𝒑 = −𝝆𝒈𝒛 + 𝒄𝒕𝒆
𝟏 𝟐 𝒑
𝒗 + 𝒈𝒛 + = 𝒄𝒕𝒆
𝟐 𝝆
𝒅𝒇 𝝏𝒇
= + 𝒗. 𝒈𝒓𝒂𝒅𝒇
𝒅𝒕 𝝏𝒕
Université de Ngaoundéré
efrankpekin@yahoo.fr
Le présent manuel a été élaboré pour les étudiants de licence en physique et pour
les étudiants des instituts supérieurs des études technologiques afin de leurs
permettre de mieux comprendre et d’assimiler les notions de base de la mécanique
des fluides.
AVANT – PROPOS
A la fin de chaque chapitre, nous proposons des exercices avec des corrigés
détaillés. Toutefois, il est strictement déconseillé aux lecteurs de réciter les corrigés
des exercices car, cela leurs rendra de plus en plus paresseux. Il est plutôt conseillé
de chercher à les comprendre.
Cet ouvrage constitue une première version et sera certainement révisé. Les
critiques, les remarques et les conseils de tous les compétents du domaine qui
veulent bien nous aider et encourager seront accueillis avec beaucoup de respect et
de remerciements.
3.1.1-Énoncé 18
3.1.2-Démonstration 18
3.2.1-Énoncé 19
3.2.2-Démonstration 19
4-Théorème de Stokes 22
4.1-Énoncé 22
4.2-Démonstration 22
7.1.1Définition 29
7.3.1-Définition et propriétés 30
7.3.2-Conditions de Cauchy-Riemann 30
7.3.3-Théorèmes 31
7.4.2-Théorème et démonstration 32
7.7-Potentiel complexe 33
8-Exercices et corrigés 34
1-Introduction et définition 35
3.1-Fluides parfaits 36
3.2-Fluides incompressibles 37
3.3-Fluides compressibles 37
7-Exercices et corrigés 39
Introduction 41
1.1.2-Équation de la statique 41
1.2.3-Équation de la statique 43
3-Théorème de Pascal 44
3.1-Énoncé 44
3.2-Démonstration 44
4-Théorème d’Archimède 45
5.1.2-Résultante 45
5.1.3-Moment résultant 47
5.1.4-Centre de poussée 47
7-Exercices et corrigés 48
1.1-Représentation Lagrangienne 78
1.2-Représentation Eulérienne 78
2.2-Écoulement uniforme 79
2.3-Écoulement plan 79
2.4-Écoulement irrotationnel 79
2.5-Ligne de courant. 79
2.6-Tube de courant 79
2.7-Ligne d’émission 79
2.8-Trajectoire 80
3-Équation de continuité 80
3.1-Dérivée particulaire 80
3.2-Équation de continuité 81
4-Notion de débit 82
4.1-Débit volumique 82
4.2-Débit massique 82
5.1-Vitesse 83
5.2-Accélération 83
6.1-Hypothèses 83
6.2-Fonctions harmoniques 84
6.4-Fonction de courant 85
6.6-Fonctions analytiques 88
a2
6.6.3-Fonction Z = V0 : doublet 90
z
a2
6.6.4-Fonction Z = (z + z )V0 : superposition d’un doublet et d’un écoulement uniforme 91
a2 z
6.6.5-Fonction Z = z + V0 + iaV0 ln : superposition d’un écoulement uniforme,
z a
d’un doublet et d’un tourbillon 91
7-Étude du tourbillon 92
7.2-Écoulement irrotationnel 94
7.3-Conservation de la circulation 94
8-Exercices et corrigés 96
2.1.1-Définition 111
4.1-Définition 116
1-Définition 143
6.1-Définition 148
Introduction 171
Bibliographie 185
Le gradient d’une fonction de plusieurs variables est donné par la relation suivante :
𝑑𝑓 𝑥1 , … , 𝑥𝑛 = 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 𝑥1 , … , 𝑥𝑛 . 𝑑𝑟 (1.2)
𝑛
𝑂𝑟 , 𝑑𝑟 = 𝑑𝑥𝑘 𝑒𝑘 (1.3)
𝑘 =1
𝑛 𝑛
𝜕𝑓(𝑥1 , … , 𝑥𝑛 )
⟹ 𝑑𝑥𝑘 = 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 𝑥1 , … , 𝑥𝑛 . 𝑒𝑘 𝑑𝑥𝑘 (1.4)
𝜕𝑥𝑘
𝑘=1 𝑘 =1
De cette dernière équation on déduit l’expression du gradient d’un champ scalaire (ou
fonction de plusieurs variables) en dimension 𝑛.
𝑛
𝜕𝑓(𝑥1 , … , 𝑥𝑛 )
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 𝑥1 , … , 𝑥𝑛 = 𝑒𝑘 (1.5)
𝜕𝑥𝑘
𝑘 =1
𝐴 𝑥1 , … , 𝑥𝑛 = 𝐴𝑘 𝑥1 , … , 𝑥𝑛 𝑒𝑘 (1.6)
𝑘 =1
NB : Un champ vectoriel est une application qui à tout vecteur d’un espace vectoriel 𝐸 de
dimension finie associe un autre vecteur d’un espace 𝐸 ′ de dimension finie.
𝜕𝑓 𝑥1 , … , 𝑥𝑛
𝐴𝑘 = (1.9)
𝜕𝑥𝑘
𝑟𝑜𝑡𝐴 𝑥1 , … , 𝑥𝑛 = ∇ 𝐴 𝑥1 , … , 𝑥𝑛 (1.11)
Relation dans laquelle l’opérateur 𝛻 est appellé opérateur Nabla d’expression en dimension
𝑛:
𝑛
𝜕
∇= 𝑒𝑘 (1.12)
𝜕𝑥𝑘
𝑘=1
Ainsi, la différentielle d’une fonction 𝑓 𝑥, 𝑦, 𝑧 telle que vue dans le paragraphe (1.1) est :
𝜕𝑓 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝜕𝑓 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝜕𝑓 𝑥, 𝑦, 𝑧
𝑑𝑓 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + 𝑑𝑧 (1.14)
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝑓 𝑟 𝜕𝑓 𝑟 𝜕𝑓 𝑟
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 𝑟 = 𝑒𝑥 + 𝑒𝑦 + 𝑒 (1.16)
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑧
cos 𝜑 − sin 𝜑 0
𝑃 = sin 𝜑 cos 𝜑 0 (1.17)
0 0 1
𝑒𝑟 = cos 𝜑 𝑒𝑥 + sin 𝜑 𝑒𝑦
𝑒𝜑 = −sin 𝜑 𝑒𝑥 + cos 𝜑 𝑒𝑦 1.18
𝑒𝑧 = 𝑒𝑧
𝜕𝑒𝑟 𝜕𝑒𝜑
= 𝑒𝜑 et = −𝑒𝑟
𝜕𝜑 𝜕𝜑
𝑥 𝑦
Avec cos 𝜑 = 𝑟 et sin 𝜑 = où 𝑟 = 𝑥2 + 𝑦2
𝑟
𝜕𝑓 𝑟 𝜕𝑓 𝑟 𝜕𝑓 𝑟
𝑑𝑓 𝑟 = 𝑑𝑟 + 𝑑𝜑 + 𝑑𝑧
𝜕𝑟 𝜕𝜑 𝜕𝑧
𝜕𝑓 𝑟 1 𝜕𝑓 𝑟 𝜕𝑓 𝑟
= 𝑑𝑟 + 𝑟 (𝑟𝑑𝜑) + 𝑑𝑧
𝜕𝑟 𝜕𝜑 𝜕𝑧
= 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 𝑟 . 𝑑𝑂𝑀
Il en découle que :
𝜕𝑓 𝑟 1 𝜕𝑓 𝑟 𝜕𝑓 𝑟
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 𝑟 = 𝑒𝑟 + 𝑟 𝑒𝜑 + 𝑒𝑧 1.21
𝜕𝑟 𝜕𝜑 𝜕𝑧
𝑥 𝑦 𝑧 𝑥2 + 𝑦2
cos 𝜑 = , sin 𝜑 = , cos 𝜃 = , sin 𝜃 =
𝑥 2 +𝑦 2 𝑥 2 +𝑦 2 𝑥 2 +𝑦 2 + 𝑧 2 𝑥 2 +𝑦 2 + 𝑧 2
𝜕𝑒𝑟 𝜕𝑒 𝜃
= 𝑒𝜃 et = −𝑒𝑟
𝜕𝜃 𝜕𝜃
𝜕𝑒𝑟 𝜕 𝑒𝜃 𝜕𝑒𝑟
Or, 𝑂𝑀 = 𝑟𝑒𝑟 , = 𝑒𝜃 , = −𝑒𝑟 , = sin 𝜃 𝑒𝜑
𝜕𝜃 𝜕𝜃 𝜕𝜑
Donc :
𝜕𝑓 𝑟 𝜕𝑓 𝑟 𝜕𝑓 𝑟
𝑑𝑓 𝑟 = 𝑑𝑟 + 𝑑𝜃 + 𝑑𝜑
𝜕𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝜑
𝜕𝑓 𝑟 1 𝜕𝑓 𝑟 1 𝜕𝑓 𝑟
= 𝑑𝑟 + 𝑟 (𝑟𝑑𝜃) + 𝑟 sin 𝜃 (𝑟 sin 𝜃 𝑑𝜑)
𝜕𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝜑
= 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 𝑟 . 𝑑𝑂𝑀
𝜕𝑓 𝑟 1 𝜕𝑓 𝑟 1 𝜕𝑓 𝑟
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 𝑟 = 𝑒𝑟 + 𝑟 𝑒𝜃 + 𝑟 sin 𝜃 𝑒𝜑 (1.26)
𝜕𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝜑
3.1.1-Énoncé
Le flux d’un champ vectoriel 𝐴 𝑥1 , … , 𝑥𝑛 à travers une surface fermée est égal au
calcul de la divergence de ce champ vectoriel dans le volume délimité par cette surface.
Il se traduit par :
𝐴 𝑥1 , … , 𝑥𝑛 𝑛 𝑑𝑆 = 𝑑𝑖𝑣𝐴 𝑥1 , … , 𝑥𝑛 𝑑𝜏 (1.27)
3.1.2-Démonstration
Pour la démonstration, nous nous limiterons au système cartésien. Considérons la figure ci-
dessous :
𝑑𝜑 = 𝐴. 𝑛𝑑𝑆
𝑑𝜑 = 𝐴. 𝑛𝑑𝑆 = 𝑑𝑖𝑣𝐴. 𝑑𝜏
Donc :
𝑑𝜑
𝑑𝑖𝑣𝐴 =
𝑑𝜏
Donc la divergence d’un champ vectoriel en un point est bel et bien la variation du flux
de ce champ en ce point.
3.2.1-Énoncé
D’après Green-Ostrogradsky, on a:
3.2.2-Démonstration
= 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 𝑟 𝑑𝜏
Il en découle que :
𝑓(𝑟)𝑛 𝑑𝑆 = 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 𝑟 𝑑𝜏
Calculons la variation du flux de ce champ vectoriel à travers la surface totale 𝑛𝑑𝑆 délimitant
l’élément de volume 𝑑𝜏 = 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜑𝑑𝑧.
Notons que les éléments de surfaces suivant les trois directions de ce système de cordonnées
sont :
Nous avons :
𝑑𝜑 = 𝐴. 𝑛𝑑𝑆
𝑑𝜑 = 𝑑𝑖𝑣𝐴𝑑𝜏
Calculons la variation du flux de ce champ vectoriel à travers la surface totale 𝑛𝑑𝑆 délimitant
l’élément de volume :
𝑑𝜏 = 𝑟 2 𝑠𝑖𝑛 𝜃 𝑑𝑟𝑑𝜃𝑑𝜑.
Notons que les éléments de surfaces suivant les trois directions de ce système de cordonnées
sont :
𝑑𝜑 = 𝐴. 𝑛𝑑𝑆
2
= 𝐴𝑟 𝑟 + 𝑑𝑟, 𝜃, 𝜑 𝑟 + 𝑑𝑟 − 𝐴𝑟 (𝑟, 𝜃, 𝜑)𝑟 2 sin 𝜃 𝑑𝜃𝑑𝜑
= 𝑑𝑖𝑣𝐴𝑑𝜏
Donc :
4-Théorème de Stokes
4.1-Énoncé
La circulation d’un champ vectoriel 𝐴 le long d’un contour fermé est égale au flux du
rotationnel de ce champ vectoriel à travers la surface s’appuyant sur ce contour.
4.2-Démonstration
Pour cette démonstration, nous nous limiterons au système cartésien. Considérons la figure
1.1 du paragraphe 3.1.2.
Notons tout d’abord que le rotationnel de 𝐴(𝑥, 𝑦, 𝑧) en cartésien est donné par :
Nous avons :
𝑑𝛤𝑥 = 𝐴. 𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 + 𝐶𝐷 + 𝐷𝐴
𝑑𝛤𝑥 = 𝐴𝑦 𝑥, 𝑦, 𝑧 − 𝐴𝑦 𝑥, 𝑦, 𝑧 + 𝑑𝑧 𝑑𝑦
+ 𝐴𝑧 𝑥, 𝑦, 𝑧 + 𝑑𝑧 − 𝐴𝑧 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝑑𝑧
𝜕𝐴𝑧 𝜕𝐴𝑦
= − 𝑑𝑥𝑑𝑦
𝜕𝑦 𝜕𝑧
Nous avons :
𝑑𝛤𝑦 = 𝐴. 𝐵𝐹 + 𝐹𝐺 + 𝐺𝐶 + 𝐶𝐵
𝑑𝛤𝑥 = 𝐴𝑥 𝑥, 𝑦, 𝑧 + 𝑑𝑧 − 𝐴𝑥 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝑑𝑥
+ 𝐴𝑧 𝑥, 𝑦, 𝑧 − 𝐴𝑧 𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑦, 𝑧 𝑑𝑧
𝜕𝐴𝑥 𝜕𝐴𝑧
= − 𝑑𝑥𝑑𝑧
𝜕𝑧 𝜕𝑥
Nous avons :
𝑑𝛤𝑧 = 𝐴. 𝐶𝐷 + 𝐷𝐻 + 𝐻𝐺 + 𝐺𝐶
𝑑𝛤𝑧 = 𝐴𝑥 𝑥, 𝑦, 𝑧 − 𝐴𝑥 𝑥, 𝑦 + 𝑑𝑦, 𝑧 𝑑𝑥
+ 𝐴𝑦 𝑥 + 𝑑𝑥, 𝑦, 𝑧 − 𝐴𝑦 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝑑𝑦
𝜕𝐴𝑦 𝜕𝐴𝑥
= − 𝑑𝑥𝑑𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦
Notons que la surface s’appuyant sur ces trois contours est la même et a pour expression :
𝑑𝛤 = 𝐴. 𝑑𝑙 = 𝑟𝑜𝑡𝐴. 𝑛𝑑𝑆
𝑑𝛤𝑟 = 𝐴. 𝐴𝐸 + 𝐸𝐻 + 𝐻𝐷 + 𝐷𝐴
1 𝜕𝐴𝑧 𝜕𝐴𝜑
= − 𝑟𝑑𝜑𝑑𝑧
𝑟 𝜕𝜑 𝜕𝑧
= 𝑟𝑜𝑡𝐴 𝑟 𝑑𝑆𝑟
1 𝜕 𝐴𝑧 𝜕 𝐴𝜑
⟹ 𝑟𝑜𝑡𝐴 𝑟
= − (1.37)
𝑟 𝜕𝜑 𝜕𝑧
𝑑𝛤𝜑 = 𝐴. 𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 + 𝐶𝐷 + 𝐷𝐴
𝑑𝛤𝜑 = 𝐴𝑟 𝑟, 𝜑, 𝑧 + 𝑑𝑧 − 𝐴𝑟 (𝑟, 𝜑, 𝑧) 𝑑𝑟
+ 𝐴𝑧 𝑟, 𝜑, 𝑧 − 𝐴𝑧 𝑟, 𝜑, 𝑟 + 𝑑𝑟 𝑑𝑧
𝜕𝐴𝑟 𝜕𝐴𝑧
= − 𝑑𝑟𝑑𝑧
𝜕𝑧 𝜕𝑟
= 𝑟𝑜𝑡𝐴 𝜑
𝑑𝑆𝜑
𝜕𝐴𝑟 𝜕 𝐴𝑧
⟹ 𝑟𝑜𝑡𝐴 𝜑
= − (1.38)
𝜕𝑧 𝜕𝑟
𝑑𝛤𝑧 = 𝐴. 𝐴𝐵 + 𝐵𝐹 + 𝐹𝐸 + 𝐸𝐴
+ 𝐴𝜑 𝑟 + 𝑑𝑟, 𝜑, 𝑧 − 𝐴𝜑 𝑟, 𝜑, 𝑧 𝑑𝜑
1 𝜕 𝑟𝐴𝜑 𝜕𝐴𝑟
= − 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜑
𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝜑
= 𝑟𝑜𝑡𝐴 𝑧 𝑑𝑆𝑧
1 𝜕 𝑟𝐴𝜑 𝜕 𝐴𝑟
⟹ 𝑟𝑜𝑡𝐴 𝑧
= − (1.39)
𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝜑
𝑑𝛤𝑟 = 𝐴. 𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 + 𝐶𝐷 + 𝐷𝐴
= 𝑟𝑜𝑡𝐴 𝑟 𝑑𝑆𝑟
1 𝜕(𝐴𝜑 sin 𝜃 ) 𝜕 𝐴𝜃
⟹ 𝑟𝑜𝑡𝐴 𝑟
= 𝑟 sin 𝜃 − (1.41)
𝜕𝜃 𝜕𝜑
𝑑𝛤𝜃 = 𝐴. 𝐴𝐷 + 𝐷𝐻 + 𝐻𝐸 + 𝐸𝐴
1 𝜕𝐴𝑟 1 𝜕(𝑟𝐴𝜑 )
= − 𝑟 sin 𝜃 𝑑𝑟𝑑𝜑
𝑟 sin 𝜃 𝜕𝜑 𝑟 𝜕𝑟
= 𝑟𝑜𝑡𝐴 𝜃 𝑑𝑆𝜃
1 1 𝜕 𝐴𝑟 𝜕 (𝑟𝐴𝜑 )
⟹ 𝑟𝑜𝑡𝐴 𝜃
=𝑟 − (1.42)
sin 𝜃 𝜕𝜑 𝜕𝑟
𝑑𝛤𝜑 = 𝐴. 𝐴𝐵 + 𝐵𝐹 + 𝐹𝐸 + 𝐸𝐴
+ 𝐴𝑟 𝑟, 𝜃, 𝜑 − 𝐴𝑟 (𝑟, 𝜃 + 𝑑𝜃, 𝜑) 𝑑𝑟
1 𝜕(𝑟𝐴𝜃 ) 𝜕𝐴𝑟
= − 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜃
𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝜃
= 𝑟𝑜𝑡𝐴 𝜑
𝑑𝑆𝜑
1 𝜕(𝑟𝐴𝜃 ) 𝜕 𝐴𝑟
⟹ 𝑟𝑜𝑡𝐴 𝜑
=𝑟 − (1.43)
𝜕𝑟 𝜕𝜃
1 𝜕(𝑟𝐴𝜃 ) 𝜕𝐴𝑟
+ − 𝑒𝜑 (1.44)
𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝜃
Suivante :
∆𝑓 = 𝑑𝑖𝑣 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓
𝜕 𝜕 𝜕
= 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓
𝜕𝑥 𝑥 𝜕𝑦 𝑦 𝜕𝑧 𝑧
𝜕2𝑓 𝜕2 𝑓 𝜕2𝑓
∆𝑓 = + + (1.45)
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑧 2
Suivante :
∆𝑓 = 𝑑𝑖𝑣 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓
1 𝜕 1 𝜕 𝜕
= 𝑟 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓
𝑟 𝜕𝑟 𝑟 𝑟 𝜕𝜑 𝜑 𝜕𝑧 𝑧
1 𝜕 𝜕𝑓 1 𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓
∆𝑓 = 𝑟 + 2 + (1.46)
𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜑2 𝜕𝑧 2
∆𝑓 = 𝑑𝑖𝑣 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓
1 𝜕 2 1 𝜕 1 𝜕
= 𝑟 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 sin 𝜃 + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓
𝑟 2 𝜕𝑟 𝑟 𝑟 sin 𝜃 𝜕𝜃 𝜃 𝑟 sin 𝜃 𝜕𝜑 𝜑
1 𝜕 2 𝜕𝑓 1 𝜕 𝜕𝑓 1 𝜕2𝑓
∆𝑓 = 2 𝑟 + 2 sin 𝜃 + 2 𝜕𝜑 2
(1.47)
𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟 𝑟 sin 𝜃 𝜕𝜃 𝜕𝜃 𝑟 sin 𝜃
En coordonnées cartésiennes
𝜕 𝜕 𝜕
∇= 𝑒𝑥 + 𝑒𝑦 + 𝑒𝑧 (1.48)
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
En coordonnées cylindriques
𝜕 1 𝜕 𝜕
∇= 𝑒𝑟 + 𝑒𝜑 + 𝑒𝑧 (1.49)
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜑 𝜕𝑧
En coordonnées sphériques
𝜕 1 𝜕 1 𝜕
∇= 𝑒𝑟 + 𝑒𝜃 + 𝑒𝜑 (1.50)
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝑟 sin 𝜃 𝜕𝜑
Quelques formules utiles et valables quelque soit le système de coordonnées
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 = ∇𝑓
𝑑𝑖𝑣𝐴 = ∇. 𝐴
𝑟𝑜𝑡 𝐴 = ∇ 𝐴
𝑟𝑜𝑡 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 = ∇ ∇𝑓 = 0
𝑑𝑖𝑣 𝑟𝑜𝑡 𝐴 = ∇. ∇ 𝐴 =0
𝑑𝑖𝑣 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓 = ∇. ∇𝑓 = ∇2 𝑓 = ∆𝑓
𝑟𝑜𝑡 𝑟𝑜𝑡 𝐴 = ∇ ∇ 𝐴 = 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑑𝑖𝑣𝐴 − ∆𝐴
𝑑𝑖𝑣 𝐴 𝐵 = 𝐵. 𝑟𝑜𝑡𝐴 − 𝐴. 𝑟𝑜𝑡𝐵
𝑑𝑖𝑣 𝑓𝐴 = 𝑓𝑑𝑖𝑣𝐴 + 𝐴. 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑓
𝑟𝑜𝑡 𝑓𝐴 = 𝑓𝑟𝑜𝑡𝐴 + 𝐴 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑓
1
𝐴. ∇ 𝐴 = 2 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝐴2 + 𝑟𝑜𝑡𝐴 𝐴
7.1.1-Définition
│𝑧│ = 𝑥2 + 𝑦2
𝑧1 + 𝑧2 = 𝑅𝑒 𝑧1 + 𝑅𝑒 𝑧2 + 𝑖(𝐼𝑚 𝑧1 + 𝐼𝑚 𝑧2 )
𝑧1 − 𝑧2 = 𝑅𝑒 𝑧1 − 𝑅𝑒 𝑧2 + 𝑖(𝐼𝑚 𝑧1 − 𝐼𝑚 𝑧2 )
│𝑧1 . 𝑧2 │ = │𝑧1 │. │𝑧2 │
𝑧 │𝑧 1 │
│ 𝑧1 │ =
2 │𝑧 2 │
│𝑧│ = │𝑧 ∗ │
𝑧. 𝑧 ∗ = │𝑧│2
𝑎𝑟𝑔 𝑧1 . 𝑧2 = 𝑎𝑟𝑔(𝑧1 ) + 𝑎𝑟𝑔(𝑧2 )
𝑧1
𝑎𝑟𝑔 = 𝑎𝑟𝑔 𝑧1 − 𝑎𝑟𝑔(𝑧2 )
𝑧2
𝑎𝑟𝑔 𝑧 = −𝑎𝑟𝑔(𝑧 ∗ )
En notation trigonométrique, un nombre complexe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 s’écrit : 𝑧 =
𝑦
│𝑧│ 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝑖 𝑠𝑖𝑛 𝜃 où 𝜃 = 𝑎𝑟𝑔 𝑧 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥
lim𝑧→𝑎 𝑓(𝑧) = 𝐴 ∈ ℂ
La fonction 𝑓(𝑧) est continue en 𝑎 si et seulement si ∀ 𝜀 > 0 tel qu’il existe 𝜇 > 0 on a :
7.3.1-Définition et propriétés
Quelques propriétés
𝑑 𝑑 𝑑
𝑓(𝑧) ± 𝑔(𝑧) = 𝑑𝑧 𝑓(𝑧) ± 𝑑𝑧 𝑔(𝑧)
𝑑𝑧
𝑑 𝑑
𝛼𝑓(𝑧) = 𝛼 𝑑𝑧 𝑓(𝑧) ∀𝛼 ∈ ℂ
𝑑𝑧
𝑑 𝑑 𝑑
𝑓 𝑧 . 𝑔(𝑧) = 𝑔 𝑧 𝑓 𝑧 + 𝑓(𝑧) 𝑑𝑧 𝑔(𝑧)
𝑑𝑧 𝑑𝑧
𝑑 𝑑
𝑑 𝑓 𝑧 𝑔 𝑧 𝑓 𝑧 −𝑓(𝑧) 𝑔(𝑧)
= 𝑑𝑧 𝑑𝑧
𝑑𝑧 𝑔(𝑧) (𝑔(𝑧))2
Conséquences
Tout polynôme complexe est dérivable au sens complexe.
