correspond à la surface grisée de la gure ci dessus!
Donc nous pouvons conclure que f est une densité de probabilité, donc pour calculer une
probabilité nous calculerons une intégrale positive soit son aire.
in
Dénition : on dit que X est une variable aléatoire continue s'il existe une fonction densité f telle
que pour tout réel x (que l'on nomme cumul des probabilités ou fonction de répartition ) :
´x
F(x) = P(X≤ x) = f(t)dt
−∞
f est dite densité de la variable aléatoire X.
Dénition : une variable aléatoire X suit la loi normale de paramètres m, σ notée N(m ; σ) si
sa densité de probabilité est la fonction f dénie sur R par :
1 1 t−m 2
f(t) = √ e− 2 ( σ )
σ 2π
om
m représente la moyenne, σ représente l'écart type.
Une variable aléatoire s'exprimant comme une somme d'un grand nombre de variables indépen-
dantes peut être approchée par une loi normale, plus particulièrement la loi binomiale.
.c
PROPRIÉTÉS
Si x suit la loi normale de paramètres m, σ notée N(m ; σ) alors :
La variance : V(X) = σ2
hs
L'espérance mathématique : E(X) = m
L'écart-type : σ(X) = σ
Graphe courbe en cloche (courbe de GAUSS) ou graphe de la loi normale
at
m
fo
in
Sur le graphe ci dessus de la loi normale N(20 ;2) on voit bien que : f(t) > 0 et que l'aire
´x
−∞
f (t)dt = 1, cette courbe est symétrique par rapport à l'axe vertical de valeur égale à la
moyenne m (ici m = 20) et l'écart type σ = 2.
om
.c
Les graphes ci dessus montrent l'eet de l'écart type (σ = 1; σ = 2; σ = 3), la moyenne restant
inchangée (m = 20).
Changement de variable
loi normale
hs
Si X suit une loi normale de paramètres m, σ (X ,→N(m ; σ )
N(0 ; 1) appelée loi normale centrée réduite avec :
alors la variable aléatoire T suit la
X−m
T = σ
1 x2
f(x) = √ e− 2
at
2π
m
fo
in
Le graphe de la loi normale centrée réduite N(0 ;1) est symétrique par rapport à l'axe des ordonnées,
sa moyenne m est égale à 0, l'écart type σ égal 1, l'aire sous le graphe est égal à 1.
´t ´t x 2
notation : P (T ≤ t) = f (x)dx = √1 e− 2 dx = Π(t)
−∞ −∞ 2π
correspondant à l'aire délimitée par l'axe des abscisses, la courbe et la droite d'équation x=t
Utilisation de la table de la loi normale centrée réduite : calculons P(X < 0) = Π(0)
L'aire sous la courbe à gauche de l'axe des ordonnées est égale à l'aire sous la courbe à droite de
l'axe des ordonnées, comme l'aire totale est égal à 1 ( f est une densité de probabilité ) alors :
om
P(T < 0) = Π(0) = 0, 5.
Lecture avec la table :
La table commence à 0,0 ce qui représente le centre du graphe (moyenne = 0) si bien que t = 0
donne la probabilité (la surface) = 0, 5 ; les valeurs consignées dans la table sont situées à droite
de 0 donc positives et situées à gauche de t.
Lecture directe :
.c
P (t ≤ 1, 3) = Π(1, 3) = 0, 9032 ⇒ lecture verticale 14ème ligne 1ère colonne
P (t ≤ 0, 47) = Π(0, 47) = 0, 6808 ⇒ 5ème ligne + 8ème colonne pour la 2ième décimale
P
hs
(t ≤ 1, 23) = Π(1, 23) = 0, 8907⇒
(t < 1, 12) = Π(1, 12) = 0, 8686⇒
lecture verticale + lecture horizontale pour la 2ième décimale
La table ne donne que les valeurs situées à gauche de t , donc par complémentarité à 1(aire
totale = 1) , on peut obtenir les valeurs situées à droite de t .
om
.c
P (t > 2, 3) = 1 − P (t < 2, 3) = 1 − Π(2, 3) = 1 − 0, 9893 = 0, 0107.
P
hs
(t > 1, 26) = 1 − P (t < 1, 26) = 1 − Π(1, 26) = 1 − 0, 8962 = 0, 1038.
La table ne donne que les valeurs positives, les valeurs négatives n'existent pas.
Soit x une valeur négative : cette valeur négative représente l'aire située à gauche de 0 , donc
par symétrie cette valeur représente l'aire située à droite de + x , on peut donc écrire :
P (t ≤ −1, 2) = P (t ≥ 1, 2)
at
P (t ≤ −1, 2) = P (t ≥ 1, 2) = 1 − P (t ≤ 1, 2) = Π(−1, 2) = 1 − Π(1, 2) = 1 − 0, 8849 = 0, 1151
P (t ≤ −1, 4) = P (t ≥ 1, 4)
P (t ≤ −1, 4) = P (t ≥ 1, 4) = 1 − P (t ≤ 1, 4) = Π(−1, 4) = 1 − Π(1, 4) = 1 − 0, 9192 = 0, 0808
m
om
P(−1, 2 < t < 1, 3) = 0, 9032 − 1 + 0, 8849 = 0, 7881
Cas particulier intervalle centré en 0 :
P(−1 ≤ t ≤ 1) = Π(1) − Π(−1) = Π(1) − [1 − Π(1)] = Π(1) − 1 + Π(1)
P (− ≤ 1t ≤ 1) = 2Π(1) − 1 = 2 x 0, 8413 − 1 = 0, 6826 ; soit 1 écart type centré en 0.
P (−2 ≤ t ≤ 2) = 2Π(2) − 1 = 2 x 0, 9772 − 1 = 0, 9544 ; soit 2 écarts type centré en 0.
P (−1, 96 ≤ t ≤ 1, 96) = 2Π(2) − 1 = 2 x 0, 975 − 1 = 0, 95
.c
Généralisation :
P(−a ≤ X ≤ a) = Π(a) − Π(−a) = Π(a) − [1 − Π(a)] = Π(a) − 1 + Π(a) = 2Π(a) − 1
hs
at
m
fo
in
Savoir eectuer une lecture inverse avec la table de la loi normale centrée réduite
exemple 1
P (X ≤ t) = 0, 8461 ⇔ Π(t) = 0, 8461
Par lecture inverse de la table : 0, 8461 ⇒ t = 1, 02
P (X ≤ t) = 0, 8413
Par lecture inverse de la table : 0, 8413 ⇒ t = 1
exemple 2
Quelle est la valeur de a pour laquelle : Π(a) = 0, 975 ?
om
P (T < a) = 0, 975 ⇔ Π(a) = 0, 975
Recherche dans la table de la valeur 0,975. Dans la table colonne 0,06 à l'intersection 0,975
on lit 1,9 dans la colonne t donc Π(a) = Π(1, 96) ⇔ a = 1, 96.
