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Qu’est-ce que le trouble du désir sexuel ?


Par Linda Kempe / 30 juillet 2020 / désir, sexualité, thérapie

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mieux se connaître

«  Mon compagnon se plaint et je comprends. J’ai 30 ans et nous ne


faisons l’amour qu’une fois par mois. Lui ne pense qu’à ça, moi jamais ou
plutôt j’essaie de ne pas y penser car je ne satisfais pas mon compagnon,
je le vois bien. Lui faire l’amour est une corvée. Je ne dois pas être
normale. Je traine devant la télé pour aller au lit le plus tard possible
pour qu’il s’endorme avant moi. Le matin je me lève avant qu’il ne se
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réveille. Dans la journée, je trouve toujours une excuse pour lui faire notre newsletter
comprendre que ce n’est jamais le bon moment que je suis fatiguée, que * votre@email.com
j’ai du travail à terminer, que je ne suis pas d’humeur…. J’évite tout geste
de tendresse afin qu’il ne soit pas tenté car cela m’angoisse. Parfois, nous M'abonner

nous disputons à ce sujet, il dit qu’on ne peut pas continuer comme ça.
Moi, je ne sais plus quoi faire ?» Articles récents
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Le désir sexuel
Le désir sexuel est un élément central de toute relation amoureuse, son absence ou diminution
peut être un indicateur de la présence d’un dysfonctionnement conjugal et/ou individuel.
Environ 24 à 43% des femmes présenteraient un trouble du désir sexuel. La moitié des femmes
qui consultent pour des troubles sexuels le font pour un trouble du désir.

Le  désir sexuel  est un état qu’on éprouve quand on a envie d’un
rapport sexuel avec quelqu’un. Le désir dépend de l’état de la personne, des sentiments qu’elle
éprouve pour l’autre, de ses fantasmes et de la situation dans laquelle elle se trouve. Même si
un contexte ne se prête pas à l’acte il n’empêche pas le désir sexuel, et inversement, le désir
n’implique pas un passage à l’acte. 

Le désir partagé par des partenaires est la motivation naturelle de l’acte sexuel. Le désir croît
spontanément et s’accompagne d’excitation sexuelle  physique lors de contacts sensuels
(les préliminaires), mais aussi par le regard, la parole ou le jeu. 

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Non classé

L’excitation sexuelle Parentalité

Perfectionnisme
Même si l’orgasme peut mettre fin à l’acte sexuel, il n’est cependant pas une finalité en
Pleine conscience
soi. Une excitation sexuelle est une stimulation du désir sexuel, pendant ou dans l’anticipation
Procrastination
d’une  activité sexuelle. Lesstimulationsphysiques (p.ex. les caresses…) ou mentaux (p.ex.
fantasmes….)sont  érotiques  s’ils favorisent l’activité sexuelle.  L’excitation sexuelle conduit Quiz
souvent à des changements physiologiques chez l’individu excité. Lors de fortes ou suffisantes Schémas et croyances
stimulations, l’excitation sexuelle finit typiquement en un orgasme ; mais l’excitation peut être
Sexualité
perçue physiologiquement, même en l’absence d’un orgasme.
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Comment reconnaître le trouble du désir ? 
addictions adolescence

Avoir des variations du désir peut être tout à fait normal. Ainsi, s’il la baisse du désir ne dure
affirmation de soi
pas depuis au moins 6 mois, il sera trop tôt pour parler de trouble de désir. Le trouble du désir
s’accompagne également de très peu ou aucune pensée érotique ou sexuelles. La personne qui alcool alimentation
souffre du trouble de désir n’initie jamais (ou très peu) l’activité sexuelle et elle n’est pas
réceptive aux tentatives de son partenaire. Elle n’a pas d’intérêt sexuel ou d’excitation sexuelle. antisociale anxiété
Les sensations sexuelles génitales sont absentes pendant les rapports sexuels.
attaque de panique burnout

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pleine conscience

procrastination
Pourquoi le désir sexuel baisse-t-il ? 
procrastiner relaxation
Comme nous l’avons déjà mentionné, le désir varie. Alors, si on est en bonne santé, c’est à dire
qu’on ne souffre pas de problèmes hormonaux ou biologiques, qu’est-ce qui provoque la régulation émotionnelle
baisse ou l’absence du désir sexuel ?
santé mentale schémas