Toute fonction rationnelle complexe est dérivable au sens complexe.
7.3.2-Conditions de Cauchy-Riemann
𝑓 𝑧0 + − 𝑓 𝑧0
𝑓 ′ 𝑧0 = lim
→0
Pour = 𝑖𝑘 , 𝑘 ∈ ℝ , on a :
𝑓 𝑧0 + 𝑖𝑘 − 𝑓 𝑧0
𝑓 ′ 𝑧0 = lim
𝑘 →0 𝑖𝑘
𝑢 𝑥0 , 𝑦0 + 𝑘 − 𝑢 𝑥0 , 𝑦0 + 𝑖(𝑣 𝑥0 , 𝑦0 + 𝑘 − 𝑣 𝑥0 , 𝑦0 )
= lim
𝑘 →0 𝑖𝑘
𝑣 𝑥0 , 𝑦0 + 𝑘 − 𝑣 𝑥0 , 𝑦0 𝑢 𝑥0 , 𝑦0 + 𝑘 − 𝑢 𝑥0 , 𝑦0
= lim − 𝑖 lim
𝑘 →0 𝑘 𝑘→0 𝑘
𝜕𝑣 𝜕𝑢
= 𝑥0 , 𝑦0 − 𝑖 𝑥 ,𝑦 (1.53)
𝜕𝑦 𝜕𝑦 0 0
Pour = 𝑎 ∈ ℝ , on a :
𝑓 𝑧0 + 𝑎 − 𝑓 𝑧0
𝑓 ′ 𝑧0 = lim
𝑎 →0 𝑎
𝑢 𝑥0 + 𝑎, 𝑦0 − 𝑢 𝑥0 , 𝑦0 + 𝑖(𝑣 𝑥0 + 𝑎, 𝑦0 − 𝑣 𝑥0 , 𝑦0 )
= lim
𝑎→0 𝑎
𝑢 𝑥0 + 𝑎, 𝑦0 − 𝑢 𝑥0 , 𝑦0 𝑣 𝑥0 + 𝑎, 𝑦0 − 𝑣 𝑥0 , 𝑦0
= lim + 𝑖 lim
𝑎→0 𝑎 𝑎→0 𝑎
𝜕𝑢 𝜕𝑣
= 𝑥0 , 𝑦0 + 𝑖 𝑥 ,𝑦 (1.54)
𝜕𝑥 𝜕𝑥 0 0
𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑢
⟹𝑓 ′ 𝑧0 = 𝜕𝑥 𝑥0 , 𝑦0 + 𝑖 𝜕𝑥 𝑥0 , 𝑦0 = 𝜕𝑦 𝑥0 , 𝑦0 − 𝑖 𝜕𝑦 𝑥0 , 𝑦0
𝜕𝑢 𝜕𝑣
𝑥0 , 𝑦0 = 𝑥 ,𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦 0 0
(1.55)
𝜕𝑢 𝜕𝑣
𝑥0 , 𝑦0 = − 𝑥 ,𝑦
𝜕𝑦 𝜕𝑥 0 0
7.3.3-Théorèmes
Une fonction est analytique si sa partie réelle et sa partie imaginaire vérifient les
conditions de Cauchy-Riemann.
Soit une fonction dont les parties réelles et imaginaires vérifient les conditions de
Cauchy-Riemann au point 𝑧0 . Alors 𝑓(𝑧) est dérivable au point 𝑧0 .
On dit que 𝑢(𝑥1 , … , 𝑥𝑛 ) est harmonique si et seulement si son Laplacien et nul. Soit ∆𝑢 = 0.
7.4.2-Théorème et démonstration
Théorème
Une fonction complexe est analytique si et seulement si ses parties réelles et
imaginaires sont des fonctions harmoniques.
Démonstration
𝜕𝑢 𝜕𝑣
𝑥0 , 𝑦0 = 𝑥 ,𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦 0 0
𝜕𝑢 𝜕𝑣
𝑥0 , 𝑦0 = − 𝑥 ,𝑦
𝜕𝑦 𝜕𝑥 0 0
𝜕 2𝑢 𝜕2𝑣 𝜕 2𝑢 𝜕2𝑣
𝑥0 , 𝑦0 = 𝜕𝑥𝜕𝑦 𝑥0 , 𝑦0 𝑥0 , 𝑦0 = 𝜕𝑦 2 𝑥0 , 𝑦0
𝜕𝑥2 𝜕𝑦𝜕𝑥
⟹ 𝜕2𝑢 et
𝜕2𝑣 𝜕𝑢 𝜕2𝑣
𝑥0 , 𝑦0 = − 𝜕𝑦𝜕𝑥 𝑥0 , 𝑦0 𝑥0 , 𝑦0 = − 𝜕 𝑥 2 𝑥0 , 𝑦0
𝜕𝑦2 𝜕𝑥𝜕𝑦
∆𝑢 = 0 , ∆𝑣 = 0
𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑢. 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑣 = . + . =− . + . =0
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑥
Théorème
Remarque
𝑧0 est un pôle d’ordre 𝑛 de la fonction 𝑓(𝑧)
Si 𝑛 = 1, alors 𝑧0 est appelé pôle simple
Si 𝑙𝑖𝑚𝑧→𝑧0 𝑧 − 𝑧0 𝑛 𝑓(𝑧) n’existe pas, alors 𝑧0 est appelé singularité
essentielle.
Si 𝑓(𝑧) est prolongeable par continuité en 𝑧0 alors 𝑧0 est un point de
singularité éliminable.
7.7-Potentiel complexe
Nous avons vu dans les paragraphes précédents que les parties réelles et imaginaires
d’une fonction complexe étaient harmoniques. Donc les fonctions complexes nous donnent
une véritable manière de construire les fonctions harmoniques en dimension 2.
Ceci nous permet de dire que les parties réelles et imaginaires d’une fonction complexe
analytique possèdent des propriétés particulières :
8-Exercices
La mécanique des fluides est la science qui étudie les écoulements des liquides et gaz
notamment lorsqu’ils sont soumis à des forces ou des contraintes. Elle est à la base du
dimensionnement des conduites et des mécanismes de transfert des fluides.
Les liquides sont pratiquement incompressibles. Ils produisent des surfaces libres,
occupent des volumes bien définis quand ils sont en contact avec l’atmosphère.
Les gaz sont compressibles ils se dilatent jusqu’à occuper toutes les parties du
récipient qui les contient.
Par exemple un cube de 1𝜇𝑚3 contient environ 3. 107 molécules de gaz dans les
conditions normales de température et de pression tandis que les distances intermoléculaires
sont environ 30𝑛𝑚.
Les fluides Newtoniens (comme l’eau, l’air et la plupart des gaz) dont la viscosité n’est
fonction que de la température.
Les fluides non Newtoniens (comme le sang, les gels, les boues les pates, les
suspensions) dont la viscosité varie en fonction de la vitesse et des contraintes qu’ils
subissent lors de leurs mouvements.
Les particules qui forment un fluide ne sont pas immobiles les unes par rapport autres.
Elles sont agitées de manière désordonnée ce qui provoque des chocs entre elles et avec les
parois du récipient qui les contient. Par ces chocs, le fluide applique une force sur les parois :
cette force est appelée force de pression et se note 𝐹 .
Les forces de pressions qu’exerce le fluide sur les parois du récipient sont dirigées vers
l’extérieur. Considérons la paroi hachurée de la figure précédente de surface S, le fluide lui
applique la force 𝐹 .Ainsi, la pression est définie comme étant la force qu’exerce le fluide en
un point de la paroi par unité de surface :
𝐹
𝑃= (2.1)
𝑆
3.1-Fluides parfaits
En mécanique des fluides, un fluide est dit parfait s’il est capable de décrire son
mouvement sans prendre en compte les effets de frottement. Autrement dit c’est un fluide
qui n’a pas de viscosité.
Étant donné que tout fluide quelque soit sa nature possède une viscosité, on en déduit
que le modèle de fluide parfait n’est qu’une idéalisation pour simplifier les calculs : Il est
pratiquement inexistant dans la nature.
Par opposition, tout fluide qui subit des forces de frottement visqueux lors de son mouvement
est qualifié de fluide réel. Ces forces de frottement s’opposent au glissement relatif des
couches fluides les unes par rapport aux autres.
C’est uniquement au repos qu’on admettra que le fluide réel se comporte comme le
fluide parfait.
3.2-Fluides incompressibles
Un fluide est dit incompressible lorsque le volume occupé par une masse donnée ne
varie pas en fonction de la pression extérieure. Comme exemple, nous pouvons citer les
liquides tels que l’eau, l’huile, le mercure.
3.3-Fluides compressibles
Un fluide est dit compressible lorsque le volume occupé par une masse donnée varie
en fonction de la pression extérieure. Comme exemple, nous pouvons citer les gaz tels que
l’air.
Le poids volumique d’un corps est son poids par unité de volume.
𝑃 𝑚𝑔
𝜔= = = 𝜌𝑔 (2.3)
𝑉 𝑉
Le débit massique d’un fluide est la quantité de masse de fluide qui traverse une
section droite d’une conduite par unité de temps. Il est donné par :
𝑑𝑚
𝑞𝑚 = (2.6)
𝑑𝑡
Le débit volumique d’un fluide est la quantité de volume de fluide qui traverse une
section droite d’une conduite par unité de temps. Il est donné par :
𝑑𝑉
𝑞𝑉 = (2.7)
𝑑𝑡
Considérons deux plaques planes et parallèles séparées par une mince couche de
fluide d’épaisseur 𝑑𝑧 .La plaque inférieure est maintenue au repos et la plaque supérieure
effectuant un mouvement de translation uniforme de vitesse 𝑣 .Les différentes couches de
fluides sont entrainées par le mouvement de la plaque à des vitesses différentes selon leur
position par rapport à la plaque mobile.
𝑑𝑣
𝐹 = −𝜇𝑆 𝑑𝑧 (2.8)
1 𝑃𝐼 = 1 𝑃𝑎 . 𝑠 = 1 𝑘𝑔. 𝑚−1 . 𝑠 −1
La pression n’a que peut d’influence sur la viscosité dynamique des liquides par
contre, la température joue un rôle très important. La viscosité dynamique décroît lorsque la
température augmente (c’est le contraire pour les gaz).
Figure 2.2 : mise en évidence de la viscosité dynamique d’un fluide. La viscosité cinématique
d’un fluide est le quotient de sa viscosité dynamique par sa masse volumique. Elle est donnée
par :
𝜇
𝜈= (2.9)
𝜌
1𝑆𝑡𝑜𝑘𝑒𝑠 = 10−4 𝑚2 𝑠 −1
7-Exercices
7.3-Du fuel porté à une température 𝑇 = 20°𝐶 a une viscosité dynamique 𝜇 = 95. 10−3 𝑃𝑎 . 𝑠.
Calculer sa viscosité cinématique 𝜈 en stokes sachant que sa densité vaut 𝑑 = 0.95.
Corrigé
Introduction
Ce chapitre est consacré à l’étude des fluides au repos. Les théorèmes fondamentaux
y sont énoncés.
1.1.2-Équation de la statique
Cette surface délimite un volume 𝑑𝑉. Donc la force de pression au point considéré est donnée
par le théorème de Green-Ostrogradsky relatif aux champs scalaires (confer chapitre 1):
𝑑𝐹𝑁 + 𝑑𝑃 = 0 (3.3)
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑝 = 𝜌𝑔 (3.5)
Un référentiel est dit non galiléen s’il est mobile par rapport à un référentiel fixe
(supposé galiléen).Autrement dit c’est un référentiel dont la vitesse de translation et la
vitesse angulaire de rotation sont non nulles.
Soient 𝑅𝑔 et 𝑅𝑛𝑔 les référentiels galiléen et non galiléen respectivement. Nous avons :
𝑉 𝑅𝑛𝑔 /𝑅𝑔 ≠ 0
(3.6)
𝜔 𝑅𝑛𝑔 /𝑅𝑔 ≠ 0
Il est à noter que ces deux conditions ne sont pas forcément vérifiées en même temps.
En effet, nous pouvons avoir un référentiel en translation rectiligne uniforme ou
uniformément variée (uniquement) ou bien en rotation uniforme ou uniformément variée
(uniquement) par rapport à un référentiel fixe.
1.2.3-Équation de la statique
𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑝 = 𝜌 𝑔 − 𝑎𝑒 (3.14)
𝜕𝑝
=0 (3.15)
𝜕𝑥
𝜕𝑝
=0 (3.16)
𝜕𝑦
𝜕𝑝
= −𝜌𝑔 (3.17)
𝜕𝑧
Les équations (3.15) et (3.16) nous permettent d’affirmer que la pression d’un fluide est
constante en tout d’un plan horizontal.
3-Théorème de pascal
3.1-Énoncé
3.2-Démonstration
Supposons qu’au point A intervienne une variation de pression telle que celle-ci
devienne 𝑃𝐴 + ∆𝑃𝐴 . ∆𝑃𝐴 est un nombre algébrique. Calculons la variation de pression
∆𝑃𝐵 qui en résulte en un point B.
4-Théorème d’Archimède
Énoncé :
Tout corps immergé dans un fluide subit de la part de ce fluide, une force (poussée)
verticale, dirigée vers le haut dont l’intensité est égale au poids de la masse du fluide
déplacée. Cette masse du fluide déplacée est égale au produit de la masse volumique du
fluide par le volume du corps immergé.
La fraction immergée est par définition le quotient du volume corps immergé sur le volume
total du corps. Elle est donnée par :
𝑉𝑖𝑚
𝑥= (3.21)
𝑉
𝑀 𝐴 = 𝑀 𝐵 + 𝐴𝐵 𝑅 (3.22)
5.1.2-Résultante
𝑃𝑀 = 𝑃𝐺 + 𝜔 𝑌𝐺 − 𝑌𝑀 (3.23)
𝑃𝑀 = 𝑃𝐺 − 𝜔 𝑦 (3.24)
𝑅= 𝑃𝐺 − 𝜔𝑦 𝑑𝑆𝑋 (3.25)
𝑅 = 𝑃𝐺 𝑑𝑆 − 𝜔 𝑦𝑑𝑆 . 𝑋 (3.26)
𝑦𝑑𝑆 𝑦𝑑𝑆
Comme 𝑦𝐺 = = = 0 dans la figure précédente, on a :
𝑑𝑆 𝑆
𝑅 = 𝑃𝐺 . 𝑆𝑋 (3.27)
5.1.3-Moment résultant
𝑀𝐺 = 𝐺𝑀 𝑑𝐹 (3.28)
0r 𝐺𝑀 = 𝑦𝑌 et 𝑑𝐹 = 𝑃𝐺 − 𝜔𝑦 𝑑𝑆𝑋 donc :
𝑀𝐺 = − 𝑃𝐺 𝑦𝑑𝑆 − 𝜔 𝑦 2 𝑑𝑆 𝑍 (3.29)
𝑦𝑑𝑆 = 𝑆𝑦𝐺 = 0
Donc :
𝑀𝐺 = 𝜔 𝐼 𝐺, 𝑍 𝑍 (3.30)
𝑅 = 𝑃𝐺 . 𝑆𝑋
𝜏𝑝𝑜𝑢𝑠 é𝑒 = (3.31)
𝑀𝐺 = 𝜔𝐼 𝐺, 𝑍 𝑍 𝐺
5.1.4-Centre de poussée
𝑀𝐺0 = 𝑀𝐺 + 𝐺0 𝐺 ∧ 𝑅 = 0 (3.32)
𝐺𝐺0 = 𝑦0 𝑌
𝑀 𝜔 𝐼(𝐺,𝑍 )
⟹𝑦0 = − 𝑅 = − 𝑆𝑃 𝐺
(3.33)
6-Application de la statique des fluides au calcul des forces de pression exercées par un
fluide sur un barrage.
La statique des fluides permet d’évaluer les forces de pression qu’exercent les liquides sur des
barrages.
Dans cette section nous présentons les étapes à suivre pour déterminer le torseur des forces
de pression. Les calculs pratiques sont effectués en exercices.
𝑂𝐴 ∧ 𝑅 = 𝑂𝑀 ∧ 𝑑𝐹 (3.34)
7-Exercices
Exercice 1:
Énoncé
Soit un tube en U fermé à une extrémité qui contient deux liquides non miscibles.
𝜌1 = 700𝑘𝑔. 𝑚−3
-entre les surfaces (2) et (3) il s’agit du mercure de masse volumique 𝜌2 = 13600𝑘𝑔. 𝑚−3
𝑃1 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 = 1𝑏𝑎𝑟
2-De même, pour le mercure, calculer la pression 𝑃3 au niveau de la surface (3) sachant
que ′ = 𝑧3 − 𝑧2 = 15𝑚𝑚.
Corrigé
1. pression 𝑷𝟐
-𝑃2 − 𝑃1 = 𝜌1 𝑔 𝑧1 − 𝑧2 = 𝜌1 𝑔 ⟹ 𝑃2 = 𝑃1 + 𝜌1 𝑔
AN: 𝑷𝟐 = 𝟏. 𝑶𝟓𝒃𝒂𝒓
2- pression 𝑷𝟑
𝑃3 − 𝑃2 = 𝜌2 𝑔 𝑧2 − 𝑧3 = −𝜌2 𝑔 ⟹ 𝑃3 = 𝑃2 − 𝜌1 𝑔
AN: 𝑷𝟑 = 𝟏. 𝑶𝟑𝒃𝒂𝒓
Exercice 2:
Énoncé
1 = 𝑧1 − 𝑧2 = 30𝑐𝑚 , 1 = 𝑧4 − 𝑧3 = 24𝑐𝑚
𝑃1 = 𝑃4 = 𝑃𝑎𝑡𝑚
Corrigé
2
𝑃4 − 𝑃1 = 𝜌1 𝑔1 −𝜌𝑒 𝑔2 = 0 ⟹ 𝜌1 = 𝜌
1 𝑒
AN : 𝝆𝟏 = 𝟖𝟎𝟎𝒌𝒈. 𝒎−𝟑
Exercice 3:
Énoncé
On donne :
Calculer 𝑧0 , 𝑧1 , 𝑧2 et 𝑧3
Corrigé
En écrivant la relation fondamentale de l’hydrostatique pour les trois fluides, nous obtenons :
𝑃1 − 𝑃0 = 𝜌1 𝑔 𝑧0 − 𝑧1
𝑃2 − 𝑃1 = 𝜌2 𝑔 𝑧1 − 𝑧2
𝑃3 − 𝑃2 = 𝜌3 𝑔 𝑧2 − 𝑧3
𝑃3 − 𝑃0 = 𝜌1 𝑔 𝑧0 − 𝑧1 + 𝜌2 𝑔 𝑧1 − 𝑧2 + 𝜌3 𝑔 𝑧2 − 𝑧3 = 0
1
⟹𝑧1 − 𝑧2 = − 𝜌 𝜌1 𝑧0 − 𝑧1 + 𝜌3 𝑧2 − 𝑧3
2
1
𝑧1 − 𝑧2 = − 0.2 × 1000 − 0.1 × 700 = −9.56. 10−3 𝑚
13600
𝑧0 − 𝑧1 = 0.2𝑚
𝑧3 − 𝑧2 = 0.1𝑚
⟹ 𝑧1 − 𝑧2 = 1𝑚
𝑧1 − 𝑧2 = −9.56. 10−3 𝑚
𝒛𝟎 = 𝟎. 𝟔𝟗𝟓𝟐𝟐𝒎
𝒛 = 𝟎. 𝟒𝟗𝟓𝟐𝟐𝒎
⟹ 𝟏
𝒛𝟐 = 𝟎. 𝟓𝟎𝟒𝟕𝟖𝒎
𝒛𝟑 = 𝟎. 𝟔𝟎𝟒𝟕𝟖𝒎
Exercice 4:
Énoncé
On considère une sphère pleine en bois de rayon 𝑟 = 20𝑐𝑚 et une sphère creuse en
acier de rayon 𝑟 = 20𝑐𝑚 et d’épaisseur 𝑒 = 8𝑚𝑚.On suppose que le volume compris entre 0
et 𝑟 − 𝑒 est vide. On donne :
2-Calculer la poussée d’Archimède qui s’exercerait sur chacune de ces sphères si elles étaient
totalement immergées dans l’eau.