.c
hs
exemple 3
P(T ≤ t) = 0, 1587 ?
at
P(T ≤ t) = 0, 1587 ⇔Π(t) = 0, 1587
Π(0) = 0, 5 comme Π(t) ≤ 0, 5 alors t est négatif, il se trouve à gauche de l'axe des ordonnées
donc Π(t) < 0, 5 :
exemple 4
P(X ≤ t) = 0, 1655
in
Π(t) = 0, 1655
1 − Π(−t) = 0, 1685 ⇒ −Π(−t) = 0, 1685 − 1 = −0, 8315 ⇒ Π(−t) = 0, 8315
par lecture inverse 0, 8315 ⇒ −t = 0, 96 soit t = −0, 96
exemple 5
cas intervalle centré en 0 :
P(−t ≤ x ≤ t) = 0, 95 donc
1,95
2Π(t) − 1 = 0, 95 ⇒ 2Π(t) = 0, 95 + 1 = 1, 95) ⇒ Π(t) = 2
= 0, 975
par lecture inverse :Π(t) = Π(0, 975) ⇒ t = 1, 96
P(−t ≤ x ≤ t) = 0, 90 donc
om
1,90
2Π(t) − 1 = 0, 90 ⇒ 2Π(t) = 0, 90 + 1 = 1, 90) ⇒ Π(t) = 2
= 0, 95
par lecture inverse la valeur recherchée se trouve entre 2 valeurs 0,9495 et 0,9505 ; il faut faire
une interpolation linéaire soit ici la moyenne de ces 2 valeurs :
Π(t) = ( 0,9495+0,9505
2
) ⇒ t = 1,64+1,65
2
= 1, 645
.c
hs
at
m
fo
in
exemple 6
soit une loi normale : X,→ N(20; 2)
Solutions :
om
a). Pour utiliser la table de loi normale centrée réduite, il faut eectuer un changement de variable.
X−20
Si X,→ N(20 ; 2) alors T ,→ N (0 ; 1) loi normale centrée réduite avec T = ;
2
Calcul de P(X ≤ 22, 4) :
22,4−20
P (X ≤ 22, 4) = P ( X−20
2
≤ 2
) ⇔ P (T ≤ 1, 2).
par lecture : Π(1, 2) = 0, 8849 donc P (X ≤ 22, 4) = 0,8849
.c
b). Calcul de la probabilité P(18, 4 ≤ X ≤ 21, 6) :
P(18, 4 ≤ X ≤ 22, 4) = P ( 18,4−20
≤ X−20
2 2
≤ 21,6−20
2
) ⇔ P (−0, 8 ≤ T ≤ 0, 8) ;
P (−0, 8 ≤ T ≤ 0, 8) = Π(0, 8) − Π(−0, 8) = Π(0, 8) − [1 − Π(0, 8)] = Π(0, 8) − 1 + Π(0, 8) =
2Π(0, 8) − 1
hs
par lecture de la table : Π(0, 8) = 0, 7881
Π(1) = 0, 8413
par lecture de la table :
m
om
OPÉRATIONS SUR LES VARIABLES
ALÉATOIRES
.c
Soit une variable aléatoire X, on obtient :
Pn
1 pi = 1
Pn
Espérance mathématique : E(X) = 1 xi p i
Variance : V (X) =
Écart-type :
p
Pn
σ = V (X)
hs 2
1 pi (Xi − E(X)) ou son expression simpliée : V (X) =
Pn
1 x2i pi − (E(X))2
E(Y ) = aE(X) + b
m
V (Y ) = a2 V (X)
p
σ(Y ) = |a| V (X)
√
Admettons que l'on est la variable aléatoire X, E(X) = 40, V (X) = 9, σ = 9=3
alors si la variable aléatoire Y = 0, 5X + 7
fo
343
35.2 DÉMONSTRATIONS
ESPÉRANCE MATHÉMATIQUE
E(X) = n1 xi pi
P
Y = aX + b; E(Y ) = E(aX + b)
E(Y ) = n1 (aXi + b)pi ⇒ E(Y ) = n1 (aXi pi + bpi ) = n1 (aXi pi ) + n1 bpi
P P P P
om
E(Y ) = aE(X) + b
VARIANCE
Pn
E(X) = xi p i
Pn1 2 2
1 xi pi − (E(X))
.c
V(X) =
V(Y) = V(aX + b)
Pn
V(Y) = (axi + b)2 pi − [E(axi + b)]2 mais comme E(axi + b) = aE(X) + b
P1n 2 2
V(Y) = (a x + 2abxi + b2 )pi − [aE(xi ) + b)]2 de la forme (a + b)2 donc
V(Y) =
P1n 2 2i
2
1 a xi p i +
Pn 2
hs
Pn
1 2abxi pi +
Pn
Pn 2
2
Pn
2 2
2 2
2
1 b pi − [a E (xi ) + 2abE(xi ) + b ]
Pn
V(Y) = a 1 xi pi + 2ab 1 xi p i + b 1 pi − a E (xi ) − 2abE(xi ) − b2 mais 1 pi = 1 donc les
b2 s'annulent
2
Pn 2 2 2 2
Pn
V(Y) =a x i p i − a E (xi ) + 2abE(X) − 2abE(x i ) − b car E(X) = 1 xi p i
P1 n 2
at
2 2 2 2
Pn 2 2
Pn 2 2
V(Y) = a 1 xi pi − a E (xi ) = a [ 1 xi pi − E (xi )] mais comme V (X) = 1 xi pi − (E(X))
alors :
V (Y ) = a2 V (X)
m
ÉCART-TYPE
p
Écart-type : σ= V (X)
fo
p p
(Y ) = a2 V (X) donc σ(Y ) = |a| V (X) soit
σ(Y ) = |a|σ(X)
in
om
X,→N(30 ; 4) et Y,→N(20 ; 3)
soit X le chire d'aaires d'une succursale A et soit Y le chire d'aaires d'une succursale B, les
deux succursales appartiennent à la même entreprise. Le chire d'aaire de la succursale A et celui
de la succursale B sont indépendants (c'est à dire que les variables X et Y sont indépendantes) .
Quelle est la loi de probabilité du chire d'aaires de cette entreprise Z = X + Y ?
E(X) = 30 ; (X) = 4
.c
E(Y) = 20 ; (Y) = 3
Nous avons étudié la loi de probabilité Z = X + Y mais nous aurions pu rencontrer la forme D =
X - Y. Dans ce cas nous avons a = 1, b = -1 et c = 0, alors :
at
E(D) = E(X) - E(Y) = 30 - 20 = 10
p p √ √
σ(D) = (1σ)2 (X) + (−1σ)2 (Y ) = σ 2 (X) + σ 2 (Y ) = 42 + 32 = 25 = 5
Nous pouvons en conclure que : D,→N(10 ; 5)
m
articles sont réalisés par deux succursales indépendantes. Les charges xes CF s'élèvent à 200 000¿.
Il faudra calculer l'espérance mathématique E(R) à partir de E(X), E(Y) Il faudra aussi calculer
l'écart type (R) et établir la loi de probabilité R,→N(m,σ ).