L’éducation sexuelle (parentale et religieuse) peut inhiber l’expression du désir. Certains sexualité sommeil
comportements suscitent du dégout plus que du plaisir.
somnifères sport
Le stress environnemental peut perturber la capacité d’excitation
Avoir été victime d’une agression sexuelle peut activer beaucoup d’anxiété à l’idée
stress tests
d’avoir une relation sexuelle.
La difficulté de lâcher prise thérapie timidité
Fantasmatique pauvre
Une mauvaise image corporelle de soi engendre de l’anxiété ou honte lors de certaines trouble de la personnalité

situations intimes 
trouble panique
Être jugeant envers son partenaire, ne pas accepter ses gestes ou ses fantasmes
Une faible estime de soi, où l’intimité active des idée négatives : «  je me trouve
inadéquate », « je ne sais pas faire », « je suis nul et incapable au lit… »

Espace Patients

Photo by Pablo Heimplatz on Unsplash

Quelles sont les conséquences de ces facteurs sur le


désir sexuel ?
Si l’intimité physique et sexuelle créent une forme de malaise, la personne va chercher à éviter
les situations d’intimité. Elle utilisera des stratégies d’évitement de caractères variés. Cela peut
aller du refus catégorique lors des approches, à des prétextes comme la migraine, un travail à
finir, d’autres activités, etc. Parfois afin d’éviter des problèmes avec le conjoint, la personne
maintient une activité sexuelle à une fréquence réduite bien que le désir soit à la baisse. Elle se
force à avoir des rapports alors qu’elle n’a pas envie.

Par conséquent, elle ressent malaise et détresse et ces émotions négatives impactent son
couple et son fonctionnement personnel. Un cercle vicieux.

Photo by Dainis Graveris on Unsplash

Que faire ?
En effet, si la baisse de désir perdure, si elle menace d’autres domaines de la vie, il vaut mieux
d’abord consulter un spécialiste pour un examen gynécologique/urologique et des examens
complémentaires (hormonaux, endocriniens) afin de s’assurer qu’aucune cause organique est à
l’origine du trouble. L’exhaustivité de l’évaluation initiale avec le thérapeute est importante, le
trouble du désir est complexe, toute solution unique est parfois insuffisante. Ce trouble peut
être aussi généré par une autre dysfonction sexuelle et il est important de vérifier que le
manque d’intérêt pour les activités sexuelles est en lien ou non avec cette dysfonction. 

Soigner le trouble de désir en TCC


Si le facteur psychologique est au premier plan,  une Thérapie Comportementale et
Cognitive peut aider. Des études scientifiques ont démontré son efficacité. La personne peut
suivre seule cette thérapie ou avec son conjoint. Avant toute prise en charge il convient de
préciser les attentes et la motivation. 

Comment une Thérapie comportementale et cognitive va aider ?

Le thérapeute TCC donnera d’abord toutes les explications pour comprendre la baisse du désir
sexuel. Cette première partie de la thérapie se nomme « la psychoéducation », elle permet de
devenir « expert » de son trouble.  

Il est important de comprendre comment le cycle de l’évitement sexuel contribue à la baisse


du désir. La psychoéducation fournir une information pédagogique sur les diverses étapes de
l’activité sexuelle incluant la phase de désir et sur ce qu’est le fonctionnement sexuel habituel,
par du travail sur les fantasmes et favoriser l’émergence d’idées sexuelles positives.

La Thérapie Comportementale et Cognitive travaille sur deux axes 

L’émotionnel,  afin d’être bien dans son corps  pour lutter contre le stress, l’anxiété,
améliorer la connaissance du corps, développer la sensorialité par de l’exploration
corporelle.
Le cognitif afin d’être bien dans « sa tête » pour gérer pensées parasites avant, pendant,
après les activités sexuelles, remettre en question mes croyances, mes tabous,
développer mon imaginaire, mes fantasmes et lutter contre mes pensées négatives à
propos de mon image corporelle.

Enfin, un traitement comportemental et conjugal  pour être bien avec le patient


individuellement et avec l’autre pour  lutter contre l’évitement des activités sexuelles et aussi
apprendre à lutter contre le sentiement d’obligation de résultat. 

Ecrit en collaboration avec Sylvie CASTE

Lecture conseillée: F.-X. Poudat, Bien vivre sa sexualité, Paris, Odile Jacob, 2004

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A propos de l'auteur

Linda Kempe
Fondateur de Psy.link - Psychologue clinicienne - Chargée de cours à
l'Université

R E S T O N S
C O N N E C T É S

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