3-Ces sphères pourraient-elles flotter à la surface de l’eau? Si oui quelle est la fraction du
volume immergé?
Corrigé
4𝜋 3
𝑃𝑏𝑜𝑖𝑠 = 𝑃1 = 𝜌1 𝑉1 𝑔 = 𝑟 𝜌1 𝑔
3
4𝜋 3
𝑃𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 = 𝑃2 = 𝜌2 𝑉2 𝑔 = (𝑟 − (𝑟 − 𝑒)3 )𝜌1 𝑔
3
𝑷𝒃𝒐𝒊𝒔 = 𝑷𝟏 = 𝟐𝟐𝟗. 𝟕𝟔𝑵
AN:
𝑷𝒂𝒄𝒊𝒆𝒓 = 𝑷𝟐 = 𝟐𝟗𝟓. 𝟏𝑵
2-Étant donné que lorsque les deux sphères sont totalement immergées elles vont déplacés
le même volume, il en résulte que la poussée d’Archimède est la même pour les deux
sphères.
4𝜋
𝑃𝐴𝑟𝑐 𝑏𝑜𝑖𝑠 = 𝑃𝐴𝑟𝑐 𝑎𝑐𝑖𝑒𝑟 = 𝑟 3 𝜌𝑒 𝑔
3
3-Ces deux sphères peuvent flotter car leurs poids respectifs sont inférieurs à la poussée
d’Archimède.
𝑉 𝑖𝑚
Comme 𝑥 = ⟹ 𝑉𝑖𝑚 = 𝑥𝑉
𝑉
A l’équilibre, le poids est égal en module à la poussée d’Archimède(en effet, lorsque les
sphères flottent le poids et la poussée d’Archimède s’équilibrent) donc :
𝑃
𝑥=
𝑃𝐴𝑟𝑐
𝒙𝟏 = 𝟎. 𝟕
AN :
𝒙𝟐 = 𝟎. 𝟗
Exercice 5:
Énoncé
2-Après avoir écrit l’équation d’équilibre de la sphère (1), calculer la tension du fil (3).
Corrigé
4𝜋 3
𝑃1 = 𝜌1 𝑉1 𝑔 = 𝑅 𝜌𝑔
3 1 1
4𝜋 3
𝑃𝐴𝑟𝑐 1 = 𝜌𝑒𝑎𝑢 −𝑚𝑒𝑟 𝑉𝑖𝑚 𝑔 = 𝑅 𝜌𝑔
3 1
𝑷𝟏 = 𝟎. 𝟒𝟔𝟓𝟕𝑵
AN:
𝑷𝑨𝒓𝒄𝒉𝟏 = 𝟎. 𝟎𝟒𝟐𝟏𝟖𝑵
2- la tension du fil
𝑇 + 𝑃1 + 𝑃𝐴𝑟𝑐 1 = 0
⟹𝑇 = −𝑃1 − 𝑃𝐴𝑟𝑐 1
⟹𝑇 = 𝑃1 − 𝑃𝐴𝑟𝑐 1 AN : 𝑻 = 𝟎. 𝟒𝟐𝟑𝟓𝟐𝑵
−𝑇 + 𝑃2 + 𝑃𝐴𝑟𝑐 2 = 0
⟹ 𝑃𝐴𝑟𝑐 2 = 𝑇 − 𝑃2
Exercice 6:
Énoncé
Corrigé
1- tension 𝑻 du fil
A l’équilibre,
𝑇 + 𝑃1 + 𝑃𝐴𝑟𝑐 = 0
⟹𝑇 = − 𝑃1 + 𝑃𝐴𝑟𝑐
⟹ 𝑇 = │𝑃1 − 𝑃𝐴𝑟𝑐 │
Donc : 𝑻 = 𝝆𝒂 − 𝝆𝒉 𝝅𝑹𝟐 𝑯𝒈
𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 = 𝜌 𝑔 𝑧𝐴 − 𝑧𝐵 = 𝜌 𝑔𝐻
𝑉 = 𝑆𝐻 = 𝜋𝑅2 𝐻
A l’équilibre, on a :
𝑇 + 𝑃 + 𝐹𝐴 + 𝐹𝐵 + 𝐹𝐿 = 0
𝑇 − 𝜌𝑎 𝑉𝑔 + 𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 𝑆 = 0
⟹ 𝑇 = 𝜌𝑎 𝑉𝑔 − 𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 𝑆 = 𝜌𝑎 𝑉𝑔 − 𝜌 𝑔𝐻 𝑆
⟹ 𝑻 = 𝝆𝒂 − 𝝆𝒉 𝝅𝑹𝟐 𝑯𝒈
3-application numérique
𝑻 = 𝟒𝟐𝟗. 𝟕𝟕𝑵
Exercice 7:
Énoncé
Suivant 𝑍 , 𝑎 = 0.75𝑚
Suivant 𝑌, 𝑏 = 1.5𝑚
Corrigé
𝑃𝐺 − 𝑃𝑂 = 𝜔 𝑌𝑂 − 𝑌𝐺
𝑌𝐺 = 0 1
1 ⟹ 𝑃𝐺 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 + 𝜔 − 𝑏
𝑌𝑂 = − 𝑏 2
2
𝑃𝑂 = 𝑃𝑎𝑡𝑚
𝑅 = 𝑃𝐺 𝑆𝑋 ⟹ 𝑅 = 𝑎𝑏 𝑃 1
𝑎𝑡𝑚 + 𝜔 − 𝑏 𝑋
𝑆 = 𝑎𝑏 2
𝑀𝐺 = 𝜔𝐼(𝐺, 𝑍)𝑍 𝟏
1 ⟹ 𝑴 𝑮 = 𝒂𝒃𝟑 𝝎𝒁
𝐼 𝐺, 𝑍 = 𝑎𝑏 3 𝟏𝟐
12
𝑀𝐴 = 𝑀𝐺 + 𝐴𝐺 𝑅
- 𝐴𝐺 = 𝑑𝑌
1
𝐴𝐺 𝑅 = −𝑎𝑏𝑑 𝑃𝑎𝑡𝑚 + 𝜔 − 2 𝑏 𝑍
1 1
⟹ 𝑀𝐴 = 12 𝑎𝑏3 𝜔𝑍 − 𝑎𝑏𝑑 𝑃𝑎𝑡𝑚 + 𝜔 − 2 𝑏 𝑍
1 𝑏2 1
𝑀𝑅 = 𝑀𝐴 + 𝑀′𝐴 = 𝑎𝑏𝑑𝜔 × + 𝑏− 𝑍
12 𝑑 2
1 𝑏2 1
𝑀𝑅 . 𝑍 ≤ 0 ⟹ × + 𝑏−≤0
12 𝑑 2
1 𝑏2 1 1 𝑏2 1
≥ × + 𝑏 ⟹ ≥ 𝑂 ⟹ 𝑂 = × + 𝑏
12 𝑑 2 12 𝑑 2
𝑨𝑵: 𝒉𝑶 = 𝟒. 𝟓𝒎
Exercice 8:
Énoncé
Corrigé
𝜔 = 𝜌𝑔
⟹ 𝜔 = 𝜌𝑒 𝑑𝑔 𝑨𝑵: 𝝎 = 𝟗𝟑𝟏𝟗. 𝟓𝑵. 𝒎−𝟑
𝜌 = 𝜌𝑒 𝑑
𝑃𝐺 − 𝑃𝐴 = 𝜔 𝑌𝐴 − 𝑌𝐺 1
1 ⟹ 𝑃𝐺 = 𝑃𝐴 + 𝜔 𝐿 + 𝐷
𝑌𝐴 − 𝑌𝐺 = 𝐿 + 𝐷 2
2
𝜔𝐼(𝐺, 𝑍)
𝑌𝑂 = −
𝑅
𝑅 = 𝑃𝐺 𝑆 𝜔𝐷2
𝜋𝐷2 ⟹ 𝑌𝑂 = − 𝑨𝑵: 𝒀𝑶 = −𝟒𝟑. 𝟔𝟖 𝒎𝒎
𝑆= 16𝑃𝐺
4
𝜋𝐷4
𝐼 𝐺, 𝑍 =
64
Énoncé
Corrigé
𝑅0 2
𝑔 𝑧 = 𝑔0 . 2
𝑅0 + 𝑧
𝑑𝑃 𝑧 = −𝜌(𝑧)𝑔 𝑧 𝑑𝑧
𝑃(𝑧) 𝑅0 2
⟹𝑃 𝑧 =− 𝑟𝑇
𝑔0 .
𝑅0 +𝑧 2
𝑑𝑧
𝑑𝑃(𝑧) 1 𝑅0 2
⟹ = − 𝑔0 . 2
𝑑𝑧
𝑃(𝑧) 𝑟𝑇 𝑅0 + 𝑧
𝑃
𝑑𝑋 𝑔0 𝑅0 2 𝑑𝑧
⟹ = − 2
𝑃0 𝑋 𝑟𝑇 𝑅0 + 𝑧
𝑃(𝑧) 𝑔0 𝑅0 2 1
⟹ ln =
𝑃0 𝑟𝑇 𝑅0 + 𝑧
𝒈𝟎 𝑹𝟎 𝟐 𝟏
×
𝒓𝑻 𝑹𝟎 +𝒛
⟹ 𝑷 𝒛 = 𝑷𝟎 𝒆
Énoncé
Corrigé
Nous avons :
𝑃(𝑧)
𝑑𝑃 𝑧 = −𝜌 𝑧 𝑔𝑑𝑧 𝑒𝑡 𝜌 𝑧 =
𝑟𝑇(𝑧)
𝑔𝑃(𝑧)
⟹ 𝑑𝑃 𝑧 = − 𝑑𝑧
𝑟 𝑇0 − 𝐵𝑧
𝑑𝑃 (𝑧) 𝑑𝑧
⟹ 𝑃(𝑧) = −𝑛 𝑇 0
−𝑧
𝐵
𝑻𝟎 𝒏
⟹𝑷 𝒛 = 𝑷𝟎 𝑩
−𝒛
Énoncé
Un tronc d’arbre que l’on peut assimiler à un pavé dont la section droite est un
cube de coté 𝑎 = 50𝑐𝑚 et de longueur L. Il s’enfonce dans l’eau d’une hauteur puis se
maintient au repos.
Corrigé
𝑃 = 𝜌𝑉𝑔 = 𝜌𝑎2 𝐿𝑔
A l’équilibre, 𝑃𝐴𝑟𝑐 + 𝑃 = 0
⟹𝜌𝑎 = 𝜌𝑒 et 𝑉 = 𝑎2 𝐿
𝜌
=𝑎
𝜌𝑒 𝒉 = 𝟑𝟓𝒄𝒎
𝑨𝑵:
𝑉 𝑳 = 𝟏𝟎𝒎
𝐿= 2
𝑎
2- période des oscillations et équation horaire du mouvement.
𝜕2
𝑃𝐴𝑟𝑐 𝑡 + 𝑃 = 𝜌𝑎2 𝐿 𝑡 𝑢 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑔 = 𝑔𝑢
𝜕𝑡 2
𝜕2 𝑔
⟹ 𝜌𝑎2 𝐿𝑔 − 𝜌𝑒 𝑎𝐿𝑔 − 𝜌𝑒 𝑎𝑧 𝑡 𝐿𝑔 = 𝜌𝑎2 𝐿 2
𝑧 𝑡
𝜕𝑡 𝑔
𝜕2 𝜌𝑒 𝑔
2
𝑧 𝑡 + 𝑧 𝑡 =0
𝜕𝑡 𝜌𝑎
2𝜋
Comme 𝑇0 = 𝜔 , il en découle que :
0
𝝆𝒂 𝒉
𝑻𝟎 = 𝟐𝝅 = 𝟐𝝅 𝑨𝑵: 𝑻𝟎 ≈ 𝟏. 𝟐𝒔
𝝆𝒆 𝒈 𝒈
𝒛 𝒕 = 𝒛𝒎𝒂𝒙 𝐬𝐢𝐧 𝝎𝟎 𝒕 + 𝝋𝟎
Énoncé
𝜌𝑠
1-Quelles conditions doit vérifier le coefficient 𝛼 = 𝜌𝑒
pour qu’il ait immersion totale,
demi-immersion ?
Corrigé
1-condition à vérifier
Pour qu’il ait immersion de la sphère, il faut et il suffit que son poids soit supérieur ou
égale { la poussée d’Archimède. Donc :
𝜌𝑠 𝑉 𝑖𝑚
𝑃 ≥ 𝑃𝐴𝑟𝑐 ⟹ 𝜌𝑠 𝑉𝑠 𝑔 ≥ 𝜌𝑒 𝑉𝑖𝑚 𝑔 ⟹ 𝛼 = ≥
𝜌𝑒 𝑉𝑠
𝝆𝒔
-Pour l’immersion totale, 𝑽𝒊𝒎 = 𝑽𝒔 ⟹ 𝜶 = 𝝆𝒆
≥𝟏
𝟏 𝝆𝒔 𝟏
-Pour la demi-immersion, 𝑽𝒊𝒎 = 𝟐 𝑽𝒔 ⟹ 𝜶 = 𝝆𝒆
≥𝟐
4𝜋 3 4𝜋 3
𝑉𝑠 = 𝑅 ⟹ 𝑉𝑖𝑚 = 𝛼𝑅
3 3
𝑑𝑉𝑖𝑚 = 𝜋𝑟 2 𝑑𝑧 𝑜ù 𝑅 − ≤ 𝑧 ≤ 𝑅
De plus, 𝑟 2 = 𝑅2 − 𝑧 2
𝑅 𝜋2
⟹𝑉𝑖𝑚 = 𝜋 𝑅−
(𝑅2 − 𝑧 2 )𝑑𝑧 = 3𝑅 −
3
4𝛼𝑅3
3𝑅 − = ⟹ 𝒃 = 𝟑𝑹 , 𝒄 = 𝟒𝜶𝑹𝟑
2
4𝜋
NB : Pour = 2𝑅 on a 𝑉𝑖𝑚 = 𝑅3 = 𝑉𝑠 (immersion totale)
3
2𝜋 1
Pour = 𝑅 on a 𝑉𝑖𝑚 = 𝑅3 = 2 𝑉𝑠 (demi-immersion)
3
Énoncé
Une bille de masse volumique 𝜌𝑏 = 850𝑘𝑔. 𝑚−3 est immergée dans un récipient
contenant de l’eau et de l’huile 𝜌 = 750𝑘𝑔. 𝑚−3 ). Trouver la fraction 𝑥 du volume
immergé dans l’eau.
Corrigé
Comme 𝑑 < 𝑑𝑏 < 𝑑𝑒 , il en résulte que l’eau est plus dense que la bille et l’huile. De ce
fait, la bille va se stabiliser entre l’huile et l’eau.
Si 𝑉𝑖𝑚𝑒 𝑒𝑡 𝑉𝑖𝑚 sont respectivement les volumes immergés dans l’eau et l’huile, nous
avons :
𝑉𝑖𝑚𝑒 + 𝑉𝑖𝑚 = 𝑉𝑏 𝑉 = (1 − 𝑥)𝑉𝑏
⟹ 𝑖𝑚
𝑉𝑖𝑚𝑒 = 𝑥𝑉𝑏 𝑉𝑖𝑚𝑒 = 𝑥𝑉𝑏
𝑃𝐴𝑟𝑐 𝑒 + 𝑃𝐴𝑟𝑐 + 𝑃𝑏 = 0
⟹ 𝜌𝑏 − 𝜌 − 𝜌𝑒 − 𝜌 𝑥 𝑉𝑏 𝑔 = 0
𝜌 −𝜌
⟹𝑥 = 𝜌𝑏 −𝜌 𝑨𝑵: 𝒙 = 𝟎. 𝟒
𝑒
Énoncé
Corrigé
𝑑𝑧 𝑑𝑧
De plus, 𝑑𝑆 = 2𝜋𝑟𝑑𝑙 𝑜𝑟 𝑑𝑙 = cos 𝛼 ⟹ 𝑑𝑆 = 2𝜋𝑟 cos 𝛼
𝜋𝜌𝑒 𝑔 1
= 𝑅0 2 − 0 3 tan 𝛼 𝑛
cos 𝛼 3
0 𝑅
= 𝜋𝜌𝑒 𝑔0 2 𝑅 1 − 𝑒 + 𝑒𝑦
3 𝑧
𝐹𝑎 + 𝐹𝑒 + 𝑃 = 0
0 𝑅
−𝑚𝑔𝑒𝑧 + 𝐹𝑎 𝑒𝑦 + 𝜋𝜌𝑒 𝑔0 2 𝑅 1 − 𝑒 + 𝑒𝑦 = 0
3 𝑧
2
𝑅0 0
𝑚 = 𝜋𝜌𝑒 −
3
0
𝐹𝑎 = −𝜋𝜌𝑒 𝑔0 2 𝑅 1 −
3
AN : 𝒎 = 𝟑𝟔𝟖. 𝟒𝟑𝒈
Énoncé
Une cloche hémisphérique de rayon 𝑅 et de masse 𝑚 = 2𝑘𝑔 est posée sur une
table lisse, la base plane est circulaire en bas. On verse de l’eau par une ouverture
supérieure jusqu’{ une hauteur . Calculons la hauteur maximale 𝑚 au delà de laquelle
la cloche se soulève.
Corrigé
La force de pression exercée par l’eau sur la surface élémentaire 𝑑𝑆𝑟 = 𝑅2 sin 𝜃 𝑑𝜃𝑑𝜑𝑒𝑟
de l’hémisphère est :
𝑝 = 𝑃𝑀 − 𝑃𝑎𝑡𝑚 = 𝜌𝑒 𝑔 − 𝑧 = 𝜌𝑒 𝑔 − 𝑅 cos 𝜃
𝜋
⟹ 𝑑𝐹 = 𝑅2 𝜌𝑒 𝑔 − 𝑅 cos 𝜃 sin 𝜃 𝑑𝜃𝑑𝜑𝑒𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃0 ≤ 𝜃 ≤ 2
Où cos 𝜃0 = 𝑅 𝑒𝑡 0 ≤ 𝜑 ≤ 2𝜋
Remarquons que :
2𝜋
𝑒𝑟 𝑑𝜑 = 2𝜋 cos 𝜃 𝑒𝑧
0
𝜋
⟹𝐹 = 2𝜋𝑅2 𝜌𝑒 𝑔 2
𝜃0
− 𝑅 cos 𝜃 sin 𝜃 cos 𝜃 𝑑𝜃 𝑒𝑧
2𝑅
⟹𝐹 = 𝜋𝑅2 𝜌𝑒 𝑔 − 3
cos 𝜃0 cos 𝜃0 2 𝑒𝑧
𝜋
⟹𝐹 = 3 𝜌𝑒 𝑔3 𝑒𝑧
A l’équilibre, on a :
𝑃 + 𝐹 │= 𝑚 = 0
𝜋 𝟑 𝟑𝒎
⟹−𝑚𝑔𝑒𝑧 + 3 𝜌𝑒 𝑔3 𝑒𝑧 = 0 ⟹ 𝒉𝒎 = 𝝅𝝆
𝑨𝑵: 𝒉𝒎 = 𝟏𝟐. 𝟒𝟏𝒄𝒎
Énoncé
2-Trouver la valeur maximale 𝜔𝑠 de ω que l’on peut atteindre sans que l’eau déborde du
flacon.
Corrigé
La rotation étant uniforme, l’accélération inertie d’entrainement est radiale compte tenu
des relations établis dans le cour.
𝑎𝑒 = −𝑟𝜔2 𝑒𝑟
𝑑𝑝 = 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑝. 𝑑𝑂𝑀 = 0
𝒓𝝎 𝟐
⟹−𝑔𝑑𝑧 + 𝑟𝜔2 𝑑𝑟 = 0 ⟹ 𝒛 𝒓 = 𝒛𝟎 + 𝟐𝒈
Pour que le fond du flacon soit découvert, il faut et il suffit que le point le plus bas de la
parabole soit en contact avec le fond. Autrement dit :
2
𝑅𝜔 𝟐
𝑧0 = 0 − = 0 ⟹ 𝝎𝟎 = 𝒈𝒉𝟎 𝑨𝑵: 𝝎𝟎 = 𝟑𝟗. 𝟔𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏
4𝑔 𝑹
2- valeur maximale 𝝎𝒔
Pour que l’eau ne déborde pas le flacon, il faut qu’{ chaque instant 𝑧(𝑅) ≤ .
2
𝑅𝜔 2
0 + ≤ ⟹𝜔≤ 𝑔0 × − 1 ⟹ 𝜔 ≤ 𝜔𝑠
4𝑔 𝑅 0
𝒉
𝝎𝒔 = 𝝎𝟎 − 𝟏 𝑨𝑵: 𝝎𝒔 = 𝟔𝟖. 𝟔𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏
𝒉𝟎
On a 𝜔 = 2𝜋𝑁.