X−m
Eectuons un changement de variable avec T = et calculons l'espérance de T : E(T) et
σ
l'écart-type de T : σ(T )
Espérance de T
x−m
T = σ
⇔ T = σ1 x − m
σ
mais précédemment nous avons vu que si Y = aX + b ; a et b ∈R alors
E(Y) = aE(X) + b donc :
E(T ) = σ1 E(X) − m
σ
⇔ E(T ) = m
σ
− m
σ
=0
om
Écart-type de T
σ(Y ) = |a|σ(X)
σ(T ) = σ1 σ(X) = σ
σ
=1
X−m
Si la variable aléatoire X ,→ N (m, σ), alors la variable aléatoire T,→N(0, 1) avec T = σ
.c
Applications pratiques
Soit une entreprise qui fabrique un produit dont le prix de vente unitaire de ce produit est de 100¿
hs
(PVU = 100¿) et les charges variables unitaires sont d'un montant de 80¿ (CVU = 80¿) et le
montant des charges xes s'élève à 12000¿ (CF = 12000¿).
Supposons que la quantité produite par cette entreprise est une variable aléatoire X qui suit une
loi normale de paramètre m = 700 et = 100, X,→N(700 ; 100).
Calculer la probabilité de ne pas atteindre le Seuil de Rentabilité -SR- (qui peut être calculé soit
at
en quantité soit en valeur). Le Seuil de Rentabilité est le niveau d'activité ou le niveau du Chire
d'Aaires pour lequel le résultat est nul.
1° méthode classique :
m
Chire Aaire : (CA) diminué des Charges Variables (CV) est égal à la Marge Sur Coût Variable
(MSCV) diminué des Charges Fixes (CF) est égal au résultat.
Soit x la quantité d'articles produits, la marge unitaire (MSCV) est de : 100 - 20 = 80¿
fo
C'est le nombre d'articles multiplié par le prix de vente unitaire : 600 x 100 = 60 000¿. a )
Calculons la probabilité de ne pas atteindre le seuil de rentabilité en quantité :
Si X,→N(700 ; 100) et que Seuil de Rentabilité SR = 600 alors calculons : P(X < 600)
om
b ) Calculons la probabilité de ne pas atteindre le seuil de rentabilité en valeur :
Si X,→N(700 ; 100) et que Seuil de Rentabilité SR = 20x - 12000 alors calculons : P(X < 600)
.c
Comme R et X sont liés par la relation R = 20x -12000 alors R,→N(2000 ; 2000)
La probabilité, de ne pas atteindre le seuil de rentabilité en valeur, ne sera pas atteinte lorsque le
résultat sera négatif, c'est à dire que : P(R < 0 ) .
R−2000
hs
0−2000 −2000
T = R−2000
Utilisons la loi normale centrée réduite et posons
2000
P (R < 0) = P ( 2000 < 2000 ) ⇔ P (T < 2000 ) ⇔ P (T < −1)
P (R < 0) = Π(−1) = 1 − Π(1) = 1 − 0, 8413 = 0, 1587
at
m
fo
in
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
EXERCICES LOI NORMALE
36.1 EXERCICE 1
.c
Dans une usine qui produit des céréales pour le petit déjeuner, le processus mécanique de remplis-
sage des boîtes a été ajusté de façon qu'en moyenne chaque boîte contienne 13g avec un écart type
de 0,1g (m = 13 ; σ = 0 ; 1) . On suppose que ce processus suit une distribution normale.
b ) Calculer la probabilité que le contenu d'une boîte choisi au hasard soit supérieur à 13,25g. P(X
> 13,25)
c ) Calculer la probabilité que le contenu d'une boîte choisi au hasard soit compris entre 12,9 et
at
13,1g. P (12, 9 ≤ X ≤ 13, 1).
Solutions :
m
Pour utiliser la table de loi normale centrée réduite, il faut eectuer un changement de variable.
Si X,→N(13 ; 0,1) alors T,→N(0 ; 1) (loi normale centrée réduite) avec T = X−13
0,1
;
13,2−13
P (13 ≤ X ≤ 13, 2) = P ( 13−13
0,1
≤T ≤ 0,1
) = P (0 ≤ T ≤ 2)
P (13 ≤ X ≤ 13, 2) = Π(2) − Π(0) = 0, 9772 − 0, 5 = 0,4772
Attention : Π(0) 6= 0
in
T = 1 − 0, 9938 = 0,0062
349
P( 13−12,9
0,1
≤T≤ 13,1−13
0,1
) = P(−1 ≤ T ≤ 1) soit un écart type T=0,6826
36.2 EXERCICE 2
Dans une chaîne de production, un processus automatique élimine des pièces inférieures à 9 cm
ou supérieur à 11 centimètres. Sachant que la longueur des pièces est distribuée normalement avec
om
une moyenne de 10 cm et un écart type de 0,4cm. Combien doit on produire de pièces pour en
avoir 1000 utilisables ?
Solutions :
Le processus suit une loi normale X,→N(10 ; 0,4). Les pièces acceptées sont comprises entre 9 et
11cm.
.c
La probabilité que les pièces sont correctes : P(9 ≤ X ≤ 11).
Pour utiliser la table de loi normale centrée réduite, il faut eectuer un changement de variable.
X−10
Si X,→N(10 ; 0,4) alors T,→N(0 ; 1) (loi normale centrée réduite) avec T = ;
0,4
P ( 9−10
0,4
≤ X−10
0,4
≤ 11−10
0,4
hs
) = P (−2, 5 ≤ T ≤ 2, 5) soit un intervalle centré en 0.
2Π(t) − 1 = 2(2, 5) − 1 = 2 x 0, 9938 − 1 = 0,9876
Une machine automatique fabrique des tubes en série dont le diamètre X est réparti selon la loi
normale de moyenne 20 cm et d'écart-type 1,5 mm (0,15cm).
a) Calculez la probabilité qu'une pièce prise au hasard dans la fabrication ait un diamètre compris
fo
Solutions :
in
Pour utiliser la table de loi normale centrée réduite, il faut eectuer un changement de variable.
X−20
Si X,→N(20 ; 0,15) alors T,→N(0 ; 1) (loi normale centrée réduite) avec T = ;
0,15
b ) on cherche 2 valeurs de part et d'autre de la moyenne 20 pour lesquels la surface comprise entre
ces 2 bornes égale 0,95.
