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14-04-2021

C- Les mesures de lutte contre les discriminations


La discrimination correspond à la différence de traitement en raison d’un
critère comme l’Age, le sexe, l’origine, ethnique, la préférence sexuelle, le
handicap, le lieu de résidence ou encore l’apparence physique. L’Etat cherche
à lutter contre la discrimination cas elles sont un obstacle à l’égalité des
chances. La lutte passe avant tout par la loi mais cela ne suffit pas toujours car
la discrimination est par nature caché. L’Etat peut donc aussi mettre en place
des mesures de discrimination positive.

III. Les limites crises de l’Etat providence


La crise de financement s’explique par les effets du ralentissement de la
croissance économique depuis la fin des 30 glorieuses : les recettes de l’Etat
augmentent moins vite mais les dépenses s’accélèrent, cela permet de
comprendre l’existence d’un déficit public structurel
 La crise d’efficacité
Le système de protection sociale est perçu de plus en plus comme
faiblement efficace pour réduire les inégalités et résoudre les problèmes
sociaux (chômage, pauvreté …). L’Etat est même accusé d’être en parti
responsable de la situation son intervention serait contreproductive
 La crise de légitimité
L’intervention de l’Etat est de moins en moins accepté, la réduction des
inégalités ne fait pas l’objet d’un consensus

La justice sociale est confrontée aux réalités économiques et au


contrainte financière des l’Etats ce qui limite les possibilités des actions
publiques souvent remises en cause.

Section 3 : la politique de concurrence


La libre concurrence ne signifie pas l’absence des règles si dans les pays à
économie de marché les entreprises disposent de marge de manœuvre
significative leur stratégie sont encadré par un ensemble de norme juridique
destiné justement à permettre une concurrence effective, équitable, et surtout
profitable aux consommateurs. Définir ses règles du jeu concurrentiel,
contrôler leur application, sanctionner les comportements déviants. Tel est
l’objet de la politique de la concurrence.
I. La politique de la concurrence à l’égard des entreprises
1. Les accords anti-concurrentiels
Pour empêcher la signature d’accords anti-concurrentiel (par ex : fixation des
prix répartitions des marchés créations d’un cartel de producteurs) les cartels
de producteurs constituent les ententes entres e/ses d’un même secteur ayant
pour objet de limiter la concurrence. Leur objectif est d’obtenir un profit total
plus élevé en se rapprochant d’une situation de monopole.
2. Abus de position dominante
Le 2em rôle de la politique de la concurrence dans le secteur privé est
d’empêcher l’abus d’opposition dominante, ce risque existe quand une
entreprise domine le marché. Pour identifier une telle situation il faut d’abord
définir un marché pertinent selon le produit étudié et selon les critères
géographiques si la position dominante de l’entreprise provient d’un produit
innovent alors elle ne subira pas de sanction

3. Le contrôle des opérations de concentration


En prenant l’exemple des Etats-Unis (1976) et de l’union européenne (1990) les
entreprises désirant de s’engager dans les opérations de concentrations
(fusions acquisitions) de grandes dimensions doivent en informer au préalable
les autorités de la concurrence qui après examen décide ou non de les
autoriser. Contrairement au 2 volets précédent la démarche est ici préventive :
Il s’agit d’identifier en amont et d’empêcher les opérations susceptibles de
diminuer l’intensité de la concurrence et donc de nuire aux intérêts des
consommateurs.
B- En matière d’intervention publique
1. Subventions publiques
Elles peuvent biaiser la concurrence dans le secteur privé et doivent donc être
régulé par la politique de la concurrence
2. La concurrence dans le secteur public
La politique de la concurrence vise aussi à mettre les services publics en
concurrence pour éviter le manque de dynamisme engendré par un monopole
public

II. La question de la place de l’Etat

A. Dans la production des services collectifs


Les services publics sont parfois difficilement compatibles avec la
mise en place d’une politique de concurrence dans ce cas là la
commission européenne par exemple introduit le concept de
service d’intérêt général pour ne pas appliquer les règles de la
concurrence.

B. En période de crise
Dans un contexte de crise les politiques conjoncturelles de l’Etat
peuvent remettre en question la politique de la concurrence
lorsque on donne la priorité à une bonne santé économique pour
l’entreprise. En France par exemple la santé économique est
prioritaire les règles de concurrence.

C. Dans la mise en œuvre de la politique industrielle


La politique industrielle a souvent des intérêts divergents des
règles de la concurrence : une entreprise récente ou fragilisée
dans un milieu concurrence va sombrer alors qu’une e/se protégé
pourra s’agrandir avant de faire face à se concurrence. Les
subventions publiques vont à l’encontre de la politique de la
concurrence.

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