Énoncé
Une cuve rectangulaire remplit d’eau jusqu’{ une hauteur 0 = 15𝑐𝑚 est soumise
à une accélération 𝛾 = 𝑎𝑒𝑥 le long d’un axe horizontal, par rapport au référentiel
terrestre. Dans le référentiel mobile la cuve est en équilibre. La base de la cuve est un
carré de coté 𝑏 = 15𝑐𝑚.
2-On constate que pour une valeur de l’accélération, l’une des faces verticales n’est plus
en contact avec le liquide. Calculer la valeur de l’accélération et déduire la hauteur de
l’eau dans la cuve.
Corrigé
𝑑𝑝 = 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑝. 𝑑𝑂𝑀 = 0
Au repos, 𝑉 = 0 𝑏2 . En mouvement, on a :
𝑏 𝑏 𝑧(𝑥) 𝑏
𝑎 𝑎
𝑉= 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 = 𝑏 𝑧0 − 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑏2 𝑧0 − 𝑏
0 0 0 0 𝑔 2𝑔
Énoncé
On place au dessus d’un liquide en équilibre avec l’air ambiant à une distance
𝑑 = 10𝑐𝑚 la partie transversale d’un tube coudé de longueur 𝑙 = 20𝑐𝑚 et de section
négligeable. En faisant tourner le tube { une vitesse angulaire ω uniforme, on constate
que le liquide monte dans le tube de hauteur . La température de l’air, considéré
comme gaz parfait de masse molaire 𝑀 = 29𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 est 𝑇 = 273°𝐾.
Corrigé
Le liquide monte dans le flacon vertical car, l’air contenu dans la branche
horizontale est soumis à la force d’inertie centrifuge, ce qui provoque l’aspiration du
liquide.
𝑀𝜔2 2 𝑀𝜔2 2
𝑟
⟹𝑃 𝑟 = 𝐴𝑒 2𝑅𝑇 ⟹ 𝐴 = 𝑃0 𝑒 (− 2𝑅𝑇 𝑙 )
𝑴𝝎𝟐 𝟐 𝟐
𝑷 𝒓 = 𝑷𝟎 𝒆 𝟐𝑹𝑻 (𝒓 −𝒍 )
L’eau n’est pas soumis { la force centrifuge causée par la rotation du tube. Donc la
variation de la pression de l’eau est :
𝑀 2𝜋𝑁 2 2
⟹𝑃𝑐 − 𝑃𝑎𝑡𝑚 = −𝜔 = −𝑃𝑎𝑡𝑚 1 − 𝑒 − 2𝑅𝑇
𝑙
𝑴 𝟐𝝅𝑵 𝟐 𝟐
𝑷𝒂𝒕𝒎
⟹𝒉= 𝟏 − 𝒆− 𝟐𝑹𝑻
𝒍
𝑨𝑵: 𝒉 = 𝟏𝟎. 𝟐𝟓𝒄𝒎
𝝎
Énoncé
Corrigé
𝑝 = 𝑃𝑀 − 𝑃𝑎𝑡𝑚 = 𝜌𝑒 𝑔 𝑥𝑀 − 𝑥𝑂 = 𝜌𝑒 𝑔𝑅 cos 𝜃
1
𝑑𝑓 = 𝜌𝑒 𝑔𝑅𝑙𝑅 cos 𝜃 2 𝑑𝜃𝑒𝑥 + sin 2𝜃 𝑑𝜃𝑒𝑦
2
𝜋 𝜋
1
𝑓 = 𝜌𝑒 𝑔𝑅2 𝑙 2
0
cos 𝜃 2 𝑑𝜃𝑒𝑥 + 2 2
0
sin 2𝜃 𝑑𝜃𝑒𝑦
1 𝜋
⟹𝑓 = 2 𝜌𝑒 𝑔𝑅2 𝑙 𝑒
2 𝑥
+ 𝑒𝑦
Énoncé
Corrigé
𝑝 = 𝑃𝑀 − 𝑃𝑎𝑡𝑚 = 𝜌𝑒 𝑔 𝑧𝑀 − 𝑧𝑂 = 𝜌𝑒 𝑔𝑧 𝑐𝑎𝑟, 𝑧𝑂 = 0 𝑒𝑡 𝑧𝑀 = 𝑧
𝑧 = 𝐿 sin 𝛼 ⟹ 𝑑𝑧 = 𝑑𝐿 sin 𝛼 , 0 ≤ 𝐿 ≤ 𝑏 𝑒𝑡 0 ≤ 𝑦 ≤ 𝑎
⟹ 𝑝 = 𝜌𝑒 𝑔𝐿 sin 𝛼
𝟏
𝒇= 𝝆 𝒈𝒂𝒃𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝜶 𝒏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒏 = − 𝐜𝐨𝐬 𝜶 𝒆𝒛 + 𝐬𝐢𝐧 𝜶 𝒆𝒙
𝟐 𝒆
2- moment résultant en O.
𝑎 𝑏
𝑀𝑂 = 𝑂𝑀 𝑑𝑓 = 𝜌𝑒 𝑔 sin 𝛼 𝑑𝑦 𝐿2 𝑑𝐿 𝑒𝑦
0 0
𝟏
⟹ 𝑴𝑶 = 𝝆 𝒈𝒂𝒃𝟑 𝐬𝐢𝐧 𝜶 𝒆𝒚
𝟑 𝒆
𝑂𝐴 ∧ 𝑓 = 𝑀𝑂 , 𝑂𝐴 = 𝑂𝐴 cos 𝛼 𝑒𝑥 − sin 𝛼 𝑒𝑧
1 1 2𝑏
𝑂𝐴. 𝜌𝑒 𝑔𝑎𝑏2 sin 𝛼 𝑒𝑦 = 𝜌𝑒 𝑔𝑎𝑏3 sin 𝛼 𝑒𝑦 ⟹ 𝑂𝐴 =
2 3 3
𝟐𝒃
𝑶𝑨 = 𝐜𝐨𝐬 𝜶 𝒆𝒙 − 𝐬𝐢𝐧 𝜶 𝒆𝒛
𝟑
Énoncé
Corrigé
A l’équilibre, 𝑃 + 𝐹 + 𝑅 = 0
⟹ 𝐹𝑥 + 𝑅𝑥 𝑒𝑥 + 𝐹𝑦 + 𝑅𝑦 − 𝑚𝑔 𝑒𝑦 = 0
𝑅𝑥 = −𝐹𝑥
𝑅𝑦 = 𝑚𝑔 − 𝐹𝑦
│𝑅 │ │𝐹𝑦 −𝑚𝑔 │
Par définition, 𝜇𝑠 ≤ │𝑅𝑦 │ ⟹ 𝜇𝑠 ≤ │𝐹𝑥 │
𝑥
1
𝑚 = 𝜌𝑏 𝑉𝑏 = 𝐿𝐻𝑙𝜌𝑏
2
1
│𝐹𝑦 − 2 𝐿𝐻𝑙𝜌𝑏 │
𝜇𝑠 ≤
│𝐹𝑥 │
𝐻
Le vecteur normal est 𝑛 = − sin 𝛼 𝑒𝑥 + cos 𝛼 𝑒𝑦 avec tan 𝛼 = 𝐿 .
𝑑𝑆 = 𝑙𝑑𝑂𝑀
𝑝 = 𝑃𝑀 − 𝑃𝑎𝑡𝑚 = 𝜌𝑒 𝑔 − 𝑦
𝐿
𝐹 = 𝑙𝜌𝑒 𝑔 − 𝑦 𝑑𝑦 𝑒𝑥 − − 𝑦 𝑑𝑦 𝑒𝑦
0 𝐻 0
1
1 𝐿
𝐹𝑥 = 2 𝜌𝑒 𝑔𝑙2
2
⟹𝐹 = 2 𝜌𝑒 𝑔𝑙 𝑒𝑥 − 𝐻 𝑒𝑦 ⟹ 1 𝐿
𝐹𝑦 = − 2 𝜌𝑒 𝑔𝑙2 𝐻
Énoncé
𝑦 𝑥 2
= − 1 Où 0 = 12𝑚 et 𝑏 = 4𝑚. Calculer la somme des forces de pression exercée
0 𝑏
par l’eau. On donne :
0≤𝑥≤𝑏
−0 ≤ 𝑦 ≤ 0
0≤𝑧≤𝑎
Corrigé
𝑛 = cos 𝛼 𝑒𝑥 − sin 𝛼 𝑒𝑦
𝑑𝐹 = 𝑎𝑝 𝑑𝑦𝑒𝑥 − 𝑑𝑥𝑒𝑦
𝑝 = 𝑃𝑀 − 𝑃𝑎𝑡𝑚 = −𝜌𝑒 𝑔𝑦
𝑦 𝑥 2
= −1
0 𝑏
0 𝑏 2
𝑥
𝐹 = −𝑎𝜌𝑒 𝑔 𝑦𝑑𝑦 𝑒𝑥 − 0 − 1 𝑑𝑥𝑒𝑦
− 0 0 𝑏
0 2 2𝑏0
𝐹 = 𝑎𝜌𝑒 𝑔 𝑒𝑥 − 𝑒
2 3 𝑦
La cinématique des fluides est une branche de la mécanique des fluides qui étudie
les mouvements des fluides. Dans ce chapitre, nous présentons les principaux types
d’écoulements.
1.1-Représentation Lagrangienne
On peut de manière analogue { ce qu’on fait en mécanique des solides, isoler par
la pensée ou en trouvant un moyen de visualisation, coloration par exemple d’une partie
restreinte du fluide appelée particule et la suivre au cour du temps, c’est-à-dire
connaitre à chaque instant sa position. Cette position sera connue, exemple par ses
coordonnées cartésiennes :
𝑥 𝑡, 𝑥0 , 𝑦0 , 𝑧0 , 𝑦 𝑡, 𝑥0 , 𝑦0 , 𝑧0 𝑒𝑡 𝑧 𝑡, 𝑥0 , 𝑦0 , 𝑧0
Cette façon de décrire la cinématique des fluides, est appelée méthode de Lagrange.
1.2-Représentation Eulérienne
𝑣 𝑡, 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝑣𝑥 𝑡, 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝑒𝑥 + 𝑣𝑦 𝑡, 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝑒𝑦 + 𝑣𝑧 𝑡, 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝑒𝑧 (4.1)
2.2-Écoulement uniforme
2.3-Écoulement plan
L’écoulement du fluide est dit plan si le champ des vitesses est { chaque instant
parallèle à un même plan et est invariant en tout point d’un axe perpendiculaire { ce
plan.
2.4-Écoulement irrotationnel
2.5-Ligne de courant
On appelle ligne de courant une courbe dont la direction est tangente à chaque
instant à la direction du champ de vitesse.
𝑣 ∧ 𝑑0𝑀 = 𝑂 (4.3)
2.6-Tube de courant
2.7-Ligne d’émission
C’est une courbe constitué par l’ensemble des points atteints { un instant donné
par des particules passées antérieurement en un même point.
2.8-Trajectoires
L’ensemble des points M occupés par une particule fluide donnée est appelé
trajectoire. Elle est déterminée par les relations suivantes :
𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧
𝑑𝑡 = , 𝑑𝑡 = , 𝑑𝑡 = (4.4)
𝑣𝑥 (𝑡, 𝑥, 𝑦, 𝑧) 𝑣𝑦 (𝑡, 𝑥, 𝑦, 𝑧) 𝑣𝑧 (𝑡, 𝑥, 𝑦, 𝑧)
3-Équation de continuité
3.1-Dérivée particulaire
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
= 𝑑𝑡 + 𝑣𝑥 𝑑𝑡 + 𝑣𝑦 𝑑𝑡 + 𝑣 𝑑𝑡
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑧
𝑑𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
⟹ 𝑑𝑡 = 𝜕𝑡
+
𝜕𝑥
𝑣𝑥 +
𝜕𝑦
𝑣𝑦 +
𝜕𝑧
𝑣𝑧
Donc :
𝑑𝑓 𝜕𝑓
= + 𝑣 . 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑓 (4.5)
𝑑𝑡 𝜕𝑡
𝑑𝑓 𝐷𝑓
La quantité 𝑑𝑡 ainsi définie est appelée dérivée particulaire. On la note aussi 𝑑𝑡
.
𝜕𝐴 𝜕𝐴 𝜕𝐴 𝜕𝐴
= 𝑑𝑡 + 𝑣𝑥 𝑑𝑡 + 𝑣𝑦 𝑑𝑡 + 𝑣 𝑑𝑡
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑧
𝑑𝐴 𝜕𝐴 𝜕 𝜕 𝜕
= + 𝑣𝑥 𝑒𝑥 + 𝑣𝑦 𝑒𝑦 + 𝑣𝑧 𝑒𝑧 𝑒𝑥 + 𝑒𝑦 + 𝑒𝑧 𝐴
𝑑𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
Donc :
𝑑𝐴 𝜕𝐴 𝜕𝐴 1
= + 𝑣. ∇ 𝐴 = + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝐴2 + 𝑟𝑜𝑡𝑣 ∧ 𝑣 (4.6)
𝑑𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡 2
3.2-Équation de continuité
Comme 𝑑𝑀 = 𝜌𝑑𝜏, on a compte tenu du fait que le volume du Domaine varie dans le
temps :
𝑑𝑀 𝑑 𝜕𝜌 𝑑
= 𝜌 𝑑𝜏 = 𝑑𝜏 + 𝜌 𝑑𝜏
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝜕𝑡 𝑑𝑡
𝑑
Afin de calculer la quantité 𝜌 𝑑𝑡 𝑑𝜏 , nous allons supposer que le domaine évolue à la
même vitesse que la particule fluide.
Ainsi, au bout d’un temps infiniment petit 𝑑𝑡, la particule aura parcouru la distance 𝑑𝑙 =
𝑣 𝑑𝑡.
De plus, la particule se trouve à tout instant dans le domaine D délimité par la surface 𝜕𝐷
d’aire 𝑑𝑆 = 𝑛𝑑𝑆. 𝑛 est le vecteur normale unitaire à la surface considérée.
𝑑𝜏 = 𝑙 . 𝑛𝑑𝑆
𝑑 𝑑𝑙
⟹𝑑𝑡 𝑑𝜏 = 𝑑𝑡
. 𝑛𝑑𝑆 = 𝑣 . 𝑛𝑑𝑆
𝑑
⟹ 𝜌 𝑑𝜏 = 𝜌𝑣. 𝑛𝑑𝑆 = 𝑑𝑖𝑣 𝜌𝑣 𝑑𝜏
𝑑𝑡
Cette relation n’est rien d’autre que l’application du théorème de Green Ostrogradsky
démontré au chapitre1.
𝑑𝑀 𝜕𝜌
= + 𝑑𝑖𝑣 𝜌𝑣 =0
𝑑𝑡 𝜕𝑡
4-Notion de débit
4.1-Débit volumique
4.2-Débit massique
𝑞𝑉 = 𝑆𝑣 (4.10)
𝑞𝑉
𝑣𝑚𝑜𝑦 = (4.11)
𝑆
La vitesse moyenne apparait comme la vitesse uniforme à travers la section 𝑆 qui
assurerait le même débit que la répartition réelle des vitesses.
Il en découle que la relation (4.12) est un cas particulier de la relation (4.13): pour un
fluide incompressible, on a 𝜌1 = 𝜌2 = 𝑐𝑡𝑒
5.1-Vitesse
𝑑𝑂𝑀
𝑣= (4.14)
𝑑𝑡
5.2-Accélération
𝑑𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑣 1
𝑎= = + 𝑣. ∇ 𝑣 = + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑣 2 + 𝑟𝑜𝑡𝑣 ∧ 𝑣 (4.15)
𝑑𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡 2
6.1-Hypothèses
Un écoulement est plan lorsque la vitesse en tout point est parallèle à un plan
(𝑥𝑂𝑦) et que les vitesses en tous les points d’une droite parallèle { (𝑂𝑧) sont les mêmes.
Nous nous limiterons dans ce paragraphe { l’étude des écoulements plans, permanents,
irrotationnels des fluides parfaits et incompressibles.
Ces écoulements, comme nous le verrons, sont représentés par des fonctions
analytiques d’une variable complexe.
𝑣𝑧 = 0
Il en résulte que les composantes suivant (𝑂𝑥) et (𝑂𝑦) du vecteur tourbillon sont
nulles en tout point. En outre, la composante suivant (𝑂𝑧) doit aussi être nulle pour que
l’écoulement soit irrotationnel, ce qui donne la relation :
1 𝜕𝑣𝑦 𝜕𝑣𝑥
𝜔𝑧 = − =0 (4.17)
2 𝜕𝑥 𝜕𝑦
Comme le fluide est parfait, l’écoulement reste irrotationnel et cette relation reste
valable au cours du temps.
D’autre part, le fluide est incompressible. Donc sa masse volumique est constante et
l’équation
𝜕𝜌
+ 𝑑𝑖𝑣 𝜌𝑣 = 0
𝜕𝑡
se réduit à :
𝜕𝑣𝑥 𝜕𝑣𝑦
𝑑𝑖𝑣 𝑣 = 0 ⟹ + =0 (4.18)
𝜕𝑥 𝜕𝑦
6.2-Fonctions harmoniques
𝜕 2 𝑣𝑥 𝜕 2 𝑣𝑥
+ =0
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 ∆𝑣𝑥 𝑥, 𝑦 = 0
⟹ 4.19
𝜕 2 𝑣𝑦 𝜕 2 𝑣𝑦 ∆𝑣𝑦 𝑥, 𝑦 = 0
+ = 0
𝜕𝑥 2 𝜕𝑣 2
𝜕2 𝜕2
𝜑 𝑥, 𝑦 + 𝜑 𝑥, 𝑦 = 0 ⟹ ∆𝜑 𝑥, 𝑦 = 0 4.21
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2
6.4-Fonction de courant
Les lignes 𝛹 𝑥, 𝑦 = 𝑐𝑡𝑒 sont les lignes de courant, puisque le débit est le même pour
deux points appartenant à une telle ligne. Connaissant la fonction de courant, on peut en
déduire la vitesse, qui est tangente à la ligne de courant 𝛹 𝑥, 𝑦 = 𝑐𝑡𝑒, et donc la
grandeur est inversement proportionnelle à la distance entre deux lignes de courant
voisines. En effet, le produit de cette distance par la vitesse est égal au débit du fluide
entre les deux lignes de courant, qui est constant (figure 4.2).
De cette relation, on a :
𝜕𝛹
𝑣𝑥 = −
𝜕𝑦
(4.23)
𝜕𝛹
𝑣𝑦 =
𝜕𝑥
De l’équation (4.17), on a :
𝜕2 𝜕2
𝛹 𝑥, 𝑦 + 2 𝛹 𝑥, 𝑦 = 0 ⟹ ∆𝛹 𝑥, 𝑦 = 0 4.21
𝜕𝑥 2 𝜕𝑣
Donc la fonction de courant est une fonction harmonique.
Les écartements entre deux lignes de courant successives au voisinage d’un point,
et entre deux équipotentielles, sont tous deux inversement proportionnels à la vitesse
en ce point. En outre, les lignes de courant et les équipotentielles sont orthogonales. Il en
résulte que la figure formé par deux courbes successives de chaque famille forme un
carré, au second ordre prés. Elle se rapproche d’autant plus d’un carré que les réseaux
des courbes sont plus serrés. On appelle ces réseaux les petits carreaux. Cette propriété
On voit aussi que les fonctions φ et Ψ jouent des rôles symétriques, et que à tout
écoulement en correspond un autre orthogonal au premier dont les lignes 𝜑 = 𝑐𝑡𝑒 sont
les lignes de courants et les lignes 𝛹 = 𝑐𝑡𝑒 sont les équipotentielles. Tout réseau de
petits carreaux représente deux écoulements. Dans le cas de la figure 4.3, ces deux
écoulements sont d’ailleurs symétriques.
De plus, les diagonales d’un carré sont égales et se coupent { l’angle droit. Donc
en traçant les diagonales d’un réseau de petits carreaux, on obtient un autre réseau de
petits carreaux qui représente un autre écoulement irrotationnel (figure 4.4).
Figure 4.4 : fonction obtenue par tracés diagonaux à partir de la figure 4.3.
6.6-Fonctions analytiques
𝑍 = 𝜑 𝑥, 𝑦 + 𝑖𝛹 𝑥, 𝑦 (4.22)
En effet, on a :
𝜕𝜑 𝜕𝛹 𝜕𝜑 𝜕𝛹
+ 𝑖 𝑑𝑥 +
𝑑𝑍 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 + 𝑖 𝜕𝑦 𝑑𝑦
= 4.23
𝑑𝑧 𝑑𝑥 + 𝑖𝑑𝑦
𝜕𝜑 𝜕𝛹
𝑣𝑥 = − 𝜕𝑥 = − 𝜕𝑦
Or, 𝜕𝜑 𝜕𝛹
4.24
𝑣𝑦 = − 𝜕𝑦 = 𝜕𝑥
𝜕𝜑 𝜕𝛹
𝑑𝑍 𝜕𝑥 + 𝑖 𝜕𝑥 (𝑑𝑥 + 𝑖𝑑𝑦) 𝜕𝜑 𝜕𝛹
⟹ = = +𝑖 = −𝑣𝑥 + 𝑖𝑣𝑦
𝑑𝑧 𝑑𝑥 + 𝑖𝑑𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝜑 𝑥, 𝑦 = 𝑥𝑉0
(4.27)
𝛹 𝑥, 𝑦 = 𝑦𝑉0
Les équipotentielles sont des droites parallèles { l’axe (𝑂𝑦) et les lignes de courant sont
des droites parallèles { l’axe (𝑂𝑥).
L’écoulement est rectiligne uniforme et la vitesse est la même en tout point, elle est
parallèle { l’axe 𝑂𝑥 .
𝒛
6.6.2-Fonction 𝒁 𝒛 = 𝒊𝒂𝑽𝟎 𝒍𝒏 𝒂
: tourbillon
𝑟
On a 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑟𝑒 𝑖𝜃 ⟹𝑍 𝑧 = 𝑎𝑖 ln 𝑎
+ 𝑖𝜃 𝑉0 = 𝜑 + 𝑖𝛹
𝜑 = −𝑎𝜃𝑉0
⟹ 𝑟
𝛹 = 𝑎𝑉0 𝑙𝑛 𝑎
𝒂𝟐
6.6.3-Fonction 𝒁 𝒛 = 𝒛
𝑽𝟎 : doublet
C’est l’écoulement représenté par la superposition d’une source et d’un puits de même
débit placés tous deux sur l’axe (𝑂𝑥), et qu’on rapproche indéfiniment l’un de l’autre en
augmentant leur intensité.