P (20 − h ≤ X ≤ 20 + h) = 0, 95
P ( (20−h)−20
0,15
≤ X−20
0,15
≤ (20+h)−20
0,15
) = 0, 95
−h h
P ( 0,15 ≤ T ≤ 0,15 ) = 0, 95 ; intervalle centré
h
2Π( 0,15 h
) − 1 = 0, 95 ⇔ Π( 0,15 ) = 0,95+1
2
= 0, 975
par lecture dans la table :
om
h 0,15h
Π( 0,15 ) = Π(1, 96) ⇔ = 1, 96 ⇔ h = 1, 96 x 0, 15 = 0, 294 écart type
L'intervalle cherché : [20 - 0,294 ; 20 + 0,294] = [19,706 ; 20,294] ce qui signie concrètement que :
P(19,706≤X≤20,294)=0,95
.c
P (−1 ≤ t ≤ 1) = 2Π(1) − 1 = 2 x 0, 8413 − 1 = 0, 6826 ; soit 1 écart type
X−m
P(m − σ ≤ X ≤ m + σ) = 0, 6826 est toujours vrai quelque soit m ou σ. En eet posons T=
σ
, alors :
P(m − σ ≤ X ≤ m + σ) = P ( m−σ−m
σ
≤ m−σ
σ
≤ m+σ−m
σ
)⇔
P (−1 ≤ T ≤ 1) = 2Π(1) − 1 = 2 x 0, 8413 − 1 = 0, 6826
fo
σ σ σ
P (−3 ≤ T ≤ 3) = 2Π(3) − 1 = 2 x 0, 99865 − 1 = 0,9973
36.4 EXERCICE 4
On suppose que la taille de 615 étudiants est distribuée normalement avec une moyenne de 1,75
m et un écart-type de 20 cm. Calculer le nombre d'étudiants ayant des tailles :
inférieures ou égales à 1,50 m
Solutions
a ) La taille des étudiants suit une loi normale X,→N(1,75 ; 0,2) Pour utiliser la table de loi normale
centrée réduite, il faut eectuer un changement de variable. Si X,→N(1,75 ; 0,2) alors T,→N(0; 1)
X−1,75
(loi normale centrée réduite) avec T = ;
0,2
X−1,75 1,5−1,75
P(X ≤ 1, 5) = P ( ≤ 0,2 ) = P (T ≤ −1, 25)
om
0,2
Comme T est négatif on calcule l'aire positive :
b ) P ( 1,5−1,75
0,2
≤ x−1,75
0,2
≤ 1,65−1,75
0,2
) ⇔ P (−1, 25 < T < 0, 5) =
Π(0; 5) − Π(−1, 25) = Π(0; 5) − 1 + Π(1, 25) = 0, 6915 − 1 + 0, 8944 = 0,5859
.c
2−1,75
c ) P (T ≥ 0,2
) = P (T ≥ 1, 25) = 1 − Π(1, 25) = 1 − 0, 8944 = 0,1056
36.5 EXERCICE 5
hs
Soit X la variable aléatoire qui suit la loi normale N(12000 ; 3000).
a) Déterminer, arrondi à 100 unités près, le nombre réel a qui vérie : P(x > a) = 0,75
at
Solutions
Le processus suit une loi normale X,→N(12000 ; 3000)
m
Pour utiliser la table de loi normale centrée réduite, il faut eectuer un changement de variable.
X−12000
Si X,→N(12000 ; 3000) alors T,→N(0 ; 1) (loi normale centrée réduite) avec T = ;
3000
X−12000 a−12000
P (X > a) = 0, 75 ⇔ P ( 3000 > 3000 ) = 0, 75
P (T > a−12000 ) = 0, 75.
fo
3000
Attention la table ne donne que les valeurs à gauche de T, ici la valeur est à droite, nous devons
passer par l'événement contraire.
a−12000 a−12000
1 − P (T < 3000
) = 0, 75 ⇔ P (T < 3000
) = 0, 25 ⇔ Π( a−12000
3000
) = 0, 25
in
Attention la table donne que les valeurs > à 0,5. Π est négatif, il faut passer par la complémentarité
à 1 :
1 − Π(− a−12000
3000
) = 0, 25 ⇔ 1 − Π( 12000−a
3000
) = 0, 25 ⇔ Π( 12000−a
3000
) = 0, 75
Par lecture de la table, on détermine en prenant la valeur la plus proche.(voir annexe interpolation
linéaire pour information)
Π( 12000−a
3000
) = Π(0, 7) ⇒ ( 12000−a
3000
) = 0, 67 ⇔ −a = 0, 67 x 3000 − 12000 = −9990,
a = 9990 soit à 100 unités près : a=10000 .
36.6 EXERCICE 6
a) calculer P(X<=20,8)
om
cet intervalle avec une probabilité de 0,94.
Solutions
a ) Le processus suit une loi normale X,→N(20 ; 0,5)
Pour utiliser la table de loi normale centrée réduite, il faut eectuer un changement de variable.
X−20
Si X,→N(20 ; 0,5) alors T,→N(0 ; 1) (loi normale centrée réduite) avec T = ;
.c
0,5
20,8−20
P (X ≤ 20, 8) = P ( X−20
0,5
≤ 0,5
) ⇔ P (T ≤ 1, 6) = Π(1; 6)
Par lecture dans la table : t=0,9452
b )
hs
P (X ≤ x) = 0, 68 ⇔, P ( X−20
0,5
≤ x−20
0,5
) = 0, 68 ⇔ P (T ≤ x−20
0,5
) = 0, 68.
x−20
Par lecture inverse de la table : Π( ) = Π(0, 47)
0,5
( x−20
0,5
) = 0, 47 ⇔ x = 0, 47 x 0; 5 + 20 = 20,235
at
c ) P (X ≤ x) = 0, 072
P ( X−20
0,5
≤ x−20
0,5
) = 0, 072 ⇔ P (T ≤ x−20
0,5
) = 0, 072 ⇔ Π (x−20
0,5
) = 0, 072
Nous avons une valeur inférieure à : 0,5 ce qui signie que t est négatif, nous devons passer par
m
l'événement contraire :
1 − Π( 20−x
0,5
) = 0, 072 ⇔ Π( 20−x
0,5
) = 0, 072 − 1 = 0, 928 soit par lecture inverse
Π( 20−x
0,5
) = Π(1, 46) ⇔ 20−x
0,5
= 1, 46 ⇔ x = −1, 46 x 0, 5 + 20 = 19,27
fo
d ) P (20 − a ≤ X ≤ 20 + a) = 0, 94 ⇔ P ( 20−a−20
0,5
≤ x−20
0,5
≤ 20+a−20
0,5
) = 0, 94
1,94
P ( −a
0,5
≤T ≤ a
0,5
) a
⇔ 2Π( 0,5 a
) − 1 = 0, 94 ⇔ 2Π( 0,5 a
) = 1, 94 ⇔ Π( 0,5 )= 2
a a
Π( 0,5 ) = 0, 97 ⇔ Π( 0,5 ) = Π(1, 88)
in
a
soit
0,5
= 1, 88 ⇔ a = 1, 88 x 0, 5 = 0, 94
L'intervalle cherché 20+
− a : [20 − 0, 94] < a < [20 + 0, 94] soit 19,06<a<20,94
om
.c
hs
at
m
fo
in
Dans l'exercice 6, la lecture inverse 0,75 se trouve entre 2 colonnes du tableau. Relevons les valeurs
de ces 2 colonnes.
om
Mais quelle est la valeur exacte de t ? Nous allons solutionner ce problème grâce au théorème de
Thalès vu en classe de 3ème
.c
hs
at
m
fo
in
om
.c
hs
at
m
fo
in
36.8 EXERCICE 7
Toutes les probabilités demandées dans cet exercice seront données sous leur forme décimale ar-
−3
rondie à 10 près.
La demande mensuelle en meublesM1 est une variable aléatoire X qui suit la loi normale N (85; 15).
om
La demande mensuelle en meubles M2 est une variable aléatoire Y qui suit la loi normale N (52; 8).
Partie A
Dans cette question, on suppose que le stock est susant pour satisfaire la demande. Ainsi, l'en-
treprise vend mensuellement X meubles M1 et Y meubles M2 .
Calculer les probabilités (un mois donné) d'avoir les événements suivants :
.c
1) V1 : on vendra au plus 80 meubles M1.
2) V2> : on vendra au plus 70 meubles M2.