Les équipotentielles 𝜑 𝑥, 𝑦 = 𝑘1 sont des cercles passant par l’origine dont les centres
sont sur (𝑂𝑥).
2 2
2
𝑎2 𝑉0
2
𝑎2 𝑉0 2
𝑎2 𝑉0
𝑥 +𝑦 − 𝑥=0⟹ 𝑥− +𝑦 = (4.52)
𝑘1 2𝑘1 2𝑘1
Les lignes de courant 𝛹(𝑥, 𝑦) = 𝑘2 sont des cercles passant par l’origine et dont les
centres sont sur (𝑂𝑦).
2 2
2
𝑎2 𝑉0
2
𝑎2 𝑉0 𝑎2 𝑉0
𝑥 +𝑦 + 𝑦 = 0 ⟹ 𝑥2 + 𝑦 + = (4.53)
𝑘2 2𝑘2 2𝑘2
Comme 𝑧 = 𝑟𝑒 𝑖𝜃 , on a :
𝑑𝑍 𝑎 2 𝑉0 𝑎 2 𝑉0
= −𝑣𝑥 + 𝑖𝑣𝑦 = − =− 𝑒 −2𝑖𝜃 (4.54)
𝑑𝑧 𝑧2 𝑟2
𝒂𝟐
6.6.4-Fonction 𝒁 𝒛 = 𝒛 + 𝒛
𝑽𝟎 : superposition d’un doublet et d’un écoulement
parallèle
On a :
𝑥 − 𝑖𝑦 2
𝑍 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 + 𝑎 𝑉0 = 𝜑 𝑥, 𝑦 + 𝑖𝛹 𝑥, 𝑦 (4.55)
𝑥2 + 𝑦2
𝑥 2 +𝑦 2 +𝑎 2
𝜑(𝑥, 𝑦) = 𝑥 𝑉0
𝑥 2 +𝑦 2
⟹ 𝑥 2 +𝑦 2 −𝑎 2
(4.56)
𝛹 𝑥, 𝑦 = 𝑦 𝑉0
𝑥 2 +𝑦 2
La vitesse est
𝑑𝑍 𝑎2
= −𝑣𝑥 + 𝑖𝑣𝑦 = 1 − 2 𝑉0 (4.57)
𝑑𝑧 𝑧
𝒂𝟐 𝒛
6.6.5-Fonction 𝒁 𝒛 = 𝒛 + 𝒛
𝑽𝟎 + 𝒊𝒂𝑽𝟎 𝒍𝒏 𝒂
: superposition d’un écoulement
uniforme, d’un doublet et d’un tourbillon
Le cercle étant une ligne de courant pour les deux écoulements qu’on superpose,
il l’est également pour l’écoulement résultant. Sur le demi-cercle supérieur, les vitesses
des deux écoulements s’ajoutent, sur le demi-cercle inférieur, elles se retranchent. Il en
résulte que les carreaux sont plus petits au dessus du cercle qu’au dessous vitesse plus
grande) (figure 4.8).
𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑎2
𝜑 𝑥, 𝑦 = 𝑥 𝑉0 − 𝜃𝑉0
𝑥2 + 𝑦2
(4.58)
𝑥 2 + 𝑦 2 − 𝑎2 𝑥2 + 𝑦2
𝛹 𝑥, 𝑦 = 𝑦 𝑉0 + 𝑎𝑉0 𝑙𝑛
𝑥2 + 𝑦2 𝑎
𝑦
Avec 𝜃 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥
La vitesse est :
𝑑𝑍 𝑎2 𝑖𝑎
= −𝑣𝑥 + 𝑖𝑣𝑦 = 1 − 2 + 𝑉 (4.59)
𝑑𝑧 𝑧 𝑧 0
𝑖𝑎 𝑎 3
Elle est nulle pour 𝑧 2 + 𝑖𝑎𝑧 − 𝑎2 = 0⟹𝑧 = 2
± 2
𝑎 3
𝑥=±
2 4.60
𝑎
𝑦=
2
Les deux points d’arrêt sont situés sur la partie inférieure du demi-cercle,
symétriquement par rapport à (𝑂𝑦). La fonction a des pôles { l’origine et { l’infini.
7-Étude du tourbillon
La distribution des vitesses d’un fluide { un instant donné est représentée par le
vecteur 𝑣 qui est fonction des coordonnées (𝑥, 𝑦, 𝑧)et du temps t. C’est un champ
vectoriel.
𝛤= 𝑣 𝑥, 𝑦, 𝑧 𝑑𝑠 (4.61)
Soit 𝑆 la surface s’appuyant sur le contour C, la circulation du champ des vitesses s’écrit
encore sous la forme :
La circulation du champ des vitesses le long d’un contour fermé C est égale au double du
flux du vecteur tourbillon à travers une surface S s’appuyant sur ce contour.
Le vecteur tourbillon est constant dans tout le fluide. Il est en chaque point parallèle à
𝑂𝑧 :
1
𝜔= 𝑟𝑜𝑡𝑣 = 𝜔0 𝑒𝑧 (4.65)
2
La circulation autour d’une courbe fermée tracée dans le plan (𝑥𝑂𝑦) est proportionnelle
à la surface limitée par cette courbe. Comme l’illustre la figure ci-dessous.
7.2-Écoulement irrotationnel
7.3-Conservation de la circulation
Une ligne fermée C constituée toujours par les mêmes particules de fluide
s’appelle une ligne fluide ; elle est entrainée avec l’écoulement.
Théorème : Dans un fluide parfait sans viscosité , la circulation le long d’une ligne fluide
reste constante.
Nous constatons que cette propriété est réalisée dans les deux exemples
précédents. L’écoulement correspondant peut être celui d’un fluide parfait.
Pour établir cette relation, nous montrons d’abord qu’il y a pour un fluide parfait
un potentiel des accélérations.
𝑑𝑝
𝑎 = −𝑔𝑟𝑎𝑑 + 𝑔𝑧 4.68
𝜌
𝑎. 𝑑𝑠 = 0 (4.69)
a une dérivée par rapport au temps qui est 𝑎 et le vecteur 𝑑𝑠 a aussi une dérivée par
rapport au temps qui est la différence des vitesses de ses extrémités, soit 𝑑𝑣 . Donc :
𝑑𝛤 𝑑 1
= 𝑣 𝑑𝑠 = 𝑎. 𝑑𝑠 + 𝑣 𝑑𝑣 = 𝑎. 𝑑𝑠 + 𝑑(𝑣 2 ) (4.71)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
𝑎. 𝑑𝑠 = 0
Or, (4.72)
𝑑(𝑣 2 ) = 0
𝑑𝛤
Donc : 𝑑𝑡 = 0 (4.73)
Une ligne tangente en chacun des ses points au vecteur tourbillon s’appelle une
ligne de tourbillons.
Le long de toute courbe fermée quelconque tracée sur une surface de tourbillons,
la circulation est nulle (formule et de Stokes). Comme elle ne change pas au cours du
temps, une surface de tourbillons reste telle si elle est entrainée avec les particules
fluides. Une ligne de tourbillon est l’intersection de deux surfaces de tourbillons donc
elle reste constante au cours du temps.
Dans les fluides réels qui sont visqueux, la circulation ne se conserve pas et des
tourbillons peuvent se former (et ainsi disparaitre) par action de la viscosité. Mais
comme les forces de viscosité sont relativement faibles, les tourbillons sont lents à se
former, de sorte que dans bien des cas leur intensité reste négligeable (sauf dans les
zones où il y a des gradients de vitesse élevés, c'est-à-dire au contact des parois : c’est la
couche limite de l’écoulement .
8-Exercices
Énoncé
Le champ des vitesses d’un fluide en régime stationnaire est donné par :
Corrigé
𝑥 = 𝑘1 𝑦
⟹ 𝑘
𝑥 = 𝑧 22
Énoncé
Corrigé
Donc :
𝑏 + 𝑘𝑡
𝑦 𝑥, 𝑡 = 𝑥 + 𝑐𝑡𝑒 = 𝑝 𝑡 𝑥 + 𝑐𝑡𝑒(𝑡)
𝑎
Les lignes de courant en un point 𝑀(𝑥, 𝑦)sont des droites affines dont la pente
𝑏+𝑘𝑡
𝑝 𝑡 =
𝑎
varie linéairement dans le temps. La constante spatiale 𝑐𝑡𝑒(𝑡) qui est
l’ordonnée { l’origine est aussi une fonction du temps. Pour des temps suffisamment
élevés, les lignes de courant sont parallèles { l’axe (𝑂𝑦) Car la pente 𝑝(𝑡) tend vers
l’infinie quand le temps est infini.
𝑥 𝑡 = 𝑎𝑡 + 𝑥0
⟹ 1
𝑦 𝑡 = 2 𝑘𝑡 2 + 𝑏𝑡 + 𝑦0
Énoncé
Un fluide s’écoule dans une conduite cylindrique avec une distribution des
8𝑟 2
− 2
vitesses de la forme 𝑣 = 𝑉0 𝑒 𝑒𝑧 . 𝑟 𝑒𝑡 𝑅 Sont respectivement la coordonnée radiale et
𝑅
Corrigé
8𝑟 2
− 2
𝑑𝑞𝑉 = 𝑣 . 𝑑𝑆𝑧 = 𝑉0 𝑒 𝑅 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜑 𝑜ù 0 ≤ 𝑟 ≤ 𝑅, 0 ≤ 𝜑 ≤ 2𝜋
𝑅 8𝑟 2
− 2
𝑞𝑉 = 2𝜋𝑉0 𝑟𝑒 𝑅 𝑑𝑟
0
𝜋𝑉0 𝑅2
𝑞𝑉 = 1 − 𝑒 −8
8
Par définition, on a :
𝑽𝟎
𝑞𝑉 = 𝑆𝑣𝑚𝑜𝑦 = 𝜋𝑅2 𝑣𝑚𝑜𝑦 ⟹ 𝒗𝒎𝒐𝒚 = 𝟏 − 𝒆−𝟖
𝟖
Énoncé
Un fluide de masse volumique 𝜌 s’écoule dans une conduite cylindrique avec une
distribution radiale des vitesses de la forme
𝑟2
𝑣 = 𝑉0 1 − 𝑒
𝑅2 𝑧
2-Calculer le débit d’énergie cinétique puis comparer le à celui obtenu en supposant que
la vitesse est uniforme et égale à la vitesse moyenne.
Corrigé
𝑟2
𝑑𝑞𝑚 = 𝜌𝑣 𝑑𝑆𝑧 = 𝜌𝑉0 1 − 𝑟𝑑𝑟𝑑𝜑 𝑜ù 0 ≤ 𝑟 ≤ 𝑅, 0 ≤ 𝜑 ≤ 2𝜋
𝑅2
𝑅
𝑟2
𝑞𝑚 = 2𝜋𝜌𝑉0 1 − 2 𝑟𝑑𝑟
0 𝑅
1
𝑞𝑚 = 𝜌𝑉0 𝜋𝑅2
2
𝒒𝑽 𝒒𝒎 𝟏
𝒗𝒎𝒐𝒚 = = = 𝑽
𝑺 𝑺𝝆 𝟐 𝟎
2𝜋 𝑅 3
1 2
1 2
1 𝑟2
𝑞𝑒 = 𝑣 𝑑𝑞𝑚 = 𝑣 𝑣𝑑𝑆𝑧 = 𝑑𝜑 𝑟 1− 2 𝑑𝑟
2 2 2 0 0 𝑅
𝜋 2 3
𝑞𝑒 = 𝜌𝑅 𝑉0
8
Exercice 5: Accélération d’une particule fluide le long d’un axe vertical descendant
Énoncé
Dans la description Eulérienne du mouvement d’un fluide le long d’un axe verticale
descendent 𝑂𝑧 , le champ de vitesse a pour expression pour tout 𝑡 et 𝑧 différent de
zéro.
2𝑧
𝑣= 𝑒
𝑡 𝑧
Calculer le champ d’accélération 𝑎 𝑧, 𝑡 .
Corrigé
𝜕𝑣 1
𝑎 𝑧, 𝑡 = + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑣 2 + 𝑟𝑜𝑡𝑣 ∧ 𝑣
𝜕𝑡 2
𝜕𝑣 1 2𝑧
𝑟𝑜𝑡𝑣 = 0 , = − 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑣 2 = − 2 𝑒𝑍
𝜕𝑡 4 𝑡
Donc :
𝟐𝒛
𝒂 𝒛, 𝒕 = 𝒆𝒛
𝒕𝟐
Énoncé
𝑣 𝑥, 𝑦, 𝑧 = 𝑦 2 + 𝑧 2 𝑒𝑥 + 𝑥 2 + 𝑧 2 𝑒𝑦 + 𝑥 2 + 𝑦 2 𝑒𝑧
Corrigé
Il suffit de montrer que la divergence du champ des vitesses est nulle (Ce qui est trivial).
Énoncé
Corrigé
𝑘 = 𝜔𝑡 𝑟𝐶 2
La circulation du champ des vitesses est constante sur une ligne fluide et on a :
𝛤= 𝑣 𝑑𝑙 = 𝑟𝑜𝑡𝑣𝑑𝑆 = 2 𝜔 𝑑𝑆
⟹2𝜋𝑟. 𝜔𝑡 𝑟 = 2𝜔. 𝜋𝑟 2 ⟹ 𝜔 = 𝜔𝑡 ⟹ 𝝎 = 𝝎𝒕 𝒆𝒛
Énoncé
Corrigé
1 2 1
𝑍 𝑧 = 𝑘𝑧 = 𝑍 𝑧 = 𝑘(𝑥 2 − 𝑦 2 + 2𝑖𝑥𝑦) = 𝜑(𝑥, 𝑦) + 𝑖𝛹(𝑥, 𝑦)
2 2
1
𝜑 𝑥, 𝑦 = 𝑘 𝑥 2 − 𝑦 2
2
𝛹 𝑥, 𝑦 = 𝑘𝑥𝑦
Exercice 9:
Énoncé
𝜑 𝑥, 𝑦 = 𝑥 2 − 2𝑦 − 𝑦 2
Corrigé
𝑍 𝑧 = 𝜑 𝑥, 𝑦 + 𝑖𝛹 𝑥, 𝑦 = 𝑥 2 − 2𝑦 − 𝑦 2 + 2𝑖𝑥 1 + 𝑦
2
𝑍 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 + 2𝑖 𝑥 + 𝑖𝑦 = 𝑧 2 + 2𝑖𝑧
𝑥 2 − 2𝑦 − 𝑦 2 = 𝑐𝑡𝑒
Exercice 10:
Énoncé
Corrigé
1 2𝑥 2 1 2𝑦 2
𝑑𝑖𝑣𝑣 = − − + −
𝑥2 + 𝑦2 𝑥2 + 𝑦2 2 𝑥2 + 𝑦2 𝑥2 + 𝑦2 2
2 2(𝑥 2 + 𝑦 2 )
=− −
𝑥2 + 𝑦2 𝑥2 + 𝑦2 2
𝜕 𝜕 𝑥
𝑣𝑥 = − 𝜑=− 𝛹=− 2
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝑥 + 𝑦2
𝜕 𝜕 𝑦
𝑣𝑦 = − 𝜑 = 𝛹=− 2
𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝑥 + 𝑦2
𝑦
𝛹 𝑥, 𝑦 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛
𝑥
1
𝜑 𝑥, 𝑦 = 𝑙𝑛 𝑥 2 + 𝑦 2
2
𝑦
𝑍 𝑧 = 𝜑 𝑥, 𝑦 + 𝑖𝛹 𝑥, 𝑦 = 𝑙𝑛 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑖𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛
𝑥
𝑦
En posant 𝜃 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥
et │𝑧│ = 𝑥 2 + 𝑦 2 , on a :
𝒁 𝒛 = 𝒍𝒏│𝒛│𝒆𝒊𝜽 = 𝒍𝒏𝒛
𝜕 𝜕2
∆𝜑 = 𝜑 + 𝜑
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2
𝜕 1 2𝑥 2
𝜑 = −
𝜕𝑥 2 𝑥2 + 𝑦2 𝑥2 + 𝑦2 2
⟹ ∆𝝋 = 𝟎
𝜕 1 2𝑦 2
𝜑= 2 − 2
𝜕𝑦 2 𝑥 + 𝑦2 𝑥 + 𝑦2 2
𝜕 𝜕2
∆𝛹 = 𝛹 + 𝛹
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2
𝝏 𝟐𝒙𝒚
𝟐
𝜳= 𝟐
𝝏𝒙 𝒙 + 𝒚𝟐 𝟐
⟹ ∆𝜳 = 𝟎
𝝏 𝟐𝒙𝒚
𝜳=− 𝟐
𝝏𝒚𝟐 𝒙 + 𝒚𝟐 𝟐
Donc le potentiel des vitesses et la fonction de courant sont des fonctions harmoniques.
4- vecteur tourbillon
𝜕 2𝑥𝑦
𝑣𝑥 = 2
𝜕𝑦 𝑥 + 𝑦2 2 𝟏
⟹𝝎= 𝒓𝒐𝒕𝒗 = 𝟎
𝜕 2𝑥𝑦 𝟐
𝑣𝑦 = 2
𝜕𝑥 𝑥 + 𝑦2 2
Énoncé
Corrigé
𝑑 𝑑𝜌
𝜌 = −𝜌𝑑𝑖𝑣𝑣 = −2𝑎𝜌 ⟹ = −2𝑎𝑑𝑡
𝑑𝑡 𝜌
⟹𝝆 𝒕 = 𝝆𝟎 𝒆−𝟐𝒂𝒕
3- vorticité et le potentiel
L’écoulement est irrotationnel et le champ des vitesses dérive d’un potentiel scalaire.
𝜕
𝑣𝑥 = − 𝜑(𝑥, 𝑦) = 𝑎𝑥 𝑎
𝜕𝑥
𝜕 ⟹ 𝜑 𝑥, 𝑦 = − 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑐𝑡𝑒
2
𝑣𝑦 = − 𝜑(𝑥, 𝑦) = 𝑎𝑦
𝜕𝑦
𝑟𝑜𝑡𝑣 = 0
Exercice 12:
Énoncé
Corrigé
1- la vorticité
Énoncé
Corrigé
1-justification
𝑣 𝑥 = 0, 𝑦 = 0 = 𝑣𝑥 𝑥 = 0 𝑒𝑥 + 𝑣𝑦 𝑥 = 0, 𝑦 = 0 𝑒𝑦 = 𝑈𝑒𝑥
Donc :
𝑣 𝑥 = 0, 𝑦 = 0 = 𝑣𝑥 𝑥 = 0 𝑒𝑥 = 𝑈𝑒𝑥
𝐿2 𝐿2
𝑑𝑞𝑉 = 𝑣 𝑑𝑆𝑥 = 𝑣𝑥 𝑥 𝑑𝑦𝑑𝑧 𝑜ù − ≤ 𝑦≤ 𝑒𝑡 0 ≤ 𝑧 ≤ 𝐷
𝐿+𝑥 𝐿+𝑥
Donc :
𝒙
𝒗𝒙 𝒙 = 𝟏 + 𝑼
𝑳
3- fonction de courant
𝜕 𝜕 𝑈 𝑈
𝑣𝑦 = − 𝑣𝑥 = − ⟹ 𝑣𝑦 (𝑥, 𝑦) = − 𝑦
𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝐿 𝐿
𝜕 𝑥
𝑣𝑥 = − 𝜕𝑦 𝛹 = 𝑈 1 + 𝐿 𝒙
4- 𝜕 𝑈
⟹ 𝜳 𝒙, 𝒚 = −𝒚𝑼 𝟏 + 𝑳 + 𝒄𝒕𝒆
𝑣𝑦 = 𝜕𝑥 𝛹 = − 𝐿 𝑦
5- nature de l’écoulement
𝜕 𝑈
𝑣𝑥 = − 𝜑= 𝑈+ 𝑥
𝜕𝑥 𝐿
𝜕 𝑈
𝑣𝑦 = − 𝜑 = − 𝑦
𝜕𝑦 𝐿
𝒙𝟐 𝑼 𝟐
⟹ 𝝋 𝒙, 𝒚 = −𝑼 𝒙 + + 𝒚 + 𝒄𝒕𝒆
𝟐𝑳 𝟐𝑳
𝟐
𝟐𝑳
𝒙+𝑳 − 𝒚𝟐 = 𝑳𝟐 − 𝒄𝒕𝒆
𝑼
Énoncé
On admet aussi que le fluide est éjecté du tuyau en 𝑟 = 𝑅 avec une vitesse radiale 𝑣0 .
Corrigé
1 𝜕 1 𝜕 𝜕 1 𝜕
𝑑𝑖𝑣 𝑣 = 𝑟𝑣𝑟 + 𝑣𝜑 + 𝑣𝑧 = 𝑟𝑣𝑟 = 0
𝑟 𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜑 𝜕𝑧 𝑟 𝜕𝑟
On en déduit que :
𝜕 𝑘
𝑟𝑣𝑟 = 0 ⟹ 𝑟𝑣𝑟 𝑟 = 𝑘 ⟹ 𝑣𝑟 𝑟 =
𝜕𝑟 𝑟
𝑘
Or, 𝑣𝑟 𝑟 = 𝑅 = 𝑅 = 𝑣0 ⟹ 𝑘 = 𝑅𝑣0 donc :
𝑅 𝑹
𝑣𝑟 𝑟 = 𝑣0 ⟹ 𝒗 = 𝒗𝟎 𝒆𝒓
𝑟 𝒓
2- rotationnel du champ de vitesse
𝒓𝒐𝒕𝒗 = 𝟎 L’écoulement est irrotationnel et le champ des vitesses dérive d’un potentiel
scalaire.