Partie B hs
Dans cette question, le stock n'est pas obligatoirement susant pour satisfaire la demande. L'en-
treprise dispose en début de mois d'un stock de 80 meubles M1 et 70 meubles M2 .
Quelles sont les probabilités des évènements suivants :
Partie C
m
Un mois donné est dit rentable si le chire1, d'aaires de ce mois dépasse 70 000 ¿.
1 Exprimer (en euros) le chire d'aaires Z du mois en fonction de X et Y.
3 On admet que Z suit la loi normale N(62083 ;7400). Quelle est la probabilité qu'un mois donné
soit rentable ?
5 Quelle est la probabilité que sur les 6 mois d'un semestre, on en ait au moins deux rentables ?
Solutions :
1A) Probabilité de vendre au plus 80 meubles M1 :
X−85
Si X,→ N (85; 15) alors T,→ N (0; 1) loi normale centrée réduite avec T = .
15
P (X ≤ 80) = P ( X−85
15
≤ 80−85
15
) ⇔ P (T ≤ −5
15
) = P (T ≤ −0, 33) ⇔ P (T ≤ −0, 33) = Π(−0, 33)
P (X ≤ 80) = 1 − Π(0, 33) = 1 − 0, 629 = 0, 371 à 10−3 près.
2A) Probabilité de vendre au plus 70 meubles M2 :
Si Y,→ N (52; 8) alors T,→ N (0; 1) loi normale centrée réduite avec T = Y −52
8
.
Y −52 70−52 12
P (Y ≤ 80) = P ( 8 ≤ 8 ) ⇔ P (T ≤ 8 ) = P (T ≤ 2, 25) ⇔ P (T ≤ 2, 25) = Π(2, 25)
P (Y ≤ 80) = 0, 988.à 10−3 près.
om
P (S1 ) = P (X > 80) = P ( X−85
15
> 80−85
15
)
P (S1 ) = P (X > 80) = 1 − P (X ≤ 80) = 1 − 0, 371 = 0, 629 à 10−3 près.
.c
2B) Probabilité de rupture de stock en meubles ou M2 .
P (S) = P (S1 ∪S2 ) = P (S1 )+P (S2 )−P (S1 ∩S2 ) comme les évènements S1 et S2 sont indépendants,
on obtient : hs
P (S) = P (S1 ) + P (S2 ) − P (S1 ) x P (S2 )
P (S) = 0, 629 + 0, 012 − 0, 629 x 0, 012 = 0, 633
Partie C
1) Exprimons (en euros) le chire d'aaires Z du mois en fonction de X et Y :
at
Z = 419X + 509Y
si Z = aX + bY + c
Solutions :
Z−62083
Eectuons le changement de variable et posons T =
7400
P (Z > 70000) = P ( z−62083
7400
> 70000−62083
7400
)
om
soit le mois donné est rentable avec une probabilité p=0,142
soit le mois donné n'est pas rentable avec une probabilité q = 1 − p = 1 − 0, 142 = 0, 858
par conséquent la variable aléatoire R qui associe le nombre de mois rentables suit une loi binomiale
n=6, p=0,142 que l'on note : B (6 ; 0,142) avec :
k
P(X=k)=C6 x 0, 142k x 0, 8586−k .
.c
5 ) Probabilité que sur les 6 mois d'un semestre, on en ait au moins deux rentables :
36.9 EXERCICE 8
om
a) Montrer que la probabilité que cette pièce présente un tournage défectueux est de 0,0026.
b) Sachant que le tournage de cette pièce est défectueux, calculer la probabilité qu'elle ait été
tournée par la machine M1 .
2) Le second usinage consiste en un fraisage. L'expérience montre que, en fabrication normale,
2% de ces fraisages sont défectueux. On dispose d'un lot comprenant un très grand nombre de
pièces fraisées dans lequel on prélève au hasard 20 pièces ( le prélèvement est assimilé à un tirage
.c
successif avec remise.)
Soit X la variable aléatoire qui, à chaque prélèvement au hasard de 20 pièces associe le nombre de
pièces dont le fraisage est défectueux.
a)
hs
Quelle est la loi de probabilité de X ? Donner ses paramètres. On justiera soigneusement la
réponse.
b) Calculer la probabilité que, parmi les 20 pièces prélevées, trois aient un fraisage défectueux.
3). On tire maintenant au hasard une pièce dans un lit de pièces où les deux usinages précédents
ont été réalisés.
at
Ces deux usinages sont indépendants.
En raison d'un montage réalisé par la suite par un robot, les cylindres dont le diamètre n'est pas
compris entre 49,6mm et 50,8mm doivent être mise au rebut.
Solutions
2=1000 b
D1 > P = 1=1200 = 0; 000833
M1
5=12
b
b
D1 > P = 499=1200 = 0; 41583
998=1000
b
3=1000
= 7=4000 = 0; 00175
om
b
D2 > P
M2
7=12 b
b
D2 > P = 6979=12000 = 0; 581583
997=1000
La probabilité que cette pièce présente un tournage défectueux est la probabilité de la somme des
pièces défectueuses fabriquées par M1 et M2 :
.c
Les événements (M1 ∩ D1 ) et (M2 ∩ D2 ) étant incompatibles, on peut écrire :
D = (M1 ∩ D1 ) ∪ (M2 ∩ D2 )
P(D) = P(M1 ∩ D1 ) + P(M2 ∩ D2 )
hs
P(D) = PM1 (D1 ) x P(M1 ) + PM2 (D2 ) x P(M2 )
5
PM1 (D1 ) x P(M1 ) = 12 2
x 1000 1
= 1200 ' 8, 33 x 10−4 (1)
7
PM2 (D2 ) x P(M2 ) = 12 3
x 1000 7
= 4000 = 1, 75 x 10−3
P(D) = 1
1200
+ 7
4000
= 31
12000
= 2, 58 x 10−3 ' 0,0026 (2)
at
1b) Calculons la probabilité que la pièce défectueuse ait été tournée par la machine M1 . En fait
Equation (1)
c'est le rapport : c'est à dire le rapport entre les pièces défectueuses de M1 par rapport
Equation (2)
au total des pièces défectueuses.
m
1
PM1 (D1 ) x P(M1 ) 1
P(D)
= 1200
31 = 1200
x 12000
31
= 10
31
= 0,3225
12000
P(M1 ∩D)
En fait en voici la démonstration rigoureuse, nous devons calculer : PD (M1 ) = PD
fo
in
Rappel :
Si un ensemble A est inclus dans un ensemble B, l'intersection de A et B est A que l'on note :
A⊂B⇒A∩B=A
om
Évènement D : D = (M1 ∩ D1 ) ∪ (M2 ∩ D2 ) donc
.c
M1 ∩ D = M1 ∩ [(M1 ∩ D1 ) ∪ (M2 ∩ D2 )] ; développons :
M1 ∩ D = M1 ∩ (M1 ∩ D1 ) ∪ M1 ∩ (M2 ∩ D2 ) ;
Les évènements (M1 10/31 ∩ D1 ) et (M2 ∩ D2 ) sont incompatibles (un article ne peut être fabriqué
que par 1 seule machine), donc l'intersection M1 ∩ (M2 ∩ D2 ) est l'ensemble vide. Il reste donc :
M1 ∩ D = M1 ∩ (M1 ∩ D1 ) ;
hs
Il apparaît que (M1 ∩ D1 ) est inclus dans M1 : (M1 ∩ D1 ) ⊂ M1 comme noté dans le rappel.
L'intersection des deux ensembles M1 ∩ (M1 ∩ D1 ) est le plus petit des deux. On obtient donc :
M1 ∩ D = M1 ∩ D1
at
Calcul de la probabilité de : M1 ∩ D = M1 ∩ D1
12000
Partie 2 :
a - Comme nous sommes en présence de 20 épreuves indépendantes présentant chacune deux issues :
soit la pièce présente un défaut de fraisage avec une probabilité p = 0, 02
soit la pièce n'est pas défectueuse avec une probabilité de q = 1 − p = 0, 98
fo
Par conséquent, la variable aléatoire X qui assoscie le nombre total de pièces présentant le défaut
de fraisage suit une loi binomiale de paramètres n = 20 et p = 0, 02 que l'on note :
k
X ,→ B(20;0, 02) avec P (X = k) = C20 .0, 02k x 0, 9820−k
in
b - Calculons la probabilité que parmi les 20 pièces prélevées trois aient un fraisage défectueux :
3
P (X = 3) = C20 .0, 023 x 0, 9820−3 = 0, 0065
Partie 3
a - Calculons la probabilité pour qu'une pièce présente les deux usinages défectueux :
soit T l'évènement : la pièce présente un défaut de tournage et
soit F l'évènement la pièce présente un défaut de fraisage
P (T ) = 0, 0026et P (F ) = 0, 02
P (T ∩ F ) = P (T ) x P (F ) car les deux évènements sont indépendants.
om
b - Calculons la probabilité pour qu'une pièce présente l'un au moins de ces deux usinages défec-
tueux :
P (T ∪ F ) = P (T ) + P (F ) − P (T ∩ F )
P (T ∪ F ) = 0, 0026 + 0, 02 − 0, 000052
P (T ∪ F ) = 0, 0225
.c
c - Calculons la probabilité pour qu'une pièce ne présente aucun défaut :
1°
hs
P (F ∩ T ) = 1 − P (T ∪ F )
P (F ∩ T ) = 1 − 0, 0225 = 0.9775
2° P (T ∩ F ) = P (T ) x P (F )
P (T ∩ F ) = [1 − P (T )] x [1 − P (F )]
at
P (T ∩ F ) = (1 − 0, 0026) x (1 − 0, 02)
P (T ∩ F ) = 0, 9974 x 0, 998 = 0, 9775
m
fo
in
Partie 4
om
P (49, 6 ≤ Y ≤ 50, 8) = P ( 49,6−50,2
0,5
≤ y−50,2
0,5
≤ 50,8−50,2
0,5
)
P (49, 6 ≤ Y ≤ 50, 8) = P (−1, 2 ≤ T ≤ 1, 2)
Içi, nous avons un intervalle centré en zéro :
.c
P (−1, 2 ≤ T ≤ 1, 2) = 0, 7698
On peut en déduire que la probabilité que la pièce soit mise au rebut est de :
1 − 0, 7698 = 0, 2302
hs
at
m
fo
in
om
SUITES NUMERIQUES
.c
DEFINITION
Une suite arithmétique notée (un ) s'il existe un réel r appelé raison tel que terme suivant :
un+1 = un + r
Exemple :
hs
u0 = 5
u1 = u0 + 3 = 5 + 3 = 8 avec r=3
at
u2 = u1 + 3 = 8 + 3 = 11
Les nombres 5, 8, 11, 14, 17 sont les termes consécutifs d'une suite arithmétique de premier
termeu0 = 5 et de raison r = 3.
m
Calculons u20 :
u20 = u0 + 20r
un = u0 + nr
fo
u20 = 5 + 20 x r = 65
Remarque : attention la suite commençait à u0 mais elle peut commencer à u1 , alors nous obtenons
dans ce dernier cas :
in
un = u0 + (n − 1)r
u20 = 8 + (20 − 1) x 3 = 65
365
SOMME
Soit S la somme de la suite arithmétique des 6 termes suivants : 5, 8, 11, 14, 17, 20
s 5 8 11 14 17 20
s 20 17 14 11 8 5
om
2s 25 25 25 25 25 25
6(5+20)
2S = 6(5 + 20) ⇔ S = 2
GENERALISATION
.c
Sn = u0 + u1 + u2 + ... + un
(n+1)(u0 +un ) (nombre de termes)(premier terme+dernier terme)
Sn = 2
= hs 2
Sn = u1 + u2 + ... : +un
n(u1 +un ) (nombre de termes)(premier terme+dernier terme)
Sn = 2
= 2
at
EXERCICES
1 ) Combien y a t il de nombres impairs entre 179 et 1243 ? de nombres pairs ?
r = 2.
m
(
u1 = 179
Posons : comme Un = u1 + (n − 1)r
un = 1243
fo
(
u1 = 180
Posons : comme Un = u1 + (n − 1)r
un = 1242
a) calculer S1 = 31 + 1 + 35 + ... + 19
3
+7
b) Calculer S2 = 5 + 2 − 1 − 4 − 7... − 34
c) Calculer la somme des entiers multiples de 7 qui sont plus grands que 100 et plus petits que
1000.
Solutions :
om
1 2
a) la raison de la suite est r =1− 3
= 3
(
u1 = 31
Posons comme Un = u1 + (n − 1)r
un = 7
.c
Cherchons le nombre de termes de cette suite :
un −u1 3(un −u1 )
un − u1 = (n − 1) 23 ⇔ n − 1 = 2 = 2
3
3(7− 31 )
n= + 1 = 11termes
2
hs
Calculons la somme de cette suite :
un = −34
−34−5
n= −3
+ 1 = 14termes
Calculons la somme de cette suite :
2 2
Sn = −203
c) Calculons la somme des entiers multiples de 7 qui sont plus grands que 100 et plus petits que
1000.
om
2 2 2
Sn = 71071
.c
Un = 1 + (n − 1)1 = 1 + n − 1 = n
Calculons la somme :
n(u1 +un ) (nombre de termes)(premier terme+dernier terme)
Sn = 2
= hs 2
n(1+n)
Sn = 2
at
m
fo
in
DEFINITION
Une suite géométrique notée (un ) s'il existe un réel q appelé raison tel que terme le suivant :
un+ 1 = qun
u0 = 3
Exemple : u1 = qu0 = 2x3 = 6 avec q=2
om
u2 = qu1 = 2x6 = 12
Les nombres 3, 6, 12, 24, 48 sont les termes consécutifs d'une suite géométrique de premier
termeu0 = 3 et de raison q = 2.