𝜑 𝑟, 𝜑 = −𝑅𝑣0 𝑙𝑛𝑟
𝛹 𝑟, 𝜑 = −𝑅𝑣0 𝜑
𝒓𝟐 = 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 = 𝒄𝒕𝒆
𝑑𝑃 + 𝑑𝐹 = 𝜌𝑎 𝑑𝑉 (5.1)
1
𝑔 − 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑝 = 𝑎 (5.3)
𝜌
𝜕 1
Or, 𝑎 = 𝜕𝑡 𝑣 + 2 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑣 2 + 𝑟𝑜𝑡𝑣 ∧ 𝑣 (5.4)
Donc :
𝜕 1 1
𝑣 + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑣 2 + 𝑟𝑜𝑡𝑣 ∧ 𝑣 = 𝑔 − 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑝 (5.5)
𝜕𝑡 2 𝜌
2.1-Ondes de gravités
2.1.1-Définition
Les ondes de gravités sont des ondes qui se produisent { la surface libre d’un
bassin lorsque celui-ci est soumis à une perturbation.
Pour simplifier l’analyse, négligeons les termes non linéaires de l’équation d’Euler
et considérons le mouvement dans le plan (𝑥𝑂𝑧) d’un référentiel terretre.
De plus, le niveau du liquide dans le bassin varie lentement. Donc nous pouvons
appliquer la relation fondamentale de l’hydrostatique entre le fond et la surface libre du
bassin. On a :
On a donc :
𝜕2 𝜕2
𝑣𝑥 = 𝑔 2 𝑥, 𝑡
𝜕𝑡𝜕𝑥 𝜕𝑥
(5.13)
𝜕2 1 𝜕2
𝑣 = (𝑥, 𝑡)
𝜕𝑡𝜕𝑥 𝑥 𝐻0 𝜕𝑡 2
Il en découle que :
1 𝜕2 𝜕2
𝑥, 𝑡 = 𝑔 𝑥, 𝑡 (5.14)
𝐻0 𝜕𝑡 2 𝜕𝑥 2
𝜕2 1 𝜕2
𝑥, 𝑡 − 𝑥, 𝑡 = 0 (5.15)
𝜕𝑥 2 𝐶 2 𝜕𝑡 2
La solution d’une telle équation est sous la forme d’une superposition d’ondes
progressives et régressives.
𝑥 𝑥
𝑥, 𝑡 = 𝑃 𝑡 − +𝑅 𝑡+ (5.16)
𝐶 𝐶
2.2.1-Equation énergétique
𝑑𝑂𝑀 = 𝑣 𝑑𝑡
Il vient que :
𝜕 1 1
𝑣 + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑣 2 + 𝑟𝑜𝑡𝑣 ∧ 𝑣 𝑣 𝑑𝑡 = 𝑔 − 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑝 𝑣 𝑑𝑡
𝜕𝑡 2 𝜌
𝜕 1 1
𝑣 . 𝑑𝑂𝑀 + 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑣 2 . 𝑑𝑂𝑀 = 𝑔. 𝑑𝑂𝑀 − 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑝. 𝑑𝑂𝑀
𝜕𝑡 2 𝜌
𝜕 1 2 1 2 1
𝑣 . 𝑑𝑡 + 𝑑 𝑣 = −𝑔𝑑𝑧 − 𝑑𝑝 (5.17)
𝜕𝑡 2 2 𝜌
3-Théorème de Bernoulli
compris entre les sections 𝑆𝐴 et 𝑆′𝐴 et 𝑆𝐵 et 𝑆′𝐵 . 𝑃𝐴 et 𝑃𝐵 sont les pressions sur les
surfaces 𝑆𝐴 et 𝑆𝐵 .
De plus on note 𝐸𝐴′𝐵 l’énergie mécanique du fluide compris entre les sections 𝑆′𝐴 et 𝑆𝐵 .
A un instant ultérieur 𝑡 + 𝑑𝑡, la masse de fluide compris entre 𝑆′𝐴 et 𝑆′𝐵 a une énergie
mécanique 𝐸2 donnée par :
1
𝐸2 = 𝐸𝑐 + 𝐸𝑝 = 𝑔𝐵 + 𝑉𝐵 2 𝑑𝑚𝐵 + 𝐸𝐴′𝐵 (5.21)
2
Entre ces deux instants, la variation d’énergie mécanique est égale { la somme des
travaux des forces non conservatives. On a donc :
Car, la masse du fluide est constante et donc son volume l’est aussi. Puisque le fluide est
incompressible par hypothèse.
Ce qui conduit à :
1 𝑑𝑉
𝑔 𝐵 − 𝐴 + 𝑉𝐵 2 − 𝑉𝐴 2 = 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 (5.23)
2 𝑑𝑚
Le théorème de Bernoulli est donc :
1 1
𝑉𝐵 2 − 𝑉𝐴 2 + 𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 + 𝑔 𝐵 − 𝐴 = 0 (5.24)
2 𝜌
La puissance nette 𝑃𝑛𝑒𝑡 est la puissance échangée par le fluide avec la machine
hydraulique. Et 𝑞𝑚 est le débit massique du fluide.
Parmi les machines hydrauliques, on distingue la turbine et la pompe. Ces machines ont
un rendement définit par :
Pompe
𝑃𝑛𝑒𝑡
𝜂= (5.26)
𝑃𝑎
Turbine
𝑃𝑎
𝜂= (5.27)
𝑃𝑛𝑒𝑡
Il est { noter que l’énergie échangée entre la machine hydraulique et le fluide est
négative dans le cas de la turbine et positive dans le cas de la pompe.
4.1-Définition
𝑑𝑃
= 𝑞𝑚 𝑒 𝑣𝑒 − 𝑞𝑚 𝑠 𝑣𝑠 + 𝐹𝑒𝑥𝑡 (5.28)
𝑑𝑡
Dans un référentiel non galiléen, il faut tenir compte des forces d’inertie
d’entrainement et de Coriolis.
𝑑𝐿0
= 𝑞𝑚 𝑒 𝑂𝐴𝑒 ∧ 𝑣𝑒 − 𝑞𝑚 𝑠 𝑂𝐴𝑠 ∧ 𝑣𝑠 + 𝑀𝑜,𝑒𝑥𝑡 (5.29)
𝑑𝑡
4.4-Théorème d’Euler relatif { la quantité de mouvement
𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑞𝑚 𝑣𝑠 − 𝑣𝑒 (5.30)
5-Exercices
Exercice1:
Enoncé
On donne 𝑔 = 9.81𝑚. 𝑠 −2
On considère un réservoir remplie d’eau { une hauteur 𝐻 = 3𝑚, muni d’un petit
orifice à sa base de diamètre 𝑑 = 10𝑚𝑚. On suppose que le niveau du réservoir varie
lentement.
Corrigé
𝑉1 ≈ 0
Or, 𝑃1 = 𝑃2 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 ⟹𝑽𝟐 = 𝟐𝒈𝑯 AN: 𝑽𝟐 = 𝟕. 𝟔𝟕𝟐𝒎. 𝒔−𝟏
𝑧2 − 𝑧1 = −𝐻
2- Débit volumique
𝜋 2
𝑞𝑉 = 𝑆𝑉2 = 𝑑 𝑉2 𝐀𝐍: 𝒒𝑽 = 𝟎. 𝟔𝑳. 𝒔−𝟏
4
Enoncé
Corrigé
𝑉𝐴 ≈ 0
Or, 𝑃𝐴 = 𝑃𝑆 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 ⟹𝑽𝑺 = 𝟐𝒈𝑯 AN: 𝑽𝑺 = 𝟕𝒎. 𝒔−𝟏
𝑧𝐴 − 𝑧𝑆 = 𝐻
𝝅 𝟐
𝒒𝑽 = 𝑺𝑽𝒔 = 𝒅 𝑽𝑺 𝐀𝐍: 𝒒𝑽 = 𝟎. 𝟓𝟒𝟗𝟓𝑳. 𝒔−𝟏
𝟒
2- pression au point B et hauteur 𝒉 pour la quelle la pression au point B est nulle
𝑉𝐵 = 𝑉𝐴 = 2𝑔𝐻
1
Or, 𝑃𝐴 = 𝑃𝑆 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 ⟹𝑔 𝐻+ +
𝜌
𝑃𝐵 − 𝑃𝑎𝑡𝑚 = 0
𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 =
Donc :
Exercice 3:
Enoncé
Corrigé
-son poids 𝑃 ;
-la force 𝐹 ;
𝑃 + 𝐹 + 𝐹𝑎𝑡𝑚 + 𝐹𝑓𝑙𝑢𝑖𝑑𝑒 + 𝑅 = 0
𝟒𝑭
𝑷𝟏 = 𝑷𝒂𝒕𝒎 +
𝝅𝒅𝟏 𝟐
2- vitesse d’écoulement 𝑽𝟐
1 1
𝑉2 2 − 𝑉1 2 + 𝑃2 − 𝑃1 + 𝑔 𝑧2 − 𝑧1 = 0
2 𝜌
𝑑2 2
Or, 𝑞𝑉 = 𝑆1 𝑉1 = 𝑆2 𝑉2 ⟹ 𝑉1 = 𝑉2 𝑑1
,𝑃2 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 𝑒𝑡 𝑧1 = 𝑧2
Donc :
4
1 2 𝑑2 1 𝟐 𝑷𝟏 − 𝑷𝒂𝒕𝒎
𝑉2 1 − = 𝑃 − 𝑃𝑎𝑡𝑚 ⟹ 𝑽𝟐 = ×
2 𝑑1 𝜌 1 𝝆 𝒅𝟐 𝟒
𝟏− 𝒅
𝟏
3- débit volumique
𝜋 2 2 𝑃1 − 𝑃𝑎𝑡𝑚 𝜋 2 8 𝐹
𝑞𝑉 = 𝑆2 𝑉2 = 𝑑2 × 4 = 𝑑2 2 × 4
4 𝜌 𝑑 4 𝜌𝜋𝑑1 𝑑
1 − 𝑑2 1 − 𝑑2
1 1
AN : 𝒒𝑽 = 𝟎. 𝟕𝟖𝟔𝟖𝑳. 𝒔−𝟏
Exercice 4:
Enoncé
Corrigé
1- différence de pression 𝑷𝑨 − 𝑷𝑩
𝑆𝐴 𝑉𝐴 = 𝑆𝐵 𝑉𝐵 ⟹ 𝑉𝐵 = 𝛼𝑉𝐴 et 𝑧𝐴 = 𝑧𝐵
1 1
𝑉𝐵 2 − 𝑉𝐴 2 + 𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 + 𝑔 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 = 0
2 𝜌
𝟏
𝑷𝑨 − 𝑷𝑩 = 𝟐 𝝆 𝜶𝟐 − 𝟏 𝑽𝑨 𝟐
2- vitesse 𝑽𝑨 en fonction de 𝒈, 𝒉 et 𝜶
𝑃𝐴 − 𝑃𝐴′ = 𝜌𝑔 𝑧𝐴′ − 𝑧𝐴
𝑂𝑟, 𝑃𝐴′ = 𝑃𝐵 ′ = 𝑃𝑎𝑡𝑚
𝑃𝐵 − 𝑃𝐵 ′ = 𝜌𝑔 𝑧𝐵 ′ − 𝑧𝐵
1 𝟐𝒈𝒉
𝜌 𝛼 2 − 1 𝑉𝐴 2 = 𝜌𝑔 ⟹ 𝑽𝑨 =
2 𝜶𝟐 − 𝟏
3- débit volumique
𝜋 2
𝑞𝑉 = 𝑆𝐴 𝑉𝐴 = 𝑑 𝑉𝐴
4
𝝅 𝟐 𝟐𝒈𝒉
𝒒𝑽 = 𝒅 𝐀𝐍: 𝒒𝑽 = 𝟎. 𝟓𝟎𝟐𝑳. 𝒔−𝟏
𝟒 𝜶𝟐 − 𝟏
Exercice 5:
Enoncé
Une pompe P alimente en château d’eau d’un puits { travers une conduite de
diamètre 𝑑 = 15𝑚. On donne :
- 𝑔 = 9.81𝑚. 𝑠 −2 ;
-𝑃2 = 𝑃1 = 1.013𝑏𝑎𝑟;
- 𝑉 = 0.4𝑚. 𝑠 −1 ;
2-Calculer la puissance nette de la pompe et déduire la puissance sur son arbre sachant
que son rendement est de 80%.
Corrigé
1- Débit massique
𝜋
𝑞𝑚 = 𝜌𝑞𝑉 = 𝜌𝑆𝑉 = 4 𝜌𝑉𝑑 2 AN: 𝒒𝒎 = 𝟕. 𝟎𝟔𝟓𝒌𝒈. 𝒔−𝟏
D’après Bernoulli, on a:
1 1 𝑃𝑛𝑒𝑡
𝑉2 2 − 𝑉1 2 + 𝑃2 − 𝑃1 + 𝑔 𝑧2 − 𝑧1 =
2 𝜌 𝑞𝑚
Or, 𝑉2 = 𝑉, 𝑉1 ≈ 0 , 𝑃1 = 𝑃2 = 𝑃𝑎𝑡𝑚
𝟏
𝑷𝒏𝒆𝒕 = 𝒒𝒎 𝑽𝟐 + 𝒈 𝒛𝟐 − 𝒛𝟏 AN: 𝑷𝒏𝒆𝒕 = 𝟐𝟏𝟒𝟗. 𝟏𝟎𝟐𝟑𝟓𝑾
𝟐
𝑷𝒏𝒆𝒕
𝑷𝒂 = 𝐀𝐍: 𝑷𝒂 = 𝟐𝟔𝟖𝟔. 𝟑𝟕𝟕𝟗𝟑𝟖𝑾
𝜼
Exercice 6:
Enoncé
Une conduite cylindrique amène l’eau d’un barrage dont le niveau 𝑧𝐴 est
maintenu constant) dans une turbine. On branche à la sortie de la turbine une
canalisation évacuant l’eau vers un lac. Le niveau 𝑧𝐵 de la surface libre du lac est
supposé constant. Le débit massique traversant la turbine est 𝑞𝑚 = 175𝑘𝑔. 𝑠 −1 , 𝑔 =
9.8𝑚. 𝑠 −1 , 𝐻 = 𝑧𝐴 − 𝑧𝐵 = 35𝑚.
Corrigé
1 1 𝑃𝑛𝑒𝑡
𝑉𝐵 2 − 𝑉𝐴 2 + 𝜌 𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 + 𝑔 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 =
2 𝑞𝑚
𝑉𝐴 = 𝑉𝐵
Or, 𝑃𝐵 = 𝑃𝐴 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 ⟹ 𝑃𝑛𝑒𝑡 = −𝑔𝐻𝑞𝑚
𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 = −𝐻
Donc :
Enoncé
2-Calculer le temps 𝑇0 nécessaire pour que l’onde atteigne l’autre extrémité et revienne
{ l’endroit où la perturbation a été crée.
Corrigé
1- longueur d’onde
ʎ = 𝑪𝑻 = 𝑻 𝒈𝑯 𝐀𝐍: ʎ = 𝟔. 𝟐𝟔𝒎
2- temps 𝑻𝟎
𝟐𝒍 𝟐𝒍
𝑻𝟎 = = 𝐀𝐍: 𝑻𝟎 = 𝟓𝟏. 𝟏𝟏𝒔
𝑪 𝒈𝑯
Enoncé
On donne :
-𝐻 = 25𝑚;
𝑆
-𝛼 = 𝑆𝐴 =12
𝐵
Corrigé
𝑉𝐵 = 𝛼𝑉𝑀
2𝑔𝑧 (𝑡)
Or, 𝑃𝑀 = 𝑃𝐵 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 ⟹ 𝑉𝑀 2 1 − 𝛼 2 = −2𝑔𝑧 𝑡 ⟹ 𝑉𝑀 = 𝛼 2 −1
𝑧𝑀 = 𝑧 𝑡 + 𝑧𝐵
𝑑𝑧 (𝑡) 𝑑𝑧 𝑡 𝛼 2 −1
De plus, 𝑉𝑀 = 𝑑𝑡
⟹ 𝑑𝑡 = 𝑉𝑀
= 2𝑔𝑧 (𝑡)
𝑑𝑧(𝑡)
Donc :
𝐻
𝛼 2 −1 𝑯
𝑇𝑉 = 𝑑𝑡 = 2
0
𝑑𝑧(𝑡) ⟹ 𝑻𝑽 = (𝜶𝟐 − 𝟏) 𝒈 AN : 𝑻𝑽 = 𝟏𝟗. 𝟏𝒔
2𝑔𝑧 (𝑡)
Enoncé
Un récipient ayant la forme d’un cône d’axe verticale dont le sommet placé vers le
bas, est muni d’un petit robinet de section 𝑠. Ce récipient contient du liquide sur une
hauteur , la section initiale de la surface libre étant 𝑆. On donne :
Corrigé
𝑉𝑀 ≪ 𝑉𝑠
𝑧(𝑡) 4
Or, 𝑃𝑀 = 𝑃𝑠 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 ⟹ 𝑉𝑠 2 = 2𝑔𝑧 𝑡 = 𝛼𝛿 2
𝑉𝑀 2
𝑧𝑀 − 𝑧𝑠 = 𝑧 𝑡
2 −3 2
𝑑𝑧(𝑡)
𝑉𝑀 = 2𝑔 × × 𝑧(𝑡) =
𝛼𝛿 𝑑𝑡
𝛼𝛿 1 3 2
𝑑𝑡 = × × 𝑧 𝑡 𝑑𝑧 𝑡
2 2𝑔
𝛼𝛿 1 3 2
𝑇𝑉 = 𝑑𝑡 = 2
× × 𝑧 𝑡 𝑑𝑧 𝑡
2𝑔 0
𝜶𝜹 𝟐𝒉
𝑻𝑽 = 𝐀𝐍: 𝑻𝑽 = 𝟏𝟒𝒎𝒊𝒏𝟒𝟓 𝐬𝐞𝐜
𝟓 𝒈
5 2 5 2
𝛼𝛿 2 0 0
𝑇′𝑉 = × 1− = 𝑇𝑉 1 −
5 𝑔
AN : 𝑻′𝑽 = 𝟏𝟑𝒎𝒊𝒏𝟏𝟔𝒔𝒆𝒄
Exercice 10: Puissance fournie par une turbine hydraulique avec diffuseur
Enoncé
Une conduite de section droite circulaire amène l’eau d’un barrage dans une
turbine. A la sortie, l’eau est évacuée dans un canal. On désigne par 𝑧𝑏 le niveau de la
surface libre de l’eau du barrage, compté { partir de celui de la surface libre de l’eau
dans le canal. De même, 𝑧𝑠 est le niveau à la sortie de la turbine.
On donne :
-𝑧𝑏 = 70𝑚;
-𝑧𝑠 = 5𝑚;
Corrigé
Donc :
2
1 4𝑞𝑉
𝑃𝑛𝑒𝑡 = 𝜌𝑞𝑉 + 𝑔 𝑧𝑠 − 𝑧𝑏
2 𝜋𝑑 2
Or, la puissance fournie par la turbine est l’opposée de la puissance nette. Donc :
𝟐
𝟏 𝟒𝒒𝑽
𝑷𝒇𝒐𝒖𝒓𝒏𝒊𝒆 = −𝑷𝒏𝒆𝒕 = −𝝆𝒒𝑽 + 𝒈 𝒛𝒔 − 𝒛𝒃
𝟐 𝝅𝒅𝟐
1 1 𝑃′𝑛𝑒𝑡 𝑃′𝑛𝑒𝑡
𝑉𝑑 2 − 𝑉𝑏 2 + 𝑃𝑑 − 𝑃𝑏 + 𝑔 𝑧𝑑 − 𝑧𝑏 = =
2 𝜌 𝑞𝑚 𝜌𝑞𝑉
𝑃𝑑 − 𝑃𝑎𝑡𝑚 = 𝜌𝑔 𝑧0 − 𝑧𝑑 = −𝜌𝑔𝑧𝑑
De plus, 𝑃𝑑 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 ; 𝑉𝑏 ≈ 0; 𝑉𝑑 ≈ 0
Donc :
Enoncé
Une pompe de distribution d’essence aspire le carburant contenu dans une cuve
enterrée et le refoule à un débit volumique constant 𝑞𝑉 , sous la forme d’un jet
cylindrique de diamètre 𝑑 . Au dessus du liquide dans la cuve, la pression est
atmosphérique. On prend en compte la qualité de l’installation, du fait de la perte de
charge et les performances de la pompe, en introduisant le rendement 𝑟 = 0.7. On
donne :
Corrigé
Enoncé
Corrigé
Posons 𝑚 = 𝑚𝑒 + 𝑚𝑐 .
𝑑𝑝
= 𝐹𝑖𝑒 + 𝐹 + 𝑃 + 𝑞𝑚 𝑉𝑒 − 𝑉𝑠 (1)
𝑑𝑡
𝑃 = 𝑚𝑔
Où : 𝐹𝑖𝑒 = −𝑚𝑎 (2)
𝐹 = 𝐹𝑒𝑦
De plus, dans le référentiel du chariot, les vitesses du jet { l’entrée et { la sortie sont :
𝑉𝑒 = 𝑉 − 𝑣 𝑒𝑥
𝑉𝑠 = (𝑉 − 𝑣) cos 𝜃 𝑒𝑥 + sin 𝜃 𝑒𝑦
Apres intégration, on a :
𝑑𝑝 𝑑𝑣
= −𝜌𝑠𝑅 sin 𝜃 𝑒𝑥 + (1 − cos 𝜃)𝑒𝑦
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑣
Comme 𝑎 = 𝑑𝑡
𝑒𝑥 = 𝑎𝑒𝑥 , on a :
𝑑𝑝
= −𝜌𝑠𝑅𝑎 sin 𝜃 𝑒𝑥 + (1 − cos 𝜃)𝑒𝑦 (4)
𝑑𝑡
𝑞𝑚 𝑉 − 𝑣 1 − cos 𝜃
𝑎=
𝑚 − 𝜌𝑠𝑅 sin 𝜃
𝐹 = 𝑚𝑔 + 𝑞𝑚 𝑉 − 𝑣 sin 𝜃 − 𝜌𝑠𝑅𝑎 1 − cos 𝜃
𝑞𝑚 = 𝜌𝑠 𝑉 − 𝑣
Donc :
𝝆𝒔 𝑽 − 𝒗 𝟐 𝟏 − 𝐜𝐨𝐬 𝜽
𝒂= 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒎 = 𝒎𝒄 + 𝝆𝒔𝑹𝜽
𝒎 − 𝝆𝒔𝑹 𝐬𝐢𝐧 𝜽
𝟐
(𝝆𝒔)𝟐 𝑽 − 𝒗 𝟐 (𝟏 − 𝐜𝐨𝐬 𝜽)𝟐
𝑭 = 𝒎𝒈 + 𝝆𝑺 𝑽 − 𝒗 𝐬𝐢𝐧 𝜽 − 𝑹
𝒎 − 𝝆𝒔𝑹 𝐬𝐢𝐧 𝜽
Enoncé
Corrigé
𝐹 = 𝑞𝑚 𝑉𝑠 − 𝑉𝑒
𝑉𝑒 = 𝑉 − 𝑣 𝑒𝑥
Or, 𝑞𝑚 = 𝜌𝑠𝑉 et
𝑉𝑠 = (𝑉 − 𝑣) − cos 𝜃 𝑒𝑥 + sin 𝜃 𝑒𝑦
𝑭 = −𝟏𝟖𝟎𝑵
AN: 𝑭 𝒙 = 𝟏𝟎𝟒𝑵 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑭 = 𝑭𝒙 𝒆𝒙 + 𝑭𝒚 𝒆𝒚
𝒚
Enoncé
Corrigé
1- pression 𝑷𝒔 à la sortie
AN: 𝑷𝒔 = 𝟑. 𝟓𝒃𝒂𝒓𝒔
𝐹 + 𝐹𝑒𝑛𝑡𝑟 é𝑒 + 𝐹𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 = 𝑞𝑚 𝑉𝑠 − 𝑉𝑒
𝐹 = 𝐹𝑥 𝑒𝑥 + 𝐹𝑦 𝑒𝑦
𝐹𝑒𝑛𝑡𝑟 é𝑒 = 𝑃𝑒 𝑆1 𝑒𝑥
Or, 𝐹𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 = −𝑃𝑠 𝑆2 cos 𝜃 𝑒𝑥 + sin 𝜃 𝑒𝑦
𝑉𝑒 = 𝑉𝑒 𝑒𝑥
𝑉𝑠 = 𝛼𝑉𝑒 (cos 𝜃 𝑒𝑥 + sin 𝜃 𝑒𝑦 )
On a donc :
NB: 𝐹 est la force qu’exerce la conduite sur l’eau. La force 𝑅 qu’exerce l’eau sur la
conduite se déduit par le principe des actions réciproques. On a donc :
𝑹𝒙 = 𝟖. 𝟐𝟓𝑲𝑵
𝑹 = −𝑭 ⟹ 𝑹 = −𝟔. 𝟓𝑲𝑵
𝒚
Exercice 15 : Action d’un jet sur un auget d’une turbine Pelton en régime stationnaire
Enoncé
Une turbine Pelton fonctionne sous une chute d’eau de hauteur = 1200𝑚.
L’auget a la forme symétrique représenté ci-dessous. La direction du jet incident de
diamètre 𝑑 = 20𝑐𝑚 coincide avec l’axe de symétrie et les jets émergents font un angle
𝛼 = 120° avec cet axe. On désigne par 𝑣 = 30𝑚. 𝑠 −1 la vitesse de translation de l’auget.
Corrigé
𝑉𝑠 = 0
Or, 𝑃𝑠 = 𝑃𝑏 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 ⟹ 𝑽𝒃 = 𝑽𝒋𝒆𝒕 = 𝟐𝒈𝒉
𝑧𝑠 − 𝑧𝑏 =
𝑉𝑒 = 𝑉𝑗𝑒𝑡 − 𝑣 𝑒𝑥
𝑉1 = (𝑉𝑗𝑒𝑡 − 𝑣) cos 𝛼 𝑒𝑥 + sin 𝛼 𝑒𝑦
𝑉2 = (𝑉𝑗𝑒𝑡 − 𝑣) cos 𝛼 𝑒𝑥 − sin 𝛼 𝑒𝑦
𝐹 = 𝑞𝑚 1 𝑉1 + 𝑞𝑚 2 𝑉2 − 𝑞𝑚 𝑉𝑒
𝑅 = −𝐹 = 𝑞𝑚 𝑉𝑒 − 𝑞𝑚 1 𝑉1 − 𝑞𝑚 2 𝑉2
𝑞𝑚 = 𝑞𝑚 1 + 𝑞𝑚 2
1
Comme l’auget est symétrique, on a : 𝑞𝑚 1 = 𝑞𝑚 2 = 2 𝑞𝑚
𝟏
𝑹 = −𝑭 = 𝒒𝒎 𝑽𝒆 − (𝑽𝟏 + 𝑽𝟐 ) = 𝒒𝒎 𝑽𝒋𝒆𝒕 − 𝒗 𝟏 − 𝐜𝐨𝐬 𝜶 𝒆𝒙
𝟐
Exercice 16: Equilibre d’une plaque soumise { l’action d’un jet d’eau
Enoncé
Corrigé
Nous avons :
𝑂𝐼 = 𝑑(cos 𝛼 𝑒𝑥 + sin 𝛼 𝑒𝑦 )
𝑏
𝑂𝐺 = (cos 𝛼 𝑒𝑥 + sin 𝛼 𝑒𝑦 )
2
𝑃 = 𝑚𝑔𝑒𝑥
𝑣 = 𝑣𝑒𝑦
Donc :
𝟐𝒗𝟐 𝒔𝒅𝝆
𝐭𝐚𝐧 𝜶 = 𝒄𝒂𝒓, 𝒒𝒎 = 𝝆𝒔𝒗 𝑨𝑵: 𝜶 = 𝟐𝟗. 𝟕𝟒𝟓°
𝒎𝒈𝒃
Exercice 17:
Enoncé
Un jet d’eau cylindrique, de section S, arrive { la vitesse 𝑣 = 𝑣𝑒𝑦 sur une plaque
carré homogène de coté 𝑎, mobile autour d’un axe horizontal passant par un de ses
cotés. Celle-ci s’incline d’un angle 𝛼 . Calculer cet angle en fonction de la distance
verticale du jet { l’axe de rotation et de la masse 𝑚 de la plaque. On donne :
On prendra 𝑔 = 10𝑚. 𝑠 −2 .
Corrigé
Nous avons :
𝑂𝐼 = (cos 𝛼 𝑒𝑥 + sin 𝛼 𝑒𝑦 )
cos 𝛼
𝑎
𝑂𝐺 = cos 𝛼 𝑒𝑥 + sin 𝛼 𝑒𝑦
2
𝑃 = 𝑚𝑔𝑒𝑥
𝑣 = 𝑣𝑒𝑦
Donc :
𝟐𝒗𝟐 𝑺𝒉𝝆
𝐬𝐢𝐧 𝜶 = 𝒄𝒂𝒓, 𝒒𝒎 = 𝝆𝒔𝒗 𝑨𝑵: 𝜶 = 𝟑𝟎°
𝒎𝒈𝒂
Enoncé
Écoulement de Torricelli
2-Dans cette partie, on souhaite étudier le régime quasi permanent afin de calculer le
temps de vidange du réservoir. On suppose l’écoulement quasi unidimensionnel d’une
part dans le réservoir 𝑉 = −𝑉(𝑧, 𝑡)𝑒𝑧 et quasi unidimensionnel d’autre part dans le
tube 𝑣 = −𝑣(𝑥, 𝑡)𝑒𝑥 .
2.1-Montrer d’une part que 𝑉 est indépendante de 𝑧 et d’autre part que 𝑣 est
indépendante de 𝑥.
2.4-En supposant que la vitesse établit en 1 reste vrai (donc le régime est quasi
stationnaire), 𝑣 𝑡 = 2𝑔(𝑡) , en déduire l’équation différentielle dont (𝑡) est
solution.
3.1-A partir de l’équation d’Euler, montrer que la vitesse dans le tube de longueur L est
solution de l’équation différentielle suivante :
𝑑𝑣
2𝐿 = 𝑔0 − 𝑣 2
𝑑𝑡
t
3.2-Chercher des solutions sous la forme v t = v∞ tanh τ
. Exprimer v∞ et τ.
Corrigé
𝑣 2 ≫ 𝑉 2 𝑐𝑎𝑟 𝑟 ≪ 𝑅
Or, 𝑃𝑟 = 𝑃𝑅 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 ⟹𝒗= 𝟐𝒈𝒉
𝑧𝑟 − 𝑧𝑅 = −
2.3-
𝑑 𝑹 𝟐 𝒅
𝑉 𝑡 = 𝑑𝑡 (𝑡)⟹𝒗 𝒕 = 𝒉(𝒕)
𝒓 𝒅𝒕
2.5-
2
1 𝑅 𝑑(𝑡)
𝑑𝑡 = × ×
2𝑔 𝑟 (𝑡)
2
𝑟 2 𝑔
⟹ 𝑡 = 0 1 − 𝑡 𝑅 2 0
𝟐 𝒉𝟎 𝟐
𝟏 𝑹 𝒅𝒉(𝒕) 𝑹 𝟐𝒉𝟎
𝑻𝟎 = × × =
𝟐𝒈 𝒓 𝟎 𝒉(𝒕) 𝒓 𝒈
𝒕 𝟐
⟹ 𝒉 𝒕 = 𝒉𝟎 𝟏 − 𝑻
𝟎
𝜕 𝜕 1 2
𝑣𝑑𝑥 + 𝑣 𝑑𝑥 = −𝑔𝑑𝑧
𝜕𝑡 𝜕𝑥 2
Il en découle que :
𝑑
2𝐿 𝑣(𝑡) + 𝑣 2 = 𝑔0
𝑑𝑡
Donc :
𝒅𝒗
𝟐𝑳 = 𝒈𝒉𝟎 − 𝒗𝟐
𝒅𝒕
𝑡
3.1- 𝑣 𝑡 = 𝑣∞ tanh 𝜏
2
2𝐿 𝑣∞ 𝑡
⟹ × 2 = 𝑔0 − 𝑣∞ 2 tanh
𝜏 𝑡 𝜏
cosh 𝜏
2
2𝐿𝑣∞ 𝑡
⟹ = 𝑔0 + 𝑔0 − 𝑣∞ 2 sinh
𝜏 𝜏
t
t sinh
τ
tanh = t
τ cosh
Car, τ
t 2 t 2
cosh − sinh =1
τ τ
𝒗∞ = 𝒈𝒉𝟎
3.3-Notons que :
𝒗𝟎
𝒗∞ = 𝒍𝒊𝒎 𝒗 𝒕 = 𝒈𝒉𝟎 = ≈ 𝟎. 𝟕𝟎𝟕𝒗𝟎
𝒕→∞ 𝟐
1-Définition
Dans les chapitres précédents, on a étudié les fluides parfaits c'est-à-dire sans
viscosité. Ce modèle n’est qu’une idéalisation pour simplifier les calculs éventuels.
L’expérience montre que tous les fluides ont une viscosité quelque soit leurs nature
liquide ou gaz même si pour certains d’entre eux cette propriété est très faible. Un
fluide incompressible réel est donc un fluide de masse volumique constante et de
viscosité non nulle. Ce pendant, l’étude de tels fluides est plus complexe que celui des
fluides parfaits.
2-Equation de Navier-Stokes
𝑑𝐹 = 𝜇∆ 𝑣 𝑑𝑉 (6.1)
𝑑𝐹 + 𝑑𝑃 + 𝑑𝐹𝑝 = 𝜌𝑎 𝑑𝑉 (6.2)
𝜇 1 𝜕𝑣 𝑣2
∆ 𝑣 + 𝑔 − 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑝 = + 𝑔𝑟𝑎𝑑 + 𝑟𝑜𝑡 𝑣 ∧ 𝑣 (6.3)
𝜌 𝜌 𝜕𝑡 2
3.1-Nombre de Reynolds
Les expériences réalisées par Reynolds en 1883 lors de l’écoulement d’un liquide
dans une conduite cylindrique rectiligne dans la quelle arrive également un filet de
liquide coloré, ont montrés l’existence de deux régime d’écoulement : Laminaire et
Turbulent.
-Si 2000 < 𝑅𝑒 < 105 , alors le régime d’écoulement est turbulent lisse.
4-Coefficient de viscosité
Tous les fluides réels possèdent une certaine viscosité qui se traduit par des
frottements interne lors du changement de forme. Comme fluides particulièrement
visqueux, on peut citer par exemple le miel, la glycérine, les huiles grasses. Pour bien
comprendre le caractère de la viscosité, considérons l’exemple simple suivant : un fluide
se trouve entre deux plaques parallèles distantes de 𝑙, l’une se meut et l’autre est au
repos. Sous l’action du frottement, il s’établit alors dans le fluide un état de mouvement
tel que les couches qui se trouvent directement au contact des plaques ont la même
vitesse que les plaques (« adhérent » aux plaques), mais les couches intermédiaires
glissent les unes sur les autres avec des vitesses, qui sont proportionnelles à leur
distance à la plaque en repos.
𝑧
𝑣𝑥 = 𝑉 (6.5)
𝑙
5-Expérience de Poiseuille
La connaissance de la loi ci-dessus suffit pour traiter quelques cas simples dans
les quelles les couches fluides glissent les unes sur les autres. A cette catégorie
appartient le mouvement d’un fluide visqueux dans un tube droit de section circulaire.
𝑓 = 𝑃1 − 𝑃2 𝜋𝑟 2 (6.8)
La force antagoniste se compose du frottement sur la surface latérale 2𝜋𝑟𝑙, qui par unité
𝑑
de surface est égale à 𝐹 = 𝜇 𝑑𝑟 𝑣 , donc au total égale à 2𝜋𝑟𝑙𝐹. On a donc :
𝑑
2𝜋𝑟𝑙𝜇 𝑣 = 𝑃1 − 𝑃2 𝜋𝑟 2 (6.9)
𝑑𝑟
𝑑 𝑃1 − 𝑃2
𝑣= 𝑟 , 0≤𝑟≤𝑅 (6.10)
𝑑𝑟 2𝜇𝑙
𝑃1 − 𝑃2
𝑣 𝑟 = 𝑅2 − 𝑟 2 (6.11)
4𝜇𝑙
Cette dernière équation montre que le profil des vitesses est parabolique.
𝜋𝜌𝑅4 𝜋𝑅4
𝑞𝑚 = 𝑃1 − 𝑃2 = 𝑃 − 𝑃2 (6.13)
8𝜇𝑙 8𝜈𝑙 1
Cette équation est la formule établit par Poiseuille. Elle a eu une importance
fondamentale pour la connaissance des lois du frottement, attendu qu’elle peut vérifier
expérimentalement avec une grande précision. C’est elle qui donne aussi les meilleures
déterminations du coefficient de viscosité 𝜇.
L’hypothèse d’écoulement laminaire nous permet de négliger les termes non linéaires
de l’équation de Navier-Stokes. Ainsi on a :
𝜇 1 𝜕𝑣
∆ 𝑣 + 𝑔 − 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑝 = (6.14)
𝜌 𝜌 𝜕𝑡
Puisque le tube cylindrique est invariant par toute rotation autour de son axe (𝑂𝑧) de
révolution et par toute translation parallèle à cet axe, on en déduit que le champ des
vitesses ne dépend que de la coordonnée radiale 𝑟. De plus, le fluide se déplace suivant
l’axe du tube. Donc :
𝑣 = 𝑣 𝑟 𝑒𝑧
1 𝜕 1 𝜕 𝜕
∆𝑣 𝑟 = 𝑝= 𝑟 𝑣 𝑟 (6.17)
𝜇 𝜕𝑧 𝑟 𝜕𝑟 𝜕𝑟
𝜕 𝜕 𝑃1 − 𝑃2
𝑟 𝑣 𝑟 = 𝑟 (6.18)
𝜕𝑟 𝜕𝑟 𝜇𝑙
𝜕 𝑃1 − 𝑃2 2
𝑟 𝑣 𝑟 = 𝑟 + 𝑐𝑡𝑒 (6.19)
𝜕𝑟 2𝜇𝑙
𝑃1 − 𝑃2
𝑣 𝑟 = 𝑅2 − 𝑟 2 (2.21)
4𝜇𝑙
𝜋𝜌𝑅4 𝜋𝑅4
𝑞𝑚 = 𝑃1 − 𝑃2 = 𝑃 − 𝑃2 (6.22)
8𝜇𝑙 8𝜈𝑙 1
6.1-Définition
-Le fluide est réel et incompressible : cela suppose l’existence des forces élémentaires de
frottement visqueux 𝑑𝑓 qui contribuent dans le bilan avec un travail négatif et donne
naissance à des pertes de charges. Ce travail sera note 𝑑𝑊(𝑓).
compris entre les sections 𝑆𝐴 et 𝑆′𝐴 et 𝑆𝐵 et 𝑆′𝐵 . 𝑃𝐴 et 𝑃𝐵 sont les pressions sur les
surfaces 𝑆𝐴 et 𝑆𝐵 .
De plus on note 𝐸𝐴′𝐵 l’énergie mécanique du fluide compris entre les sections 𝑆′𝐴 et 𝑆𝐵 .
A un instant ultérieur 𝑡 + 𝑑𝑡, la masse de fluide compris entre 𝑆′𝐴 et 𝑆′𝐵 a une énergie
mécanique 𝐸2 donnée par :
1
𝐸2 = 𝐸𝑐 + 𝐸𝑝 = 𝑔𝐵 + 𝑉𝐵 2 𝑑𝑚𝐵 + 𝐸𝐴′𝐵 (6.24)
2
Entre ces deux instants, la variation d’énergie mécanique est égale { la somme des
travaux des forces non conservatives. On a donc :
∆𝐸 = 𝐸2 − 𝐸1 = 𝑃𝐴 𝑆𝐴 𝑑𝑥𝐴 − 𝑃𝐵 𝑆𝐵 𝑑𝑥𝐵 + 𝑑𝑊 𝑓
∆𝐸 = 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 𝑑𝑉 + 𝑑𝑊 𝑓 (6.25)
Car, la masse du fluide est constante et donc son volume l’est aussi. Puisque le fluide est
incompressible par hypothèse.
Ce qui conduit à :
1 𝑑𝑉 𝑑𝑊(𝑓)
𝑔 𝐵 − 𝐴 + 𝑉𝐵 2 − 𝑉𝐴 2 = 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 + (6.26)
2 𝑑𝑚 𝑑𝑚
Le théorème de Bernoulli est donc :
1 1 𝑑𝑊(𝑓)
𝑉𝐵 2 − 𝑉𝐴 2 + 𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 + 𝑔 𝐵 − 𝐴 = (6.27)
2 𝜌 𝑑𝑚
On définit la perte de charges comme étant le travail des forces de frottements visqueux
par unité de masse de fluide. On a donc :
𝑑𝑊(𝑓)
𝐽𝐴𝐵 = (6.28)
𝑑𝑚
1 1
𝑉𝐵 2 − 𝑉𝐴 2 + 𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 + 𝑔 𝐵 − 𝐴 = 𝐽𝐴𝐵 (6.29)
2 𝜌
-Pour un écoulement turbulent lisse (2000 < 𝑅𝑒 < 105 ), on a la formule de Blasius.
𝜀
ʎ = 0.79 (6.34)
𝑑
8.1-Paradoxe de d’Alembert
Dans les fluides réels il existe en réalité une trainée, et celle-ci ne peut être
expliquée par la répartition de pressions d’un écoulement irrotationnel. Il faut en
chercher la raison dans le fait que, le fluide réel n’étant pas parfait, il développe au
voisinage de la surface de l’obstacle une couche limite dans la quelle les effets de
viscosité sont très importants. Cette couche limite modifie l’écoulement et la répartition
des pressions, donnant ainsi naissance à une trainée dont les lois sont assez complexes.
Cependant on peut réaliser des corps profilés pour les quelles l’écoulement est presque
complètement irrotationnel et la trainée très faible.
Cette portance est liée au fait qu’il existe un tourbillon autour de l’obstacle. Dans
le cas de la figure (4.8), ou il y a un tourbillon, la répartition de vitesse est symétrique
par rapport à l’axe (𝑂𝑥), et il y n’a pas de portance.
𝑥 𝑑𝑃 = −𝑝𝑑𝑦
On a: 𝑑𝑃 (6.36)
𝑦 = 𝑝𝑑𝑥
D’où :
Donc
1
𝑑𝑃 = 𝜌𝑖 𝑣𝑥 − 𝑖𝑣𝑦 𝑣𝑥 + 𝑖𝑣𝑦 𝑑𝑥 − 𝑖𝑑𝑦 (6.38)
2
Or l’écoulement est représenté par une fonction analytique 𝑍 𝑧 , et on a :
𝑑𝑍
𝑍′ 𝑧 = = −𝑣𝑥 + 𝑖𝑣𝑦 (6.39)
𝑑𝑧
Ou
L’obstacle est une ligne de courant le long de la quelle 𝑑𝑍 est réel parce que 𝑑𝛹 = 0.
Donc 𝑑𝑍 est égale à son complexe conjugué, et on peut écrire sur le contour :
∗
𝑑𝑍 = 𝑑𝑍 = − 𝑣𝑥 + 𝑖𝑣𝑦 𝑑𝑥 − 𝑖𝑑𝑦 (6.41)
D’où
1 𝑑𝑍 𝑖𝜌
𝑑𝑃 = 𝜌𝑖 𝑑𝑍 = 𝑍′2 𝑑𝑧 (6.42)
2 𝑑𝑧 2
Cette formule constitue le théorème de Blasius. C’est une intégrale analytique le long
d’un contour fermé, qui peut être évaluée par la méthode des résidus.
constant égale à 𝑉0 , et tous les coefficients des puissances de 𝑧 sont nuls. On peut donc
l’écrire, en supposant que l’origine est { l’intérieur de l’obstacle :
∞
𝑑𝑍 𝑎𝑘
= 𝑍 ′ 𝑧 = 𝑉0 + (6.44)
𝑑𝑧 𝑧𝑘
𝑘=1
1
Les puissances de 𝑧 sont des points singuliers { l’origine qui produisent des écoulements
combinés avec le courant uniforme de façon { réaliser la forme de l’obstacle, qui doit
être une ligne de courant.