Calculons Un :
un =u0 q n
.c
u5 = u0 q 5
u5 = 3 x 25 = 3 x 32 = 96
Remarque : attention la suite commençait à u0 mais elle peut commencer à u1 , alors nous obtenons
dans ce dernier cas :
un =u1 q n−1 et
hs
un =up q n−p
Si nous connaissons le terme de la suite u3 alors u8 = u3 q 8−3 = u3 q 5
Si nous connaissons le terme de la suite u9 alors u4 = u9 q 4−9 = u9 q −5
at
SOMME
Soit S la somme de la suite geométrique des 5 termes suivants : 3, 6, 12, 24, 48
m
S = 3 + 6 + 12 + 24 + 48, en réécrivant dessous la somme des termes multiplié par la raison q=2
on obtient :
2Sq = 6 + 12 + 24 + 48 + 96
fo
S 3 6 12 24 48
2S 6 12 24 48 96
S-2S 3 0 0 0 0 96
5
S = 3 1−2
1−2
GENERALISATION
Sn = u0 + u1 + u2 + ... + un
(nombre de termes)
1−q n+1
Sn = premier terme x (1−q 1−q
) ⇔ Sn = u0 1−q
avec q 6= 1
(un ) commence
mais si la suite par u1 alors :
Sn = u1 + u2 + ... + un
(1−q (nombre de termes−1) 1−q n
Sn = premier terme x 1−q
) ⇔ Sn = u0 1−q
avec q 6= 1
om
EXERCICES
Montrer que ces suites sont géométriques. Déterminer le premier terme et la raison.
a) un = (−4)2n+1
n 3n+1
b) wn = (−1) x 2
.c
METHODE
Pour montrer que la suite (Un ) est une suite géométrique , il sut à partir du terme un de calculer
un+1 et d'établir la
hs
relation : un+1 = qUn ou le rapport
Un+1
Un
=q
SOLUTION :
Un = (−4)2n+1 ,
at
a ) Pour visualiser deux termes consécutifs, à partir de calculons u3 et u4 en
remplaçant n respectivement par 3 et 4 dans la formule :
Nous voyons que pour passer deu3 à u4 nous avons multiplié u3 par (−4)2 qui représente la raison
q de la suite.
Démontrons cela :
A partir
Un+1 = 16Un
donc Un est une suite géométrique de raison q = 16 et de premier terme u0 = (−4)1 = −4
om
Wn+1 = Wn x (−1) x 23 = −8W n
Exercice 3
.c
Une suite arithmétique (u) de raison r=5 est telle que u0 = 2 et n étant un nombre entier
Pn
i=3 ui = 6456. Calculer n .
Solution :
Entre
hs
un et u3 il y a : n − 3 + 1 = n − 2 termes
u3 = u0 + 3r = 2 + 3 x 5 = 17
un = u3 + (n − 3)r = 17 + (n − 3)5 = 17 − 15 + 5n = 2 + 5n
at
Sn = (n−2)(u2 3 +un ) ; Remarque : n - 2 car on commence à u3
Sn = (n − 3 + 1)( 17+2+5n 2
) = 6456
(n − 2)(19 + 5n) = 12912
m
−9+509
n2 = 10
= 50
n=50
u0 = 2 u50
in
Exercice 4
1) On considère la suite (un) dénie par : u0 = 1 et , pour tout nombre entier naturel n ,
un+1 = 13 un + 4
On pose, pour tout nombre entier naturel n , vn = un − 6.
a ) pour tout nombre entier naturel n, calculer vn+1 en fonction de vn : Quelle est la nature de la
suite (vn ) ?
1 n
b ) Démontrer que pour tout nombre entier naturel n, un = −5 3
+6
om
c ) Calculons la limite de (un ) en plus l'inni : limn→+∞ (un ).
Solutions
la suite (un ) dénie par u0 = 1 et , pour tout nombre entier naturel n , un + 1 = 13un + 4 est
une suite qui est :
.c
1
- géométrique si on supprime le terme : +4 et la raison est alors
3
1
- arithmétique si on supprime le terme :
3
et la raison est alors +4
En fait cette suite est un mélange de deux progressions, on dit qu'elle est arithmético-géométrique,
de u9 ...
hs
un classique de suite BTS ! On ne peut calculer directement Un mais on peut calculer u10 à partir
Calculons u1 u0 : u0+1 = u1 = 13 u0 + 4 = 13 + 12
à partir de
3
= 13
3
1 13 12 25
Calculons à partir de u1 : u1+1 = u2 = u1 + 4 =
u2 + =
at
3 3 3 3
et ainsi de suite ... jusqu'à u20 si on désire calculer ce terme.
a ) Pour calculer u20 directement, il faut exprimer unen fonction de n pour cela il faut passer
par une suite intermédiaire que nous appelons ici vn ,
m
Démontrons que vn est une suite géométrique. Appliquons la méthode déjà vue dans les exercices
ci dessus : vn = un − 6
fo
1
donc (vn ) est une suite géométrique de premier terme v0 = u0 − 6 = 1 − 6 = −5 et de raison q =
3
.
1 n
vn = v0 q n = −5 3
.
n
b ) Comme un = vn + 6 ⇔ un = −5 31 + 6.
1 20
Pour calculer u20 : u20 = −5 + 6 alors qu'auparavant il fallait calculer tous les termes précé-
3
dents de u20
om
Exercice 5
2 ) Une enseigne a 2000 clients. Elle perd 20% de sa clientèle tous les ans et elle en capte 500
nouveaux.
Soit la suite (Un ). Un est le nombre de clients de l'année 2012 + n, soit u0 = 2000 : Calculer u1 ; u2
.c
Exprimer un+1 en fonction de un :
Soit la suite (vn ) telle que : vn = un − 2500.
Montrer que (vn ) est une suite géométrique. Exprimer vn en fonction de n . En déduire un en
fonction de n .
hs
A quelle date le nombre de clients sera t-il supérieur à 2450 ?
Solutions :
at
a ) Calcul de u1 et u2 :
Exprimonsun+1 en fonction de un :
vn+1 =0,8vn
(vn ) est une suite géométrique de raison q = 0, 8 et de premier terme :
om
un > 2450 ⇔ −500(0, 8)n + 2500 > 2450
−50
0, 8n < 2450−2500
−500
⇔ 0, 8n < −500 ⇔ 0, 8n < 1
10
soit A > B alors ln(A) > ln(B) car la fonction ln est strictement croissante
1
ln 0, 8n < ln 10 ⇔ n ln 0, 8 < ln 0, 1
Changement de sens de l'inégalité car ln(0,8) est négatif :
.c
ln 0,1
n> ln 0,8
⇔ n > 10, 31 soit donc n=11 années
La limite de un en +∞ :
Exercice 6 :
at
On considère la fonction f dénie pour tout nombre entier n par f (n) = e(10,13+0,07n)
On utilise cette fonction pour modéliser l'évolution des recettes touristiques de ce pays européen.
Ainsif (n) représente le montant des recettes touristiques (exprimés en millions d'euros) de ce pays
m
1 ) Selon ce modèle, calculer le montant des recettes touristiques que l'on peut prévoir pour l'année
2007. Arrondir le résultat au million d'euros.
b - En déduire l'année à partir de laquelle, selon ce modèle, le montant des recettes touristiques
dépasserait 45000 millions d'euros.
in
Solution :
1 ) Calculons le montant des recettes touristiques pour l'année 2007 :
om
0,07
Exercice 7
Dans un club de sport, Julien joue au basket. Il sait que lors d'un lancer sa probabilité de marquer
un panier est égale à 0,6
.c
1 ) Julien lance le ballon quatre fois de suite. Les quatres lancers sont indépendants les uns des
autres.
a ) Montrer que la probabilité que Julien ne marque aucun panier est égale à 0,0256.
hs
b ) Calculer la probabilité que Julien marque au moins un panier.