D’où
∞
𝑑𝑍 𝑖𝛤 𝑎𝑘
= 𝑍 ′ 𝑧 = 𝑉0 − + (6.47)
𝑑𝑧 2𝜋𝑧 𝑧𝑘
𝑘 =2
𝑖𝜌 2 𝑖𝛤𝑉0 𝛤2
𝑃= 𝑉0 − − 2 2 + ⋯ 𝑑𝑧 (6.49)
2 𝜋𝑧 4𝜋 𝑧
𝑖𝛤𝑉0
Le résidu de la fonction 𝑍′2 { l’origine est − 𝜋
. D’après le théorème des résidus, la
valeur de l’intégrale est :
𝑖𝜌 𝑖𝛤𝑉0
𝑃 = 2𝜋𝑖 − (6.50)
2 𝜋
𝑃 = 𝑖𝜌𝑉0 𝛤 (6.51)
8.4.1-Définition du facteur 𝐂𝐱 (𝐑 𝐞 )
L’expérience montre que tout corps solide en mouvement dans un fluide subit de la part
de ce dernier des forces dont la résultante comporte deux composantes. Une parallèle au
mouvement et opposée à la vitesse relative du fluide par rapport au solide (elle est
appelée la trainée T , l’autre perpendiculaire à cette vitesse et appelée la portance P.
12
𝑇= 𝜌𝑆𝑉 2 (6.52)
𝑅𝑒
Ce qui conduit à :
𝑇 = 6𝜋𝜇𝑅𝑉 (6.54)
Cette dernière expression est une relation empirique connue de tous en mécanique du
point et du solide : la force de frottement est proportionnelle et opposée à la vitesse.
Lorsque le nombre de Reynolds est très grand le facteur 𝐶𝑥 (𝑅𝑒 ) est pratiquement
constant jusqu’au point où il devient indépendant du nombre de Reynolds. Dans ce cas, il
dépend de la forme du corps immergé, plus précisément de la turbulence du régime
imposé par ce dernier. Le facteur 𝐶𝑥 (𝑅𝑒 ) est de plus en plus faible lorsque le corps
immergé a une forme aérodynamique.
9-Exercices
Exercice 1:
Enoncé
-𝐻 = 𝑧2 − 𝑧1 = 2𝑚 ;
-𝑔 = 9.8𝑚. 𝑠 −2 .
Corrigé
𝑉2 2 𝑃𝑛𝑒𝑡
𝑃𝑛𝑒𝑡 = 𝜌𝑞𝑉 + 𝑔𝐻 − 𝐽𝐿 𝑂𝑟, 𝑃𝑎 =
2 𝜂
Donc :
𝟏 𝑽𝟐 𝟐
𝑷𝒂 = 𝝆𝒒𝑽 + 𝒈𝑯 − 𝑱𝑳 𝑨𝑵: 𝑷𝒂 = 𝟐𝟎. 𝟎𝟑𝟔𝑾
𝜼 𝟐
Exercice 2:
Enoncé
-d’une pompe centrifuge ayant un rendement 𝜂 = 0.8 qui aspire l’eau { un débit
volumique 𝑞𝑉 = 10.6𝐿. 𝑠 −1 depuis une piscine et la refoule en D, vers un toboggan ;
-d’un toboggan formant un canal descendant permettant d’acheminer par gravité l’eau
vers la piscine. L’eau reste en circuit fermé : piscine, tube AB, pompe, tube CD, toboggan,
piscine. On donne :
On suppose que les pertes de charges singulières son négligeables et que le niveau de la
piscine varie pratiquement pas 𝑉𝑂 ≈ 0 .
Corrigé
2- pression 𝑷𝑨 en A.
Entre les points O et A il n’y a pas de machine hydraulique et il n’y a pas de pertes de
charge. On a donc :
1 1
𝑉𝐴 2 − 𝑉𝑂 2 + 𝑃𝐴 − 𝑃𝑂 + 𝑔 𝑧𝐴 − 𝑧0 = 0
2 𝜌
1
𝑃𝐴 = 𝑃𝑂 + 𝜌 𝑉 2 − 𝑉𝐴 2 + 𝑔 𝑧𝑂 − 𝑧𝐴
2 𝑂
Comme, 𝑉𝑂 ≈ 0, 𝑉𝐴 = 𝑉 , 𝑧𝐴 = 0 on a
𝑽𝟐
𝑷𝑨 = 𝑷𝑶 + 𝝆 𝒈𝒛𝑶 − 𝑨𝑵: 𝑷𝑨 = 𝟏𝟏𝟒𝟓𝟑𝟓𝑷𝒂
𝟐
5- puissance nette échangée entre la pompe et l’eau et puissance sur l’arbre de la pompe.
Or, 𝑉𝐷 = 𝑉𝐴 = 𝑉 donc :
1
𝑃𝑛𝑒𝑡 = 𝜌𝑞𝑉 𝑃 − 𝑃𝐴 + 𝑔 𝑧𝐷 − 𝑧𝐴 − 𝐽𝐿 𝐴𝑁: 𝑃𝑛𝑒𝑡 = 713.25𝑊
𝜌 𝐷
𝑷𝒏𝒆𝒕
𝑷𝒂 = 𝑨𝑵: 𝑷𝒂 = 𝟖𝟗𝟏. 𝟓𝟔𝑾
𝜼
Exercice 3:
Enoncé
-EF de longueur 𝐿3 = 8𝑚 ;
-𝑧1 = 0, 𝑧2 = 10𝑚;
-𝑃1 = 𝑃2 = 𝑃𝑎𝑡𝑚 ;
-𝑔 = 9.81𝑚. 𝑠 −2 .
4-Calculer la puissance nette échangée entre l’eau et la pompe. Puis déduire la puissance
sur l’arbre de la pompe.
Corrigé
𝑷𝒏𝒆𝒕
𝑷𝒂 = 𝑨𝑵: 𝑷𝒂 = 𝟐𝟖𝟎. 𝟓𝟎𝟕𝑾
𝜼
Exercice 4:
Enoncé
De l’huile ayant une viscosité dynamique 𝜇 = 0.7𝑃𝑎 . 𝑠 et une densité 𝑑 = 0.896 est
pompée d’un point A vers un point L. Elle circule dans une conduite de diamètre
𝐷 = 100𝑚𝑚 formée de six tronçons rectilignes suivant :
-AB de longueur 𝐿1 = 6𝑚 ;
-EF de longueur 𝐿3 = 5𝑚 ;
-GH de longueur 𝐿4 = 4𝑚 ;
-d’un coude { 180° : HI ayant un coefficient de pertes de charge singulières 𝐾𝑐𝑜𝑢𝑑𝑒 180 ° =
0.4;
Corrigé
4- pression de sortie 𝑷𝑳 .
Etant donné que la conduite est horizontale et que la vitesse d’écoulement est constante
dans la conduite, on a :
Exercice 5:
Enoncé
Une pompe est installée dans un circuit de façon à maintenir le débit volumique
d’eau { 𝑞𝑉 = 250𝑚3 . 𝑒𝑢𝑟𝑒 −1 sur une dénivellation ∆𝑧 = 100𝑚. Le circuit est constitué
d’une crépine d’aspiration, de deux qualités de conduites, de quatre coudes identiques et
d’une vanne voir figure . Les rugosités absolues mm , les pertes de charge singulières
et les dimensions des conduites ont été données sur la figure. La viscosité dynamique de
l’eau est 𝜇 = 0.001𝑃𝑎 . 𝑠
Corrigé
𝜺𝟏
ʎ𝟏 = 𝟎. 𝟕𝟗 𝑨𝑵: ʎ𝟏 = 𝟎. 𝟎𝟔𝟖𝟒
𝑫𝟏
𝜺𝟐
ʎ𝟐 = 𝟎. 𝟕𝟗 𝑨𝑵: ʎ𝟐 = 𝟎. 𝟎𝟐𝟓
𝑫𝟐
𝑉𝑠 = 𝑉𝑒 = 𝑉
Or, 𝑃𝑠 = 𝑃𝑒 = 𝑃𝑎𝑡𝑚
𝑧𝑠 − 𝑧𝑒 = ∆𝑧
Enoncé
Corrigé
4𝜋
-la poussée d’Archimède de l’huile 𝑃𝐴𝑟𝑐 = −𝜌 𝑅3 𝑔;
3
1 𝑉
-la trainée 𝑇 = − 2 𝜌 𝐶𝑥 𝑅𝑒 𝑆𝑉 2 . 𝑉 ;
24
𝐶𝑥 𝑅𝑒 = 𝑅
𝑒
Or, 𝑅 = 𝑉𝐷 = 2𝑅𝜌𝑉 ⟹𝑇 = −6𝜋𝑅𝜇𝑉
𝑒 𝜈 𝜇
𝑆 = 𝜋𝑅2
𝟐𝑹𝟐 𝟗𝝁𝒕
𝑽 𝒕 = 𝝆𝒃 − 𝝆𝒉 𝒈 𝟏 − 𝒆𝒙𝒑 − 𝟐
𝟗𝝁 𝟐𝑹 𝝆𝒃
2𝑅2
𝑉𝑙 = lim 𝑉 (𝑡) = 𝜌 − 𝜌 𝑔
𝑡→∞ 9𝜇 𝑏
𝟐𝑹𝟐
Ce qui conduit à : 𝝁= 𝟗𝑽𝒍
𝝆𝒃 − 𝝆𝒉 𝒈 𝑨𝑵: 𝝁 = 𝟏. 𝟏𝟖𝑷𝒂 . 𝒔
Enoncé
Corrigé
Au bout du temps 𝑡0 nécessaire pour que l’on ait 𝑉 𝑡0 = 𝑉1 , l’avion aura parcouru la
distance :
𝑡0
𝑑𝑡 2𝑚 𝑉0 𝐶𝑥 𝑆𝜌𝑎
𝐿 = 𝑉0 = 𝑙𝑛 1 + 𝑡0
𝑉0 𝐶𝑥 𝑆𝜌𝑎 𝐶𝑥 𝑆𝜌𝑎 2𝑚
0 1 + 2𝑚 𝑡
De plus, on a :
𝑉0 𝐶𝑥 𝑆𝜌𝑎 𝑉0 𝟐𝒎 𝑽𝟎
1+ 𝑡0 = ⟹𝑳= 𝒍𝒏
2𝑚 𝑉1 𝑪𝒙 𝑺𝝆𝒂 𝑽𝟏
AN : 𝑳 = 𝟕𝟓𝟐. 𝟏𝟏𝒎
Enoncé
On assimile la voile d’un petit bateau { une surface plane 𝑆𝑉 placée dans
l’écoulement d’air que constitue le vent soufflant dans la voile. Le bateau se déplace
suivant un axe OX à la vitesse constante par rapport au référentiel terrestre.
1-Etablissez la relation entre 𝑆𝑉 , l’angle 𝜑 que fait la voile avec la vitesse 𝑉1 de norme 𝑉
du vent et la section 𝑆𝑎 de la veine d’air qui arrive sur la voile. On admet que l’action de
la voile consiste seulement à dévier de 2𝜑 le tube de vent qui aurait traversé 𝑆𝑉 en
l’absence de voile.
Corrigé
1- relation entre 𝑺𝑽 , 𝝋 et 𝑺𝒂
𝑺𝒂 = 𝑺𝑽 𝐬𝐢𝐧 𝝋
𝑉1 = −𝑉 cos 𝜃 𝑒𝑥 + sin 𝜃 𝑒𝑦
𝑉2 = −𝑉 cos 𝛼 𝑒𝑥 + sin 𝛼 𝑒𝑦
𝑉2 − 𝑉1 = −2𝑉 sin 𝜑 sin( 𝛼 − 𝜑)𝑒𝑥 − cos( 𝛼 − 𝜑) 𝑒𝑦
𝑇 + 𝑁 = 𝑞𝑚 𝑉2 − 𝑉1
3- expression de la finesse.
Introduction
Dans les chapitres précédents, nous avons étudiés les fluides incompressibles
fluide de masse volumique constante . Dans ce chapitre il est question d’étudier les
fluides dont la masse volumique varie en fonction de la pression : ce sont des gaz.
Pour étudier la dynamique des fluides compressibles, il est primordial d’étudier d’abord
quelques transformations thermodynamiques.
1-Rappels de la thermodynamique
C’est une relation qui rend compte de l’état du gaz étudié. Elle relie la pression du
gaz, son volume et sa température. On a :
𝑃𝑉 = 𝑛𝑅𝑇 (7.1)
𝑅 = 8.32𝐽. °𝐾 −1 . 𝑚𝑜𝑙 −1
-n est le nombre de mole du gaz parfaits. Pour un gaz de masse m et de masse molaire M
on a :
𝑚
𝑛= (7.2)
𝑀
𝑃𝑉 = 𝑁𝐾𝐵 𝑇 (7.3)
𝐾𝐵 = 1.38. 10−23 𝐽. °𝐾 −1
Si 𝜌 est la masse volumique du gaz alors, l’équation d’état des gaz parfaits s’écrit encore
sous la forme :
𝑃 = 𝜌𝑟𝑇 (7.5)
𝑅
Où 𝑟 = 𝑀
C’est cette dernière forme que nous allons utilisée dans la suite de ce chapitre.
1.2-Transformations thermodynamiques
1.2.1-Transformation isobare
𝐻 = 𝑈 + 𝑃𝑉 (7.6)
D’après la deuxième loi de Joule, la variation d’enthalpie d’un gaz parfait n’est fonction
que de la température du gaz. On a :
∆𝐻 = 𝑚𝐶𝑝 ∆𝑇 7.7
1.2.2-Transformation isochore
D’après la première loi de Joule, la variation d’énergie interne d’un gaz parfait n’est
fonction que de la température du gaz. On a :
∆𝑈 = 𝑚𝐶𝑣 ∆𝑇 (7.8)
Comme 𝐻 = 𝑈 + 𝑃𝑉 , on a :
∆𝐻 = ∆𝑈 + 𝑛𝑅∆𝑇 = ∆𝑈 + 𝑚𝑟∆𝑇
Ce qui conduit à :
𝐶𝑝 − 𝐶𝑣 = 𝑟 (7.8)
𝛾𝑟
𝐶𝑝 =
𝛾−1
𝑟 7.9
𝐶𝑣 =
𝛾−1
On a donc :
𝛾
∆𝐻 = 𝑚𝐶𝑝 ∆𝑇 = 𝑚 ∆ 𝑟𝑇 (7.10)
𝛾−1
Donc :
𝛾 𝑃
𝐻=𝑚 (7.11)
𝛾 −1𝜌
1.2.3-Transformation adiabatique
On appelle entropie d’un gaz parfait la chaleur de ce gaz par unité de température. Elle
est définie par :
𝑑𝑄
𝑑𝑆 = (7.13)
𝑇
2.1-Célérité du son
𝑑 𝑃𝑉 𝛾 = 𝑉 𝛾 𝑑𝑃 + 𝛾𝑉 𝛾 −1 𝑃𝑑𝑉 = 0 (7.15)
𝑑𝑃 𝑑𝑉
= −𝛾 7.16
𝑃 𝑉
1 𝑑𝑉 1
=− (7.17)
𝑉 𝑑𝑃 𝛾𝑃
Nous savons de plus que la vitesse de propagation d’une onde acoustique est donnée
par :
1
𝐶= (7.21)
𝜌𝜒𝑆
NB : Une onde acoustique est une onde qui se propage dans un fluide. Le son est une
onde acoustique.
Il en résulte que :
𝛾𝑃
𝐶= (7.22)
𝜌
𝐶= 𝛾𝑟𝑇 (7.23)
2.2-Nombre de Mach
𝑉
𝑀= (7.24)
𝐶
Le nombre de mach varie d’un point { un autre de l’écoulement non seulement parce
que sa vitesse varie, mais parce que l’état du fluide varie, donc la célérité.
Pour les fluides compressibles, le débit massique est constant. Part contre ce n’est pas le
cas pour le débit volumique.
𝑞𝑚 = 𝜌1 𝑆1 𝑉1 = 𝜌2 𝑆2 𝑉2 (7.25)
3-Equation de Saint-Venant
∆𝐸 = ∆𝐻 + ∆𝐸𝐶 = 0 (7.26)
𝛾 𝑃 1
Or, 𝐻 = 𝑚 𝛾 −1 𝜌 , 𝐸𝐶 = 2 𝑚𝑉 2
Donc :
𝛾 𝑃 1
+ 2 𝑉 2 = 𝑐𝑡𝑒 (7.27)
𝛾 −1 𝜌
1 2 𝑃
𝑉 + = 𝑐𝑡𝑒 (7.28)
2 𝜌0
Sous cette forme, nous remarquons que l’équation de Saint-Venant est l’analogue de
l’équation de Bernoulli établit en dynamique des fluides parfaits pour un écoulement
dans une conduite horizontale.
4-Etat générateur
Dans le cas d’un écoulement isentropique d’un gaz parfait, les caractéristiques
thermodynamiques d’un point d’arrêt sont celles de l’état générateur. Donc :
1 1 1
𝐶2 + 𝑉2 = 𝐶2 (7.30)
𝛾−1 2 𝛾−1 𝑖
Ce qui conduit à:
𝛾 −1
2 𝛾 −1
1 𝐶𝑖 𝑇𝑖 𝑃𝑖 𝛾 𝜌𝑖
1 + 𝛾 − 1 𝑀2 = = = = (7.31)
2 𝐶 𝑇 𝑃 𝜌
5-Exercices
Exercice 1:
Enoncé
-pression 𝑃 = 1.013𝑏𝑎𝑟;
-température 𝑇 = 15°𝐶 ;
-𝛾 = 1.4.
Corrigé
Or, 𝑧 = 𝑧𝑖 , 𝑉𝑖 = 0. Donc :
𝟏
𝑷𝒊 = 𝑷 + 𝝆𝑽𝟐 𝑨𝑵: 𝑷𝒊 = 𝟏. 𝟎𝟑𝑶𝟒𝟓𝑷𝒂
𝟐
𝜸𝑷
𝑪= 𝑨𝑵: 𝑪 = 𝟔𝟑𝟕. 𝟒𝟔𝒎. 𝒔−𝟏
𝝆
AN : 𝑷𝒊 = 𝟏. 𝟎𝟑𝒃𝒂𝒓
Exercice 2:
Enoncé
Corrigé
1- vitesse de l’avion
𝜌𝑃
𝑉 = 𝐶𝑀 = 𝑀 𝐴𝑁: 𝑉 = 290.56𝑚. 𝑠 −1
𝜌
Exercice 3:
Enoncé
Un corps céleste en chute libre, freiné par les couches d’air de la haute
atmosphère tombe sur terre. A altitude de 10km,
Corrigé
1- vitesse du son.
𝜸𝑷
𝑪= 𝑨𝑵: 𝑪 = 𝟑𝟎𝟎. 𝟎𝟖𝟎𝟗𝒎. 𝒔−𝟏
𝝆
Exercice 4:
Enoncé
Corrigé
𝜸𝑷
𝑪= = 𝜸𝒓𝑻 𝑨𝑵: 𝑪 = 𝟑𝟒𝟔. 𝟎𝟑𝒎. 𝒔−𝟏
𝝆
2- masse volumique de l’air { l’extérieur du réservoir en supposant que l’air est un gaz
parfait.
𝑷
𝝆= 𝑨𝑵: 𝝆 = 𝟏. 𝟏𝟕𝒌𝒈. 𝒎−𝟑
𝒓𝑻
3- nombre de mach au niveau du jet d’air et nature de l’écoulement.
𝛾 −1 𝜸−𝟏
𝑃𝑖 𝛾 1 𝟐 𝑷𝒊 𝜸
= 1 + 𝛾 − 1 𝑀2 ⟹ 𝑴 = −𝟏
𝑃 2 𝜸−𝟏 𝑷
AN : 𝑴 = 𝟏. 𝟓𝟔
Exercices 5:
Enoncé
1-On suppose que la vapeur d’eau est un gaz parfait. Calculer la masse volumique de la
vapeur d’eau en sortie de la chaudière.
Corrigé
𝜸𝑷
𝑪= = 𝜸𝒓𝑻 𝑨𝑵: 𝑪 = 𝟓𝟕𝟎. 𝟎𝟐𝒎. 𝒔−𝟏
𝝆
Exercice 6:
Enoncé
Corrigé
𝜸
𝟏 𝜸−𝟏
⟹ 𝑷𝒊 > 𝑃 𝜸+𝟏 ⟹ 𝑷𝒊 > 1.92𝒃𝒂𝒓
𝟐
Exercice 7:
Enoncé
L’azote est comprimé dans une bouteille dans la quelle règne une pression
d’arrêt 𝑃𝑖 = 3𝑏𝑎𝑟𝑠. Il s’échappe { travers un orifice vers l’extérieur où la pression
ambiante est 𝑃 = 1𝑏𝑎𝑟, 𝛾 = 1.4.
Corrigé
On a :
𝛾 −1 𝜸−𝟏
𝑃𝑖 𝛾 1 𝟐 𝑷𝒊 𝜸
= 1 + 𝛾 − 1 𝑀2 ⟹ 𝑴 = −𝟏
𝑃 2 𝜸−𝟏 𝑷
AN : 𝑴 = 𝟏. 𝟑𝟔
Exercice 8:
Enoncé
De l’air, supposé gaz parfait, s’échappe par la valve d’une chambre { air d’un
pneu. La pression { l’extérieur de la chambre { air est 𝑃𝑖 = 1.7𝑏𝑎𝑟. On suppose que la
détente de l’air s’effectue vers l’extérieur { une température ambiante 𝑇 = 25°𝐶. On
donne :
Corrigé
1- vitesse du son.
𝜸𝑷
𝑪= = 𝜸𝒓𝑻 𝑨𝑵: 𝑪 = 𝟑𝟒𝟔. 𝟎𝟑𝒎. 𝒔−𝟏
𝝆
2- nombre de mach.
𝛾 −1 𝜸−𝟏
𝑃𝑖 𝛾 1 𝟐 𝑷𝒊 𝜸
= 1 + 𝛾 − 1 𝑀2 ⟹ 𝑴 = −𝟏
𝑃 2 𝜸−𝟏 𝑷
AN : 𝑴 = 𝟎. 𝟗
BIBLIOGRAPHIE
[1] Notion de mécanique des fluides : cours et exercices corrigés. Riadh Ben Hamouda
2 Eléments de mécanique générale pour l’ingénieur. Masson & Cie. J.E Vernet
[3] Cours de mécanique des fluides, Université de Ngaoundéré. Ntamack Guy Edgar.