2 ) Combien de fois Julien doit il lancer le ballon au minimum pour que la probabilité qu'il marque
au moins un panier soit supérieur à 0,999 ?
Solution
at
Nous sommes en présence de 4 épreuves indépendantes présentant chacune 2 issues :
P (X = k) = C4k x 0, 6k x 0, 44−k
a ) Probabilité que Julien ne marque aucun panier :
P (X = 0) = C40 x 0, 60 x 0, 44 = 0, 44 = 0, 0256
b ) Probabilité que Julien marque au moins un panier :
in
P (X ≥ 1) = 1 − P (X = 0) = 1 − 0, 0256 = 0, 9744
2 ) Nombre de lancers minimum pour que la probabilité > 0,999 :
om
.c
hs
at
m
fo
in
REVISIONS
hs
at
m
fo
in
377
om
RÉVISIONS
38.1 Exercice 1
.c
Soit f la fonction f (x) = 4 − e−x (x + 2)2 dénie sur [0; +∞[.
Soit g et h les fonctions dénies sur [0; +∞[ respectivement par :
(
u(x) = e−x u0 (x) = −e−x
donc comme h = uv ⇒ h0 = u0 v + uv 0 alors
v(x) = x2 + 6x + 10 v 0 (x) = 2x + 6
fo
f (x) = 4 + g(x) donc F (x) = 4x + h(x) d'où F (x) = 4x + e−x (x2 + 6x + 10)
11+61e−8
1b Démontrons que la valeur moyenne de f sur [0; 8] est Vm = :
4
´8
Vm = 1
8−0 0
f (x)dx = 18 [F (x)]80 = 81 [4x + e−x (x2 + 6x + 10)]80
379
om
.c
hs
at
m
fo
in
38.2 Exercice 2
om
Soit le Tableau ci dessous :
.c
On renonce à un ajustement ane pour ce nuage de points. On eectue le changement de variable
zi = ln(yi ) (ln désigne le logarithme népérien).
hs
Années 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
Rang de l'année : xi 1 2 3 4 5 6 7 8
zi = ln(yi ) 1,609
at
Remplissage du Tableaupar manipulation de la calculatrice
Rang de l'année : xi 1 2 3 4 5 6 7 8
zi = ln(yi ) 1,609 2,015 2,219 2,398 2,907 3,114 3,434 3,761
fo
om
.c
hs
at
m
fo
in
om
REVISIONS
.c
hs
at
m
Soit la courbe Cf représentant une fonction f , la tangente à la courbe au point Cm , (de coordon-
nées : abscisse x0 , et d'ordonnée y0 , ici M(1 ;-2) ) est la droite passant par ce point et tangente à
Cf .
Cf x0
fo
L'équation d'une d roite est de la forme : y = ax + b dont le coecient directeur est a , donc
0 0
a correspond à f (x0 ). On peut donc écrire : y = f (x0 )x + b (1)
in
f 0 (x) = 3( x1 ) − 5 ⇒ f 0 (1) = 3 − 5 = −2
383
Calculons f (1)
f (1)= 3 x 0 − 5 x 1 + 4 = −1
0
T : y − f (1) = f (1)(x − 1)
Exercice :
om
soit la fonction f : x 7→ f (x) = 3xe−x
Déterminer l'équation de la tangente T au point d'abscisse x0 = 0
Solutions :
.c
v = e−x ⇒ v 0 = −e−x
f 0 (x) = 3e−x + 3x(−e−x ) = 3e−x − 3xe−x
f 0 (x) = 3e−x (1 − x)
Calculons f (0)
f (0) = 3 x 0.e0 = 0
hs
0
Calculons f (0) :
f 0 (0) = 3e0 (1 − 0) = 3
at
Déterminons la tangente T au point d'abscissex0 =0
0
y − f (0) = f (0)(x − 0) ⇒ y − 0 = 3(x − 0) = 3x
Exercices de Probabilités
m
Exercice 1
Soit la variable aléatoire X ,→ N (40; 5) Calculons la valeur de a pour les cas suivants :
fo
1) P (40 − a ≤ x ≤ 40 + a) = 0, 95
2) P (X ≥ a) = 0, 8413
in
Solutions :
1) Changement de variable : si X suit une loi normale de paramètres N (40; 5) alors T suit la loi
normale de paramètres N (0; 1) loi normale centrée réduite avec T = X−40 5
40−a−40 X−40 40+a−40
P (40 − a ≤ X ≤ 40 + a) = 0, 95 ⇔ P ( 5 ≤ 5 ≤ 5
) = 0, 95
a a
P (− 5 ≤ T ≤ 5 ) = 0, 95
Π(a/5) − Π(−a/5) = 0, 95
Π( a5 ) − [1 − Π( a5 )] = 0, 95 ⇔ Π( a5 ) − 1 + Π( a5 ) = 2Π( a5 ) − 1 = 0, 95
1,95
Π( a5 ) = 2
= 0, 975
En lecture inverse de la table en face de 0,975 on lit : 1,96
a
5
= 1, 96 ⇔ a = 5 x 1, 96 = 9, 8 2) P (X ≥ a) = 0, 8413
P ( X−40
5
≥) = 0, 8413
a−40
P (T ≥ 5 ) = 0, 8413 Comme nous ne sommes pas dans la table, alors
1 − P (T < a−405
) = 0, 8413
a−40
−P (T < 5 ) = 0, 8413-1
om
−P (T < a−405
) = −0, 1587
a−40
Π( 5 == 0, 1587
Attention à la valeur négative Π(0) = 0, 5 signie que Π(T ) < Π(0) donc T < 0.
On pose l'opération :
1 − Π( 40−a
5
) = 0, 1587 ⇔ −Π( 40−a
5
) = −0, 8413 ⇔ Π( 40−a
5
) = 0, 8413
.c
Par lecture de la table on en déduit :
Π( 40−a
5
) = Π(1) ⇔ ( 40−a
5
) = 1 ⇔ 40 − a = 5 ⇔ a = 40 − 5 = 35
Exercice 2
hs
Soit X la variable aléatoire du Chire d'aaires d'une entreprise A. X,→N(100 ;4)
Solutions
m
V (Z) = V (X) + V (Y )
σ 2 (Z) = σ 2 (X) + σ 2 (Y ) car la variance est le carré de l'écart-type
p p
σ(Z) = σ 2 (X) + σ 2 (Y ) ⇒ σ(Z) = σ12 (X) + σ22 (Y )
mais
p p
σ(Z) = σ 2 (X) + σ 2 (Y ) ⇒ σ(Z) = σ12 (X) + σ22 (Y )
P (Z ≤ 165)
1) Calculons la probabilité
√
Z ,→ N (m1 + m2 ; σ1 + σ2 )
( (
E(X) = 100; σ(X) = 4 E(Z) = 100 + 60 = 160
⇒ √ Z ,→ N (160; 5)
E(Y ) = 60; σ(Y ) = 3 σ(Z) = 42 + 32 = 5
om
5 5
P (Z ≤ 165) = Π(1) = 0, 8413
P (150 ≤ Z ≤ 170)
Calculer la probabilité
.c
hs
at
m
fo
in